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Guillaume Durand et Patrice Carmouze ont travaillé avec Thierry Ardisson. Ils sont les invités des Auditeurs ont la parole.

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00:00RTL, s'informer ensemble.
00:03Il est 13h02.
00:09RTL midi, les auditeurs ont la parole.
00:12Avec Olivier Bois.
00:13Et vous nous appelez au 3210 jusqu'à 14h.
00:16On va d'abord parler de la mort de Thierry Ardisson.
00:19On est avec Christopher. Bonjour Christopher.
00:23Est-ce que vous êtes là Christopher avec nous au 3210
00:25pour évoquer la disparition de Thierry Ardisson ?
00:28Qu'est-ce que vous retenez d'abord de l'homme en noir, Christopher ?
00:31Moi, comme j'ai dit, je l'appelle ça le sniper de la télé.
00:35On en parle avec vous dans un instant.
00:36Dans le détail, pour l'heure, le journal avec vous, Antoine Cavallero.
00:39Et à la une, évidemment, la disparition de Thierry Ardisson.
00:42Thierry Ardisson nous a quittés ce matin à 76 ans.
00:45Animateur irrévérencieux, producteur créatif.
00:47L'une des voix du PAF du paysage audiovisuel français.
00:50On va retracer sa carrière et on donnera la parole à Guillaume Durand,
00:53ami de Thierry Ardisson.
00:55Dans ce journal également, nous sommes sur les Champs-Elysées.
00:58À Paris, qui viennent d'accueillir un défilé du 14 juillet XXL.
01:01Nous serons dans les airs également dans un avion espion de l'armée française.
01:05Nous sommes sur les lieux de l'arrestation de ce détenu
01:07qui s'était évadé de prison près de Lyon en fin de semaine dernière.
01:11Nous entendrons la crainte d'un entrepreneur face aux menaces de surtaxe américaine.
01:16Et puis le Tour de France, c'est parti pour la montagne,
01:19les volcans d'Auvergne au programme de la dixième étape.
01:22Jusqu'à 13h.
01:25RTL midi.
01:26C'était l'homme en noir, c'était un visage de la télévision française.
01:29Thierry Ardisson nous a quittés ce matin.
01:31Il avait 76 ans, il est décédé des suites d'un cancer du foie.
01:34Avant de revenir sur son immense carrière,
01:37je vous propose d'écouter d'abord sa voix en 2020.
01:39Sur RTL, invité du journal inattendu,
01:42Thierry Ardisson se livrait à sa manière à l'exercice de l'autoportrait.
01:46Je suis intelligent, créatif, cultivé, j'aime les gens, je suis très attentionné.
01:51Je suis exigeant avec les autres parce que je le suis d'abord avec moi-même.
01:54J'ai le sentiment d'être un être unique, rare, capable à la fois d'imaginer les concepts nouveaux
01:59et de les fabriquer avec soin et succès.
02:01J'aime ma femme et elle-même.
02:03Je crois qu'elle a compris la chance qu'elle a eu de me rencontrer.
02:06Thierry Ardisson sur RTL, sa mémoire saluée ce matin dans les rues de Paris.
02:10Écoutez par exemple Jérôme, fan de l'animateur au micro de Valentin Boisset.
02:14J'ai le souvenir de Thierry Ardisson, les émissions du samedi soir
02:17où on attendait la fin pour sortir en boîte.
02:19Il faisait un peu le buzz.
02:20C'est un inventeur de la télé, il a inventé pas mal de concepts.
02:22Toujours les questions extraordinaires.
02:24On se souvient même de questions...
02:26Desquelles par exemple ?
02:27Sucer, s'est trompé, des choses comme ça.
02:29Pas la plus glorieuse mais c'est celle dont je me souviens à l'instant.
02:31Je trouve que dans l'époque moderne, c'était un peu intéressant
02:33d'avoir des gens qui sont justement clivants.
02:35C'est un peu rare en ce moment.
02:36Donc, homme libre, c'est ça que j'aimais chez lui.
02:38Puis l'autre émission dont je me souviens, c'était 93 Faubourg
02:41où il invitait des gens à dîner chez lui.
02:43Des choses incroyables.
02:44Vraiment, j'aimais beaucoup Thierry Ardisson.
02:45Avec nous en studio, Isabelle Morini-Bosque.
02:47Isabelle, vous êtes avec nous jusqu'à 14h.
02:49On va parler de la mort de Thierry Ardisson.
02:51Son émission mythique, c'est quand même tout le monde en parle,
02:54qui était un incontournable dans les années 2000.
02:56Il fallait passer chez Ardisson quand on était en promo.
02:59Tout le monde en parle dans les années 2000.
03:00Salut les Thériens dans les années 2010.
03:03Oui, bien sûr, c'était un incontournable
03:04comme 30 grandes autres émissions
03:06qu'il a assurées en 30 ans de carrière.
03:09Puisque je vous l'ai dit, il me disait
03:10comment tu vas résumer ma mort quand je serai partie
03:13entre le provocateur, l'insuffleur de talent,
03:18le dénonciateur de fausses valeurs, etc.
03:21Et il avait raison, c'est extrêmement compliqué
03:23de résumer toute sa carrière.
03:24Avec un mot-titre, l'homme en noir et provocateur.
03:28Isabelle, il faut le rappeler aussi.
03:29Vous l'avez évoqué,
03:30c'est un vrai dénicheur de talent, Thierry Ardisson.
03:33C'est un vrai dénicheur.
03:33Et ça, pour le coup, c'est quelque chose
03:35sur lequel on n'insiste pas assez.
03:37Par exemple, Christine Bravo avec Froufrou.
03:40C'était vraiment l'émission
03:41de filles par des filles pour des filles
03:42que les hommes adoraient regarder.
03:44Ça a vraiment lancé la carrière médiatique
03:46de Christine Bravo.
03:48Il y avait aussi Guillaume Durand,
03:49on va la voir en ligne,
03:50avec Face à France sur la 5.
03:51C'était une émission extraordinaire.
03:53Les Français parlent au français,
03:54Guillaume Durand au milieu.
03:55Et il y avait aussi, évidemment,
03:57Graines de star avec Laurent Boyer.
03:58On oublie quand même que Jean Dujardin,
04:01Mickaël Grégorio,
04:02Jérôme Commandeur,
04:03Alizé,
04:03tous ces gens-là
04:04sont partis de Graines de star.
04:06Et Ardisson savait s'effacer.
04:08Il ne s'effacait pas souvent,
04:09mais là,
04:09il savait s'effacer
04:10devant ses créations.
04:11Et quand il dit
04:12« On ne m'a pas rendu justice
04:14sur tout ce que j'avais lancé »,
04:15il n'a pas tort.
04:16Et quand on dit
04:16qu'il a inventé des choses
04:17à la télévision,
04:18qu'est-ce qu'il a inventé
04:19dans ses émissions
04:19qu'on ne retrouverait pas ailleurs ?
04:21Eh bien déjà,
04:21le style,
04:23on l'a assez brocardé là-dessus,
04:24le style d'Ardisson,
04:25chic, choc,
04:26insolite, insolent.
04:27Alors,
04:27on oublie qu'il y a eu
04:28Philippe Bouvard avant lui.
04:29Mais Philippe Bouvard
04:30avait quelque chose
04:31de plus feutré.
04:32Ardisson,
04:32il y a les caches.
04:33Je vous dis,
04:34le téléspectateur avait,
04:36en regardant Thierry Ardisson,
04:37le sentiment
04:38qu'il s'encanaillait
04:39sans avoir à sortir.
04:40On oublie ça,
04:41c'était vraiment
04:42des centres de police,
04:43lunettes noires pour nuit blanche.
04:45On avait l'impression
04:45qu'il y avait les vapeurs
04:46de tout à travers l'écran.
04:48Moi, personnellement,
04:49c'est ce qui me gênait.
04:49J'en ai souvent discuté avec lui,
04:51mais lui...
04:52Il osait tout à la télévision.
04:54Je me rappelle
04:54qu'il avait même choqué
04:55une fois Serge Gainsbourg
04:56par une chanson,
04:57par une question.
04:59Il était lui-même outré
05:00par la question de Thierry Ardisson.
05:02Il pouvait tout dire
05:02à la télévision,
05:03il ne s'interdisait rien.
05:04Il ne s'interdisait absolument rien
05:05et il lui arrivait
05:06d'être blessé
05:07quand on lui faisait
05:09on en a souvent discuté.
05:11Mais c'est vrai
05:11que c'était un fou d'histoire,
05:13un royaliste,
05:13et ça, on lui a assez reproché.
05:16Mais je crois
05:17qu'une des petites phrases
05:19qui ont le plus choqué,
05:21à part
05:21« Est-ce que Sucé s'est trompé ? »
05:22que même les gamins
05:23de 2025 connaissent,
05:25c'est la phrase
05:25où il menaçait
05:26de tuer son chien
05:27si l'audimat blessait.
05:28Parce que tous les gens
05:29qui avaient des chiens
05:30se sont dit
05:30« Mais il est monstrueux, ce type ! »
05:31Alors que c'était
05:32évidemment une boutade.
05:33Mais on ne voyait pas toujours
05:34la différence avec lui.
05:36La mort de Thierry Ardisson.
05:37On continue à en parler
05:38avec vous Isabelle Morini-Bosque
05:39jusqu'à 14h
05:40et avec les auditeurs
05:41au 3210.
05:42Vous nous appelez
05:42pour nous raconter
05:43les souvenirs
05:44que vous avez vous
05:44des émissions
05:46de Thierry Ardisson.
05:4913h08,
05:50on en vient Antoine
05:50à cette arrestation
05:51après une évasion rocambolaire.
05:53L'interpellation
05:54de ce détenu
05:54échappé de la prison de Corbat
05:56vendredi dernier
05:56près de Lyon.
05:57Il s'était dissimulé
05:58dans le sac de linge
05:59de son co-détenu
06:00qui lui était en train
06:01de sortir de détention.
06:02Cet individu de 20 ans
06:03mis en examen
06:04récemment soupçonné
06:05d'être devenu
06:06un tueur à gage.
