- 28/06/2025
En un peu plus de quatre décennies, l’Australien George Miller a livré dans cinq films sa vision violente (et vrombissante) d’un monde postapocalyptique. Retour en archives sur la genèse et l’évolution d’une furieuse saga culte.
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00:00Sous-titrage Société Radio-Canada
00:30Les héros brisés et ses hordes barbares cherchèrent dans la violence et la fureur à raviver l'espoir au milieu du chaos du monde.
01:00Les héros brisés et ses hordes barbares cherchèrent dans la violence et la fureur à raviver l'espoir au milieu du chaos du monde.
01:29Au début des années 1970, Max, son univers ravagé et ses meutes enragées, règnent sans partage sur nos apocalypses.
01:37Récit d'une guerre harassante pour la survie, ces cinq films ont toujours créé l'événement.
01:48Congratulé de Cannes aux Oscars, imité par les plus grandes stars de Kevin Costner à Denzel Washington, en passant par Ryan Reynolds.
02:06Mais aussi cent fois parodiée.
02:18L'épopée du guerrier de la route a propulsé la carrière d'un très jeune Mel Gibson.
02:25Et offert certains de leurs plus grands rôles à des stars confirmées.
02:32Je suis vraiment impressionné que quelqu'un n'est pas seulement à un genre de film post-apocalyptique, mais aussi à un film de car-chase.
02:44Il a beaucoup influencé.
02:45La créativité est toujours flowing dans un beau fashion ou une sorte de déstructivité.
02:57Mais c'est juste une vraie visite imagination.
03:01C'est juste une vraie visite imagination, vous savez.
03:03C'est juste que ça se passe tellement rapidement que je n'ai vraiment absorbé l'impact.
03:13Je pense que tous nous sommes vraiment heureux que le film est plus que juste un genre de film.
03:17Et je suis vraiment heureux de ça.
03:19Vous allez dans la piscine pour travailler fort et pour, hop, essayer de faire l'impossible.
03:25Je suis vraiment heureux d'être un part de ça.
03:27Mais surtout, cette saga de rouille et de feu a laissé une main à la fin.
03:30Le feu a laissé une marque indélébile sur notre monde.
03:33Du sport.
03:36Aux jeux vidéo.
03:39Le tout sous les ouras d'une cohorte de femmes dévouées.
03:50Ce triomphe est d'autant plus exceptionnel que le périple de Max le Fou part de loin.
03:57De très loin même.
04:00D'un continent des antipodes où le bitume est l'unique lien ténu qui relie des habitants clairsemés à la civilisation.
04:07Et quand le premier opus atteint les salles obscures en 1979, le cinéma australien vient à peine d'amorcer sa renaissance.
04:19Émergent alors de jeunes auteurs passionnants comme Peter Weir, mais aussi des films d'exploitation désinhibés, qui travaillent déjà autour de l'obsession du pays pour la vitesse et les moteurs à explosion.
04:35Mad Max s'engouffrent dans cette brèche.
04:38Mad Max s'engouffrent dans cette brèche.
04:40Au cœur de ce monde décharné, apparaît le flic Max Rokatansky.
04:43Interprété par un Mel Gibson frais et moulu de l'école d'art dramatique.
04:46Mad Max s'engouffre.
04:47Mad Max s'engouffre.
04:48Un est un peu de fou pour moi.
04:49Au cœur de ce monde décharné, apparaît le flic Max Rokatansky, interprété par un Mel Gibson frais et moulu de l'école d'art dramatique.
05:00Mad Max s'engouffre.
05:02Il y a un peu de fou pour moi.
05:03Un peu de fou pour moi.
05:04Un peu de fou pour moi.
05:05Un peu de fou pour moi.
05:06Un peu de fou pour moi.
05:07Un peu de fou, la fin de fou pour moi.
05:10Un peu de fou pour moi.
05:12Un peu d'alte de fou.
05:13Un peu de fou pour moi.
05:14Un peu d'alte de fou.
05:15C'est un peu d'alte.
05:16C'était mon premier film. C'était la première fois de la première personne.
05:23Est-ce préparé pour le succès ? C'est devenu un film culte, n'est-ce pas ?
05:28Oui, c'est un genre d'undergramme. C'était critiquant.
05:33Si le public célèbre le film, les critiques comme les censeurs le massacrent.
05:39Violence et hémoglobine encore avec la sortie du film Mad Max.
05:43Il dit qu'il s'est un film dur, malheureux, malheureux, malheureux.
05:46Il y a eu beaucoup de sang et de sang pour s'en remercier presque tous les casualtés de Sydney.
05:49Probablement juste tous les cinémas aussi.
05:52Il s'est débrouillé qu'un journaliste a été fait en ce moment.
05:55Un certain jour, un des politiques voulaient un débrouillement.
05:58Dans une revue particulièrement avec la vue de la film,
06:01c'était comparé à celle de mine, Cam.
06:04A un film fantastique, une vie d'un film fantastique,
06:08qui me troupes.
06:09Je pleure le succès, mon vieille!
06:10Max, Max, Max.
06:12Pour millions de fans, Mad Max est un héros.
