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0-1.
  • 04/07/2025

Catégorie

📚
Éducation
Transcription
00:00L'Europe n'a fait que révéler son vrai visage, car le nazisme est absolument l'idéologie dominante de l'Europe contemporaine.
00:08Ils sont devenus fous. Pourquoi Macron est-il si furieux ? Parce que nous avons chassé son petit derrière minable d'Afrique.
00:15Que pensez-vous de Macron ?
00:16Le mot merde n'est probablement pas un beau mot en français.
00:20Regardez les scandales de corruption monstrueux en France.
00:24Chez vous, chaque président finit en prison.
00:26C'est presque comique à ce stade. L'un a pris ici, l'autre là, un autre ailleurs.
00:33Si l'on regarde comment se déroulent vos élections, on a éliminé un vrai candidat.
00:38On a accusé une prétendue femme de chambre.
00:41Puis on a découvert qu'il n'y avait rien.
00:43Mais on a privé Strauss-Kahn de se présenter.
00:45Puis on a inventé un scandale pour un autre candidat.
00:49Et on a propulsé Macron.
00:50On lui a opposé deux fois un candidat, le seul qu'il pouvait battre.
00:54Cette pauvre femme portant le nom de Le Pen, qui par définition ne peut gagner en France.
01:00Et à chaque fois, vous faites semblant d'avoir une démocratie.
01:04Français, reprenez votre pays.
01:09Bienvenue sur Jéopolitique Profonde.
01:11Et nous poursuivons notre série d'interviews.
01:14Et aujourd'hui, nous avons l'honneur de recevoir, ou plutôt d'être reçu dans ses studios,
01:18par Vladimir Solovyev, le journaliste le plus détesté par les médias français.
01:24Vladimir Solovyev, bonjour.
01:26Merci d'avoir accepté de nous rencontrer.
01:30Nous avons beaucoup de questions, car les médias français vous détestent.
01:34Mais les Français ne vous connaissent pas.
01:36Ils savent seulement ce qu'on montre parfois à la télévision,
01:39qu'il existe un certain Vladimir Solovyev, qui veut détruire Paris, Lyon, Marseille.
01:44Alors, comment vous présenteriez-vous ?
01:46Et comment êtes-vous devenu cette figure emblématique de la télévision russe ?
01:51Je ne suis certainement pas une icône.
01:54Ne serait-ce que parce que je suis juif.
01:58Et probablement, l'absence de satire politique, d'ironie et de sens de l'humour
02:04empêche les médias français de comprendre, ne serait-ce qu'un peu,
02:08de quoi nous parlons ici, pourquoi nous parlons ainsi.
02:12D'un côté, c'est cela.
02:14De l'autre, l'étonnante irresponsabilité des politiciens français
02:18qui ne parviennent pas à comprendre les conséquences de leurs actions.
02:24Je ne menace pas de détruire Paris, Marseille, Lyon.
02:28Je ne fais que constater l'inéluctabilité de cela.
02:31Si la France se retrouve entraînée dans une guerre,
02:35c'est ce que Vladimir Poutine a dit directement aux journalistes français.
02:38Dès février 2022, avant le début de l'opération militaire spéciale
02:46lors d'une conférence de presse à Moscou entre les dirigeants de nos pays.
02:51Voulez-vous vraiment être entraîné dans une guerre nucléaire avec la Russie ?
02:55Pouvons-nous dire que vous êtes la voix des Russes
02:59qui estime que le gouvernement russe n'est pas assez ferme envers l'Ukraine,
03:06envers l'OTAN et qu'il faudrait répondre plus durement ?
03:09Je suis probablement...
03:11Eh bien, je ne parle que pour moi.
03:14Je n'ai ni poste officiel élevé, ni titre.
03:18Aucune organisation publique ne me soutient.
03:22Oui, j'ai beaucoup de téléspectateurs.
03:24Merci à eux de me regarder.
03:26Je dis ce que je pense être juste
03:28et beaucoup partagent mon point de vue.
03:30Pour moi, la priorité absolue est l'intérêt de ma patrie,
03:35de mon peuple, des Russes.
03:37La vie d'un Russe est inestimable à mes yeux.
03:41Quand, depuis 2014, l'Europe a applaudi
03:44d'abord le coup d'État nazi en Ukraine,
03:47la prise de pouvoir par la violence,
03:50puis le meurtre de Russes quand elle refusait de le voir,
03:54quand les politiciens européens inventaient
03:56leur version des événements sans vouloir voir la réalité,
04:00bien sûr, ici, beaucoup serraient les dents de colère.
04:07Et quand, en 2022,
04:11nous avons été contraints de défendre la RPD et la RPL
04:15que nous avions reconnus
04:17et avec lesquels nous avions signé un traité,
04:20nous obligeant à les protéger,
04:22alors que, dès le 15 février,
04:24des bombardements ont commencé sur le Donbass
04:28et qu'il a été décidé d'évacuer les habitants.