06:07Il a été retrouvé
06:07ce matin à l'aube
06:08dans la banlieue
06:09nord de Lyon.
06:10Vous êtes sur place
06:11Simon Marseille,
06:12bonjour.
06:13Bonjour.
06:13Et selon plusieurs témoins,
06:14cela s'est passé
06:15au pied d'une barre d'immeubles.
06:17Oui, peu après 6h du matin,
06:19Coralie saute de son lit
06:21surprise par des cris
06:22quatre étages plus bas.
06:24Tout de suite venu
06:24sur mon balcon,
06:25j'ai vu l'homme
06:26qui courait.
06:27D'un coup,
06:27ils étaient au moins
06:28six ou sept.
06:29Du coup,
06:29ils l'ont plaqué par terre
06:31sur l'herbe.
06:31Il y a eu des coups.
06:33C'est là où je vous dis
06:34qu'il parle
06:34de l'histoire du sac.
06:36C'est quoi l'histoire
06:37avec le sac ?
06:38Et après,
06:38ils l'ont relevé.
06:40Et là, par contre,
06:40ils l'ont poussé
06:41plusieurs fois
06:41contre le grillage.
06:43Là, il y en a un flic
06:44qui s'est retourné
06:44et je ne savais pas
06:45s'il visait tout l'immeuble.
06:47Il a dit
06:47rentrez mesdames,
06:49il n'y a rien à voir.
06:50Et après,
06:50ils l'ont pris
06:51et ils l'ont emmené par la mort.
06:52Qu'est-ce que vous avez ressenti
06:53à ce moment-là,
06:54vous, en voyant cette scène ?
06:55Moi, j'étais paniquée
06:56du coup, tout de suite.
06:57Pour ça,
06:57j'ai été réveillée
06:58mon conjoint
06:58en me disant
06:59qu'est-ce que je dois faire.
07:00Voilà, et au sol,
07:01au moment où je ne vous parle,
07:02pas une rue balise,
07:03aucun marquage,
07:04mais une pelouse
07:05partiellement aplatie.
07:07C'était des colosses,
07:08se souvient un témoin
07:08en évoquant les policiers.
07:10Je lui montre
07:10une photo du fugitif.
07:12Pas de doute,
07:12c'était lui,
07:13tranche cet habitant.
07:14Je le reconnais,
07:15garantit un autre voisin.
07:17Les autorités,
07:17en revanche,
07:18ne confirment pas
07:19à ce stade
07:19le lieu de l'arrestation
07:21du mis en cause.
07:22Il est actuellement
07:23en garde à vue
07:23pour évasion
07:24en bande organisée
07:25et participation
07:26à une association
07:27de malfaiteurs.
07:28Simon Marseille,
07:29en direct de Lyon
07:30pour RTL.
07:31Les chiffres du défilé
07:32parlent de même.
07:337000 soldats,
07:3465 avions,
07:3534 hélicoptères.
07:36On n'a jamais mobilisé
07:37autant de moyens
07:37ce matin pour un défilé
07:38du 14 juillet.
07:39Tradition de notre fête nationale,
07:40une gigantesque parade
07:42sur les Champs-Elysées
07:43à Paris,
07:43qui fait toujours
07:44son petit effet
07:45auprès d'un public
07:46souvent ébahi.
07:47Et dans le ciel parisien,
07:49ils ont notamment
07:50vu passer le Vador,
07:52un avion espion
07:53de l'armée française
07:53et pour la première fois,
07:55un journaliste
07:56a pu monter à bord.
07:57Ce journaliste,
07:58c'est vous,
07:58Vincent Serrano.
07:59Bonjour.
08:00Bonjour.
08:01Comment s'est déroulé
08:02ce vol exceptionnel ?
08:04Comment l'ont vécu
08:04les pilotes ?
08:06Court mais intense,
08:07chargé de tension
08:08lorsqu'il a fallu
08:09pendant près de 25 minutes
08:10se caler sur l'allure
08:11du drone Reaper
08:12qui nous accompagnait
08:13avec lequel on volait
08:14et qui était piloté
08:14depuis la base aérienne
08:15de Cognac.
08:16Lieutenant Jules.
08:17Difficile mais très heureux
08:17que ce soit terminé.
08:19Mission accomplie.
08:19Je n'ai pas eu trop
08:20le temps de profiter
08:21et j'ai déjà eu des messages
08:22de ma famille au sol
08:23qui m'a dit
08:23que c'était très beau.
08:25Captain Thomas ?
08:25Effectivement,
08:26avec les nuages
08:27qu'on avait dans la zone
08:28d'attente,
08:28c'était un peu compliqué
08:29de trouver le Reaper
08:30et de s'aligner avec lui.
08:31Une fois qu'on l'a collé,
08:33c'était bon.
08:33Après, on ne l'a plus lâché.
08:34Tout s'est bien passé.
08:35On est passé à la seconde près
08:36au-dessus du président.
08:37C'est sympa.
08:37C'est vrai que leur lâchement
08:38après le passage,
08:39il reste encore beaucoup d'étapes.
08:40La dislocation
08:41où tous les avions
08:42s'éparpillent un peu partout.
08:43Mais après,
08:44une fois qu'on est posé au sol,
08:44c'est leur lâchement.
08:45ça fait du bien.
08:46On vous sentait vraiment
08:47quasiment comme des gamins.
08:48De voir tous les autres avions en l'air,
08:49voir la tribune
08:50derrière l'Arc de Triomphe,
08:51c'était vraiment super.
08:52Les mains un peu moites peut-être ?
08:53Il y a le capitaine Thomas
08:54qui vous a aidé là-dessus ou pas ?
08:55Oui, les mains un peu moites,
08:56un peu de transpiration.
08:58Voilà, donc cet avion unique
08:59de renseignement
09:00de l'armée de l'air française
09:01part maintenant
09:02en direction de sa base.
09:04D'origine,
09:05la base de Cognac
09:05où les visiteurs
09:06pourront l'apercevoir
09:08une nouvelle fois
09:09lors de ses festivités
09:10du 14 juillet.
09:13Immersion exceptionnelle.
09:14Merci Vincent Serrano,
09:15reporter RTL.
09:16On retrouve maintenant
09:17Thomas Lepré.
09:18Bonjour.
09:19Bonjour.
09:20Service politique de RTL.
09:21Vous avez assisté au défilé
09:22non loin du chef de l'État.
09:24Après son discours
09:25au ton martial hier soir,
09:26Emmanuel Macron a voulu
09:27une démonstration de force
09:29de l'armée française
09:30pour citer le président.
09:31Une armée prête au combat
09:33face à un monde plus brutal.
09:35Exactement.
09:36Vous avez cité ces chiffres
09:37impressionnants
09:37pour illustrer
09:38cette défense opérationnelle
09:40à tout instant
09:41à l'image
09:41de la 7ème brigade blindée
09:43avec ses chars Leclerc,
09:44ses canons César
09:45et ses soldats
09:46entrés militaires
09:47équipés de leurs casques lourds
09:49et de gilets pare-balles
09:50alors qu'ils défilent
09:50d'ordinaire en tenue d'apparat.
09:52Seule petite fausse note,
09:53cette glissade
09:54d'un cheval
09:55de la garde républicaine
09:56juste devant
09:57la tribune présidentielle,
09:58juste devant Emmanuel Macron.
09:59Mais pas de quoi perturber
10:00le reste du défilé
10:02réglé au millimètre.
10:03Un défilé
10:04qui s'est terminé
10:04il y a une petite heure maintenant.
10:06Un défilé
10:08alors qu'Emmanuel Macron
10:09a annoncé hier soir,
10:10on le rappelle,
10:10une hausse
10:11des dépenses militaires,
10:13le tout dans un contexte
10:14budgétaire bien morose Thomas.
10:16On est plus
10:163,5 milliards d'euros
10:18dès l'année prochaine,
10:193 milliards de plus
10:20en 2027,
10:22de quoi avoir doublé
10:23le budget
10:23de la Défense nationale
10:24en 10 ans
10:25pour atteindre
10:26près de 64 milliards d'euros.
10:28Une accélération nécessaire,
10:30estime le chef de l'État
10:31alors que jamais
10:32depuis 1945
10:33la liberté n'avait été si menacée.
10:35C'est ce qu'il a dit hier.
10:37Charge maintenant
10:37à son Premier ministre
10:38François Bayrou
10:39à sa droite
10:40toute la matinée
10:40d'aller chercher
10:42ses milliards en plus
10:43avec une consigne
10:44fixée par le Président
10:45de la République.
10:46Cette hausse
10:46des dépenses militaires
10:47ne doit pas être financée
10:49par l'endettement.
10:51Le Premier ministre
10:51tiendra demain
10:52une conférence de presse
10:53pour dévoiler sa stratégie.
10:55Thomas Després
10:55en direct
10:56des Champs-Elysées
10:57pour RTL.
10:5913h13 sur RTL.
11:00Le compteur tourne.
11:01Il reste deux semaines
11:02pour négocier un accord
11:02avec les Etats-Unis.
11:03L'Amérique de Donald Trump
11:04qui menace de surtaxe
11:05de 30%
11:06sur les produits européens.
11:08L'hôte de la Maison-Blanche
11:09l'a fait savoir ce week-end.
11:10Les ministres européens
11:11du commerce
11:12sont actuellement à Bruxelles.
11:13Le négociateur en chef de l'UE
11:14va rencontrer
11:15ses homologues américains
11:16dans la journée.
11:17Il estime que
11:17l'incertitude
11:18ne peut durer indéfiniment.
11:20Bonjour Nathan Bocard.
11:21Bonjour.
11:22Que peut-on espérer
11:23de ces discussions ?
11:24Pour schématiser,
11:25deux issues sont possibles.
11:26D'abord,
11:26un accord
11:27à l'image de celui
11:29négocié par le Royaume-Uni
11:30avec l'administration Trump
11:31en mai dernier.
