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00:00Europe 1 Soir Week-end, 19h21, Guillaume Lariche.
00:04Il est 19h14, merci de passer votre dimanche soir avec Europe 1 et avec nous, avec moi en studio,
00:10Paul Melun, essayiste et écrivain, et puis aussi Vincent Roy, essayiste et journaliste.
00:14Bonsoir messieurs, on reçoit Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC Police,
00:19qui est donc notre invité. Bonsoir Axel Ronde.
00:20Bonsoir.
00:21Alors ce soir, pas mal de choses à voir avec vous, puisque votre corporation est très très impliquée.
00:25Week-end à haut risque pour nos forces de l'ordre, les festivités du 14 juillet, demain,
00:29et puis ce soir, le match PSG-Chelsea qui se déroule de l'autre côté de l'Atlantique,
00:33du côté de New York, du Grand New York, dans le MetLife Stadium.
00:37Quelles sont vos craintes à Axel Ronde, les débordements de ce soir seront-ils plus importants
00:41que ceux de fin mai lors de la victoire du PSG en Ligue des Champions ?
00:44Traditionnellement, malheureusement, cette nuit du 13 au 14 est souvent l'objet de violences urbaines assez violentes,
00:50que ce soit des attaques contre mes collègues, qui sont souvent visées par des mortiers d'artifice.
00:56On voit que c'est vrai qu'avec ce match, il va y avoir une couche supplémentaire, en tous les cas, au niveau de la sécurité.
01:04C'est pour ça que le préfet de police, sur la plaque plarisienne, a mobilisé le double des effectifs
01:09qu'il y a eu sur le PSG, qui avait dégénéré sur les Champs-Elysées.
01:15Vous vous en souvenez, les événements qu'il y a eu gravement.
01:20Oui, plus de 550 personnes interpellées, et donc 491 à Paris, 254 gardes à vue dans la capitale, 22 policiers blessés.
01:27Voilà, donc on a surdimensionné le dispositif policier pour éviter que finalement le chaos s'installe dans les rues
01:36et dans nos rues, que ce soit sur la capitale, mais au-delà de ça, sur tout le territoire national.
01:41Je rappelle que sur ce week-end, 130 000 fonctionnaires de police et de gendarmerie sont mobilisés.
01:47Ça fait à peu près 65 000 par jour.
01:49On est vraiment dans un dispositif haut, parce qu'on a des individus qui sont dans cette délinquance,
01:57dans cette violence, qui cherchent par tous les moyens, finalement, dès qu'il y a un événement sportif, festif,
02:04d'aller finalement au contact et d'aller dépouiller les gens, semer le chaos.
02:11Il y a eu des événements assez graves déjà.
02:14Je parle de vendredi où un militaire a été tué à l'arme blanche,
02:19alors qu'il s'est interposé à des individus qui importunaient des jeunes femmes.
02:24On a eu, sur le Val-Fouré, des fonctionnaires de police qui sont tombés dans un guet-apens.
02:3240 individus ont attaqué ses collègues qui pourchassaient un véhicule où il y avait une moto volée à l'intérieur.
02:39Oui, donc on sent vraiment qu'il y a une tension actuellement.
02:42C'est peut-être l'effet de l'été qui veut ça ?
02:43Oui, aussi, au-delà de ça.
02:45En tout cas, une chose qui est claire, c'est que personne ne mettra un pied sur les Champs-Elysées,
02:49tel un peu un videur de boîte de nuit qui fait rentrer personne qui a décidé de garder sa porte.
02:53Là, votre ministre Bruno Rotaillot a dit personne sur les Champs-Elysées,
02:57surtout que demain doit se dérouler le défilé du 14 juillet.
02:59Mais c'est pour ça, en fait, c'est qu'on va faire un périmètre extrêmement étanche
03:03pour éviter qu'il y ait des dégradations sur les tribunes officielles,
03:06pour éviter qu'il y ait des installations pour tout ce qui est télévisuel ne soient dégradées,
03:13pour éviter que des commerces soient pillés.
03:15Les couperces qui ont dû fermer, justement, dès 19h ce soir.
03:18Voilà, ils ont fermé, ils ont barricadé leur commerce pour éviter qu'on leur casse leur vitrine,
03:24comme on avait pu voir sur le précédent match du PSG qui avait dégénéré.
03:28Donc, on est dans un climat lourd, lourd,
03:32parce qu'il y a ce sentiment, sur certains délinquants, d'une impunité totale.
03:36Quelles sont les consignes si jamais un groupe cherche à rentrer, justement, sur les Champs-Elysées,
03:40et que ça devienne un petit peu le jeu ?
