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Mardi 8 juillet 2025, retrouvez Benoist Lombard (Président, Maison Laplace), Mathieu Duballet (Président, senior relationship manager, Utmost Patrimoine) et Pierre-Olivier Bernard (associé fondateur, Opleo Avocats) dans SMART PATRIMOINE, une émission présentée par Nicolas Pagniez.

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00:00Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Smart Patrimoine.
00:11Smart Patrimoine l'émission qui vous accompagne dans la gestion de vos finances personnelles
00:14mais l'émission qui décrypte également avec vous les enjeux et les actualités du secteur de la gestion de patrimoine.
00:19Une émission que vous pouvez retrouver tous les jours sur Be Smart for Change, sur les réseaux sociaux de Be Smart for Change
00:24et bien sûr vous pouvez nous écouter en podcast sur toutes les plateformes de podcast.
00:27Alors cette émission on la tourne exceptionnellement au sommet patrimoine et performance, trois interviews.
00:33On commence avec Mathieu Duballet qui nous rejoindra dans un instant, président senior relationship manager chez Utmost Patrimoine
00:39avec qui nous reviendrons sur le sujet de l'assurance vie luxembourgeoise.
00:43On essaiera d'aller un petit peu au-delà des arguments habituels, au-delà de l'argument du triangle de sécurité notamment.
00:49On enchaînera ensuite avec une deuxième interview où cette fois-ci on aura le plaisir d'accueillir Benoît Lombard.
00:53Benoît Lombard, président de Maison Laplace avec qui nous parlerons de diversification.
00:59Diversification, est-ce le maître mot pour gérer son patrimoine à mi-2025 ?
01:02C'est la question que nous lui poserons.
01:03Et puis enfin dans la dernière partie de l'émission nous aurons le plaisir d'accueillir Pierre-Olivier Bernard,
01:08associé fondateur de Opleo Avocat avec une question simple.
01:12Comment anticiper la transmission d'une entreprise familiale ?
01:16On se retrouve tout de suite sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:18Et pour cette première partie de Smart Patrimoine, on vous propose d'essayer de comprendre quel est le fonctionnement de l'assurance vie luxembourgeoise
01:28et surtout d'aller un petit peu plus loin que l'argument récurrent sur le sujet qui est le triangle de sécurité.
01:33Pour en parler, on a le plaisir d'accueillir sur le plateau de Smart Patrimoine, ici au sommet Patrimoine et Performance, Mathieu Dubalais.
01:38Bonjour Mathieu Dubalais.
01:39Bonjour Nicolas.
01:40Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine.
01:42Vous êtes président et senior relationship manager de Utmost Patrimoine.
01:46On peut peut-être arrêter une seconde sur Utmost Patrimoine puisque c'est le nouveau nom d'une entité qu'on connaissait avant sous le nom de Lombard International.
01:53Racontez-nous Mathieu Dubalais.
01:54Alors en effet, Lombard International au 31 décembre 2024 a été racheté par le groupe Utmost.
02:00L'entité à laquelle moi j'appartiens qui est Utmost Patrimoine, c'est l'entité de distribution du groupe basée à Paris.
02:05D'accord.
02:05Et pour revenir un tout petit peu sur cette opération, Lombard International qui était le premier acteur à Luxembourg qui administrait un peu plus de 50 milliards depuis Luxembourg,
02:13a été racheté par Utmost qui était un groupe qui était majoritairement basé au Royaume-Uni mais aussi un petit peu en Italie, en Espagne et dans les pays nordiques.
02:21Bien sûr.
02:21Et qui ont racheté finalement la compagnie d'assurance vie à Luxembourg pour créer finalement le leader mondial de la gestion de patrimoine en unité de compte
02:30avec aujourd'hui un peu plus de 125 milliards d'actifs sous administration, un groupe avec une très grosse solidité financière aujourd'hui,
02:37quatre assureurs à l'intérieur du groupe avec le Luxembourg, l'Irlande, Mané-Guernauset et puis une solidité financière qui est reconnue.
02:45Un mot de l'assurance vie luxembourgeoise à proprement parler.
02:48Alors c'est vrai que c'est un sujet qui est souvent traité, qui a souvent été traité d'ailleurs en lien avec l'instabilité fiscale qu'on a pu connaître en début d'année.
02:55On a vu beaucoup de monde sur les plateaux télé dire « Souvenez-vous, il y a l'assurance vie luxembourgeoise » et on le traite souvent via ces deux aspects,
03:02ou le côté fiscal ou le côté triangle de sécurité.
03:06Quels sont selon vous, Mathieu Dubalet, les avantages d'une assurance vie luxembourgeoise ?
03:11Alors ces deux critères sont très souvent des éléments qui sont retenus.
03:14En effet, le triangle de sécurité, c'est l'arme qui a été utilisée très souvent pour parler du Luxembourg.
03:18La fiscalité, oui et non, parce que fondamentalement pour un résident fiscal français, la fiscalité va être la même que vous soyez au travers d'un contrat d'assurance vie français
03:28ou au travers d'un contrat d'assurance vie luxembourgeois.
03:30D'accord.
03:30L'avantage fiscal finalement, ça ne change absolument rien.
03:33Mais alors pourquoi tout le monde a parlé au moment où il y avait des questionnements sur le projet de loi de finances ?
