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  • 02/06/2025

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00:00europe 1 11h 13 heures pascal pro et elle a retrouvé sa voix oui et elle est avec nous
00:10aujourd'hui géraldine amont bonjour pascal qu'est ce qui s'était passé alors que c'est
00:14pas une petite rhino un petit coup de fatigue j'ai trop parlé voilà donc c'est quoi un petit
00:19coup de rhino une petite rhino ça voilà mal de gorge un rhino pharyngique voilà
00:25non pas rhinocéros je croyais que c'était la rhinocéros que vous avez croisé bon je
00:32salue jacques vendroux qui est prêt à causer dans le micro bonjour cher jacques je salue reda
00:36belach qui est également là bonjour chez reda belach porte parole du syndicat de police unité
00:42île de france bonjour à laurent essier bonjour à tous bonjour à monsieur la fille j'imagine que
00:48vous avez regardé le match samedi soir joli match belle victoire très belle victoire même plus
00:54que cela vous étiez où d'ailleurs monsieur guennec dans les samedi soir bonjour à tous
00:59j'étais dans une soirée tout simplement avec monsieur omar et d'autres amis de cnews europe 1
01:05d'europe 1 et non mais c'est intéressant et vous avez regardé ensemble le match tout à fait chef
01:09jusqu'au bout de la nuit peut-être ah oui on a fait l'après match aussi oui tout à fait vous
01:13êtes couché à quelle heure dimanche quatre heures quatre heures bon ça va c'est raisonnable il n'y a pas eu
01:19d'incident là où vous étiez non non non on était dans le 15e à côté bon on aurait aimé parler uniquement de
01:24ce match des joueurs du psg mais c'est victoire en lille des champions mais on ne on aurait aimé
01:28parler de louis henriquet bien sûr mais la fête n'est plus possible aujourd'hui sans violence en
01:32tout cas à paris des boutiques pillées 260 voitures brûlées des véhicules de police attaqués un
01:39périphérique parisien envahi ce qui est amusant c'est que plus on s'éloigne de la soirée de samedi et
01:46plus la vérité arrive je vois quand même que les chaînes info je pense à nos confrères de bfm hier
01:54ils n'étaient pas sur la même ligne éditoriale qu'aujourd'hui manifestement et ces news dès hier
01:59matin soulignaient effectivement ce qui s'est passé et puis je vois la presse est réticente encore ce
02:06matin le parisien psg jour de liesse il n'y a pas un mot en manchette sur ce qui s'est passé dans la nuit de
02:13de samedi à dimanche il ya une forme de déni également pour plein de raisons parfois pour des raisons
02:18commerciales pour des raisons idéologiques que sais-je les journalistes n'ont pas envie de parler de
02:23cela alors on est je voulais dit avec reda bellage avec jacques vandeau on est avec gilbert collard
02:27également bonjour gilbert collard bonjour je voulais vous faire écouter quand même deux trois sons du
02:34week-end et on commence par emmanuel macron hier à l'elysée on se retrouve évidemment dans un moment de
02:40joie de victoire qui est formidable mais rien ne peut justifier ce qui s'est passé les dernières
02:47heures dans la capitale et dans le pays rien les affrontements violents qui se sont tenus sont
02:53inacceptables avec un bilan lourd deux personnes sont mortes une trentaine de policiers plusieurs
02:59sapeurs pompiers ont été blessés ces incidents sont très graves ils sont inacceptables et ils ont privé
03:06beaucoup trop de nos compatriotes de ce qui aurait dû être un moment de bonheur et d'insouciance et
03:11donc je vous le dis la réponse de l'état sera à la hauteur nous poursuivrons nous punirons on sera
03:17implacable le football ça n'est pas cela bon d'abord c'est pas le football je sais pas s'il le fait
03:24volontairement ou pas c'est pas le football parce que régulièrement il y a ce type d'agissement et qui
03:31n'est pas lié au football le football n'est qu'un prétexte et puis c'est vrai Gilbert Collard que j'entends
03:35tous les toujours les mêmes mots nous serons implacables la réponse sera terrible et puis en fait c'est
03:42toujours la même chose des émeutes de naël jusqu'à ce qui s'est passé là voilà ce sont des scénarios
03:49qu'on connaît qu'on pourrait également à la foire du trône où je crois qu'à la foire du trône il y a 40%
03:53de baisse de fréquentation parce qu'il y a une population qui est présente qui fait que les autres ne veulent
03:59plus venir oui ce qui est extraordinaire c'est d'entendre le président de la république des
04:05portes ouvertes dire que c'est inacceptable et d'accepter quoi voilà parce que ces événements
04:12savaient bien qu'ils allaient arriver et ils ont été acceptés quand les gilets jaunes déferlaient sur
04:21la capitale on savait les arrêter avec des chars alors pourquoi dans un cas on agit et pas dans l'autre
04:27dans un cas on agit parce que le pouvoir avait peur de perdre le pouvoir et dans l'autre cas le
04:33pouvoir n'a peur de rien ce sont les braves gens qui trinquent quoi 100 mille euros de dégâts chez un
04:38commerçant des voitures brûlées des jeunes femmes agressées sexuellement de mort un gendarme dans le
04:46coma des incendies partout des boutiques de luxe pillées bon il faut arrêter de se raconter des