04:31Les familles se séparaient,
04:34envoyant femmes et enfants à l'intérieur de la Russie,
04:37tandis que les hommes restaient pour défendre leur patrie.
04:41Oui, je suis partisan d'une ligne dure.
04:44Je pense que le nazisme doit être éradiqué.
04:46Et si certains en France n'ont toujours pas compris
04:52la vraie nature du pouvoir ukrainien,
04:55qu'ils prennent le temps de consulter les livres d'histoire
04:58pour découvrir qui était Bandera et Shukévitch
05:01et réalisent que ce sont eux qui sont les héros,
05:06les idéologues et les idéaux de l'Ukraine actuelle.
05:09Vous connaissez l'Europe, vous connaissez l'Occident.
05:14Comment expliquez-vous que, par exemple,
05:16en France, l'antisémitisme soit un crime très grave,
05:18mais qu'aujourd'hui, on soutienne en Ukraine
05:20un régime où les héros sont Bandera,
05:23Shukévitch et Melnik ?
05:25Comment l'expliquez-vous ?
05:26En France, à une époque,
05:29d'immenses foules descendaient dans les rues
05:31pour défendre les valeurs traditionnelles,
05:35mais elles ont été brisées.
05:38En France, les mariages homosexuels sont autorisés.
05:41Oui.
05:42Depuis quand ?
05:44Si je me souviens bien, en 2013.
05:46C'est l'année où vous avez trahi le christianisme,
05:50le judaïsme et l'islam.
05:53C'est l'année où vous avez trahi les religions abrahamiques
05:56et cessé d'être une grande puissance chrétienne.
06:00C'est l'année où vous avez trahi votre histoire,
06:04vos justes,
06:06vos chefs spirituels.
06:08C'est une année tragique dans l'histoire de la France.
06:13Ce n'est, bien sûr, qu'un des points.
06:15Donc, quand vous parlez d'antisémitisme,
06:18la France, malheureusement, est un leader en la matière.
06:21Cela est lié à une politique migratoire irresponsable
06:25et au fait que personne ne lutte contre cela
06:29ni ne peut le faire.
06:31Et quand vous dites qu'il n'y a pas d'antisémitisme en Ukraine
06:35parce que Zelensky est juif,
06:38Zelensky vient d'une famille juive,
06:41mais il n'est pas juif pratiquant.
06:45Il n'adhère pas au principe du judaïsme.
06:48Mais là n'est même pas la question.
06:52Choukiewicz et Bandera n'étaient pas juste antisémites.
06:56Ils étaient avant tout des bêtes, des russophobes.
06:59La forme moderne de russophobie ne diffère en rien
07:06de l'antisémitisme des années 30.
07:08Mais la France est si à l'aise dans sa russophobie,
07:12elle s'y complaît,
07:15oubliant tout ce que les Russes ont fait pour la France
07:17et comment ils sont morts pour sa liberté
07:20pendant la Première Guerre mondiale.
07:22Ils ont oublié.
07:23Mais en conséquence,
07:25votre position vous vaut des sanctions
07:27et des menaces d'attentats.
07:29Vous avez un important service de sécurité.
07:32Avez-vous peur ?
07:34Non, bien sûr que non.
07:35Comment avoir peur de la mort
07:37si c'est la seule promesse que la vie tient toujours ?
07:41Toutes les autres promesses de la vie
07:42ne sont jamais tenues.
07:44Mais échappés à la mort,
07:47seuls trois hommes y sont parvenus
07:49dans toute l'histoire de l'humanité.
07:50Élie, Énoch et Jésus,
07:52selon la tradition chrétienne.
07:56Comment en est-on arrivé là ?
07:58On m'a imposé des sanctions
07:59avant le début de l'opération.
08:02Pourquoi ?
08:04Eh bien, quand ?
08:06Comment peut-on surprendre un juif antifasciste
08:09avec des sanctions de l'Europe nazie ?
08:12Quoi de plus naturel
08:13que des politiciens européens
08:15qui confisquent les biens d'un juif ?
08:18Qu'y a-t-il de nouveau dans cette histoire
08:21depuis les persécutions des juifs
08:23à la fin du 15e siècle en Espagne ?
08:27Rien.
08:27L'Europe n'a fait que révéler son vrai visage
08:30car le nazisme est absolument
08:32l'idéologie dominante
08:34de l'Europe contemporaine.
08:38Pourtant, tous les gouvernements européens
08:40affirment au contraire
08:41qu'ils sont contre le fascisme,
08:43contre le nazisme.
08:44Ils racontent n'importe quoi.
08:48Jugez-les par leurs actes.
