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00:00Alors, Oscar Freisinger, suite aux frappes iraniennes menées par Israël contre l'Iran et à la riposte iranienne de cette nuit,
00:11quel regard portes-tu sur cette escalade ?
00:14C'est cousu de fil blanc tout ça, donc les Américains ont donné un coup de main.
00:17D'ailleurs, Rubio a essayé, il a menti, il a dit que les Américains n'étaient absolument rien là-dedans,
00:23c'était une décision unilatérale uniquement les Israéliens, etc.
00:26Et puis, tu as Trump derrière qui fait un message sur le social qui dit que les Américains ont les armes les plus perfectionnées au monde
00:33et que nanali, nanana, puis que maintenant, il fallait que l'Iran signe cet accord, ce dictat qu'on lui propose.
00:41Et puis, il terminait ce que, évidemment, l'Iran ne fera pas.
00:45Donc, ça, c'est la première des choses.
00:46La deuxième des choses, Netanyahou, ça fait un moment, il essaie de faire exactement la même chose que Zelensky au niveau de l'Ukraine.
00:51Il veut attirer les Américains dans le jeu, directement.
00:54Donc, quel que soit le prix à payer, quel que soit le danger que cela représente par rapport, par exemple, à une confrontation entre des pouvoirs nucléaires,
01:03en tout cas, dans ce qui concerne l'Ukraine, ici aussi, il veut absolument attirer les Américains dans le jeu.
01:08Et je pense qu'il va y parvenir, parce qu'avec les néocons, vous voyez, la publicité que les médias américains font à l'Instagram actuellement,
01:15donc, c'est clairement, on essaie de pousser en avant, c'est les néoconservateurs, le Deep State,
01:20ils sont toujours là, tapis dans l'ombre, et Trump n'a pas encore nettoyé les écuries d'Ogeas.
01:26On voit d'ailleurs que Vance, il se tait, parce que lui, c'est, à mon avis, le plus intelligent qu'il y a dans ce gouvernement,
01:33chaque fois, il avertit, ce n'est pas une bonne idée, et il fait quand même, parce qu'il est poussé par le lobby juif,
01:38et puis, il est néoconservateur. Et puis, par exemple, Tulsi Gabbard, aussi, qui est désemparé, Robert Kennedy,
01:47ça, c'est des gens bien, c'est des gens qui font même du bon boulot, il les a mis, là, il fallait, c'est du bon boulot.
01:52Et Trump, il est en train de faire le coup, il avait tout en main, soit pour l'Ukraine, soit pour l'Iran, pour régler le problème rapidement.
01:59Peut-être que les Iraniens seront assez sages pour ne pas tomber dans le piège et frapper les Américains.
02:03Non, mais là, ils ne peuvent pas frapper en retour. Donc, ce qu'ils vont essayer d'éviter, moi, je pense que ce qu'ils vont essayer d'éviter,
02:08c'est le plus possible, un élargissement du conflit. Parce qu'ils n'ont pas un intérêt, donc, si ça commence à toucher les Américains,
02:15par exemple, tout à coup, l'inflation qui monte, parce que les prix d'énergie montent, s'ils ferment le détroit d'Ormus,
02:20ils commencent à bombarder les installations pétrolifères du Golfe, là, à mon avis, soyons clairs, l'économie européenne pète.
02:29Alors là, c'est le coup de boutoir, c'est la crise majeure garantie. Donc, on danse sur un volcan.
02:35C'est les Israéliens. Merci, merci à voir les Israéliens et les Américains. Mais ils s'en foutent de l'Europe.
02:39Ça, c'est clair, on l'a déjà compris. De toute façon, que des satrapes, ils ont raison de s'en foutre.
02:43Puis c'est que des lèches bottes et des suisses moquettes, autant en profiter. Ils ont raison.
02:47Donc, ils ne vont pas le faire. Et c'est ce qu'on voit maintenant. Ils ont rétorqué fortement sur Tel Aviv, Haifa, etc.
02:53Ils sont en train d'envoyer par vagues successives, puisque les autres aussi, ils y vont.