11:32Il maintenait des surtaxes
11:33de 10%
11:34sur la plupart
11:35des produits britanniques
11:36avec des concessions
11:37pour certains secteurs
11:38comme l'acier.
11:39En échange,
11:40Londres a dû ouvrir
11:41davantage son marché
11:43à certains produits américains.
11:44C'est ce type d'accord
11:46que cherche actuellement Bruxelles
11:47car de toute façon,
11:48il faudra faire
11:49des concessions.
11:51C'est aussi l'avis
11:51de certains patrons
11:52concernés.
11:53Alexis de Galambert
11:54est fondateur
11:55de la Fabrique Cookie.
11:56Il exporte ses produits
11:57aux Etats-Unis.
11:58Moi, je suis évidemment
11:59très favorable
12:00au fait qu'on trouve un deal
12:01quitte à ce qu'on s'écrase
12:03sur des demandes supplémentaires
12:04de Trump.
12:05S'il applique ses droits
12:05de douane à 30%,
12:06c'est une petite catastrophe
12:07pour beaucoup d'entreprises,
12:09en particulier,
12:10je pense,
12:10des PME comme la mienne.
12:11Pourquoi ?
12:11Parce que nous,
12:12on n'a pas d'usine
12:13aux Etats-Unis,
12:13on produit tout en France.
12:15Je pense qu'on a beaucoup,
12:16beaucoup, beaucoup
12:16à perdre à avoir
12:1730% de droits de douane.
12:19Et en fait,
12:19on n'a beaucoup à perdre
12:20à entrer en guerre commerciale
12:21avec les Etats-Unis
12:22parce que malheureusement,
12:23ça n'a rien d'un jeu
12:24et que derrière,
12:25il y a beaucoup d'emplois
12:26en Europe qui vont en pâtir.
12:27Donc moi,
12:28je suis évidemment favorable
12:29à un deal à tout prix.
12:30Car c'est ça,
12:31l'autre issue possible,
12:32une guerre commerciale ouverte.
12:34L'UE est prête à répliquer.
12:35Elle a acté
12:36une première liste
12:36de biens américains
12:37qu'elle pourrait surtaxer.
12:38Elle est sur le point
12:39d'en arrêter une deuxième
12:41à hauteur de 72 milliards d'euros.
12:43Et comme l'a justifié
12:44un ministre danois,
12:45ce week-end,
12:46qui veut la paix
12:46prépare la guerre.
12:48Les explications
12:49de Nathan Bocart.
12:50Partons sur la route du Tour.
12:51Tour de France 2025
12:54sur RTL.
12:55Les volcors d'Auvergne
12:56à l'horizon,
12:57le peloton s'élancent
12:58des Neusas
12:59dans le puits de Dôme
12:59direction le Mont d'Or.
13:00Une dixième étape
13:01de la grande boucle
13:02marquée donc
13:03par l'arrivée
13:04de la montagne.
13:04Bonjour Nicolas Jorgerot.
13:06Bonjour.
13:06Envoyé spécial de RTL,
13:08les coureurs
13:08vont prendre de l'altitude.
13:10Oui, la montagne,
13:11ce n'est pas encore
13:12la haute montagne.
13:13L'arrivée est à 1300 mètres
13:14d'altitude.
13:15Le passage le plus haut
13:16est à 1450 mètres
13:18au col de la Croix-Saint-Robert.
13:20Mais c'est l'une
13:22des étapes
13:22les plus alléchantes
13:23de cette grande boucle.
13:25Le massif central
13:26qui peut réserver
13:27des scénarios
13:28assez fous.
13:29Le relief aide beaucoup.
13:30Aucune vallée,
13:31on l'a dit.
13:32Et la première côte
13:33va débuter
13:33dès le septième kilomètre.
13:35Attention aux favoris
13:37ou outsiders
13:37avec un possible jour
13:39sans les conséquences
13:40peuvent être lourdes
13:41aujourd'hui
13:42en termes de temps perdu.
13:43Pogacar va surveiller
13:44tout cela.
13:45On attend les Français
13:46à l'avant
13:46en ce 14 juillet.
13:48Est-ce que Kevin Vauclin,
13:49troisième du général
13:50par exemple,
13:50va pouvoir suivre
13:52le rythme ?
13:52C'est l'une des questions
13:53du jour.
13:54Deux noms partant
13:55à noter,
13:55le néerlandais
13:56Vandenberg
13:56et surtout le champion
13:57d'Allemagne
13:57Zimmermann
13:58lourdement tombé hier.
14:00Les coureurs
14:01sont sur leur vélo.
14:02Kilomètre zéro
14:02franchi dans un tout petit peu
14:04moins de 10 minutes
14:05à 13h25
14:05et la course
14:06sera lancée.
14:07Merci Nicolas Georgerot
14:08et vous allez nous faire vivre
14:09à cette étape
14:10toutes les 30 minutes
14:12des points sur RTL,
14:13l'arrivée en direct.
14:14Puis le club Jalaber
14:16à 18h30
14:16avec Hortense Crépin
14:17et les envoyés spéciaux
14:18de RTL.
14:19Merci beaucoup
14:20Antoine Cavallero.
14:21La météo,
14:22Claire Delors.
14:22Alors ce sera
14:23un après-midi
14:23assez mitigé
14:24avec une alternance
14:25de passages nuageux
14:26mais aussi quelques éclaircies.
14:28Le ciel sera quand même
14:29couvert cet après-midi
14:30sur une large façade ouest
14:31ponctuée de quelques ondées
14:32même si les éclaircies
14:34vont quand même revenir
14:35par la Bretagne
14:36mais aussi par la Vendée.
14:37Ça reste très ensoleillé
14:38en Méditerranée
14:39et puis on peut aussi
14:40avoir une petite averse
14:41principalement des Ardennes
14:43vers le nord du Jura
14:44mais aussi sur l'ensemble
14:45des reliefs
14:46des températures estivales
14:47comprises entre 28 et 30 degrés.
14:49Plus précisément
14:50il fera 28 degrés
14:51pour la capitale
14:51beaucoup plus frais
14:52dû à un air océanique
14:53près de la Bretagne
14:54avec 21 degrés
14:55seulement du côté de Brest
14:56mais on garde encore
14:57de fortes chaleurs
14:58en direction de la Basse
14:59et Moyenne-Vallée du Rhône.
15:00Ça peut grimper
15:00jusqu'à 34 degrés
15:02du côté de Nîmes.
15:02Merci beaucoup Claire Delorme.
15:04Vous nous appelez au 3210
15:05les auditeurs ont la parole
15:06dans un instant
15:07et avec Guillaume Durand
15:09qui nous a fait l'amitié
15:10d'être avec nous
15:11pour réagir à la mort
15:12de Thierry Ardisson.
15:13A tout de suite sur RTL.
15:15RTL midi
15:16Les auditeurs ont la parole
15:17avec Olivier Bois
15:19Jusqu'à 14h
15:22Les auditeurs ont la parole
15:24sur RTL
15:25avec Olivier Bois
15:26Vous nous appelez au 3210
15:28pour réagir à la mort
15:28de Thierry Ardisson
15:30qui nous a quittés ce matin.
15:31Il avait 76 ans
15:33Thierry Ardisson
15:34C'est ça
15:35On épouse
15:36Audrey Crespo Marat
15:37qui l'a annoncé ce matin
15:38On est en ligne
15:38avec Guillaume Durand
15:41Bonjour Guillaume Durand
15:42Bonjour
15:43Bonjour à tous
15:44Je peux citer
15:45C'est Isabelle Morilly-Bosque
15:46qui vous salue
15:47Je peux citer votre tweet
15:49ce matin
15:50Guillaume Durand
15:51Thierry Démon
15:52qui ira au paradis
15:53Thierry n'était pas un ange
15:55le duc de Buckingham
15:56du PAF
15:57Qu'est-ce que vous avez voulu dire
15:58par ces quelques mots
15:59Thierry
16:01C'était quelqu'un
16:01d'origine très modeste
16:03qui avait une envie
16:05d'arriver chevillé au cœur
16:07C'était un créatif
16:08Tout le monde sait
16:11que dans cette génération-là
16:14que ce soit lui
16:14de La Rue
16:15de Chavanne
16:16les gens s'imposaient
16:17essentiellement
16:18parce qu'ils créaient
16:19des concepts nouveaux
16:20et ne se succédaient pas
16:23les uns les autres
16:24dans un concept
16:25qui était déjà préétabli
16:26donc moi j'ai connu
16:26Thierry à la 5
16:27du journal télévisé
16:28il avait inventé
16:29Bain de minuit
16:30au bain douche
16:31où il interviewait
16:32Francis Bacon
16:33ça faisait pas un gramme
16:35d'audience
16:35mais c'était très nouveau
16:36pour la télévision
16:37même s'il y a eu
16:38avant Polak
16:39même s'il y a eu
16:39avant Averti
16:40et des gens
16:41qui ont été
16:42comme Isabelle le sait
16:43très créatifs
16:44mais lui
16:45il était un disciple
16:47il était un disciple
16:49du patron
16:51de match
16:52Philippe Aki
16:53et son idée
16:55c'était vraiment
16:56on n'attire pas
16:57les mouches
16:57avec du vinaigre
16:58c'est-à-dire
16:58son critère
17:00c'était effectivement
17:01comme dans lui
17:02par exemple
17:03c'était de mélanger
17:04les interviews
17:04de François Sagan
17:05avec des jeunes femmes
17:06fortement dénudées
17:08et au fond
17:08c'est un plan
17:09Il le revendiquait ça
17:10c'est son côté publicitaire
17:11il attirait
17:12par un
17:13j'allais dire
17:14un produit d'appel
17:14c'est pas très joli
17:15mais il parlait de culture
17:17il aimait les livres
17:17il aimait la culture
17:19c'était un homme cultivé
17:20on voyait ça
17:22dans ses émissions
17:22Et le mélange des gens
17:23c'est ce qu'il faisait
17:24dans l'entrevue
17:24Voilà
17:25et il a toujours
17:27alors si vous voulez
17:28ça a été un succès
17:29à la télévision
17:30ça a été un échec
17:31dans son ambition
17:32qui était au fond
17:33de devenir une sorte
17:34de Philippe Aki
17:35de la génération suivante
17:36il y a eu le cinéma
17:38il y a eu la presse
17:39justement
17:39où tout ça
17:40a quand même
17:41beaucoup moins marché
17:42que Philippe Aki
17:43dont elle est devenue
17:44une marque mondiale
17:46mais il avait
17:47ce rêve-là
17:48c'était
17:49comme je vous disais
17:50un pirate inconfortable
17:51c'est-à-dire que moi
17:52j'ai travaillé avec lui
17:53c'était pas toujours
17:57comment dirais-je
17:58une valse
17:59tranquille
18:00on avait peur
18:02d'aller chez Ardisson
18:03ou pas ?