03:41C'est l'interpellation systématique, celles, c'est les consignes de Bruno Rotaillot
03:46et du préfet de police Laurent Nunes, c'est tolérance zéro sur ces individus.
03:51D'ailleurs, on ne va être aidé par le parquet de Paris,
03:54qui a mis en place un dispositif particulier pour traiter ce flux judiciaire qu'il pourrait y avoir,
04:00pour pouvoir faire des comparisions immédiates et donner une sanction rapidement,
04:05surtout pour des individus qui auraient attaqué les forces de l'ordre.
04:07Ça, c'est, on va dire, presque une nouveauté pour nous.
04:10En tous les cas, on voit bien qu'il y a ce problème des violences envers les policiers
04:16qui est pris à bras-le-corps par la justice.
04:18Je rappelle qu'il y a quand même 40 policiers qui sont blessés chaque jour dans notre pays,
04:21dont une quinzaine sur des actes de violence.
04:24Donc, c'est inadmissible, parce qu'on paie un lourd tribut à la sécurité des Français,
04:29et il faut que la justice puisse être rendue immédiatement sur ces individus
04:34pour qu'ils comprennent le message qu'on ne peut pas s'attaquer à des policiers impunément dans notre pays.
04:38Et à nouveau, chapeau à nos forces de l'ordre.
04:41En ce qui concerne justement cette soirée, il n'y a pas de fanzone, vous l'avez dit,
04:45Laurent Nunez, qui a été très précis dans ses consignes.
04:48Aucune fanzone d'installée.
04:50Encore une fois, plusieurs centaines d'individus, parfois plus d'un millier, deux mille,
04:54des personnes qui viennent pour casser, pour faire des violences,
04:57pour s'attaquer aux mobiliers urbains,
04:59et qui empêchent des gens très paisibles de pouvoir profiter ensemble.
05:03C'est l'été, profiter peut-être en famille.
05:05Toujours ça, pourquoi s'en est fini de ces fanzones,
05:07alors que les fanzones sont pourtant un bon moyen de faire une liesse populaire ?
05:11Alors, après, c'est des problèmes de sécurité,
05:15parce qu'on ne peut pas être partout.
05:16Il y a aussi beaucoup de balles populaires.
05:19Les sapeurs-pompiers ouvrent leurs casernes aux habitants des arrondissements
05:24pour qu'ils puissent venir faire la fête.
05:28Donc, on ne peut pas multiplier les lieux de festivité,
05:31parce que nos effectifs ne sont pas extensibles.
05:34Le problème, c'est qu'on ne peut pas être partout,
05:37et on sait que, de toute façon, il y aura ces exactions.
05:40Rien qu'au fait de Bayonne, qui normalement se passe relativement bien,
05:44trois de mes collègues CRS ont été lâchement agressés dans le dos
05:48par des individus qui les ont violemment frappés.
05:52Ils ont été interpellés.
05:53Donc, on voit qu'on est sur tous les fronts,
05:56et on voit qu'il y a des individus qui en profitent à chaque fois.
06:00Donc, les plans, que ce soit pour la préfecture de police,
06:04c'est de réduire au maximum ces mouvements de foule,
06:07et cette foule et cette masse qui va arriver.
06:10Maintenant, il va y avoir le tir d'un feu d'artifice demain,
06:14sur les champs de Mars.
06:15Il faut aussi sécuriser cela.
06:17Donc, mes collègues aussi ont besoin de repos physiologique.
06:21Et pourtant, ça va être très dire pour eux, ces deux jours.
06:22Ça va être très dire, très intense,
06:24mais encore, on répondra encore présent,
06:26parce qu'on le sait très bien, si on n'était pas là,
06:27ce serait encore le chaos dans nos rues.
06:29Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC Police,
06:33vous disiez, ces personnes-là qui viennent pour faire des violences,
06:36on parle de délinquance d'opportunité.
06:37Est-ce que vous pouvez nous en parler ?
06:39Oui, c'est cette délinquance un peu itinérante d'opportunité
06:42qui va se greffer à des mouvements de foule
06:44pour essayer, à toute occasion, de les dépouiller
06:47ou sinon inciter certaines personnes à commettre des exactions
06:51sur des boutiques pour pouvoir les piller,
06:54pour pouvoir profiter, si vous voulez, de ce désarbre.
06:58Ce soir, il y a un événement festif, il y a un match,
07:00on va en profiter pour aller casser.
07:01C'est la sortie du week-end.
07:02Voilà, tout à fait.
07:04Les services de renseignement surveillent, scrutent les réseaux sociaux.
07:07Est-ce qu'on va en amont, peut-être déjà dans les points de départ ?