03:36C'était pour avoir des avoirs hors de France ?
03:38Non, je pense que le sujet porte plus sur la problématique fondamentalement de la mobilité.
03:42D'accord.
03:42Où en fait, un client qui va décider de s'expatrier va pouvoir avoir un contrat qu'on va pouvoir mettre en conformité avec le droit local.
03:48D'accord.
03:49Parce qu'en fait, dans le cadre d'un contrat luxembourgeois, vous avez le contrat qui est luxembourgeois parce qu'il est mis par un assureur luxembourgeois.
03:54Mais pour un résident fiscal français, ça va être un contrat luxembourgeois de droit français.
03:58D'accord, je comprends.
03:58Pour un client portugais, ça va être un contrat luxembourgeois de droit portugais.
04:01Et en fait, quand on a un client qui est fiscalement résident en France et qui va ouvrir un contrat luxembourgeois, si demain il part vivre dans une autre juridiction, on va le mettre en conformité avec son lieu d'habitation et donc en conformité fiscale également.
04:15Donc oui, ce sont des critères.
04:17Mais fondamentalement, aujourd'hui, ce que viennent chercher les partenaires quand on parle d'assurance vie à Luxembourg, c'est finalement la fantastique plateforme d'ingénierie financière et d'ingénierie patrimoniale qui va permettre de construire des contrats complètement sur mesure et de bénéficier d'un univers d'investissement qui est totalement inégalé.
04:34Alors, c'est là où moi j'aimerais bien avoir des précisions parce que c'est aussi un argument qu'on entend souvent.
04:39L'univers d'investissement le plus large qu'on puisse connaître par rapport en tout cas aux produits ou aux solutions qu'on peut avoir en France.
04:45Très bien, mais ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'on peut investir dans tout ?
04:48Donc on va investir dans un univers d'investissement beaucoup plus large que ce qu'on peut avoir sur une assurance vie française par exemple ?
04:53Dans tout, pas forcément. Par contre, il y a un critère principal, c'est que nous, on va avoir beaucoup moins cette problématique du référencement des produits.
05:01En fait, on est régulé par une directive qui s'appelle la CURS 3 qui va déterminer ce qu'on va pouvoir loger à l'intérieur d'un contrat en fonction de la typologie du client, finalement de sa surface financière et de son appétence au risque.
05:13D'accord. Et une fois qu'on a la surface patrimoniale suffisante, finalement le champ des possibles, il est quasiment illimité puisqu'on va pouvoir investir dans des actions en direct,
05:21on va pouvoir investir dans des obligations en direct, on va pouvoir investir dans des produits structurés sur mesure, on va pouvoir investir dans des actifs alternatifs, des fonds alternatifs,
05:31mais on va aussi pouvoir exploiter une thématique qui est très souvent mise en avant en ce moment, qui sont tous les actifs du private market.
05:39D'accord.
05:39La dette privée, le private equity.
05:42Mais là, Mathieu Duballet, dans tous les exemples que vous me donnez, moi je les retrouve dans l'assurance vie française.
05:47Pas avec la même diversité.
05:48D'accord. C'est là la différence ?
05:49Là, en effet, on n'a absolument pas de nécessité de référencement. Donc si vous voulez mettre des titres qui sont des titres US à l'intérieur d'une police, vous allez pouvoir.
05:55Si vous voulez mettre la quasi-totalité des actifs de private equity de la place, aujourd'hui chez nous, c'est un peu plus de 8 milliards d'actifs non liquides qu'on a investis pour le compte des clients sur 4000 fonds différents.
06:06Donc le sujet, il est sur le référencement ?
06:07Il est sur la diversité, et je pense que tous les actifs qu'on va retrouver à l'intérieur des police à Luxembourg, on ne retrouve pas les mêmes dans les contrats français.
06:15Donc en fait, c'est toute cette diversité, c'est toute cette allocation d'actifs, c'est toutes ces recherches de thématiques.
06:21Et puis derrière, après, à l'intérieur d'un contrat, on va pouvoir aussi structurer complètement sur mesure les modes de gestion, puisque les contrats sont multi-modes de gestion, multi-gestionnaires et multi-dépositaires.
06:31Donc on va pouvoir avoir une poche qui va être déléguée en gestion à telle ou telle banque pour faire de la gestion sous mandat,
06:36et puis conserver en tant que client accompagné par mon conseiller une poche sur laquelle on va participer à la sélection des actifs et aller chercher des articles très spécifiques de dette privée, de private equity, des fonds qui ne sont pas forcément référencés.
06:52Moi, quand je suis arrivé dans cet univers-là, j'avais passé quasiment une quinzaine d'années dans l'univers de l'asset management.
06:56D'accord.
06:57En ayant fait des études dans cet univers-là, malgré tout, la première allocation que j'ai vue, je ne connaissais pas un fonds, mais surtout, je ne connaissais même pas les maisons de gestion.
07:05Donc en fait, on a une diversité.
07:06Pourquoi ? Parce que c'était des maisons de gestion internationales ?
07:07Parce que c'était des maisons de gestion internationales qui n'étaient pas forcément distribuées en France.
07:11D'accord.
07:11Parce qu'on va avoir des gens qui vont avoir accès à un univers des possibles beaucoup plus large que celui qu'on connaît.