18:04moi j'y étais
18:05j'ai surtout travaillé
18:05avec lui
18:06en face à France
18:07j'y étais une fois
18:08vous savez il y a la formule
18:09de Dormesson
18:09qui est célèbre
18:10qui dit
18:11moi quand j'allais
18:11à tout le monde en part
18:12j'avais l'impression
18:12d'aller au bordel
18:13donc
18:14mais ça a été
18:18sa marque de fabrique
18:19mais c'est aussi
18:20une époque
18:20enfin je parle
18:21sous le contrôle
18:21d'Isabelle
18:22ce sont des gens
18:25qui venaient
18:25de nulle part
18:26et qui arrivaient
18:28avec des idées
18:28et c'était pas
18:29des gens de télévision
18:30qui prenaient la place
18:31d'autres gens de télévision
18:33absolument
18:33et ça
18:34ça a beaucoup changé
18:36et c'est vrai
18:38pour les talk shows
18:39comme c'est vrai
18:40comme on l'a fait
18:40pour le journal télévisé
18:41comme c'est vrai
18:42quand on a créé LCI
18:43c'était une époque
18:45il n'y avait pas
18:46de chaîne d'info
18:46à l'époque
18:47il a bien fallu
18:47les créer
18:48et donc Thierry
18:51était assez
18:51le symbole de ça
18:53après il y a
18:54ce côté
18:55homme en noir
18:55ce côté
18:57apparemment maléfique
18:59mais en même temps
18:59il avait une tendresse
19:00pour son épouse
19:01pour ses enfants
19:02considérables
19:03alors ça
19:04Isabelle
19:04est-ce que je peux ouvrir
19:05une toute petite parenthèse
19:06parce que contrairement
19:07dans le milieu
19:08où les hommes
19:09sont quasiment tous dragueurs
19:10pardonnez-moi
19:10lui était un mari
19:12était un vrai fidèle
19:13et son épouse
19:14Audrey Crespomara
19:15il en était
19:16absolument fou
19:17moi je me souviens
19:18il m'a fait tout un déjeuner
19:19pour me dire
19:19à quel point
19:20il était admiratif
19:20du fait qu'elle avait
19:21décroché l'exclusivité
19:22de l'interview
19:23des filles de Laetitia Hallyday
19:24dans 7 à 8
19:25il était absolument fou
19:28de sa femme
19:28il y avait aussi ça
19:29dans sa personnalité
19:30merci Guillaume Durand
19:31d'avoir été avec nous
19:32je vous en prie
19:32c'était avec plaisir
19:33Guillaume
19:34vous deviez apprécier
19:36la phrase
19:36qu'avait dit
19:37Bernard Pivot
19:38qui a été rappelé
19:38ce matin dans la presse
19:39Thierry Ardisson
19:40est tellement mégalo
19:41qu'il croit avoir inventé
19:42la vulgarité
19:43à la télévision
19:44non mais c'est-à-dire
19:45que pour terminer
19:47Thierry a construit
19:48d'une certaine manière
19:49son émission
19:50comme une sorte
19:50d'anti-Bernard Pivot
19:51tout à fait
19:52c'est-à-dire
19:52une émission culturelle
19:54qui n'était pas
19:55une émission littéraire
19:56Pivot avait un énorme talent
19:58mais la forme
20:00était classique
20:01Thierry lui
20:02avec Corti
20:04avec Corti
20:05avec Baffi
20:06avec
20:07il a fait des interviews
20:08terribles
20:09je ne sais pas si vous vous souvenez
20:10d'Anna Karina
20:11il a été
20:12il l'a reconnue
20:13très désagréable
20:15parfois
20:15avec des femmes
20:16qui l'étaient dans son émission
20:17il ne regrettait rien
20:18parce que Laurent Baffi
20:19avait eu quelques regrets
20:20il y a quelques semaines
20:21et ça l'avait agacé
20:22Thierry Ardisson
20:23en disant
20:23non non
20:23moi je ne regrette rien
20:24c'était pas la même époque
20:25qu'aujourd'hui
20:26on ne pouvait pas dire
20:27c'était son discours
20:28en tout cas
20:28on ne pouvait pas dire
20:29les mêmes choses
20:29on pouvait dire plus de choses
20:31à l'époque
20:31c'était ce qu'il disait
20:32en tout cas
20:32merci beaucoup Guillaume Durand
20:33c'est vrai
20:34au revoir
20:35bonne journée
20:36au revoir
20:36jusqu'à 14h
20:39Olivier Bois
20:40vous donne la parole
20:41sur RTL
20:42Christopher
20:43on vous retrouve
20:44on a évoqué
20:46on a évoqué
20:47quelques mots
20:47avec vous
20:48pour vous
20:48c'était
20:48j'allais dire
20:50votre Thierry Ardisson
20:51qu'est-ce que vous retenez
20:52de lui
20:52de ses émissions
20:53à la télévision
20:53en gros
20:56moi ce que je retiens
20:57particulièrement
20:57comme je vous ai dit
20:58dès le départ
20:59pour moi c'était
20:59un sniper de la télé
21:00c'est qu'en gros
21:01il était assez populaire
21:02c'est pour ça
21:03que je pense que ça
21:03marchait bien
21:04parce que
21:05il parlait
21:06à des grandes personnalités
21:07ou des acteurs
21:08des choses comme ça
21:09comme si on parlait
21:10à quelqu'un dans la rue
21:11alors
21:11moi je trouvais
21:12moi je ressens
21:13par rapport à ça
21:14et c'est vrai
21:15qu'après bon
21:16je pense qu'il titillait
21:17je pense
21:17ses invités
21:19après jusqu'à
21:20où des gens
21:20qui pouvaient partir
21:22de ses émissions
21:22parce qu'ils étaient excédés
21:23ils ne pouvaient plus
21:24répliquer derrière
21:25ils n'avaient plus
21:26grand chose à dire
21:26et en gros
21:28je pense qu'il s'en amusait
21:29de ça
21:29et puis par rapport à ça
21:32je pense
21:32lui par rapport à ça
21:33par rapport à ses émissions
21:34tout ça
21:34lui ce qu'il voulait
21:35c'était ses audiences
21:35vous voyez
21:36un petit peu comme
21:37pour tout le monde
21:38comme toute radio
21:39comme toute télé
21:39comme tous les animateurs
21:40de télévision
21:40ils préféraient
21:41quand il y avait de l'audience
21:42c'est sûr
21:42bien sûr
21:43alors c'est vrai
21:44que quand on met
21:45un petit peu de flash
21:46après ça se fait
21:47et puis les gens
21:48ils regardent
21:48vous voyez
21:49en gros c'était un petit peu ça
21:50c'était une personne
21:51qui s'amusait
21:53je pense
21:53dans son travail
21:54mais quand même
21:55qui était
21:56pour moi
21:57très calculée
21:59voilà
22:00allez-y Christopher
22:02allez-y
22:02je vois que vous avez 44 ans
22:04donc on a exactement
22:05le même âge
22:05moi tout le monde
22:06en parle
22:06de ma génération
22:07c'était un rendez-vous
22:09du samedi soir
22:10quand même incontournable
22:10je ne sais pas si vous avez
22:11ce souvenir
22:12de toute façon
22:13je ne sais pas
22:14si vous vous souvenez
22:14aussi de la caricature
22:15des inconnus
22:16je veux dire
22:17on est en plein dedans
22:18oui
22:19en gros
22:20c'est par rapport à ça
22:21mais c'est vrai que bon
22:22par rapport à ça
22:23c'est vrai qu'on se marrait
22:24mais
22:25on savait qu'il pouvait
22:26se passer un truc
22:27sur son plateau
22:27une interview
22:28on savait qu'il y avait un clash
22:29ah oui c'est ça
22:30c'est ça que vous retenez
22:31vous voyez
22:31c'est ça
22:33mais après c'est vrai
22:33que bon
22:34entre parties
22:35comme je disais
22:36je veux dire
22:36après par rapport à ça
22:37ces émissions
22:38tout ça c'est très bien
22:39mais c'est vrai qu'après
22:40aussi il faut parler
22:41et puis ça il ne s'en est pas caché
22:42c'est sur la drogue
22:43parce que vous voyez
22:44actuellement
22:45il y a eu aussi
22:46Jean-Luc Delarue
22:47aussi c'était une personne
22:48qui était très bien
22:49qui a fait aussi des belles émissions
22:50des choses comme ça
22:51mais c'est vrai qu'après
22:52c'était une époque
22:53comme on dit
22:53mais le problème
22:54c'est qu'on a laissé
22:55voilà
22:56sans rien dire
22:59il avait plutôt un discours
23:00parce que lui
23:01effectivement il a toujours dit
23:02qu'il avait consommé
23:03de l'héroïne
23:03quand il était jeune
23:04mais il ne consommait plus
23:05après il faisait plutôt
23:06que la drogue
23:07c'était un engrenage
23:08moi j'ai plutôt
23:09Jean-Luc
23:10Thierry Ardisson
23:11Jean-Luc ne s'est jamais
23:13vanté de prendre de la drogue
23:14contrairement à Thierry Ardisson
23:15il ne s'est jamais vanté
23:17il en souffrait plus tôt
23:18bien sûr
23:19ah non non
23:20pas du tout
23:20je veux dire
23:21c'est comme
23:21en gros
23:22je m'étais en globalité
23:23je veux dire
23:23ça ne veut pas dire
23:25comme Jean-Luc Delarue
23:26en gros
23:27Jean-Luc Delarue
23:27lui c'était un peu caché
23:28forcément
23:29Thierry vous n'allez pas le montrer
23:30mais après
23:30moi je peux comprendre
23:31avec le stress
23:32des choses comme ça
23:33mais c'est vrai que
23:34le problème
23:35c'est que
23:36là actuellement
23:37dans ce qu'on vit actuellement
23:39ça engendrait
23:40tout ce qu'on a là
23:41actuellement
23:42merci Christopher
23:43de nous avoir appelé
23:43au 3210
23:44on va continuer à parler
23:45de la disparition
23:46mais il n'y a pas du côté négatif
23:47quand même
23:47non non non
23:48on a bien compris
23:48votre propos
23:50en tout cas merci
23:50de nous avoir appelé
23:51au 3210
23:51on continue à en parler
23:52dans un instant
23:53on sera d'ailleurs
23:53avec Patrice Carmouze
23:54qui a très bien connu
23:56Thierry Ardisson
23:57ils ont travaillé ensemble
23:58c'était son rédacteur en chef
23:59sur l'une de ses émissions
24:00pas la plus connue
24:01mais celle où on voyait
24:02plutôt la facette
