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  • 07/07/2025
Retrouvez Les Vraies Voix avec Judith Beller et Frédéric Brindelle du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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Transcription
00:00Et c'est le tour de table des vraies voix.
00:03Mais maniez-vous le trou, on va bientôt se mettre à table !
00:05Tout de suite, là ?
00:05Ça a commencé ?
00:06Oui.
00:06L'émission a commencé ?
00:07C'est ce que je viens de dire.
00:09Excusez-moi, je ne savais pas que l'émission avait commencé.
00:11Ah, d'accord !
00:12Le tour de table !
00:13De la qualité.
00:15Samuel Bauton, vous allez nous parler du jugement des effondrements de la rue d'Aubagne,
00:19qui est à Marseille, 7 ans plus tard.
00:227 ans plus tard, et une journée qui était jour des effondrements assez particulières,
00:27on s'en souvient tous.
00:28Et surtout, qui a au moins eu un mérite.
00:31Alors d'abord, c'est une tâche indélébile dans le bilan de Jean-Claude Godin,
00:35que ce soit la politique du logement qu'il a menée ou la réaction qu'il a eue ce jour-là.
00:39Et puis surtout, ça a permis pour la France de mettre en lumière la question du logement et du mal-logement.
00:45Donc, le gouvernement Macron a essayé de s'emparer du mieux qu'il a pu au travers de Guillaume Casbarian et d'autres.
00:51Malheureusement, ça n'a rien donné.
00:52Et aujourd'hui, 7 ans plus tard, on peut le dire, des condamnations qui semblent avoir satisfait les partis civils.
00:59Et toujours la pensée des 8 personnes qui nous ont quittés et d'une ville qui a été meurtrie dans son sang et dans sa chair.
01:06Et le combat n'est pas fini.
01:07Il continue.
01:08Et le mal-logement à Marseille, c'est un vrai sujet.
01:11C'est une vraie problématique qui continue d'être portée aujourd'hui par le maire actuel, Benoît Payan.
01:15Mais je ne suis pas sûr qu'on en voit la fin à très court terme.
01:18Alors, un petit rappel quand même, juste, que le 5 novembre 2018, dans le quartier de Noailles à Marseille,
01:23il y a eu un premier bâtiment vide qui s'est écroulé depuis un second.
01:27Et 8 personnes sont décédées.
01:29Il y a un troisième bâtiment qui sera ensuite démoli par précaution.
01:33Emmanuel Abramovitz, on se moque aussi du locataire.
01:37Il y a un moment où il faut sévir.
01:40Il y a des obligations légales.
01:43La France est le pays du contrôle.
01:45Et là, on est très étonné qu'effectivement, toutes les autorités aient été défaillantes.
01:50J'ai du mal à penser que plusieurs immeubles se soient effondrés comme ça, sans signe annonciateur.
01:56Or, il y en a eu.
01:57S'il y en a eu, ils ont forcément été signalés.
02:00Donc là, il y a une défaillance de l'autorité de contrôle.
02:04Et je pense que les vrais coupables, au-delà des propriétaires des murs,
02:08ce sont aussi les autorités qui n'ont pas été capables de protéger les populations
02:12et donc de prendre au sérieux les remontées d'alerte.
02:15Alors, dans les prévenus, vous avez un ancien adjoint au maire, un expert,
02:19un syndicaliste des copropriétaires.
02:21Il y en a trois qui ont été condamnés de la prison ferme,
02:24quatre à du sursis et six qui ont été relaxés.
02:26Alors, quand même des noms, vous avez Xavier Cachar,
02:28qui a été élu régional et propriétaire, avocat du syndic,
02:32condamné à quatre ans de prison.
02:33L'architecte, l'expert, Richard Carta, lui, deux ans de prison avec sursis.
02:39Julien Ruaz, qui était ancien adjoint au maire chargé de l'habitat insalubre également.
