Libération de Georges Ibrahim Abdallah : la gauche se réjouit, une attitude «insupportable» pour Aurore Bergé

Regardez Libération de Georges Ibrahim Abdallah : la gauche se réjouit, une attitude «insupportable» pour Aurore Bergé - Europe 1 sur Dailymotion

Transcript

00:00Aurore Barger, on parlait il y a quelques instants de la France insoumise.

00:03L'ancien ennemi public numéro 1, le terroriste Georges Ibrahim Abdallah,

00:07va sortir de prison la semaine prochaine.

00:09Ce militant d'extrême gauche marxiste, pro-palestinien,

00:12avait été condamné à perpétuité pour complicité dans l'assassinat

00:15de deux diplomates américains et israéliens.

00:18Aujourd'hui, en 2025, la gauche se réjouit de la libération de ce terroriste.

00:22C'est jamais une bonne nouvelle qu'une personne qui a été condamnée

00:25pour complicité de crimes terroristes soit libérée.

00:28Vous regrettez cette libération ?

00:30En tout cas, ce qui est encore plus insupportable, c'est que certains puissent se réjouir

00:33qu'un homme qui a été condamné, reconnu coupable par la justice française,

00:37parce que complicité de crimes terroristes pour deux personnes qui ont été assassinées,

00:43se réjouisse de cette libération et faite cette libération pire

00:49et osait dire qu'il s'agissait d'un prisonnier politique.

00:51Il n'y a pas de prisonnier politique en France, il y a une justice.

00:54Et cette justice, elle est indépendante, elle est impartiale,

00:56elle a fait son travail en condamnant et je regrette évidemment ces prises d'opposition insupportables.

01:01Mais est-ce que la perpétuité aujourd'hui en France, la prison à vie, ça veut encore dire quelque chose ?

01:06Il faut que ça puisse dire quelque chose, il faut que la peine veuille dire quelque chose,

01:09il faut que la peine soit prononcée le plus rapidement possible après les faits,

01:13il faut que la peine soit exécutée jusqu'à son terme,

01:15parce que la peine c'est aussi évidemment la capacité à réparer dans une société,

01:19et c'est la capacité à dire aussi quelle société nous voulons.

01:22Et la société que nous voulons n'est pas une société qui fait l'apologie du terrorisme de manière évidente,

01:27en tout cas c'est pas la société que moi je veux.