- 23/05/2025
Philippe de Villiers passe en revue l'actualité de la semaine dans #FaceAPhilippedeVilliers. Présenté par Eliot Deval
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NewsTranscription
00:00Il est 19h sur CNews, merci d'être avec nous pour Face à Philippe Devilliers.
00:06Cher Philippe, bonjour !
00:08Bonjour Eliott.
00:10Et qu'est-ce qui se passe ?
00:12Qu'est-ce que vous faites là ?
00:14Il y a un licenciement.
00:16C'est un grand remplacement, c'est pas un licenciement.
00:19Mais qui est cette personne que je n'ai jamais vue le vendredi soir ?
00:23Pardon ? Vous arrivez d'où ?
00:26Elle s'est trompée d'étage.
00:28C'est la direction.
00:30J'ai vu de la lumière, je me suis dit...
00:32Il y a peut-être au JDD un peu de mélenchonisme.
00:34Peut-être que Geoffroy Lejeune a été purgé par Charlotte Dornelas.
00:38Et des femmes.
00:40Charlotte, c'est un plaisir de vous avoir sur le plateau de Face à Philippe Devilliers.
00:44Merci de votre accueil.
00:46Je peux dire un mot ?
00:48Un seul. Allez-y bien sûr Philippe.
00:50Je regarde Charlotte tous les jours.
00:53Chez Christine Kelly, le soir.
00:56Le mardi, sauf il y aura de ma part, chez Pascal Praud.
00:59Elle est admirable, de concision, d'esprit de synthèse et d'analyse.
01:06Elle est subtile, fine, et avec une force de conviction qui est touchante.
01:13En fait, je suis très honoré.
01:16Et vous avez la pression ?
01:18J'ai la pression, parce qu'il va falloir être à la hauteur.
01:23Il y a peut-être un million de téléspectateurs qui vont vous regarder ce soir.
01:27Mais vous avez une éditorialiste, journaliste.
01:31Et tout se lit sur son visage.
01:34Quand c'est mauvais, faites attention, Philippe Devilliers.
01:36C'est bien, c'est un moment stimulant.
01:39Il va falloir hausser le niveau du jeu, comme on dit au Paris Saint-Germain.
01:43Laissez le Paris Saint-Germain sur le toit de l'Europe le 31 mai prochain.
01:47Là, on a Vémessi et on a l'Amény Hamal.
01:50C'est un compliment.
01:56Philippe Devilliers, vous m'impressionnez.
01:59Parce que vous ne travaillez pas seulement la semaine.
02:03Vous travaillez sur cette émission 7 jours sur 7.
02:06Et même le vendredi après-midi.
02:08Je dis tout aux téléspectateurs.
02:10Et aux alentours de 15h45, après même à 18h, vous m'appelez.
02:14Vous me dites que j'ai vu une séquence bouleversante sur l'antenne de CNews.
02:19Et je veux absolument commencer par ça.
02:21Et vous avez tellement raison, parce que l'actualité que nous traitons est lourde.
02:25Les sujets sont souvent, trop souvent dramatiques.
02:29Mais il y a des sources d'espérance.
02:31Nous l'avons fait, mon petit papa.
02:34Elle a gravi l'Everest pour disperser les cendres de son père.
02:37Elle s'appelle Constance.
02:39C'est une Alsacienne qui a âgé de 26 ans.
02:41Elle est devenue, lundi 19 mai, la plus jeune Française à avoir gravi l'Everest.
02:47C'est un exploit très émouvant, parce qu'il s'inscrit dans un défi personnel, nous explique Ouest France.
02:53Gravir les sept plus hauts sommets du monde pour y disperser les cendres de son père,
02:57décédé en 2007 des suites d'un cancer.
03:00Elle a été interrogée il y a quelques instants sur CNews.
03:04Je vous propose d'écouter Constance.
03:07J'ai perdu mon papa d'un cancer du pancréas quand j'avais 9 ans.
03:11Et il y a bientôt 4 ans, j'ai retrouvé une lettre dans laquelle il expliquait
03:15qu'il souhaitait que ses cendres soient dispersées sur les sept sommets.
03:18J'ai commencé le projet assez rapidement, 2 mois après avoir découvert sa lettre.
03:23Et là, il y a quelques jours, lundi dernier, je suis arrivée au sommet de l'Everest pour lui.
03:31Quand j'ai découvert que c'était le projet de mon père de faire les sept sommets
03:34pour devenir un modèle pour les personnes atteintes de cancer,
03:37c'est ça qui m'a motivée à tenter d'aller au bout du challenge des sept sommets.
03:42Mais je voulais aussi le faire pour une cause qui m'était du coup personnelle.
03:47Et j'ai découvert qu'il n'y avait aucune association en France
03:51qui accompagnait des enfants qui avaient un parent atteint de cancer ou qui ont perdu un parent.
03:55Et c'est comme ça que j'ai décidé de créer Sept Sommets contre la maladie.
04:01Quel témoignage c'était au micro de CNews avec Thierry Cabane ?
04:04Magnifique, bouleversant Philippe.
04:06C'est extraordinaire.
04:07Il y a vraiment, dans notre monde, au moment où on va voter une loi pour éliminer les plus faibles,
04:14il y a la force de l'amour.
04:17Il y a des enluminures, des âmes d'altitude, dans tous les sens du terme.
04:24Cette jeune fille en fait, vous vous rendez compte,
04:27elle découvre une lettre de son papa qui va mourir,
04:31qui dit « j'aurais rêvé d'atteindre, de grimper sur l'Everest, d'aller au sommet de l'Everest ».
04:39Et elle pose la lettre et dit « je vais le faire ».
04:41Elle n'a rien pour ça et elle se prépare et elle le fait.
04:44Ça veut dire quoi ?
04:46Ça veut dire que pour les âmes d'altitude,
04:49la souffrance n'est pas une occasion d'installer en soi une poche d'amertume,
04:54mais au contraire une occasion de sublimation.
04:57Les grands peuples sont comme ça.
04:59Le peuple vendéen est comme ça.
05:02Et les grandes âmes sont comme ça.
05:05La souffrance, on l'affronte, on la dépasse et on en fait une pépite.
05:10Et puis aussi, tout en haut, l'Everest, je suppose qu'elle a déposé un message
05:15en disant « je suis plus près de toi qu'avant.
05:18Mon papa, je t'aime ».
05:20Voilà, la force de l'amour.
05:22C'est vrai pour une nation, c'est vrai pour une famille, c'est vrai pour n'importe qui.
05:26Et Charlotte ?
05:28Un mot, peut-être, Charlotte Bordenas ?
05:30Non, mais c'est vrai que je n'avais pas vu son témoignage à cette jeune fille.
05:34C'est extrêmement émouvant, en effet, qu'elle réussisse à se dépasser.
05:38Je reprends votre mot, la force de l'amour apparaît de manière évidente.
05:41Et elle va plus loin puisqu'elle explique qu'il n'y a pas d'association
05:44qui accompagne justement les enfants qui ont perdu un parent très jeune.
05:49Et donc, il faut soutenir son courage, bien évidemment,
05:54mais aussi son association.
05:56Et je serais ravi de pouvoir la retrouver sur le plateau de ses news,
06:01et qu'on lui rende hommage.
06:03Il y a Benjamin qui me disait dans L'Oriette,
06:06l'association s'appelle « 7 sommets contre la maladie ».
