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  • 08/06/2025

Catégorie

📚
Éducation
Transcription
00:00Sur l'affaire Betaram, est-ce que Bayrou va réussir à s'en sortir ? Ou est-ce que à votre avis ça y est c'est...
00:06J'espère qu'il va sauter. Parce que là, vraiment, on sabrerait le champagne.
00:15Mais après tout, il n'est pas plus fautif qu'un autre. Ils étaient tous dans le même système.
00:21Ça tombe sur lui. Et lui, très habilement, parce qu'il est tout sauf con.
00:24Sinon, il n'aurait pas le loup voyé comme un vieux rat mort pendant 50 ans dans la politique.
00:29Pour enfin, à l'âge de 74 ans et de Premier ministre, il est malin.
00:35Donc, il a renvoyé à l'Assemblée la patate chaude vers Elisabeth Guigou et Ségolène Royal.
00:40Alors, Ségolène, pourquoi ? Il lui en voulait parce qu'elle est allée raconter sur BFM une anecdote assez précise
00:48qui m'a passée chez Bayrou, qui est que le père Katera, qui était donc le directeur de Betaram,
00:57était à aller réveiller un enfant pour lui dire « Ton père est mort, il faut que tu te prépares pour aller à son enterrement ».
01:04Et donc, il le fait se lever et il lui dit « Tu vas prendre une douche » et il profite de la douche pour le violer.
01:10Et que ça, Bayrou est mis au courant par le juge de ce genre de pratiques.
01:16Mais que Bayrou n'en parle pas. Ségolène a raconté ça sur une antenne.
01:20Donc, il en veut à Ségolène. Sur Elisabeth Guigou, là où il est malin, c'est qu'Elisabeth Guigou,
01:27d'abord, chacun se souvient que... Enfin, chacun se souvient. Non, il faut que je raconte.
01:32L'affaire des cédérums de Zandvoort.
01:35C'était des cédérums qui avaient été trouvés en Hollande et qui avaient été transmis à la police hollandaise,
01:41belge et française.
01:43et envoyés à la chancellerie française.
01:46Puisque, comme le rappelait je ne sais plus qui à l'Assemblée il y a deux jours,
01:51dans ces années-là, on est en 2000, tout passait par la chancellerie.
01:57Donc, le garde des Sceaux était au courant de tout ce qui se passait en France.
02:01Elisabeth Guigou a donc reçu...
02:04Au début, c'était un cédérum, puis à la fin, il y en avait plusieurs.
02:07Et c'était des images de viol d'enfants.
02:09Il fallait donc le but de la justice, de la police.
02:12C'est identifiant au niveau européen, ces enfants.
02:17Et des familles françaises disent « Ah ben nous, on a un enfant qui a disparu,
02:21on aimerait bien voir les cédérums ».
02:23Alors, ils organisent une sorte de tapissage, ils mettent les photos,
02:26pas des actes sexuels, mais des portraits des enfants, et ils font venir les familles.
02:3162 familles françaises vont reconnaître un enfant et dire « Ah ben c'est notre petit, je sais pas, Fabien ».
02:39Ah ben non, c'est un sosie.
02:40On va leur répondre à tous « C'est un sosie ».
02:43Fermez le banc.
02:44Et quand on dit à Elisabeth Guigou, quand elle est invitée au JT,
02:47et on lui dit « Alors, vous êtes au courant de ceci ? »
02:50Eh bien j'attends qu'on me l'envoie, je devrais le recevoir.
02:52Elle l'a déjà depuis un an.
02:54Ça veut bien dire qu'elle est dans cet univers de politique de cette époque-là
02:59qui couvrait ces affaires de pédocriminalité.
03:02Il ne fallait pas que ça sorte.
03:03D'ailleurs, aucune affaire ne sortait jamais.
03:06Il faut quand même s'en souvenir.
03:07Rien.
03:08L'omerta était absolu.
03:10C'était l'étouffoir.
03:11Et donc, notre rôle depuis toutes ces années,
03:15c'est à chaque fois de signaler « Non, vous vous trompez.
03:18Il y a un truc.
03:19Il faut arrêter de faire croire qu'en France, il ne se passe rien. »
03:23Et le résultat, c'est qu'aujourd'hui, c'est pédolande.
03:26Donc,
03:26c'est-à-dire que...