- 27/06/2025
Avec Mehdy Raïche (analyste politique) et Jules Laurans (Rédacteur en chef de Frontières)
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##LA_VERITE_EN_FACE-2025-06-27##
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, la vérité en face, Jean-François Aquili.
00:04L 0 826 300 300, la vérité en face, bonjour messieurs.
00:08Bonjour.
00:08On se dit bonjour là pour de bon.
00:10Jules Laurent, rédacteur en chef de Frontières.
00:12Tout à fait.
00:13Et responsable du pôle enquête.
00:15Et vous, Mehdi Raich, vous êtes analyste politique.
00:18Tout à fait.
00:19Voilà, nous avons le plaisir de vous avoir régulièrement le vendredi pour ce débat de la vérité en face.
00:24On va commencer par les retraites, si vous le voulez bien,
00:27qui seront soumises au Parlement à l'automne.
00:30Le gouvernement reprend la main, vous le savez, après cet échec du conclave.
00:34François Bayrou qui annonce ce qu'il appelle une démarche législative
00:39pour répondre à toutes les questions posées.
00:41Grosso modo, on votera à la rentrée au Parlement, à l'Assemblée nationale.
00:44S'il y a des avancées, les points sur les retraites iront en discussion
00:50dans le cadre du budget de la sécurité sociale.
00:52nous a confirmé Marc Fénaud, le président des députés Modem,
00:56au micro ce matin, Sud Radio de Jean-Jacques Bourdin.
00:59Moi, je préférerais, je crois comprendre que François Bayrou aussi,
01:01préférer qu'il y ait un accord global.
01:03Je trouve que ce serait plus puissant.
01:04Moi, j'ai tendance à essayer de croire ce que les gens disent,
01:07qu'ils étaient prêts à faire un effort et qu'ils étaient prêts à travailler sur cette pénibilité.
01:11Et donc, soit il y a un accord global,
01:13et auquel cas c'est une chose beaucoup plus puissante,
01:15sinon il y a un PLFSS où on peut introduire un certain nombre de ces mesures.
01:18Mais direz-vous qu'on a déjà dit, il est foutu, Bayrou c'est fini,
01:22il va se faire censurer, il est coincé, ça y est, c'est reparti.
01:26C'est rebouté, on va dire.
01:28Je ne sais pas s'il est reparti, mais moi j'ai plus l'impression qu'on perd du temps.
01:32Quand la question, c'était, dans le petit message que j'avais changé hier,
01:37c'était, en gros, est-ce que François Bayrou arrive à gagner du temps ?
01:41Mais moi, je trouve qu'on perd du temps sur cette question-là, sur la question des retraites.
01:43On voit les chiffres de la tête qui augmentent,
01:46je ne vois pas vraiment politiquement où on va,
01:48je ne vois pas aussi, j'ai du mal à voir si François Bayrou a une vraie ligne politique.
01:54J'ai l'impression qu'on est dans une politique de la notification.
01:58Là, de temps en temps, mais pour moi, sur le fond, il n'y a pas vraiment de substance.
02:02Sur la question des retraites, on verra bien ce qui se passera au mois de septembre,
02:04au mois d'octobre sur la discussion du budget,
02:06mais ça risque d'être très, très, très, très tendu,
02:09et le RN attendra forcément aux entournures à ce niveau-là.
02:12Donc pour le moment, je ne vois pas trop où on va,
02:14au lieu d'avoir un avis plutôt tranché sur cette question-là,
02:17on est toujours en même temps, le fameux en même temps d'Emmanuel Macron.
02:20Vraiment, je ne sais pas trop où on va, je ne sais pas ce qui se passe,
02:23je trouve qu'on est vraiment dans l'attente,
02:25c'est une politique aussi de l'atermoiement,
02:26on perd du temps sur ces questions-là, alors qu'il faudrait trancher.
02:29Est-ce qu'il peut faire autrement, Jules Laurent,
02:29est-ce qu'il peut faire autrement le premier ministre ?
02:31Vous avez vu, c'est le socialiste Arthur Delaporte, le député,
02:33qui a dénoncé, il dit une tentative d'enfumage,
02:36et il accuse François Bayrou de gagner du temps.
02:42Différemment, il faut peut-être revenir aussi au péché originel,
02:46vous savez que la dissolution aurait dû, vous savez, rebattre les cartes,
02:49mais finalement, en fait, on se rend compte qu'elle a bloqué le jeu
02:52à travers le front républicain qu'on a vu apparaître.
02:56Vous savez qu'il y avait des majorités qui auraient pu se dégager à ce moment-là,
02:59notamment, on a aujourd'hui une droite nationale
03:01qui est complètement sous-représentée au sein de l'hémicycle,
03:04et sur bon nombre de sujets, on aurait dû avoir des accords
03:07sur un centre-droit avec un baril centre-droit,
03:10et ce qu'on n'arrive pas à obtenir.