06:10Merveilleux.
06:12Moi, je me disais, je vais peut-être l'inviter en Vendée,
06:15mais le problème, c'est que le Mont des Alouettes, ça fait 232 mètres.
06:19Mais c'est vrai, l'inviter, c'est pas facile.
06:22Exactement.
06:23A la une cette semaine, Philippe Devier,
06:25le rapport choc sur les frères musulmans,
06:28fruit du travail des services de renseignement.
06:30Alors, il y a eu un conseil de défense
06:32où le président de la République a demandé au gouvernement
06:35de présenter des mesures d'ici juin face à la gravité des faits révélés.
06:40Ça, c'est la version officielle.
06:42La version officieuse, pardonnez-moi de le rappeler,
06:45c'est que ce rapport secret était sur le bureau du président de la République
06:49depuis août dernier.
06:51Alors, il y a eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de témoignages
06:53tout au long de la semaine,
06:54mais je vous propose qu'on écoute celui d'un frère musulman repenti.
06:59Il a témoigné au micro d'Europe 1
07:01et je vous propose d'écouter son témoignage.
07:05J'étais un vecteur de diffusion de l'idéologie des frères musulmans
07:09à travers plusieurs activités.
07:11Il y en a une déjà, c'est le prêche du vendredi.
07:13Quand j'étais étudiant,
07:14le Crous avait mis à nos dispositions quatre salles de prière
07:18et mon serviteur était un des prédicateurs
07:22qui transmettait un prêche dans les apparences,
07:25un prêche religieux,
07:26mais avec le regard, avec la vision,
07:29avec l'interprétation politique de l'islam
07:31qui est celle des frères musulmans.
07:33J'étais aussi président de l'association
07:35des étudiants musulmans de France.
07:36On a organisé, par exemple,
07:38et ça parle à l'actualité aujourd'hui,
07:40on a organisé des journées de solidarité avec la Palestine.
07:43On diffusait au sein du complexe universitaire
07:45la propagande du Hamas, ni plus ni moins.
07:48Là, je cite deux exemples, mais derrière ça,
07:50l'objectif n'était pas uniquement de faire des activités,
07:54mais d'aller repérer des cibles potentielles
07:57qui peuvent, à un moment donné,
07:59être approchées, endoctrinées
08:01et prêter allégeance à la mourance des frères musulmans.
08:04Il faut savoir une chose,
08:05quand on prête l'allégeance,
08:07on fait la négation de toute appartenance nationale,
08:10de tout esprit de citoyenneté,
08:12c'est-à-dire être français ne veut plus rien dire.
08:15Charlotte Dornelas, vous avez une question pour Philippe.
08:18Philippe, voilà des années que vous parlez de ce sujet-là,
08:20de cette menace-là sur la France.
08:22Je ne peux pas croire que ça a été un choc pour vous,
08:24peut-être plus une confirmation.
08:26Alors, quelle est votre analyse de ce rapport
08:28à la fin de cette semaine
08:29et surtout, quelle conclusion vous tirez de ce rapport ?
08:32Vous avez raison, pour moi, ce n'est pas une nouveauté,
08:37mais c'est une confirmation.
08:40Mais j'irai plus loin.
08:41Alors, je pensais à Boulême Sansalle.
08:45On a tous une pensée pour lui en ce moment.
08:47Je l'ai entendu des dizaines de fois me dire,
08:50il y a longtemps, longtemps,
08:51vous ne voyez pas ce que vous êtes en train de faire,
08:53vous ne voyez pas ce que c'est que l'islamisation de la France.
08:55Le mot était interdit.
08:57Vous ne voyez pas qu'il n'y aura pas de choc des civilisations.
09:01J'ai dit, pourquoi il n'y aura pas de choc des civilisations ?
09:03Il dit, parce que vous êtes déjà couché.
09:06Et qu'est-ce qu'il y a de nouveau avec ce rapport ?
09:10Ce qui est nouveau, c'est que ce n'est plus une opinion
09:15qui entre dans un débat, contestable et contesté.
09:23C'est un rapport officiel.
09:26C'est l'État qui dit, voilà ce qui se passe dans notre pays.
09:30C'est un so qualitative voice, comme dirait Marx.
09:33Ça change tout.
09:36Alors, dans le rapport, je l'ai lu intégralement et relu.
09:42Et d'ailleurs, vous aussi, puisqu'on en a parlé.
09:45La page 61, on en a parlé.
09:48Et qu'est-ce qu'il y a dans ce rapport ? Première question.
09:52Après, je dirais, qui est responsable et que faire ?
09:57Alors, qu'est-ce qu'il y a dans ce rapport ?
09:59Trois choses.
10:00D'abord, il y a la vision du frérisme, la vision du monde.
10:05Ensuite, il y a le point d'application, le principe d'action.
10:12Et enfin, il y a les armes, pour faire la synthèse du rapport.
10:18Alors, d'abord, la doctrine, la vision du monde.
10:23En fait, on retrouve ce qui était dans le livre fameux
10:28de Florence Bergeau-Blacklare, remarquable anthropologue.
10:34Le frérisme et ses réseaux, tout était dans ce livre.
10:38Mais je reprends les éléments qu'on retrouve dans le rapport.
10:42Donc, la définition du frérisme, c'est un mouvement intellectuel,
10:47politico-religieux, visant à l'instauration d'une société islamique mondiale,
10:53visant à faire de la France un califat.
10:55Je ne sais pas si les gens comprennent ce que c'est qu'un califat,
10:57mais qu'ils aillent ailleurs pour voir quand il y a le califat.
11:01Les talibans, la talibanisation de la France, c'est ça le projet.
11:07Et donc, avec un objectif, c'est la société sharia compatible.
11:12Qu'est-ce que c'est la sharia ?
11:14La sharia, c'est le droit de l'islam, le droit des musulmans.
11:18C'est le droit, c'est-à-dire l'ensemble des règles juridiques
11:24qui régit l'ordre islamique.
11:28C'est ça la sharia.
11:29Trois conséquences.
11:30La sharia, c'est un droit qui est révélé et non pas évolutif.
11:38C'est un droit qui est révélé, donc immuable, incréé.
11:43Ensuite, c'est un droit qui ignore la distinction temporelle spirituelle.
11:53Et enfin, c'est un droit dans lequel la loi islamique est supérieure à la loi républicaine.
11:59Et je voudrais dire et répéter ce que j'ai déjà dit,
12:02la civilisation arabo-musulmane est difficilement miscible
12:07avec la civilisation christiano-occidentale.
12:09Pourquoi ? Parce que l'islam est irréductible à nos catégories mentales.
12:15Le djihad, ça veut dire là où le musulman se trouve,
12:20il doit faire de l'endroit où il se trouve une terre d'islam.
12:24Donc c'est un prosélytisme conquérant.
12:28Deuxièmement, la sharia, ça veut dire qu'on ne connaît pas le principe de la laïcité.
12:35Opposer la laïcité à l'islam, c'est une absurdité.
12:39Et troisièmement, il y a l'ouma.
12:44Je me souviens d'Assando qui m'avait dit
12:46n'essayez pas de faire des marocains, des français, vous n'y arriverez pas.
12:49C'est l'ouma, la communauté des croyants.
12:51Il n'y a qu'une seule nationalité, c'est l'islam.
12:56Alors, voilà pour la doctrine.
