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  • 22/05/2025

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Transcription
00:00Bienvenue ce matin à l'heure des pros sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:06Je précise d'ailleurs que CNews, à partir du 6 juin, vous pourrez nous écouter sur le canal 14.
00:1214 !
00:13Comme le numéro de Johan Cruyff.
00:15La Fédération Française de Basketball autorise les femmes à porter le voile durant les compétitions.
00:21Les fédérations de handball et de football l'interdisent.
00:24Une loi devait avoir le jour, elle est restée dans les tiroirs.
00:27Cet exemple illustre les compromissions, les lâchetés ou les naïvetés qui existent quant à l'influence de l'islam radical dans la pratique du sport.
00:36Mais comment pourrait-il en être autrement quand la ministre des Sports, Mme Barsac, expliquait au mois de mars
00:41que porter un voile sur un terrain de foot n'a rien à voir avec l'entrisme religieux.
00:47Elle fut recadrée bien sûr, mais elle est toujours au gouvernement.
00:51Et elle maintient sans doute son analyse sans la dire.
00:54Elle se tait aujourd'hui mais elle n'agit pas.
00:57Comment d'ailleurs agirait-elle puisqu'elle ne voit pas le problème ?
01:00Hier Emmanuel Macron et ses amis ou ses anciens amis, Gabriel Attal en tête, ont semblé découvrir que le mouvement frériste infiltrait la société.
01:09Le rapport était sur le bureau du président de la République depuis le mois d'août.
01:13Sans que rien ne change.
01:15Et c'est parce que Bruno Retailleau a déclassifié ce rapport qu'il est devenu public et qu'on en parle.
01:21La com. Toujours la com. Rien que la com.
01:24Voyez-vous, je ne crois pas beaucoup à la parole de la Macronie.
01:27Le président fait semblant de découvrir un danger.
01:30Il est à l'Elysée depuis huit ans.
01:32A-t-il initié une loi contre le port du voile dans le sport, par exemple ?
01:38La réponse est non.
01:39Rien ne changera.
01:40D'ici deux ans, soumission, accommodement, aveuglement.
01:44Et pendant ce temps, l'islam radical gagne du terrain.
01:47Il est 9h01, Shana Lousteau.
01:509h, 9h30, l'heure des pros sur CNews et Europa.
02:03Bonjour Pascal, bonjour à tous.
02:04Cette attaque antisémite aux Etats-Unis.
02:06Deux membres de l'ambassade israélienne ont été tués cette nuit dans une fusillade près du musée juif de Washington.
02:13Il s'agit d'un jeune couple qui était fiancé.
02:15Le suspect a été interpellé et placé en garde à vue.
02:18C'est un Américain de 30 ans.
02:20Il s'appelle Elias Rodriguez et vient de Chicago.
02:23Selon la police locale, il a admis l'avoir fait pour Gaza, selon ses mots, avant de scander Free Palestine.
02:29Le rapport sur les frères musulmans est un rapport alarmant.
02:32C'est le constat fait par Bruno Retailleau ce matin dans Le Parisien.
02:36Le ministre de l'Intérieur dévoile sa feuille de route pour mieux lutter contre l'entrisme religieux.
02:40Une meilleure organisation de l'Etat sera proposée prochainement avec un vrai chef de file en matière de renseignement,
02:46comme nous l'avons fait pour le terrorisme et le narcotrafic, dit Bruno Retailleau.
02:51Et puis le premier prix littéraire, Dominique Bernard, sera remis aujourd'hui à Arras.
02:56Une cérémonie sera organisée au Casino de la Ville en présence de Brigitte Macron
03:00et de la ministre de l'Éducation nationale, Elisabeth Borne.
03:03Ce prix est une initiative de la veuve de l'enseignant de français assassiné en 2023.
03:06Des élèves du collège Gambetta, où exerçait Dominique Bernard, ont participé pour honorer la mémoire de leur professeur.
03:13Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous Pascal.
03:16Merci Shana Lousteau. Sabrina Medjaber est avec nous ce matin.
03:19Olivier Dartigol, Philippe Bilger, Vincent Hervouet, Thomas Bonnet et Alexandre Brugère qui est préfet des Hauts-de-Seine.
03:25Bonjour Monsieur le Préfet, merci d'être avec nous.
03:27Vous voyez ce que je trouve le plus extraordinaire dans cette affaire du rapport ?