08:51Ce sont des nazis finis,
08:53pitoyables, insignifiants,
08:55qui ont volé au peuple d'Europe
08:57leur droit à leur propre opinion,
09:01qui se moquent de la volonté
09:02des électeurs européens,
09:04qui ont violé le droit sacré
09:06de la propriété privée,
09:07la liberté d'expression.
09:09La France,
09:12l'Allemagne,
09:14ce ne sont pas des pays libres.
09:16Que sont devenus vos gilets jaunes ?
09:18Ils ont été matraqués dans les rues.
09:21Et alors ?
09:22Quelqu'un s'est étonné
09:23du nombre de morts,
09:25de blessés parmi les participants
09:26à ces manifestations pacifiques ?
09:29Les autorités s'en sont bien tirées.
09:31La France est l'une des dernières
09:33puissances coloniales
09:34qui retient par la force des peuples
09:36hors de ses frontières,
09:38tout en ayant l'audace
09:39de reprocher à qui que ce soit
09:41en disant que la Russie
09:43est un pays colonialiste.
09:45Ils sont devenus fous.
09:47Pourquoi Macron est-il si furieux ?
09:49Parce que nous avons chassé
09:50son petit derrière minable d'Afrique.
09:52Les peuples d'Afrique lui ont dit
09:54« Dégage ! »
09:55Maintenant, direction la Roumanie.
09:57Eh bien, en Roumanie,
09:59maintenant, il faut réfléchir.
10:01Les chefs des services secrets français
10:03qui s'ingèrent
10:04dans la campagne électorale roumaine.
10:06Il fallait persécuter Pavel Durov
10:08parce qu'il a,
10:09en tant que propriétaire de Télégramme,
10:11refusé d'instaurer une censure politique.
10:15De la censure !
10:18Vladimir, vous répétez plusieurs fois
10:21que vous êtes juif.
10:22Eh bien, j'ai entendu vos commentaires
10:24sur ce qui se passe actuellement à Gaza.
10:26Vous ne soutenez pas la politique de Netanyahou,
10:30si j'ai bien compris.
10:32Comment pourrais-je soutenir
10:34le meurtre de personnes innocentes ?
10:37Si, pour quelqu'un,
10:40la nationalité d'un enfant tué
10:42fait une différence,
10:43il est gravement malade.
10:47Si un enfant juif est tué dans un attentat,
10:50mon cœur souffre autant
10:51que s'il s'agit d'un enfant russe,
10:55si un enfant palestinien, français
10:57ou n'importe qui est tué,
10:59ce sont des victimes innocentes.
11:02Est-ce que je condamne les attentats
11:03à 100% ?
11:06Est-ce que je considère
11:07ce qui s'est passé en octobre
11:09comme criminel ?
11:10Aucun doute là-dessus.
11:11Est-ce que je pense
11:12que tous les terroristes
11:13doivent être éliminés ?
11:15Oui.
11:17Est-ce que je pense
11:18que les otages doivent être libérés
11:20sans l'ombre d'un doute ?
11:22Mais au cours de l'opération militaire,
11:25plus de 50 000 habitants de Gaza
11:27ont été tués.
11:29Pendant toute la durée
11:30de l'opération militaire spéciale,
11:32les chiffres officiels
11:34des civils tués,
11:35y compris dans les territoires
11:36de la Nouvelle-Russie,
11:39sont inférieurs à 14 000 hors militaire.
11:42C'est la seule guerre au monde
11:44où le nombre de civils tués
11:45est inférieur à celui des militaires.
11:47et c'est la guerre Russie-OTAN,
11:51car elle se déroule en Ukraine,
11:53mais contre l'OTAN.
11:56Je voudrais revenir
11:56sur l'opération spéciale.
11:58Et d'ailleurs,
11:59si vous voulez libérer des otages,
12:01posez-vous la question,
12:03combien d'otages
12:04les Israéliens ont-ils libérés
12:06par des actions militaires
12:07et combien par des négociations ?
12:09Je voudrais revenir
12:10sur l'opération spéciale.
12:11Vous attendiez-vous
12:12à cette opération
12:13en février 2022 ?
12:14Je voulais qu'elle commence
12:16en 2014.
12:19Donc, vous pensez
12:20que la Russie était prête
12:21à ce moment-là ?
12:22En 2014,
12:24la Russie n'était pas prête.
12:25Mais les souffrances
12:26des habitants du Donbass,
12:29les crimes insensés
12:30commis par le régime nazi
12:32qui a pris le pouvoir
12:33en Ukraine,
12:35grâce aux scélérats
12:36européens et américains,
12:40ces victimes,
12:41bien sûr,
12:41étaient effroyables,
12:42mais cela n'intéressait personne.
12:45Quelqu'un s'est-il demandé
12:46combien de Russes
12:47sont morts ?