13:00Le principe d'action, il a été défini par Youssef El-Karadaoui,
13:05un grand télé-coraniste, qui a dit ceci.
13:09L'islam reviendra en Europe, qu'il a quitté dans les conditions qu'on sait,
13:15au long de l'histoire, Grenade, Vienne.
13:19Il reviendra, mais le triomphe final ne se fera pas, je cite, par le sabre,
13:24mais par la prédication et la constitution d'enclaves territoriales
13:29qui deviendront des petites sociétés islamiques, où on pratiquera la charia.
13:33Voilà le projet, le projet tactique, après le projet stratégique.
13:39Les armes, il y en a trois.
13:43Première arme, elle a été décrite par le grand historien Arnold Toynbee,
13:50reprise par Pierre Chonu, qui m'a dit ça cent fois,
13:53le nombre, le nombre, le nombre.
13:55Pourquoi le nombre ?
13:57Parce que grâce à la fécondité différentielle Nord-Sud,
14:02français de souche, comme dirait Mathieu Kassovitz et les autres,
14:08plus l'immigration est invasive, le problème est réglé en 30 ans.
14:14Vous voyez bien ce que je veux dire.
14:16Pourquoi il est réglé le problème ?
14:18Parce que le nombre permet l'assimilation à l'envers.
14:23C'est-à-dire que dans une école où il y a 30 élèves,
14:27quand il y a 20 petits musulmans, les petits sous-chiens,
14:32ils ne touchent pas leurs billes et le prof est obligé de s'adapter.
14:35Il fait de l'enseignement halal.
14:39Donc le nombre.
14:40Deuxièmement, les soutiens.
14:43Là je vais aborder un sujet qu'Eliott aime bien.
14:46Les soutiens, c'est qui ? C'est la cinquième colonne.
14:48Le parti de l'étranger.
14:51Il y a un parti qui s'appelle LFI,
14:54vous avez vu comment ils ont réagi immédiatement sur le rapport.
14:57C'est scandaleux, islamophobie d'État.
15:01Donc ils ont des soutiens, ils ont une cinquième colonne,
15:04les frères musulmans, l'islamo-wokisme.
15:11Et enfin, la dernière arme, c'est la République des juges.
15:17C'est-à-dire, en fait, les cinq cours suprêmes
15:20qui établissent les conditions de la préférence étrangère
15:23avec des notions telles que les minorités, la non-discrimination,
15:28c'est-à-dire la préférence étrangère.
15:30En gros, les cinq cours suprêmes travaillent à cette idée
15:33qu'il faut effacer définitivement la différence entre le national et l'étranger.
15:39Et donc on ne peut plus se battre.
15:41On est désarçonné.
15:43Alors, qui est responsable ?
15:51Je pèse mes mots.
15:53La classe politique tout entière, droite-gauche confondue.
15:58Chacun en a sa part depuis 50 ans.
16:02Pourquoi ? Parce que depuis 50 ans, la classe politique au pouvoir
16:08pratique un triple laxisme.
16:13Le premier laxisme, c'est le laxisme migratoire.
16:17Pourquoi ? Parce qu'ils ne veulent pas admettre
16:20ce que j'ai écrit dans mon livre « Les mosquées de Roissy » en 2006
16:24et qui tombe sous le sens.
16:26Ce que n'arrête pas de nous dire Boilem Cental.
16:28C'est le fameux enchaînement.
16:31L'immigration est le terreau de l'islam.
16:35L'islam est le terreau de l'islamisme.
16:38Et l'islamisme est le terreau du terrorisme.
16:42Et donc, il y a un grand danger à vouloir faire rentrer
16:46500 000 personnes par an, c'est-à-dire une ville de Toulouse
16:49par an sur le territoire national.
16:53Donc, en fait, ce premier laxisme se double d'un deuxième laxisme.
17:01Il y a un mot que personne jusqu'à présent n'osait prononcer.
17:08C'est le mot « islamisation ».
17:11Un mot interdit.
17:14Alors, pourquoi ?
17:15Parce qu'en fait, on pratique déjà la charia.
17:18Et moi, je dis ceci, il faut maintenant affirmer
17:22avec solennité et fermeté, en France, on ne pratique pas la charia.
17:28En France, on serre la main des femmes.
17:31En France, on ne les force pas à se voiler.
17:34En France, on ne pratique pas la polygamie.
17:36En France, on ne porte pas des tenues du 7e siècle,
17:39des tenues du prophète.
17:40En France, on n'égorge pas les animaux sans les étourdir.
17:44En France, on ne mange pas du halal à la cantine.
17:46En France, on a le droit de changer de religion.
17:48En France, on a des clochers, pas des minarets.
17:50En France, on entend l'angélus, pas le muezzin.
17:54Voilà.
17:55C'est comme ça.
17:56C'est la France.
17:57Est-ce qu'il y aura un homme politique demain
17:59qui va se lever pour dire ça et le faire ?
18:01Pas le dire.
18:02Le dire, tout le monde le dit.
18:03Ça y est, c'est parti.
18:05La digue a cédé.
18:06Mais le faire ?
18:11Et le 3e laxisme, c'est la laïcité.
18:18La laïcité.
18:20C'est un vrai scandale, en fait.
18:23Et je vais vous dire pourquoi.
18:28On a fait venir en France une nouvelle religion
18:32qui n'est pas un christianisme oriental.
18:36C'est une totalité organique.
18:39Une civilisation.
18:41Respectable.
18:43Mais on l'a transposée.
18:44Donc il faut l'accepter telle qu'elle est.
18:46Et on ne veut pas l'accepter telle qu'elle est.
18:48C'est-à-dire qu'il y a 7 millions de musulmans
18:50et on leur dit, attendez, attendez,
18:52on va vous amputer de ce qui ne convient pas
18:54au laïcisme d'État, au nihilisme d'État,
18:58à ce qu'on appelle la laïcité.
19:00C'est l'arme qui a déjà servi en 1905
19:02pour éradiquer le christianisme.
19:04On va vous faire la même chose.
19:06Ben non, c'est pas possible.
19:09Et donc il faut se mettre à la place des musulmans
19:11qui disent, pourquoi vous voulez nous amputer ?
19:13Vous nous avez laissés venir.
19:16Et donc en fait, on est devant un problème
19:19difficile à résoudre,
19:22qui est le problème de la compatibilité
19:24entre une civilisation implantée chez nous
19:27et notre propre civilisation.
19:29La laïcité, c'est un rempart de papier.
19:32Vous ne pouvez pas, avec un rempart de papier,
19:34arrêter une lame de feu.
19:38Alors, que faire ?
19:45J'ai lu la dernière partie du rapport.
19:50La dernière partie du rapport,
19:52les solutions qui sont proposées,
19:54c'est à se tenir les côtes.
19:58Et ça c'est marrant, personne ne l'a dit.
20:01Première solution proposée,
20:03élargir les carrés musulmans dans les cimetières.
20:05Ah bon ?
20:07On va résoudre le problème des frères musulmans avec ça ?
20:10Deuxième solution, alors là c'est extraordinaire,
20:13c'est développer l'enseignement de l'arabe
20:16dans toutes les écoles de la République.
20:18Là comme ça, on est sûr de régler le problème.
20:22Et troisième solution,
20:24reconnaître l'état de Palestine.