02:57Donc là, c'est une guerre. Là, actuellement, ils sont en guerre.
02:59Ils sont en guerre des deux côtés.
03:00Je ne sais plus du tout que ce qui avait eu lieu. Ce coup de semence d'il y a une année. Là, maintenant, c'est carrément la guerre. C'est clair.
03:07À savoir combien de missiles les Iraniens ont conservés. Mais je pense qu'ils les auront vraiment bien planqués.
03:15Et c'est un énorme pays. Imaginez. Moi, je crois que, si j'ai bien compris, au niveau de la surface, ça doit être une fois et demie, voire deux fois la France.
03:21Et 80 millions d'habitants. Une grande partie montagneuse, c'est quasiment l'Afghanistan en puissance 10, puissance 20.
03:30Donc, ils ont déjà dû se retirer d'Afghanistan la queue entre les jambes. Qu'est-ce qu'ils pensent pouvoir faire contre un pays tellement plus puissant ?
03:39Alors, le calcul de Netanyahou et les Américains. Il y a deux calculs différents.
03:44Netanyahou, il espère un « regime change », un changement de régime. Il espère que les mollagiques, qui arrivent une sorte de démocratie libérale, enfin, plus ou moins.
03:56Mais c'est des illusions. On a vu en Syrie ce qui est avenu après Chiré l'Assad.
04:01Alors, si c'est ça, si c'est ça, la correction des tutirs, alors je me remercie. Le remède est pire que le mal.
04:06Donc, c'est complètement con. Et ça va se passer tout à fait comme ça aussi en Iran. J'ai pas l'impression qu'il y en a tout à coup.
04:14D'autant plus qu'il faut... On entend beaucoup la voix de la diaspora, les voix de la diaspora iranienne.
04:21Mais à l'intérieur du pays, il est vrai qu'il y a des milieux libéraux, mais ils sont plutôt dans les grandes villes.
04:27Et dans l'islam, etc. Mais dans les campagnes, c'est encore l'islam pur et du...
04:32Ils vont peut-être soudés...
04:33Et puis, en plus, il y a... Comment le peuple interprète ?
04:37Mais quand on a un ennemi extérieur, qu'est-ce qui se passe généralement ?
04:41Regarde, quand Hitler a attaqué l'URSS en 1941, il y a eu l'alliance sacrée derrière Staline et Dieu sait s'il y en a avec qui il y en a mal pas de Staline.
04:51Et la grande guerre patriotique. Et il a rouvert, il a fait rouvrir les églises.
04:56Il a donné de nouveau une existence à l'église orthodoxe pour rallumer la flamme patriotique qu'il s'agit de sauver la Sainte-Mère de la Russie.
05:07C'est ça qui a sauvé la Russie à ce moment, et pas le stalinisme.
05:12Donc, ça crée une sainte alliance.
05:14On voit, par exemple, les Britanniques qui ont toujours détesté les Russes, mais pour damer le pire aux Allemands, ils se sont mis avec les Russes.
05:19Alors qu'ils les détestent. C'est historique. C'est comme ça.
05:22Alors donc, les Iraniens, ils ont tout intérêt à faire très mal, le plus mal possible à Israël,
05:30pour qu'à un moment donné, Israël soit confronté à un exode massif de population, et ça risque d'être la fin du pays.
05:37Donc, à un moment donné, les Israéliens doivent faire le pas de retrait.
05:42C'est le seul moyen qu'ils ont. Je ne vois pas d'autre moyen.
05:45Qui va les aider là-dedans ? Les Russes et les Chinois.
05:47Alors, en parlant des Russes, comment la Russie pourrait-elle réagir à cette nouvelle situation au Moyen-Orient,
05:54alors qu'elle reste engagée dans le conflit avec l'Ukraine ?
05:56Ah, eux, ils sont gagnants, là. Non, mais c'est fabuleux qu'il se passe, là.
06:01Mais les Américains vont se désintéresser complètement à l'Ukraine, maintenant.