03:11Alors aujourd'hui, François Bayrou, il appartient, vous savez, à ce centre
03:14qui essaie de gagner du temps face à deux dynamiques,
03:16la dynamique, effectivement, de la gauche, un peu plus radicale,
03:19qui est en train de monter en puissance pour 2027,
03:21et celle de la droite nationale,
03:23et il constitue aujourd'hui ce centre qui, depuis 20 ans,
03:26fait front à droite, à gauche, pour essayer de gagner du temps.
03:29Donc finalement, il est dans la lignée de ce qu'il propose
03:31depuis peut-être sa candidature en 2007,
03:33et il ne peut pas faire vraiment autre chose sur un sujet qui est aussi clivant.
03:36Mais dire, c'est Survivor, notre ami François Bayrou.
03:39Et puis il y a aussi un problème qui est peut-être plus structurel,
03:42qui est beaucoup plus sur le fond,
03:43c'est qu'aujourd'hui, j'ai l'impression que les partis politiques
03:46n'ont absolument pas la...
03:48Ils ne savent pas ce que c'est que le compromis.
03:50Ce n'est pas une culture politique que l'on a en France.
03:53Parce qu'il y a les élections !
03:54Oui, mais c'est un énorme problème.
03:55C'est-à-dire que sur une question aussi importante que les retraites,
03:59puisqu'on parle quand même de l'endettement des futures générations,
04:01c'est quand même important,
04:03eh bien aujourd'hui, on a des partis politiques
04:05qui sont uniquement dans des postures qui, des fois, sont très dogmatiques,
04:07des fois très radicales, qui sont des fois...
04:09On est incapable de construire dessus.
04:12C'est-à-dire que personne n'a des propositions concrètes sur ce sujet.
04:16En plus, c'est dans de la démagogie,
04:17quand je vois la retraite à 60 ans, à 62 ans, à 64 ans,
04:20je ne sais pas en fait où on va.
04:22Qu'est-ce que vous nous proposez concrètement ?
04:23Tous les chiffres vont à l'inverse.
04:25Donc moi, ça m'inquiète.
04:26Et puis il y a aussi une autre ligne que je voulais mettre en avance,
04:28c'est que le poids des retraites,
04:30il structure aussi les partis politiques
04:32dans la manière dont ils vont concevoir leur stratégie.
04:34c'est-à-dire que le poids des retraites,
04:37les retraités, ils ont un énorme poids en termes de vote.
04:39Tout est stratégie électorale.
04:40Mais oui, pour moi, on est dans le...
04:42Jules Laurent.
04:43On ne fait rien.
04:44Jules Laurent.
04:44Tout est stratégie électorale.
04:45Il y a les municipales qui arrivent.
04:48On est déjà dans la présidentielle, dans les petits chevaux.
04:50Et vous savez, tout est stratégie,
04:52et notamment pour le Rassemblement National,
04:53qui doit à la fois faire converger, vous savez,
04:56tous les électorats qui travaillent,
04:57les fameux de 30 à 50 ans,
04:59qui sont aujourd'hui en train de travailler,
05:00et le nouvel électorat qu'il est en train de réussir à avoir,
05:02des retraités.
05:03Et finalement, sur cette question-là,
05:05il y a un point de tension sur le programme qu'ils veulent appliquer.
05:07Est-ce que finalement, ils vont plus ponctionner ?
05:09Vous savez ce qu'on appelle les Nicolas qui payent ?
05:11C'est-à-dire que cette...
05:12J'en ai marre d'entendre parler des Nicolas.
05:13C'est vrai, et pourtant, c'est un sujet qui monte
05:17et qui est quand même très intéressant.
05:18Je comprends l'idée et le concept,
05:20mais c'est l'appellation qui me fatigue.
05:22Ah, je comprends.
05:23C'est un peu trop...
05:23C'est suranné maintenant.
05:24Oui, oui, ça y est.
05:25Les Nicolas, on les sort à tout le bouchon.
05:27Exactement.
05:28Et finalement, il y a ce point de tension
05:30dans son propre électorat au Rassemblement National
05:32qui fait qu'il est aussi obligé de réajuster sa position.
05:35Et par rapport aussi, il faut le dire,
05:37en deux ans ou trois ans,
05:38on a une dette qui ne fait qu'augmenter chaque année.
05:40100 000 euros à la seconde.
05:41Voilà.
05:42Pardon, on va dire ici.
05:42100 000 euros à la seconde.
05:43Vous avez vu le chiffre,
05:443 345 milliards 800 000 euros.
05:48Ce sera tout sphérique.
05:4940 milliards de plus au premier trimestre.
05:53114% du PIB, du PIB, du PIB.
05:56Les intérêts de la dette,
05:58on est passé à 53 milliards cette année.
06:02C'est 8,5 de plus que l'an dernier.
06:03J'arrête sur un dernier chiffre.
06:05C'est l'estimation Bayrou,
06:06mais c'est celle de tout le monde.
06:07On sera à 100 milliards d'intérêts de la dette
06:10si personne ne fait rien d'ici là.
06:11Oui, ce sera le premier poste de dépense.
06:11Non, mais c'est quand même le sujet fondamental.
