00:00On va vous parler de réalité virtuelle avec le studio Sandora qui fait revivre la vie de Napoléon en image de synthèse grâce à un casque.
00:08On est en immersion totale depuis les champs de bataille jusqu'à l'île de Saint-Hélène.
00:12On appelle cela une épopée immersive. On en parle avec vous, marin de Saint-Chama.
00:17Merci d'être sur CNews.
00:19C'est un voyage aux côtés de Napoléon. On atteint une perfection en termes d'image. Comment faites-vous ça ?
00:23Tout à fait. C'est un vrai bond en avant.
00:25Sandora ont créé des expériences immersives en réalité virtuelle.
00:30On fait face au constat auquel on fait tous face.
00:33Malgré 25 années de politique publique favorable dans la culture, la culture reste réservée à une élite aujourd'hui.
00:3890% de la fréquentation des musées est concentrée en région parisienne.
00:41Et deux Français sur trois sont éloignés de la culture pour des raisons économiques et géographiques.
00:45C'est la raison pour laquelle on a lancé Sandora qui permet de diffuser la culture auprès du plus grand nombre.
00:51Et on le fait grâce à la réalité virtuelle qui est une technologie assez bluffante.
00:54Et effectivement, avec Napoléon, on monte d'un cran et la qualité de l'expérience aujourd'hui est assez bluffante.
01:00Vous voulez dire que les Français sont devenus un culte aujourd'hui ?
01:03Je ne dirais pas que les Français sont un culte.
01:05Je dirais que malheureusement, la culture aujourd'hui ne touche pas l'ensemble des Français comme elle devrait pouvoir les toucher.
01:11En France, un jeune sur deux de 16 à 24 ans ne connaît pas la date de la Révolution française.
01:16Malgré la mode de tous les biopics sur Louis XIV, d'ailleurs souvent produits par Canal+,
01:20ça vous pensez que ce n'est pas suffisant, les films qui retracent la vie des grands hommes de l'histoire ?
01:25Alors je pense que les films historiques sont importants et indispensables.
01:28Je pense que les films sur des grands hommes, sur des grandes personnalités qui ont marqué notre temps sont indispensables.
01:34Nous, en ce qui concerne Sandora, notre objectif n'est pas de faire apprendre,
01:38notre objectif est de susciter l'intérêt culturel.
01:40Et donc, les familles, les amis, les jeunes ou les plus âgés qui viennent nous voir ne viennent pas pour apprendre quelque chose.
01:46Ils viennent pour se divertir et en même temps susciter l'intérêt pour la chose culturelle.
01:50Et je vous partagerai peut-être ce qui nous anime, nous, entrepreneurs culturels,
01:53c'est un professeur qui a amené sa classe et qui m'a appelé une semaine après en me disant
01:56« J'ai un élève qui n'était pas particulièrement sensible à la lecture de livres et à aller dans des musées. »
02:02Et il m'a dit « Après avoir emmené cet élève à l'expérience Napoléon-Oppé Immersive,
02:06cet élève a demandé à ses parents de l'amener au musée de l'armée à Paris
02:09pour justement plus se familiariser avec ses cultes. »
02:12Donc c'est un tremplin. Là, on peut les images, on peut côtoyer Napoléon.
02:15C'est-à-dire que les images, c'est une création complète, totale, grâce à des historiens ?
02:20Exactement.
02:20On crée tout, tout est créé.
02:22Exactement, on est parti de zéro.
02:24On a écrit un script, un scénario avec notre comité scientifique.
02:27Donc c'est vraiment notre comité scientifique qui parle à travers Sandora.
02:30Et ensuite, on a, avec une équipe artistique et technique,
02:35créé tous les personnages en trois dimensions.
02:37On les a animés, on a créé une musique originale qui est assez bluffante
02:41et qui est vraiment saluée par nos dizaines de milliers de visiteurs.
02:45Et c'est ce qui nous permet aujourd'hui de présenter une expérience de grande qualité.
02:49On pourrait dupliquer cet exemple ?
02:51Est-ce qu'on pourrait faire d'autres grands hommes de l'histoire ?
02:54Alors, Sandora qui est, qui se spécialise dans des productions immersives en réalité virtuelle, culturelle,
03:01et ça on ne peut que le faire si on a un comité scientifique extrêmement fourni et validé.
03:05Et donc, nous, chez nous, tout est sourcé, validé.
03:08On a un travail, un protocole de rigueur scientifique et historique extrêmement fourni.
03:12On travaille sur des sujets historiques, mais on travaille aussi sur des sujets scientifiques,
03:16sur des sujets environnementaux et patrimoniaux au sens large.
03:19Et donc, oui, revivre les grands personnages ou les grandes périodes de notre histoire
03:23est une des grandes lignes de notre stratégie.
03:25On pourrait retourner sur la Lune de manière virtuelle.
03:27Tout à fait.
03:28Ou aller sur Mars, vivre sur Mars.
03:29Ou aller sur Mars, à l'époque des dinosaures, de la Grèce antique.
03:32Il y avait un champ d'action considérable.
03:34Exactement.
03:34Le modèle économique, quel est-il ?
03:36Ça coûte cher quand même de mettre au point ces images virtuelles ?