04:53histoires derrière tout cela il y a un potentiel de haine qui n'a rien à voir avec le sport et qui
05:01cherche toutes les occasions pour s'exprimer jusqu'au jour où l'occasion ce sera de se foutre en
05:06l'air le pays là on a affaire à des phases d'entraînement voilà comment je vois les choses
05:11mais alors une fois qu'on a dit ça qu'est ce que qu'est ce qu'on fait on cogne ça veut dire quoi
05:18on cogne de reprendre mon mon exemple mais quand même la répression contre les gilets jaunes a tellement
05:36été sévères qu'au plan international on a été critiqués et condamnés sans aller jusque là on
05:44pourrait au moins appliquer un minimum de forme d'intervention lorsqu'il s'agit de ces racailles
05:51de ces voyous qui déferlent souvent des banlieues et qui viennent casser pour casser agresser violenté des
05:58pompiers ont été agressés une ambulance une ambulance a été agressé bon alors on pourrait
06:06appliquer une forme de répression policière un peu plus sévère voilà ce que je veux dire on a su le
06:12faire pour les gilets jaunes parce que le pouvoir avait la trouille le pouvoir avait la trouille mais
06:17là ce sont les braves gens qui ont la trouille et ils méritent autant de réactions policières que le
06:21pouvoir en méritait lorsqu'il avait la trouille d'être viré de l'Elysée on marque une pause à 11h10 et
06:26reda belage vous écoute avec intérêt puisqu'il représente les policiers nous dira si il y avait
06:32une réponse qui était plus forte pour les gilets jaunes qu'elle n'est aujourd'hui lorsqu'il y a ce
06:37type d'événement à tout de suite
06:39il est 11h15 reda belage est avec nous reda je peux dire ce que vous disiez en tête ou pas
06:51est-ce que j'ai le droit non d'accord alors reda belage et porte parole du syndicat de police unité
06:56île-de-france non mais alors je vais quand même dire une phrase qui vous mettra pas en difficulté
07:01vous disiez j'ai vu la mort voilà ce que vous disiez j'ai vu la mort sur le périphérique je
07:06rappelle que vous êtes porte parole du syndicat de police unité de île-de-france depuis combien de
07:10temps vous êtes dans la police 27 ans le 2 juin bon et vous dites vous même j'ai vu la mort je vous assure
07:17j'aimerais que ceux qui nous gouvernent prennent conscience de ce qui se passe dans ce pays parce
07:25que nous mêmes journalistes nous sommes accusés aujourd'hui de noircir parfois le tableau pour
07:30des raisons parfois idéologiques c'est le procès qui nous est fait et vous vous étiez sur le périph
07:36samedi oui j'ai j'ai dit par j'ai fait comme pour nous c'est à dire que j'estime que je suis plus sur le
07:44terrain mais j'estime que à partir du moment où un média me sollicite même au milieu de la nuit
07:47pourquoi mes collègues seraient rappelés pour bosser la nuit moi je le ferai pas donc du coup
07:51j'ai fait un média et du coup j'ai pris j'ai pris un vtc depuis le 95 et oui j'ai vu la mort dans
07:59le sur le périph oui en fait les mecs ils étaient en tmax on aurait dit une brave m c'est choquant
08:05mais on dit on aurait dit une brave m des mecs super organisés ils avaient tous des mortiers ça tirait
08:10sur les voitures c'était la porte maillot était fermée bon pour que des raisons de sécurité j'ai
08:15eu le malheur que oise me sorte nous sortent à au parc des princes et là j'ai vu j'ai vu une favelas
08:21en fait j'ai vu une favelas j'ai vu des fumigènes partout j'ai vu des collègues courir partout j'ai
08:26vu des des individus violent et des policiers j'ai vu j'ai vu des familles qui étaient là pour s'amuser
08:31qui pouvait pas s'amuser qui pouvait pas s'exprimer j'ai vu des mecs qui regardaient j'étais obligé de
08:35je vais pas vous le cacher j'ai enlevé mes lunettes parce que j'ai dit au moins si on me reconnaît que je
08:40pense que l'hubert le pauvre sa voiture va se faire défoncer moi peut-être aussi du coup voilà on a pris
08:46les mesures qu'il fallait et puis on a réussi à s'échapper parce que c'était compliqué ça
08:51commence à monter sur les voitures et tout et puis pour rentrer sortir de paris on n'avait plus le
08:56droit c'était devenu une zone de non droit en fait paris tout simplement vous avez dit deux mots que les
09:01uns et les autres peut-être ne comprennent pas vous avez dit t max oui c'est des jeunes voilà c'est
09:06les véhicules qui aiment bien sans faire de mauvaise pub mais c'est quoi mais c'est un yama t max vous
09:10savez c'est les maxi scooters d'accord donc ça je connaissais pas et j'imagine peut-être que des
09:15jeunes gens qui nous écoutent ou même moins jeunes ne savent pas et puis vous avez parlé de brave
09:19m alors ça c'est des policiers quand vous dites on dirait une brave m c'est à dire qu'ils sont aussi
09:23bien organisés que la police c'est ça que vous voulez dire ça c'est à dire qu'ils se déplacent en
09:27groupe en fait ils étaient bon quand ils ont accompagné le bus le dimanche on a vu que c'était
09:32bon enfant parce que c'est encadré par les policiers mais mais mais en fait c'était comme
09:37ça sur le périph les gars étaient en moto en maxi scooter en voilà ils avaient ils étaient à 10 20
09:44voilà ils étaient nous la brave m je crois que c'est 18 de mémoire bien effet 18 effectifs c'était