07:18Est-ce que ça veut dire qu'il faut se faire accompagner quand on veut faire de l'assurance vie luxembourgeois ?
07:20S'il faut paramétrer quelque part la manière dont on a envie de l'utiliser, si l'univers d'investissement est tellement large que même un professionnel en France ne connaît pas forcément toutes les maisons,
07:29ça veut dire qu'on ne peut pas y aller seul, il faut se faire accompagner ?
07:31Je pense que déjà dans la gestion de patrimoine de façon générale, ce qui n'est pas grand monde capable de très bien gérer tous les aspects seuls.
07:40Se faire accompagner, c'est primordial dans la bonne structuration, dans la bonne identification des problématiques.
07:46Et dès lors qu'on parle de produits complètement sur mesure, en effet, le champ des possibles est tellement large,
07:50mais aussi les rôles des investisseurs et l'identification, voire même si vous ne passez pas par des conseillers,
07:55il y a un certain nombre d'actifs sur lesquels vous n'avez pas accès. Donc oui, en effet, il y a une vraie nécessité d'être accompagné pour structurer,
08:02pour identifier les produits et aussi pour les accompagner dans le temps et pour trouver les bons moments d'investir,
08:09pour trouver les bons moments de sortir, pour trouver les bonnes stratégies. Et oui, il y a une vraie nécessité d'accompagnement quand on parle de Luxembourg.
08:15Une dernière question, peut-être un exemple pour montrer, pour illustrer un peu cette profondeur d'investissement.
08:22Le private equity, on en parle beaucoup en ce moment. Il y a beaucoup d'espoir sur le sujet en France, en matière de rendement,
08:28ou en matière de diversification. On parle aussi de financer l'économie réelle parce qu'on sort des marchés financiers.
08:35Alors tout le monde n'aime peut-être pas cette terminologie, mais quand on veut faire du private equity dans un assurance luxembourgeoise,
08:40on peut en faire à l'international. Du coup, ça change vraiment l'envergure de ce qu'on peut faire ?
08:45En effet, il y a en ce moment un phénomène de quasi-démocratisation de cette classe d'actifs.
08:51Alors, on peut la relativiser. On en parle beaucoup dans les sphères dans lesquelles on évolue.
08:57Les investissements sur les actifs private market, quels qu'ils soient, représentent aujourd'hui moins de 3% des investissements des investisseurs privés.
09:04Quand on sait que c'est plus de 35% sur les investisseurs institutionnels et que c'est plus de 55% sur les grosses demandes aux US.
09:11Donc, on a énormément de marge. Oui, ça se popularise. Oui, on en parle. Attention, ça reste des actifs qui sont plus complexes, y compris sur les véhicules evergreen dont on parle de semi-liquides.
09:23Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que le pendant de semi-liquides, c'est qu'ils sont aussi semi-illiquides.
09:26Bien sûr.
09:26Et donc, avant d'investir sur ces actifs-là, il faut bien avoir conscience qu'on est sur des actifs qui sont longs, qui sont potentiellement plus risqués parce qu'on est sur des actifs qui sont non liquides, avec des entreprises qui sont privées.
09:39Et donc, il y a une vraie nécessité de recherche, de recherche sur les équipes.
09:43Et puis, c'est un univers qui est extrêmement profond sur le private equity, mais aussi sur la dette privée.
09:48On va s'arrêter là. Merci beaucoup, Mathieu Duballet, de nous avoir accompagné dans la première partie de Smart Patrimoine.
09:54Je rappelle que vous êtes président et senior relationship manager chez Utmos Patrimoine. Merci beaucoup.
09:58Merci beaucoup.
09:59Et quand on se retrouve tout de suite dans la deuxième partie de l'émission.
10:05Quelle stratégie d'investissement ou de gestion de son patrimoine à mi-année 2025 ?
10:09Voilà le sujet qui va nous animer à présent sur le plateau de Smart Patrimoine.
10:12Pour en parler, nous avons le plaisir d'accueillir Benoît Lombard. Bonjour, Benoît Lombard.
10:15Bonjour, Nicolas.
10:16Vous êtes président de Maison Laplace.
10:18On commande souvent les actualités du secteur de la gestion de patrimoine ensemble.
10:21Ami 2025, j'ai l'impression qu'il y a un mot qui revient souvent.
10:24Alors, il y en a deux.
10:25Il y a incertitude, tout d'abord, sur qu'elle soit fiscale, politique, géopolitique, économique.
10:29Et il y a du coup une réponse, un deuxième mot, qui est diversification.
10:33Benoît Lombard, c'est le maître mot quand on veut gérer son patrimoine aujourd'hui ?
10:37Tout est dit.
10:37Incertitude, mais incertitude déjà depuis des années.
10:40Moi, je dis souvent que ça fait plus de 30 ans que je fais ce métier.
10:42Ça fait 30 ans que j'entends c'est le banc.
10:43C'est vrai.
10:44Il est exact.
10:45Ça s'est accéléré.
10:46Les problématiques géopolitiques, les problématiques de taux.
10:48Rappelons-nous que nous avons mis 15 ans pour passer de taux de 3 à 0.
10:52Bien sûr.
10:52Et en 9 mois, en 2022, on est passé 0 à 3.
