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  • 23/05/2025
Le Dr Gérald Kierzek nous relate l'histoire d'une jeune femme sauvée par Snapchat ! Ses amis ont détecté un AVC grâce à une photo reçue. 

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Transcription
00:00On va parler des réseaux sociaux, souvent néfastes, on parle souvent des effets néfastes sur notre santé,
00:07mais parfois ils peuvent aussi sauver des vies, docteur.
00:10Oui, on a parlé d'AVC, avec l'AVC d'Alain Delon, là avec Snapchat, c'est une histoire qui vient de se passer,
00:16une jeune femme a été peut-être sauvée par Snapchat, pourquoi ? Parce qu'elle fait Snapchat pour ceux et celles qui ne connaissent pas forcément,
00:22on se fait des photos, on se fait des selfies globalement, cette jeune femme elle se faisait un selfie,
00:25et en faisant ce selfie qu'elle envoie à ses amis, là ses amis se disent, mais il y a un truc qui ne va pas dans ton visage,
00:32un côté qui est un peu affaissé, et oui, elle avait le visage qui était affaissé, une paralysie faciale,
00:38et elle était en train de faire un AVC, et donc ses amis quasi en direct ont appelé la mère,
00:44qui a appelé les secours, et elle s'est retrouvée à l'hôpital, donc c'est Snapchat qui a un peu permis ce diagnostic.
00:50Et c'était vraiment un AVC ?
00:52C'était vraiment un AVC, donc les paranéciaux aux Etats-Unis, les paramédics sont venus,
00:56elle a cherché l'ambulance, l'a amenée à l'hôpital, elle a eu un scanner,
00:59elle avait une occlusion de l'artère cérébrale moyenne, une des grosses artères du cerveau,
01:03et elle avait deux symptômes de l'AVC, et qui se voit sur Snapchat, qui se voit, ou qui s'entendent.
01:10Vous n'utilisez pas souvent.
01:10Non, je n'utilise pas souvent.
01:12C'est vrai, Snapchat, non, d'autres, oui.
01:14Mais elle avait deux signes, en fait, elle avait la paralysie faciale, donc ça, ça se voit,
01:17et elle avait des troubles de l'élocution.
01:19Et donc ça aussi, sur des réseaux sociaux, quand on est en train de faire un FaceTime
01:23ou d'autres réseaux sociaux où on fait une vidéo,
01:25eh bien, c'est deux signes qu'on va pouvoir voir.
01:27En fait, vous savez, c'est les moyens de reconnaître un AVC,
01:30c'est soit la paralysie faciale, soit un trouble de la parole,
01:35on cherche ses mots, on a du mal, ou on dit quelque chose qui est complètement à côté.
01:39Il peut y avoir aussi une paralysie du corps,
01:41alors ça, ça se voit un peu moins sur les réseaux sociaux.
01:43Et tout ça, c'est extrêmement important, c'est le petit mot mnémotechnique,
01:46un Face, c'est la face, le bras, c'est le bras qui ne marche pas bien,
01:51P, c'est la parole et c'est speech en anglais,
01:53et T, c'est time, parce que là, il faut se dépêcher pour déboucher l'artère.
01:57Donc là, les réseaux sociaux, ça lui a probablement sauvé la vie
02:00parce que l'enchaînement s'est fait extrêmement rapidement.
02:01Petite parenthèse, docteur, elle ne s'en est pas rendue compte elle-même ?
02:04C'est-à-dire que ce sont les autres ?
02:05Parce que si on sent son visage qui se fige ou qu'on n'arrive plus à parler,
02:08on s'en rend compte comme normalement.
02:09Parfois, on le sent, mais parfois, on ne le sent pas.
02:10Parfois, il y a une zone cérébrale qui fait qu'on ne se rend pas compte
02:14qu'il y a cette paralysie ou qu'il y a d'autres symptômes neurologiques.
02:17Donc d'où l'intérêt d'avoir quelqu'un en face, en miroir,
02:19qui dit qu'il y a un truc qui ne va pas bien.
02:21Et c'est un cas isolé ?
02:22Non, les réseaux sociaux, ça peut servir,
02:25mais ça peut servir plutôt en sensibilisation
02:27sur un certain nombre de pathologies mélanomes,
02:30des pathologies cancéreuses aussi.
02:33Il y a des cas qui sont intéressants,
02:36et notamment, je ne sais pas si vous vous rappelez,
02:37mais un enfant qui avait été pris en photo par sa mère,
02:40et en fait, avec le flash du téléphone portable,
02:43ça avait permis de dépister une tumeur extrêmement rare de l'œil, par exemple.
02:47Donc on voit quand même que les réseaux sociaux,
02:49il y a moyen de faire.
02:50Il y a des chaînes d'entraide, de solidarité.
02:52Il faut faire très attention aussi, être vigilant.
02:54Il y a des appels aux dons, etc.
02:55Il faut bien vérifier que tout ça est sérieux.
02:57Mais globalement, ça peut être des alliés santé,
02:59mais surtout en termes d'information et de prévention.
03:01Et on rappelle qu'il faut appeler les secours,
03:03même si c'est un petit signe.
03:04On appelle le 15, le 18, même si c'est fugace,
03:07même si ça dure de 1 à 20 minutes.
03:08C'est ce qu'on appelle un accident ischémique transitoire.
03:11On appelle le 15, même si on a un doute.
03:13Quand il y a un doute, il n'y a pas de doute.
03:15On appelle les secours,
03:15et c'est nous qui lèverons le doute, justement, avec une IRM.
03:18Merci beaucoup, docteur.
03:20Restez avec nous à suivre dans Télé Matin.
03:21On va buller sur la plage avec des innovations
03:23qui vont nous simplifier les vacances.
03:26Elle brode sur du bois, du papier ou du métal,
03:29portrait d'une artiste totale en brut.
03:31Et les dernières nouvelles de Cannes avec, entre autres,
03:33la montée des marches de Pierre Richard.
03:36Voilà ce qui nous attend dans les prochaines minutes.
03:38Restez avec nous.

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