06:19Est-ce que les acteurs ont des responsabilités,
06:25je veux dire par l'image qu'ils ont donné à l'humanité ?
06:30Tu comprends ce que je veux dire ?
06:32Oui, la responsabilité de protéger l'humanité en un certain façon.
06:36En quoi façon ?
06:37Je ne sais pas, mais si on voit Mad Max comme un héros,
06:43c'est une image du 20e siècle.
06:46Ah !
06:53Quelle question amoureuse !
06:55Je ne sais pas comment répondre à ça.
06:58Je pense que c'est une question amoureuse.
07:01Je suis désolée.
07:03Le verdict est alors sans appel.
07:05Mad Max serait une abomination irresponsable.
07:14Et pourtant, le coupable de cette œuvre jugée infâme
07:17se révèle être un érudit d'une extrême douceur.
07:20C'est parti.
07:21C'est parti.
07:22C'est parti.
07:23C'est parti.
07:24C'est parti.
07:25C'est parti.
07:26C'est parti.
07:27C'est parti.
07:28C'est parti.
07:29C'est parti.
07:30C'est parti.
07:31C'est parti.
07:32C'est parti.
07:33C'est parti.
07:34C'est parti.
07:35C'est parti.
07:36C'est parti.
07:37C'est parti.
07:38C'est parti.
07:39C'est parti.
07:40C'est parti.
07:41C'est parti.
07:42C'est parti.
07:43C'est parti.
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07:45C'est parti.
07:46C'est parti.
07:47C'est parti.
07:48C'est parti.
07:49C'est parti.
07:50C'est parti.
07:51C'est parti.
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07:54C'est parti.
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07:57C'est parti.
07:58C'est parti.
07:59C'est parti.
08:00C'est parti.
08:01C'est parti.
08:02C'est parti.
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08:04C'est parti.
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08:06C'est parti.
08:07C'est parti.
08:08C'est parti.
08:09C'est parti.
08:10C'est parti.
08:11C'est parti.
08:12C'est parti.
08:13C'est parti.
08:14C'est parti.
08:15Il semble innocent, et il a très milde way de parler.
08:22Il a même la naivité de comme un enfant à l'aise.
08:25Il est vraiment très drôle.
08:28Mais il est un bon homme, il n'a pas eu de la même bone dans son corps.
08:31Et il peut y avoir des images de violence.
08:36Il n'a probablement pas d'Australian film qui a été plus attacqué de vous
08:41comme le maker de la Mad Max films.
08:43Est-ce que ça vous inquiète ?
08:44Adam a dit que les Mad Max films étaient très fascistes.
08:48Mais peut-être que c'est ça.
08:49Je pense que les films themselves ont beaucoup d'énergie.
08:54Je pense que Mad Max 1 avait beaucoup de angre.
08:58Il a pris un homme très normal, un homme très ordinaire
09:02et sorti de descendre dans le côté de l'écran.
09:05Tu regrettes ça ?
09:06Non, non.
09:09Pour comprendre la face sombre de George Miller,
09:11il faut explorer son passé.
09:13Je pense qu'il n'y avait rien d'autre dans le monde.
09:17Dès le moment de conception,
09:18que ce que tu voulais faire, c'était faire des films.
09:21Non.
09:22Pas vrai.
09:23Non.
09:23Je suis un docteur et je suis un filmmaker.
09:28Un docteur de fully qualifié ?
09:29Oui.
09:31Dans ces temps-là, en Australie,
09:34il n'y avait pas de réelle en film.
09:37Donc j'ai travaillé comme docteur.
09:39Quand j'ai terminé de l'école,
09:42j'avais 3 mois avant de travailler à l'hôpital.
09:47Et par chance, j'ai voulu aller à un mois de film workshop
09:50où j'ai rencontré mon ami, Byron Kennedy.
09:53Alors, j'ai travaillé avec George dans les années 70,
10:01quand j'ai rencontré à l'hôpital de l'Hôpital.
10:04Et nous avons commencé à faire expérimental films.
10:07Sous l'impulsion de cette première idée,
10:37Kennedy et Miller s'attellent au scénario
10:40tout en réunissant leur budget,
10:42notamment grâce à une activité en lien direct
10:44avec cette violence intrinsèque à l'Australie.
10:47Nous avons décidé de faire, pour trois mois,
10:52très intensif, un service radio locum,
10:56un service d'emergence d'urgence.
10:58Et j'ai conduit les cars,
10:59et il a fait des docteurs,
11:00et nous avons beaucoup de anecdotes et des histoires
11:02pour le film.
11:02Le budget réuni,
11:24les deux aspirants cinéastes portent leur premier film à bout de bras.
11:29Miller en tant que réalisateur,
11:32Kennedy en tant que producteur.
11:33Faute de moyens,
11:52le duo mise tout sur des cascades amenées à faire date.
11:55Il n'a pas de nom de stars,
12:01il n'est pas pré-sold,
12:03les filmmakers n'ont pas de nom.
12:05Donc, il n'a pas de pré-sold,
12:07il n'est pas de 90 minutes,
12:08il n'est pas de regarder la photo.