09:50pas plus pas moins et puis ils avaient des mortiers s'arrêtaient ils allumaient les mortiers et dès
09:54qu'on arrivait dans un tunnel au niveau de au niveau du périph là ça balançait les mortiers à fond
10:00sur les véhicules et tout mais lorsqu'on balance un mortier sur un véhicule les conséquences peuvent
10:07être très graves oui les conséquences peuvent être très graves très graves je dis au passage rendre
10:12hommage aux collègues qui ont travaillé samedi soir dimanche soir les 22 blessés le collègue qui est
10:17placé en coma artificiel suite à un tir de mortier d'ailleurs souvent dit voilà c'est ça l'arme par
10:22destination on s'est rendu compte que malgré les mesures au niveau du du port et des transports
10:28et l'interdit de l'interdiction de vente des mortiers on voit quand même que les individus arrivent à en
10:32avoir et on voit les dégâts que ça peut causer comme vous dites mais parce que là la réponse pénale
10:40si demain les tirs de mortier sont punis devant un tribunal par une peine suffisamment
10:47dissuasive pour que ceux qui l'utilisent ne l'achètent pas ça changera peut-être moi je pense
10:53qu'on est au bout du bout de certaines choses je pense qu'il faut lance changer de logiciel parce
10:59que cette société devient de plus en plus violente et vous n'y arriverez pas c'est chaque fois pire
11:03en fait c'est chaque fois pire et même vous et c'est pour ça que j'ai voulu que vous interveniez même
11:08vous vous êtes peut-être le premier surpris de ce que vous voyez oui je suis surpris parce que comme je vous
11:14l'ai dit dans une émission juste après la demi finale on a fait 2013 avec la première victoire sous
11:21l'air qataris et c'était le excusez moi le terme c'était le bordel sur les champs élysées moi j'étais
11:27en bagdé on a fait si je puis dire aussi je le dis parce que je suis un peu fatigué on a fait le
11:31ménage d'accord mais la finalité c'est qu'est ce qu'on a appris de tout ça je suis venu chez vous
11:36suite suite à l'admifinale on sait que ça va on l'a dit sur votre plateau je l'ai dit ça va partir
11:43si on gagne ça va partir ensuite qu'est ce qu'on fait est ce qu'on fait est ce qu'on fait comme
11:49pour le covid confinement à partir de 22 heures couvre-feu interdiction de venir dans paris
11:56qu'est ce qu'on fait à court terme et à long terme moi vous savez je peux j'ai du mal à commenter la
12:06la gestion opérationnelle mais ce que je peux constater c'est que pendant les JO il s'est
12:12rien passé oui mais c'était pas la même sociologie oui mais voilà oui mais à ce moment là c'est pas
12:16moi de juger mais moi je sais pas la même sociologie nous sommes d'accord ils arrivent à déplacer des
12:20collègues en urgence en une semaine deux semaines pour demander des renforts pour aller je sais que
12:25mayotte c'était terrible et tout mais pour aller à mayotte pour tout ils savent sortir des
12:27télégrammes fonctionner des collègues à droite à gauche dire voilà vous aurez vous serez indemnisé ceci
12:33pourquoi on fait pas en fait pourquoi mais pas un policier parce qu'on sait que ça va partir on
12:37sait que ça va partir et vous pourrez mettre après si vous mettez 5400 policiers mais que vous leur
12:44demande vous leur donnez pas le feu vert pour faire le ménage on n'y arrivera jamais en fait et
12:48on n'y arrivera jamais faire parce que là on n'a parlé que de paris mais je vous j'ai même pas
12:53parlé de la banlieue sur le 4 sur la scène saint-denis on a eu plus de 130 tirs de de lanceurs de balles de
13:00défense flashball ça veut tout dire en fait c'est à dire que vous êtes dans des zones de guerre vous
13:05êtes dans des zones de guerre donc quand on fait la fête aujourd'hui en france on peut plus faire la
13:10fête voilà si on peut la faire et alors moi je je m'inscris en faux contre ce que vous dites on peut
13:17la faire à bordeaux lorsque c'est le rugby et que le club des girondins de bordeaux club de bordeaux
13:23rugby et champions on peut faire la fête on peut faire la fête lorsqu'il ya le vendée globe avec 400
13:30mille personnes et il n'y a pas un souci on peut faire la fête sur le tour de france il va y avoir
13:3521 étapes il n'y aura aucun problème parce que la sociologie est différente ce que je dis là est
13:40purement factuel c'est que c'est uniquement avec une ct un type de sociologie avec lequel on peut pas
13:46faire la fête et c'est ça qui est très difficile alors jacques vendreau je vous l'ai écouté hier il
13:52disait avec une forme de courage d'ailleurs à l'antenne de ces news il dit oui il ya un problème avec la
13:56banlieue française et j'étais avec julien pasquet je disais moderne ce que dit jacques parce qu'après
14:02ce sont les journalistes qui sont accusés de laisser passer des choses sur dans les studios
14:10qui ne sont pas forcément étayés par des preuves formelles ça n'est pas précisément d'où vient une
14:17personne et ça je le dis je joue mon rôle de modérateur bien entendu je me fais presque l'avocat du
14:22diable en disant sauf que ce que je dis hier soir sur ces news ce que je dis aujourd'hui chez vous
14:27dans votre émission pascal j'ai pas changé d'un vide à iota mais pas ça vient on vient d'écouter
