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  • 24/05/2025
Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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Transcription
00:00:00Quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:00:04A la une ce matin, il n'y aura pas de fan zone gratuite dans Paris pour suivre la finale
00:00:09de Ligue des Champions samedi prochain entre le PSG et l'Inter Milan.
00:00:13Non, nous ne verrons pas ces images qui datent du 10 juillet 2016.
00:00:18Les autorités compétentes utilisent comme argument la diffusion du match au Parc des
00:00:22Princes.
00:00:23Au parc, l'événement est payant.
00:00:25Il ne réunit que 38 000 supporters, des places déjà vendues et réservées quasi
00:00:29exclusivement aux abonnés.
00:00:31Une fan zone aurait pu, aurait dû rassembler des dizaines de milliers de Parisiens gratuitement.
00:00:36Paris-CFR, on l'a vu pour les Jeux Olympiques l'été dernier, la Coupe du monde de rugby,
00:00:42le Mondial 2018 ou plus loin encore, et j'en parlais, l'Euro 2016, finale au Stade de
00:00:48France, fan zone au pied de la Tour Eiffel sur le Champ de Mars.
00:00:51Attention, tout cela ne se fait pas en un claquement de doigts.
00:00:54Sécuriser une telle soirée nécessite des moyens XXL, la préfecture fait ce qu'elle
00:00:58peut, d'autant que le calendrier, contrairement aux événements précédents, est beaucoup
00:01:02plus serré.
00:01:03Il y a le risque de violence, de pillage, ces racailles qui viennent pourrir chaque
00:01:07événement footballistique heureux, comme au soir de la demi-finale, sans oublier bien
00:01:11sûr la menace terroriste.
00:01:14Je ne dis pas que c'est simple, je dis que c'est triste.
00:01:17Elle signe là un échec, une sorte de confinement sécuritaire.
00:01:21Vous comprenez, dans cette société ensoffagée, impossible de contrôler les Champs-Elysées,
00:01:25le Parc des Princes et en plus une fan zone dans la capitale.
00:01:30On délocalise une école parce qu'il y a un point de deal, on annule une fan zone
00:01:36à cause des voyous.
00:01:37Allez, il reste encore 7 petits jours pour que Paris retrouve le sens de la fête.
00:01:43On en parle en ouverture de cette émission, mais avant cela, c'est le point sur l'information.
00:01:46Avec Marine Sabourin.
00:01:48Bonjour Marine.
00:01:49Bonjour Eliott.
00:01:50Bonjour à tous.
00:01:52Les taxis vont rencontrer François Bayrou, aujourd'hui des discussions pour trouver une
00:01:55issue au conflit.
00:01:56Je rappelle que les taxis manifestent depuis lundi contre la mise en place d'un seul et
00:02:00même tarif pour les transports des malades.
00:02:02Les prix sont aujourd'hui différents selon les départements, le nouveau système doit
00:02:05entrer en vigueur au 1er octobre.
00:02:07La peine maximale de 20 ans de réclusion criminelle a été requise hier contre l'ex-chirurgien
00:02:13pédocriminel Joël Lespornec.
00:02:15L'homme est jugé pour viol et agression sexuelle sur près de 300 personnes.
00:02:19Il devrait également être interdit définitivement d'exercer la médecine exercée auprès de
00:02:23mineurs, mais aussi de posséder un animal en raison de sa zoophilie.
00:02:26Le verdict est attendu ce mercredi.
00:02:29Et puis l'Ukraine et la Russie poursuivent ce samedi leur échange record de prisonniers.
00:02:33Cette mesure avait été convenue lors de négociations entre les deux pays, à Istanbul,
00:02:38Mimé.
00:02:39Et c'est dans ce contexte que Moscou a lancé une nouvelle attaque de drones et de missiles
00:02:42à Kiev cette nuit, faisant 8 blessés.
00:02:44Merci Marine Sabourin pour le point sur l'information.
00:02:48Alexandre Devecchio est avec nous, chère Alexandre, bonjour.
00:02:51Bonjour Eliott.
00:02:52Aminale Bailly, Eric Revelle, bonjour à tous les trois.
00:02:54Bonjour Eliott.
00:02:55Jules Torres, vous êtes un confrère sympa, parce que Charlotte Dornelas risquait d'être
00:02:59en retard et malgré la matinale vous avez dit écoutez je reste encore un peu, je reste
00:03:04quelques instants.
00:03:05Un moine-soldat.
00:03:06Un quoi ?
00:03:07Un moine-soldat.
00:03:08Un moine-soldat.
00:03:09Je vais laisser ma place à Charlotte.
00:03:10Non mais vous restez quand même.
00:03:11Je pense que ce sera ma meilleure hors d'épreuves.
00:03:12Vous restez quelques instants chère Jules Torres et Charlotte, bonjour, ravi de vous
00:03:17retrouver.
00:03:18Bon on a évidemment beaucoup de sujets mais je trouvais cette information quand même
00:03:23intéressante surtout qu'elle est passée complètement inaperçue.
00:03:25Il n'y aura pas de fan zone gratuite à Paris la semaine prochaine pour la finale
00:03:30de la Ligue des champions.
00:03:31Et je disais c'est pas grave, c'est triste, c'est-à-dire que dans une société ensauvagée
00:03:36où les racailles font la loi, il est difficile et on peut comprendre évidemment la préfecture
00:03:40de police qui fait ce qu'elle peut, c'est-à-dire qu'elle va considérer que c'est mieux
00:03:44dans un endroit clos comme le parc des princes sauf que c'est un événement payant le
00:03:49parc des princes, d'accord ? Donc pour la première fois peut-être vous allez avoir
00:03:54un événement sportif historique, footballistique historique sans fan zone ouverte donc c'est
00:04:00un peu triste.
00:04:01Quand il y a des points de deal on délocalise l'école plutôt que de renvoyer les voyous,
00:04:07les dealers et puis quand il y a le risque d'avoir des racailles, la voyoucratie présente
00:04:12à Paris pour la finale de Ligue des champions, on ne fait pas de fan zone parce que c'est
00:04:17difficile à sécuriser.
00:04:18Alors on a posé la question aux français qu'est-ce qu'ils en pensent, pas de fan zone
00:04:22à Paris ? Et j'imagine leur réaction, ils vont dire bah tant mieux en fait, tant mieux
00:04:25pour les commerçants, tant mieux parce qu'il va y avoir des voitures brûlées, de la casse,
00:04:30on souffle un peu.
00:04:31J'avoue que je trouve ça sympa les fan zones comme on avait à l'Euro en France, c'était
00:04:37vraiment très cool.
00:04:38Le fait qu'ils n'en aient pas fait pour Paris c'est vrai que c'est un peu dommage parce
00:04:40qu'il y a des événements dans des bars ou des choses comme ça mais c'est souvent
00:04:44plein et compliqué de trouver une place où il faut arriver très tôt.
00:04:47Donc moi j'avoue que ça me déçoit un peu et je préférerais le regarder chez mes potes
00:04:53en petit comité.
00:04:54Je peux comprendre du sens où ils ont peur que ça se finisse mal parce qu'il y en a
00:04:59qui vont venir pour fêter, être dans la joie, il y en a d'autres qui vont venir pour tout
00:05:03casser, pour montrer qu'il y a de la déception mais de la compréhension en même temps parce
00:05:12qu'on ne peut pas leur en vouloir de vouloir protéger la ville contre ceux qui vont venir
00:05:19pour casser.
00:05:20Je suis ironique bien sûr mais je le rassure, il va y en avoir de la casse parce que si
00:05:24la finale est remportée par le Paris Saint-Germain, les voyous qui étaient présents en demi-finale
00:05:29ils vont revenir.
00:05:30Alors il y aura peut-être une présence policière plus importante notamment sur les Champs-Elysées
00:05:33mais je disais confinement sécuritaire Alexandre Devecchio, société de vigilance, surtout
00:05:39pas de fan zone parce que c'est des centaines de milliers de personnes potentiellement et
00:05:44on sait qu'il pourrait y avoir des voyous.
00:05:46Oui, société où surtout l'État n'a plus d'autorité en réalité et plus tout à fait
00:05:52la maîtrise de son territoire sauf à déployer des moyens très importants et je pense que
00:05:56les policiers ont aussi besoin de souffler, c'est aussi une des raisons de cette décision
00:06:01parce qu'il faut la sécuriser, la fan zone donc effectivement et peut-être prémonition
00:06:07de ce qui va nous arriver dans les années futures, vous parliez de confinement sécuritaire,
00:06:13ça avait déjà été un peu le cas en vérité avec les JO, tout le monde a dit ça s'est
00:06:17très bien passé mais Paris avait été quasiment évacué, tout le monde était parti avant,
00:06:23c'était impossible de circuler dans la capitale donc c'est peut-être l'avenir du pays puisque
00:06:29l'État ne sera plus en mesure de garantir la sécurité de tous, il va y avoir comme
00:06:33ça des confinements sécuritaires pour ceux qui auront les moyens et plus de...
00:06:38Alexandre, c'est une réussite sécuritaire les JO, en fait moi ce que j'attends c'est
00:06:41que le 31 mai, Paris soit bunkerisé, qu'il y ait du bleu de partout et que le délinquant
00:06:47qui brûle, qui casse les vitrines, qui considère qu'il peut aller comme il veut sur les Champs-Elysées
00:06:53pour voler, en fait il est le trouillomètre à zéro.
00:06:57On va se dire les choses, les supporters ne sont pas du tout les mêmes, il y a un autre
00:07:03événement très important, historique cet après-midi, qui est la finale de la coupe
00:07:08d'Europe de rugby, historique pour Bordeaux parce qu'ils vont peut-être gagner leur première
00:07:13Champions League de rugby face à Northampton, il y a une fanzone à Bordeaux sur la place
00:07:20des Quinconces, gratuite, elle n'est pas interdite, pourquoi ? Parce que le supporter de rugby
00:07:26ce n'est pas le supporter de football, absolument, et celui qui vient aux Jeux Olympiques ce
00:07:30n'est pas le supporter de football, donc en fait il faut appeler les choses par leur
00:07:34nom, les gens, pas les supporters, mais ceux qui vont troubler, qui vont casser, parce
00:07:40que que le PSG gagne ou que le PSG perde le 31 mai, à mon avis ce sera la même chose,
00:07:45les effectifs ont été extrêmement renforcés, mais disons les choses, ce ne sont pas les
00:07:49mêmes qui viennent pour fêter le football ou un match rugby, ce ne sont pas les mêmes,
00:07:57et vous vous souvenez ce qu'avait dit la mairie du 8e sur CNews, elle avait dit à
00:08:01un moment donné on a eu des hordes qui venaient des banlieues ce soir-là et qui ont commencé
00:08:06à tout casser, c'est ça la réalité.
00:08:07On est en direct avec Matteo Ghisalberti qui est un journaliste italien, parce que la
00:08:11question qu'on peut se poser c'est qu'est-ce qui va se passer en Italie, à Milan, Matteo,
00:08:16ciao Matteo, grazie mille, merci beaucoup d'être avec nous Matteo Ghisalberti, la
00:08:22traduction était importante pour grazie mille, vous savez qu'on peut dire ciao pour dire
00:08:28bonjour, hein Matteo, il y a Charlotte Darnelas qui me reprend tout le temps comme chaque
00:08:33samedi matin, bien sûr, c'est la règle, alors Matteo Ghisalberti, s'il vous plaît,
00:08:41comment ça va se passer la semaine prochaine du côté de Milan ?