12:09Il n'est pas des histoires,
12:11le chase, le car chase,
12:13il n'est pas réplacé le gunfight.
12:19Ils sont tous les mouvements,
12:20ils sont tous les noise.
12:22Il y a beaucoup de énergie,
12:23et pour moi,
12:25un film a de plus de roller-coaster,
12:27vous avez de s'arrêter là
12:29et de s'arrêter en un film,
12:30et de s'arrêter à la scène.
12:33Et pour moi,
12:33il n'y a plus de façon à faire ça
12:34que dans un chase.
12:35La réussite du film
12:55repose ainsi sur une équipe
12:57prête à prendre tous les risques.
13:05Il n'y a plus de déception.
13:11Il y a plus de déception.
13:12Il y a plus de déception.
13:13Il y a plus de déception.
13:14Il y a plus de déception.
13:16Quand on se fait une grande-masse,
13:19nous devrions prendre une autre.
13:21Et nous devrions avoir de la physique
13:24de ce qui va permettre
13:25pour être prête de ça
13:26avant que ça arrive.
13:27Alors,
13:28Dél
13:29a plus de déception.
13:31Il n'est pas de déception.
13:33Il voulait se sentir bien, bien sûr, et il a pris la moto et il a essayé de garder la moto dans le slide.
13:41La dernière chose que le rider peut faire, c'est que quand vous a pris la moto, ne pas descendre devant la moto.
13:48Parce que sinon, la moto est en train de l'arrière, et voilà, up she goes, et bam !
13:53Vous aurez à la moto et rester sur le tail de la moto, laissez-la partir de vous, alors vous êtes safe.
13:58Il a l'air si fort, il a l'air si fort, il a l'air si fort, il a l'air si fort, il a l'air si fort, il a l'air si fort, il a l'air si fort, et voilà, il a l'air si fort.
14:10Maintenant, c'est l'essentiel part, c'est le front wheel.
14:20Parce que le front wheel est sur le pivot, tout il a été fait en partie du poids de la moto.
14:25Et il a l'air si fort, alors, il a l'air si fort.
14:27Et il a l'air si fort, il a l'air si fort.
14:40Il y a un couple de personnes, des gens qui ont fait des choses de l'amais en ce film.
14:45Et le gars qui a l'air, David Egby, a l'air sur le côté de motorbikes.
14:50Il a un très brave homme.
14:52Déjà porté par des cascades ahurissantes et une mise en scène frontale cadrée au plus près du bitume,
15:18Le film bénéficie d'un montage nerveux jouant avec brio la carte de la suggestion.
15:25Il y a un car chase, right?
15:27Il y a un petit enfant dans le milieu de la rue.
15:30Le gars ne m'a mis le petit enfant et s'enclamait une boîte de téléphone.
15:36Un car s'enclamait dans l'air, un autre qui s'enclamait dans l'air.
15:39Il y a un autre qui s'enclamait dans l'air.
16:09Lorsqu'il sort à la fin des années 1970,
16:26Mad Max devient bien plus qu'un simple succès.
16:30Le film se révèle être un phénomène.
16:32Il y a un autre qui s'enclamait dans l'air.
16:36Il y a un autre qui s'enclamait dans l'air.
16:38Il y a un autre qui s'enclamait.
16:40Il y a un autre qui s'enclamait.
16:44Et quand il s'enclamait dans l'air,
16:46l'air en fait, l'air en fait,
16:47me dit ce qu'il s'enclamait.
16:48Le premier film, Mad Max,
16:51il s'enclamait à quelque chose de résonné,
16:52avec tous les filmes en territoire du monde.
16:56Le obvious est que c'était full de car action,
17:00et ces films se sont bien.
17:01C'est pas le cas.
17:02Ils se sont bien dans les territoires,
17:03avec un relativement restriqué audience.
17:06Mais il s'enclamait à quelque chose d'autre là.
17:10En Japon, ils s'appellent ça un «samourai ».
17:14En France, c'est un western « on wheels ».
17:17En Scandinavien, c'est un « viking ».
17:20Et, en fait, j'ai commencé à réaliser
17:23qu'il y a quelque chose d'autre qui s'enclamait,
17:26et c'était la réalisation
17:27qu'il y a un collectif inconscient qui s'enclamait,
17:31qu'il y a une mythologie.
17:36Spécialiste de la mythologie,
17:54Joseph Campbell a créé dans les années 40
17:57le concept du « monomythe »,
17:59une approche révolutionnaire du récit,
18:01qui aura un impact considérable
18:04sur toute une génération de cinéastes.
18:06Pourquoi « le héros avec 1000 faces » ?
18:09Parce qu'il y a une certaine
18:12typique « héros »
18:15sequence de actions,
18:17qui peut être détectée
18:19dans les histoires de tout le monde
18:21et de nombreuses de nombreuses de l'histoire.
18:25Même dans le public,
18:26le personnage principal est un héros,
18:31ou une « héros » ?
18:31Un héros,
18:45C'est quelque chose de plus grand que lui, ou d'autre que lui.
18:49Et il y a besoin pour lui de nous spontanément dire ces histoires.