06:15On parle par exemple,
06:16vous voyez,
06:17Trump est passé à l'OTAN.
06:18On nous dit,
06:19il faut aller à 5% de dépenses militaires.
06:21On n'y arrivera jamais.
06:22Non, c'est impossible.
06:23C'est impossible.
06:23Le premier poste de dépense de l'État,
06:25ce sera la dette.
06:26Ce n'est pas une anecdote.
06:26C'est le nerf de la guerre.
06:30Là, c'est le réel qui nous rattrape.
06:32On retourne sur le sujet Bayrou,
06:34c'est qu'on est dans la gestion de l'usure démocratique.
06:37On est dans la communication,
06:38mais on n'est absolument pas dans le réel.
06:40La réalité des comptes de l'État,
06:41c'est absolument catastrophique.
06:42Il a prévenu les Français là-dessus,
06:44le premier ministre,
06:45pour voler à son secours.
06:45Ce n'est pas merlée à l'enchanteur.
06:47Jules Laurent, ce n'est pas merlée à l'enchanteur.
06:49Il va se faire en un jour.
06:50Oui, mais il représente aussi un électorat
06:51qui veut un statu quo.
06:52C'est-à-dire un électorat
06:53qui ne veut pas vraiment que ça bouge.
06:55Il y a eu quand même un reportage
06:57qui a été fait sur le service public,
06:58il faut le dire,
06:59c'était la semaine dernière,
07:00sur la question des retraites.
07:01Et finalement, on voit
07:02qu'il y a beaucoup de ces personnes des retraites
07:03qui ne sont prêtes à faire aucun effort,
07:05donc qui veulent le statu quo.
07:06Donc eux, ils sont obligés
07:07de conserver finalement cet électorat-là.
07:09Et ils ne peuvent pas avancer cette question,
07:11bien qu'ils soient parfaitement au courant
07:12et qu'ils le disent dans certaines prises de position,
07:15qu'en fait, tenir comme ça, c'est impossible.
07:17Il faudrait que chacun d'entre nous,
07:19dans ce pays, règle 48 800 euros.
07:21C'est compliqué.
07:22Non, on va arrêter avec ça.
07:25L'autre sujet qui est connexe,
07:26vous l'évoquiez à l'instant,
07:28Jules Laurent,
07:28ce qui se passe au Rassemblement National.
07:30La pièce est-elle déjà écrite ?
07:32Vous avez lu Mehdi Raï, j'imagine,
07:33l'interview de Marine Le Pen
07:34dans Valeurs cette semaine,
07:36Valeurs actuelles.
07:37Elle demande à Jordan Bardella
07:38de se préparer au cas
07:39où elle serait empêchée par la justice.
07:42Que dit-elle la chef de file
07:43des députés RN et multicandidates
07:46à la présidentielle ?
07:47J'ai intégré l'hypothèse
07:48que je ne puisse pas me présenter.
07:50Est-ce qu'elle a raison
07:51de prendre les devants ?
07:52Oui, pour moi, elle a raison.
07:53On ne sait pas véritablement
07:55ce qui va se passer avec elle.
07:56Je doute qu'elle puisse se présenter.
07:57Ça sera quand même
07:57assez compliqué pour elle.
07:59Elle le sait.
08:00Elle le sait.
08:01Maintenant, il faut tout jouer
08:02sur Jordan Bardella pour le RN.
08:04La question se posera
08:05si est-ce que Jordan Bardella
08:06est crédible ?
08:08Il est encore assez jeune,
08:0929 ans.
08:10On sait qu'une élection présidentielle
08:11se joue beaucoup
08:12sur l'incarnation.
08:12est-ce qu'il est capable
08:14d'incarner cela ?
08:15Il y a aussi
08:15deux différentes lignes
08:17qui peuvent incarner au RN.
08:18Il y avait plutôt une ligne
08:19assez Marine Le Pen
08:20qui pouvait être un peu
08:21un tropisme,
08:22notamment économique,
08:22de gauche.
08:23Là, on voit que le RN
08:24essaie de draguer un peu
08:25un électorat au grand
08:26entrepreneuriat.
08:27Donc, plutôt une ligne libérale.
08:29Pour moi, plus en aspect libéral
08:31qu'autre chose.
08:32Classique.
08:32Oui, on va dire classique.
08:34Donc, il y a plein de questions
08:35autour de Jordan Bardella.
08:36Par contre, il a un avantage,
08:37je trouve,
08:38c'est qu'il casse un peu les codes.
08:40Il n'est plus vraiment
08:40sur les médias traditionnels.
08:42Il est très présent sur TikTok.
08:43Ses TikTok dépassent
08:44très régulièrement
08:44les millions de likes.
08:45Oui, il est très bon sur les RS,
08:47les réseaux sociaux.
08:47Il est très bon sur les réseaux sociaux.
08:49Donc, il y a aussi
08:50cette conception-là
08:51à avoir sur lui.
08:51Il y a peut-être le fond
08:52qui manque encore.
08:53J'en suis quasiment convaincu.
08:55Mais il peut incarner
08:56aussi autre chose.