24:03justement de l'homme cultivé
24:04et qui aimait les livres
24:05qui s'appelait
24:06Rive droite, Rive gauche
24:07sur Paris 1ère
24:08à tout de suite sur RTL
24:09Jusqu'à 14h
24:11les auditeurs ont la parole
24:13sur RTL
24:14avec Olivier Bois
24:16Deuxième étape
24:16dans le Puy-de-Dôme
24:17Oui cette étape
24:18100%
24:19Puy-de-Dôme
24:20passage par Rion
24:21à l'instant
24:22deux hommes
24:23qui ont lancé
24:24un petit peu
24:25les hostilités
24:26sur ces premiers
24:27zectomètres
24:27ces premiers kilomètres
24:28notamment le laiton
24:29Christ Nélande
24:30c'est le français
24:31Valentin Madouas
24:32qui vont être rejoints
24:34par d'autres coureurs
24:35et notamment un autre français
24:36Leni Martinez
24:37on sait qu'il y a
24:38beaucoup de points
24:38à marquer aujourd'hui
24:3937
24:40et qu'il convoite
24:41le maillot à poids
24:42pourquoi pas
24:43pour imiter
24:43son grand-père
24:45Mariano Martinez
24:46il avait ramené
24:46le maillot à poids
24:47de meilleurs grimpeurs
24:48à Paris
24:48c'était en 1978
24:50la première ascension
24:51la côte de Loubera
24:52dans maintenant
24:533 kilomètres
24:54à tout à l'heure
24:54à tout à l'heure
24:55Nicolas
24:55partagez
24:57Jusqu'à 14h
24:59les auditeurs ont la parole
25:00sur RTL
25:01avec Olivier Bois
25:03et on parle
25:04ce midi de la mort
25:05de Thierry Ardisson
25:06avec vous
25:07au 3210
25:08jusqu'à 14h
25:09on est en ligne
25:09avec Patrice Carmouz
25:10également
25:10au 3210
25:11bonjour Patrice Carmouz
25:12bonjour
25:13vous connaissiez
25:15bonjour Isabelle
25:16voilà Isabelle
25:16toujours avec nous
25:17en studio
25:18vous avez travaillé
25:19directement avec
25:19Thierry Ardisson
25:20en tant que son
25:21rédacteur en chef
25:22c'est ça sur l'émission
25:23Rive droite
25:24Rive gauche
25:25qui a été une émission
25:27importante justement
25:28la transition
25:28après le Ardisson
25:30provocateur
25:31des premières années
25:32là c'était son côté
25:34j'allais dire
25:34un peu plus
25:35une émission
25:35qui était
25:36je ne sais pas
25:37si vous allez reprendre le terme
25:37mais un tout petit peu
25:38plus confidentielle
25:39et un peu exigeante
25:40quand même
25:40oui confidentielle
25:42c'est vrai
25:43d'abord c'était sur une chaîne
25:44qui était Paris 1ère
25:45mais alors
25:48avec une image
25:48l'émission
25:50avait une image formidable
25:51et on a commencé
25:52cette émission
25:53et je me souviens
25:53j'avais déjeuné
25:55quelques temps avant
25:56avec Thierry
25:56qui voulait qu'on fasse
25:57quelque chose ensemble
25:58et à l'époque
25:59il m'avait dit
26:00tu sais
26:01j'ai compris
26:02finalement mon boulot
26:03moi c'est producteur
26:04je suis nul à l'antenne
26:05je vais arrêter l'antenne
26:06c'est vrai
26:07à l'époque il était
26:08et c'est vrai
26:09quand on a commencé
26:10Rive droite
26:10je me souviens
26:11il était paniqué
26:13mais paniqué
26:14c'était terrible
26:14dès qu'il était en l'antenne
26:15un jour il y avait quelqu'un
26:16qu'on avait préparé
26:18l'interview
26:18et puis moi j'étais
26:19en train de faire autre chose
26:20je n'avais pas entendu
26:21exactement ce qu'il disait
26:22je lui dis qu'est-ce qu'il t'a dit
26:23quand je lui ai demandé ça
26:24il me dit
26:24je ne sais pas
26:25moi j'ai mes questions
26:26il a ses réponses en gros
26:27vous voyez
26:28ça a été
26:28un travail
26:31vous nous le disiez
26:32Isabelle tout à l'heure
26:33il avait cette attitude
26:34de dire
26:34comme je suis stressé
26:36il n'y a pas de raison
26:36que l'autre ne le soit pas
26:37et c'est pour ça
26:38qu'il était
26:39rendu dedans provocateur
26:41parce que lui-même
26:41n'était pas finalement
26:42aussi à l'aise
26:43c'est pour ça aussi
26:43qu'il ne faisait pas de direct
26:44il détestait le direct
26:46oui
26:47alors il avait une autre raison
26:49de ne pas faire des directs
26:50selon lui
26:50il fallait donner
26:52un produit fini
26:54et c'est vrai
26:55quand vous faites un direct
26:57il y a même
26:58l'adrénaline du direct
26:59on a fait quelques directs
27:00ensemble
27:00et ça s'est plutôt bien passé
27:02ça ne l'a plu finalement
27:03mais enfin
27:04il disait
27:05et c'est vrai
27:06quand il enregistrait
27:07ses émissions
27:07moi j'ai fait
27:08tout le monde en parle
27:09deux ou trois fois
27:10comme invité
27:10et quand vous le faisiez
27:12ça paraissait très long
27:13il y avait des creux
27:16il y avait des machins
27:16je me disais
27:17merde ça ne va rien donner
27:18et puis comme c'était
27:19monté et resserré
27:20ça passait très bien
27:21c'est vrai qu'il avait envie
27:23de donner un produit fini
27:24et ce que disait
27:24Guillaume Durand tout à l'heure
27:26oui
27:26c'était ça sa conception
27:27quand il a créé
27:28tout le monde en parle
27:29c'est de dire
27:29au fond dans les dîners
27:30en ville réussis
27:31il y a quoi
27:32il y a un général
27:32il y a un archevêque
27:34et un homme politique
27:36et une prostituée
27:37en gros
27:37c'était de donner un mélange
27:40il y a parfois aussi
27:41quelqu'un de rigolo
27:43c'est mieux
27:44et je voulais juste
27:45qu'on parle du rôle
27:46de Laurent Baffi
27:46dans son émission
27:48c'est vrai qu'il a
27:48aujourd'hui encore
27:49le binôme reste quand même
27:51complètement incarné
27:51dans cette émission
27:52avec Laurent Baffi
27:53qui a dit des choses
27:53à l'antenne
27:54absolument hallucinantes
27:55ça faisait aussi partie
27:56du succès de l'émission
27:57en tout cas
27:57tout le monde en parle
27:58Patrice Carmouille
28:00absolument
28:00Thierry savait très bien
28:02que lui
28:02il n'avait pas un humour
28:04un sens de la répartie
28:06formidable
28:08d'ailleurs
28:09ce que je vous disais
28:10lui il avait ses filles
28:11il travaillait beaucoup
28:12ses interviews
28:12mais c'était du travail
28:14en amour
28:14d'ailleurs
28:15il disait
28:16ce qu'il disait un peu
28:17Guillaume Durand
28:17tout à l'heure
28:18il y a deux sortes de gens
28:20à la télévision
28:21aujourd'hui il y a des gens
28:22qui sont nés à la télévision
28:23il disait
28:24moi je ne suis pas né
28:24à la télévision
28:25j'ai fait autre chose avant
28:26j'ai fait de la publicité
28:27il est resté d'ailleurs
28:27publicitaire même
28:28à la télévision
28:29donc il jouait un rôle
28:32à la télévision
28:33ce qui faisait
28:34et après il est devenu
28:36beaucoup plus à l'aise
28:36mais c'est ce qui faisait
28:38qu'à un moment
28:38il n'était pas très à l'aise
28:39et c'est vrai
28:39qu'il avait essayé
28:41de commencer
28:41il a commencé avec
28:42Laurent Ruquier
28:42d'ailleurs
28:43dont tout le monde en parle
28:43c'était Laurent Ruquier
28:44qui était avec lui
28:46au départ
28:47parce qu'avec ma fille
28:48il s'était un peu fâché
28:50à un moment
28:50et puis finalement
28:52il s'est remis
28:54il y a toujours un moment
28:55où il se fâchait
28:55oui
28:56il s'est toujours
28:57alors ça c'était un truc
28:58terrible chez lui
28:59quand même
28:59c'est qu'il avait
29:00une façon de se fâcher
29:03avec tout le monde
29:04il ne pouvait pas
29:05s'empêcher
29:06même quand il aimait bien
29:07les gens
29:07de dire du mal
29:08il était obsédé
29:09par le fait
29:09que tout le monde le copiait
29:10je me souviens
29:11je me souviens
29:11j'ai toujours l'impression
29:11que tout le monde le copiait
29:12Coé
29:13Marc-Olivier Fogiel
29:14dès qu'on faisait un talk show
29:16on faisait comme
29:16Thierry Ardisson
29:17c'était pas ça
29:17oui ça c'est vrai
29:19dès qu'il y avait un talk show
29:20et si on pose des questions
29:21à quelqu'un
29:22François c'est moi
29:22qui ai inventé le concept
29:23ça veut dire
29:24qu'il n'était pas blasé
29:25aussi
29:26il n'était pas blasé
29:27mais moi je me souviens
29:28c'est très marrant
29:29parce que
29:30comme on a travaillé ensemble
29:31on a proposé pas mal
29:32de concepts
29:33d'émissions
29:35à des chaînes de télévision
29:36ensemble
29:36et les dernières émissions
29:38qu'il a faites
29:39avec
29:39les arzats
29:41de Dalida
29:42de Coluche
29:42c'est un vieux
29:46vieux projet
29:46qu'on avait eu ensemble
29:47je me souviens
29:47on avait été proposer ça
29:48à la 5
29:49et j'avais écrit
29:50un club de la presse
29:53de Louis XIV
29:54c'était l'idée
29:55d'intervenir
29:55déjà des gens morts
29:56vous voyez ce que je veux dire
29:57ça n'avait pas été pris
29:59mais lui
29:59il avait une constance
30:00c'est-à-dire qu'il n'abandonnait jamais
30:02il était revenu
30:04avec ce concept-là
30:05il est revenu
30:06et il est revenu
30:07avec ce concept-là
30:07merci Patrice Carmousse
30:10d'avoir été avec nous
30:10sur RSL
30:11pour évoquer le souvenir
30:12de Thierry Ardisson
30:14qui nous a quitté
30:14ce matin
30:15on a Franck également
30:16qui nous a appelé
30:17au 30 de Nice
30:18de Nice