14:32notre ami notre ami il n'a pas inventé quand même que la majorité des incidents je veux dire sont
14:37partis du département de la seine-saint-denis je n'ai pas inventé c'est pas vendreau qui l'a inventé
14:41c'est notre ami qui s'occupe de syndicats et qui est extrêmement courageux il ya 80% des problèmes
14:47qui viennent qu'on le veuille ou non de la banlieue mais pas pas la banlieue la banlieue il ya des
14:54voyous c'est tout c'est on parle de barbares on parle de tout ce qu'on veut sont des gens qui se
14:59réveillent le matin de la finale de la ligue des champions le samedi le samedi matin il se réveille
15:07le samedi matin en disant quelle grosse pagaille on va mettre ce soir ils ont fait la même chose avant
15:12la finale de la coupe de france contre le stade de reims ils ont fait la même chose pour une finale c'est leur
15:16métier c'est un métier pour ces gens là c'est à dire que maintenant ils attendent le prochain
15:20événement où ils vont foutre la pagaille mais ils peuvent pas on parle des jeux olympiques mais
15:25la culture est complètement différente je m'excuse de le dire je me permets de vous couper juste
15:30je peux pas vous laisser dire ça munich c'était pas du football à munich si bien sûr et les
15:36incidents ils sont pas du tout merci 2000 policiers pas du tout mais pas attendez moi je parle de la
15:41france il faut qu'il faut qu'il faut qu'il n'y avait pas non plus à milan alors je sais que j'ai
15:45bernard la mentalité je pense comment c'est par rapport à la mentalité mais c'est mais c'est
15:49mais c'est franco-français j'ai bernard colard nous écoute et volontairement j'ai laissé reda
15:55belage s'exprimer assez longuement pourquoi parce que c'est un regard objectif reda belage c'est pas un
16:01homme politique c'est un témoin un témoin policier ce qu'il dit j'ai vu la mort scène de guerre
16:07en seine-saint-denis j'ai l'impression qu'à chaque fois on franchit un palier et je vois le déni c'est
16:15ça qui m'intéresse aussi le déni dans les médias gilbert colard hier soir tf1 c'était tout va très
16:21bien madame la merquise les grands médias mainstream entre guillemets ne veulent pas aller sur ces terrains
16:27là je lis le parisien ce matin et quasiment pas un mot sur les incidents il y en aura demain
16:32d'ailleurs c'est parce que le réel est tellement fort qui saute quand même aux yeux un moment je vois je
16:37citais nos amis de bfm l'éditorial de bfm ce matin c'est pas exactement celui que j'ai vu hier
16:42matin non plus donc vous voyez c'est assez intéressant le déni et même jusqu'au président de la république
16:49parfois gilbert colard mais écoutez moi d'abord il faut quand même savoir que la relation entre le foot
16:58et la violence des banlieues est très documentée il ya des études de criminologie là dessus bon c'est
17:07pas alain boer évidemment ce sont des criminologues d'université qui ont étudié ça depuis très longtemps
17:14on connaît parfaitement les liens entre les clubs les petits clubs de quartier surtout qui sont quasiment
17:21ça ressort aussi du rapport qui a été remis à retailleux je suis désolé qui sont aussi des des
17:27points de rendez-vous d'activistes bon moi ce qui m'a frappé dans le témoignage de reda c'est cette
17:35petite phrase des mecs super organisés alors on marque une pause à 11h26 parce qu'il ya la pause
17:41mais je vous redonne tout de suite la parole après gilbert colard c'est vrai que c'est une des
17:46france fort de reda bellage des mecs hyper organisés je le dis évidemment entre guillemets à tout de
17:52suite restez bien avec nous la suite de pascal prévu c'est dans un instant avec vous bien sûr
17:55au standard vos réactions 0 1 80 20 39 21 merci beaucoup émilie d'aise mais c'est toujours
18:01intéressant d'avoir des témoignages en direct parce que vous même quand vous êtes entré sur ce
18:05plateau vous expliquez où vous étiez samedi soir vous étiez sur les champs élysées tout près de la
18:10place de l'étoile vous étiez peut-être avec votre fille d'ailleurs non non heureusement j'étais
18:13seul et tout ça et vous avez tout simplement eu peur ben oui en fait je rentrais de je suis sortie
18:19samedi soir à pigal et comme j'habite dans le dans le sud de paris mon taxi a eu la grande idée de
18:26passer par l'étoile samedi soir pour rentrer et du coup pour faire pigal sud de paris j'ai mis deux
18:32heures au lieu de 20 minutes alors ça ça peut se comprendre mais une victoire pourquoi pas mais
18:37là c'était pas c'était pas pour fêter la victoire que les gens étaient là et qu'est ce qui se
18:42passait ben il y avait des tous les vélib qui étaient renversés des incendies partout enfin
18:47partout pas partout mais des feux des gens qui cassaient des magasins de d'électronique les
18:55vitrines cassées les gens qui prenaient qui se servaient enfin voilà c'était les pauvres crs
19:02qui étaient débordés qui chargeaient les camions de pompiers qui se prenaient des tirs de mortier
19:06enfin c'était une guerre civile une guerre civile encore les mêmes mots mais je vous assure merci
19:11d'abord évidemment je vous assure gilbert collat moi ce qui me frappe le plus c'est le déni parce
19:16qu'il ya un moment quand même vous les hommes politiques faut dire aux grands médias de faire
