EXTRAIT - Déficit public : «Jamais je ne renierai ce que nous avons fait» affirme Aurore Bergé - Vidéo Dailymotion

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00:00Non, il n'y a pas une fête qui a eu lieu ou pas.

00:02Il y a des choix qui ont été faits.

00:04Moi, vous savez, je n'aurais jamais honte

00:05d'avoir protégé les Français pendant le Covid,

00:08d'avoir encore des cinémas, des théâtres, des restaurants,

00:11des commerces qui sont ouverts,

00:13alors que dans beaucoup de pays comparables à la France,

00:15vous n'avez plus la même vie dans nos centres-bourgs,

00:18vous avez eu des pertes de compétences

00:20parce qu'il n'y a pas eu le chômage partiel.

00:21Donc ça, vous savez, jamais je renierais ce que nous avons fait

00:26parce que je pense que, un, il fallait le faire,

00:28deux, personne ne nous demandait d'arrêter la dépense publique.

00:31Au contraire, on nous demandait, au moment où, avec Bruno Le Maire,

00:34on a souhaité enlever de la dépense publique,

00:36on nous demandait de continuer.

00:36Est-ce que vous convenez, aujourd'hui,

00:38qu'il y a un début de rupture avec François Bayrou,

00:40qu'on change de partition ?

00:41En fait, ce qui se passe, c'est tout simplement

00:43qu'on est dans un moment politique qui n'est pas le même

00:46et un moment budgétaire qui n'est pas le même.

00:48Et donc, on fait des choix.

00:49On fait des choix.

00:51Et ces choix-là, c'est d'abord le choix de la dépense publique sur l'État,

00:54avant de demander des efforts aux Français.

00:55C'est d'abord l'État qui doit être exemplaire,

00:58qui doit réduire sa dépense sur les agences,

01:01sur les opérateurs, y compris sur la dépense sociale.

01:03Il ne vous a pas échappé qu'on a conduit une réforme des retraites

01:06et qu'on a été parfois seul pour conduire cette réforme de retraite.

01:09Il y avait peu d'alliés.

01:11Le Rassemblement National refusait de supprimer

01:12les régimes spéciaux de retraite, par exemple.

01:14Une réforme qui, aujourd'hui, n'est déjà plus suffisante.

01:16Une réforme qui était nécessaire,

01:17parce que si nous ne l'avions pas conduite,

01:18quel serait le niveau d'endettement de notre pays ?

01:20Il serait bien supérieur à celui qu'on a.

01:22Et à l'époque, les mêmes qui, aujourd'hui, disent

01:25qu'on a trop endetté ou qu'on a trop dépensé

01:28refusaient qu'on conduise cette réforme

01:30qui était pourtant une nécessité absolue pour notre pays,

01:33d'abord pour nos retraités,

01:35pour garantir que leur pension de retraite soit payée.

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