30:18bonjour Franck
30:20bonjour Isabelle
30:21et bonjour Olivier
30:21alors vous étiez
30:22le côté ambivalent
30:24vous êtes l'incarnation
30:25je n'étais pas fan
30:25mais quand même
30:26je reconnais
30:26que vous reconnaissez son talent
30:28vous êtes un peu
30:29sur cette position-là
30:30c'est ça
30:31le Thierry Ardisson
30:31producteur
30:32moi j'ai rien à dire
30:33mais le Thierry Ardisson
30:35présentateur
30:36interviewer
30:36moi je trouvais
30:37qu'il ne respectait pas
30:38la personne qu'il interviewait
30:39je n'aimais pas
30:41donc je ne regardais pas
30:42et j'ai adoré
30:43son dernier passage
30:44je pense télévisuel
30:45chez Léa Salamé
30:47un samedi soir
30:47il y a un mois ou deux
30:48où justement
30:49il a fait un mea culpa
30:50il s'est excusé
30:51parce que parfois
30:52oui il a peut-être été
30:53trop provocateur
30:54trop irrespectueux
30:56des personnes
30:57qui pouvaient interviewer
30:58et moi je n'aimais pas
30:59et j'ai 48 ans
31:01donc je l'ai vu grandir
31:02j'ai envie de dire
31:03évoluer à la télévision
31:04française
31:04donc moi j'étais
31:05attention
31:07je n'étais pas fan
31:08condoléances quand même
31:09à vous tous
31:10le monde de l'audiovisuel
31:12et de la radio
31:13à son épouse
31:14à sa famille
31:15mais moi je n'aimais pas
31:16le Thierry Ardisson
31:17présentateur
31:18il était mieux derrière
31:18la caméra que devant
31:19merci beaucoup Franck
31:21de nous avoir appelé
31:22au 30 de 10
31:23pour évoquer le souvenir
31:24de Thierry Ardisson
31:25on va faire une coup
31:25merci Isabelle Morini-Bos
31:26d'avoir été avec nous
31:27c'est très juste
31:28ce que vous avez dit
31:29et bien voilà
31:30vous avez les hommages
31:31d'Isabelle Morini-Bos
31:32que vous avez bien fait d'appeler
31:33Franck
31:33à bientôt en tout cas
31:34sur RTL
31:34merci Isabelle
31:35d'être restée avec nous
31:36depuis midi
31:37à plus tard bien sûr
31:38dans les prochaines éditions
31:39des journaux d'RTL
31:40on fait une courte pause
31:41en l'instant
31:41on parle de toute autre chose
31:42le 14 juillet
31:43un peu hors norme ce matin
31:44pour monter une France
31:45prête au combat
31:46c'était comme ça
31:47que c'était annoncé
31:48sommes-nous plus près
31:49que jamais
31:50d'une guerre potentielle
31:51franchement on vous pose
31:51la question ce matin
31:52au 30 de 10
31:53est-ce que en tout cas
31:53c'est votre crainte
31:54on en parle avec vous
31:55dans un instant
31:56à tout de suite
31:57Jusqu'à 14h
31:59les auditeurs ont la parole
32:00sur RTL
32:01avec Olivier Bois
32:04Jusqu'à 14h
32:06les auditeurs ont la parole
32:07sur RTL
32:08avec Olivier Bois
32:09et vous nous appelez
32:10au 30 de 10
32:11on va parler maintenant
32:12de cette cérémonie
32:13du 14 juillet
32:14de ce risque
32:15de guerre
32:16en tout cas
32:16cette France
32:17qui s'y prépare
32:18plus que jamais
32:19Emmanuel Macron a dit
32:20que la menace
32:21n'avait jamais été aussi forte
32:22que depuis 1945
32:23il annonce donc
32:24un budget en hausse
32:26pour les deux prochaines années
32:27est-ce que vous avez peur
32:28vous
32:28d'une nouvelle guerre
32:30potentielle
32:31ou est-ce que
32:31le risque est exagéré
32:33on en parle avec
32:34Alain d'abord
32:35bonjour Alain
32:36bonjour Olivier
32:37bonjour à tous
32:38je vous en prie
32:41quelle est votre position
32:41vous là-dessus
32:42et bien écoutez
32:43comme beaucoup de français
32:44j'ai la crainte
32:45de voir arriver
32:46sur notre sol
32:48un nouveau conflit
32:50un conflit
32:51qui malheureusement
32:51enfin un conflit
32:52reste toujours
32:53un conflit
32:54où qu'il ait lieu
32:55mais
32:55on n'est pas
32:58à l'origine
32:58de ce conflit
32:59je veux dire
32:59c'est pas nous
33:00qui avons déclaré
33:01la guerre
33:01et je prends
33:02comme exemple
33:03les russes
33:05qui attaquent
33:06l'Ukraine
33:06on n'est pas
33:07dans cette
33:08situation là
33:11alors aujourd'hui
33:12on nous fait
33:13un défilé
33:13de 14 juillet
33:14on expose
33:16nos armes
33:16on expose
33:17notre puissance
33:18déjà fondamentalement
33:20ça m'a toujours
33:22gêné un petit peu
33:23j'ai 59 ans
33:24je n'ai pas fait
33:24la guerre
33:25mais
33:25mes anciens
33:28les anciens
33:29de ma famille
33:29l'ont fait
33:29et
33:30j'espère
33:31ne jamais vivre ça
33:33mais moi
33:33je suis au milieu
33:34et j'ai 9 petits-enfants
33:35j'ai 5 enfants
33:37et 9 petits-enfants
33:37je me fais
33:38évidemment
33:39du souci
33:40et de voir
33:41toute cette puissance
33:42que cette puissance
33:44existe
33:44je l'entends
33:45et elle est nécessaire
33:46mais de là
33:47à l'exposer
33:48comme d'autres
33:50dictateurs
33:51dans certains pays
33:52font exactement
33:53la même
33:54et je trouve
33:55je trouve gênant
33:57pour la France
33:58un pays de paix
33:59un pays où les gens
34:00se réfugient
34:01pour trouver la paix
34:02je trouve gênant
34:03que l'on se mette
34:05au niveau
34:06alors je sais
34:07que je ne vais pas
34:08me faire que des amis
34:08mais on se met
34:09au niveau
34:09de gens
34:10qui sont peu respectables
34:11et puisque je parle
34:12de gens
34:13peu respectables
34:14je trouve
34:15même si
34:16si vous me permettez
34:16d'aller
34:17vous citer une phrase
34:19après
34:20je trouve
34:21très embêtant
34:22d'avoir
34:23cette année
34:24invité l'Indonésie
34:26je crois
34:27de mémoire
34:27je crois
34:28que le président
34:29indonésien
34:29n'hésite pas
34:31à se retourner
34:33contre son peuple
34:34les droits
34:35de l'homme
34:36je crois
34:36que ça n'est pas
34:37sa priorité
34:38et sous prétexte
34:40d'intérêt
34:40indo-pacifique
34:42ou d'intérêt
34:43commerciaux
34:44puisque j'ai cru
34:44comprendre
34:45qu'on leur avait
34:45vendu
34:46pas mal
34:47d'avions
34:47de guerre
34:48évidemment
34:48donc avec
34:49les technologies
34:50qui vont avec
34:51moi ça me gêne
34:52que l'on invite
34:54j'ai en mémoire
34:54Kadhafi
34:55mais c'est un autre sujet
34:57Alain
34:57le sujet c'est de savoir
34:58est-ce qu'on a raison
34:59de montrer notre puissance
35:00je vous cite la phrase
35:01d'Emmanuel Macron
35:01parce que lui
35:02il l'assume plutôt
35:02il y fasse un monde
35:03plus brutal
35:04la France doit être
35:05plus forte
35:05et pour être forte
35:07il faut être craint
35:08voilà la logique
35:09de ce qu'il voulait faire
35:10ce matin
35:10oui mais moi j'estime
35:12que plus on en montre
35:13plus on en montre
35:14je reviens
35:15c'est vrai que je me suis
35:17un peu écarté
35:17c'est une généralité
35:19que j'ai voulu faire
35:19effectivement
35:20on a besoin
35:22de tout montrer
35:22Alain on vous entend plus
35:23ça capte plus
35:24je suis désolé
35:24on ne comprend plus
35:25ce que vous nous dites
35:26parce que la liaison
35:26est mauvaise
35:27on va prendre Claude
35:28au téléphone
35:29bonjour Claude
35:30oui bonjour
35:31je vous écoute
35:32qu'est-ce que vous en pensez
35:33vous de ce débat
35:34est-ce que d'abord
35:34vous pensez que la menace
35:35est plus réelle
35:37que jamais
35:37ou est-ce qu'elle est
35:39un peu exagérée
35:40si on vous pose la question
35:41comme ça
35:43écoutez
35:43moi je ne pense pas
35:45que la menace
35:46soit exagérée
35:48parce qu'à la tête
35:50de la Russie
35:51il y a quelqu'un
35:52que je pourrais qualifier
35:54un peu de fou
35:56du moins imprévisible
35:58donc à partir de là
36:00il faut s'attendre à tout
36:01et quelqu'un
36:03vous citez Vladimir Poutine
36:05qui ne respecte
36:06que la force
36:07c'est-à-dire
36:07il jauge
36:09la capacité
36:09des adversaires
36:10plus on lui montre
36:11qu'on est fort
36:11plus on l'intimide
36:12c'est ça un peu la logique
36:13qui est quand même
36:14une logique d'escalade
36:15entre des pays
36:16mais c'est comme ça
36:17que c'est présenté
36:18en tout cas
36:19oui
36:19oui oui
36:20mais on sait très bien
36:21que pour gagner la paix
36:24il faut préparer la guerre
36:26c'est malheureux
36:27de parler comme ça
36:28c'est malheureux
36:29de dire ça
36:29mais malheureusement
36:31si on est faible
36:32on sera attaqué
36:34si on est fort
36:36on sera moins
36:37et Claude
36:39par contre
36:39on entend que
36:41le budget de l'armée
36:43et de la défense
36:44va être revu à la hausse
36:46quand même
36:46on parle de 6 milliards et demi
36:47en plus
36:48par rapport à ce qui était prévu
36:496 milliards et demi en plus
36:50sur les deux prochaines années
36:51alors qu'on le répète
36:52à longueur de journée
36:53le gouvernement cherche
36:55les millions
36:56par-ci par-là
36:57pour faire des économies
36:58demain
36:58si on vous demande
36:59à vous
37:00retraiter Claude
37:01et bien de payer un peu
37:02ou de rogner un peu
37:03sur votre retraite
37:04pour payer
37:04la défense en France
37:06est-ce que vous êtes prêt
37:07à le faire ?