18:53Ils sont tous tous dans différents clothes,
18:55mais l'essentiel thème et l'essentiel expérience vient d'accueillir.
18:59Le personnage qui alerte tout le monde à Campbell,
19:01plus que tout le monde, c'est George Lucas.
19:04Parce que, de « A Hero avec 1,000 Faces »,
19:06de son livre, George Lucas, a fait de la saga de Star Wars.
19:09Well, I think that George Lucas
19:13was using standard mythological figures.
19:19Much of the adventure in the old stories
19:21is where they go into regions that no one's been in before.
19:25Well, we've now conquered the planet,
19:27so there are no empty spaces for the imagination
19:30to go forth and for its own war, you know, with the powers.
19:35And that was the first thing I felt there,
19:38with a whole new realm for the imagination
19:40to open out and live its forms.
19:43See, this thing communicates.
19:45It is in a language that is talking to young people today.
19:49That's marvellous.
19:51If you take my work, I mean,
19:52people think that Mad Max was, to some degree, innovative.
19:56It basically dressed up in new clothes,
19:59very, very classic stories.
20:02So I think he was essentially right,
20:05but they need to be reinterpreted according to the time.
20:08They say people don't believe in heroes anymore.
20:12Well, damn then, you want me, Max.
20:16We're going to give them back to heroes.
20:18La question du mythe devient une obsession pour Miller,
20:22qui co-écrit Mad Max 2 le défi selon les préceptes de Campbell,
20:27mais aussi en s'inspirant de l'actualité explosive de l'Australie.
20:30The energy crunch has come.
20:33How does it affect Australia?
20:34We are facing a very serious situation in the energy field.
20:39For Australia's economy and the world's,
20:41there is no commodity more crucial than oil.
20:44I remember very well that there was big restriction in Melbourne
20:49and in such a sedate, calm city as Melbourne,
20:53it took 10 days before the first shot was fired.
20:56And I wondered what would happen if it was 10 years.
21:01So far, the future of Australia's energy is in no way assured.
21:05Expert estimates give us about 10 years' supply of oil at most.
21:09We need an alternative.
21:11We can only hope that it doesn't come too late.
21:13Imagine next Wednesday that all the bad things
21:19that you see in the news come to pass all at once.
21:23So you get financial crisis, you get the power grid goes down,
21:28you get distant nuclear skirmish somewhere.
21:31All of these things happen all at once.
21:34And you just have to start from that moment.
21:36What would you do?
21:37And you basically try to track the whole thing,
21:40like every character with that sort of backstory in mind.
21:46Cette fois, Max aide une communauté isolée
21:49à défendre son carburant face à une armée de barbares.
21:51You plan to take your gasoline out of the wasteland.
21:55What a puny plan.
21:57Planté dans une dystopie encore plus éloignée de notre réalité,
22:01ce second opus assume son caractère fantaisiste,
22:04notamment avec l'introduction de personnages revenus à l'état sauvage.
22:08When it would happen to little children in a world like this,
22:12first of all, there wouldn't be many children.
22:14People wouldn't be too interested in having more children.
22:18But there are those that do survive.
22:20You know, there's incredible feral children
22:22that grow up with wild animals.
22:24He has a rather canine kind of features, his teeth.
22:28He's a very cute kind of freckle face, almost dog-like.
22:32He's got his baby teeth and they're sort of separated
22:34and they almost look sharp.
22:36So he's got that, I don't know,
22:38a meanderthal child look or something.
22:40Don't go up there and grab the camera.
22:42Right down the lens.
22:43Run up to it.
22:45It's certainly a possible reality
22:47which is stretched to a fantasy.
22:52As I say, if you take just things like costumes,
22:54like, you know, the biker character with the mohawk haircut,
22:57he would be a guy who chose to be a warrior kind.
23:02He needed protection, so he wore kind of padding
23:04and he needed a weapon.
23:07If he could get a gun, he couldn't get bullets,
23:09so he fashioned a crossbow.
23:11It was easy to have it on his arm rather than carry it.
23:15So the costume designer had a backstory for all of that.
23:19When did you start working on the Mad Max movies?
23:28Um, the Mad Max 2.
23:34Nouvelle venue dans l'équipe,
23:36Norma Morisseau impose ce qui deviendra
23:38le look emblématique des Mad Max.
23:40Ayant fréquenté des cercles proches du courant punk
23:43dans le Londres des années 70,
23:45elle apporte une esthétique plus baroque,
23:47plus rock.
23:49Are you inspired by the outfits of rock groups?
23:55Yeah, but rock groups aren't that creative with their clothes.
23:59Until they see it, then they do it.
24:02This is motocross, equestrian,
24:05this is gridiron, mudflaps for a car,
24:08part of the car,
24:09all to do with men.
24:10There's nothing female about their costume.
24:19The flamboyance, I would say,
24:21the hairstyles and the costumes and so on.
24:23All hail Dementia!
24:25Dementia!
24:26Dementia!
24:26Dementia!
24:27I love this sort of continuity
24:28between all the whole,
24:29the films.