20:26Je comprends le texte,
20:29mais quand on s'est parlé cette semaine,
20:34avec Charlotte,
20:36quand elle a appris sa promotion,
20:43elle me dit, j'ai lu le rapport,
20:45il y a une page qui est pour vous.
20:47La page 61.
20:49C'est extraordinaire la page 61.
20:52Parce qu'en fait, tous ces inspecteurs
20:54qui ne sont pas forcément généraux,
20:56qui n'ont pas forcément une culture générale du sujet,
20:59mais ils ont une intuition,
21:01ils ont du bon sens.
21:03Et le rapport dit ceci à peu près,
21:06vous me corrigerez,
21:08il dit, la laïcité ne peut pas suffire
21:12face à un grand récit,
21:15les valeurs de la République ne sont pas suffisantes,
21:19il faudrait quelque chose d'autre
21:21pour provoquer une amitié civique extraordinaire.
21:25En d'autres termes, je dis à tous les politiciens français,
21:28toutes catégories confondues,
21:30vous croyez qu'avec les valeurs de la République,
21:33avec vos codes, avec vos dictes de papier,
21:36avec votre laïcité,
21:38avec votre logomachie qu'on entend tous les jours,
21:41vous allez arrêter une civilisation
21:43que vous avez implantée chez nous ?
21:45Non, il n'y a qu'une solution.
21:47Il n'y a qu'une solution.
21:49Et voilà, je parle avec mon expérience,
21:51parce que moi j'ai fait, dans un petit endroit de France,
21:54le nouveau roman national,
21:55et les gens viennent par milliers, par millions.
21:59La solution,
22:01une nation, c'est un rêve
22:03tramé dans l'étoffe des songes.
22:06Une nation, c'est un récit.
22:09Il faut offrir ce récit.
22:12Une nation, c'est un récit
22:14qu'on apprend à aimer,
22:16qu'on apprend à partager.
22:18Une nation, c'est une mémoire
22:21qu'on apprend à découvrir
22:23quand on vient de l'extérieur,
22:25et que, peut-être, on apprend à aimer.
22:28Et à mettre dans son propre cœur.
22:30Une nation, c'est un art de vivre
22:32qu'on apprend à partager,
22:33qu'on apprend à transmettre,
22:34qu'on apprend à aimer.
22:35Et une nation, c'est une langue,
22:37qui est une romance,
22:38qui vient embraser le roman de nos vies.
22:41Et donc, moi, ma solution, elle est simple.
22:44Je suis sûr que si on l'appliquait,
22:47on règle le problème du populicide français
22:51et de la migration
22:53qui dure depuis plusieurs générations.
22:55Parce qu'il faut donner envie
22:57de devenir français.
22:59Il n'y a pas d'autre solution.
23:00Ceux qui sont là ne repartiront pas.
23:02Il faut leur donner envie,
23:03à titre individuel et personnel,
23:05de nous ressembler.
23:07Encore faut-il ne plus avoir honte
23:09de ce qu'on est.
23:11On va faire une courte pause.
23:12Philippe Devilliers,
23:13Chardotte Dornelas,
23:14vous restez avec nous, bien évidemment.
23:16La question que les téléspectateurs
23:17peuvent se poser,
23:18c'est est-ce que le discours
23:19de Philippe Devilliers
23:20sur la question a évolué ?
23:22Est-ce qu'il disait la même chose
23:23il y a 20 ans ?
23:24Est-ce qu'il est en train de nous faire
23:26un petit tour de passe-passe ?
23:27Est-ce que je vous fais du larcher barnier ?
23:30En nous disant, je vous avais prévenu,
23:32mais en regardant un peu,
23:34en creusant, en fouinant,
23:36peut-être qu'il ne nous avait pas dit
23:38la même chose il y a 20 ans.
23:40On se pose la question
23:41et on voit ça juste après la publicité.
23:42Je suis enculé.
23:44Tremblez Philippe, tremblez.
23:4919h30 sur CNews,
23:50on poursuit face à Philippe Devilliers,
23:52toujours avec Philippe bien sûr,
23:53mais cette fois-ci,
23:54exceptionnellement,
23:55Chardotte Dornelas a remplacé Geoffroy Lejeune,
23:58qu'on salue bien évidemment,
24:00qu'on embrasse chaleureusement,
24:01et qu'on retrouvera la semaine prochaine,
24:03à part s'il a été véritablement purgé
24:06par Chardotte Dornelas,
24:08qui a fait toutes ses classes
24:11à la France Insoumise,
24:12et donc qui sait comment fonctionnent
24:13les purges Philippe Devilliers.
24:15Avant la publicité, vous êtes longuement...
24:17C'est nous, la meute.
24:18La meute, voilà.
24:20Philippe, vous êtes revenu longuement
24:22sur le rapport des Frères Musulmans,
24:24qui est un rapport choc pour les médias,
24:26pour les politiques,
24:27mais pour vous qui avez traité
24:29ce sujet depuis bien longtemps,
24:31ne vous surprend pas,
24:32bien au contraire.
24:33En revanche, la question c'est de savoir
24:35si vous nous avez menti.
24:36Est-ce que vous avez dit la même chose
24:38il y a 20 ans ?
24:39Il s'avère que j'ai creusé un petit peu,
24:41déjà je pourrais montrer
24:42les différents livres
24:43que vous avez pu publier
24:45dans les années 2000.
24:47Vous avez parlé des turqueries
24:49du grand Mamamouchi,
24:50c'est une adresse à Jacques Chirac
24:51au moment où la question
24:53de l'intégration turque
24:54dans l'Union Européenne se posait,
24:56au moment du référendum,
24:57on est en 2005.
24:58Il y a également les mosquées de Roissy,
25:00en 2006,
25:02et vous avez publié en 2016
25:04« Les cloches sonneront-elles encore demain ? »
25:08Et beaucoup de téléspectateurs
25:10m'interpellent dans la rue me demandant
25:11« Mais pourquoi n'a-t-il pas
25:12été entendu plus tôt ? »
25:14Et la question, c'est de savoir
25:16est-ce qu'à travers vos alertes
25:17sur l'islamisation de la France
25:19et sur la question de l'islamisme,
25:21vous avez été écartés, en quelque sorte,
25:23de la vie politique
25:24et de la vie médiatique.
25:26On disait à l'époque, je crois,
25:28« cornerisé ».
25:29Alors j'ai retrouvé une séquence,
25:31on est en 2007,
25:32vous êtes candidat à la présidentielle,
25:34M. Philippe de Villiers,
25:35et écoutez ce que vous dites.
25:38Êtes-vous favorable au rétablissement
25:40des contrôles aux frontières ?
25:44Êtes-vous favorable à une charte républicaine
25:47pour la construction des mosquées ?
25:51Dans laquelle on trouvera
25:52le respect scrupuleux de l'égalité homme-femme,
25:54le rejet de la polygamie,
25:56de l'excision des mariages forcés,
25:58l'interdiction des financements étrangers
26:00et le respect de la liberté
26:02de changer de religion ?
26:07Êtes-vous favorable à l'interdiction
26:09du voile islamique
26:10dans les lieux publics ?
26:14Alors vous allez m'aider
26:15à gagner ce référendum
26:16à l'automne prochain
26:17lorsque je serai président de la République
26:20pour stopper l'immigration
26:21et maîtriser le communautarisme islamique
26:24qui menace aujourd'hui
26:25les lois de la République.