02:43Et puis Jean-François Valentin, le gestionnaire du syndic,
02:45trois ans de prison avec sursis.
02:47Donc, ce n'est pas que les propriétaires, effectivement.
02:51Mais Samuel Botton, tout le monde le sait maintenant,
02:54vous êtes un incontournable, vous êtes de Marseille.
02:56Oui.
02:58C'est un peu lié au système marseillais ou pas ?
03:01Je parle de l'époque, peut-être.
03:04Non, le système marseillais, il est complexe et il a évidemment évolué.
03:08Je pense qu'on a été réellement sur de la négligence.
03:10Emmanuel l'a dit très justement.
03:12Il y a des données qui sont remontées,
03:13il y a des rapports qui ont atterri sur le bureau des maires de secteur.
03:16Et pourtant, rien n'a été fait.
03:18Et à la limite, ok, ça passe encore.
03:21C'est les réactions qu'il y a eu après, le manque de sérieux.
03:23Et je vous le dis, là, j'ai presque les armes,
03:25parce que ça a été une journée réellement dramatique dans l'histoire de la ville.
03:29C'est-à-dire, aucun Marseillais n'est ressorti de la même manière après cet événement.
03:34Et ce qui a fait encore plus de mal, c'était de se dire,
03:36qu'est-ce qui nous attend derrière ?
03:37Parce que des 63-65 rues d'Aubagne à Marseille,
03:40vous en avez des centaines.
03:42Donc la question qui nous honte aujourd'hui, c'est qui seront les prochains ?
03:45Comment est-ce qu'on peut pallier à ça ?
03:46Et surtout, à un moment, comment on redonne de l'éclat à la politique de logement de la ville ?
03:50Mais attention, ça se transpose aussi à Paris, à Strasbourg, où vous voulez.
03:54C'est une vraie problématique nationale.
03:55Emmanuel Abramovitch, pour votre tour de table,
03:58c'est les plaintes contre Rima Hassan et Jean-Luc Mélenchon
04:01qui sont systématiquement classées sans suite.
04:04C'est vrai que c'est bizarre.
04:05Voilà, c'est un classique.
04:06C'est-à-dire que, quels que soient les propos tenus par ces élus,
04:10puisqu'ils sont élus,
04:11pour moi, ils font honte et déshonneur à l'écharpe tricolore
04:15et à tous ceux qui la portent, bien évidemment,
04:17mais ils sont élus.
04:18Et donc, je m'étonne que quand ils utilisent un vocabulaire nauséabond,
04:25guerrier, stigmatisant, qui incite à la haine,
04:28et que nous, Bureau National de Vigilance contre l'antisémitisme,
04:33nous saisissons la justice pour dire que
04:35la stigmatisation des Juifs de France,
04:37que l'on intègre et que l'on amalgame à un conflit étranger
04:41qui est importé par ce même parti politique,
04:45trop, c'est trop, c'est pas parce que je suis français, juif,
04:49que je suis responsable de la politique d'un pays étranger,
04:52sinon, ça veut dire que tous les Algériens de France,
04:55et je prends cet exemple à dessein,
04:56sont responsables de la prise d'otages,
04:58dans ce moment, de Boualem sans salle.
05:00Bien sûr que c'est totalement incohérent.
05:02Donc, quand nous nous élevons,
05:03Bureau National de Vigilance contre l'antisémitisme,
05:06et que nous nous adressons à la justice,
05:08comme le veut le droit, la règle,
05:10eh bien, nous sommes si systématiquement déboutés.
05:13Dans la majorité des cas, d'ailleurs,
05:14les refus de tenir compte de nos plaintes
05:17ne sont pas motivés,
05:18et quand nous insistons, on nous dit
05:20« Ah bon, mais oui, mais vous comprenez,
05:22c'est la liberté d'expression ».