12:49En France,
12:49connaît-on la tragédie
12:50d'Odessa ?
12:52L'a-t-on condamné ?
12:54Non, bien sûr,
12:55les gens éclairés
12:56savent,
12:57entendent
12:57et leur cœur souffre.
12:59Mais les autorités françaises
13:02se taisent toujours
13:03quand Macron,
13:04se délectant de son esprit
13:06sous les caméras de télévision,
13:07dit
13:08Vladimir,
13:08où ton juriste
13:10a-t-il étudié ?
13:11Contrairement à Macron,
13:13Poutine est lui-même juriste.
13:15Que pensez-vous de Macron ?
13:17En tant que politique,
13:18parlons-en.
13:19Le mot merde
13:20n'est probablement pas
13:21un beau mot en français.
13:23Pas du tout.
13:24Je dirais ceci.
13:25J'ai connu des hommes
13:26de sa taille
13:26qui étaient grands,
13:29bien que tyrans,
13:31et qui ont laissé
13:32derrière eux
13:32un code
13:34de grande victoire,
13:35mais aussi une France
13:38épuisés,
13:40dévastés,
13:42avec une génération
13:43d'hommes décimés.
13:44Mais ils sont entrés
13:45dans l'histoire.
13:47D'ailleurs,
13:48eux aussi aimaient
13:49des femmes plus âgées,
13:51mais jamais cela n'allait
13:52jusqu'à des gifles publics.
13:53Bien que Bonaparte
13:54ait imploré le pardon
13:56de Joséphine
13:56à la porte de sa chambre,
13:58Macron, lui,
13:59n'est rien.
14:01Ni Napoléon,
14:03ni De Gaulle,
14:05loin,
14:05très loin de De Gaulle,
14:06c'est un homme
14:07qui a transformé
14:08la France
14:10en risée.
14:12Quand je vous écoute,
14:14je vois que vous n'avez pas
14:15beaucoup de respect
14:15pour les dirigeants européens.
14:18Mais dernièrement,
14:19j'ai remarqué
14:20que concernant Donald Trump,
14:22vous pensez qu'il est possible
14:23de travailler avec lui.
14:24Ai-je raison ?
14:25Je pense que Trump,
14:26sans aucun doute,
14:29entrera dans l'histoire
14:30de l'Amérique.
14:31D'abord,
14:31comme un président
14:32qui est revenu
14:33après une pause,
14:34comme un homme
14:35qui a survécu
14:35à une tentative
14:36d'assassinat,
14:37comme un homme
14:38incontestablement
14:39très courageux,
14:40très audacieux,
14:42et qui d'autre,
14:43dans l'histoire
14:44de l'Amérique,
14:45a suivi
14:45un tel parcours
14:46de vie ?
14:47Il a le droit
14:48d'avoir son point de vue
14:49et il est clairement
14:51suivi par le peuple.
14:52C'est un président populaire.
14:55Mais derrière Macron,
14:57qui y a-t-il ?
14:58Enfin,
14:59au moins,
14:59en France,
15:00il y a des élections directes.
15:02Bien que,
15:05lorsque le vote
15:06des partis
15:06a eu lieu,
15:07le choix du peuple
15:08a été volé.
15:09On a nommé
15:10un premier ministre
15:11et des dirigeants
15:12sans aucune majorité.
15:14En Allemagne,
15:14il n'y a même pas
15:15d'élection directe.
15:16Et si l'on parle
15:17de la structure répugnante
15:19de l'Union européenne,
15:20qui a élu ces gens ?
15:22Qui a choisi
15:23Ursula von der Leyen,
15:25célèbre pour avoir
15:26volé des sommes
15:27phénoménales
15:28sur les vaccins ?
15:30Et personne ne pose
15:30la question.
15:32Vous dites que
15:33la démocratie
15:34fonctionne mieux
15:34en Russie
15:35qu'en Union européenne.
15:38Nous avons des élections.
15:40Nous avons des élections
15:41présidentielles directes.
15:45Nous choisissons.
15:47Cela peut plaire
15:48ou déplaire à certains,
15:49mais chez nous,
15:50c'est totalement transparent,
15:52hautement technologique.
15:53Vous pouvez contester
15:54en justice,
15:55consulter les enregistrements
15:57des caméras,
15:58recompter les bulletins.
15:59C'est absolument transparent.
16:01C'est la forme
16:01la plus avancée,
16:03utilisant toutes les avancées
16:04en matière de droit électoral.
16:07Ce n'est pas
16:08le système américain
16:10par courrier
16:10où l'on découvre
16:11que des voix
16:12ont été volées
16:13à Donald Trump
16:14et que sa présidence
16:15lui a été dérobée.
16:17C'est pour ça
16:17qu'il est revenu
16:18après un mandat.