10:55On était un peu surpris.
10:56Donc, on a eu de l'appétit aussi pour de l'obligataire.
10:58On va en parler.
10:59Et effectivement, Nicolas, vous avez raison.
11:01Le maître mot de la gestion d'un patrimoine,
11:04on va faire un focus en cette période de mi-année,
11:07c'est la diversification.
11:08Et toute construction d'un patrimoine,
11:11je ne parle pas que de portefeuille, d'un patrimoine,
11:13doit reposer sur la diversification.
11:15Et alors, comment on diversifie correctement ?
11:17Parce que c'est vrai que quand on entend diversification,
11:19on se dit qu'on investit un peu dans toutes les classes d'actifs
11:20et puis c'est bon, on est diversifié.
11:22Mais de plus en plus d'experts nous disent,
11:23attention, beaucoup de classes d'actifs à l'heure actuelle sont corrélées.
11:26Et du coup, ce n'est pas si bien diversifié que ça
11:28si on reste sur cette stratégie.
11:29Mais on l'a vu en 2022.
11:302022, moins 15% sur le marché obligataire,
11:34moins 15% sur le marché actions et diversification n'a pas payé.
11:37Maintenant, je voudrais qu'on rappelle un élément d'importance
11:40dans ce contexte des diversifications.
11:42C'est origines de gestion, appétence au risque
11:44et puis aussi quelque chose dont on ne parle pas assez.
11:46Troisième petit bloc fondamental,
11:48c'est le fait de conserver sa ligne de conduite.
11:52quel que soit l'état des marchés
11:55et surtout lorsque ça se pète la figure,
11:57si je puis m'exprimer ainsi.
11:58De ne pas céder à la panique
11:59quand on voit effectivement des annonces politiques
12:00qui ont une incidence sur les marchés par exemple.
12:02On ne cède pas la panique.
12:03Rappelons-nous au mois de février,
12:05le Nasdaq avait perdu un peu plus de 15%
12:07et il se passe très peu de temps.
12:08Ça rebondit d'autant, voire même plus,
12:10assez rapidement après.
12:12Donc la diversification.
12:13Dans un patrimoine, il y a du foncier,
12:16de l'immobilier et du mobilier.
12:19Le mobilier, c'est la finance.
12:21Et dans la finance, il y a du coté et du non-coté.
12:24Et dans le coté et dans le non-coté,
12:25il y a de l'obligation, des actions,
12:28du monétaire pour la partie cotée.
12:30Et donc on voit déjà qu'on a une granularité
12:33des investissements
12:35qui augmentent avec les positions géographiques,
12:38qui augmentent avec la devise
12:39et qui augmentent avec les secteurs.
12:41Si jamais on a des diversifications bien comprises
12:43dans cet ensemble extrêmement hétérogène,
12:46on devrait pouvoir faire face
12:47à des vicissitudes de marché
12:50qu'on ne maîtrise pas.
12:51Mais alors justement,
12:52j'en reviens à ma question,
12:53est-ce qu'il faut investir de manière
12:54équipondérée dans tout ce que vous venez de citer
12:56et là, on est suffisamment diversifié
12:58ou est-ce qu'il faut intégrer
12:59avec le biais corrélation également
13:02une stratégie un peu différente ?
13:04C'est vrai qu'on avait l'habitude
13:05de dire il y a quelques années
13:06le 60-40, action-obligation.
13:08Est-ce que c'est toujours le cas aujourd'hui,
13:09par exemple ?
13:09Non.
13:10Aujourd'hui, bien sûr,
13:11qu'il ne faut pas être équipondéré
13:12parce qu'on ne peut pas raisonner
13:13sur des actions de croissance
13:15de la même manière
13:16que sur de l'obligation corporate
13:18investment grade.
13:19Bien sûr.
13:19Ça n'a pas de sens.
13:21Il faut conserver une poche de liquidité
13:23pour faire face, bien sûr,
13:24aux intérêts que pourrait avoir
13:26à un instant donné
13:26de rester sur un marché.
13:28D'accord.
13:28Première chose,
13:29poche de liquidité.
13:30Deuxième chose,
13:31avoir de l'obligataire
13:32parce qu'on sait que les taux,
13:34s'ils ont moins baissé
13:35que ce qu'on attendait,
13:36ils sont quand même en phase descendante.
13:37Donc une poche obligataire,
13:39ce n'est peut-être pas idiot
13:39pour cristalliser un taux.
13:40Donc l'obligataire, ça reste une stratégie
13:41de 2025 ?
13:42Oui.
13:42Aujourd'hui, l'obligation corporate
13:43investment grade
13:44sur 5 ans,
13:46on est à plus de 4%.
13:47Sur du high yield,
13:48on est à plus de 5%, 6%,
13:49voire tout dépend après,
13:50bien évidemment,
13:51la duration
13:52et puis la qualité des émetteurs.
13:54On a donc de l'intérêt
13:55aujourd'hui à cristalliser.
13:56Troisième chose,
13:57des actions,
13:58qu'on revienne
13:59sur des actions de rendement.
14:00Les actions de croissance
14:01ont fortement cru.
