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Face à une commission d’enquête sénatoriale, l’ancienne ministre de la Santé a dû s’expliquer ce 10 juin 2025 sur la genèse de la Plateforme des données de santé en 2018-2019, plus connue sous le nom de Health Data Hub. Elle repose depuis le début sur une solution d’hébergement de l’américain Microsoft, ce qui pose des enjeux de souveraineté numérique.


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Transcription
00:00En tous les cas, moi je n'ai pas contractualisé, je n'ai pas le souvenir d'avoir eu des notes me proposant des cabinets de conseil, etc.
00:07Donc je ne peux pas vous répondre au-delà, mais je n'en avais jamais entendu parler jusqu'à présent.
00:14Ce qui est clair, c'est que sur des sujets extrêmement techniques comme ça, je ne me défausse pas sur l'arbitrage.
00:22L'arbitrage, je l'ai pris en pleine connaissance de cause sur le fait que c'était Microsoft ou rien.
00:28Et donc nous avons choisi Microsoft. Mais sur des sujets très techniques comme ça, vous me dites que certains acteurs ont considéré qu'en 2018,
00:37il y avait la possibilité d'héberger ces données ailleurs. Moi, aucune des notes qui me soient remontées de mes services n'ont à aucun moment mis en balance
00:48le fait qu'on avait d'autres possibilités. Les notes étaient formelles sur le fait qu'aucun acteur n'apportait ni la capacité de stockage
00:57ni les conditions de sécurité de Microsoft. Et que de ce fait, voilà, on ne m'a donné aucun choix.
01:04Et ce n'est pas faute d'avoir, comme vous le faites, remis en cause ce choix-là.
01:09C'est-à-dire que je sentais bien que c'était un sujet compliqué et potentiellement polémique.
01:13Donc je n'avais aucune raison, si vous voulez, de me mettre en difficulté.
01:18Après, à un moment, il faut arbitrer. Donc le choix, je dirais, pas courageux. Ça aurait été de dire qu'on attend que quelque chose soit accessible et faisable.
01:30Et puis tant pis pour la politique de souveraineté de la France.
01:34Et je peux remarquer maintenant, avec mon expérience, que quand on fait de la politique, et notamment quand on est ministre,
01:41moins on prend de décisions, moins on est attaqués. Je dis ça parce que je dois en être à ma 8e ou 9e commission d'enquête parlementaire.
01:47Donc à force, je me demande si je suis l'ennemi public numéro 1 de cette nation, si vous voulez.
01:52Donc voilà. Je pense que le moins risqué, c'est de ne jamais prendre de décisions.
01:57Quand on prend des décisions, on le fait en essayant d'avoir la totalité des informations possibles.
02:02Si vous me dites que les notes de mes services ne sont pas bonnes et qu'il y avait d'autres possibilités, je ne suis pas capable d'en juger.
02:10En tous les cas, un ministre n'est pas capable d'en juger. Un ministre fait confiance à son administration, a priori.

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