16:20On parle de corruption.
16:22Tout le monde disait
16:22que la Russie
16:23était corrompue.
16:24Ici,
16:25ce sont des enfants
16:25comparés à l'Union européenne.
16:27Il est risible
16:29de parler de corruption.
16:32Regardez les scandales
16:33de corruption
16:33monstrueux en France.
16:36Chez vous,
16:37chaque président
16:37finit en prison.
16:39C'est presque comique
16:40à ce stade.
16:41Comment c'est possible ?
16:42L'un a pris ici,
16:44l'autre là,
16:45un autre ailleurs.
16:47Qu'est-ce que c'est que ça ?
16:48Des mains sales.
16:49Vraiment ?
16:50Si l'on regarde
16:53comment se déroulent
16:54vos élections,
16:55on a éliminé
16:56un vrai candidat.
16:57On a accusé
16:58une prétendue
16:58femme de chambre.
16:59Puis on a découvert
17:00qu'il n'y avait rien.
17:01Mais on a privé
17:02Strauss-Kahn
17:03de se présenter.
17:04Puis on a inventé
17:05un scandale
17:06pour un autre candidat.
17:08Et on a propulsé Macron.
17:09On lui a opposé
17:10deux fois un candidat,
17:12le seul
17:12qu'il pouvait battre.
17:13Cette pauvre femme
17:14portant le nom
17:15de Le Pen,
17:16qui par définition
17:17ne peut gagner en France.
17:18et à chaque fois,
17:20vous faites semblant
17:21d'avoir une démocratie.
17:23Je voudrais revenir
17:24sur l'opération spéciale.
17:25Vous êtes souvent
17:26sur le front.
17:27Les Français l'ignorent,
17:28mais vous avez créé
17:29vos propres structures.
17:30Comment cela fonctionne-t-il ?
17:33Nous passons
17:33plus de 200 jours
17:35sur le front.
17:37Nous terminons
17:38l'émission
17:39le jeudi
17:39et nos équipes
17:42de tournage
17:42partent sur le front
17:43auprès des gars.
17:45Lors de chaque voyage,
17:46nous ramenons
17:47des films
17:47sur la guerre.
17:48Sur les gens
17:51qui vivent
17:52la guerre,
17:53nous montrons
17:54tout tel quel.
17:55Nous ne cachons
17:56rien
17:57et nous disons
17:58toujours la vérité.
18:00C'est pourquoi
18:00il est difficile
18:01de regarder les gens
18:02dans les yeux
18:03partout dans le monde.
18:06Je peux parler
18:06de la guerre
18:07parce que je la vois,
18:08je la connais,
18:09je suis là-bas
18:10avec les gars.
18:11Avez-vous rencontré
18:12le général Mordbyshev ?
18:14Oui.
18:15Il vient d'être
18:16nommé commandant ?
18:17La première grande
18:18interview
18:19d'Andrei Nikolaevich
18:20Mordbyshev
18:21a eu lieu
18:21dans mon émission.
18:25Nous avions
18:25alors réalisé
18:26une grande émission
18:27avec lui.
18:28Nous avons
18:28parcouru le front
18:29ensemble,
18:30visité,
18:32enfin,
18:32nous avons vu
18:33une journée
18:33de sa vie
18:34et de son travail.
18:35depuis,
18:37j'ai noué
18:37de très bonnes relations
18:38avec lui.
18:39Mais j'ai aussi
18:40de bonnes relations
18:41avec beaucoup,
18:41beaucoup d'officiers,
18:42y compris
18:43des généraux.
18:47Et maintenant,
18:48en effet,
18:48Andrei Nikolaevich
18:50a été nommé
18:51commandant
18:51en chef
18:52des forces terrestres.
18:53C'est un poste complexe.
18:55En Russie,
18:56ce poste
18:57a sa propre histoire
18:58et généralement,
19:00l'ampleur
19:01des pouvoirs accordés
19:02dépend de la personnalité,
19:04de la force
19:04de caractère.
19:06Beaucoup dépend
19:07du commandant
19:10en chef suprême,
19:11du ministre
19:12de la Défense,
19:13du chef
19:14d'état-major général.
19:15En fonction
19:15de cela,
19:18les pouvoirs
19:18et les possibilités
19:19du commandant
19:20en chef
19:20des forces terrestres
19:21sont structurés.
19:24Et en tant que personne,
19:25comment est-il ?
19:28Extraordinaire,
19:29n'est-ce pas ?
19:31Incroyablement courageux,
19:33très modeste,
19:34ironique,
19:35avec un sens
19:36de l'humour brillant
19:37qui aime ses soldats,
19:39qui connaît
19:39ses soldats.
19:41C'est un général
19:42qui a tout
19:44parcouru à pied.