14:02Nous avons des actions de rendement
14:03qui se retrouvent
14:04avec une capitalisation inférieure
14:06à celle des valeurs de croissance
14:07tandis qu'il y a le dividende
14:09qui va donner le revenu nécessaire
14:13pour satisfaire le besoin d'un client
14:16qui se dit
14:16« Chouette,
14:17je n'ai pas gagné en capital
14:18mais j'ai eu mon petit revenu,
14:20mon dividende. »
14:20Donc là, effectivement,
14:21actions, obligations.
14:22Si on reste sur ce sujet,
14:23peut-être avant d'aller
14:24sur le foncier ou l'immobilier,
14:26c'est un discours qui est entendu
14:27par les particuliers
14:28quand des CGP l'évoquent
14:29auprès de particuliers
14:30dans, je le rappelle encore une fois,
14:32un contexte où le particulier,
14:34on imagine bien
14:34qu'il a de moins en moins
14:35de capacités à se faire des convictions
14:37dans un contexte incertain
14:37et le CGP doit lui avoir des convictions
14:40pour rassurer justement dans la période.
14:42Le principal métier de la CGP,
14:43c'est de pallier
14:44aux carences de l'éducation financière
14:46de clients.
14:48C'est ce que nous faisons
14:49chaque rendez-vous.
14:49Je peux vous garantir,
14:51chaque rendez-vous que je fais
14:51avec un client,
14:52j'ai une demi-heure,
14:53trois quarts d'heure
14:53d'éducation financière.
14:54Et on rajoute couche par couche
14:56et au bout d'un moment,
14:57il commence à comprendre
14:58un peu comment ça fonctionne.
14:59Et pourquoi il y a un intérêt pour lui
15:00à tel ou tel investissement ?
15:02Donc, si jamais on éduque financièrement
15:04de manière qualitative son client,
15:06ça veut donc dire
15:07qu'il commence à être habitué
15:08à certains discours,
15:09qu'il a déjà connu des crises
15:10puisque nous ne connaissons que ça,
15:11nous l'avons vu en début d'émission.
15:13Et donc, dans ce contexte-là,
15:15la confiance existe
15:16et ils peuvent nous écouter
15:18pour peu qu'on ait bien sûr
15:19conservé cette diversification.
15:20Donc, ça, c'est là encore
15:22l'éducation et puis aussi
15:24être un frein à la tendance naturelle
15:27et psychologiquement compréhensible
15:29de vendre alors que les soldes démarrent.
15:33Produits structurés,
15:34beaucoup disent que c'est la solution,
15:36la réponse au contexte actuel.
15:39Quel est votre avis sur la question,
15:40Benoît Lombard ?
15:41Les produits structurés
15:41sont devenus une classe d'actifs
15:42à part entière.
15:44Mais si je vous dis
15:44que les produits structurés,
15:45c'est une solution,
15:46c'est comme si je vous disais
15:47que les six caves,
15:48c'est la solution.
15:49D'accord, ça ne veut rien dire.
15:49Qu'est-ce qu'on met dedans ?
15:50Ça ne veut rien dire.
15:51Et l'imagination de l'ingénierie financière
15:53fait qu'avec des produits structurés,
15:54on peut créer des produits
15:56qui peuvent, par exemple,
15:58travailler sur la différence de spread
16:01entre les taux longs, les taux courts,
16:03l'Allemagne, la France.
16:03Bref, et je ne parle donc pas d'actions.
16:05Bien sûr.
16:05Et sur les actions,
16:06l'imagination est au pouvoir.
16:07Donc, les produits structurés
16:08bien pensés, bien construits,
16:10qui reposent sur, on va dire,
16:12une pluralité de sous-jacents
16:14et qui nous donnent des coupons
16:17qui sont mesurés,
16:206, 7, 8, 9.
16:22Si on vend du 17 ou du 18,
16:24il y a un risque.
16:25Essayons aussi,
16:26toute raison gardée,
16:27d'éviter d'aller chercher
16:28une performance
16:29qu'on ne pourrait atteindre
16:30que dès l'instant
16:31où on aurait un alignement des planètes
16:34qui n'existe pas toujours.
16:36Bon, il y a effectivement
16:36les sujets immobiliers, fonciers,
16:38alors on ne peut pas dresser
16:39toutes les classes d'actifs ici.
16:40J'ai une question pour vous,
16:41Benoît Lombard.
16:42On voit que se développent
16:43beaucoup de solutions aussi
16:44qui proposent aux épargnants
16:45d'investir tout seuls
16:46dans un contexte
16:47complètement incertain.
16:48On n'est pas effectivement
16:49dans un contexte
16:50où il suffit d'investir régulièrement
16:53sur tel ou tel ETF
16:54pour être sûr de faire du rendement.
16:56Est-ce que le rôle du CGP,
16:58le rôle des conseillers
16:58en gestion de patrimoine
16:59change à l'heure actuelle ?
17:01Est-ce qu'ils doivent changer
17:01d'approche vis-à-vis de leurs clients ?
17:04Si j'ai un client
17:04qui a un horizon de gestion qui est long
17:06et qui est prêt à se porter
17:07un risque complètement dingue,
17:08qu'il achète un ETF
17:09et MSI World,
17:10ça va lui satisfaire.
17:11Si il dit,
17:11ouais, mais non,
17:12le horizon de gestion est inférieur.
17:14Je n'ai pas envie
17:15de supporter telle volatilité.