00:08:45À Milan aussi, on a rénoncé à faire une fin de zone sur la Piazza Duomo qui est la
00:08:52place de la cathédrale de Milan, il y en aura une par contre dans le stade Meazza ou
00:08:58San Siro de Milan, pour des raisons de sécurité toujours, il faut savoir que Milan est une
00:09:04ville un peu malheureusement dramatiquement jumelée à Paris en termes d'administration
00:09:10parce que le maire de Milan résonne exactement comme Anne Hidalgo, donc c'est une ville où
00:09:17il y a cette écolaterie, cette insécurité croissante, grandissante, surtout dans les
00:09:23zones des gares, etc., la saleté, donc des choses qui la rapprochent beaucoup à Paris
00:09:29en ce moment, mais il y a aussi effectivement cette exigence de contrôler la sécurité
00:09:39parce qu'on a vu que dans des épisodes différents, notamment pour les fêtes du 31 décembre
00:09:45des dernières années, la Piazza Duomo à Milan a été le théâtre d'agression de la part,
00:09:51encore une fois, d'ordre de voyous, de racailles, qu'en Italie on pouvait le dire
00:10:01tranquillement parce qu'on savait leur nationalité, etc., donc voilà, il y avait des précédents
00:10:09importants, donc c'était risqué de les laisser fêter comme on faisait il y a une dizaine
00:10:14d'années, c'est impressionnant de voir, vous avez montré des images aussi de Champs-de-Mars,
00:10:19il y a dix ans pratiquement, il y avait la fête. Vous avez raison, et c'est pour ça que je voulais qu'on revoie les images de
00:10:282016, parce que en 2016 l'euro se joue en France, vous avez donc le match au Stade de France 80 000
00:10:33personnes et vous avez peut-être un demi-million de personnes sur le Champs-de-Mars. Alors l'autre
00:10:40argument, parce qu'il ne faut pas être malhonnête, bien évidemment, c'est qu'un euro ça se prépare
00:10:44des mois, des années en amont, que peut-être cette fois-ci le Champs-de-Mars n'était pas
00:10:51disponible. Ce qui m'intéresse dans le témoignage de Mathéo, c'est qu'à Milan comme à Paris,
00:10:57vous considérez qu'avoir une fan zone pour un événement comme la finale de Ligue des champions
00:11:02en plein cœur de la ville, ça devient un enjeu de sécurité, ça devient un problème.
00:11:07Ce qui est curieux en plus, c'est qu'il y en aura une à Aubervilliers, il y en aura une à Noisy-le-Grand,
00:11:11il y en aura une à Saint-Denis, donc voilà, c'est pas le petit village gaulois parisien, il y en aura
00:11:19d'autres. Donc pourquoi la préfecture a décidé ça ? Bon, bien évidemment, parce qu'elle a peur des craintes,
00:11:23aussi pour éviter de revoir les mêmes images qu'on avait pu voir et au Stade de France en 2022
00:11:29et lors par exemple du match France-Israël qui s'était déroulé il y a quelques mois et ce
00:11:35qu'on a vu également après la demi-finale, où on a vu des images qui ne relevaient pas du tout
00:11:39du supporterisme, qui n'étaient pas du tout le fait de supporters du Paris Saint-Germain,
00:11:44c'est juste des racailles, avec en partie des drapeaux palestiniens et des drapeaux algériens, qui voulaient juste casser des voitures et casser du flic.
00:11:50Je précise que le stade en Italie, alors quand c'est la sémilance, c'est San Siro, quand c'est l'intermilance, c'est Giuseppe Menza,
00:11:56à ce stade-là, la capacité c'est 75 000 personnes. Le Parc des Princes, c'est un événement qui sera payant, avec les places qui ont déjà été réservées et vendues
00:12:05et vous pouvez avoir une capacité de 38 000 personnes. Je trouve ça dommage, voilà, l'idée c'est pas d'hurler au scandale...
00:12:13Oui mais comme vous êtes payé, vous n'avez pas la même clientèle.
00:12:16Mais encore une fois, c'est 10 euros les premiers prix, donc c'est pas non plus...
00:12:21Mais en revanche, je trouve ça triste de se dire que Paris, on ne pourra pas voir ces images-là pendant la rencontre.
00:12:27On les verra peut-être sur les Champs-Elysées le lendemain, parce que le Paris Saint-Germain va être champion d'Europe,
00:12:32mais on n'aura pas l'occasion de voir ces centaines de milliers de personnes vivre ce moment-là.
00:12:38Et de toute façon, il est trop tard, puisque les ultras seront au Parc des Princes, c'est-à-dire que si une nouvelle décision est prise
00:12:44de rouvrir le Champs-de-Mars, on ne verra pas les supporters qui ont déjà payé leur place au Parc des Princes revenir au Champs-de-Mars.
00:12:50Mais aujourd'hui...
00:12:5138 000 personnes au Parc des Princes, je parle là d'un 2 millions de personnes.
00:12:54Oui, mais je parle des vrais supporters qui chantent, qui sont supporters dans la victoire comme dans la défaite.
00:12:58Voilà, on parle d'un vrai public, d'un public parisien.
00:13:01Mais le vrai sujet ici, c'est comment contenir toute cette délinquance qui salit finalement le logo du Paris Saint-Germain
00:13:11et qui, dans la victoire comme dans la défaite, vont brûler des voitures, vont s'en prendre aux forces de l'ordre.
00:13:16Ce qui est certain, c'est que lui, le dispositif policier ne changera pas.
00:13:19La direction de l'ordre public et de la circulation, la DOPC de la préfecture de police de Paris, lui, cette direction-là, elle est prête.
00:13:27Ils ont mobilisé les CRS, les policiers pour sécuriser les Champs-de-Mars.
00:13:31Donc le dispositif de sécurité, lui, il est présent, il est prêt, il est prêt à intervenir.
00:13:38Maintenant, est-ce qu'on doit, dans ces conditions-là, accepter que toute la racaille vienne sur le Champs-de-Mars
00:13:45alors que les vrais supporters seront au Parc des Princes ? J'en suis moins sûr.
00:13:49On a tout dit, on ne va pas passer trois heures sur ce sujet, mais ce qui m'intéresse, c'est de voir qu'aujourd'hui, c'est les délinquants qui gagnent en quelque sorte.
00:13:56Voilà, dès l'instant où vous renoncez à ce qui est un grand événement populaire, une fanzone gratuite,
00:14:02en fait, ça veut dire que la délinquance n'a pris le pas sur l'autorité, c'est tout.
00:14:05Ça veut dire qu'on n'est plus en capacité de sécuriser.
00:14:07On est d'accord.
00:14:09Bon, je voulais juste qu'on voit une séquence quand même, parce que Naples, c'est intéressant ce qui s'est passé hier soir à Naples,
00:14:17c'est toujours dans le football, mais c'est les festivités, vous savez, Naples, c'est une ville du football, c'est la ville de Maradona, évidemment.
00:14:23Et qui a gagné le championnat d'Italie hier soir.
00:14:25Mais ce n'est pas tant l'aspect footballistique qui m'intéresse, c'est les images de l'IES qu'on va découvrir ensemble.
00:14:37Applaudissements
00:14:59Voilà pour les images du côté de Naples.
00:15:03On remercie Matteo Ghisalberti.
00:15:05Il y a eu des violences, des tensions recensées du côté de Naples hier ?
00:15:09Non, beaucoup de l'IES.
00:15:12Et effectivement, c'est assez intéressant de voir que les autorités de Naples ont laissé fêter la victoire,
00:15:20parce qu'il y a quand même une présence sécuritaire importante dans le reste du pays, à part un peu, comme je disais, à Milan.
00:15:30Mais voilà, c'était une belle fête populaire.
00:15:33Moi, j'espérais que l'Inter gagne parce que c'est mon équipe préférée.
00:15:37L'aspect foot, Matteo, vous le laissez de côté.
00:15:41Ce n'est pas ça qui nous intéresse, vous avez bien compris, cher Matteo.
00:15:49Bon, écoutez, merci beaucoup en tous les cas, cher Matteo.
00:15:52C'était intéressant de savoir que là aussi, du côté de San Siro et de Milan,
00:15:57on a décidé de sécuriser cet événement historique en proposant donc une fan zone dans un endroit clos,
00:16:06qui est donc le stade, avec 80 000 personnes, ce qui représente deux fois plus quand même, qu'au Parc des Princes.
00:16:12Voilà pour le premier sujet qu'on devait traiter ce matin.
00:16:15On a pris un peu plus de temps.
00:16:17Je voudrais qu'on revienne sur le rapport des frères musulmans à présent et de découvrir,
00:16:21puisque les masques tombent, les déclarations des députés de la France insoumise,
00:16:26elles sont très intéressantes, très intéressantes.
00:16:30Et la déclaration, par exemple, d'hier de Louis Boyard, là aussi.
00:16:34Qu'est-ce que dit Louis Boyard ?
00:16:36Il dit que c'est complotiste.
00:16:39Le rapport commandé par Emmanuel Macron est complotiste.
00:16:43Il invente un complot musulman qui est cru par les plus hautes sphères de l'État.
00:16:49Il utilise les mêmes rhétoriques que celles qui étaient diffusées il y a des siècles contre les juifs et les protestants.
00:16:56Alors, qu'est-ce qu'elle vous inspire, cette déclaration, les amis ?
00:16:59Peut-être Charlotte Dornelas ?
00:17:01Ma première réaction, ça a été de sourire, parce qu'ils sont exceptionnels, en fait, ils sont trop forts.
00:17:05Mais au-delà de ça, c'est quand même une rhétorique qui est utilisée tout le temps et par tout le monde.
00:17:10Donc là, subitement, ça nous choque parce que le rapport est commandé, en effet, par trois ministères,
00:17:15qu'il est publié via le ministère de l'Intérieur sur demande d'Emmanuel Macron,
00:17:18qui, subitement, à un réveil tardif, devant la gravité des faits, ce sont ses mots.
00:17:23Simplement, cette accusation de complotisme, elle naît extrêmement souvent dans la bouche des plus raisonnables,
00:17:31des raisonnables du cercle de la raison au sein de la République, dès lors que vous posez une question
00:17:36qui diffère un tout petit peu du discours accepté et donc acceptable à leurs yeux.
00:17:44Donc là, en effet, il répond par un complot.
00:17:47C'est un déni de réalité hallucinant, mais c'est un déni qui guette beaucoup plus largement qu'à la France insoumise.
00:17:53Amine Elbaïs, ce qui est intéressant, vous parlez du complot, on reviendra sur...
00:17:56Dans d'autres cas, moi, je me souviens du Covid, si vous alliez contre la pensée du gouvernement...
00:18:02Ah, excusez-moi, le Covid, la Roumanie, alors qu'on avait raison...
00:18:05Mais évidemment, vous étiez... Vous pouviez être condamné, du moins, vous étiez mis au banc de la société.
00:18:10Et là, vous avez donc une partie de la classe politique qui confirme peut-être les dires de certains,
00:18:15de dire qu'il y a un islamo-gauchisme qui est décomplexé en France, avec un député,
00:18:21et ce n'est pas n'importe qui, Louis Boyard, mais c'est un député...
00:18:23C'est malheureusement n'importe qui.
00:18:24C'est... Oui, c'est... Mais en tout cas, son statut, il fait que ce n'est pas n'importe qui.
00:18:31Il a une écharpe tricolore.
00:18:33Ce n'est pas n'importe quelle fonction.
00:18:34Il n'est pas le maire qu'il aurait souhaité être, puisqu'il a été défait lors des municipales,
00:18:39mais quand même, c'est un député de la République qui vous explique qu'on est en plein complot via ce rapport, Amine.
00:18:45Ce tweet n'est pas anodin.
00:18:47Il est même beaucoup plus ingénieux qu'il en a l'air,
00:18:51puisque, en fait, ce tweet vient interdire toute critique de l'islam politique,
00:18:57avec cette notion d'islamophobie qui a été importée par l'idéologie des frères musulmans,
00:19:02et qui vient justement placer toutes les personnes qui, inscrites dans le champ républicain,
00:19:08entendent lutter contre l'islamisme, doivent se justifier de ne pas faire l'amalgame entre l'islam et l'islamisme.
00:19:15Et sur ce sujet précis, mon Eliott,
00:19:20personnellement, moi, j'ai pris cette décision,
00:19:22une décision personnelle de ne plus devoir me justifier à la fin de chacun de mes propos,
00:19:26alors même que je suis de confession musulmane,
00:19:30d'ajouter à chacun de mes propos que je ne fais pas d'amalgame entre l'islam et l'islamisme.