08:57Peut-être une nouvelle manière
08:58de faire de la politique.
08:59Je le rends.
08:59Ce n'est pas anecdotique, ça.
09:01Nous ne sommes pas en train
09:02de raconter ce qui se passe
09:02au sein du Rassemblement National
09:03parce que je citerai
09:05cette enquête,
09:06ce sondage Harris Interactive
09:07pour l'opinion.
09:08Vous savez,
09:08c'est la photographie de l'instant.
09:10C'est sur le potentiel électoral.
09:12C'est ce dont les gens en vie
09:14ou qui pensent,
09:15plus du moins,
09:15ce qu'ils pensent des candidats
09:16et ce qu'ils peuvent le faire.
09:18Et vous avez le tandem
09:19dans ce sens-là.
09:20Jordan Bardella-Marine Le Pen
09:21loin devant.
09:23Et puis, loin devant,
09:24Edouard Philippe,
09:25Renaud Retailleau,
09:26Gabriel Attal.
09:27Le premier à gauche
09:28est Raphaël Glucksmann
09:28qui est 8e à 16 points derrière.
09:31Je veux dire,
09:31pas là que ça raconte
09:32une envie de quelque chose
09:33de la part des électeurs français
09:34à deux ans de l'élection.
09:35Bien sûr.
09:36Le Rassemblement National
09:37a deux forces.
09:38Premièrement,
09:39ils ont deux candidats
09:40de qualité
09:41qu'ils peuvent présenter.
09:42Tous les partis
09:42ne peuvent pas se targuer
09:44d'avoir cette chance-là.
09:45Et ils ont aussi la chance
09:45d'avoir un parti,
09:46vous savez,
09:46qui a une base enracinée.
09:48Finalement,
09:48un parti qui,
09:49dans tous les sondages,
09:50le montre.
09:51Que ce soit Jordan Bardella
09:52ou Marine Le Pen,
09:53finalement,
09:53ils voteront
09:54pour le parti.
09:57Le fait est que
09:58Jordan Bardella
09:58a effectivement
09:59cette casquette
09:59de pouvoir élargir
10:01son électorat
10:02vers une frange
10:03un peu plus libérale.
10:04Mais ça marche avec
10:05les deux ensembles ?
10:07C'était conçu
10:09de cette manière.
10:10C'était un tandem
10:10où Jordan Bardella
10:12devait aller à Matignon
10:13et Marine Le Pen
10:14à l'Elysée.
10:14Elle a tout à fait raison
10:15de prendre les devants
10:16parce que sinon,
10:17on va lui dire
10:17qu'il est en train
10:18de la manger.
10:18Alors qu'elle,
10:19elle est plutôt
10:19dans une position
10:20où finalement,
10:20elle donnerait la couronne
10:21en train de lui dire
10:22je te donne la couronne
10:23puisque moi,
10:23on m'a empêché
10:24le système
10:25m'a empêché
10:25de me présenter.
10:27Mais il faut voir aussi
10:28l'échiquier politique
10:29dans son ensemble.
10:31Tous les partis
10:32sont assez fragmentés
10:33sur cette question-là.
10:34Dans la gauche
10:34qu'on appelle
10:35de Ruffin
10:36jusqu'à Glucksmann,
10:37ils n'arrivent pas non plus
10:38à trouver de candidats communs.
10:39Et là aussi,
10:40il y a des...
10:41Exactement.
10:41Que ce soit sur le centre
10:43finalement entre Gabriel Attal,
10:45Edouard Philippe,
10:46est-ce que le centre
10:46va réussir à s'accorder
10:47sur un candidat commun ?
10:48C'est pas sûr non plus.
10:49Bruno Retailleau,
10:50il essaie de dégager
10:51lui,
10:51une sorte de couloir
10:53entre la droite nationale
10:55et le centre.
10:55Est-ce qu'il y arrivera ?
10:56L'échiquier politique
10:58est aussi assez fragmenté
10:59dans son ensemble.
11:00Donc c'est pas simplement
11:01au RN qu'il y a des problèmes.
11:02Pas qu'au Ré,
11:03au RN.
11:04Vous dites,
11:04Mehdi Raïch,
11:05c'est comme dans le Tour de France.
11:06Est-ce que le lieutenant
11:07pourra tenir tout seul
11:08dans l'Alpe d'Huez ?
11:09Là,
11:10personne ne peut prédire
11:11ce qui va se passer.
11:12C'est justement
11:12toute la question
11:13autour de Jordan Bardet.
11:14Il y a aussi un point
11:15qui est important,
11:16c'est que
11:16tu parlais de la gauche
11:19qui était fragmentée.
11:20Je vous endressez à Jules Laurent.
11:21Oui, on voit qu'aujourd'hui
11:24il y a la guerre des chefs.
11:25Pour moi,
11:25l'élection s'offre
11:25entre la droite
11:26et l'extrême droite.
11:27La gauche,
11:28pour moi,
11:29elle est un peu hors jeu
11:29à ce niveau-là.