17:16Mon SRRI risque,
17:18il est 4.
17:19Alors là,
17:20rentre en compte
17:20l'allocation d'actifs.
17:22Et si jamais on lui explique
17:23la diversification est payante
17:24ainsi qu'on vient de le voir,
17:25parce que, bien évidemment,
17:27on panache le risque,
17:28on divise le risque
17:29et on maximise la faculté
17:31de pouvoir avoir un gain
17:32une fois qu'on se retrouve
17:34en projection
17:34un an, deux ans ou trois ans.
17:36Eh bien là,
17:37le conseiller est indispensable.
17:38Là, le conseiller palie
17:40la carence
17:41d'éducation financière
17:42dont on a parlé.
17:43Là aussi,
17:44on est capable
17:45de pouvoir l'adresser
17:45vers des produits structurés
17:46et évidemment complexes,
17:47vers de la dette non cotée.
17:49Parce que quand on parle
17:49de private equity,
17:50on n'en a pas beaucoup parlé.
17:51Oui, c'est vrai.
17:51Il y a le private equity,
17:53l'equity,
17:53mais il y a la dette non cotée
17:54dans la classe d'actifs.
17:55Oui, bien sûr.
17:56Et là, sur la dette non cotée,
17:57on a des acteurs de référence.
17:58Nous, on est en train de...
17:59Je vais parler d'un produit.
18:02On a lancé un produit
18:03avec l'acteur de référence
18:04qui pilote 550 milliards de dollars
18:06ou d'euros, je ne sais plus.
18:08Peu importe,
18:08pourtant conséquent,
18:09dans la dette non cotée,
18:10quand on crée un produit
18:11avec une duration 4 sur une échelle
18:13de 5-6 et un coupon
18:14qu'on attend de 3-4
18:16plus 3-4 de valorisation,
18:18donc cette suite de rentabilité,
18:19je peux vous garantir un truc,
18:21ce n'est pas un ETF qui le fera, ça.
18:23Merci beaucoup, Benoît Lombard,
18:24de nous avoir accompagné
18:25dans Smart Patrimoine.
18:26Je rappelle que vous êtes président
18:27de Maisons à la Place.
18:27Merci beaucoup.
18:28Au revoir, Nicolas.
18:29Et on se retrouve tout de suite
18:29sur le plateau de Smart Patrimoine.
18:35On se retrouve sur le plateau
18:36de Smart Patrimoine
18:37à l'occasion du sommet
18:38Patrimoine et Performance.
18:39On a le plaisir d'être avec
18:40Pierre-Olivier Bernard.
18:42Bonjour, Pierre-Olivier Bernard.
18:43Bonjour.
18:44Merci d'être avec nous.
18:44Vous êtes associé fondateur
18:46de Opleo Avocat.
18:47Et le sujet qu'on voulait
18:47traiter avec vous concerne
18:48la transmission d'une entreprise familiale.
18:50Alors, on parle beaucoup
18:51d'anticiper la transmission
18:52de l'entreprise familiale.
18:53Il y a un sujet particulier
18:54quand même sur ce sujet
18:55de la transmission de l'entreprise,
18:57c'est comment on s'assure
18:58que l'actionnariat reste familial
19:00une fois qu'on a commencé
19:02les démarches de la transmission.
19:04Justement, c'est un vrai sujet
19:04aujourd'hui au sein des entreprises,
19:07ce sujet de conserver
19:08l'actionnariat familial,
19:10Pierre-Olivier Bernard.
19:11Alors, il faut éviter un écueil,
19:13c'est de vouloir à tout prix
19:14conserver un actionnariat familial.
19:15Si on ne trouve pas au sein de la famille
19:16les repreneurs capables
19:18de reprendre l'entreprise,
19:19donc il faut être capable
19:20d'identifier les talents
19:22qui vont demain pouvoir
19:24assurer la continuité
19:25de l'entreprise
19:25et notamment reprendre la gouvernance.
19:27Donc, savoir décider,
19:28ce n'est pas forcément
19:29quelque chose d'évident
19:30pour tout le monde.
19:31En revanche, effectivement,
19:32quand on a au sein de sa famille
19:34les bons repreneurs,
19:35les bonnes personnes,
19:36les talents,
19:37c'est important parce qu'en fait,
19:38c'est une typologie d'actionnariat
19:40beaucoup plus long terme,
19:42beaucoup plus stable
19:43que n'importe quel autre actionnariat.
19:44Et aujourd'hui,
19:45au niveau local,
19:47c'est un enjeu extrêmement important
19:48dans un contexte également
19:50de renouvellement générationnel.
19:52Donc, c'est un vrai sujet d'actualité.
19:54Donc, si je comprends bien,
19:55ce n'est pas qu'un enjeu
19:56de structuration de patrimoine
19:57du dirigeant,
19:58c'est un enjeu économique presque aussi
19:59de conserver des actionnariats familiales
20:00au sein de TPE
20:01ou d'entreprises françaises.
20:02Il y a un attachement
20:03à l'entreprise familiale
20:04pour la famille
20:05qui fait que
20:06ce n'est pas juste
20:07un actif financier.
20:09C'est un actif financier,
20:10il faut le valoriser.
20:10C'est évident qu'une entreprise
20:11doit être rentable.