00:19:36Parce qu'en principe, ça devrait déjà être...
00:19:39– C'est une évidence.
00:19:40En fait, cette confusion-là, c'est Louis Boyard et ses confrères qui l'avont, Eric Crevel.
00:19:45– Vous voyez ce que suscite ce tweet ?
00:19:48Moi, ça suscite du dégoût, ça suscite du dégoût,
00:19:51parce que ce tweet est extrêmement dangereux,
00:19:53parce que précisément, il ne dit pas qu'il y a un complot contre les islamistes,
00:19:58évidemment, il ne pourrait pas le dire, il dit qu'il y a un complot contre les musulmans.
00:20:00Donc en fait, il est en train d'alimenter et de laisser croire
00:20:05que l'État islamophobe en voudrait aux musulmans,
00:20:10et pour un député de la République, pardonnez-moi,
00:20:12c'est une abomination d'écrire des choses comme ça,
00:20:17parce qu'en fait, il est là pour remettre, réatiser le feu qui couvre,
00:20:24comme si nous, alors qu'on ne l'a jamais fait,
00:20:27amalgamions les musulmans et l'islamiste.
00:20:30Lui, il le fait pour continuer à pousser les gens dans cette direction.
00:20:35On sera à 9h30 avec Kevin Bossuet,
00:20:38qui est professeur notamment en région parisienne,
00:20:41et c'est intéressant de savoir si ce type de discours,
00:20:43et c'est pour ça qu'il était en matinale tout à l'heure,
00:20:44mais c'est vraiment intéressant d'avoir son témoignage aux alentours de 9h30,
00:20:48et savoir si en fait, ce discours-là, c'est celui qui est en train d'être diffusé
00:20:52dans les couloirs des écoles, est-ce qu'il infuse ?
00:20:56Est-ce que les jeunes disent, en fait, on est en train d'insulter tous les musulmans
00:21:02à travers ce rapport sur les frères musulmans,
00:21:04et de toute façon, c'est un complot, c'est un complot d'État islamophobe ?
00:21:08Il infuse et il infuse depuis longtemps,
00:21:10parce que précisément, c'est le discours des frères musulmans,
00:21:12et qu'ils ont une influence, malheureusement,
00:21:15dans la société française, jusque dans certaines écoles.
00:21:19Mais comme le disait Charlotte, il ne faut pas oublier que
00:21:21tous ceux qui ont dénoncé l'emprise de l'islamisme,
00:21:25le djihadisme d'atmosphère, le communautarisme,
00:21:28se sont fait quasiment traiter, eux aussi, de complotistes,
00:21:32et pas par des parties d'extrême-gauche,
00:21:34par des parties du centre-gauche ou du centre-droit.
00:21:39Donc, il y a une espèce de gigantesque hypocrisie là-dessus.
00:21:42Les frères musulmans existent depuis un siècle.
00:21:44Ils sont implantés en France depuis des années.
00:21:47Je rappelle que la première affaire du voile en 79, c'est les frères…
00:21:52en 89, pardon, c'est les frères musulmans.
00:21:54Donc, on fait semblant de découvrir la lune, pardonnez-moi.
00:21:59Eh bien, écoutez, on va continuer de faire semblant
00:22:01de découvrir la lune après la publicité,
00:22:02puisqu'on reviendra sur ce tweet.
00:22:05Et encore une fois, ce qui est intéressant,
00:22:06c'est l'absence de réaction des responsables politiques,
00:22:11parce qu'ils ont la trouille, en fait, de se confronter
00:22:14au Louis Boya, au Sandrine Rousseau, au David Guiraud…
00:22:18Oui, mais ils ont la même clientèle.
00:22:20Pardonnez-moi, je vous ai regardé quand j'ai présenté le tweet.
00:22:24Ça y est, vous vous êtes habitués à ce genre de messages.
00:22:27Vous étiez complètement sereins.
00:22:29Vous pensez peut-être à Alexandre Devecchio,
00:22:31qui a fait que vous vouliez prendre un 9h22.
00:22:33Je ne m'habitue pas, parce qu'il est gentil, il ne parle pas de fascisme.
00:22:36Vous l'avez dit, ce n'est pas n'importe qui.
00:22:38En effet, c'est un législateur.
00:22:39C'est quelqu'un qui écrit la loi et qui fait la loi.
00:22:41Et quand on a quasiment aujourd'hui 120 personnes du même acabit
00:22:46que M. Boyard, qui sont censées écrire les lois,
00:22:48on peut se poser la question de la représentativité des personnes.
00:22:52Avant, il y avait quand même des académiciens à l'Assemblée nationale,
00:22:53Jean-François Degnaud, Alain Perfit.
00:22:55Vous avez un ancien dealer, vous avez ce que vous voulez.
00:22:59Là, on a un ancien dealer, on avait l'ancien H.S.,
00:23:01on avait l'ancien Louis Boyard, qui est ouvertement.
00:23:03On avait l'ancien Pirates en ligne.
00:23:05Donc évidemment que ça, c'est problématique.
00:23:07Et je pense qu'il faut le dire aux Français.
00:23:08La publicité, on revient dans un instant.
00:23:09Je sens que vous êtes dans les starting blocks, Charlotte Dornelas.
00:23:12Mais vraiment, j'ai demandé, je l'en remercie,
00:23:16Kevin Besouet, parce que je lui ai dit,
00:23:17mais c'est intéressant de savoir ce qu'en pensent les jeunes.
00:23:20Et le professeur qu'il est, l'enseignant qu'il est, comment il fait
00:23:23pour parler de ces sujets-là avec les nouvelles générations.
00:23:28Donc, on voit cela dans un instant.
00:23:30A tout de suite.
00:23:35Il est quasiment 9h30, on est de retour sur l'heure des pros
00:23:38et on est heureux de retrouver Kevin Besouet.
00:23:40C'est important de vous avoir ce matin,
00:23:41parce qu'on parle évidemment de ce rapport sur les frères musulmans.
00:23:45Et c'est intéressant de savoir comment vous, enseignant,
00:23:49vous arrivez à discuter de ça avec les jeunes générations.
00:23:52Et je suis saisi de voir que le tweet, par exemple, de Louis Boyard,
00:23:56qui est un peu le discours qu'on a pu entendre du côté de la gauche radicale
00:23:59tout au long de la semaine, passe crème,
00:24:02comme dit souvent Gilles-William Golnadel.
00:24:04Je rappelle ce tweet qui est relayé, bien sûr, par personne ce matin.
00:24:08Le rapport sur les frères musulmans commandé par Macron est complotiste.
00:24:12Il invente un complot musulman qui est cru par les plus hautes sphères de l'État.
00:24:17Il utilise le même rhétorique que celle qui était utilisée
00:24:20il y a des siècles contre les juifs et les protestants.
00:24:23Et la question que je me suis posée, c'est à qui il s'adresse ?
00:24:26Et est-ce que les jeunes générations, elles entendent ce discours-là ?
00:24:30C'est vraiment pour ça que je suis très heureux de vous avoir ce matin.
00:24:34Je vous remercie de jouer les prolongations puisque vous étiez en matinale.
00:24:38Vous êtes levé très tôt.
00:24:39Alors, quand vous voyez ce tweet, vous vous dites quoi ?
00:24:42La semaine prochaine, comment je vais faire pour expliquer ce rapport à mes élèves ?
00:24:44Vous vous dites ça ou pas ?
00:24:46Déjà, je ne vais pas expliquer ce rapport à mes élèves,
00:24:47mais je trouve ça extrêmement choquant.
00:24:51Parler de complot autour d'un problème qui est l'islamisme,
00:24:56qui a fait des dizaines de morts dans notre pays.
00:24:59Moi, j'ai une pensée, évidemment, pour Samuel Paty.
00:25:01J'ai une pensée pour Dominique Bernard.
00:25:03Et parler de complot, c'est être à côté, finalement, du sujet.
00:25:07Vous avez posé une question, Eliott, à qui parle Louis Boyard ?
00:25:10À son électorat, à son électorat islamo-gauchiste,
00:25:13à cet électorat qui se victimise,
00:25:15à cet électorat qui érige l'État français
00:25:18comme étant, finalement, une entité qui serait islamophobe et qui serait raciste.
00:25:23Le problème, Eliott, c'est que ça pose des problèmes au quotidien,
00:25:26notamment dans nos banlieues.
00:25:27Parce qu'il y a de plus en plus d'élèves, en effet, qui se victimisent,
00:25:30qui nous racontent qu'ils ne réussiront pas à l'école parce qu'ils sont musulmans.
00:25:34Ils ne réussiront pas à l'école parce qu'ils ont une origine ethnique.
00:25:37Ils ne réussiront pas parce que, finalement, l'État serait raciste
00:25:40et même l'éducation nationale serait raciste.
00:25:43Parce que j'ai quand même en souvenir ce qui s'était passé
00:25:47au moment où Gabriel Attal avait interdit l'Abaya,
00:25:49où vous avez quand même des enseignants qui ont fait grève
00:25:51contre l'interdiction de l'Abaya et des élus locaux
00:25:54qui se sont érigés contre une mesure qu'ils ont considérée comme étant islamophobe.
00:25:59Et ça, ça participe à la stratégie, finalement, des frères musulmans.
00:26:02C'est quoi le but des frères musulmans ?
00:26:03C'est d'arracher la communauté musulmane à la communauté nationale.
00:26:07C'est finalement faire des citoyens, qui sont des citoyens comme les autres,
00:26:11d'en faire des victimes pour qu'ils développent une forme d'aigreur,
00:26:14de ressentiment, de colère vis-à-vis de la République, vis-à-vis de l'État.
00:26:19Et le problème, c'est que ça fonctionne et que les professeurs dans ce pays
00:26:22ont de plus en plus de mal à enseigner certains pans du programme
00:26:27ou tout simplement à faire de l'EMC, de l'éducation morale et civique.
00:26:30Et je peux vous dire que M. Boyard ne nous facilite pas la tâche.
00:26:33La France insoumise ne nous facilite pas la tâche.
00:26:37Et je dirais même que c'est une entorse aux valeurs de la République
00:26:41et cette utilisation, finalement, des musulmans, c'est une honte.
00:26:46Bon, justement, ces fameuses valeurs de la République,
00:26:48parce qu'on en parle dans le rapport Charlotte Dornelas,
00:26:50les valeurs de la République, parce que c'est quoi le contre-discours
00:26:54qui est présenté et proposé face à ces élus comme Louis Boyard ?
00:26:59Mais il n'y a pas que lui cette semaine.
00:27:02Sandrine Rousseau était peu ou prou sur le même discours.
00:27:05Ses accusations en islamophobie d'État, Jean-Luc Mélenchon idem,
00:27:11Mme Pannot, bref, il y en a beaucoup qui ont réagi.
00:27:14Donc, c'est quoi le contre-discours ?
00:27:16Est-ce que nos valeurs républicaines nous permettront de contrer,
00:27:19par exemple, cette vague frériste en France ?
00:27:21Moi, je ne me permettrais pas, mais le rapport lui-même...
00:27:25Non, mais dans le rapport, il y a une phrase qui a en effet retenu mon attention,
00:27:27parce que dans le rapport, pour les gens qui ont suivi les travaux
00:27:32de ceux qui travaillaient sérieusement sur ce sujet depuis des années,
00:27:34ils ne sont pas non plus tombés de leur chaise en lisant ce rapport.
00:27:36Simplement, il y a une phrase, donc c'est rédigé par un ambassadeur et un préfet,
00:27:39donc quand même à un certain niveau dans l'État,
00:27:42et ils écrivent eux-mêmes face aux récits proposés par les frères musulmans,
00:27:46les valeurs de la République ne suffiront pas.
00:27:48Je me souviens, là, c'est un réveil tardif, certes, mais c'est un réveil.