26:29Vous étiez déjà un grand démocrate
26:30puisque vous vouliez que ça soit un référendum.
26:33La question qu'on se pose,
26:35c'est ce que vous avez subi
26:37pendant cette période
26:38d'un procès en extrémisme.
26:39D'abord, il y avait du beau monde
26:43dans la salle.
26:44Il y a 800 000 personnes
26:45qui vous regardent à minima ce soir.
26:47Il y avait tous mes collaborateurs
26:49et tous mes amis,
26:50tous mes proches
26:51dont l'actuel ministre de l'Intérieur
26:54qui lui non plus n'a pas changé
26:58par rapport à ce que nous disions
27:00à l'époque, dès 1995 d'ailleurs.
27:04Alors, je réponds à votre question.
27:09En vous écoutant,
27:10en écoutant votre question,
27:11je me repensais à Pierre Juillet.
27:13C'est l'ancien conseiller de Pompidou,
27:16de Chirac avec Marie-France Garroff.
27:18C'est une sommité.
27:20Un homme très très intelligent
27:21et qui voyait large,
27:23qui voyait loin.
27:24Et un jour, il me dit,
27:26c'était chez Marie-France,
27:28dans les dossiers.
27:29Un soir, on prend l'apéro
27:31et il me dit, vous savez Philippe,
27:32il ne faut pas vous faire trop d'illusions.
27:34Je dis, je ne m'en fais aucune.
27:36Pourquoi vous dites ça ?
27:38Je dis, parce que quelqu'un comme vous,
27:42il y a deux conditions pour réussir.
27:48La première, c'est une condition théologique.
27:54Il faut se réclamer de la nouvelle religion,
27:57la religion des droits de l'homme,
27:58la lumière, la révolution.
28:00Et même si vous remplacez Catilino par Clemenceau,
28:04ce ne sera peut-être pas suffisant,
28:07dans votre cas.
28:09Parce qu'ayant commis la lettre ouverte
28:12aux menteurs du bicentenaire,
28:14ils ne vous le pardonneront pas.
28:17J'ai dit, la deuxième condition,
28:19une condition anatomique.
28:22Pour réussir, il faut avoir des épaules de serpent
28:27et pouvoir se lever dans les infractuosités
28:31où on est à l'abri des vents dominants.
28:34Et savoir patienter.
28:35Et vous, ce n'est pas votre genre.
28:38Et en fait, il avait raison.
28:41En fait, j'ai eu deux cartons rouges.
28:44Je m'adapte.
28:45C'est un record dans le monde du sport.
28:48Deux cartons rouges.
28:50Le premier.
28:52Le deuxième, c'est la sortie définitive.
28:57Le premier carton rouge, c'est en 1992,
29:00au moment du référendum de Maastricht.
29:02À ce moment-là, tout change.
29:04Je parle pour les jeunes qui nous regardent,
29:06qui nous écoutent.
29:07Ils sont de plus en plus nombreux.
29:08Et je voudrais leur apprendre quelque chose ce soir.
29:10En fait, jusqu'en 1992,
29:13il y a le clivage ancestral droite-gauche.
29:16À partir de 1992,
29:18à partir de septembre 1992,
29:21ce n'est plus le même clivage.
29:22C'est un nouveau clivage historique.
29:25C'est le oui, le non.
29:27En fait, qui cache deux souverainetés.
29:30La souveraineté française,
29:31la souveraineté nationale
29:32et la souveraineté européenne.
29:35Et ce clivage, en fait,
29:38il s'incarne dans le oui et dans le non.
29:42Dans le oui, on appelle ça le cercle de la raison.
29:45Ça dure encore.
29:47C'est le terme d'Alain Minc.
29:50Et Delors explique que tous ces gens-là,
29:52en parlant du non,
29:54il faut qu'ils quittent la vie politique.
29:55Ils n'ont plus rien à faire dans notre démocratie.
29:59Et le non s'attaque au oui
30:02avec une phrase de Séguin
30:03que tout le monde connaît,
30:04mais je la répète parce qu'elle est merveilleuse.
30:06Elle est goulayante.
30:09L'UDF, l'URPR et la gauche
30:13sont des détaillants
30:18qui se fournissent chez le même grossiste
30:21qui tient boutique à Bruxelles.
30:24Cette fracture, elle s'est approfondie.
30:29Il y a eu le traité de Schengen.
30:33La droite s'est précipitée.
30:35C'est Chirac.
30:37Il y a eu le traité de Marrakech.
30:39La droite s'est précipitée.
30:40Bah, la dure.
30:43Il y a eu le traité d'Amsterdam.
30:46Là encore, la droite s'est précipitée.
30:47Et il y a eu le traité de Lisbonne.
30:49Je ne vous la refais pas.
30:51Et les gens qui étaient sur la photo
30:52autour du président de LR,
30:56LR c'est l'héritier du RPR,
30:59fédéraliste,
31:01qui a viré Séguin et Pascua.
31:05C'est pour ça que c'est une grande anodise pour moi
31:07de voir l'évolution de LR aujourd'hui.
31:12Extraordinaire.
31:13C'est une prise de pouvoir.
31:15Il y aura peut-être une salle Philippe de Villiers.
31:17Par personne interposée.
31:19Il y aura peut-être une salle Philippe de Villiers.
31:21Une promenade à Beauvau.
31:24Après la promenade au sable de Lod.
31:27La salle Philippe de Villiers pour les grandes décisions.
31:30Une reconnaissance du ministre de l'Intérieur
31:32qui dit je veux une promenade Philippe de Villiers
31:34entre Beauvau et l'Elysée.
31:39Tant qu'à faire.
31:42Quand je les ai vus tous,
31:44les vieux hiérarques,
31:47ils ont fait le traité de Lisbonne.
31:49Ils ont tout fait.
31:54Je vous raconte une anecdote.
31:57Un jour Jacques Chirac m'a invité à déjeuner.
32:00En fin 94, il me dit il faut que tu rentres au gouvernement.
32:04C'était après mon succès aux élections européennes.
32:06Je lui dis non parce que vous allez faire la monnaie unique.
32:09Il me dit non on va faire un référendum.
32:11Je lui dis vous allez faire la monnaie unique.
32:13Il me dit pourquoi tu es contre la monnaie unique ?
32:15Je lui dis parce que vous allez faire croire aux gens
32:17que c'est un accélérateur de vertu
32:19alors que c'est un accélérateur de gaspillage et de laxisme.
32:22En fait vous allez mettre les dredons sur le réveil
32:25pour pas qu'il sonne.
32:27Il me dit on s'en fout, on fait de la politique.
32:30J'aurais pu faire carrière.
32:33Mais ce n'était pas possible.
32:35Je ne pouvais pas trahir les gens qui avaient voté pour moi.
32:38Qui croyaient ce que je disais.
32:40Qui croyaient que je croyais ce que je disais.
32:42Deuxième carton rouge.
32:44Le premier carton rouge c'est l'Union Européenne.
32:47Quand vous êtes critique de l'Union Européenne
32:50ce n'est pas possible.
32:53Vous êtes hors du système.
32:55Mais le deuxième carton rouge est bien pire.
32:58C'est 2005.
33:00Le référendum.
33:02Le référendum.
33:04Et là je dis je m'oppose à l'entrée de la Turquie.
33:07Et puis ensuite je fais les mosquées de Roissy.