06:04Avec ce qu'ils ont là dans les pattes, ils ne peuvent pas sur deux fronts. Ce n'est pas possible.
06:08Et puis les Chinois, ils volent aussi, parce que pour Taïwan, c'est mal barré non plus.
06:11Non, mais je veux dire, à vouloir chasser tous les lièvres à la fois, on n'en a pas aucun.
06:17C'est ça le problème qu'ils ont.
06:19Et donc, ça, en plus, imaginez-vous, maintenant, ils viennent de prononcer les sanctions aux glorieuses Européens,
06:25avec leurs sanctions, les autogôles, où ils se tirent les balles dans le pied.
06:31Donc, ils ont descendu le prix plafond du pétrole à 45 dollars.
06:34Imaginez-vous, hein, si ça s'embrase au Moyen-Orient.
06:39Mais, mais, c'est juste, ça ne vaut même pas l'encre avec laquelle ça a été écrit sur le papier.
06:44Parce que ça va être explosé le prix du pétrole.
06:46Qui sait qui, à ce moment-là, sera le plus grand vendant de pétrole de la planète,
06:50parce que tu as tout le reste qui est paralysé ?
06:52Les Russes.
06:54Alors, eux sont absolument gagnants dans ce truc-là.
06:57Donc, stratégiquement, c'est bête.
06:59On demande de tout autre considération.
07:01Rien qu'à le niveau de la stratégie, c'est stupide.
07:03Donc, voilà, les Russes, eux, et puis en plus, ils vont livrer.
07:08Et, attendez, soyons clairs, ils l'ont déjà fait.
07:11Je veux dire, la plupart des missiles,
07:13qui vont envoyer, pas les premières vagues,
07:17les premières vagues, ils envoient les moins bons missiles.
07:19C'est pour exauster, pour épuiser les défenses aériennes.
07:24Et ensuite, ils envoient les hypersoniques.
07:26Et les missiles, les missiles.
07:27C'est ce qu'il a la semaine, disait, aussi.
07:29Ils vont venir à la fin.
07:30Donc, il y aura une vague, deux vagues, trois vagues.
07:31Et au moment donné, où ils manqueront, là, les patriotes
07:33et tout ce qu'ils ont comme missiles anti-agriens,
07:36ils vont venir avec les vrais.
07:37Et ça va faire extrêmement mal.
07:40Alors, moi, je fais un pari.
07:42Je pense qu'Israël va finir par demander grâce.
07:47Même s'il y a eu aussi...
07:48Ou alors, à moins que je surestime l'aide des Russes et des Chinois aux Iraniens, etc.
07:56Sinon, l'autre solution, c'est que ça s'installe dans la durée.
08:01Il y en a des commentateurs qui disent que c'est au détriment de l'Iran.
08:04Moi, je pense que c'est plutôt au détriment des Israéliens.
08:06Plus ça dure, plus ça sera au détriment des Israéliens.
08:08Mais enfin, bref.
08:08Ou alors, il y a un changement de régime.
08:11Mais là, ce n'est pas certain que ce soit des gentils démocrates qui viennent au pouvoir.
08:15Donc, ça, ce n'est pas garanti.
08:20Ils ont été un peu pris de court l'Iran, apparemment, parce que...
08:24Parce que Trump a bien masqué la chose.
08:27Trump a dit, il y a deadline jusqu'à dimanche.
08:31C'était pour masquer.
08:33Alors, les gars, ils se sont dit, c'est en ordre.
08:34Jusqu'à dimanche, j'ai dit, il faudra voir lundi.
08:36Et puis, boum, c'est perle-arbor.
08:37Alors, il y a des commentateurs, j'ai vu, qui parlent d'un perle-arbor iranien.
08:41Mais une bête blessée peut faire mal.
08:44Surtout qu'ils ont déjà fait une expérience de bombardement l'année passée.
08:49Ils ont tiré la leçon.
08:50Je pense qu'ils ne sont quand même pas complètement cons.
08:52Oui, il y a un problème, je pense.
08:54Ils ont un problème, c'est au niveau des services secrets.