24:30I think due to the lack of ability
24:33to have much control over anything,
24:35because it's so desperate,
24:36so they kind of, you know,
24:38cool, I'll fashion my hair this way
24:40or my costume and so on so,
24:41and certainly justified my insane,
24:44leather-bound outfit.
24:46setting in the future more or less
24:49it allows us to exaggerate
24:51kind of what's happening today.
24:53Cette extravagance impacte
24:55toute la production de Mad Max 2.
24:57Les décors deviennent encore plus fous.
24:59Probably the most expensive set built in Australia,
25:02though, it's certainly the biggest.
25:04When we first arrived here by helicopter
25:06and saw it, it was just stunning, staggering.
25:09It's a result of that we started the film
25:11very high, very up.
25:13Et les séquences d'action repoussent
25:15les limites du possible.
25:16It's a very dangerous stunt
25:30and it's a type of stunt
25:32that's completely unpredictable.
25:46That's why they call it Mad Max.
25:53Being the front man for a film like Mad Max 2
25:56is a relatively safe and easy experience
26:00when you weigh it up
26:01against what the stuntmen have to go through.
26:03So, what more can I say?
26:06It's very good.
26:07Good technical achievement.
26:09Off.
26:10When Mad Max 2 déboule sur les écrans en 1982,
26:26le choc est monumental.
26:28Le film devient une référence pour quantité de stars.
26:40Mad Max 2 déboule sur les écrans et de réalisateurs.
26:48The Road Warrior for me is the first time I noticed
26:51how the camera worked and moved.
26:54On voit fleurir, en particulier en Italie,
26:58des ersatz sans le sou.
27:02Quantité de publicité s'amuse de l'imagerie post-apocalyptique.
27:09On capitalise sur le caractère outrancièrement masculin du héros éponyme.
27:13« C'est 17, le djinn de la route. »
27:28Et sur la scène musicale,
27:29on ne dénombre plus les émules de Rokatansky.
27:32« Et quand la pluie commence à fallre,
27:36tu vas faire mon rainbow dans le ciel. »
27:39Les tones nihilistiques de la musique des 80s,
27:42et tu vois les rock clips,
27:45il y a beaucoup de choses creepent en.
27:47Je pense que le film a beaucoup d'influencé.
27:59« Le tour de la Rek-N-Rolle ! »
28:02« Mad Max »
28:02Il y a beaucoup de rock-n-roll pieces
28:05où il ne faut pas faire des erreurs sur les écrans,
28:09car les amplifiers sont blaringes.
28:12Lorsqu'un troisième volet est lancé,
28:29la relation passionnelle entre Max et la musique
28:32débouche sur le sacre en tête d'affiche
28:34de la reine du rock en personne,
28:37Tina Turner.
28:37It's not the only thing !
28:45Welcome to another edition of Thunderdome !
28:50Yahoo !
28:51Je ne pense pas que quelqu'un peut jouer la partie mieux que Tina Turner.
28:54Je ne parle pas égotistiquement.
28:56Je veux dire, c'est juste une partie, pas pour une très gentille.
29:00Nous n'avons pas une autre héros.
29:03Si Tina Turner sings la chanson, elle fait ça comme Tina Turner.
29:08Mais Tina Turner n'a rien à faire avec l'entité et la partie que je joue maintenant.
29:12Mais il est juste un raggedy man.
29:14Si vous demandez un changement dans le script,
29:16par exemple, je ne veux pas mourir, des choses comme ça.
29:18Non, je disais, peut-être que quelqu'un ?
29:21Ok, tournée et action.
29:29La pouvoir de jouer la partie de l'entité et de l'entité de l'entité,
29:35c'était la première fois que j'ai pu parler aux gens de la ville.
29:39Et c'était vraiment réellement quand j'étais là et disait,
29:42vous savez, les gens de Baudertown, vous savez, je suis votre queen.
29:44Listen to me !
29:46Baudertown will live !
29:48Find the little man !
29:51Bring them back to me !
29:53Alive !
29:55We will rebuild !
29:56La cité grandiose que dirige la despote NTT est à la mesure d'un opus plus épique.
30:04Et ce que le film gagne en ampleur, il le perd en violence.
30:10Notamment quand Max est sauvé par des enfants perdus,
30:13qui voit en lui le héros égaré de légendes passées.
30:17Qu'est-ce que tu es pour ?
30:19Qu'est-ce que tu es pour ?
30:20C'est vraiment difficile de faire faire la même chose,
30:23ce film est un peu différent de l'autre.
30:28C'est très bien le même, il y a ce genre de chose qui s'est passé,
30:33mais ils ont réussi à utiliser ce genre de chose,
30:36de réaliser la vie de vie dans ce monde de MADMAX 3.
30:42La première histoire est une histoire très bleue de revanche.
30:45La deuxième histoire est un film plus généreux.
30:48La troisième histoire est un jour de l'homme qui s'est réhumanisé.
30:54Il doit avoir, vous savez, plus positive values.
30:59Parce que l'histoire de l'enfant,
31:02c'était naturellement dans cette direction.
31:04Il n'y a pas de décision,
31:05qu'il n'y a pas de décision,
31:05qu'il n'y a pas de violences.