07:11Il y a dans les trains, on pourrait peut-être aussi les interpeller au préalable ?
07:13S'ils n'ont pas commis d'infraction, on ne peut pas.
07:15Vous savez, la liberté de ce mouvement, de circuler, on ne peut pas.
07:19Alors, on va bien évidemment les surveiller,
07:21on va essayer de regarder s'ils se donnent.
07:23Si on arrive avec des boules de pétanque, là, c'est peut-être problématique aussi.
07:25On va faire des contrôles, bien évidemment.
07:27J'ai remarqué beaucoup de jeunes aussi qui marchent aussi
07:29avec beaucoup de personnes qui ont des béquilles.
07:32Des béquilles, oui, tout à fait.
07:33Ils marchent très bien, mais qui ont une béquille.
07:34Voilà, pour qu'ils s'en servent comme une arme.
07:36Ils ont des clubs de golf, ils ont des mortiers d'artifices sur eux.
07:39Et donc, si on les capte avant, justement, dans les transports en commun,
07:42ça ne peut pas être une manière de pouvoir éviter d'autres problèmes à l'avenir ?
07:46Si, donc on va les interpeller,
07:48on va les présenter à un officier de politique judiciaire.
07:50Ils vont certainement passer la nuit en garde à vue.
07:53Mais vous savez, dans notre pays,
07:55les contrôles d'identité sont décriés par certains.
07:57On nous accuse finalement d'harceler des jeunes.
08:00Mais au-delà de ça, si on fait ces contrôles d'identité,
08:02c'est qu'on fait des palpations.
08:03Des palpations, c'est pour découvrir s'ils ne portent pas des couteaux.
08:05Quand vous voyez le nombre de couteaux qui sont utilisés dans notre pays,
08:09il est bien logique de faire ces contrôles d'identité
08:11pour pouvoir écarter toutes ces armes.
08:15Vous savez, certaines personnes de la classe politique
08:17appellent indirectement finalement au chaos
08:20en sapant notre autorité,
08:22en disant qu'il faut désarmer la police,
08:24en disant qu'il faut supprimer les brigades anticriminalités,
08:27supprimer les braves M,
08:30ces brigades de l'action violente motorisée
08:33qui arrivent en moto et qui peuvent circonscrire tout ce type d'incendie.
08:37Tout ça, ça participe à libérer la violence
08:39et le sentiment d'impunité qu'ont ces délinquants.
08:42Si vous avez des personnalités politiques qui appellent à cela,
08:46ils ont une responsabilité.
08:47En tous les cas, nous, on est pleinement attachés aux valeurs de la République
08:51et avoir une police forte
08:52pour que les citoyens puissent mouvoir à leurs occupations cet été.
08:57Europe 1 soir, week-end, 19h23,
08:59près de 11 500 policiers et gendarmes mobilisés
09:02pour ces deux jours à Paris.
09:04Si on met un peu de la perspective,
09:06c'était comment, voilà, à 10 ou 20 ans ?
09:07Est-ce que vous avez mémoire de cela ?
09:09Il y avait des problèmes,
09:12mais pas autant que ceux-là.
09:13Il y avait eu, je sais, sur les Champs-Élysées,
09:15des problèmes.
09:17Pourquoi je vous pose la question ?
09:19En fait, c'est parce que l'an dernier,
09:20on était à bien plus là.
09:21On a 55 000 personnes de France de l'ordre mobilisées
09:24sur le week-end.
09:26Je reprends ce tweet de Gérald Darmanin l'an dernier.
09:29Pour garantir la sécurité des festivités du 14 juillet,
09:31130 000 policiers et gendarmes
09:32mobilisaient ce week-end,
09:33dont 11 000 à Paris.
09:35Bien évidemment, il les remercie.
09:37On est toujours dans des niveaux XXL,
09:39mais là, c'est moins que l'an dernier.
09:41C'est logique ?
09:42Non, non, c'est exactement ça.
09:43Les 130 000, c'était sur tout le territoire national
09:45et on est sur les 130 000.
09:47Là, on est à 55 000 sur le territoire national.
09:49Oui, mais c'est sur le...
09:50Alors, c'est ce qu'il parlait du week-end,
09:51c'est sur une journée,
09:52il faut regarder vraiment les chiffres.
09:54En tous les cas,
09:55je sais qu'on est tous mobilisés,
09:57tous mes collègues sont mobilisés,
09:58sont sur le pont,
09:59sont sur le terrain
09:59et on va faire de notre mieux
10:01pour essayer d'arrêter le plus vite possible
10:05tout type de débordement,
10:07tout type de comportement
10:08qui créerait le chaos.