20:13Et si on a les bonnes personnes
20:14au sein du groupe familial
20:15pour assurer la continuité
20:16de cette rentabilité
20:18et de poursuivre
20:20un nouveau projet d'entreprise,
20:22c'est effectivement
20:23un rôle important
20:24au niveau local
20:25parce que c'est souvent
20:26c'est tout simplement
20:27pourvoyeur d'emploi.
20:29Au niveau local,
20:31l'entreprise,
20:32forcément au niveau social,
20:34c'est quelque chose
20:34qui est extrêmement important.
20:36Bien sûr.
20:36Donc c'est un enjeu
20:38économique et social
20:39parce qu'une entreprise
20:40ce n'est pas juste économique,
20:42c'est aussi une entité sociale,
20:43il ne faut pas l'oublier.
20:44Et ça permet d'aller chercher
20:45un vivier de potentiels repreneurs
20:46proches de soi quelque part ?
20:48Complètement.
20:49Alors ça c'est un très bon point
20:50parce que comment on fait émerger
20:52des repreneurs,
20:52des dirigeants ?
20:54C'est vrai qu'au sein de la famille,
20:55quand culturellement
20:56on est habitué à vivre
20:57auprès d'entrepreneurs
20:58ou de dirigeants,
20:59on constate qu'effectivement
21:01ça permet de faire émerger
21:03un vrai vivier de talents
21:04capables effectivement
21:06d'assurer cette continuité.
21:09Et est-ce que ça fonctionne ?
21:11Est-ce que ça suffit
21:12à donner envie ?
21:12Comment est-ce qu'on donne envie
21:13aux générations futures
21:14d'aller récupérer
21:15l'entreprise familiale
21:16ou la gérer ?
21:17Parce qu'il n'y a pas
21:17que des bons côtés,
21:18il faut aussi gérer au quotidien
21:19une entreprise,
21:19il y a des choses
21:20un peu plus difficiles parfois.
21:21Complètement.
21:22D'une part parce qu'au sein
21:22de la famille,
21:23tout le monde ne veut pas
21:23forcément reprendre l'entreprise
21:25et même si les entrepreneurs,
21:26tout le monde ne veut pas
21:27reprendre l'entreprise familiale
21:28parce que ça crée aussi
21:29une charge mentale.
21:30Bien sûr.
21:30Un enjeu et une dimension affective
21:32qui peut effectivement faire peur.
21:35Et donc, généralement,
21:37quand on veut initier
21:38les membres de sa famille
21:39à la vie de l'entreprise familiale,
21:42c'est souvent très en amont,
21:43on parle d'anticipation,
21:44donc c'est des sujets très en amont.
21:45Donc il faut identifier très en amont
21:47le ou la repreneur ou les,
21:48ça peut être plusieurs personnes.
21:49Tout à fait.
21:50Ou mettre plusieurs personnes
21:51en situation d'eux
21:52et puis de pouvoir observer
21:53qui au sein de ce groupe
21:55de personnes va pouvoir
21:58finalement demain reprendre les rênes.
21:59et créer,
22:01mais il faut aussi créer
22:01cette appétence,
22:02cet attachement à l'entreprise.
22:03Et un des leviers,
22:04c'est notamment,
22:06on parle souvent de raison d'être
22:08des entreprises
22:09ou des entreprises à mission.
22:11C'est vrai que de plus en plus,
22:12les entreprises développent
22:13des sujets philanthropiques
22:16qui peuvent être un angle
22:17qui peut attirer
22:18la nouvelle génération.
22:20D'accord.
22:20Et qui peut,
22:21à un moment ou à un autre,
22:22permettre d'avoir
22:23un espèce de trait d'union
22:25et puis de créer une première,
22:26en tout cas un premier intérêt
22:28pour ensuite s'intéresser
22:29à l'entreprise elle-même.
22:30Parce qu'une entreprise,
22:31effectivement,
22:31pour que ça fonctionne,
22:32il faut que ce soit rentable.
22:33Mais ajouter un volet philanthropique,
22:36ajouter une raison d'être,
22:37ça peut attirer
22:38une nouvelle génération.
22:39C'est une stratégie
22:39que vous voyez aujourd'hui
22:40chez certains dirigeants.
22:41Tout à fait.
22:42Alors après,
22:42ça dépend des secteurs d'activité
22:44dans lesquels œuvrent les entreprises.
22:45Mais typiquement,
22:46dans des secteurs,
22:47on va dire,
22:47plus financiers,
22:50c'est un sujet.
22:51C'est un sujet.
22:52Dans des secteurs
22:54plus du monde de l'industrie,
22:57ça ne sera pas forcément le cas.
22:59Mais un élément important,
23:01c'est de créer quand même.
23:03Il faut que celui
23:05qui reprenne l'entreprise
23:06aime le produit
23:08que vend l'entreprise.
23:09Oui, complètement.
23:10Et après,
23:10il y a toute cette quête de sens
23:12dont on entend beaucoup parler.
23:14Et donc,
23:14comment on fait le lien ?
23:15Et c'est vrai que là,
23:16il faut,
23:17en fonction du domaine,
23:19du secteur d'intervention
23:20de l'entreprise,
23:21créer des biais
23:22qui vont permettre
23:23de susciter un intérêt
23:25pour de nouvelles générations.