08:55Ils sont infiltrés, oui.
08:56Là, ils sont infiltrés, ils ont un problème.
08:58Là, il faut quand même reconnaître qu'ils ont un problème.
08:59Mais par contre, sur le fait de planquer leurs missiles de manière inatteignable,
09:04ils ont tellement de vallées reculées, de montagnes, de bunkers.
09:09C'est impossible de détruire leur arsenal, même par plusieurs vagues.
09:15Même si les Américains s'y mettent, la configuration du pays...
09:19Mais pour moi, le meilleur exemple de ce que j'avance, c'est qu'ils n'ont pas réussi en Afghanistan,
09:25comment ? Ni au Vietnam.
09:26Mais prenons l'Afghanistan, c'est plus choquant contre le Vietnam.
09:29Parce que le Vietnam, la Chine était juste à côté.
09:31Et puis c'est vrai qu'il y avait un afflux.
09:33Et puis il y a la jungle, c'était dense.
09:35Donc il y a toute une autre situation.
09:36Mais en Afghanistan, c'est un peuple de...
09:39Qu'est-ce qu'ils sont ?
09:40Ils sont 15 millions d'habitants, quelque chose comme ça.
09:42Non, c'est un peu...
09:43Beaucoup moins que l'Iran.
09:45Beaucoup moins que l'Iran.
09:47Le pays est plus petit, il est très montagneux d'accord.
09:50Mais il est beaucoup plus petit que l'Iran.
09:51Et puis beaucoup moins...
09:52C'est moins développé.
09:53Développé.
09:54Ils ont beaucoup moins de technologie, d'un délit, d'un télé...
09:58Les Perses, c'est une vieille nation culturelle.
10:01Les Iraniens sont tous aux fidions.
10:03Généralement, ils ont une excellente formation.
10:05C'est des gens qui ont quand même une plus-value au niveau de ceux dont besoin d'un pays pour être modernisé.
10:12Donc ils s'attaquent là à un gros morceau.
10:15Et je pense qu'ils ont de nouveau la même erreur qu'avec l'Ukraine, sous-estimer l'adversaire.
10:21Ils ont une telle arrogance...
10:22Ah, il y a un hubris.
10:23Mais ce n'est pas possible !
10:25C'est un hubris de puissance.
10:29Pour les Britanniques, encore maintenant, les Slaves, ils ont les mêmes théories qu'Adolphe.
10:33Les Slaves, c'est des êtres de qualité médiocre.
10:37C'est des sous-hommes.
10:38C'est des sous-hommes.
10:40Donc ce n'est pas normal que tous ces sous-hommes maîtrisent autant de matières premières.
10:45Il faut détruire cette Russie pour pouvoir piller ces matières naturelles.
10:50C'est tout.
10:52Et enfin, dernière question.
10:53Que penses-tu de la position très critiquée de notre chef de la diplomatie, Ignacio Cassis,
10:58concernant les événements tragiques à Gaza ?
11:02Donc, nous sommes un pays neutre.
11:05Si on veut être du côté des victimes, on s'affirme.
11:11Nous ne sommes pas une instance morale.
11:14Moi, en tant que privé, je peux dire que je trouve que ce que font les Israéliens à Gaza, c'est dégueulasse.
11:19Bon, d'accord.
11:19Moi, je peux le dire.
11:20Maintenant, lui, c'est le chef de notre diplomatie, puisqu'il est ministre des Affaires étrangères.
11:25Dans ces cas-là, si on veut que la Croix-Rouge puisse intervenir, si on veut offrir nos bons offices,
11:31il faut une neutralité intégrale.
11:33Quand deux ours battent, la souris ne va pas se mettre au milieu.
11:36D'accord.
11:36Alors, on va essayer de penser les blessures, de guérir, de permettre le dialogue.
11:42Ça, c'est traditionnellement ce que la Suisse faisait.
11:45Et ce n'est pas la lâcheté, ce n'est pas je ne sais pas quoi.
11:49Non, c'est juste être du côté des victimes.