19:46Les généraux
19:46qui ont commencé
19:47à combattre jeunes
19:48en tant que soldats
19:50valorisent les soldats.
19:52Ainsi,
19:53un jeune officier
19:54qui a vu
19:55les vraies épreuves
19:56du service
19:56devenu général
19:58comprend ce que
19:59cela signifie.
20:02Et pendant les combats,
20:03le général Mordvichev
20:04a été blessé
20:05lors de la libération
20:06de Mariupol.
20:08Il a protégé
20:08une journaliste
20:09avec son corps,
20:10sauvant sa vie.
20:13Le général Mordvichev,
20:15lors de la tragédie
20:16de Kharkov,
20:18dans une voiture
20:19avec un autre général,
20:23est allé stopper
20:24une percée,
20:25directement sur place
20:26avec une arme légère.
20:27Et il a combattu
20:28aux côtés
20:29de ses soldats
20:30sur le front.
20:35Mordvichev est intelligent,
20:36subtil,
20:37un stratège
20:38et tacticien brillant.
20:40Ce n'est pas un hasard
20:41si sous son commandement,
20:43le groupe centre
20:44avance plus vite
20:45que les autres.
20:46Comment est la situation
20:47sur le front
20:48pour l'armée russe
20:48actuellement ?
20:49Chaque jour,
20:51nous libérons
20:51de nouveaux villages.
20:55Au cours des deux
20:56dernières semaines,
20:57nous avons libéré
20:58300 km²
20:59et 17 localités.
21:01Ainsi,
21:02pendant que l'Ukraine
21:02commet des attentats
21:04et fait du battage
21:06médiatique,
21:07nous gagnons la guerre.
21:10Quel genre de paix
21:11souhaitez-vous ?
21:12Une paix durable,
21:14véritable,
21:15juste.
21:16Quand les Européens
21:17descendront de leur
21:18piédestal
21:19et comprendront
21:20qu'ils n'ont pas le droit
21:21d'imposer leur volonté
21:22aux autres,
21:23quand ils comprendront
21:24la véritable cause
21:26de ce conflit.
21:27Nous n'avons jamais
21:28voulu conquérir l'Ukraine,
21:29prendre Kiev en trois jours.
21:31C'est une absurdité totale.
21:34Cela n'a jamais été
21:35dans les déclarations
21:36de notre commandant
21:37en chef suprême.
21:38Nous demandions simplement
21:40arrêter de tuer
21:42les habitants du Donbass.
21:45L'opinion du peuple compte.
21:47Les gens qui vivent
21:47sur ce territoire
21:48ont droit à la liberté,
21:50à croire en ce qu'ils veulent,
21:52à prier comme ils le souhaitent,
21:54à parler la langue
21:55qu'ils considèrent
21:56comme la leur
21:57et à respecter
21:58l'histoire de leurs ancêtres,
22:00pas celle inventée
22:01par les nazis.
22:04On aurait pu arrêter
22:05toute cette tragédie
22:06et un million d'Ukrainiens
22:08seraient encore vivants
22:09et en bonne santé.
22:10Le nombre de morts
22:12et de blessés ukrainiens
22:14a déjà dépassé
22:16le million.
22:16Les pertes russes
22:17sont bien moindres,
22:20incomparables.
22:21Et tout cela pourquoi ?
22:23Nous disions simplement
22:24quitter le territoire
22:26de Donetsk
22:26et de Lugansk.
22:28Laisser ces gens vivre,
22:31on nous a dit non.
22:33Et ils ont perdu
22:34Zaporoji et Kershon.
22:36S'ils disent encore non,
22:37ils perdront tout
22:38jusqu'au Dniep
22:39et l'accès
22:41à la mer Noire.
22:44C'est justement
22:44ma question.
22:46Actuellement,
22:46la Russie revendique
22:47cinq régions
22:48déjà inscrites
22:50dans la Constitution russe.
22:53Mais beaucoup
22:53en Russie
22:54disent qu'on ne peut
22:55pas abandonner.
22:57Odessa,
22:58Mykolaiv,
22:59Kharkiv
22:59sont des villes russes,
23:01des gens russes
23:02y vivent.
23:03Qu'en pensez-vous ?
23:04Ces questions
23:06se régleront
23:07sur le champ
23:08de bataille
23:08et dépendront
23:09largement
23:10de l'obstination
23:12du leadership
23:13ukrainien.
23:14Plus il agira
23:15stupidement,
23:17plus il perdra
23:18de territoire.
23:19Mais la question
23:20qui m'étonne toujours,
23:21celle à laquelle
23:22je suis souvent confronté,
23:24c'est que nous
23:24chercherions
23:25à conquérir
23:26l'Europe.
23:29Mais qu'y a-t-il
23:30en Europe
23:30qui pourrait...