23:27Alors,
23:28ma question n'est pas forcément
23:29directement liée
23:30au sujet structuration de patrimoine,
23:32mais vous êtes avocat,
23:32vous échangez avec les dirigeants
23:33tout le temps.
23:34Est-ce qu'il faut accepter
23:34à un moment
23:35de lâcher la stratégie
23:37et de permettre à d'autres
23:39de se projeter justement
23:40sur le futur de l'entreprise,
23:41même si ce n'est pas forcément
23:41l'idée qu'on en avait
23:42et qu'on est encore au Rennes aujourd'hui,
23:43mais il faut laisser aux autres
23:44la capacité de se projeter à la place ?
23:47Alors ça,
23:47c'est le vrai sujet
23:48de est-ce qu'on est capable
23:50de lâcher les Rennes ou pas
23:52et donc de transmettre.
23:53Donc,
23:54si on n'est pas capable
23:55de transmettre,
23:55on n'est pas capable
23:56d'assurer la pérennité
23:57de son entreprise
23:58au-delà de sa propre existence.
24:00Et c'est un vrai travail.
24:02Ça suppose évidemment
24:03que le dirigeant
24:04ait pu assurer son train de vie,
24:05mais ça,
24:05c'est très matériel
24:06parce qu'évidemment,
24:07il perd son outil de travail.
24:09Bien sûr.
24:09Mais aussi qu'il puisse
24:10ne pas vivre ça
24:11comme une fin de vie,
24:13entre guillemets.
24:14Je suis assez...
24:15Enfin,
24:15c'est assez dur comme mot,
24:16mais ça peut être...
24:17C'est quand même souvent...
24:18Quand on a construit ça
24:19toute sa vie,
24:19effectivement,
24:20c'est un vrai changement.
24:21Il faut aussi travailler
24:22à d'autres projets.
24:23Et justement là,
24:24la philanthropie
24:25peut être un moyen
24:26de poursuivre
24:28une aventure entrepreneuriale,
24:30mais autrement,
24:31pas avec la même pression,
24:32pas avec les mêmes enjeux.
24:34Et c'est vrai que
24:35ça facilite grandement
24:36la capacité aussi
24:37à laisser les Rennes
24:38parce qu'on a autre chose.
24:41C'est difficile
24:41d'arrêter quelque chose
24:42si on n'a pas autre chose.
24:44Surtout quand on a toujours été
24:45dans une certaine dynamique.
24:48Une question plus financière
24:49en lien avec les questions
24:50qu'on peut se poser
24:51en matière de gestion
24:52de patrimoine.
24:52On parle beaucoup
24:53dans la volonté
24:54de diversifier
24:55ces investissements
24:55de private equity.
24:57Comment est-ce que
24:57les fonds de private equity
24:58peuvent venir en appui,
25:00en soutien,
25:00en complément
25:01dans des stratégies
25:02justement de transmission
25:03d'entreprise
25:04et de conservation
25:05d'actionnaires familiales ?
25:06Alors, soit effectivement
25:07on peut faire appel
25:09à des fonds d'investissement
25:10quand on n'a pas
25:11de repreneurs en interne.
25:12Donc là,
25:12on fait une session
25:13à l'extérieur
25:14de l'entreprise
25:15et il y a des fonds spécialisés
25:16notamment dans l'accompagnement
25:17et dans la transition
25:18de groupes familiaux,
25:21notamment au niveau local.
25:22Donc ça,
25:22c'est extrêmement important.
25:24Parfois,
25:24ils peuvent intervenir
25:25qu'en tant que minoritaires
25:26pour accompagner
25:28un nouveau projet d'entreprise,
25:30une nouvelle croissance
25:31de l'entreprise.
25:32Donc,
25:32ce sont des acteurs fondamentaux
25:34qui peuvent participer
25:36à la pérennité
25:37de l'entreprise
25:38et offrir aussi
25:38un vivier
25:39de repreneurs possibles.
25:40Alors,
25:41de repreneurs
25:41sur le plan financier,
25:42ils apportent des capitaux
25:43mais le private equity,
25:45il faudra toujours
25:46de toute façon
25:46faire appel
25:47à des équipes
25:48de dirigeants
25:48pour développer le business
25:50et décliner
25:53sur le plan opérationnel
25:53la stratégie
25:54au niveau de l'entreprise.
25:55Et donc,
25:55quand on parle
25:56effectivement
25:56de transmission de capital
25:57et donc d'actionnariat familial,
25:59ça peut intervenir,
26:00ça peut être une aide aussi
26:01potentiellement,
26:01un complément
26:02pour venir soutenir
26:04la transmission.
26:05Complètement.
26:06Merci beaucoup,
26:07Pierre-Olivier Bernard,
26:07de nous avoir accompagné
26:08sur le plateau
26:08de Smart Patrimoine
26:09ici au sommet
26:10Patrimoine et Performance.
26:11Je rappelle que vous êtes
26:12associé fondateur
26:13de Opleo Avocat.
26:14Merci beaucoup.
26:14Merci à vous.
26:15Merci de m'avoir accueilli.
26:16Merci à vous tous
26:17de nous avoir suivis.
26:18On se retrouve très vite
26:19sur Be Smart for Change.

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