37:08Moi je dirais oui
37:10je dirais oui
37:11parce que
37:11bon
37:12j'ai la chance
37:13d'avoir une retraite
37:14qui me permet
37:14de bien vivre
37:15mais ce n'est pas
37:17qu'une chance
37:18c'est aussi
37:18une récompense
37:19mais effectivement
37:21si
37:22on a lieu
37:23de faire un effort
37:25moi je suis prêt
37:26à le faire
37:27j'ai déjà
37:27j'étais déjà intervenu
37:29sur votre antenne
37:30pour dire
37:31que j'étais prêt
37:32à avoir
37:33une coupe
37:34sur la retraite
37:36s'il en était
37:37besoin
37:38au niveau
37:39des finances
37:40de l'Etat
37:41Merci Claude
37:42d'avoir été avec nous
37:43au 3210
37:45on va prendre
37:45un dernier auditeur
37:46sur cette question-là
37:47bonjour François
37:49Oui bonjour
37:50François si on reprend
37:51un peu le déroulé
37:51de ce qu'on a vécu
37:52ces derniers jours
37:52il y a quand même
37:53un plan
37:54comme qu'on voit
37:55quand même
37:55de la part des autorités
37:56vendredi le chef des armées
37:58qui prend la parole
37:58c'est très rare
37:59pour dire qu'effectivement
38:00lui aussi la menace
38:02n'a jamais été aussi forte
38:03que la Russie
38:04a pris la France
38:05spécifiquement
38:06comme l'adversaire
38:07principal en Europe
38:09Emmanuel Macron
38:10son discours hier soir
38:11le défilé
38:11qui est un peu hors normes
38:13ce matin justement
38:13en disant que la menace
38:15n'a jamais été aussi forte
38:16est-ce que vous y voyez
38:17un peu quand même
38:17une menace
38:19qui est exagérée vous ?
38:21Non mais attendez
38:22oui bonjour à tous
38:23non mais voilà
38:24c'est à dire
38:24monsieur Macron
38:25il parle toujours
38:26dans le pessimisme
38:26vous vous rendez compte
38:27que l'Europe
38:28est la première économie mondiale
38:29les Russes
38:30ils ne font pas le point
38:31devant l'Europe
38:31s'ils sont tout seuls
38:32naturellement
38:32quand qu'on voit
38:34monsieur Macron
38:34c'est le confinable de service
38:35quand qu'on voit
38:36qu'il devrait faire
38:38la locomotive de l'Europe
38:39monsieur Macron
38:40parce qu'on a le nucléaire
38:41il n'y en a pas beaucoup
38:41qui ont le nucléaire
38:42donc on a le droit
38:43de parler
38:43et de s'exprimer
38:44en disant
38:45si les premiers
38:46qui largueront une bombe
38:46c'est nous
38:47donc on prend des énormes risques
38:48et il faut absolument
38:50qu'il fasse la locomotive
38:51en disant
38:52qu'il faut que tout le monde
38:54soit à 5%
38:54de leur budget
38:55pour leur armée
38:56on est 28 pays
38:57en ce moment
38:58sur l'Europe
38:59si tout le monde
39:00se met à 5%
39:01mais malheur
39:02monsieur Poutine
39:02il franchira jamais l'Ukraine
39:04et puis les Russes
39:05effectivement
39:05les Russes
39:07ils ont attaqué l'Ukraine
39:09la guerre a commencé
39:10depuis plus de 3 ans
39:11mais on voit quand même
39:12à quel point
39:12ils mettent
39:14tous leurs moyens
39:14en place
39:16pour prendre
39:16quelques kilomètres carrés
39:17par-ci par-là
39:18en Ukraine
39:18alors qu'ils voulaient marcher
39:19sur Kiev
39:20en moins de 3 semaines
39:20ils n'ont pas réussi à le faire
39:21donc la puissance de la Russie
39:23elle est moins grande
39:23en tout cas
39:24qu'on pouvait le craindre
39:24à l'époque quand même
39:25mais n'avance pas
39:26je ne comprends pas
39:27les conseillers de monsieur Macron
39:28nous faire une soirée
39:29de peau finable
39:30comme ça
39:30vous vous rendez compte
39:31pour l'économie française
39:32on est en guerre
39:33on est en économie de guerre
39:35mais il n'y a pas de guerre
39:36en ce moment
39:36pour la France
39:37sauf que là
39:38monsieur Poutine
39:39est en train de traverser
39:40essayer de traverser l'Ukraine
39:42mais si l'Europe
39:43se met à 5%
39:44dans leur budget
39:44de leur armée
39:45nous serions
39:46la première armée
39:48du monde
39:48vous vous êtes
39:49pour l'augmentation
39:51du budget de la défense
39:52par exemple
39:52il faut diminuer
39:54le mammouth d'état
39:55qui fait du gaspillage
39:56partout
39:56c'est à dire
39:57en parlant des départements
39:58des intercoms
39:59des métropoles
39:59il faut supprimer
40:01par exemple
40:01on a trop de bureaucratie
40:03et il faut faire des économies
40:04pour les balancer
40:05un peu plus dans l'armée
40:06c'est simple
40:07comme bonjour
40:07là on a du gaspillage
40:08partout
40:09monsieur Macron
40:10il a loupé
40:10ces 8 années
40:11il aurait pu se rattraper
40:12ou il pourrait se rattraper
40:13en disant
40:14je vais faire
40:15une direction
40:15qu'on ne va pas
40:16se laisser faire
40:17par exemple
40:18monsieur Poutine
40:18aujourd'hui
40:19ça sera sans doute
40:20d'autres demain
40:20mais avec 5% d'armées
40:23dans tous les pays européens
40:24les 28 qu'on a
40:25monsieur Poutine
40:26ne fait pas le toit
40:27il n'arrive même pas à avancer
40:28il a des camions
40:29qui ont 80 ans
40:30et il a des armées
40:31il dit
40:31il vient de perdre
40:32500 000 hommes
40:33là-dedans
40:34il y a des généraux
40:34il y a des gradés
40:36son armée
40:37est encore diminuée
40:38mais par contre
40:39il ne faut pas faire
40:39comme éclair
40:40c'est pas le système militaire
40:41qu'on a eu
40:42c'est-à-dire
40:43qu'on n'a pas préparé
40:44la guerre en 36
40:44à cause des communistes
40:45parce qu'il y a encore
40:46la gauche
40:47la gauche
40:47il met des bâtons
40:48dans les roues partout
40:49donc ce qui fait qu'automatique
40:50moins qu'un a traversé la France
40:51en 8 jours
40:52on ne s'était pas armé
40:52de Gaulle l'avait dit
40:53vous vous rappelez que ça
40:54c'est un banqueurien
40:55et quand vous vous rappelez
40:56qu'en 62
40:57on n'a jamais été aussi en danger
40:59en 62
41:00Khrouchev
41:01il a mis des bombes atomiques
41:02sur des cargos
41:03pour aller les mettre
41:04à Cuba
41:05pour les envoyer sur l'Amérique
41:06Kennedy a dit
41:07si vous ne faites pas de mutants
41:08on vous envoie la bombe atomique
41:09je crois que là
41:10dans cette période-là
41:11elle était beaucoup plus
41:13beaucoup plus
41:13merci
41:14c'est-à-dire qu'il y avait un danger
41:15beaucoup plus qu'aujourd'hui
41:16mais arrêtons le pessimisme
41:18pour mettre tout le monde
41:19à 5% dans l'armée
41:20et vous verrez
41:21que l'Europe sera très très forte
41:22merci beaucoup François
41:24on vous a entendu
41:26merci François
41:27de nous avoir appelé
41:27au 3210
41:29on aura l'occasion
41:29de reparler de ce sujet
41:30on va faire une dernière
41:32courte pause
41:33et on va parler
41:33des prisons françaises
41:34est-ce que ce sont des passoires
41:35on réagit à l'évasion
41:36de ce détenu
41:37à côté de Lyon
41:39qui est parti
41:39caché dans le sac
41:40de son co-détenu
41:41qui lui était
41:41en procédure de sortie
41:43à tout de suite
41:43sur RTL au 3210
41:45Jusqu'à 14h
41:47les auditeurs ont la parole
41:48sur RTL
41:49avec Olivier Bois
41:51Jusqu'à 14h
41:54les auditeurs ont la parole
41:55sur RTL
41:56avec Olivier Bois
41:57et avec Alexandre au 3210
41:59bonjour Alexandre
42:01Bonjour Olivier
42:01résumé en deux mots
42:03l'évasion
42:03de ce détenu
42:04vendredi matin
42:05à côté de Lyon
42:06qui s'est caché dans le sac
42:07de son co-détenu
42:08qui lui pour le coup
42:09sortait
42:09avait fini sa peine
42:10d'ailleurs
42:11Sophie Le Maillard
42:12nous apprenait tout à l'heure
42:13que c'est l'administration
42:14pénitentiaire
42:15qui avait fourni
42:15le chariot
42:16pour aider justement
42:17le co-détenu
42:18à prendre ses valises
42:18qui était un peu
42:19volumineux
42:20et on comprend pourquoi
42:21puisque le fuyard
42:22était dedans
42:23on précise
42:23qu'il a été repris depuis
42:24mais qu'est-ce qu'elle vous inspire
42:25toute cette histoire
42:26Alexandre ?