19:21leur métier je vais je peux pas dire autrement parce que quand vous écoutez tf1 france 2 tout
19:26ça ça n'arrive pas c'est-à-dire qu'il ya un déni médiatique il ya un déni médiatique pas les gens qui
19:32les gens qui disent qui disent la vérité ou qui disent qui tiennent un discours qui n'est pas
19:38conforme à ce que certaines chaînes de télé utilisent ne sont pas invités voilà il ya il ya une censure
19:47aujourd'hui aussi quand même le dire ce pays va tellement mal qu'il est en enveloppé de censure quoi bon
19:54la réalité c'est ce qu'a dit tout à l'heure reda on a affaire à des mecs super organisés et on ne
20:03veut pas voir que derrière ces ces événements dramatiques qui concerne pas des barbares qui
20:10concerne pas des racailles qui concerne des délinquants de la haine sociale et institutionnelle
20:16derrière ces mecs super organisés il se prépare quelque chose on veut pas le voir on veut pas
20:23l'entendre on a on a le président de la république qui s'est photographié comme s'il avait huit ans
20:29dans une cour d'école pour la photo de fin d'année avec la présidente de l'assemblée nationale qui
20:34essaye de se faire photographier par tous les moyens et rachid adati aussi bon c'est
20:39désespérant quoi c'est désespérant franchement et heureusement vous imaginez une france où les
20:47policiers feraient grève un soir pareil bon c'est pas autorisé bien sûr mais sans la police il n'y a
20:52plus rien il n'y a plus rien on est foutu on est démoli on est on est massacré on est pillé
20:59il faut il faut il faut il faut rendre un hommage répété à tous ces policiers qui pour des salaires de
21:04merde se font casser la gueule vont au contact c'est admirable ce qu'ils font c'est eux qui devraient être
21:10ou qui devraient être honoré comme des champions du monde franchement je suis tellement d'accord
21:18avec ce que vous dites hélas j'ai bercollard c'est tellement triste c'est tellement triste parce
21:23que je alors en revanche l'analyse que vous produisez qu'on est à la veille d'une révolution
21:29j'espère que nous n'en sommes pas là bien évidemment mais mais j'entends ce que vous dites alors je voudrais
21:36quand même faire écouter parce qu'on a beaucoup de personnalité beaucoup d'intervention politique
21:41également laurent lunez préfet de police de paris hier midi j'ai dû donner ordre d'utiliser le
21:47canon à eau sur les champs elysées pour éviter une poussée vers l'étoile à la 51e minute de la
21:53deuxième mi temps donc c'est vous dire que ce public là ne s'intéressait pas au match c'est toujours ce
21:58même public qui vient pour commettre des exactions pour commettre des dégradations bruno retaille au ministre
22:02de l'intérieur il était hier après midi sur les antennes il a donné une conférence de presse et il
22:08a parlé des barbares ceux qui hier soir ont gâché cette belle fête sportive sportive ce sont des
22:16barbares oui ce sont des barbares la barbarie voyez c'est quand tout devient prétexte à la violence la
22:24barbarie c'est quand tout devient prétexte au plaisir au désir désinhibé de la destruction et du pillage
22:32oui c'est cela la barbarie comme le dit le dictionnaire c'est quand on est décivilisé c'est
22:37un manque de civilisation bruno retaille au ministre de l'intérieur toujours où sont les pères la réponse
22:44aussi elle vient des familles je disais parfois où sont les pères il faut responsabiliser les familles
22:49je rappelle que dans notre code pénal il y a un article 227-17 qui permet déjà lorsqu'il ya une défaillance
22:57flagrante en matière éducative pour une famille qui ne s'occupe pas de ses enfants que font des
23:03enfants très mineurs à sa se balader dans la voie publique tard le soir ou tôt le matin ça c'est
23:09insupportable tant que les familles ne seront pas responsabiliser alors il y aura un certain nombre de
23:16voix qui permettront à la violence des mineurs de se déchaîner et puis des voix discordantes celle
23:22d'antoine léaumant député de la france insoumise c'était samedi soir pour qui le responsable c'est bruno retailleau
23:28nouvelle opération de gazage toute la fumée que vous voyez là c'est des lacrymaux c'est irrespirable
23:33voilà ce que fait monsieur retailleau en 10 de maintien de l'ordre empêcher les gens de venir aux champs
23:39élysées juste célébrer une victoire c'est ça qui est insupportable d'abénage d'entendre antoine
23:45léaumant et ce qui est insupportable effectivement des hommes politiques qui pour des raisons purement
23:52électoraliste un parfois jette de l'huile sur le feu ceux qui rendent la situation difficile je pense
24:01que c'est eux qui qui zobligent les policiers à rendre à répondre à la violence par la violence
24:07strictement nécessaire en fait parce qu'en fait ils creusent tous les jours chaque jour en criant la
24:12police tue la police gaz la police a fait du contrôle au faciès excusez moi mais
24:18c'est ça me désole de dire ça mais quand vous voyez les images qu'on voit dans les médias qu'on voit
24:24qu'on voit les images que les délinquants qui commettent ces méfaits eux mêmes films les visages que