00:27:51Donc, en fait, ils expliquent qu'il va falloir réfléchir aux récits qu'on met en place.
00:27:54Alors moi, j'ai bien une idée, ça s'appelle l'histoire de France, la culture française.
00:27:57Ça a quelques siècles et ça nous évite de nous prendre le chou pour en trouver un nouveau.
00:28:01C'est pas trop mal, mais simplement pour répondre à Louis Boyard,
00:28:04parce que d'abord, il explique que le rapport invente un complot.
00:28:08Je vais dire à Louis Boyard, très simplement, d'aller lire la définition d'un complot.
00:28:13Qu'est-ce qu'un complot ?
00:28:14C'est un projet qui est préparé secrètement contre quelqu'un.
00:28:17C'est littéralement la définition du projet des frères musulmans.
00:28:21Et s'il ne me croit pas, il va lire les écrits d'Hassan El Banna.
00:28:24Il va lire les écrits du fondateur des frères musulmans qui explique lui-même,
00:28:28très simplement, qu'il s'agit d'un projet pour, en effet,
00:28:32assimiler les musulmans à la vision des frères musulmans contre les sociétés d'accueil.
00:28:37C'était vrai contre les Anglais en Égypte au moment de la création des frères musulmans.
00:28:41Et Hassan El Banna lui-même disait, ça va se retourner contre l'Occident
00:28:45puisqu'on ira chez eux imposer ce récit-là.
00:28:47Donc, c'est littéralement un projet, en effet, qui est fait contre les sociétés occidentales.
00:28:53La deuxième chose, c'est que dans ce rapport, il y a deux choses.
00:28:57Il y a, en effet, le fait qu'il y a une séparation en vue de la conquête,
00:29:01une volonté de séparation de la communauté musulmane en vue de la conquête islamique de la France.
00:29:07Et il y a aussi la partie islamisation tout court.
00:29:11Il y a un terrain, et c'est d'ailleurs ce qui pose problème aux autorités depuis des années,
00:29:15il y a un terrain du refus de l'islamisation.
00:29:17Mais là, c'est sur un terrain culturel.
00:29:18Ce n'est plus la peur de l'attentat.
00:29:20C'est la peur du changement de mœurs qui est imposée dans certains quartiers
00:29:24et qui sont différentes des mœurs françaises.
00:29:26Ça, c'est évidemment par le biais, un, de l'immigration.
00:29:29Et d'ailleurs, les frères musulmans disent eux-mêmes depuis des années compter sur l'immigration.
00:29:33Ils s'implantent dans les lieux où il y a une forte immigration musulmane par la force des choses.
00:29:38Et donc là, c'est tout simplement une course contre la montre à l'assimilation.
00:29:41Qui assimilera ? La France ou les frères musulmans ?
00:29:44Il y a une confusion qui est alimentée entre ce frérisme, cet islam politique
00:29:50et les français de confession musulmane.
00:29:52Hier, j'étais sur Europe 1 et j'ai pu échanger avec une auditrice qui s'appelle Yasmina,
00:29:56infirmière, fière d'être française, née en France, de confession musulmane.
00:30:01Et elle me disait, à un moment, il faut peut-être arrêter à chaque fois
00:30:04de parler tous les jours des musulmans.
00:30:07Et je lui ai répondu, et c'était vraiment un échange passionnant,
00:30:10ça a duré une vingtaine de minutes et je ne veux pas travestir ses propos.
00:30:13Mais simplement, qu'est-ce qu'on peut lui répondre à cela ?
00:30:15Déjà, si cette semaine, on en parle, c'est parce qu'il y a ce fameux rapport
00:30:18qui est publié par l'État, parce que, pourquoi on parle du voile chez les adolescents ?
00:30:23Parce qu'il y a un ancien Premier ministre, ancien ministre de l'Éducation nationale
00:30:26qui entend interdire le voile pour les mineurs de moins de 15 ans
00:30:31et qu'il y a une différence qui est faite naturellement entre l'islam politique
00:30:35et les français de confession musulmane et que cette confusion est malsaine
00:30:41et alimentée par des gens qui refusent de voir ce qui était inscrit dans ce rapport,
00:30:45c'est-à-dire le danger du frérisme en France, Amine Elbaïe.
00:30:48Et je le répète encore une fois, c'était absolument passionnant et je la remercie de cet échange.
00:30:52C'est extrêmement intéressant ce que vous dites, Eliott,
00:30:54et moi je vais vous proposer ce matin de prendre un peu de hauteur par rapport à cela,
00:30:57parce que même sans frère...
00:30:58Je reste souvent en surface, je viens de salir, merci Amine, sympa.
00:31:02Sympa le samedi matin, premier tac, allez-y Amine.
00:31:05Quand même les autres jours...
00:31:06Vous m'avez dit de faire mon tel rayon.
00:31:08Allez, remets une pièce.
00:31:09Non, simplement, même sans frère musulman, l'islam est par nature politique.
00:31:15L'islam, et nos dirigeants politiques doivent bien l'entendre, n'est pas seulement une religion,
00:31:21c'est aussi pour certains une façon de voir la société,
00:31:23c'est une façon de faire nation, c'est même une façon de faire de l'économie
00:31:27et de régir les rapports entre les individus dans une société.
00:31:29Mais vous avez... C'est important de dire pour certains.
00:31:32La maman d'Amine El Khatmi, par exemple, qui vient régulièrement chez nous,
00:31:35il nous a parlé de son témoignage et il dit le voile que porte ma mère
00:31:39n'est pas le même voile que portent aujourd'hui des françaises de confession musulmane
00:31:46qui voient à travers ce voile une sorte de communautarisme.
00:31:49Elle, il y a la pudeur, il y a le rapport à la foi,
00:31:52mais il y a aussi la priorité, c'est-à-dire les lois de la République,
00:31:55et elle sait différencier les deux.
00:31:57Mais ça, c'était une autre génération.
00:31:59Et très rapidement, on a basculé justement dans quelque chose de bien plus politique.
00:32:03On a basculé parce que depuis 30 ans, notre pays a fermé les yeux.
00:32:06Moi, ce n'est pas tant l'antrisme islamique qui me choque,
00:32:09parce que c'est un antrisme sur lequel on peut apporter des réponses politiques et combattre,
00:32:13c'est la démission de nos responsables politiques qui me gêne.
00:32:17Parce qu'il y a les frères musulmans, c'est vrai,
00:32:20ils infiltrent l'espace médiatique, culturel, politique, sociétal, oui.
00:32:24Mais il n'y a pas que les frères musulmans, il y a aussi, même pire que cela,
00:32:28vous avez aussi des discours d'obédience salafiste qui appellent à autre chose,
00:32:32qui n'appellent non pas à infiltrer la société, mais qui appellent à rompre avec la société.
00:32:37Et donc, c'est pour ça que je vous dis, ici, on a deux visions extrêmement radicales
00:32:43qui s'opposent totalement, mais qui constituent tout aussi un danger pour la société.
00:32:47Et donc, la seule solution, Eliott, et j'en terminerai par là,
00:32:51c'est que nos responsables politiques reprennent le pouvoir.
00:32:53Et pour cela, nous pouvons faire, dès demain, nous pouvons refuser l'islam consulaire,
00:32:58c'est-à-dire les pays étrangers comme le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, la Turquie,
00:33:04qui nous imposent chaque année leur imam, dans leur mosquée, avec leur financement,
00:33:09et avec leur discours et leur propre façon de voir la société et d'influer sur le marché du halal.
00:33:15Voilà. Donc, à un moment, c'est aussi ce pouvoir-là, ce pan-là de la société
00:33:19qui n'est pas occupé, qui doit être réoccupé, et ça, on a un ministère des cultes.
00:33:22– J'ai quand même l'impression qu'on n'a plus d'imam étranger,
00:33:25les armées se terminent et les financements étrangers sont interdits.
00:33:28– Il y a encore des exceptions, mais en effet, c'est un sujet qui a été traité
00:33:30dans la foulée de la loi contre le séparatisme, la volonté de ne plus avoir,
00:33:34mais le problème, c'est qu'on n'en a pas ici, et par ailleurs,
00:33:36ceux qui sont parfois formés ici sont parfois pire que ceux qui sont à l'étranger.
00:33:40C'était un des problèmes soulevés à ce moment-là.
00:33:43Mais pour répondre à la jeune femme avec qui vous avez parlé,
00:33:46c'est le sujet qui s'impose à nous ces derniers temps,
00:33:49et ça crève les yeux dans le rapport, mais il y a beaucoup de gens
00:33:51qui ont encore du mal à le voir parmi les gens qui commandent le rapport ou qui le commentent,
00:33:56c'est que ce n'est pas la partie musulmane, c'est-à-dire, ce n'est pas la partie foi sincère
00:34:03des musulmans qui est analysée ici, c'est l'importation d'une civilisation,
00:34:07de tout ce qui tourne autour, la manière d'être au monde,
00:34:10la manière de régir les relations entre les hommes et les femmes, par exemple,
00:34:14la manière de se nourrir, tout ce qui relève en réalité d'une culture,
00:34:19simplement la responsabilité, ce n'est pas, je mets de côté la question islamiste,
00:34:24la question du terrorisme, d'ailleurs, dans le rapport, il est inscrit
00:34:26qu'on ne s'est pas occupé du sujet islamisation de la France
00:34:30parce qu'on était préoccupé par le terrorisme.
00:34:32Donc c'est bien un autre sujet, c'est celui de, il y a quelques années,
00:34:36il y a quelques années, il y a de longues années maintenant,
00:34:38quand il y a eu la question de l'immigration et de l'immigration extra-européenne
00:34:42et majoritairement musulmane qui s'est posée, certains ont dit,
00:34:46vous allez faire rentrer sur le sol français une civilisation étrangère,
00:34:51comment on répond à ce défi ?
00:34:53C'est toute la bataille de, est-ce qu'on assimile, est-ce qu'on renonce à l'assimilation ?
00:34:57Est-ce que l'assimilation est un cadeau ou est-ce que c'est une violence ?
00:35:01Ça a été un sujet. On a dit aux gens, venez comme vous êtes,
00:35:0470 ans après, 50 ans après, on leur dit, alors comme vous êtes, pas exactement.
00:35:08Finalement, on va faire différemment parce qu'en fait, ça non, ça non, ça non.
00:35:12Forcément, ça pose un problème et c'est un peu tard pour...
00:35:14Je voudrais qu'on parle des réseaux sociaux parce que certains des frères musulmans
00:35:18fournissent aux jeunes français des contenus considérés parfois comme islamistes.
00:35:24Qui et comment on y accède ?
00:35:26Voyez le sujet de Mickaël De Santos qui nous éclaire sur certains réseaux sociaux
00:35:31qui font justement avec des sortes de youtubeurs, streamers, tiktokers,
00:35:35je ne sais pas comment on les appelle,
00:35:37la promotion justement de cet islam politique ou islam radical.
00:35:43Ma sœur, pour être belle, il ne faut pas souffrir, il faut juste se couvrir.
00:35:50Les réseaux sociaux sont un terreau pour la sphère islamiste.
00:35:53Quelques secondes suffisent pour tomber sur du contenu considéré comme radical.
00:35:58Des utilisateurs lambda.
00:35:59La musique est haram, c'est la parole du shaitan et honnêtement, elle pourrit les cœurs.
00:36:04Ou des imams 2.0 aux milliers d'abonnés.
00:36:06C'est une catastrophe !
00:36:09Des frères qui dépendent de l'argent de leurs femmes !
00:36:11Tous ces prédicateurs profitent des algorithmes de tiktok, instagram et consorts.
00:36:15Ces algorithmes fonctionnent avec de l'intelligence artificielle,
00:36:17pas celle de le chat gpt, une autre branche de l'intelligence artificielle.
00:36:21Une branche qui est arrivée à maturité il y a déjà plus de dix ans.