11:51C'est juste pouvoir agir pour les victimes qui sont des deux côtés, jamais que d'un côté.
11:56Alors, on peut agir des deux côtés pour les victimes.
11:59Et c'est les victimes qui doivent être notre but en tant que petits pays
12:03qui, de toute façon, ne pèsent pas sur la géopolitique mondiale.
12:07On n'a aucun pouvoir là-dessus.
12:09Et là, si, ce n'était pas neutre concernant le conflit russo-ukrainien.
12:13C'est ça qu'il y a deux mesures.
12:16Notre neutralité n'est plus prise au sérieux.
12:17On préfère se réunir à Istanbul que chez nous, maintenant.
12:21Les Turcs sont considérés comme plus neutres que nous.
12:24Alors que la neutralité à la Turque, c'est encore quelque chose de particulier.
12:27Parce que c'est un coup à gauche, un coup à droite, un coup à gauche, un coup à droite.
12:29C'est comme le PDC suisse.
12:30Donc, c'est la géométrie variable.
12:34Donc, lui, c'est un malin, c'est un byzantin.
12:36C'est comme ça.
12:40Mais je trouve que la Suisse, son rôle, ça n'a jamais été ça.
12:44Ça nous a permis de survivre à deux conflagrations mondiales.
12:47On était au milieu des forces de l'Axe et du Troisième Reich.
12:51Alors, on va me dire, oui, mais on a dû faire des concessions.
12:53Oui, on a dû, oui.
12:55Mais on a survécu, puis on a pu sauver la vie à passablement de Juifs.
12:58On nous indique toujours les Juifs qui ont été refoulés.
13:01Et puis tous ceux qu'on a accueillis à qui on a sauvé la vie.
13:04Alors que personne ne les voulait.
13:05Je vous rappelle la conférence des Viens.
13:08Ils l'avaient proposé aux alliés, mais prenez-les, il n'y a pas de problème.
13:10Personne ne les voulait.
13:12Et après, on vient à emmerder la Suisse, qui en a pris quand même beaucoup.
13:17Donc, c'est toujours dans la zone grise.
13:21Il n'y a pas de politique propre et pure.
13:24Il y a juste du pragmatisme.
13:27Qu'est-ce que je peux faire ?
13:29Est-ce que je peux empêcher les Iraniens de rétorquer ?
13:31Non.
13:31Quand on entend le ministre allemand des Affaires étrangères qui condamne la riposte iranienne, c'est aberrant.
13:39Et puis pas seulement lui.
13:40Les Français, les Israéliens ont le droit de se défendre.
13:44Mais ils ont attaqué.
13:44Les Israéliens ne les ont pas attaqué.
13:46C'est quoi ça ?
13:47Par contre, alors, les Russes, eux, aussi, ils avaient le droit de se défendre, puisque l'OTAN les plaçait des missiles à 3 minutes de Moscou.
13:54Ah non, alors, c'est ce deux poids, deux mesures.
13:57Moi, je pense que l'Occident, actuellement, est en train de se discréditer au niveau de la planète.
14:01Imaginez bien, les BRICS, c'est maintenant un PIB nettement supérieur que le G7.
14:08Le G7, ils ne comptent bientôt plus.
14:10Ils ne sont plus qu'à, je crois, 15% du PIB mondial.
14:13Ils étaient, une fois, à 30%.
14:15Ils ont baissé énormément.
14:16Les BRICS ont pris la place.
14:18Les BRICS, si vous faites au niveau de la population, c'est la moitié de la population mondiale.
14:22Et on vient de dire que les Russes sont isolés.
14:24Non, mais qui croit ces bobards ?
14:27Il n'y a plus que les corgnons qui lisent encore la presse quotidienne qui croient ces gens de bobards.
14:32C'est n'importe quoi.
14:34On a là des dirigeants qui...
14:36Bon, ma foi, on sait maintenant.
14:38Ça vient tout de la même usine.
14:39Le OEF, les Davosiens, beaucoup des dirigeants viennent de là.
14:44C'est des atlantistes, ils sont achetés par les Américains.