24:30je vois c'est les visages que je voyais quand j'étais dans un dans mon quartier voilà c'est un constat
24:36malheureux mais c'est un constat qui existe c'est malheureux c'est triste moi ça me fait
24:42mal parce que je fais partie d'une génération où mes parents sont été très durs je pense que ma
24:49génération à moi là les quarantenaires on a été enfin je me sens pas visé mais je pense qu'ils ont
24:55été beaucoup moins durs avec leurs enfants et puis aujourd'hui on voit le résultat en fait on voit le
25:00résultat c'est à dire qu'ils prennent les côtés ils utilisent les côtés ce qu'on subit nous les les
25:05nos parents à nous ou leurs grands-parents ils utilisent qu'ils ont subi en termes d'immigration
25:09eux ils ont dû s'intégrer pour dire voilà pour se victimiser tout le temps et pour pour dire que
25:15qu'aujourd'hui voilà limite aujourd'hui ce qu'ils ont fait c'est normal parce que moi je me souviens
25:21qu'à l'époque je discutais avec des grands frères dans les quartiers que la police de proximité qui
25:26était un outil extraordinaire pour la police en tout cas et pour la société ils nous disaient oui
25:30mais eux nous on n'a rien on nous laisse mais là en fait c'est quoi l'excuse tu viens à Paris tu tu
25:37dépouilles un footlocker tu dépouilles un chanel tu le sort de la fenêtre tu dépouilles un salon de
25:43coiffure tu tu agresses un mec en moto tu frappes un pompier tu frappes un policier c'est quoi l'excuse en
25:49fait comment sont les policiers ce matin les policiers avec qui vous avez parlé est ce qu'ils
25:56ont conscience que un palier a été franchi ou est ce qu'ils se disent bah finalement c'est dans la
26:01ligne droite alors vous savez nous on vit ça depuis dans les quartiers on le vit depuis très très très
26:07longtemps seulement à l'époque il n'y avait pas de caméra il n'y avait pas de téléphone donc vous vous
26:11voyez pas vous voyez aujourd'hui ce que nous on voyait dans les quartiers mais ce qui est terrible
26:15c'est que ce qui se passait que dans les quartiers maintenant se passe aussi sur Paris en toute
26:20impunité et moi ce qu'ils ressentent c'est que c'est pas un constat d'échec mais c'est de la
26:28déception en fait au niveau opérationnel à une heure du matin on savait moi j'ai eu je sais pas
26:34peut-être une centaine de textos ce week-end et le vendredi soir les collègues dans la journée on
26:42leur annonce que à une heure du matin non samedi soir on leur dira à une heure du matin
26:47s'il vient de travailler à 5 heures du matin ou s'il vient de travailler à 13 heures parce que si
26:53Paris gagne ça va être le feu donc il faut du monde si Paris gagne pas voilà donc en fait nous
26:57on est devenu des robots en fait voilà on est devenu des robots bon jusqu'à un moment peut-être que dans
27:0210 ans va nous dire bon ça y est on arrête tout on va créer nous aussi une bopée parce que moi j'avais
27:07l'impression là vous connaissez pas la police la bopée non qui c'est la seule police aujourd'hui qui arrive à
27:11rentrer dans les favelas brésilienne ça ça m'a échappé la bopée il ya un moment il ya un moment où il
27:18ya un moment il va falloir comme on l'a vu pendant les émeutes de naël on a été obligé de demander
27:22l'aide de la berry du raid pour aller pour aller dans les quartiers avec des pas des tanks mais avec
27:27des véhicules blindés il est 11h42 vous écoutez europe 1 reda bellach c'est vrai que votre témoignage
27:32matin est particulièrement fort reda bellach porte parole du syndicat de police unité île-de-france je
27:37revenir vers gilbert collard parce que gilbert vous disiez fauconnier je suis je vous assure je
27:42je me demande même s'il ya des solutions et c'est ça qui m'inquiète le plus quand j'entends reda
27:46bellach parce qu'il ya des solutions à court terme à long terme à court terme je sais pas ce qu'il faut
27:50faire à long terme faudrait remettre évidemment une éducation au coeur du projet sociétal politique
27:57éducation c'est des autorités de status quo on sait qu'il faut faire mais à court terme à court terme
28:04et moyen terme on est devant un mur peut-être 11h43 jacques vendroux est là aussi vous pouvez intervenir
28:12je sais qu'il ya parce qu'on n'a pas eu encore d'intervention on aura un auditeur qui a vu le match au
28:17parc des princes et bien pascal tout à fait ça et ben on demandera pascal ce qu'il en pense à tout de
28:22suite et vous aussi vous pouvez réagir au 01 80 20 39 21 11h43 vous écoutez pascal pro sur
28:27europe 1 pascal pro avec vous de 11h 13 heures sur europe 1 et pascal nous a appelé au 01 80 20
28:3330 21 et on va l'écouter pascal gilbert collard reste toujours avec nous et je l'interrogerai tout
28:38à l'heure parce qu'il disait faut cogner mais j'ai l'impression que je suis même pas sûr que ça
28:43suffise aujourd'hui et cogner comment je m'aperçois quand même et c'est très intéressant je vais citer nos
28:49confrères parce que je pense que ça fait partie de l'ensemble chez nos amis de france inter ce
28:57matin il ya quasiment pas un mot sur ce sujet au menu il ya eu le vélo tourisme il ya eu l'affaire
29:04dreyfus c'est intéressant par exemple de voir que notre confrère patrick cohen a consacré son édito à