03:31C'est que ce rapport, il existe depuis le mois d'août. Vous l'aviez lu d'alors ?
03:36Je n'avais pas lu le rapport tel qu'il est présenté puisque je ne suis plus en fonction
03:40en tant que directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur depuis cette période.
03:43D'accord. Mais on est d'accord que ce rapport existe depuis le mois d'août ?
03:46Il y a des travaux qui ont été réalisés, qui ont été lancés au début de l'année 2024,
03:50au début de l'année 2025 pardon.
03:53Oui, mais hier le Président de la République semble dire que ce rapport est alarmant.
04:00Il a même regretté que les propositions qu'on lui fasse ne soient pas assez rudes,
04:04si j'ai bien compris, à Bruno Retailleau.
04:06Et c'est ce que je disais tout de suite.
04:08En fait, si ce n'est pas public, personne ne bouge.
04:11Et c'est ça que je trouve quasiment le plus extraordinaire.
04:14C'est-à-dire qu'on est dans un monde de com' où il faut que ce soit dit pour qu'on bouge.
04:18Mais ce n'est pas ce que j'attends des hommes politiques.
04:20Est-ce que je peux me permettre de vous apporter un élément de réponse ?
04:23Évidemment.
04:24D'abord, j'ai bien entendu votre introduction, mais on ne peut vraiment pas dire,
04:29et c'est le préfet de terrain qui témoigne,
04:31mais on ne peut vraiment pas dire que l'État n'est pas mobilisé depuis plusieurs années
04:35contre ce phénomène, sous l'impulsion d'ailleurs du Président de la République,
04:38qui en 2020 a tenu un discours extrêmement important,
04:42qui est le discours des Mureaux, qui pour la...
04:44Laissez-moi terminer.
04:45Non mais les discours, je m'en fiche des discours en fait.
04:47Qui pour la première fois dans l'histoire de notre pays,
04:53ne s'attaque plus uniquement aux islamistes sous l'angle de la violence,
04:57les djihadistes, mais également sous l'angle du fait communautaire
05:00qui fracture la société.
05:02De ce discours essentiel est née une loi,
05:05la loi séparatisme qui contient de nombreuses avancées
05:08que nous utilisons sur le terrain.
05:10J'ai encore fermé, Pascal Praud, la semaine dernière,
05:14une école coranique.
05:15Tous les jours, les préfets de la République,
05:18sous l'autorité du Président de la République
05:19et du Ministre d'État, Ministre de l'Intérieur, se battent.
05:22Et donc dire qu'il ne se passe rien,
05:25je veux dire à celles et ceux qui vous écoutent
05:27que ce n'est pas vrai.
05:28Par ailleurs, ce qui est vrai aussi, c'est que la menace évolue.
05:30Elle se précise.
05:31Et c'est tout le sens de l'intérêt des travaux qui seraient...
05:34Mais j'apporte toujours des éléments très concrets.
05:39Lorsque vous avez Mme Barsak,
05:42Ministre de la République,
05:43qui explique que porter un voile sur un terrain de foot
05:45n'a rien à voir avec l'entrisme religieux
05:47et qu'elle est encore ministre,
05:50comment est-il possible qu'elle soit toujours ministre ?
05:53Je vous rappelle, M. Praud, qu'un préfet est soumis à un devoir de réserve.
05:56Mais vous l'avez dit vous-même, M. Praud.
05:58Le Premier ministre a rappelé
06:02quelle était la ligne du gouvernement sur ce sujet.
06:03Oui, mais c'est des petites lâchetés,
06:05c'est des petites compromissions,
06:06ou les petites naïvetés.
06:09C'est-à-dire que, visiblement,
06:10la Fédération Française de Basketball,
06:12c'est la Fédération Internationale
06:13qui autorise les femmes à porter le voile dans les compétitions,
06:16mais pas la Fédération Française.
06:18C'est ce qu'on me rapporte.
06:18Mais sur le port du voile,
06:21vous laissez toutes les fédérations, par exemple,
06:24agir les unes comme elles veulent.
06:27Il n'y a pas de ligne directrice.
06:29Quand je parle de naïveté,
06:31on avait imaginé une loi.
06:34Cette loi, elle n'est pas venue.
06:35Et elle ne viendra pas.
06:37Interdiction du port du voile dans les compétitions sportives.
06:39C'est simple.
06:40Si vous avez la gentillesse de m'inviter...
06:41Non, mais c'est simple.