00:36:24Aussi bien vos recherches que tout un tas d'éléments de navigation
00:36:27qui vous échappent totalement, la microseconde que vous avez passée en plus
00:36:30sur une vidéo par rapport à une autre, tout ça va être pris en compte
00:36:33pour adapter, personnaliser le flux de contenu qu'on va vous proposer
00:36:37et vous allez de plus en plus vous enfermer dans ce qu'on appelle une bulle de filtre.
00:36:40Malgré la complexité de ces algorithmes,
00:36:42des règlements européens permettent de restreindre les contenus islamistes.
00:36:46Le gouvernement français a à sa disposition le DSA,
00:36:49qui est en application depuis déjà plus de deux ans.
00:36:51Il va falloir qu'il nomme un signaleur de confiance
00:36:54qui va les identifier et les invisibiliser.
00:36:57Il faut trouver le signaleur de confiance qui lui va mettre au point une algorithmie
00:37:01pour aller identifier une certaine typologie de contenu,
00:37:04ensuite remonter ces contenus et demander aux plateformes qu'il les enlève.
00:37:08Hormis les réseaux sociaux, certaines intelligences artificielles
00:37:10suscitent également la controverse.
00:37:12Accusées d'être sous l'influence de lobbies,
00:37:14elles tenteraient de convaincre ou de dissuader certains utilisateurs.
00:37:18Quand j'ai entendu les règlements européens, j'ai failli tomber de ma chaise
00:37:21parce que du côté de Bruxelles, il va peut-être falloir faire son examen de conscience
00:37:24pour savoir à comment ça se fait que les frères musulmans et cet islam radical
00:37:29puissent prospérer aussi rapidement sur notre continent.
00:37:33Ils sont subventionnés.
00:37:34Ils sont subventionnés, donc merci, il fait miso par exemple.
00:37:37Alexandre Desvecques.
00:37:38Effectivement, Bruxelles est obsédée par la montée des populismes,
00:37:43veut limiter la liberté d'expression dans ce domaine,
00:37:46contrôle les élections.
00:37:47Il ferait mieux effectivement de s'intéresser aux frères musulmans
00:37:50et de commencer par arrêter de les financer.
00:37:51Vous savez que Bruxelles finance à hauteur de 10 millions d'euros
00:37:56un Coran européen pour montrer que l'islam fait partie
00:38:00depuis toujours de l'histoire de l'Europe.
00:38:02Et c'est un Coran, l'une des directrices du projet fait partie de la famille
00:38:06de Hassan al-Banna, le fondateur des frères musulmans.
00:38:09Donc, si on commençait par arrêter de les financer,
00:38:13ce serait pas mal, couper tous les crédits.
00:38:15Ensuite, le contrôle sur Internet, moi, je suis partagé,
00:38:18parce que quand on commence à contrôler les uns,
00:38:20généralement, on finit par museler les autres.
00:38:24Et à commencer par ceux qui dénoncent ce genre d'idéologie.
00:38:28Elles sont sur Internet, ça permet aussi de voir que ça existe.
00:38:31On ne peut plus être totalement dans le déni.
00:38:34Donc, moi, je suis plutôt un peu de l'avis de Charlotte.
00:38:37Il faudrait un contre-récit, en vérité.
00:38:39C'est la culture française qu'il faut propager sur les réseaux sociaux.
00:38:45Arrêter d'en avoir honte et arrêter de censurer ceux qui la défendent.
00:38:48Le problème du contre-récit, je suis parfaitement d'accord avec ça,
00:38:51c'est le rôle des professeurs.
00:38:52Le problème, c'est que souvent, les élèves sont dans un système
00:38:56où toute la journée, ils sont finalement soumis à cette propagande.
00:39:00Que ce soit sur les réseaux sociaux, que ce soit à la mosquée,
00:39:03que ce soit dans les associations.
00:39:05Et on peut même parler, sur TikTok, de cyber-embrigadement.
00:39:08Alors, je comprends évidemment tout ce que vous dites,
00:39:11notamment sur le respect des libertés, de la liberté d'expression.
00:39:13Je crois que récemment, il y a quelques jours,
00:39:16il y a un membre du gouvernement qui a censuré un compte TikTok
00:39:18parce que ce compte TikTok était considéré comme misogyne.
00:39:21C'était Adé Laurent.
00:39:23Et de l'autre côté, on laisse, en effet, sur TikTok,
00:39:27des choses se développer où on nous raconte que finalement,
00:39:30les hommes ne sont pas égalités avec les femmes,
00:39:32que les homosexuels, c'est quelque chose qui n'est pas bon,
00:39:35que la République française est profondément raciste
00:39:37et profondément islamophobe.
00:39:38Et on fait la promotion du voile intégral où vous avez, en effet,
00:39:42des adolescentes intégralement voilées qui racontent
00:39:45à d'autres adolescentes, devant leur téléphone,
00:39:47qu'il faut absolument qu'elles portent ce voile intégral.
00:39:50Sinon, elles ne seraient pas dans les préceptes de l'islam.
00:39:53Mais ça, il faut taper du poing sur la table.
00:39:56Et je pense que la censure est une question qui se pose
00:39:58parce que nous, Hussars noirs de la République,
00:40:00on ne peut pas lutter contre cela de manière efficace
00:40:04parce qu'on n'a pas ce pouvoir.
00:40:05Là, moi, les élèves, je les ai deux, trois heures
00:40:07dans une salle de classe, c'est tout.
00:40:08Je vous propose de regarder ces pays qui ont interdit
00:40:11l'organisation et les frères musulmans.
00:40:13C'est intéressant de voir aussi, non pas les pays seulement,
00:40:16mais les dates à lesquelles ils ont interdit.
00:40:18La Russie, c'est depuis 2003, d'accord ?
00:40:20L'Autriche, c'était en 2021.
00:40:22La Syrie, en 2013.
00:40:24Vous avez la Jordanie, le Bahreïn, l'Arabie saoudite,
00:40:26les Émirats arabes unis et l'Égypte également.
00:40:29Et nous, on est en train de se poser de la question
00:40:31avec des rapports qui sont sur le bureau.
00:40:33Ça s'est fait dans le sang, à chaque fois, vous le précisez.
00:40:35Un, ça s'est fait dans le sang.
00:40:36Et deuxièmement, il y avait des interdictions
00:40:39parce qu'il y avait des organisations
00:40:41absolument ouvertement déclarées.
00:40:44Vous aviez des organigrammes,
00:40:45vous aviez des bureaux des frères musulmans, etc.
00:40:47En France, c'est beaucoup plus diffus que ça.
00:40:49C'est un des problèmes que l'on a,
00:40:50c'est qu'eux-mêmes jouent sur la ligne de crête en permanence,
00:40:53en passant de l'islam à l'islamisme,
00:40:55en refusant la plupart du temps, dans leur discours officiel en tout cas,
00:40:59l'islamisme, en rejetant la violence.
00:41:01Et donc, ils vont sur un terrain qui est uniquement culturel.
00:41:03J'entends Charlotte, mais vous avez été la première à dire
00:41:07et vous aviez entièrement raison,
00:41:09que depuis des années, certains alertent.
00:41:12Donc, on aurait pu réduire ce problème-là bien plus tôt.
00:41:15Réduisons l'immigration.
00:41:18Et le couper à la racine très tôt,
00:41:20simplement, lorsque vous aviez les premiers qui allertaient.
00:41:23On était avec Philippe, avec Charlotte, hier soir.
00:41:27Il a écrit sur l'islamisation de la France en 2005-2006.
00:41:31C'était il y a 20 ans.
00:41:32Donc, aujourd'hui, on se réveille en disant
00:41:34« Oh là là, les frères musulmans ! »
00:41:35Il faut expliquer ce qu'est être un musulman quand même.
00:41:38Ça fait 30 ans que rien à qui on n'explique, Alexandre de Vécu.
00:41:40Non, mais il y a une centaine de bonheurs.
00:41:42Vous arrivez en 2025, ce matin.
00:41:44Ça fait pas 30 ans que j'explique, mais il y a quelques années.
00:41:49Mais c'est une centaine de personnes, les frères musulmans.
00:41:52Donc, par contre, c'est nébuleuse.
00:41:54Leur discours se propage et en réalité,
00:41:56vous avez toute une partie de la population immigrée
00:41:59qui adhère à leur discours sans même savoir
00:42:01que c'est les frères musulmans.
00:42:02Ça va être compliqué d'interdire ça.
00:42:04Par contre, limitons les flux migratoires, en réalité.
00:42:07Je trouve votre carte très intéressante.
00:42:09Regardez, est-ce qu'on peut la remettre ?
00:42:10Parce qu'en fait, à part l'Autriche qui a donc banni
00:42:13les frères musulmans de son territoire,
00:42:14il n'y a pas d'autres pays européens.
00:42:16Donc, quand vous voyez l'Europe fédérale
00:42:18qui lutte contre la montée des populismes,
00:42:20ils devraient regarder cette carte en face
00:42:22et se poser la question.
00:42:23En réalité, le populisme, c'est l'expression d'une angoisse.
00:42:28C'est l'expression réelle de classes politiques
00:42:32qui n'ont pendant des décennies,
00:42:33quel que soit le pays pratiquement,
00:42:35rien fait pour le sort du peuple.
00:42:37En fait, le populisme, c'est la conséquence
00:42:39de ce que nous sommes en train de vivre aussi.
00:42:42C'est-à-dire que, vous avez vu ce qui s'est passé,
00:42:44alors on verra quelles sont les réalités.
00:42:48Cette attaque encore au couteau en Allemagne.
00:42:50Pour l'instant, selon les premiers éléments,
00:42:52il n'y a rien de positif.
00:42:53Ce que je veux dire, c'est que cette façon
00:42:56de régler des problèmes en Europe,
00:42:59précisément en Allemagne, qui vit des moments très pénibles,
00:43:03je pense que la montée des populismes,
00:43:04l'Europe fédérale devrait s'interroger.
00:43:08Est-ce qu'on en est la cause ?
00:43:09La priorité pour l'Europe fédérale, c'est la Russie,
00:43:11c'est l'arroganisme, les ingérences russes.
00:43:14Quand vous faites des campagnes payées par l'Europe,
00:43:16de promotion du voile par exemple,
00:43:20les peuples qui ont une histoire et qui veulent la défendre
00:43:24s'interrogent sur la direction dans laquelle
00:43:27cette Europe fédérale veut les emmener.
00:43:29C'est aussi ça la conséquence de la montée des populismes.
00:43:32Allons sur du concret, puisque ce rapport pointe du doigt
00:43:34le département par exemple des Bouches-du-Rhône,
00:43:37avec la présence de deux instituts très influents à Marseille,
00:43:41et d'ailleurs la région a décidé de couper les subventions.
00:43:43Je vous propose de regarder ce sujet,
00:43:45parce que là, vraiment, on entre dans le concret
00:43:47avec des témoignages qui sont très intéressants.
00:43:50Dans le 15e arrondissement de Marseille,
00:43:52cet établissement privé musulman accueille 400 élèves
00:43:56de la 6e à la Terminale.
00:43:57Franchement, il y a bonne ambiance et tout, j'aime bien.
00:43:59Il n'y a rien de bizarre dans les cours, c'est normal.
00:44:02Et pourtant, dans son rapport sur l'islamisme politique,
00:44:06l'État accuse le Centre musulman de Marseille,
00:44:09qui gère une mosquée, de nombreuses associations,
00:44:12et cet établissement scolaire,
00:44:14d'être au cœur d'un réseau frériste dans les Bouches-du-Rhône,
00:44:17lié donc aux frères musulmans.
00:44:20Les habitants prennent la défense de cette institution
00:44:23implantée dans le quartier et dans leur quotidien
00:44:26depuis plus de 35 ans.
00:44:28Mais ça, je n'arrive pas à comprendre frère musulman,
00:44:29qu'est-ce que ça veut dire ça ?
00:44:30Moi, je ne suis pas au courant, c'est des frères musulmans.
00:44:32Ah ça, je ne sais pas, je ne suis pas au courant.
00:44:33J'ai fait ma prière ici et mes enfants sont passés ici aussi.