42:27Comme d'habitude
42:28les prisons françaises
42:30c'est des courants d'air
42:30de toute façon
42:31quand c'est pas des détenus
42:32qui saufent
42:33ce sont des armes
42:34ce sont des téléphones
42:35qui rentrent
42:36et voilà
42:37je pense qu'il serait temps
42:38de faire un grenelle
42:39des prisons françaises
42:41Vous parlez
42:42effectivement
42:43de ce qu'on entend
42:44des téléphones portables
42:45on entend même parfois
42:46des drones
42:47qui arrivent à livrer
42:48dans les cours de prison
42:49des choses
42:50et même de la drogue
42:51par exemple
42:52parfois
42:52Oui de la drogue
42:53dans les cours de prison
42:54pour vous
42:55ce sont des passoires
42:56Oui bien sûr
42:57oui ce sont des passoires
42:59bon déjà
43:00elles sont surpeuplées
43:01ensuite
43:02vous avez les gens
43:03qui passent tout ce qu'ils veulent
43:04donc moi ça ne m'étonne pas
43:05que les gens puissent s'évader
43:06alors complicité
43:08pas complicité
43:09tout est possible
43:10je pense que
43:11les prisons françaises
43:12il y a vraiment un problème
43:13avec les prisons françaises
43:14Alors justement
43:15merci Alexandre
43:16on va prendre en ligne
43:17Emmanuel Chambaud
43:18qui en l'occurrence
43:19secrétaire général
43:21de l'UFAP
43:21une sage justice
43:23donc vous représentez
43:24les surveillants pénitentiaires
43:25Emmanuel
43:25Oui bonjour
43:27Voilà
43:27il ne s'agit évidemment
43:28pas d'ironiser
43:29sur ce qui s'est passé vendredi
43:31mais d'essayer de comprendre
43:32comment c'est possible
43:33et là encore
43:34un petit détail
43:34qui n'en est pas un
43:36la prison a mis 24 heures
43:38à se rendre compte
43:38qu'il manquait à l'appel
43:39le bonhomme
43:40qui était parti
43:41comment on peut l'expliquer
43:43pour qu'on comprenne
43:44nous
43:44qui ne connaissons pas
43:45un peu l'intérieur des prisons
43:46comment c'est possible ?
43:48Alors écoutez
43:49votre éditeur
43:50vient de bien le résumer
43:51on a un problème
43:53on lance un cri d'alarme
43:54depuis plus d'un an
43:55les prisons françaises
43:58sont complètement dépassées
43:59aujourd'hui
43:59on a 86 000 détenus
44:01pour 62 000 places
44:02l'établissement de Lyon-Corbat
44:04où s'est évadé
44:05le détenu
44:06n'échappe pas à la règle
44:071165 détenus
44:09pour 690 places
44:10200 matelas au sol
44:12vendredi
44:12un effectif catastrophique
44:15en personnel de surveillance
44:16pour vous donner
44:17la journée de vendredi
44:18normalement
44:19vous devez avoir
44:2040 agents
44:20qui travaillent
44:21pour couvrir
44:22les différents
44:22secteurs de détention
44:25à la prison de Corbat
44:26tout à fait
44:27et il y en avait 10
44:29qui n'étaient pas là
44:29parce que manque de personnel
44:31et puis des absents
44:32de dernière minute
44:32donc un quart de l'effectif
44:34en moins
44:34donc vous vous retrouvez
44:36finalement à votre étage
44:37le collègue se retrouve
44:38à l'étage
44:39là où il aurait dû avoir
44:40environ 80 détenus
44:42il en a à peu près
44:43150
44:44là où on aurait dû avoir
44:46deux agents
44:47on en a un seul
44:48vous courez
44:49le contrôle d'effectifs
44:52dans les cellules
44:52est rendu compliqué
44:53parce que vous avez
44:54200 matelas au sol
44:55donc quand vous rentrez
44:56dans la cellule
44:57pour rentrer dans la cellule
44:57il faut enjamber
44:58le matelas qui est au sol
45:00avec le détenu
45:00qui dort dedans
45:01donc tout ça
45:02fait qu'on arrive
45:03à une situation
45:04qui peut paraître
45:06comme ça
45:06complètement iluberlu
45:07en se disant
45:08mais qu'est-ce qu'ils ont fait
45:09pour ne pas t'apercevoir
45:09donc c'est pour ça
45:10qu'un de vos collègues
45:12tout seul
45:12face à autant de personnes
45:14il ne peut pas se rendre compte
45:14s'il manque
45:15un des trois ou quatre
45:16dans la cellule
45:17au moment où le
45:18ou le gars
45:19qui doit partir
45:20sort quoi
45:21écoutez a priori
45:22au moment où
45:23les informations
45:24sont en ma possession
45:24au moment où
45:25la collègue
45:25a remis
45:27a annoncé
45:28un détenu
45:28qui était libérable
45:30habituellement
45:31donc ils préparent
45:32leurs affaires
45:32ils ont des grands sacs
45:34vous savez
45:34les cellules
45:36sont sur-encombrées
45:37on laisse rentrer
45:39beaucoup de choses
45:39donc forcément
45:40le jour où le détenu part
45:41il a beaucoup de sacs
45:42alors j'entendais
45:43tout à l'heure
45:43vous parliez
45:44qu'on lui avait prêté
45:45un chariot
45:45effectivement
45:46parce que des fois
45:47ils ont
45:475, 6, 7 sacs
45:49donc effectivement
45:50pour les transporter
45:51pour éviter de traverser
45:52toute la prison
45:53à 4 reprises
45:53pour que ce soit libérable
45:54on leur met à disposition
45:55un chariot
45:56et ils entassent
45:57leurs affaires
45:57dans le chariot
45:58et ils le poussent
45:58jusqu'à la sortie
45:59c'est ce qui s'est passé
46:00merci Emmanuel
46:03comme ça
46:03on a mieux compris
46:04la situation
46:05et comprendre techniquement
46:07comment c'était possible
46:08et c'était parce qu'il manquait
46:09de personnel
46:10on a Stéphane là-dessus
46:11au 3210
46:12bonjour Stéphane
46:13oui bonjour à vous
46:14vous avez entendu comme nous
46:16les explications d'Emmanuel
46:17est-ce que vous comprenez mieux
46:18ce qui s'est passé
46:20ça ne veut pas dire
46:21que ça ne vous inquiète pas
46:22moi aussi ça m'inquiète
46:23ça m'inquiète
46:24j'habite pas très très loin
46:25d'une prison
46:25et moi je me dis
46:28que du jour au lendemain
46:29on peut se retrouver
46:29avec un détenu dans notre jardin
46:30c'est hallucinant
46:31c'est hallucinant
46:32d'entendre des choses comme ça
46:33on peut sortir maintenant
46:34dans un sac
46:35je ne sais pas
46:37mais il avait tant d'affaires
46:38que ça pour un sac aussi grand
46:40parce qu'on le met où le gars
46:42après on se fait tout livrer
46:44dans une prison
46:45vous avez des cuisiniers
46:47en direct sur les réseaux sociaux
46:49vous avez des gars
46:50qui se photographient
46:52dans une piscine
46:52on ne s'aperçoit pas de ça
46:55je ne sais pas
46:56il n'y a personne
46:56il n'y a personne qui voit
46:57qu'il y a une piscine
46:58que le gars est en train
46:59de prendre énormément d'eau
47:00pour remplir sa piscine
47:01et il se fait livrer comment
47:02ses utensils de cuisine
47:04et
47:05non je trouve ça
47:06je trouve ça un peu
47:07je pense qu'il y a un petit peu
47:09de laxisme aussi
47:09au niveau des
47:10au niveau des gardiens
47:12excusez-moi de l'expression
47:13je ne suis pas
47:14d'accord
47:16ils ne sont pas assez nombreux
47:17mais je pense qu'il a un peu
47:18on ferme un peu les yeux
47:19pour dire
47:20d'avoir un peu de tranquillité aussi
47:21je pense
47:22merci Stéphane
47:23de nous avoir appelé
47:24au 3210
47:25sur ce sujet
47:25et à bientôt
47:26avec nous
47:27paris-moi de l'expression
47:28paris-moi de l'expression

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