33:09Grâce aux services d'enseignement.
33:11Et je dévoile.
33:13Et les mosquées de Roissy.
33:15Je suis sur Europe 1 le matin.
33:17Et El Kabach.
33:18Première question d'El Kabach.
33:20Monsieur de Villiers j'ai une seule question à vous poser.
33:22Vous êtes sérieux ?
33:24J'ai dit pardon ?
33:26Vous êtes sérieux ?
33:27Voilà. Bon terminez.
33:29C'est à dire qu'en fait.
33:33Sur le titre, sur le bandeau si vous regardez.
33:36L'islamisation de la France.
33:39Voilà.
33:40Et donc en fait il y avait deux tabous.
33:43Qui sont peut-être en train de sauter.
33:45Vous avez raison.
33:462006.
33:47Nouvelle révélation sur l'islamisation en France.
33:50Monsieur de Villiers, les mosquées de Roissy.
33:52Oui.
33:54Et pareil 2016.
33:55Vous reparlez de l'islamisation.
33:56Et là il y a deux tabous qui sont peut-être en train de sauter.
33:58Enfin pas tout à fait pour l'instant.
34:01On n'y est pas.
34:03Le premier c'est le bruxellite.
34:06C'est à dire qu'en fait on ne pourra pas continuer avec cette Europe.
34:08Voilà.
34:10Donc il faut dire à la commission de Bruxelles.
34:12Ce n'est plus vous qui avez le pouvoir.
34:14On le reprend.
34:15C'est le politique qui reprend le pouvoir.
34:16J'appelle ça le bruxellite.
34:17Pas de droit d'auteur mais quand même.
34:21Et deuxièmement l'islamisation de la France.
34:24Voilà.
34:25On est en cours d'islamisation.
34:26Il faut qu'on puisse en parler.
34:28Et il faut qu'on puisse dire.
34:29Moi c'est ma réponse sur le rapport.
34:31Premièrement prendre le contrôle.
34:35Reprendre le contrôle de la politique migratoire.
34:38Donc Schengen.
34:40Faire sauter Schengen.
34:41Qui en parle ? Personne.
34:42Personne n'ose pour l'instant.
34:43Oh là là.
34:44Schengen.
34:45Touche pas.
34:46Sacré.
34:47Ensuite interdire les frères musulmans.
34:48Ensuite interdire LFI.
34:50Pour intelligence avec l'ennemi.
34:52Ensuite mener une guerre.
34:54Une guerre contre le narcotrafic.
34:56Parce qu'on va devenir un narco état.
34:57Ce sera trop tard demain.
34:58Or c'est le narcotrafic qui paye les zones territoriales qui sont en train de verser dans la charia.
35:06Et enfin donc couper les financements.
35:14Je voyais tout à l'heure une déclaration de François-Xavier Bellamy remarquable à propos de ce qui se passe avec la cour des comptes européenne.
35:21Incroyable.
35:22Qui vient d'épingler la commission de Bruxelles parce qu'on finance les associations islamistes à Bruxelles.
35:29Donc le Qatar pardon pour le foot.
35:32Ne touchez pas au PSG.
35:34Ok d'accord mais quand même le Qatar c'est malin.
35:37Ils sont malins le Qatar.
35:38En fait ils nous infiltrent.
35:39Bon.
35:40Et l'Arabie Saoudite etc.
35:42Donc il faut qu'on reprenne tout ça en main.
35:46Qui le fera ?
35:48Question qu'on se posera dans les prochaines semaines et les prochains mois.
35:53Les prochains mois.
35:54Les prochains mois.
35:55Philippe de Villiers.
35:56Vous avez dit son nom en première partie.
35:59Parce qu'il y aura un président martyre la prochaine fois.
36:02Ça vous allez m'expliquer la semaine prochaine.
36:05Oui.
36:06Non mais pour faire tout ça par la voie démocratique qu'il faut en appeler au peuple trois quatre fois et puis accepter d'être un martyre.
36:17Parce qu'en face ils sont très très très organisés.
36:21Et il faut bien voir que la Macronie et la Mélenchonie sont de la même maison avec chacun leur pièce.
36:34Mais c'est la même maison.
36:36C'est la post-France et l'anti-France.
36:39Quand vous parlez de président martyre médiatiquement et politiquement.
36:42Mais c'est vraiment intéressant.
36:44C'est la première fois que j'entends cette formule.
36:46Et je serai très intéressant.
36:48Je suis venu vous voir pour la tester.
36:50Je constate également que ça ne sert pas à grand chose de préparer une émission si on reste que sur Inter.
36:56Philippe de Villiers.
36:59Vous avez abordé son nom rapidement.
37:01Vous avez dit Monsieur Kassovitz.
37:03Parce que mardi cette semaine on a assisté à une scène d'anthologie.
37:08Un échange à distance entre Mathieu Kassovitz l'acteur et réalisateur et Charlotte Dornelas.
37:15Nous avons la chance évidemment d'avoir Charlotte aujourd'hui avec nous.
37:18Mais c'est à vous que je vais demander une analyse de cet échange.
37:22Je remercie chaleureusement confraternellement la production de cet avou.
37:28Qui n'a même pas dénié répondre à notre demande d'acheter les images pour vous les montrer Philippe de Villiers.
37:35On voit à quel point ils ont une grande notion de la confraternité et du respect.
37:40Et donc je vais vous lire ce qu'a dit Monsieur Kassovitz.
37:43Le problème qu'on a en France qu'on trimballe avec nous depuis extrêmement longtemps c'est un problème de racisme.
37:48Qu'il y ait des difficultés à intégrer c'est un combat qui est perdu d'avance.
37:52Nous devons être fiers d'être un des pays les plus intégrés au monde.
37:57C'est une de nos forces et c'est ce qui fait qu'on est français.
38:00Maintenant il n'y a plus de français de souche.
38:02Ça n'existe plus.
38:04J'espère qu'on va continuer à se mélanger.
38:06Pas seulement en France.
38:08Réponse le lendemain de Madame Dornelas.
38:13C'est une confusion ahurissante son propos déjà pour commencer.
38:16Et ensuite il nous explique qu'on a du mal à intégrer.
38:19On est les plus racistes et d'ailleurs on doit se réjouir d'être le pays le plus intégré.
38:22À quoi ? On ne sait pas.
38:23Désintégrer à mon avis serait un mot un peu plus adéquat à ce qu'il nous explique.
38:27Puisqu'il nous explique qu'en fait on est extrêmement intégrés parce que nous ne sommes plus rien.
38:30C'est original comme propos.
38:32C'est vraiment très original.
38:33Donc c'est un mélange de tout.
38:35On ne s'est pas très bien identifié.
38:36La seule chose dont on est sûr c'est qu'il reste suffisamment de français de souche pour les traiter de racistes du matin au soir.
38:41Parce qu'il n'y en a plus mais il y en a quand même au moment où les accuser de racisme.
38:44Ça ne veut rien dire.
38:46Simplement il remet encore un coup de tric à la France qui n'en peut plus.
38:50Les français juste n'en peuvent plus.
38:52Au delà des questions des causes des uns et des autres.
38:55Est-ce qu'ils voient qu'il y a des gamins qui meurent de coups de couteau tous les trois jours ?
38:58Ils le voient ça ?
39:00Ils vivent dans le même pays ?
39:01Non.