29:11l'affaire dreyfus il n'a pas parlé de ce qui s'est passé dans dans paris on a parlé de gaza avec
29:16pierre aski mais les émeutes quelles émeutes quasiment rien me dit on mais je vais vérifier tout
29:22cela mais c'est très très important l'espace médiatique me semble-t-il pascal est avec nous
29:28bonjour pascal vous étiez au parc des princes samedi soir ou hier soir non samedi soir samedi soir bonjour
29:34pascal racontez nous comment ça s'est passé alors moi j'arrive de nice j'ai pris la voiture samedi matin
29:40très tôt je suis monté à nice avec mes enfants pour leur faire la surprise que j'avais acheté des
29:43places au parc des princes mes enfants 26 ans pour situer 23 ans parce que c'était payant samedi
29:51je pensais que c'était ouvert aux ah oui c'était payant en plus réservé aux abonnés j'ai réussi à
29:56avoir une place enfin j'avais trois places bref donc on a assisté à la finale et alors juste je suis
30:03un parisien d'origine 35 ans à paris et j'allais au parc des princes avec mon père bien avant et donc
30:10là je voulais amener mes enfants parce que c'était sympathique et à un moment donné faire la fin du
30:15match on a commencé à sentir un peu de lacrymogène autour de nous alors on se disait mais qu'est ce
30:18qui se passe et le match est terminé sur le grand écran il a marqué bon vous pouvez partir soyez
30:24prudents bref on descend on s'en va et là je sors direction porte de saint-clou j'étais en tribune hache
30:29un auteuil je sors pour aller vers porte de saint-clou et là qu'est ce que je vois mais des scènes de
30:35guérilla quoi une voiture qui brûle avec une moto de l'autre côté je tourne la
30:40tête dans une autruche ou à des poubelles qui brûlaient alors c'est pas des supporters qui font
30:45ça j'ai toujours été supporter de paris jamais j'ai vu ça quand je sortais avec mon père du parc des
30:51princes jamais j'ai vu ça j'ai connu 98 j'étais sur les champs élysées j'ai jamais connu ça donc à un
30:58moment donné nous on est sorti avec mes enfants donc déjà je commençais à paniquer parce que j'étais
31:03avec mes enfants ma fille et mon fils et puis on s'est pris de lacrymogène donc d'un seul coup j'avais
31:07plus j'avais plus mes capacités les yeux la gorge je vois je voyais les gens à droite à gauche
31:11se barricader dans les halls d'immeubles mais je dis mais on est où là on est où et bien on était
31:17à paris et ça faisait cinq minutes que c'était terminé alors ça n'avait pas commencé depuis cinq
31:21minutes voilà bon non mais je vous entends depuis ce matin je vous entends à la radio ça fait des années
31:33que je vous écoute c'est vrai qu'on en a marre et moi j'habite à nice aujourd'hui c'est pas plus mal
31:38c'est c'est c'est pareil d'accord il peut se passer la même chose à nice mais je vais vous dire moi je suis
31:42parisien 35 ans à paris j'ai jamais connu ça je sortais du parc des princes avec mon père j'allais voir
31:49moustapha d'alef safet sujit j'allais voir tout ça mais on n'avait aucun problème
31:53problème mais aujourd'hui c'est pas possible gilbert collard gilbert collard qui écoute tous ces
31:58témoignages vous disiez faut connaître je pense que ce qui s'est passé ce week-end sera un marqueur
32:03pour tout beaucoup de raisons parce qu'il ya une telle différence entre la réalité et puis la
32:09transcription de cette réalité que les réseaux sociaux d'ailleurs là dessus donne une réalité
32:15toute différente on le dit depuis 11 heures ce matin que cet espace médiatique pose problème
32:20mais vous avez dit tout à l'heure on cogne moi je veux bien cogner mais je suis même pas sûr que ça
32:25suffise aujourd'hui et puis on n'a pas les moyens de cogner on n'a pas l'arsenal judiciaire pour
32:32cogner on ne l'a pas c'est que si vous avez un arsenal judiciaire qui permet pour par exemple la loi
32:39anticasseur est ce qu'il faut rétablir la loi anticasseur sans doute on a on a franchement si on prend le code
32:45pénal et je pense que les juristes seront d'accord avec moi on a toutes les lois on a toutes les
32:53lois mais faut-il encore mais soit mais vous avez entendu parce qu'elle pierre garbarini ce matin qui
32:58m'expliquait que il ya que deux chambres qui vont juger et on va terminer à deux ou trois heures du
33:05matin et autrement les gens vont être relâchés c'est à dire que parce qu'elle on parle pas des
33:11textes on parle des moyens encore une fois encore une fois on dépense un fric incroyable pour l'ukraine
33:19pour tout propos pour payer je ne sais moi je vous rappelle avoir voté des subventions pour créer
33:24des ponts en asie enfin c'est délirant ce qui se passe dans ce pays bon et on n'est pas foutu de se
33:31donner les moyens de réprimer des exactions parce que quand même tout à l'heure j'ai écouté votre
33:37dernier témoin bon il nous a dit qu'il avait assisté à une scène de guérilla bon c'est pas rien mais
33:45oui ça veut dire qu'il ya une même chose mais reda bellage reda bellage dit la même chose mais bien
33:52sûr et notre ami émilie des qui était dans un taxi dit la même chose mais bien sûr et tout ça n'arrive
33:58pas à la télévision tout ça n'arrive pas dans les journaux non seulement ça n'arrive pas à la
34:03télévision et ça n'arrive pas au cerveau de nos hommes politiques j'ai écouté rotaillot qui est un