00:44:35Et croyez-moi, le collège, c'est super bien.
00:44:39À aucun moment, on nous a parlé des frères musulmans.
00:44:42En fait, à l'école, ils apprennent seulement la langue arabe,
00:44:45mais il n'y a pas de cours religieux.
00:44:48Dès la divulgation du rapport,
00:44:50la région et le département ont suspendu
00:44:52leurs contributions financières à l'établissement.
00:44:54La direction de l'école n'a pas souhaité s'exprimer.
00:44:58À 8 km au-delà, l'Institut musulman des Bleuets
00:45:01est également visé par le rapport de l'État.
00:45:03Décrit comme proche du salafisme et imprégné des codes du frérisme,
00:45:08cet institut gère une école coranique
00:45:10et plusieurs associations dans le quartier.
00:45:13À l'heure où on multiplie les commissions à l'Assemblée nationale,
00:45:15ce serait intéressant d'avoir les élus marseillais
00:45:18qui viennent et qui disent sous serment
00:45:21qu'ils n'ont aucun lien avec l'islam politique,
00:45:25avec les fréristes et qui nous expliquent
00:45:28comment on a pu construire et alimenter ces réseaux-là
00:45:32du côté du 15e arrondissement de Marseille, par exemple.
00:45:35Effectivement, il va y avoir des élections municipales
00:45:39et le frérisme, si on veut, ou l'islamisme si vous voulez,
00:45:44parce que c'est compliqué,
00:45:46ce n'est pas aussi structuré qu'on le pense,
00:45:47c'est là où c'est compliqué,
00:45:48c'est implanté grâce au clientélisme des élus locaux,
00:45:53d'ailleurs qu'ils soient de gauche, d'extrême-gauche ou de droite.
00:45:56Je vous invite à voir ce qu'ont fait les élus centristes dans le 93,
00:46:01ce n'est pas beaucoup mieux que la France insoumise.
00:46:04Donc c'est un clientélisme lié à la démographie encore une fois,
00:46:10pas lié au fait qu'ils connaissent les réseaux des frères musulmans,
00:46:13parce que les frères musulmans ne se présentent pas comme des frères musulmans.
00:46:17Parfois, ils ne sont pas reliés à quelconque organisation,
00:46:21ce sont juste des gens qui ont une idéologie
00:46:24et une culture qui n'est pas la nôtre.
00:46:26Simplement, comme ils sont nombreux,
00:46:27et que les maires veulent gagner les élections,
00:46:30ils s'appuient sur eux.
00:46:31Et la clé dans l'histoire, c'est le nombre, le nombre, le nombre.
00:46:33La publicité, on revient dans un instant.
00:46:36Vous avez un nouvel ami, Alexandre Devecchio.
00:46:39Ah oui ?
00:46:40Elle s'appelle Mathilde Pannot, elle s'en est prise au Figaro.
00:46:43Ah d'accord.
00:46:44Je vais vous faire découvrir ça.
00:46:45À dix heures, immunisé contre la connerie.
00:46:49Alors quand je dis vous, c'est le Figaro.
00:46:52Mais c'est une légion d'honneur.
00:46:54Vous avez un passé monarchiste au Figaro ?
00:46:56Moi, Manon ?
00:46:58Vous êtes des monarchistes.
00:47:00Mais peut-être qu'il faut expliquer à Mathilde Pannot
00:47:02que la France a un passé monarchiste.
00:47:05La publicité, on revient dans un instant.
00:47:06Qu'est-ce qu'elle raconte ?
00:47:10Il est dix heures, les titres, c'est avec Marine Sabourin.
00:47:13Rebonjour Marine.
00:47:14Rebonjour Eliott, bonjour à tous.
00:47:15Les chauffeurs de taxi vont rencontrer François Bayrou.
00:47:18Aujourd'hui, des discussions pour trouver une issue au conflit.
00:47:21Je rappelle que les taxis manifestent depuis lundi
00:47:23contre la mise en place d'un seul et même tarif
00:47:25pour le transport des malades.
00:47:27Les prix sont aujourd'hui différents selon les départements.
00:47:29Le nouveau système doit entrer en vigueur au 1er octobre.
00:47:33Pas de retour en prison pour les braqueurs de Kim Kardashian,
00:47:36jugée trop vieux et malade pour retourner en détention.
00:47:38Les peines vont jusqu'à trois ans de prison ferme.
00:47:41C'est bien en deçà de celles requises par l'accusation.
00:47:43Certains accusés ont déjà effectué un séjour en prison de plusieurs mois.
00:47:46La superstar s'est dite satisfaite de ce verdict.
00:47:49Et puis cette nouvelle attaque au couteau hier en Allemagne.
00:47:52Une femme de 39 ans a blessé à la gare de Hambourg.
00:47:5517 personnes, 4 sont dans un état grave.
00:47:58Les motifs de son geste ne sont pas encore connus.
00:48:01Et on suivra attentivement, évidemment,
00:48:03l'enquête concernant cette attaque au couteau à Hambourg.
00:48:06Pour l'instant, soyons très prudents.
00:48:08Avant de parler des peines concernant le procès des braqueurs de Kim Kardashian,
00:48:15qu'on a appelé une sorte de romance.
00:48:17Les papys braqueurs, c'est plutôt drôle.
00:48:19Ils sont âgés et en plus, ils sont un peu malades.
00:48:22Donc il ne faut pas les renvoyer en prison.
00:48:23Avant cela, je voulais quand même qu'on s'arrote sur un sujet.
00:48:26On en a parlé hier et c'est Mathieu Vallée qui a alerté
00:48:30et qui exige des décorations pour les policiers du Batacan.
00:48:33On n'apprend que dix ans plus tard.
00:48:36Ceux qui ont mis leur vie, évidemment, en danger pour sauver.
00:48:41Il y a une quarantaine, une cinquantaine de policiers.
00:48:43Ils n'ont jamais été décorés.
00:48:47Un exemple, par exemple, les policiers de la BAC 94
00:48:51qui sont intervenus quelques minutes après l'entrée des terroristes,
00:48:53se sont fait tirer dessus et ont fait évacuer des otages
00:48:56qui n'ont ni été décorés de la Légion d'honneur
00:48:57ni de l'Ordre national du mérite.
00:48:59Pareil pour les policiers de la BAC 75.
00:49:02Pire, les hommes du RAID, le ministère de l'Intérieur à l'époque,
00:49:06leur a dit qu'il n'y avait pas assez de médailles de sécurité intérieure.
00:49:09Du coup, tout le monde n'a pas pu recevoir cette décoration.
00:49:13Pour la barrie, pour la colonne du RAID qui a géré la fosse du Bataclan
00:49:17pendant que la BRI faisait l'assaut au premier attage,
00:49:20aucun n'a été décoré non plus de la Légion d'honneur
00:49:23et de l'Ordre du mérite.
00:49:24Il y a deux personnes qui ont été décorées.
00:49:27L'ancien commandant de police de la BRI,
00:49:29Pépé, qui dirigeait la colonne d'assaut qui a neutralisé le terroriste.
00:49:33Et puis, Guillaume Cardi, le patron actuel du RAID.
00:49:36À l'époque, il était le patron adjoint des policiers de nuit à Paris.
00:49:39Vous voyez ce sujet ?
00:49:41On donne des décorations à tout le monde et à n'importe qui.
00:49:44Les sportifs, les artistes, les anciens animateurs, les chanteurs.
00:49:48Mais en revanche, nos héros, il faut attendre dix ans pour les décorer.
00:49:51On est dans un monde de fous.
00:49:53Vous voyez le sujet ?
00:49:56Seules deux médailles pour les héros du Bataclan.
00:49:58C'est ce que dénonce le député européen Mathieu Vallée.
00:50:01C'est une honte.
00:50:02La nation n'a toujours pas rendu hommage à nos anges gardiens,
00:50:04à nos héros anonymes qui ont fait face au terrorisme islamiste.
00:50:0713 novembre 2015 au Bataclan.
00:50:09Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, on a deux grands policiers
00:50:11qui ont été décorés, sauf qu'à peu près 50 policiers
00:50:14de la BAC du Val-de-Marne départementale de nuit,
00:50:16de la BAC 75N de Paris et de la brigade de recherche et intervention
00:50:20de la préfecture de police et du Raid, n'ont toujours pas été décorés,
00:50:22ni Légion d'honneur, ni Ordre national du Maire-État.
00:50:24Ce jour-là, le 13 novembre 2015, 90 personnes sont tuées
00:50:28dans l'attentat du Bataclan.
00:50:30Quatre minutes après le début de l'assaut,
00:50:32la BAC du Val-de-Marne est sur place.
00:50:34Trois minutes plus tard, deux policiers de la BAC de nuit de Paris
00:50:37pénètrent dans la salle.
00:50:38Avec leurs armes de poing, ils abattent l'un des terroristes.
00:50:41Moins d'un quart d'heure après, une première colonne de la BRI
00:50:44quitte le quai des Orfèvres.
00:50:45En parallèle, des agents venus de plusieurs arrondissements
00:50:48participent à l'évacuation des blessés.
00:50:50Un manque de reconnaissance selon Mathieu Vallée,
00:50:52qui affirme avoir interpellé Emmanuel Macron et Bruno Retailleau
00:50:55et avoir reçu ses réponses.
00:50:57Je puis vous indiquer qu'il a bien pris connaissance de votre suggestion.
00:51:00Attentif à votre démarche, j'ai chargé les services compétents
00:51:04d'examiner ce dossier.
00:51:05Des réponses jugées insuffisantes par le député,
00:51:08qui réclame un geste fort de la République,
00:51:10la décoration de ces policiers le 14 juillet,
00:51:12jour de la fête nationale.
00:51:15Ce qui est saisissant, c'est que par exemple, et à juste titre,
00:51:18les bâtisseurs qui ont permis la réouverture et la reconstruction
00:51:21de Notre-Dame, très rapidement, et tant mieux,
00:51:23ils ont été décorés.
00:51:26Mais arrêtons avec cette phrase, quand on touche à un policier,
00:51:28on touche à la République, si on n'est même pas capables
00:51:31rapidement de rendre hommage et de décorer ceux qui ont vécu
00:51:36la guerre en plein cœur de la capitale à Minelbailly.
00:51:39Moi, ça fait partie d'un courrier que j'ai adressé au ministère
00:51:41de l'Intérieur il y a maintenant plusieurs mois,
00:51:44puisqu'en particulier les policiers qui ont été amenés
00:51:47à assurer ma protection au SDLP, le service de la protection
00:51:51de la personnalité.
00:51:52– Parce que vous étiez menacé de mort.
00:51:54– Parce que j'étais menacé de mort, évidemment.
00:51:56Et qui assurent également la protection d'un certain nombre
00:51:58de personnalités, y compris de personnalités politiques
00:52:00et de personnes qui interviennent au quotidien sur ce plateau.
00:52:04Eh bien, certains sont issus du GSO, du groupe de sécurité opérationnel
00:52:0975, d'autres issus de la BAC de nuit de Paris, la BAC 75,
00:52:14d'autres de la BAC 94.
00:52:17Vous avez des policiers qui aujourd'hui vivent 10 ans encore après
00:52:20avec un sentiment d'injustice, un sentiment d'humiliation
00:52:23parce que l'État n'a pas reconnu le sens de leur intervention
00:52:27lors des attentats, en particulier du Bataclan.
00:52:31Ces policiers-là n'ont pas été décorés, ils n'ont été remerciés
00:52:34par personne et même pire, d'autres n'ont même pas obtenu
00:52:37leurs primes ou leur salaire le soir de l'intervention
00:52:39parce que certains s'étaient portés volontaires en voyant les images
00:52:42à la télévision pour aller aider leurs collègues.
00:52:44Ces policiers-là doivent être décorés et ils doivent être remerciés
00:52:46au nom de la République.
00:52:47Bien sûr, en coulisses, on peut expliquer, mais alors ce n'est pas politique,
00:52:50il y aurait peut-être un bras de fer entre les institutions et les syndicats.