23:31Je connais des gens
23:32en France
23:32qui vous attendent
23:33avec impatience.
23:35Je peux venir
23:35en visite
23:36quand les sanctions
23:37seront levées.
23:38Mais la question
23:38est simple.
23:40Qu'y a-t-il
23:40en Europe
23:41qui pourrait
23:42nous intéresser ?
23:44Comment 150 millions
23:46de personnes
23:46pourraient-elles
23:47conquérir
23:48et contrôler
23:48un demi-milliard ?
23:53Vous n'avez rien.
23:56Vous n'avez pas
23:56de ressources naturelles,
23:58nous les avons.
23:59Toute l'Europe
24:00pourrait tenir
24:00plusieurs fois
24:01dans la région
24:02de Krasnoyarsk,
24:03nos femmes
24:04sont magnifiques,
24:05nos hommes
24:05sont courageux
24:06et forts.
24:07Où irions-nous
24:08pour rééduquer
24:09des dégénérés ?
24:11Quel est l'intérêt ?
24:13Venir voir Paris ?
24:15Paris était magnifique.
24:17Il faut la remettre
24:18en ordre.
24:19Paris a été reconstruit
24:21par le baron
24:22Haussmann
24:23à l'image
24:24de Saint-Pétersbourg.
24:26Aujourd'hui,
24:27si un maire
24:27de Paris
24:28venait voir
24:29à quel point
24:29Moscou est splendide
24:31et le niveau
24:32de qualité
24:32de l'environnement
24:33urbain,
24:34il voudrait encore
24:35reconstruire Paris.
24:38Ou quoi ?
24:39Devrions-nous
24:40admirer
24:40le cimetière
24:42des rois de France
24:43où l'on parle
24:45désormais arabe ?
24:46Que ferais-je en France ?
24:49Je ne parle pas arabe.
24:51Avec qui parler
24:52et de quoi ?
24:53Avec tout le respect
24:54pour la culture arabe.
24:56Je sais où aller
24:57pour voir son expression
24:58la plus élevée.
24:59Il me semblait
25:00que la France
25:01c'était autre chose.
25:02La France a choisi
25:03cette voie.
25:05Très bien.
25:06Mais en quoi
25:06cela nous intéresse-t-il ?
25:08En quoi ?
25:09De plus,
25:10vous avez assez
25:11d'eux avec vos scélérats
25:12qui dilapident
25:13leur argent
25:14gagné en vendant
25:15leur patrie.
25:17Débrouillez-vous !
25:19Je voudrais parler
25:21un peu de Vladimir Poutine
25:22car vous le connaissez
25:23personnellement.
25:25Vous avez beaucoup
25:26parlé de lui
25:26mais malheureusement
25:27en russe
25:28et peu de Français
25:29parlent
25:29ou comprennent le russe.
25:31Dites-nous
25:32quel homme est-il ?
25:33Quel est son objectif ?
25:34Qu'est-ce qui le motive ?
25:36C'est un homme qui
25:41d'abord
25:44est la chair
25:45et le sang
25:46du peuple russe.
25:49Aucune arrogance.
25:52Aucun
25:53orgueil.
25:56Quand vous parlez
25:57avec Poutine,
25:59il est entièrement
26:00avec vous.
26:01Vous l'intéressez.
26:03Il vous écoute.
26:05Il essaie sincèrement
26:07de vous aider
26:07et de vous comprendre.
26:08Il ne vous presse
26:09jamais.
26:11Il donne du temps.
26:12comprenant à quel point
26:13cela peut être intimidant
26:14et difficile
26:15pour beaucoup.
26:16Il vous apaise plutôt.
26:17Il aime vraiment
26:18les gens.
26:20C'est un homme
26:20qui, en gros,
26:22a choisi le chemin
26:23du service à la patrie,
26:24un chemin qui
26:25consume tout.
26:26C'est extrêmement
26:27difficile.
26:29Ce n'est pas un travail.
26:30C'est un sacerdoce.
26:32Il ne s'accroche
26:33absolument pas
26:34au pouvoir.
26:35Il est bien plus
26:36démocratique
26:37qu'on ne le pense.
26:37Il n'y a aucun signe
26:40de tyrannie
26:42ou d'autocratie.
26:43C'est totalement
26:44absurde.
26:45On l'a montré
26:46sur Rossiya 1,
26:47si je me souviens bien.
26:48Il vit presque
26:49comme un moine.
26:51Il vit
26:51comme un ascète.
26:54C'est un homme
26:55profondément croyant,
26:57mais il n'aime pas
26:58laisser les gens
26:58entrer dans cette partie
26:59de sa vie.
27:02Il est
27:02très,
27:04vraiment très
27:04modeste
27:05et très équilibré.