39:02Ils sont ailleurs.
39:03Ils ne voient pas la souffrance réelle de gens.
39:06Ils les accusent du matin au soir.
39:08Alors que les français sont inquiets.
39:10Inquiets de voir disparaître leur pays.
39:12Inquiets maintenant de voir disparaître leurs enfants.
39:14Excusez-les.
39:16On est dans le même pays mais il y a un monde qui sépare M. Kassovitz de Mme Dornelas.
39:20Qui est face à vous, Philippe Devilliers.
39:22Moi je vais vous répondre de manière paradoxale.
39:25Français de souche, qu'est-ce que ça veut dire pour moi ?
39:28Sylviane Hagazinski a dit un jour, me semble-t-il, quelque chose de magnifique.
39:35Elle a dit quand j'étais en Pologne, on m'a fait aimer les rois de Pologne.
39:39Quand je suis arrivé en France, on m'a fait aimer les rois de France.
39:42C'est une française de souche pour moi.
39:44Français de souche, ça veut dire aimer le pied-mère quand on est le greffon.
39:50Et même quand le greffon vient d'ailleurs.
39:54Pourvu que prenant le soleil et les ombrages de la France,
39:59ils se mettent à aimer François 1er, Versailles, la littérature française, Victor Hugo.
40:08Et qu'il pleure lorsqu'on lui parle de château brillant enterré sur le Grand Baie face à la mer.
40:15Autre sujet, Philippe Devilliers.
40:17C'est un livre qui a fait grand bruit dans le monde universitaire.
40:20Un temps censuré, avant que certains médias s'emparent du sujet.
40:23Je pense au JDD, au Figaro, à Segnosa également.
40:26On parle là de face à l'obscurantisme, Walk aux éditions PUF,
40:30presse universitaire de France, sous la direction d'Emmanuel Hennin,
40:34de M. Salvador, de Pierre Vermeuren.
40:36Charlotte Dornelas.
40:38Oui, ce n'est pas la première fois qu'on parle ni de censure ni de Wauquiez.
40:40Ce n'est pas la première fois que vous abordez le sujet,
40:42mais vous avez tenu à en parler cette fois-ci.
40:44Qu'est-ce que révèle pour vous cette tentative-là de censure,
40:47cette énième tentative de censure ?
40:50Ce livre, en fait, c'est un livre de chevet.
40:54C'est un livre qui fait date, c'est un tournant.
40:58Emmanuel Hennin, qui a coordonné 26 auteurs, je crois.
41:02C'est tous des gens remarquables.
41:06Elle explique bien que le mouvement du wauquisme
41:10est un mouvement idéologique qui, en fait,
41:14se part de la légitimité universitaire,
41:17qui se réclame d'une démarche scientifique,
41:20alors qu'il constitue une régression
41:24de la rationalité et de l'universalisme.
41:28En fait, c'est la troisième religion.
41:30C'est une nouvelle religion,
41:32parce que le wauquisme a un rapport généalogique
41:35et analogique avec les autres religions.
41:38Il prétend imposer sa nouvelle religion
41:42à la place du sacrifice christique.
41:45C'est le sacrifice des nouveaux bouc-émissaires.
41:48C'est la figure de l'homme blanc, hétérosexuel,
41:51qui commet trois péchés,
41:55la masculinité, la blanchité
41:58et l'hétéronormativité.
42:02Ce livre, il faut le lire, le relire.
42:06Il nous explique bien comment nous sommes pris en étau
42:09entre le wauquistan qui nous désocialise
42:13et l'islamistan, dont on parlait il y a quelques instants,
42:16qui nous re-socialise.
42:19– Philippe Devilliers, très très rapidement,
42:21c'est une image qui a enflammé, autre sujet,
42:23on va sur le terrain diplomatique,
42:25qui a enflammé les réseaux sociaux vendredi dernier
42:28à l'occasion du sommet de la Communauté politique européenne
42:30à Tirana en Albanie.
42:32C'est le président français à regarder, Emmanuel Macron,
42:34et son homologue réceptaïpe Erdogan
42:36qui ont échangé une poignée de main des plus singulières.
42:39Alors j'en appelle à l'homme d'État,
42:41l'homme qui connaît les protocoles,
42:43qui connaît ces poignées de mains ou ces poignées de doigts,
42:46je ne sais pas comment le préciser.
42:48J'imagine que vous avez une petite idée
42:50sur la signification de cette séquence.
42:52– Oui. – Qu'est-ce qui se passe ?
42:54– Il a vu la Sextine, il a vu le conclave Erdogan.
42:58Il fait le coup du plafond de la Sextine.
43:01Vous savez, il y a le Tout-Puissant
43:03qui tend le doigt vers Adam,
43:06c'est l'étincelle vitale en fait.
43:12Vous connaissez le proverbe de la sublime porte ?
43:18Celui qui tient le doigt, c'est le sultan.
43:24Celui qui tend le doigt, c'est le dimi.
43:29Ce sont les turqueries du petit Mamamouchi.
43:32Vous savez qui a dit ça ?
43:34– Saint-Ignion. – Saint-Ignion probablement.
43:36– Turquignon. – Turquignon.
43:39Autre sujet à présent, Philippe de Villiers,
43:42le débat sur l'euthanasie qui occupe les journées à l'Assemblée.
43:45La conférence des évêques de France
43:47vend debout contre la proposition de loi sur l'aide à mourir.
43:51Elle a lancé ce lundi une initiative pour inciter les fidèles
43:54à interpeller leurs parlementaires.
43:56Je vous propose d'écouter le cardinal Bustillot.
43:59Écoutons.
44:01– On nous parle de cette loi terrible, aider à mourir.
44:06Déjà le terme aider, c'est terrifiant.
44:08Aider à mourir, finalement c'est tuer.
44:11Tuer une personne en souffrance,
44:13mais l'éliminer par un acte médical, par un acte radical.
44:18C'est triste, ce n'est pas le but de la médecine.
44:21Et je trouve qu'on laisse de côté l'éthique médicale.
44:25– Charlotte Dornelas.
44:26– Quel regard vous portez sur cette démarche,
44:28notamment des évêques cette semaine ?
44:30– Je ne commenterai pas ce qu'a dit le cardinal.
44:33Il faut se féliciter de la décision de l'église de France
44:37d'inciter tous les Français à aller voir les ministres
44:43solidaires d'un gouvernement qui commet un crime.
44:47Le crime d'abandonner les plus faibles.
44:50C'est ça qui est en train de se passer.
44:52Et donc bravo aux évêques de France et au cardinal Bustillot
44:57qui est courageux et qui dit la vérité.
45:00La civilisation, c'est quand on s'occupe des plus faibles.
45:03– Et aussi vous savez qu'il y a une mobilisation ce week-end.
45:06C'est un homme que vous connaissez, un des informateurs bien informés,
45:10qui précise que demain se tiendra ce samedi à 14h à Paris
45:15devant l'Assemblée Nationale, à l'angle de la rue Constantine
45:18et de la rue de l'université, à la sortie du métro des Invalides.
45:20Une mobilisation et il appelle tous les éligibles,
45:23entre guillemets évidemment, dans cette loi sur la fin de vie
45:28et leurs proches aidants à s'exprimer.
45:30Et donc il lance cette invitation pour faire entendre une voix singulière,
45:34celle des éligibles, une voix qui dit
45:36aidez-nous à vivre, pas à mourir.