06:42Pourquoi ça ne passe pas ?
06:43Si vous avez la gentillesse de m'inviter Pascal Praud ce matin,
06:46c'est parce qu'à la demande de la Fondapol,
06:47de Dominique Reynier,
06:48j'ai écrit un témoignage
06:49sur ce qui se passe sur le terrain,
06:51combattre l'islamisme sur le terrain.
06:52Oui, mais répondez à ma question.
06:54Pourquoi cette loi ?
06:55Pourquoi le gouvernement...
06:56En fait, ce n'est pas très compliqué de dire
06:58que tous les gens qui font du sport en France,
07:02le voile n'est pas autorisé.
07:04Cette loi, elle était annoncée.
07:07Mais comme Mme Barsak,
07:08elle est sur la position de la Fédération internationale
07:10et des Jeux olympiques,
07:11parce que nous, on a un rapport particulier
07:12avec la laïcité,
07:14je le sais, elle le dit partout.
07:16Elle n'est pas d'accord sur cette ligne,
07:18mais elle est au gouvernement.
07:19Je vais vous répondre sur la question du voile dans le sport.
07:21Je ne vais pas vous répondre sur la question de Mme Barsak.
07:23Oui, mais elle est dans le gouvernement.
07:24Donc, vous avez quelqu'un qui ne représente pas...
07:26le Premier ministre.
07:28Il ne revient pas, M. Pau,
07:29à un préfet de la République
07:31de commenter la proposition du gouvernement.
07:33Pour vous répondre sur la question qui est essentielle,
07:35vous soulevez du voile dans le sport.
07:37Je le dis moi-même,
07:37je l'écris dans le témoignage rédigé pour la Fondapol.
07:41Nous avons aujourd'hui une situation
07:43qui est que pendant des décennies,
07:44au fond,
07:45des femmes musulmanes
07:47ont pratiqué le sport
07:48sans que cela pose la moindre difficulté
07:50par rapport à la question de savoir
07:52si elles devaient laisser le voile au vestiaire.
07:54Si ce débat arrive depuis quelques années,
07:57ce n'est pas un hasard.
07:59Et cela remonte précisément à l'année 2020
08:02avec la constitution d'une association
08:04qui s'appelle l'Eijabeuse à Grenoble
08:07dans l'écosystème séparatiste
08:09qui porte ce combat.
08:11Donc, face à des associations de cette nature,
08:14nous devons évidemment mobiliser
08:16le discours républicain
08:18parce que ce dont il s'agit,
08:19c'est une bataille de modèles contre modèles
08:22en opposant à ce modèle islamiste
08:25le modèle républicain avec fermeté.
08:26J'entends ce que vous dites,
08:28mais est-ce que vous comprenez
08:28que lorsque la ministre dit le contraire,
08:31il y a un problème de crédibilité gouvernementale ?
08:34Vous ferez la même réponse que tout à l'heure.
08:35Mais j'entends bien.
08:36Alors, je voulais vous faire écouter Marine Le Pen
08:37parce que Marine Le Pen,
08:38si j'ose dire,
08:39elle a mangé du lion.
08:40Je l'ai entendue ce matin
08:41au cas de vérité.
08:43Elle dit des choses,
08:44pardonnez-moi,
08:45qui sont justes.
08:46Elle dit,
08:46je n'ai rien appris dans ce rapport.
08:48Et elle rajoute,
08:50on le dit depuis 15 ans
08:51et personne ne veut nous entendre.
08:52Ce n'est pas tout à fait faux.
08:54C'est ce que nous disons également ici
08:55depuis de nombreux mois
08:56qu'il y a des soucis importants.
08:58Et on se fait parfois insulter
08:59sur ces soucis,
09:00sur ces sujets-là.
09:01Alors, écoutons Marine Le Pen.
09:03Je n'ai rien appris.
09:05Je suis contente d'avoir contribué
09:06à sensibiliser la classe politique
09:08à ce problème majeur
09:09de l'entrisme,
09:10du fondamentalisme islamisme.
09:11Enfin, ça fait 15 ans qu'on dit ça
09:12et ça fait 15 ans qu'on nous explique
09:14que ce que nous disons est faux.
09:16Bon, la réalité,
09:17c'est que c'est vrai.
09:18On n'apprend rien dans ce rapport.
09:19En tout cas, moi,
09:19je n'ai rien appris dans ce rapport.