11:30Il y a trop de personnalités,
11:32il y a trop de divergences.
11:33Alors effectivement,
11:34il y a Jean-Luc Mélenchon
11:35qui peut effectivement
11:36incarner,
11:38on va dire,
11:38qui peut rassembler,
11:40mais ça sera pour moi
11:40toujours trop parcellaire.
11:41Au second tour,
11:42ça ne passera pas.
11:43Donc il y a aussi
11:44la question qui se pose
11:45pour moi
11:45de l'hyperprésidentialisme.
11:47Tout se concentre
11:47autour de l'élection présidentielle
11:49et on est déjà
11:51qui passera avec les élections municipales.
11:52Ce sera très important
11:53parce que ce sera le premier
11:54moment où on pourra juger
11:56Jordan Bardella.
11:58Donc c'est assez difficile
11:59de statuer aujourd'hui
12:00sur ce qu'il peut être,
12:01sur ce qu'il peut devenir,
12:02mais il a une carte à jouer.
12:04Il a une vraie carte.
12:04Vous êtes tous les deux
12:05deux très jeunes observateurs,
12:07très avisés
12:07sur la vie politique
12:09de ce pays.
12:10Jules Laurent,
12:10vous n'étiez pas né,
12:11pas conçu
12:12au moment de François Mitterrand.
12:13Oui, ça c'est sûr.
12:14Mais vous avez un regard
12:15assez concret
12:16sur tout ce qui se passe.
12:17Vous disiez tout à l'heure
12:18que ça se joue à droite.
12:20Vous dites ça par quoi ?
12:20Par conviction ?
12:21Ou c'est un constat réaliste
12:23sur l'état de la vie politique
12:24de ce pays ?
12:25Si vous faites référence
12:26à François Mitterrand,
12:27c'est un constat
12:28que le piège du Mitterrandi,
12:29vous savez,
12:30ce fameux fonds républicain,
12:31est en train de s'effriter
12:33depuis des années.
12:34Et c'est la tendance
12:35de l'échiquier politique.
12:36Quand on voit que
12:37quelqu'un comme Éric Ciotti
12:38a effectivement tout fait basculer
12:40au moment des législatives
12:41et s'est allié
12:42avec le Rassemblement National,
12:43c'est quand même
12:44la dynamique qui existe
12:45aujourd'hui
12:45dans l'échiquier politique
12:46et celle qui est redoutée
12:47par la gauche.
12:48Et la gauche que
12:49Jean-Luc Mélenchon
12:50l'a d'ailleurs rappelé
12:51la semaine dernière
12:51dans Les Grandes Gueules
12:52en disant
12:53on a tout fait en sorte
12:54pour diaboliser
12:54le Rassemblement National,
12:56c'était notre stratégie politique
12:57pour obtenir le pouvoir,
12:58celle qui est issue de Mitterrand.
13:00Force est de constater
13:00que c'est la stratégie politique
13:01qui n'est plus en train
13:02de fonctionner
13:03puisque depuis plusieurs années
13:05le Rassemblement National
13:06monte en puissance
13:08et que beaucoup de personnes,
13:10même au sein de LR,
13:11seraient un peu différents
13:12dans leur discours
13:13si jamais c'était
13:13un Jordan Bardella
13:14qui y allait.
13:15D'un mot,
13:16Mehdi Raich,
13:16avant la pause,
13:17vous avez la sensation
13:18aujourd'hui
13:18que le débat public
13:19se joue toujours
13:21sur des petites courses
13:22de chevaux
13:23alors que les citoyens
13:24attendent des idées
13:25et des solutions,
13:27des solutions
13:28pour améliorer
13:30notre vie quotidienne.
13:32Oui,
13:33les hommes politiques
13:34commentent plus
13:35qu'ils n'agissent.
13:36Tout à l'heure,
13:37je disais que François Bayrou
13:38était plus acteur
13:38de l'usure démocratique
13:40ou du moins
13:40qu'il commentait
13:41l'usure démocratique.
13:42On est dans ce schéma-là.
13:43Ce qui peut alimenter
13:43des populismes
13:44gauche comme droite
13:45d'ailleurs
13:45ou même centristes.
13:46Sur le RN,
13:47il y a quelque chose
13:48qu'il faut absolument
13:48mettre en avant
13:49sur ce parti,
13:50c'est qu'il représente
13:51une forme de stabilité.
13:52Ce que ne sont pas
13:53les autres partis politiques
13:54aujourd'hui.
13:55Le RN peut sembler
13:55assez monolithique.
13:57Ce qui est une force
13:57aujourd'hui
13:58dans un champ politique.
13:59Calme, c'est ça ?
14:00Voilà,
14:00il paraît assez calme.
14:02Et le fait que Marine Le Pen
14:03prenne cette initiative
14:04de dire
14:04il peut prendre la relève
14:06ou du moins
14:06je peux le positionner
14:07pour la future élection présidentielle.
14:08ça permet de mettre
14:09sous le tapis
14:10des éventuelles dissensions.
14:12À la différence
14:12des autres partis
14:13qui eux seront
14:13dans la guerre des chefs.
