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Le journaliste, Arthur de Watrigant : «Il parait que le racisme, c'est comme les chasseurs, il y a les bons et les mauvais», à propos de l'émission sur le racisme réalisé par France 2, dans Face à Bock-Côté sur CNEWS.

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Transcription
00:00Je n'avais pas regardé, je ne voulais pas m'infliger ça, et tu m'as dit qu'on va en parler, donc je me le suis infligé.
00:04Contre-inforcé.
00:05Il faut reconnaître que la France Télévisions a fait fort.
00:07Personnellement, moi, devant une telle résilience, j'ai hâte mon chapeau et je dis bravo.
00:11Parce que les types, ils ont tout contre eux.
00:13Les témoignages, les sondages, les faits, les chiffres, ce n'est pas grave, ils continuent.
00:18C'est les gens claudus de la propagande.
00:19C'est-à-dire qu'ils sont un malentendu, et un très gros malentendu, ça peut quand même marcher.
00:22Alors, ils n'hésitent pas sur les efforts, parce que je rappelle, c'est des dizaines et des dizaines et des dizaines de millions d'euros de subventions.
00:27Malgré ça, ils ont quand même présenté un budget déficitaire de 40 millions d'euros pour l'année 2025.
00:32Alors, vous allez me dire, quand on veut ringardiser la méthode Goebbels, forcément, ça demande un peu de pognon, un peu d'argent, donc ils y vont.
00:38Et heureusement, d'ailleurs, que le ministre de la Culture exerce une putelle, enfin, il paraît.
00:42Donc, le souci, c'est quand même que les gros racistes, à savoir les Blancs, ce sont eux majoritairement qui subventionnent France Télévisions.
00:49Donc, Air Note, elle prend quand même un peu des risques.
00:51Alors, je sais bien que Peggy disait qu'une revue n'est vivante que si elle mécontente un bon cinquième de ses lecteurs, de ses abonnés.
00:58Là, c'est quand même 90% de Nicolas qui commencent à trouver que se faire insulter et payer en même temps, c'est un peu baroque, ça fatigue.
01:04Mais Delphine, elle s'en fiche. De toute façon, elle a été relu.
01:06Je vous rappelle, c'est le troisième mandat, un mandat qu'elle avait commencé en 2015, son premier, en expliquant qu'il y avait trop d'hommes blancs de plus de 50 ans à la télévision.
01:15Donc, c'était quand même un bon propos raciste pour mettre en condition.
01:18Mais alors, il paraît que le racisme, c'est comme les chasseurs, il y a les bons, les mauvais.
01:22À quoi repense Télévisions et cette présidente appartiennent quand des bons racistes ?
01:25Alors, pour ceux qui ont loupé cette merveilleuse séquence hors William, et pour vous éviter de vous faire le replay,
01:31quoique ça boostera un peu les audiences de ce que j'ai vu, c'était quand même pas génial.
01:34Le principe, c'est de mettre en scène des expériences pour montrer que les Blancs sont racistes.
01:39Un exemple, vous avez un seul scénario avec deux scènes.
01:41La première, c'est qu'il y a une personne, on va dire type caucasien, qui scie un cadenas à vélo.
01:47Là, il n'y a pas de réaction de passants.
01:49Deuxième scène, on fait la même chose, sauf que ce n'est pas un type caucasien,
01:51c'est un type maghrébin qui scie un vélo, et puis là, il y a plein de réactions de passants.
01:55Donc, la conclusion, on dit que les Français sont racistes, ont des préjugés racistes.
01:59Le problème, c'est que ce qu'on appelle préjugé, en fait, ça s'appelle aussi un retour d'expérience.
02:03Un retour d'expérience qui n'est pas vachement agréable, généralement.
02:05Et ce retour d'expérience, il est malheureusement confirmé par les chiffres du ministère de l'Intérieur.
02:10On va prendre l'exemple des vols, parce qu'il s'agissait de ça.
02:11Donc, le vol, par exemple, dans les transports, c'est 83% d'étrangers qui sont mis en cause.
02:16Et vous m'accorderez que la France n'est pas submergée d'étrangers qui viennent de Suède.
02:19Alors, quand même, on aura des doutes, on dit même ça, c'est un préjugé raciste, dommage,
02:23il y a encore des chiffres.
02:24Dans ces chiffres-là, les étrangers maghrébins sont représentés à 51%.
02:29Donc, alors, évidemment, tous les étrangers maghrébins ne s'y pannent des cadenas,
02:32mais quand il y a une surreprésentation, disons qu'on peut un peu se méfier ou poser des questions.
02:36Alors, évidemment, pour éviter de se poser des questions,
02:38France Télévisions a eu la bonne idée d'inviter Madame Soumaoro,
02:41qui est universitaire et séïste.
02:43Son truc à elle, c'est la race.
02:44C'est une obsession.
02:45Elle est obsédée par la race, ça devient une ponctuation.
02:46Le mot race remplace les virgules dès qu'elle parle.
02:48Et parmi ces brillantes théories, j'en cite une.
02:51Un homme blanc ne peut pas avoir raison contre une Noire ou contre une Arabe.
02:54Donc, elle appelle ça le privilège blanc.
02:58On déguise le racisme en privilège blanc.
03:00Je me dis que dommage que France Télévisions n'ait pas eu l'idée d'inviter,
03:03par exemple, François Bousquet, histoire de faire un peu de pluralisme.
03:06Et comme ça, il aura appris, Madame Soumaoro aussi,
03:08que s'il existe bien un privilège blanc aujourd'hui,
03:11c'est celui de la classe moyenne déclassée, la classe populaire dite blanche,
03:14qui sont accusées par les élites, abandonnées par les politiques,
03:18et attaquées par les migrations.

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