00:52:54Bon bref, d'où le fait que ça prenne du temps.
00:52:56Mais vous êtes responsable politique, vous êtes le chef d'État.
00:52:58Vous dites écoutez, vos histoires, ça ne m'intéresse pas.
00:53:02Qui n'a pas fait quoi que ce soit, qui met la pression sur qui, je m'en fiche.
00:53:06Tous les policiers qui sont intervenus, on les décore
00:53:09et chaque année, en fait, on leur rend hommage.
00:53:11Et chaque année, ils interviennent sur les plateaux
00:53:13pour raconter ce qu'ils ont vécu.
00:53:14Parce que vous parliez justement de notre histoire,
00:53:17l'importance de notre histoire, de notre culture, de nos traditions.
00:53:20Charlotte Dornelas, ces héros-là qui ont vécu l'enfer le 13 novembre,
00:53:25qu'ils viennent sur les plateaux pour raconter,
00:53:28pour plus jamais que ça ne se reproduise.
00:53:29Mais vous voyez, d'une certaine manière, ne pas reconnaître
00:53:32à des personnes qui ont fait don de leur action,
00:53:36c'est presque ne plus vouloir écrire sa propre histoire, en fait.
00:53:40Non, mais c'est très frappant.
00:53:42Je veux dire, en fait, dans ce pays, et c'est dramatique,
00:53:45je pense à tous ces militaires français qui sont tombés au front,
00:53:49et on a des cérémonies très émouvantes.
00:53:51Et c'est normal où le président de la République
00:53:53remet une Légion d'honneur sur un cercueil.
00:53:56Et c'est normal, parce qu'ils ont sacrifié leur vie
00:53:59pour défendre le pays.
00:54:00Mais quand on n'est pas capable de décorer des gens vivants
00:54:05qui ont risqué leur vie, je veux dire, le symbole, il est frappant.
00:54:08En fait, d'une certaine manière, la Légion d'honneur
00:54:10qu'on remet sur le cercueil du sacrifice de nos militaires,
00:54:13c'est une Légion d'honneur qu'on remet sur le cercueil de notre pays.
00:54:17Je vais dire aux services publics,
00:54:18plutôt que de faire 8 030 sur M. Steyrin cette semaine,
00:54:22qu'ils fassent 8 030 pour donner la parole à ces policiers
00:54:26et comprendre, à ces forces de l'ordre,
00:54:27comprendre pourquoi, depuis dix ans,
00:54:29ils n'ont toujours pas été décorés.
00:54:31Ça peut peut-être être un peu plus intéressant.
00:54:33Ça rejoint le sujet précédent.
00:54:36C'est-à-dire que ceux qui adhèrent à l'idéologie des frères musulmans,
00:54:40c'est aussi peut-être, d'une certaine manière,
00:54:42parce que la France a une forme de haine de soi,
00:54:45comment, quand on vient d'une culture étrangère,
00:54:48aimer le pays où on arrive,
00:54:50si le pays où on arrive est résumé à un pays raciste,
00:54:54islamophobe, sans héros, sans passé et sans futur ?
00:55:00Moi, je crois que pour intégrer, assimiler,
00:55:03même s'il y a le problème du nombre et que ce sera très difficile,
00:55:07mais si on dit ça, on baisse les bras et on ne fait rien.
00:55:11Il y a quand même moyen d'assimiler quelques-uns,
00:55:13mais en leur donnant envie de non-joindre.
00:55:17Donc, il faut arrêter tous les discours de repentance
00:55:21pour avoir un discours de fierté en réalité.
00:55:23Je regarde, vous êtes nombreux à réagir sur cette thématique.
00:55:26Un ami commandant de police qui se trouvait sur les lieux du 13 novembre,
00:55:29jour de son anniversaire, ne l'a pas été non plus.
00:55:35Et là, qu'est-ce qui va se passer ?
00:55:37C'est-à-dire que dans les prochaines semaines ou les prochains mois,
00:55:39ça va se faire ?
00:55:40Il fallait 10 ans.
00:55:4110 ans pour...
00:55:42Il faut préciser aux téléspectateurs
00:55:46que ce ne sont pas les policiers qui étaient sur place qui le réclament.
00:55:50C'est-à-dire qu'ils ont ce courage, cette pudeur.
00:55:53Ils ont aussi la notion de la dévotion.
00:55:56Ils ne font pas ça pour avoir une petite médaille sur le costume,
00:55:59bien au contraire.
00:56:00Ce sont des hommes de l'ombre.
00:56:01Je trouve que ce sont des hommes de l'ombre.
00:56:03Mais c'est saisissant de voir que ces décorations,
00:56:07on peut décorer des ministres qui sont restés 3 mois dans leur ministère,
00:56:10qui n'ont strictement rien fait.
00:56:11Mais en revanche, des policiers qui ont donné leur vie,
00:56:14on attend 10 ans pour les décorer.
00:56:16Il y a un décalage qui peut surprendre.
00:56:18Mais au-delà de la décoration,
00:56:19ça veut dire que personne, en effet, au nom de la France,
00:56:21n'a pris le temps de venir les remercier.
00:56:23C'est surtout ça, au-delà de la question de la décoration elle-même.
00:56:25C'est la question, en effet, de la reconnaissance et du modèle
00:56:29que personne ne pense à donner, en fait.
00:56:31C'est ça.
00:56:32Et c'est le plus grave.
00:56:33C'est une perte de reconnaissance,
00:56:34mais c'est aussi une perte de sens.
00:56:35Quand vous interrogez les policiers, qu'est-ce qu'ils vous racontent ?
00:56:38Évidemment, ils sont déconsidérés, ils sont mal payés.
00:56:41L'État est incapable de protéger ceux qui nous protègent.
00:56:43Ils nous racontent aussi qu'ils n'ont jamais de reconnaissance
00:56:46au quotidien de la hiérarchie.
00:56:49Et ils ont l'impression aussi que la justice
00:56:51sape quotidiennement leur travail.
00:56:52On a des policiers qui sont, en effet, démobilisés,
00:56:56complètement démobilisés.
00:56:58Et je rejoins ce qu'a dit Alexandre Devecchio,
00:57:01c'est-à-dire avec ces policiers qui sont pris à partie
00:57:04dans le débat public, dans le débat politique.
00:57:06On les traite de racistes ou on les traite...
00:57:08Finalement, on dit qu'ils tuent.
00:57:11C'est véritablement une honte.
00:57:12Et ayons une pensée pour ces policiers.
00:57:14Et réaffirmons le fait que nous les aimons,
00:57:16nous les soutenons et nous avons un profond respect pour leur travail.
00:57:19Dans l'actualité judiciaire, il faut qu'on avance un tout petit peu.
00:57:22Amine Elbaïe, pas de retour en prison pour les braqueurs de Kim Kardashian,
00:57:26jugés trop vieux et malades pour retourner en détention.
00:57:29Les peines vont jusqu'à trois ans de prison,
00:57:32bien en deçà de celles requises par l'accusation.
00:57:36Alors la superstar Kim Kardashian s'est dite satisfaite de ce verdict.
00:57:40Elle considère que justice a été rendue.
00:57:43Et ce n'est pas de commenter une décision de justice, bien sûr.
00:57:46Mais voyons les explications de Madame Laura Lepage.
00:57:50Vous avez déjà subi problème avec Madame Pannot.
00:58:00Je vais vous démontrer le tweet de Madame Pannot dans un instant.
00:58:03Occupez-vous aux Figaro de vos problèmes avec Madame Pannot.
00:58:07Plutôt que des papis.
00:58:08On les a présentés comme les papis braqueurs.
00:58:10Franchement, il y a une romance.
00:58:13On va braquer, on séquestre des gens, mais c'est les papis braqueurs.
00:58:16Ils sont gentils les papis braqueurs.
00:58:18Laura Lestrade.
00:58:20Un verdict qui clôture un feuilleton qui aura duré neuf ans.
00:58:24La cour d'assises de Paris a reconnu coupable quatre hommes
00:58:27d'avoir braqué et séquestré la star américaine dans sa chambre en 2016
00:58:30pour la dépouiller de 9 millions d'euros de bijoux.
00:58:33Des peines allant jusqu'à huit ans de prison,
00:58:35dont trois en ferme pour la plus lourde,
00:58:37notamment pour le cerveau de l'opération au Maraïd Kédache.
00:58:40Âgé de 69 ans, il ne retournera toutefois pas en prison.
00:58:44Des peines bien en dessous des réquisitions,
00:58:46dix ans de prison contre les braqueurs.
00:58:48La défense s'allue en verdict d'apaisement.
00:58:50Notre client sort libre de la cour d'assises de Paris.
00:58:54J'ai envie de dire que c'est une décision magnifique
00:58:58qui consacre un verdict d'apaisement
00:59:02dans ce dossier qui a été lourd pendant trois semaines,
00:59:05où la cour est venue rappeler la gravité des faits.
00:59:08On avait demandé que notre client ne soit pas en muret vivant.
00:59:12On a été entendu par la cour d'assises de Paris
00:59:14et j'ai envie de dire que nous sommes heureux.
00:59:17Une décision motivée par l'état de santé des accusés,
00:59:20trop âgés et malades pour être incarcérés.
00:59:22Savoir si les peines sont sévères ou pas,
00:59:26ce n'est pas à nous de le décider.
00:59:28C'est une vérité judiciaire qui est passée,
00:59:30une vérité qui a été sereine,
00:59:32qui a été contradictoire à chaque jour du procès.
00:59:35Par la voix de ses avocats, Kim Kardashian se dit,
00:59:37quant à elle, satisfaite et soulagée de cette décision.
00:59:41Madame Kardashian a été informée de la décision.
00:59:44Elle est satisfaite.
00:59:45La justice a été rendue et c'était là son seul souhait.
00:59:50C'est maintenant chose faite, elle va pouvoir passer à autre chose.
00:59:52La semaine dernière, l'influenceuse américaine
00:59:55avait témoigné à la barre.
00:59:56Elle avait accepté les excuses du principal accusé.
01:00:00Si vous ne voulez pas qu'on commente la décision de justice,
01:00:03je vais commenter l'affaire.
01:00:04Il y a 9 millions de bijoux.
01:00:06Je pense que ça va donner l'occasion à Netflix
01:00:09de faire une série peut-être, ou à Canal.
01:00:10Pourquoi je vous dis ça ?
01:00:12Parce que les 9 millions de bijoux,
01:00:15il y a la fameuse bague de, vous appelez ça,
01:00:17vous appelez Mme Kardashian une super star,
01:00:19moi je l'appelle une influenceuse business woman.
01:00:22C'est une super star, star mondiale.
01:00:24Elle est un peu plus connue qu'Eric Revelle.
01:00:26J'ai déjà vu.
01:00:27J'ai déjà vu.
01:00:28J'ai déjà vu.
01:00:29J'ai vu.
01:00:30J'ai vu.
01:00:31J'ai vu.
01:00:32J'ai vu.
01:00:33J'ai vu.
01:00:34J'ai vu.
01:00:35J'ai vu.
01:00:36J'ai vu.
01:00:37J'ai vu.
01:00:38J'ai vu.
01:00:39J'ai vu.
01:00:40J'ai vu.
01:00:41J'ai vu.
01:00:42Non mais ce qui est très drôle – encoreit –
01:00:44et la fin de la série, je vous la donne tout de suite,
01:00:46c'est qu'ils sont tous libérés
01:00:48et qu'on n'a jamais retrouvé la bague de Mme Kardashian
01:00:50à 4 millions de dollars.
01:00:52Donc là ils sont en train de se dire
01:00:54« Et tu sais René, je sais où on a mis le magot,
01:00:56maintenant on va sur la côte d'Assiouv. »
01:00:58Bon ben, dis donc, mieux vaut en rire.
01:01:00Non mais je trouvais qu'ils appelaient « Les papy braqueur »
01:01:03– Oui parce qu'il y avait une violence incroyable.