10:10Et justement, l'an passé,
10:11417 interpellations lors de la fête nationale,
10:14c'est quasiment deux fois plus qu'en 2023.
10:16Près de 600 véhicules incendiés.
10:19Cette année, vous, dans vos rangs,
10:21quand vous en discutez ensemble,
10:22vous vous attendez à quoi ?
10:24On s'attend malheureusement
10:25à une explosion de la violence
10:27puisque de toute façon,
10:28les violences urbaines,
10:29depuis le début de l'année,
10:30les cinq premiers mois,
10:31c'est plus de 11% d'augmentation
10:33sur les violences urbaines.
10:34Donc, on sait très bien
10:35que les renseignements nous ont avertis
10:37qu'il va y avoir des événements
10:40extrêmement tendus dans certaines zones
10:42sur des violences urbaines,
10:44sur des dégradations de mobilier,
10:45sur des attaques de fonctionnaires de police.
10:47On a saisi énormément de feux d'artifice
10:49et de mortiers d'artifice.
10:50Plusieurs milliers, oui.
10:51Plusieurs milliers,
10:52mais ça, c'est tout au long de l'année.
10:53La nouvelle arme qui fait plaisir
10:55pour les personnes qui veulent faire des violences.
10:56Bien sûr, plusieurs tonnes d'explosifs
10:58ont été saisies sur ces mortiers d'artifice
11:00depuis le début de l'année
11:01parce qu'il y a des filières
11:03qui arrivent de Pologne via l'Allemagne
11:05parce que la législation est beaucoup plus favorable
11:08à la vente au public.
11:10Donc, on se retrouve avec des individus
11:12dans certaines zones
11:13qui sont payés finalement
11:14par les trafiquants de drogue eux-mêmes
11:16et qui les distribuent à certains jeunes
11:19pour nous attaquer
11:19et pour montrer que le territoire,
11:22c'est à eux, c'est chez eux
11:23et on n'a rien à y faire.
11:24Paul Melun.
11:25Oui, je voulais savoir un petit peu,
11:27selon vous,
11:28quels sont les profils ?
11:29Parce qu'on spécule beaucoup d'ailleurs
11:30sur les profils des personnes
11:31qui pourraient vouloir ficher la pagaille,
11:34commettre des actes
11:35contre les forces de l'ordre
11:36sur les Champs-Elysées
11:37ou aux abords des Champs-Elysées.
11:38Est-ce que vous avez aussi
11:39quelques idées
11:41par rapport à ce qui s'est passé
11:42au dernier 14 juillet, par exemple ?
11:44Alors, on a beaucoup de jeunes,
11:45de jeunes très jeunes,
11:4712, 13, 14 ans,
11:48qui viennent de certaines zones
11:50où il s'est déjà compliqué,
11:52où il y a déjà
11:53une criminalité importante
11:54qui sont venues
11:55sur les Champs-Elysées
11:56pour parler de cela.
11:57Il y avait des primo-délinquants
11:59qui se sont greffés à cela.
12:01Donc, c'est pour ça
12:01qu'on parle d'opportunistes,
12:03finalement, sur cette délinquance
12:05et sur ces pillages
12:06qui se sont identifiés à cela.
12:07Il y a eu des appels
12:08sur les réseaux sociaux
12:09à commettre ces exactions.
12:11Ils se sont filmés,
12:12donc ça participe
12:14à cette effervescence
12:16d'aller dans la violence,
12:18comme on a pu voir
12:19sur la fête de la musique
12:20ou sur les réseaux sociaux,
12:22des appels
12:23à utiliser des seringues
12:25et des aiguilles
12:26contre des jeunes femmes.
12:27On voit que c'est
12:28des phénomènes
12:29qui sont amplifiés
12:31sur les réseaux sociaux,
12:32en tous les cas,
12:33sur certains,
12:34et qui vont
12:35commettre ces exactions
12:37par mimétisme
12:38parce qu'ils l'ont vu
12:38sur ces réseaux sociaux.
12:41Europe 1,
12:41soir week-end,
12:4219h27,
12:43Vincent Roy.
12:44Oui, pour préciser
12:45la question de Paul Molin,
12:46ils viennent davantage
12:47de banlieues
12:50ou de l'avenue
12:51Pierre 1er de Serbie ?
12:53Non, ils viennent
12:53bien évidemment
12:54de banlieues,
12:55de grandes banlieues
12:56et ils viennent
12:57de zones
12:57où il y a déjà
12:58une criminalité
12:59déjà soutenue.
13:01Donc, ce sont des individus
13:03qui viennent
13:03et qui vont monter
13:04sur la capitale
13:05pour commettre
13:05ces exactions.