31:08Parce que les enfants sont dans cette histoire,
31:10c'était naturellement dans cette direction.
31:12C'était naturellement.
31:18Ce changement de ton n'est pas étranger au décès accidentel
31:23quelques mois avant le tournage du co-créateur de la saga,
31:26Byron Kennedy.
31:27Donc, vous voulez dire que l'emotionalisme de l'enfant
31:31a fait quelque chose à faire avec Byron's death?
31:34Oh, je dirais, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça ?
31:37Can you talk about that ?
31:41Well, you know, we were like film-making brothers
31:46and he was also one of these people who was pretty indestructible, you know.
31:53So that had a big effect and I remember feeling this sort of,
31:57this very zombie-like state going through the film.
32:00It's now almost 10 years since Byron died and it's still Kennedy-Miller.
32:20Mad Max, au-delà du Dôme du Tonnerre, lui est d'ailleurs dédié.
32:24La disparition tragique de Byron Kennedy,
32:54et la réception plus tiède du troisième film font rentrer l'Odyssée de Max dans une longue hibernation.
33:01Pendant que Mel Gibson devient une star internationale,
33:04George Miller explore d'autres territoires.
33:14Il s'exile à Hollywood pour mettre en scène une comédie demeure ensorcelée.
33:17De retour en Australie, il réalise un mélodrame dans lequel un couple affronte les préjugés des médecins
33:29et repousse les limites de la science pour sauver leurs fils.
33:33Mais plus il s'éloigne du monde de Max, plus sa peur de l'effondrement de nos sociétés semble l'obséder.
33:45Mais plus il s'éloigne du monde de Max, plus sa peur de l'effondrement de nos sociétés semble l'obséder.
33:57J'ai vraiment bien entendu parler de l'effondrement du monde.
34:00On est malheureux.
34:02Quelques années plus tard,
34:31lorsqu'il adapte un roman pour enfants
34:33dans lequel un jeune cochon
34:34s'improvise chien de berger
34:36pour ne pas finir en jambon.
34:41L'ombre de Max plane sur le conte champêtre.
35:01L'ombre de Max plane sur le conte.
35:03L'ombre de Max plane sur le conte.
35:05L'ombre de Max plane sur le conte.
35:07L'ombre de Max plane sur le conte.
35:09L'ombre de Max plane sur le conte.
35:11L'ombre de Max plane sur le conte.
35:12L'ombre de Max plane sur le conte.
35:13L'ombre de Max plane sur le conte.
35:15Il était donc fatal
35:18qu'à l'aube du cinéma,
35:20Il était donc fatal qu'à l'aube du nouveau millénaire, le cinéaste soit rattrapé par les hordes du chaos.
35:50La dernière chose que j'allais faire, c'était une autre Man Max story.
35:56J'ai déjà fait trois, et j'ai pensé que j'avais l'exhausté.
36:00Mais, believe it or not, j'ai pris un voyage de Los Angeles à Sydney pendant la nuit.
36:06Je ne sais pas où ou comment, mais la histoire a commencé à jouer dans mon cœur.
36:09J'ai commencé deux-thirds de l'histoire et j'ai pensé, «Oh, mon Dieu, c'est une Man Max story. »
36:14J'ai essayé d'en aller juste avant 9-11.
36:20J'ai pensé que tout a été arrêté.
36:24Et Warner Brothers, à l'époque, disait «C'est qu'on, tu dois faire Happy Feet. »
36:28J'ai pensé que j'ai pensé que j'ai fais quelque chose comme ça.
36:36Mais j'ai vu un documentaire et j'ai été complètement blessé par les Penguins,
36:40la façon dont ils ont survécu la communauté.
36:44Et puis, dans une autre façon, je pense qu'il y a beaucoup de similitudes dans ces films.
36:48Les films de Happy Feet sont kinétiques.
36:52Elles marchent.
36:53C'est comme mettre une séquence d'action ensemble et ainsi de suite.
36:56Et beaucoup d'entre eux sont des histoires de héros, ce qui est probablement là-bas.
37:00Happy Feet remporte un Oscar.
37:05Une suite est lancée.
37:07Et en 2009, l'Australie se prépare enfin à accueillir le tournage du nouveau Mad Max.
37:16A $2 million development, turning an old power plant at Broken Hill
37:21into a film studio for Mad Max 4.
37:24Nous sommes vraiment en train de trouver la meilleure façon que nous pouvons vraiment
37:28lift la barre un peu.
37:29Cette fois, nous sommes à faire Mad Max juste à la fin de Happy Feet 2.
37:35C'est un long road avant que nous voyons la fin de l'année dernière.
37:38A release date, sometime in 2012.
37:42Nous sommes à faire à la fin de l'année dernière.
37:45Un précédent rains came and flooded out the centre of Australia.
37:52Recent rain has left Australia's outback unusually green.
37:58We waited for it to dry out and it didn't dry out, it went over a year.
38:03All of this area out here is described as semi-arid, but not even with today's digital effects
38:09can you make this look like a desert.
38:14Hopefully, now going to Namibia in the middle of next year.
38:20Au terme de 15 ans de faux départ, et presque 30 ans après la sortie du troisième film,
38:25Max repart enfin sur les routes de l'apocalypse.