14:15Ce qui est aussi
14:16un paradoxe chez le RN
14:17c'est que le RN
14:18peut être à la fois
14:19il y a une lame de fond
14:20on voit
14:20je parlais de droite nationale
14:22effectivement il y a une lame de fond
14:23qui arrive
14:23on a un besoin
14:24de la population
14:26au niveau du RN
14:27mais il y a aussi
14:28l'équilibre
14:28qu'il faut avoir
14:29avec la personnalité
14:30de Jordan Bernal.
14:30Donc il y a tout
14:31un personnage à construire
14:32et il va devoir
14:33beaucoup travailler
14:33dans les deux ans
14:34qui viennent.
14:34Dans un instant
14:35nous allons évoquer
14:36le débat public
14:36justement
14:37à la suite
14:37de ce que nous échangeons
14:39là sur la vie politique
14:40est-il en train
14:41de verser
14:42ce n'est pas nouveau
14:43dans une forme
14:44de bashing permanent
14:45nous évoquons
14:45la une de frontière
14:47avec vous Jules Laurent
14:48à tout de suite
14:490826 300 300
14:50pour la suite
14:51de la vérité en face.
14:54Sud Radio
14:55la vérité en face
14:56Jean-François Hacquine
14:57Avec nos deux débatteurs
14:59Mehdi Raich
15:00analyste politique
15:00et vous
15:01Jules Laurent
15:02rédacteur en chef
15:03de frontière
15:04responsable
15:05du pôle enquête
15:06Jules Frontière
15:08qui est apparaître
15:09le 3 juillet
15:10le 3 juillet
15:10en kiosque
15:11exactement
15:12un numéro
15:14qui vous savez
15:15on parle beaucoup
15:16oui non non
15:17allez-y
15:17on parle beaucoup
15:19dans l'actualité
15:20de Pierre-Edouard Sterrin
15:22de Vincent Bolloré
15:23vous savez tous ces
15:23milliardaires
15:24qui financent la droite
15:25donc on a
15:25le service public
15:26qui fait des enquêtes
15:28sur eux
15:29et finalement
15:29au cash investigation
15:32qui a eu lieu
15:33c'est ça
15:34on n'a pas appris
15:34parce que vous la une
15:35c'est Niel
15:36Saadé
15:37Kretensky
15:38les oligarques
15:39vous les appelez
15:40c'est pas tendre
15:41c'est milliardaires
15:42qui financent
15:43la gauche
15:44en quoi financent-ils
15:45en réalité la gauche
15:46je ne sais pas
15:47je ne sais pas si c'est
15:48très exact
15:48si c'est tout à fait
15:49exact
15:50c'est à dire que
15:51les français ne sont pas
15:52toujours au courant
15:53parce qu'il y a très peu
15:54d'enquêtes qui ont été faites
15:55mais pourtant
15:56ces 3 milliardaires là
15:57qui sont effectivement
15:58assez proches du pouvoir
15:59c'est pour ça qu'on les appelle
15:59les oligarques
16:01ces 3 milliardaires
16:02ont œuvré depuis des années
16:04à financer beaucoup
16:05de médias de gauche
16:05je prends par exemple
16:06un exemple très très simple
16:07Daniel Kretensky
16:08a donné
16:09il n'y a pas si longtemps
16:1015 millions à Libération
16:12alors que par exemple
16:13il y a quand même un paradoxe
16:14qui aurait pu être soulevé
16:14c'est que Daniel Kretensky
16:15vous savez
16:15il a fait sa fortune
16:16dans le charbon
16:17et dans le gaz
16:18il a probablement
16:19le pire bilan carbone
16:20de toute l'Europe
16:21mais pourtant
16:21la Libération
16:22n'a pas de problème
16:23à recevoir cet argent là
16:24pour bien comprendre
16:26Jules Laurent
16:26si ces milliardaires là
16:28quel que soit le bord
16:29ne finançaient pas les médias
16:31que deviendraient aujourd'hui
16:32les médias en question
16:34est-ce que vous avez
16:34un élément de réponse là-dessus ?