01:01:05– Mais il y a une sorte de folklore
01:01:07autour de ce braquage, cette séquestration
01:01:09qui a été une violence inouïe en plein Paris.
01:01:13Non mais excusez-moi, ce n'est pas les papy braqueurs en fait.
01:01:15Non mais c'est à côté de Tonton Flingueur parce qu'ils sont plutôt jeunes
01:01:19et le fait que ce soit une influenceuse, je pense que ça a nourri un récit médiatique.
01:01:23Mais si on veut commenter la décision de justice...
01:01:25Non, je ne veux pas. Je vais vous séjurer.
01:01:27Je veux bien la commenter parce que c'est vrai que si on compare, je ne sais pas,
01:01:31on veut mettre Marine Le Pen deux ans sous bracelet électronique.
01:01:36On a mis Balkany en taule. Il n'avait séquestré personne.
01:01:40Il n'avait pas eu de violence sur lui puisqu'il n'était pas tout jeune.
01:01:43Bien, alors là pour le coup, effectivement, ça valait le coup de prendre de la hauteur
01:01:47et de ne pas que commenter la décision.
01:01:49Il y a deux poids, deux mesures.
01:01:51Il n'empêche que l'affaire est cinématographique d'une certaine manière.
01:01:56Oui, elle est cinématographique.
01:01:58Monsieur Balkany, c'est vous qui l'avez annoncé.
01:02:00Faites attention quand on parle justement de cette justice à deux vitesses à propos de Balkany.
01:02:05Je me souviens que sur les réseaux sociaux, ça peut très vite tourner.
01:02:08On peut vite vous attaquer, Alexandre Devecchio.
01:02:09Mais bien, c'était pour qu'on le mette en slip, Balkany.
01:02:11Ça veut dire quoi ?
01:02:12Je pense qu'il y avait moyen de...
01:02:14Ben si, c'est un délit financier.
01:02:16Il y avait moyen de le faire payer durement sur le plan financier sans le mettre en prison.
01:02:21Il ne menace personne.
01:02:22Je dis quand ça ne va pas la tête, je parle de l'expression qui est quand même...
01:02:25C'est bizarre, je n'avais jamais entendu ça.
01:02:27Bon, vous avez une nouvelle amie, Alexandre Devecchio,
01:02:30qui a réagi à l'édito de Vincent Trémolet de Villers.
01:02:34Mathilde.
01:02:35Mathilde, oui.
01:02:36Oui, pas Madame Kardashian.
01:02:38Non, Mathilde Pannot.
01:02:39On parle de Mathilde Pannot.
01:02:40Réveillez-vous.
01:02:41Mathilde Pannot.
01:02:42Donc, que dit Vincent Trémolet de Villers ?
01:02:44Il faudrait peut-être d'abord voir ce que dit Vincent Trémolet de Villers.
01:02:48Ah, on ne l'a pas.
01:02:49Alors, que dit Vincent Trémolet de Villers ?
01:02:51Les commissions d'enquête qui se multiplient...
01:02:53Il parle de ces fameuses commissions d'enquête qui sont en fait des commissaires politiques.
01:02:57Les commissions d'enquête qui se multiplient sortent de leur rôle et passent à la question.
01:03:01Les grands patrons, les écoles d'excellence, les producteurs de cinéma,
01:03:06la France du travail et du mérite,
01:03:08est contrainte de supporter les remontrances militantes d'élus vengeurs.
01:03:13Cette formule est quand même assez intéressante.
01:03:15Mathilde Pannot est folle de rage.
01:03:17Le Figaro renoue honteusement avec son passé monarchiste.
01:03:20Il conteste le droit aux parlementaires d'exercer leur pouvoir constitutionnel
01:03:24de contrôle de l'action du gouvernement.
01:03:26Et spécifiquement aux insoumis.
01:03:28Je ne savais pas que tous ceux qui y sont intervenus sont membres du gouvernement.
01:03:32Au passage, il oublie que précisément, ce n'est pas la justice qui s'applique
01:03:36mais la recherche de vérité et que chaque commission est présidée de façon transparente.
01:03:40Elle n'a pas mis équilibrée, heureusement, parce que là on aurait dit qu'elle se fiche de nous.
01:03:45Bon ben la parole est à l'accusé.
01:03:47Écoutez...
01:03:49Elle renoue avec le passé des tribunaux révolutionnaires, je dirais.
01:03:53Et heureusement qu'ils n'ont pas de pouvoir vraiment de justice
01:03:56parce que la justice des insoumis pourrait être expéditive.
01:03:59Non, je pense que c'est une légion d'honneur pour Vincent Trémolet de Villers
01:04:03qui écrit très bien et puis être, voilà, apostrophé par Mathilde Pannot
01:04:07c'est plutôt positif, je crois.
01:04:09Autre sujet à présent, et effectivement on ne va pas passer trois heures dessus
01:04:13et vous avez très bien répondu.
01:04:14Je voulais juste qu'on...
01:04:16Alors on n'a pas beaucoup de temps.
01:04:17Je voulais qu'on parle du Conseil constitutionnel
01:04:19qui a censuré l'article clé de la loi immigration.
01:04:23Mais on en parlera plus longuement ce soir.
01:04:26C'est-à-dire qu'en fait le pouvoir il n'est plus à l'Elysée, on a bien compris.
01:04:29Il n'est pas à Matignon, parce que l'Himalaya a des difficultés,
01:04:34il est en train encore de regarder l'Everest.
01:04:36Mais c'est au Conseil constitutionnel, les sages, monsieur Ferrand,
01:04:40qui décide de tricoter avec tous ces sages la loi immigration
01:04:44dont un article qui est pourtant essentiel.
01:04:46Un demandeur d'asile menaçant l'ordre public sans procédure d'expulsion,
01:04:50il ne peut pas être placé en centre de rétention.
01:04:53Ça va aussi à l'encontre de ce que veulent les Français.
01:04:55C'est très intéressant.
01:04:56Donc vous avez des sages qui décident pour des millions de Français
01:04:59qui veulent de la fermeté.
01:05:01Mais les choses changeront quand il y aura encore un drame.
01:05:03Il faut attendre encore un drame en fait.
01:05:05Non, mais ici le Conseil constitutionnel donne une nouvelle fois le droit
01:05:10de dévoyer le droit d'asile puisque désormais,
01:05:13une simple demande d'asile permettra d'échapper
01:05:16au centre de rétention administratif.
01:05:18Et encore une fois, le vrai sujet politique,
01:05:22c'est un référendum sur l'immigration.
01:05:24Tant qu'il n'y aura pas de référendum sur l'immigration,
01:05:27tant que la Constitution ne sera pas modifiée,
01:05:30nous assisterons toujours à l'impuissance du pouvoir politique
01:05:34confronté au verrou politique et administratif.
01:05:37L'enjeu de 2027, la question de 2027, c'est à qui le pouvoir ?
01:05:42Est-ce que c'est à la Commission parlementaire européenne ?
01:05:46Est-ce que c'est donc à Bruxelles ?
01:05:48Est-ce que c'est la Convention européenne des droits de l'homme ?
01:05:51Est-ce que c'est les sages ?
01:05:53Vous posez une très bonne question.
01:05:54Vous avez vu la montée en puissance du Danemark et d'Italie
01:05:57qui contestent à la Cour européenne des droits de l'homme,
01:06:00qui est devenue une cour du droit de l'autre,
01:06:02et plutôt de l'immigrant,
01:06:03et qui essaie d'emmener des pays européens
01:06:05pour contester les oucases que nous délivre
01:06:08la Cour européenne des droits de l'homme.
01:06:10Alors, je voulais qu'on termine cette émission
01:06:12en rendant hommage à Gérard Leclerc,
01:06:14notre ami disparu le 15 août 2023 dans un accident d'avion.
01:06:18Pourquoi on en parle ?
01:06:19Parce que son frère, Julien Clerc, a produit un nouvel album
01:06:23et il y a une des chansons,
01:06:24il rend hommage à son frère Gérard Leclerc.
01:06:28Je disais hier que tous,
01:06:30on pense régulièrement à Gérard Leclerc,
01:06:33on se souvient, moi par exemple,
01:06:35je me souviens toujours que sur le plateau,
01:06:37il avait une petite feuille blanche,
01:06:38pas de rature, on échangeait beaucoup,
01:06:41il y avait parfois des échanges musclés,
01:06:43mais toujours dans le reste.
01:06:45Hier, je n'ai pas eu le temps de passer l'édito de Pascal,
01:06:49qui était vraiment un édito où finalement Pascal dit tout
01:06:53en l'espace d'une minute trente,
01:06:55et j'avais fait la promesse hier soir,
01:06:57chose promise, chose due,
01:06:58qu'on puisse réécouter ensemble l'édito de Pascal Praud,
01:07:01hier matin, qui rend hommage à Gérard Leclerc.
01:07:06Julien Clerc a composé une mélodie
01:07:08pour rendre hommage à son frère Gérard.
01:07:10Paul Ecole a écrit les paroles,
01:07:12la chanson s'appelle Saint-Nazaire,
01:07:14vous pouvez l'écouter depuis quelques heures.
01:07:16Des avions frôlant les nuages,
01:07:18les avions parfois ressemblent à des anges,
01:07:20j'y verrais peut-être un présage,
01:07:22un sourire de toi, un message.
01:07:25Nous le disons souvent ici,
01:07:26il n'y a pas un matin avec Marine Lanson,
01:07:29avec tous nos amis de CNews,
01:07:31il n'y a pas un matin sans que nous pensions à Gérard,
01:07:34Gérard qui avait les cheveux en bataille,
01:07:36ces cheveux qu'il avait jadis portés longs,
01:07:38comme la plupart des ados de son temps,
01:07:40les jeunes rebelles qui ne coupaient pas leur tif
01:07:43et grimpaient sur les barricades.
01:07:45Gérard avait 17 ans en 1968.
01:07:48Il avait les cheveux en bataille pour signifier
01:07:50à tous que la vie passait,
01:07:51qu'il interrogeait les présidents de la République,
01:07:53qu'il côtoyait les puissants,
01:07:54qu'il était devenu un journaliste respecté,
01:07:56influent, honoré, mais qu'au fond,
01:07:58il n'était dupe de rien.
01:08:00Il resterait toujours le jeune homme d'autrefois,
01:08:02celui qui faisait la fête
01:08:04toute la nuit dans Saint-Germain-des-Prés
01:08:06avant de filer rue Saint-Guillaume à Sciences Po
01:08:08pour suivre les cours du jour.
01:08:10De ces années un peu folles,
01:08:12Gérard garderait l'esprit hippie d'une époque
01:08:15entre rock et punk
01:08:17que le costume et la cravate n'entamèrent jamais.
01:08:20Voyager, découvrir, apprendre,
01:08:22mais aussi lire, visiter, piloter
01:08:25ou encore rire, courir, nager
01:08:27seraient les verbes de sa vie,
01:08:29tous ces infinitifs
01:08:31qui conjuguent le verbe aimer
01:08:33à tous les temps et à tous les modes.
01:08:35Aimer la vie, aimer Julie,
01:08:37aimer Antoine, Mathieu, Charlotte,
01:08:39aimer Julien, aimer la famille,
01:08:41les amis, les copains, aimer les autres
01:08:43et une nouvelle fois ce matin,
01:08:45nous penserons à lui.
01:08:47Et Pascal, il y en pensait hier matin
01:08:50et on pense évidemment à lui,
01:08:52à ses proches ce week-end.
01:08:54Merci à tous les cinq,
01:08:56c'était un plaisir d'être avec vous
01:08:58ce samedi matin.
01:08:59Dans un instant, c'est Brigitte Millot
01:09:01qui nous parlera des addictions
01:09:03qui touchent désormais toutes les couches de la société
01:09:05avec la question essentielle
01:09:07addiction, peut-on s'en libérer ?
01:09:09Eh bien, on tentera d'y répondre dans un instant,
01:09:11vous restez avec nous sur CNews
01:09:13avec le docteur Millot dans un instant.
01:09:15Merci à tous les cinq.

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