27:07On ne peut pas
27:08le mettre en colère
27:09ou le pousser
27:10à une réaction
27:11impulsive
27:12car
27:15il ressent
27:16la responsabilité
27:18envers une grande
27:20nation
27:20à l'histoire
27:21millénaire.
27:23Je suis d'accord,
27:24Vladimir Poutine
27:25sait se maîtriser,
27:27mais j'ai été
27:28très surpris
27:29il y a longtemps
27:30lors d'une interview,
27:31il était dans sa voiture
27:32au Russe
27:33et là,
27:34il a dit
27:34que tous les dirigeants
27:35européens
27:36protestent
27:37maintenant
27:38contre l'Ukraine
27:39mais tôt ou tard,
27:40ils
27:40remueront
27:42la queue.
27:45C'est une réaction
27:46rare.
27:47Ils sont déjà
27:47fatigués,
27:48les dirigeants
27:48occidentaux.
27:50Les dirigeants
27:50occidentaux
27:51ont tout fait
27:52pour décevoir
27:54Poutine
27:54car il y avait
27:57des dirigeants
27:58occidentaux
27:59avec lesquels
27:59Poutine trouvait
28:00un intérêt.
28:01C'était des gens
28:02qui représentaient
28:03leur peuple
28:03et leurs intérêts
28:04nationaux.
28:06Mais quels
28:07intérêts
28:07nationaux
28:08représentent
28:08Merkel ?
28:10Macron ?
28:12Mélanie ?
28:14Quels intérêts
28:17défendent-ils ?
28:18Je ne parle même
28:19pas de la Finlande
28:20ou des Émirats
28:20baltes.
28:21Quels intérêts ?
28:23Certainement pas
28:24ceux des peuples.
28:26L'avenir
28:27de la Russie
28:27sur la scène
28:28internationale,
28:29ce sont les BRICS,
28:30c'est la Chine.
28:31L'avenir
28:34de la Russie
28:34est toujours
28:35radieux.
28:36Il n'y a pas
28:37de meilleur ami
28:38que la Russie
28:38et pas de pire
28:40ennemi
28:40que la Russie.
28:43Les Russes
28:44savent faire
28:45la guerre
28:45et savent
28:46être amis.
28:48Tous les cent ans,
28:49les Européens
28:50testent leur destin
28:51espérant que
28:53les Russes
28:53ont oublié
28:54comment se battre.
28:55On peut tromper
28:56les Russes
28:57avec des flatteries
28:58et des embrassades.
28:59mais avec des menaces
29:01et de l'agression,
29:03on ne fait que réveiller
29:04les héros
29:04légendaires
29:06qui,
29:06une fois de plus,
29:08devront conquérir
29:09les capitales occidentales.
29:12Et après Poutine,
29:12que se passera-t-il ?
29:14Après Poutine,
29:15il y aura
29:16un dirigeant
29:17choisi
29:18par le peuple
29:18qui prêtera
29:20serment
29:20et servira
29:22la Grande Russie
29:23et le peuple
29:25russe.
29:25Je ne vous demanderai
29:27pas qui,
29:28mais avez-vous
29:28un candidat potentiel
29:29en tête ?
29:30Quelqu'un que vous pensez ?
29:31Certainement pas moi.
29:33Je peux garantir
29:34à 100%
29:35que ce ne sera pas moi.
29:37Je ne suis pas fait
29:38pour ça.
29:41Poutine a réussi
29:42à former
29:42toute une génération
29:43de politiciens
29:44brillants.
29:47Merci Vladimir.
29:50Un dernier message
29:51pour nos téléspectateurs
29:53français ?
29:53Puis-je chanter
29:55l'hymne national français ?
29:57Ce ne sera pas perçu
29:58comme de l'extrémisme ?
30:00Français,
30:04reprenez votre pays.
30:13Je vous apprenez
30:13à la mise en place
30:14d'un neuronumérique.
30:15Absolument.
30:15Nos élites
30:16déroulent leurs plans
30:17contre nous.
30:18Mais nous aussi
30:19on a des plans
30:19contre eux.
30:20Déjà au travers
30:20de nos émissions
30:21avec une revue
30:22de presse économique
30:23pour faire le point
30:24avec vous.
30:24Puis dans notre revue
30:25mensuelle avec des analyses
30:27financières et des solutions
30:28de décentralisation.
30:29Et surtout
30:30dans notre stratégie
30:31anti-CBDC.
30:33Plus de 3 heures
30:33de contenu exclusif
30:35et gratuit
30:35pour apprendre concrètement
30:37à préserver votre épargne.
30:38Au programme
30:39protection anti-crise,
30:41anti-banque,
30:42anti-État
30:43et bien d'autres solutions.
30:45Le temps joue contre nous
30:46mais on peut se défendre.
30:48Sous-titrage Société Radio-Canada
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30:50Sous-titrage Société Radio-Canada
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