38:28And action George !
38:31Soutenu par une frénésie créative qui imprègne toutes les images de tournage.
38:36« This was a strange film because you couldn't kill it with a stick.
38:41Every time, you just kept up rising up.
38:45You look amazing ! You look amazing ! »
38:50Cette renaissance est portée par un nouveau regard, une nouvelle sensibilité.
39:08« The mythes are appropriate to their time.
39:11Those that lose their efficacy fall away. »
39:16« I'm working, believe it or not, on another man, Max film.
39:19And it may not work.
39:23It may no longer be potent. »
39:27Car durant les longues années de développement du quatrième opus, un personnage s'impose.
39:35Furiosa, première héroïne d'envergure de cet univers qui aura droit à son propre film.
39:41Quelques années après la sortie de Fury Road.
39:44« It started with that idea.
39:46There were five wives, the only characters healthy enough to give heirs to the warlord.
39:52So it was a human cargo.
39:54And then you had Furiosa, the warrior, taking him across the wasteland.
39:58Couldn't be a male.
39:59They're looking for help.
40:01What about you ?
40:03Redemption.
40:10For a female actress, for an actress, that's, you know, sounds really good.
40:14So for me, of course, it was incredible to be a woman, not try to be a man,
40:20and celebrate everything there is about being a woman,
40:24and not trying to put women on a pedestal,
40:28but being surrounded by other women who are just real.
40:31This is our Furiosa.
40:33Furiosa is in search of the tribe, the many mothers.
40:38It was 15, 20 years after she was taken as a child.
40:42You know, I fell in love with the character through Charlize's interpretation, of course,
40:48but then when I read the script, I really felt like I could take care of her.
40:52She has this insane resilience in her, but also a commitment to an impossible hope.
40:59She just felt like a really rare thing in the wasteland.
41:03And then Max gets swept up into other people's problems.
41:21And he's been alone. He's not used to talking.
41:23He's totally passive.
41:25Like any actor, you get really excited when you land apart because it's brilliant.
41:30And then I realized that the role of Mad Max is synonymous with Mel Gibson.
41:34What I understood from further conversation with George,
41:37there was no need to step in or replace or try to do better or try to bring something new.
41:42George and Mel went on a journey for three movies,
41:44and the legacy still continues to develop.
41:46And at this point, it was time for me to switch in.
41:49Max is led by George and was created by George.
41:52So I just had to take comfort in George being the anchor of that
41:56and just do what he wanted me to do.
41:58We take my blood bag. We take my blood bag and strap him to the Lancers purge.
42:02He's a pretty reduced human being.
42:04He's caught, he's trapped, he's branded, and he's used as a living blood bag.
42:10And it really started from there, basically saying that everyone in this story is one way or another a commodity.
42:17Max is a blood bag, the girls are blood breeders, the war boys are cannon fodder.
42:23We had backstory, not only on all the characters, but every vehicle, every weapon.
42:40Fury Road was basically about the end of the world.
42:46And man's natural response to that, which is to slather yourself in white makeup,
42:50steal a V8, and beat the shit out of whoever's beside you.
42:54We had to build the idea of what we thought that would be
42:58out of the flotsam and jetsam that was sort of left over.
43:01The thing I'm most proud of is that we decided that it might be the end of the world, but it's not unattractive.
43:07If it is the end of the world and we've let it all go to hell in a hand basket,
43:12then you have that sort of guilt, that longing for what you've lost.
43:18We would collect all the salvage first.
43:21And then we would go in and sit down.
43:22We would write the story of the car, the character.
43:25The Duff Warrior.
43:30It comes out of a logic.
43:32Before modern communications, there was always the music of war.
43:36There was the drummer, the bagpipes, the bugler, and so on.
43:39So as wacky as it all seems, everything had a logic.
43:43La construction très rigoureuse de l'univers de Fury Road comme de Furiosa renforce un principe qui apportait tous les films.
43:52Délaisser le verbe, les dialogues, au profit des images.
43:58I really wanted to do it as an extended chase.
44:01I call it visual music.
44:04Basically, as Hitchcock said, where they don't have to read the subtitles in Japan.
44:08So it's written basically as one long graphic knoll.
44:11What he was trying to articulate and express, he could not express in words.
44:15It was like trying to describe a colour that we'd never seen, or that just didn't exist.
44:27When I got on board, there was no script.
44:33Kind of 10 years in prep and there was no script.
44:36It was all storyboards.
44:38The film was put together as a comic strip, really.
44:41We ended up in a room.
44:42We called it the Mad Max room, and there were 3,500 panels.
44:47But also having a script, that would have been nice.
44:51That was also a luxury we didn't have.
44:55And this is a film in which there's no time for people to talk.
45:00When Max and Furiosa first meet each other, the fight is the dialogue sequence.
45:04And the hope is that the audience apprehends that on the way.
45:12Does that make sense?
45:12Yeah.
45:13Yeah.
45:13George won't let any shot become gratuitous.
45:19I think as a lot of people are doing these days where, on an action scene though, they might throw in some whip pan blurs just to sort of give it energy.
