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  • il y a 6 jours
Retrouvez l'édito politique de Jean-François Achilli

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##L_EDITO_POLITIQUE-2025-06-25##

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News
Transcription
00:00Très intéressant, Jean-François Akele, bonjour, encore une fois,
00:04les postures politiciennes qui me fatiguent vraiment de plus en plus,
00:08prennent le dessus, dès hier matin le PS qui n'a strictement aucune idée,
00:13mais tout à coup se dit, pour exister, on va déposer une motion de censure,
00:16on va essayer de chasser Bayrou, on ne sait pas pourquoi faire derrière,
00:19mais ça ne fait rien, je ne défends pas Bayrou, ce n'est pas le problème,
00:23mais bon, François Bayrou se retrouve seul, voilà, maintenant,
00:27avec une réforme bloquée, enfin attendez, vous avez entendu ?
00:30C'est pas fini.
00:30C'est pas fini, tout le monde conclut beaucoup trop vite, attention, attention,
00:35il y a une menace de censure.
00:36Oui, et en tout cas, Jean-Jacques, c'est l'histoire d'une patate chaude,
00:39elle est posée là, dans une assiette, sur la table du Premier ministre à Matignon,
00:43elle fume encore, c'est celle qu'il avait refilée aux partenaires sociaux il y a 4 mois,
00:48parce qu'il y avait eu cette espèce de deal, vous parlez du PS avec Olivier Faure,
00:53vous vous rappelez, je relance la négociation sur les retraites,
00:55mais vous ne me censurez pas, grosso modo.
00:58Vous savez que François Bayrou, ça fera 200 jours qu'il tient à Matignon à la fin du mois de juin,
01:03ce n'est pas fini, ce n'est pas fini, ce n'est pas fini.
01:07Alors ça a failli marcher, on vient de l'entendre,
01:09cette négociation pour les femmes sur la pénibilité,
01:13mais le patronat ne veut pas rajouter des cotisations.
01:16– Parce que la CPME, vous avez vu, ils sont prêts.
01:18– Le MEDEF, le MEDEF ne veut pas non plus régler la facture des quasi 7 millions d'euros
01:23qu'il faut payer d'ici à 2030 pour aller à l'équilibre.
01:26– 7 milliards d'euros.
01:27– Oui, qu'est-ce que j'ai dit ?
01:28– 7 millions.
01:29– Non, c'est une blague, milliards, milliards.
01:30– Bien sûr, bien sûr.
01:31Quant à François Bayrou, il se donne jusqu'à la fin de la semaine
01:35pour effectivement rédiger cette copie, ce semblant de réforme.
01:39Nous verrons si ça passe ou pas ?
01:40– Ben évidemment, nous verrons.
01:42Bon, mais eux, les socialistes, ont déjà enterré tout ça.
01:46Ils sont passés à la motion de censure.
01:48Alors qu'encore en négociation, ils sont déjà passés à la motion.
01:52Vous savez pourquoi ? Pour exister.
01:53– Mais oui, parce qu'on est dans la cuisine, dans la cuisine électorale,
01:57toujours, sur le dos des retraites, sur le dos de la patate chaude,
01:59la cuisine, le chef des députés, d'ailleurs, avait commencé la semaine dernière,
02:04c'est Boris Vallaud, en disant motion de censure.
02:07Et vous avez vu aussitôt Jean-Luc Mélenchon sur X ?
02:09Enfin, dit-il, Jean-Luc Mélenchon, le PS revient à la raison.
02:14Et le leader des Insoumis, qu'est-ce qu'il dit, Jean-Jacques ?
02:16Il ironise sur le Rassemblement National, encore de la cuisine politique,
02:20en se demandant s'il sauvera une fois de plus le système de Macron,
02:23ce qui est quand même fort de café, Jean-Jacques,
02:25parce qu'il faut se rappeler qu'à l'élection de 2022,
02:27qui fait réélire Emmanuel Macron, entre autres,
02:30Jean-Luc Mélenchon, face à Marine Le Pen,
02:32et qui fait le plein des députés Insoumis ?
02:35Jean-Luc Mélenchon.
02:38Et le Rassemblement National, alors là,
02:41bon, là, on ne sait plus, là,
02:44parce qu'il y a des dissensions au sein du RN.
02:47Alors...
02:47Aux dernières nouvelles, Marine Le Pen se réserve l'éventuelle censure
02:52pour la rentrée, avec l'histoire du budget.
02:55Oui, elle n'a pas apprécié que la loi,
02:57vous savez, la loi qui était débattue,
02:59la proposition de loi sur l'avenir énergétique,
03:02qu'elle soit retoquée,
03:04parce que le RN l'avait aménagé puissamment,
03:07c'était un peu un objet du Rassemblement National,
03:09en vouloir en rouvrir Fessenheim,
03:11qui est en plein démantèlement.
03:12Mais pendant les questions...
03:13On marche sur la tête.
03:14Complètement.
03:15Mais pendant les questions au gouvernement,
03:16Marine Le Pen a posé une question d'ordre fiscal,
03:19et François Bayrou, il a été très aimable avec elle.
03:21Oui, c'est vrai.
03:22Très sympa.
03:22C'est vrai, oui.
03:23Très sympa, ça veut dire pitié.
03:25Mais ils s'entendent bien, hein ?
03:26Oui.
03:27Oui, une espèce d'accord tactique entre...
03:30Alors, le plus sidérant dans ce Vaudville,
03:32ça va vous plaire, Jean-Jacques,
03:33c'est que, enfin, franchement,
03:34on est au moment de la guerre entre Israël et l'Iran,
03:36même si ça s'apaise un peu là,
03:38on était quand même en pleine guerre,
03:40on ne savait pas si le monde allait s'embraser.
03:42Vous avez le budget de la France qui est au...
03:44On est au fond du trou,
03:45on est en crise grave et profonde,
03:46et nos chers députés,
03:48eh bien, ils poursuivent leur guerre,
03:49leur guéguerre picrocolline.
03:51C'est du rabelais.
03:53Nous sommes dans Gargantua.
03:54Vous savez, chez Picrocol,
03:56ça avait démarré avec un conflit
03:58entre les marchands de foisse,
03:59cette espèce de pain-là,
04:00qui est assez délicieux.
04:01Vous en prenez la foisse,
04:03vous mettez la patate bien chaude à la place.
04:05C'est celle que tout le monde se refile
04:07depuis la dissolution, Jean-Jacques.
04:09On ne sait pas quand ça a commencé,
04:10on ne sait pas comment ça va finir,
04:11cette histoire d'Assemblée nationale,
04:13mais ça commence à lasser tout le monde.
04:15Bien sûr.
04:16Ça commence à lasser tout le monde.
04:17Eh bien, écoutez, Marine Tondelier,
04:19qui est la patronne des écologistes,
04:21sera avec nous tout à l'heure.
04:22J'ai beaucoup de questions à lui poser,
04:23notamment, tiens, sur la présidentielle,
04:25parce qu'alors là,
04:26je n'y comprends plus rien à gauche.
04:28Union, désunion,
04:30pas d'union, primaire,
04:32enfin, on ne comprend plus rien.
04:34Eh bien, nous allons tout savoir,
04:36peut-être, tout à l'heure,
04:377h53.

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