16:35c'est toute la question
16:37qui est posée
16:37ce qui est sûr
16:38c'est qu'on a beaucoup de journaux
16:39comme Marianne
16:40qui ne pourraient pas survivre
16:42d'autres
16:42voilà il y a plein
16:43il y a tout un panel brut
16:44et d'autres médias
16:45qui sont de gauche
16:46qui n'arriveraient pas
16:47à survivre sur cet argent
16:48des milliardaires
16:48mais alors c'est là
16:49que c'est intéressant
16:50c'est parce que
16:50vous savez
16:51il y a une critique
16:52des ultra riches
16:53au sein de la gauche
16:54au sein de médias
16:55bon je prends par exemple
16:56Loopsider, Brut
16:58ce sont des médias digitaux
16:59pour les gens qui nous écoutent
17:00qui sont souvent critiques
17:01du capitalisme
17:02et qui pourtant
17:03vivent grâce à cet argent
17:04du capitalisme
17:05donc c'est un paradoxe
17:06qu'il faut soulever
17:07qui est intéressant
17:07parce qu'on a des personnes
17:09comme
17:09Qu'est-ce que vous dites
17:10que ces médias là
17:11seraient ingrats
17:12ou c'est plutôt rassurant
17:14de savoir
17:15ou alors
17:15c'est plutôt rassurant
17:16de savoir que les fortunes
17:17en question
17:18malgré tout
17:19peuvent aider
17:19financer des médias
17:20qui ne seraient pas forcément
17:21en adéquation
17:22avec le modèle
17:23qu'elles incarnent
17:24alors tout à fait
17:25l'idée
17:26elle n'est absolument pas
17:27d'aller en plus de ça
17:28critiquer des milliardaires
17:29qui ont réussi
17:30en plus de ça
17:31en ayant des parcours
17:32assez impressionnants
17:33comme Rodolphe Saadé
17:34mais l'idée
17:35elle est surtout
17:35d'aller montrer
17:36qu'il y a des hypocrisies
17:37finalement au sein
17:38des médias de gauche
17:40qui en permanence
17:41font de l'anti-Bolloré
17:42font de l'anti-Sterrain
17:43simplement
17:43nous on leur dit
17:44mais attention
17:44vous aussi
17:45vous avez des milliardaires
17:46à gauche
17:46vous aussi
17:47vous avez des personnes
17:48qui vous financent
17:48et vous avez aussi
17:49des millionnaires
17:50qui vous imposent
17:51vous avez un milliardaire
17:52derrière Frontière
17:53ou pas ?
17:53Ah non
17:53on n'a pas de milliardaire
17:54derrière Frontière
17:55c'est ce qui nous permet
17:57notre liberté
17:57il peut y avoir une enquête
17:58sur qui finance Frontière
17:59attention
17:59là c'est très très simple
18:01tout est ouvert
18:02et nous ne trouvons
18:03aucun milliardaire
18:04c'est ce qui fait notre force
18:04Mehdi Raich
18:05ce regard sur
18:07au fond
18:07ce système médiatique
18:09qui fait l'objet
18:11de bashing
18:11aujourd'hui
18:12mais
18:13est-ce qu'il y a vraiment
18:14un sujet majeur là-dessus
18:16parce qu'au fond
18:17les rédactions sont assez
18:18on le voit d'ailleurs
18:19avec Libération
18:19elles sont assez indépendantes
18:21le monde
18:22vis-à-vis de Xavier Niel
18:24notamment
18:24pour citer que lui
18:25il n'est pas seul
18:25il y avait le monde
18:26quand il avait voulu
18:27racheter un journal
18:29ça s'était très mal passé
18:30la rédaction
18:30qui avait fait grève
18:31donc finalement
18:31il n'avait pas voulu le faire
18:32à la Provence
18:35la Provence
18:36donc
18:38moi je trouve
18:39que c'est une nécessaire
18:40hypocrisie
18:41je formulerais comme ça
18:42c'est que
18:42c'est autant quelque chose
18:43que l'on doit critiquer
18:44puisqu'effectivement
18:45quand des milliardaires
18:46qui ont une puissance
18:46absolue financière
18:47peuvent investir dans des médias
18:48ils peuvent influencer
18:49le débat public
18:50mais c'est aussi nécessaire
18:51puisqu'il faut faire valoir
18:52des idées
18:53et c'est parce qu'il y a
18:54le choc et la confrontation
18:55des idées
18:55on est vraiment dans
18:56une optique très démocratique
18:57mais il faut absolument
18:59cette confrontation
18:59qu'on soit pour
19:00ou qu'on soit contre
19:01des fois dans des idées
19:01même très radicales
19:03elles ont la nécessité
19:04de s'exprimer
19:05il faut qu'elles s'expriment
19:05pour qu'ensuite
19:06le citoyen
19:07il soit en capacité
19:08de décider ou pas
19:09il faut qu'il soit brevet
19:10de cette information
19:10ensuite toute la question
19:12sera celle du traitement
19:13de l'indépendance
19:14du journaliste
19:14là c'est encore autre chose
19:16et surtout
19:16on tombe sur la problématique
19:18que l'on a eue
19:18avec l'intervenant
19:19du baisse
19:21du niveau scolaire
19:22de l'éducation
19:22le principal souci
19:24c'est qu'aujourd'hui
19:25il y a une baisse
19:26de l'éducation
19:27il y a une baisse
19:27du rapport
19:28à l'esprit critique
19:29ce qui amène
19:30peut être potentiellement
19:30des dérives
19:31là où le sujet