45:28But you don't know what's happening.
45:30George won't do that.
45:31Every shot has to pay its way, and every shot has to count.
45:35The visual power of Mad Max makes the comedians an iconoclaste game.
45:41You have to work with the style of it.
45:43I mean, the story almost tells itself.
45:45The camera does a lot of the work.
45:47And the situations do a lot of the work.
45:49I mean, it's so fast.
45:50I was never concerned by the lack of dialogue.
46:01I was more anxious because George had a very specific idea of how he wanted me to hold my face.
46:07And that really only left me my eyes to communicate.
46:10And so I was just hoping that it was coming through.
46:13And I think in order to combat her silence, it was really important to me that there was a moment where you saw her erupt.
46:20Because I'm just a really strong advocate of female rage.
46:27The whole exercise with this movie was to make basically a silent movie with sound.
46:44Harold Lloyd, Buster Keaton, the Max Senate.
46:47So the chase was a kind of pure film syntax, and I became fascinated with that.
46:57That's where the film language was forged.
47:02Cinema is only 130 years old, but it's always changing in an ever-accelerating way.
47:09So we were able to do things we couldn't even think of back then.
47:14And it will continue to change.
47:15And I'm excited by all of them.
47:17You just never know where it's going to lead.
47:19They made a movie where animals talk, you know.
47:27The director is working with his two new opus,
47:30on the most modern tools to push the power of his cinema.
47:33You know, again, like, the right tools for this movie were to do it old school,
47:43but augmented with visual effects.
47:45We were able to do things that we'd never been able to do.
47:48Since the advent of sale, the digital dispensation has been the most significant thing that's
47:57happened to cinema, because it makes it so much more malleable, much more plastic.
48:02Now, you can actually take the frames and play a lot more with it.
48:08So the film is enhanced, the kinetics of the movies are enhanced enormously by that.
48:18A foot in the past, a foot in the future.
48:21Remember this ?
48:22Tomorrow, Tomorrowland !
48:25These five films work the cinema as a universal language.
48:30I'm someone who has been very interested in the evolution of film language.
48:35You know, film is only about a century and a quarter old.
48:42In particular, people seeing feature-led films.
48:47And it's a newly acquired language for humankind.
48:53And a kid can read a film before they can read any text in whatever language they read.
49:00We all grow up one way or the other, sharing stories.
49:04I think there's something atavistic about the collective experience in the dark.
49:09You know, I like to call it the secular cathedral.
49:16Ce désir d'universalité rejoint l'ambition du mythe.
49:21À travers ses récits simples en apparence, mais dont la complexité est accessible à tous,
49:26Miller a constamment célébré la nécessité vitale de la fiction.
49:32Everything has a narrative.
49:33You know, how we all got here today.
49:35There's the story, we find ourselves talking.
49:38You simply have to ask yourself a question.
49:41Would the world be coherent at all if it wasn't for stories ?
49:46Because as humankind, through stories, we make meaning.
49:49So think about a world in which there's no stories, it's impossible to survive.
49:54That's why we tell stories.
49:56They are a way of making a chaotic world more coherent.
50:00This saga is carried out by a fascinating paradoxe.
50:05If it doesn't know how to paint a moribund human in a violent violent violence,
50:11it's better to guide us in the tumultuous world,
50:14while glorifying the life of its heroes.
50:17When I think of the world of Mad Max, I think of do or die.
50:23And I think of that reptilian brain kicking in and just saying, what do I do to survive ?
50:27You give me time, I'll teach you everything you need to know about road war.
50:33If you survive everything we take on together,
50:36you'll have all the skills you need to get wherever you want to go.
50:39It's very easy to see what appears to be the chaos of the universe and fall into despair.
50:47On the other hand, it is truly wondrous.
50:53The more we get to know, the more we get to really know,
50:55we are extraordinarily privileged to be in life.
51:00Oh, what a day ! What a lovely day !
51:03Ainsi, les cris de rage de la saga Mad Max n'ont cessé d'être des souffles d'espoir.
51:08The world is a wasteland.
51:10People have the notion of saving the world by shifting it around and changing the rules and so forth.
51:15No, any world is a living world if it's alive.
51:18And the thing is to bring it to life.
51:20And the way to bring it to life is to find in your own case where your life is
51:24and be alive yourself, it seems to me.
51:27Do you know that Joseph Campbell quoted the Zanzibar Swahili storytellers?
51:33And when they'd finished telling a story, they would say,
51:37the story has been told.
51:40If it wasn't good, it is my fault because I am the storyteller.
51:43If it was good, it belongs to everybody.
51:56If it was good, perhaps you makes it clear.
51:59You can't stop putting it in love.
52:00And as you do, it was good as you have to be.
52:04You guys can see, wait for it.
52:09Holy numa.
52:11All the time.
52:13Hell of a wonder just was coming to save the world based on this writing.
52:17If it was bad for homme, all the time you speak for members of the world.
52:19There was some sense of losing money instead.
52:21That's my son's했 is the 메� unusual for us to give yourself money,
52:23a boost of devotion.
52:24Sous-titrage Société Radio-Canada
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