34:08brave homme qui voudrait faire quelque chose mais il est tout le temps dans le futur il conjugue pas
34:15au temps présent vous comprenez bon il n'a pas de majorité pendant pendant l'affaire des gilets
34:20jaunes sauf erreur de ma part il y avait des barrages filtrants on n'entrait pas sur les champs
34:26elysées comme ça on était fouillé à l'entrée mais c'est ce qui s'est passé hier il y avait des
34:32barrages filtrants il y avait trois blocs hier c'est pour ça qu'il n'y avait que cent mille
34:35personnes d'ailleurs il n'y avait que cent mille personnes sur les champs elysées il n'était pas
34:39suffisamment filtrant que je vous dise et puis et puis quand même quand même quand même il y a
34:44derrière ce que va faire la justice il va falloir qu'on examine de très près les décisions qui vont
34:49être rendues là encore si on a des chaînes de relax vous comprenez bon les mecs qui se marrent ils parlent entre eux
34:55ils se racontent les décisions de justice ça les amuse puis de toute façon je veux dire une chose qu'on n'ose pas dire
35:02il faut dans le cv d'un délinquant de banlieue qu'il soit passé par la case prison pour être utilisé voilà
35:10il y en a qui font l'ENA d'autres qui font l'école du journalisme et bien il y en a d'autres qui ont besoin de leur condamnation
35:16et plus elle est importante plus s'en respecter on en est là maintenant
35:21bon et il est 11h54 Reda Bellage
35:27écoutez moi je pense qu'aujourd'hui si on peut de ce que j'ai vu en fait dans la société actuelle et
35:33notamment en île-de-france on facilite c'est franchement le sentiment qu'ont mes collègues on
35:38facilite les choses aux délinquants et nous on nous facilite pas du tout les choses je peux vous
35:42donner des exemples pleins en fait j'ai des des textos de collègues on les a obligés à faire des pages et des
35:48pages de procès verbal pour deux interpellations où eux ils sont agents de police judiciaire
35:52assermentés ils ont constaté des individus qui dégradait qui violentait point barre on fait comme on fait en manif
35:59on fait une mise à un document s'appelle une fiche de mise à dispo ça prend deux minutes et on repart
36:04et on interpelle encore mais non on nous dit quoi non non non procès verbal
36:08du coup on va faire quoi on va rester deux heures on sait même pas si le gars il est en garde à vue on va rester deux heures à taper
36:14pendant ce temps là les gars ils vont continuer à mettre le feu dans paris c'est un exemple
36:18mais non mais il faut des grenades des grenades lacrymo j'ai des véhicules les mecs ils étaient quatre
36:23ils avaient quatre grenades il y en a ils avaient pas de radio bon ils avaient des radios nouvelle
36:28génération qui sont sur le smartphone mais je peux vous garantir qu'au niveau du son ça n'a rien à voir
36:32c'est plein de petits détails comme ça j'avais une petite collègue elle n'a même pas son casque
36:36on lui a dit tu reviens travailler demain je veux dire un moment je veux dire voilà les moyens aujourd'hui on
36:41les a pas parce qu'on veut à mon sens à mon avis comme l'a dit maître collard on manque de moyens
36:48et puis pour moi la sécurité elle n'a pas de prix et tant qu'on ne mettra pas le prix dans la
36:52sécurité on verra encore des scènes comme ça je vais vous remercier d'abénage parce que vraiment
36:56votre témoignage est très fort ce matin jacques vendreau va rester encore avec nous parce qu'on
37:00parlera quand même un peu football je remercie également gilbert collard gilbert c'est vrai
37:06que on ne sait plus par quel on ne sait plus comment prendre ce sujet je remercie néanmoins sauf si vous
37:15avez un dernier mot à ajouter gilbert collard
37:17le dernier mot c'est qu'il faut remercier vraiment les policiers parce que moi j'ai des amis flics on se
37:24rende pas compte on se demande comment comment ils continuent voilà voilà hier j'étais avec un
37:29gendarme qui est à la retraite et qui me disait aujourd'hui je pourrais plus
37:36alors on les remercie pas assez vraiment non mais vraiment on les remercie régulièrement par la
37:45voie de la bel âge et puis on essaie de faire passer du message parce que vous savez il y a eu le
37:50bataclan alors il y a un commissaire qui a fait un super boulot il a eu sa légion d'honneur mais
37:55oui mais pas les autres pas les autres pas les autres voilà c'est ça le sujet les émeutes tout le monde
38:02a dit toute la france a crié bravo bravo tous les ministres tous les tous les préfets ont tapé
38:07sur nos épaules mais quand on a demandé nous les délégués du personnel quand on a été voir les
38:11directeurs pour demander les médailles de sécurité intérieure on a dit ah non non non faut revoir la
38:17copie parce que bon on n'a pas assez d'argent on n'a pas assez de médailles voyez donc en fait
38:21il ya ce qu'on vous montre est ce qu'on vous dit est ce qui se passe vraiment et ben merci en tout
38:26cas reda belage merci une nouvelle fois gilbert collard l'ami jacques vendreau reste avec nous pour
38:31parler un peu de football quand même vous pouvez donner votre avis bien évidemment à tout de suite

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