14:47Sarkozy était déjà l'homme des Américains.
14:49Macron l'est.
14:50Starmer.
14:51Le Starmer, lui, c'est carrément le fond du tiroir.
14:57Baerbock, la ministre des Affaires étrangères allemande.
14:59Elle est jolie.
15:00On ne peut pas lui enlever ça.
15:02Une belle gymnaste, ancienne gymnaste.
15:04À part ça.
15:05À part ça.
15:07Je résume la pensée de Baerbock.
15:11La paix, c'est la continuité...
15:13Non, la guerre, c'est la continuation de la paix par d'autres moyens.
15:15Je résume la pensée de Baerbock.
15:16La guerre, c'est la continuation de la paix par d'autres moyens.
15:18Voilà, je modifie un peu la phrase de Sun Tzu, je crois bien.
15:22C'était...
15:23Clausewitz.
15:25Clausewitz.
15:26Bref, mais c'est vraiment ça.
15:28Et donc, on a touché le fond du panier.
15:31Et quand vous voyez les dirigeants...
15:33Les dirigeants...
15:33Alors, on peut...
15:34Moi, je n'ai pas beaucoup de sympathie pour le système communiste chinois.
15:37Donc, je n'ai pas...
15:38Mais Xi Jinping, au moins, il sait ce qu'il fait.
15:41Et enfin, apparemment, il sait ce qu'il fait.
15:44Poutine, c'est...
15:44Attends, entre joueur d'échec et judoka, il applique tous les principes.
15:49Mais c'est une réincarnation de Kutuzov.
15:53Je vous rappelle Kutuzov, avant...
15:56En Régard Napoléonien.
15:57Donc, les Russes, à Smolensk, ils étaient ridicules.
16:02Les Français avancent dans le dispositif.
16:04D'ailleurs, cette victoire facile à Smolensk les a incités à se faire aspirer dans l'énormité de cet espace qui les attendait.
16:11Ils arrivent à Boroguino.
16:12Ils ne sont déjà plus que 180 000.
16:14Parce qu'il y a beaucoup plus de désertion, etc.
16:16Parce qu'une armée européenne aurait déjà des polonais qui ont foutu le camp.
16:19X et Y, Z, parce que ça venait à peu difficile.
16:21Il y avait la maladie.
16:22C'était difficile.
16:23180 000.
16:24Mais bon, ils gagnent à Boroguino.
16:25Ils gagnent parce qu'ils perdent 20% de ses effectifs.
16:27Les Russes perdent 40%.
16:28C'est énorme.
16:2940% de leurs effectifs.
16:31Vous imaginez ?
16:31C'est énorme.
16:33Ça dépasse l'entendement.
16:35Donc, les Français, on peut dire égal.
16:36Sauf que les Français, ils ont des lignes d'approvisionnement qui doivent passer par...
16:39Et puis, il y avait déjà les partisans qui interrompaient l'approvisionnement.
16:43Et puis, c'est très très long.
16:45Ils étaient loin de leur base.
16:46Alors que les Russes, ils sont dans leur dispositif à eux.
16:49Et c'est là que les généraux disent à Kutuzov, bon, il faut qu'on livre bataille devant Moscou.
16:53Ils disent, ah ben, si on livre bataille devant Moscou, eh bien, on va perdre.
16:56Non seulement Moscou, mais on va perdre l'armée en plus.
16:59Ah, là, on est fini.
16:59Là, c'est vrai.
17:00Là, si vous voulez enterrer la Russie, il faut faire ça.
17:03Et puis, tous les généraux voulaient ça.
17:04Et puis, lui, il dit non, on va faire autre chose.
17:06On va livrer Moscou.
17:08On va sauver l'armée.
17:09On va la reconstituer.
17:10Et puis, on va laisser le temps et l'espace faire le travail à l'autre place.
17:13Et c'est exactement ce que fait Poutine à cœur.
17:14On va finir là-dessus.
17:16Merci.
17:20On verra si ça se termine par une beresina americano.
17:24Mais, mais, mais...