13:06Ils ne sont pas
13:07du tout des supporters
13:08par exemple de foot,
13:09du PSG,
13:09ils n'en ont absolument
13:10rien à faire.
13:11D'ailleurs, le match
13:11avait à peine commencé
13:13qu'ils avaient commis
13:13des dégradations.
13:14Tout à fait.
13:15Axel Ronde,
13:16si on sait justement
13:16qu'ils viennent
13:17de banlieues
13:17voire de grandes banlieues,
13:18on se permet
13:19de fermer
13:19des stations de métro
13:20en plein cœur de Paris,
13:21pourquoi on ne pourrait
13:22pas fermer
13:22des stations
13:23de gare RER
13:24en banlieue ?
13:25Alors ça,
13:26ça ne m'appartient pas,
13:27ça fera poser
13:27la question
13:28à la justice
13:29ou au ministère
13:31de l'Intérieur
13:31mais en tous les cas,
13:33on est déjà plus compliqué
13:34parce que prendre
13:35un VTC,
13:35ça coûte plus cher.
13:36On est d'accord.
13:38Certains viennent en rodeo
13:39sur des motos
13:39ou des quads,
13:40on voit toutes sortes
13:40d'engins.
13:41Vous savez,
13:43en province,
13:45quand il y a
13:45des bagarres
13:47dans des villages,
13:48il y a eu 200 jeunes
13:49dans un village
13:49qui est venu
13:50du Lot-et-Garonne,
13:51ils sont venus véhiculer
13:52parce qu'ils ont fait
13:5250 kilomètres
13:53pour aller,
13:55finalement,
13:55ils ont débarqué
13:5650 jeunes
13:56dans une fête de village
13:57et ils ont commencé
13:58à taper un peu
13:59tout le monde.
14:00Donc,
14:00ça ne les arrête pas.
14:02Nous,
14:02dans les gares,
14:03on va mettre
14:03des dispositifs.
14:04Il y a la brigade
14:05des réseaux ferrés parisiens
14:06qui va mettre
14:07des effectifs,
14:08qui va faire
14:08des contrôles préventifs
14:09mais au-delà de ça,
14:11vous savez,
14:11ils grenouillent
14:12depuis peut-être
14:13plusieurs heures
14:14autour de Paris
14:15ou dans Paris.
14:16On ne peut pas
14:17malheureusement
14:17interpeller préventivement
14:19ces personnes.
14:20La loi ne nous les autorise pas.
14:22Axel,
14:23rendu une dernière question.
14:25Le 14 juillet,
14:25c'est aussi
14:26le coup d'envoi
14:26avec le défilé,
14:27un peu le coup d'envoi
14:28de la saison estivale.
14:30Vous,
14:30vous l'abordez comment
14:31cette saison d'été
14:32aussi bien en région parisienne
14:33qu'en région tout court
14:34et notamment dans le sud
14:35de la France
14:35où beaucoup de vacancies
14:37vont se retrouver ?
14:37Dans mon premier linéaire,
14:38je vous ai dit
14:39qu'il y avait déjà
14:40énormément de problèmes,
14:41problématiques,
14:42beaucoup de règlements de comptes,
14:43que ce soit à Nîmes,
14:44que ce soit à Marseille.
14:45On a eu beaucoup d'individus.
14:47Là,
14:47en Ardèche,
14:48un jeune a pris une balle.
14:50Pourtant,
14:50c'est dans un petit village
14:51de 1500 habitants.
14:52Ils avaient loué apparemment
14:53un gîte
14:53et ils se sont affrontés
14:56même dans un village
14:57de 1500 âmes.
14:58Vous imaginez cette violence
15:00qu'il y a
15:01et qui grand graine
15:02notre pays
15:03et qui est actuellement
15:04tout cet été,
15:05tout au long de l'été
15:05et notre quotidien
15:06toute l'année.
15:08Très bien,
15:08merci beaucoup
15:09Axel Ronde
15:09d'avoir répondu
15:10aux questions
15:10d'Europe un soir week-end.
15:12Axel Ronde,
15:12porte-parole du syndicat
15:14CFTC Police.
15:15Vous ne bougez pas,
15:16restez avec nous
15:16avec Paul Melun
15:17et Vincent Roy.
15:18On va détricoter
15:19les premières annonces
15:20d'Emmanuel Macron
15:21qu'on a pu prendre pour vous.
15:23On va vous les faire entendre
15:24dans un petit instant.
15:25La suite d'Europe un soir week-end
15:27avec Paul Melun
15:27et Vincent Roy,
15:28c'est juste après
15:29les infos de la nuit.
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