03:38Alors, c'est un certain budget, en effet.
03:39Sans dévoiler le prix, c'est un certain budget.
03:42D'ailleurs, je fais appel à tous ceux qui veulent s'engager dans le financement de projets culturels,
03:47puisqu'il y a un vrai défi, un vrai enjeu, comme on l'a vu au début pour les Français.
03:52C'est un budget et le modèle économique est tout simplement le fait d'attirer des visiteurs.
03:57Nous, nous ne créons pas juste des expériences immersives en réalité virtuelle.
04:00Nous créons des expositions en trois parties.
04:02Avec un mini-musée introductif, l'expérience en réalité virtuelle est une zone de sortie, une zone de souvenirs.
04:07Et donc, on attire des visiteurs.
04:09Et il n'y a rien de plus beau pour un entrepreneur culturel de voir les visiteurs
04:13au moment où ils enlèvent le casque de réalité virtuelle, n'avoir que ce seul mot « waouh ».
04:17C'est assez fascinant.
04:19Mais est-ce que, justement, c'est la fin de l'image réelle au profit de l'image virtuelle ?
04:23Est-ce qu'on ne va pas vers la fin du cinéma, tout simplement ?
04:26Écoutez, je pense que la réalité virtuelle est une des évolutions du cinéma.
04:30Beaucoup de personnes ont assez peur de vivre dans une dystopie où il y a de casques de réalité virtuelle partout.
04:35Moi, je pense que la peur n'est jamais bonne conseillère.
04:37Je pense aussi que la réalité virtuelle, en soi, n'est pas la révolution dont on parle, mais elle est juste une prolongation.
04:42On a toujours cherché à écrire des histoires et à écrire son histoire.
04:45Donc, finalement, la narration est une réalité virtuelle primitive.
04:48Et la question n'est pas tant « est-ce que la réalité virtuelle est bonne ou pas bonne ? »
04:51La question est « est-ce que le récit qu'on propose est scientifiquement validé et prouvé ? »
04:57Et nous, grâce à notre comité scientifique, grâce à la réalité virtuelle, on donne la voix à notre comité scientifique pour proposer des expériences qui sont extrêmement fournies sur le plan scientifique.
05:04Mais est-ce que cet aspect trop ludique, finalement, où on emmène les enfants voir cet événement virtuel, est-ce que ça ne les empêche pas de réfléchir ou de retenir ?
05:14Alors, détrompez-vous, la réalité virtuelle est un très bon moyen pour retenir des choses.
05:18Ceci étant dit, notre objectif n'est pas de faire apprendre des choses via la réalité virtuelle.
05:22Notre objectif est de faire rêver ou, en tout cas, de passer un bon moment.
05:27On est vraiment à la frontière entre le divertissement et la culture.
05:30Il y a des écoles, des universités et des musées pour apprendre des choses.
05:34En revanche, nous, notre objectif chez Sandora, et l'objectif de Napoléon L'Épopée Immersive, est de susciter l'intérêt pour la chose culturelle.
05:40Et reprenez cet exemple du jeune qui, le soir, en rentrant de cette expérience, a demandé à ses parents de l'emmener au musée de l'armée.
05:46C'est exactement notre objectif, faire revenir les Français dans leur musée.
05:49Donc on revit le passé, mais alors les wokistes vont être furieux, eux qui veulent effacer l'histoire de France.
05:54Qu'est-ce que vous leur dites ?
05:55Je dis qu'il est important pour savoir où l'on va, de savoir qui l'on est, savoir connaître ses racines, connaître son passé.
06:04Aujourd'hui, il y a beaucoup de débats.
06:05C'est la raison pour laquelle nous avons choisi Napoléon en première thématique, qui est une personnalité extrêmement connue.
06:10C'est la deuxième personnalité, sur le plan scientifique, la plus connue après Jésus-Christ.
06:1380 000 livres ont été écrits à son sujet, soit un par jour depuis la mort de Napoléon.
06:17Mais c'est une personnalité qui est aussi connue qu'elle fait débat.
06:20Et par notre travail scientifique et tout le protocole que l'on a développé de recherche historique et de validation scientifique,
06:26on est aujourd'hui en capacité de proposer une expérience extrêmement fournie.
06:29Le passé doit éclairer l'avenir, c'est ça ?
06:31Tout à fait.
06:31Sinon, qu'est-ce qui se passe ? On tombe dans les ténèbres, c'est que disait Tocqueville.
06:34Exactement, je crois que la phrase, c'est « si le passé n'éclaire plus l'avenir, l'esprit marche dans les ténèbres ».
06:38Exactement, c'est tout l'objet de Sandorat, diffuser la culture auprès du plus grand nombre pour éveiller les Français.
06:45Avec une tournée dans toute l'Europe ?
06:47Exactement, nous sommes présents à Bruxelles, à Paris, à Bordeaux, bientôt à Lyon.
06:52Et nous sommes également présents au Brésil et nous ouvrons bientôt en Angleterre et dans d'autres pays en Europe et à l'international.
06:58Très bien, merci beaucoup Marin de Saint-Chama d'être venu ici sur CNews pour nous parler de Napoléon Réalité Virtuelle avec le studio Sandorat.