45:39– Il faut aller voir les députés chez eux, à leur domicile, ce week-end là.
45:43– Vous voulez dire dans les circonscriptions bien sûr.
45:46Philippe de Villiers, il est l'or de l'apologue.
45:52Le 23 mai 1200, le roi Louis VIII, fils de Philippe Auguste,
45:58épousait une certaine Blanca de Castilla et vous avez souhaité
46:02nous parler de cette jeune princesse qui venait de Tolède,
46:04une ville qui vous est chère, racontez-nous.
46:08– Oui, vous venez de le dire, le 23 mai 1200 a lieu le mariage
46:20d'une jeune princesse espagnole Blanca de Castilla
46:26et d'un jeune roi de France, Louis VIII,
46:32fils du célèbre Philippe Auguste, vainqueur de Bouvines.
46:36Ses épousailles sont inattendues, elles n'auraient pas dû avoir lieu.
46:44Pourquoi ? Parce que cette princesse n'était pas destinée
46:48à devenir reine de France.
46:51Elle chantait, elle jouait, elle courait sur les remparts
46:54du château de Palencia tout juste repris aux morts,
46:57elle jouait sur le tage, c'était une petite jeune fille
47:00pimpante, guirette, une fille de ce midi où le soleil met du feu
47:15dans le sang des filles.
47:20Et puis un soir arrive une très vieille dame, 78 ans,
47:25grande à roi, elle est connue dans le monde entier,
47:29son nom évidemment est un nom connu dans toutes les courses occidentales,
47:37elle s'appelle Aliénor d'Aquitaine, elle a été reine de France
47:40et reine d'Angleterre, et là sa mission c'est d'aller chercher
47:44la future reine, elle s'appelle Huraca, c'est la fille aînée,
47:48c'est la sœur aînée de Blanca.
47:52Mais très vite, les ambassadeurs qui accompagnent la reine Aliénor
47:57font connaître leur mauvais pressentiment,
48:03parce que la consonance heurte l'oreille française,
48:07Huraca, reine de France, c'est pas possible,
48:11font-ils valoir à la reine Aliénor d'Aquitaine ?
48:14Si bien que l'histoire bascule.
48:18Le cortège est venu chercher Huraca,
48:23et le cortège va repartir avec Blanca,
48:27la pauvre petite Blanca pleure,
48:30toutes les larmes de son corps, elle veut pas quitter la Castille,
48:33elle veut pas finir sa vie dans ce Louvre salpêtré, humide,
48:39elle connaît pas la France, elle connaît pas la langue française,
48:43elle veut pas quitter Tolède,
48:48et pourtant, elle arrive au Louvre,
48:52elle sèche ses larmes,
48:55elle va devenir Blanca de Castilla,
49:00va devenir Blanche de Castille,
49:03la régente, la reine et bientôt la mère,
49:10la mère d'un petit Louis de Poissy, fétif,
49:14qui naît sous le signe des Croix-Noires, mauvais présage,
49:18et elle va l'élever à la Castillane,
49:21c'est-à-dire de manière rigoureuse et en lui répétant tous les jours
49:24ce qu'on pourrait dire aux journalistes français,
49:28un roi illettré est un âne couragé,
49:32euh, pardon.
49:37C'est Charlotte qui vous trompe.
49:40Un roi illettré est un âne couronné.
49:45Et puis, un soir, elle lui fait une surprise pour son anniversaire,
49:49elle lui offre quelque chose qu'elle a fait fabriquer spécialement pour lui,
49:53un psautier, des psaumes,
49:56une bible illustrée, enluminée,
49:59qui vient d'un artisan de Tolède,
50:02qui a mis des mois et des mois à le confectionner,
50:05et tous les soirs, elle et lui lisent ensemble
50:09Le Jardin des Daines, Le Jardin des Oliviers.
50:12Ce psautier devient son livre de chevets.
50:15Il va l'accompagner partout où il va, jusqu'en Terre Sainte.
50:19Et puis le 25 août 1270,
50:23allongé sur un lit de cendres,
50:27à Carthage, sur la plage,
50:31allongé sur un lit de cendres, les bras en croix,
50:34à la manière des Cisterciens,
50:37configuré au roi des rois,
50:40il offre sa vie en holocauste.
50:43Il serre contre son cœur, son psautier.
50:48Il s'en va.
50:51Et juste avant de partir,
50:54il interpelle sa fille Isabelle, qui lui prend la main,
50:57et lui dit, Isabelle, je t'en joins
51:00de ramener mon psautier à Tolède.
51:02C'est de là qu'il vient.
51:04Tolède, ça lui parle.
51:06C'est lui qui a fait dessiner la cathédrale avec ses architectes.
51:10Elle accomplit ce geste.
51:12Voilà, l'histoire est finie.
51:15Mais dans les Apologues,
51:17la fin n'est jamais celle qu'on croit.
51:21Non, l'histoire n'est pas finie.
51:24En 2016, l'équipe du Puy du Fou part à Tolède.
51:28Nous sommes reçus magnifiquement
51:31de la manière de la reine Aliénor.
51:34Et on est accueillis par le président du gouvernement,
51:40Emiliano Garciapage, qui est devenu depuis un ami,
51:43et puis le recteur de la cathédrale.
51:45On nous fait monter dans un escalier en colimaçon.
51:48On est tout en haut de l'escalier du colimaçon.
51:51Et là, il revêt des gants blancs.
51:54Il sort d'un coffre immémorial un linge
51:58défraîchi, doré, et il ouvre le linge.
52:01Et dans le linge, il y a le psaotier de Saint-Louis.
52:04Et là, les deux se tournent vers moi et disent
52:07« On va vous faire un cadeau.
52:09Pour vous, le Puy du Fou, pour vous, la France. »
52:12Et ce cadeau, je l'ai là avec moi,
52:15c'est le psaotier de Saint-Louis, le fac similé.
52:18C'est magnifique.
52:19C'est sublime.
52:20Sublimissime.
52:21Voilà.
52:22Et cette histoire, vous pouvez la retrouver
52:26dans le panache.
52:28Le fameux panache.
52:30Qui raconte les histoires, qui raconte la France.
52:33L'histoire des reines et qui raconte cette histoire
52:37que je viens de vous raconter,
52:39qui est une histoire touchante,
52:41une belle histoire française.
52:43Et je précise que vous êtes un enfant désormais adoptif
52:47de la Castilla la Manca.
52:50Comment vous savez ça ?
52:52Vous croyez que vous êtes le seul à travailler,
52:55Philippe Devilliers ?
52:57Regardez, c'est le gouvernement de la Castilla la Manca
53:01qui fait Philippe Le Joli-Devilliers
53:04un enfant héros de la région.
53:07Adonne, je ne vais pas le dire,
53:10Philippe Le Joli-Devilliers.
53:12Merci beaucoup, Philippe Devilliers.
53:14C'était un plaisir d'être avec vous,
53:16comme chaque vendredi.
53:17Alors, qu'est-ce qu'on dit à la prochaine ?
53:20Charlotte, voilà.
53:22Bon vent, bonne route, Charlotte.
53:25Merci de votre accueil.
53:27C'était un plaisir de vous avoir.
53:29Et nous, on se retrouve vendredi prochain, bien sûr.
53:31A tout de suite, dans un instant, c'est l'heure des pros.
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