19:32devient très très intéressant
19:34c'est qu'il y a effectivement
19:34cette question
19:35de l'argent
19:36c'est-à-dire que
19:36ces médias qui critiquent
19:37les ultra-riches
19:38mais qui sont quand même
19:38financés par
19:39mais surtout
19:40il y a des millionnaires
19:41comme Mathieu Pigasse
19:42des personnes qui ont
19:43un projet idéologique
19:44vous l'avez déclassé lui
19:45vous ne le mettez pas
19:46il n'est pas milliardaire
19:46je ne suis même pas sûr
19:49qu'il soit millionnaire
19:50d'ailleurs
19:50c'est ça je vous le garantis
19:52il est millionnaire
19:53mais c'est quelqu'un
19:54qui par exemple
19:54finance Libération
19:56et qui lui exprime
19:57qu'il veut
19:58lui finance Nova
19:59et les Arocs
20:00exactement
20:00mais il a mis aussi
20:01de l'argent dans Libération
20:02et il explique
20:04qu'il veut également
20:05mettre tous ces médias
20:07contre ce qu'il appelle
20:09la droite radicale
20:10et contre ce qu'il exprime
20:11être l'extrême droite
20:12je trouve ça de bonne guerre
20:12aussi bien à droite
20:14comme à gauche
20:14c'est de bonne guerre
20:15vous dites Medi Raich
20:16sur le débat
20:18qui verse beaucoup
20:19dans le bashing aujourd'hui
20:20je voudrais vous faire réécouter
20:21Rachida Dati
20:22qui était au micro
20:23de Jean-Jacques Bourdin
20:24hier matin sur Sud Radio
20:25la ministre de la Culture
20:26on ne va pas refaire le pitch
20:27mais qui est revenu
20:28sur son altercation
20:29avec Patrick Cohen
20:30sur France 5
20:31écoutez la ministre de la Culture
20:32ce qui est regrettable
20:34ce qui s'est passé
20:34vous le regrettez
20:35ce qui est regrettable
20:36c'est évidemment
20:37la manière dont parfois
20:39on m'interroge
20:39ou on me caricature
20:41c'est insupportable
20:42donc voilà
20:43on aimerait me mettre
20:44dans une case
20:44ça leur déplaît
20:45je ne suis pas dans la case
20:46d'être indépendante
20:47qu'ils ont dans leur tête
20:48je ne serai jamais dans leur case
20:50je ne suis pas une serpillière
20:52je ne suis pas une serpillière
20:54dit-elle
20:54elle ne veut pas être maltraitée
20:56elle ajoute même
20:56dans cette interview
20:58Mehdi Raich
20:59aujourd'hui
20:59vous diriez que
21:00et ça sera la conclusion
21:01entre nous trois
21:02vous diriez que
21:03ça va trop loin désormais
21:04et ça a toujours existé
21:06ça a toujours existé
21:07mais ce qui a changé
21:08c'est l'accélération des choses
21:10la massification
21:10avec les réseaux sociaux
21:11oui il y a la massification
21:12on est aussi totalement bombardés
21:14d'informations
21:14il y a l'infobésité
21:15par exemple sur Rachida Dati
21:19je pense qu'elle est aussi
21:20très symptomatique de quelque chose
21:21c'est qu'elle en a profité de ça
21:23moi je me souviens
21:24qu'à la fin de chaque élection
21:25lorsqu'il y avait un plateau télé
21:27sur France 2, TF1
21:28à chaque fois
21:29Rachida Dati passait
21:30et sur les réseaux sociaux
21:31on appelait ça le Dati Show
21:32il y avait ce besoin
21:34d'être dans le clash
21:35et aujourd'hui
21:35pour le politique
21:36c'est tout autant une manière
21:37d'exister
21:38puisqu'on est bombardé d'informations
21:40finalement le fond
21:40on ne l'a plus vraiment
21:41donc il y a ce besoin d'exister
21:43donc pour moi
21:44c'est de bonne guerre
21:44aussi bien que côté journaliste
21:45c'est de bonne guerre vous dites
21:46et Jules Laurent
21:47qui a pris des photos
21:48pendant l'interview dans le studio
21:49parce que vous allez
21:50communiquer ensuite
21:51on est jeune
21:51c'est une machine inferneuse
21:54Jules
21:54est-ce que vous avez le mot de la fin ?
21:55vous avez le mot de la fin
21:56allez
21:56moi ce que je pense surtout
21:57c'est que Patrick Cohen
21:59est quelqu'un qui se croit
22:00assez intouchable finalement
22:02dans sa façon de questionner
22:03Rachida Dati
22:04lui a retourné un argument
22:05qu'il utilise régulièrement
22:06en citant des papiers
22:07de libération
22:08et je pourrais même
22:10aller plus loin
22:10en disant que c'est également
22:11Mathieu Pigasse
22:12qui finance MediaOne
22:13MediaOne qui finance
22:14c'est à vous
22:15donc la boucle est bouclée
22:16c'est infernal
22:16on pourrait y passer des heures
22:18merci à tous les deux
22:19Jules Laurent
22:20le rédacteur en chef de Frontières
22:21et l'analyse politique
22:22vous êtes Mehdi Raich
22:24d'avoir participé
22:25à ce débat très vivant
22:26merci c'est la fin
22:27de la vérité en face
22:28dans un instant
22:28sur Sud Radio
22:29les médias
22:30avec Valérie Expert
22:32et Gilles Ganzman
22:33merci
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