05:23Alors, moi, je veux bien,
05:24mais quand on est un parti politique,
05:27a priori, digne de ce nom,
05:28et, encore une fois, j'y reviens,
05:29de l'écharpe bricolore,
05:31eh bien, on ne dit pas qu'il se commet un génocide,
05:35parce qu'un génocide, c'est particulier.
05:38Alors, non seulement on ment à ses adhérents,
05:41on ment aux Français quand on fait des discours
05:43qui sont diffusés par la radio, par la télévision,
05:46j'ai remarqué le nombre d'invitations de LFI sur LCP
05:49et sur le service public, c'est phénoménal.
05:50Il y a Olivier Faure qui dit la même chose.
05:52Eh bien, je suis ravi de ne plus être seul,
05:54mais je peux vous dire que parfois, nous...
05:55Non, non, qui dit la même chose,
05:57qui dit que c'est un génocide aussi, pardonnez-moi.
05:59Mais c'est dramatique !
06:01Alors, sur les confrères médias,
06:04bon, ils sont tenus, vous savez,
06:06à des règles de l'ARCOM,
06:07et à, justement, un équilibre de la parole politique.
06:10Donc, sous réserve de ce que vous dites,
06:12effectivement, je précise quand même
06:13qu'ils doivent se plier aussi à un équilibre.
06:15Ce qu'ils font, sinon, ils seraient pénalisés.
06:17Mais revenons là-dessus.
06:19Réaction de Samuel Botton
06:20à ce que vient d'évoquer Emmanuel Abramovic.
06:22Bon, il y a une décision de justice en même temps.
06:24Oui, mais on peut aussi expliquer ça
06:26par le fait que la France insoumise
06:28flirte dangereusement
06:29avec les barrières de l'inadmissible
06:31d'un point de vue de langage.
06:33Et c'est ce qui leur permet de s'en sortir.
06:34Alors, moi, ce qui m'étonne,
06:35et je vais essayer de le dire
06:36avec le sourire et un peu d'humour
06:38pour dédramatiser la chose,
06:40c'est qu'un homme aussi brillant que vous, Emmanuel,
06:42prenne encore le temps de commenter
06:43ce que disent Rima Hassan et Jean-Luc Mélenchon.
06:45Moi, j'ai arrêté de donner l'heure au footbus
06:47il y a déjà quelques années.
06:48Je comprends qu'il y a un combat à mener
06:50et qu'il ne faut laisser aucun centimètre carré d'espace.
06:53Mais parfois, on est tellement dans le grotesque
06:55et l'ubuesque et finalement,
06:56l'instrumentalisation perfide
06:58qu'accorder de l'importance à ces gens-là...
07:00Ne pas tomber dans le piège.
07:01Ça me semble contre-productif jusqu'à un certain temps.
07:03Deux éléments de réponse rapide.
07:04Le premier, d'abord, c'est pour démonter
07:07le fait de cette utilisation maligne
07:10de la puissance, de la force, de l'écharpe tricolore.
07:12Ça, c'est le premier point.
07:14Le deuxième point, c'est parce que
07:15derrière ces gens qui mentent,
07:18il y a des gens qui écoutent
07:20et qui traduisent sur le terrain.
07:22On l'a vu la semaine dernière !
07:23En deux jours, vous avez le lundi une altercation
07:27et le mardi, vous avez un magasin
07:29qui brûle à l'autre bout du pays.
07:30Donc, il y a un effet sur le terrain
07:33qui, moi, me met en danger.
07:37Et ça, effectivement, je le dénonce.
07:39Pourquoi ?
07:39Parce que nous, l'association,
07:41avons une remontée d'alerte.
07:42Nous la faisons suivre, son cours,
07:44normalement, par l'intermédiaire de la justice,
07:46qui nous déboute et qui valide,
07:48en quelque sorte, ce faux langage
07:50qui est une incitation à la haine.
07:52Merci.
07:53Merci.
07:54Merci.
07:55Merci.
07:56Merci.

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