09:21Et les mesures qui ont été proposées
09:23par Bruno Retailleau,
09:25c'est une blague
09:25qui ne fait pas rire.
09:27C'est-à-dire que même
09:28le président de la République,
09:29Emmanuel Macron,
09:30a trouvé ça indigent.
09:31C'est pour vous dire.
09:32Parce que dans ce domaine,
09:33le moins qu'on puisse dire,
09:34c'est qu'il n'est pas
09:34d'une grande fermeté
09:35depuis qu'il a été élu.
09:37Ça, c'est le premier passage
09:38que je voulais vous faire entendre.
09:40Le deuxième passage,
09:40c'est comment lutter ?
09:41Et elle répond.
09:42Ils n'ont pas déposé de statut
09:45pour faire une association.
09:46Alors, du coup,
09:47on ne peut pas les interdire.
09:48Si, on peut lutter
09:49contre les idéologies islamistes
09:51partout où elles se cachent,
09:53dans toutes les associations
09:54culturelles,
09:55dans tous les lieux.
09:55C'est ce qu'ils proposent.
09:56C'est ce qu'ils proposent.
09:57Avec un référent
09:59et avec un parquet administratif
10:01spécialisé pour prononcer
10:02des solutions.
10:04Voilà ce qu'il dit.
10:04Oui, excusez-moi.
10:05Rien que la manière
10:06dont vous le dites, là.
10:07Les Français,
10:08ils ne peuvent pas croire à ça.
10:09Un parquet administratif
10:11qui va multiplier
10:13les entraves.
10:14Non, mais qu'est-ce que c'est que ça ?
10:16Enfin, sérieusement,
10:17il faut nommer les choses.
10:19C'est une idéologie totalitaire.
10:21Il faut aller chercher,
10:23dénoncer, débusquer,
10:25couper les financements,
10:27interdire les publications.
10:29Est-ce que ça s'est fait ?
10:30Aujourd'hui,
10:31il y a une mobilisation
10:32qui est totale.
10:32Je vais vous répondre
10:33très clairement.
10:34Nous luttons tous les jours.
10:36Mais nous luttons face
10:37à un phénomène
10:38qui n'est pas un phénomène
10:40facile à identifier.
10:41Pourquoi ?
10:42Je vais vous prendre
10:42l'exemple des lieux de culte.
10:44J'ai aujourd'hui,
10:45dans mon département,
10:4634 mosquées
10:47et salles de prière.
10:49Dans ces 34 mosquées
10:50et salles de prière,
10:51un tiers sont soit
10:53des lieux
10:54qui peuvent être considérés
10:55comme islamistes,
10:56soit qui sont menacés
10:57par une prise de contrôle
10:58par les islamistes.
11:00Mais aucun de ces lieux,
11:01Pascal Praud,
11:02n'a marqué sur son front
11:03mosquée islamiste.
11:05Il faut réunir
11:06tout un faisceau d'indices
11:07pour pouvoir apporter
11:09des réponses.
11:09Eh bien,
11:09je vais vous illustrer cela
11:10avec l'école coran...
11:12Si, on fait,
11:12Pascal Praud.
11:13L'État fait.
11:14Je vais vous illustrer ça
11:15avec l'école coranique
11:16que j'ai fermée
11:16la semaine dernière.
11:18Cette école coranique,
11:18elle a été fermée
11:19sur la base
11:20de la réglementation incendie.
11:21Mais les éléments
11:22que nous y avons trouvés,
11:24notamment des affichettes
11:26présentant des individus
11:27sans visage,
11:28ce qui est le signe
11:29d'une structure
11:30dans laquelle on enseigne
11:31un islam radical.
11:33Eh bien,
11:33c'est l'exemple typique
11:34que quand l'État veut,
11:36l'État peut.
11:37Et je vous assure
11:37qu'aujourd'hui,
11:38sous l'autorité
11:39du président de la République
11:40et du ministre d'État,
11:42ministre de l'Intérieur,
11:42tous les préfets de la République
11:43agissent de la même manière.
11:45Mais la motivation
11:45de la fermeture,
11:46c'est sur des problèmes
11:47de sécurité.
11:47Mais nous le faisons
11:48dans le cadre de l'État de droit
11:49et ce qui compte,
11:50c'est la finalité.
11:51Ce qui compte,
11:52c'est l'effet.
11:54Non mais vous,
11:54c'est retoqué par la justice.
11:55Le lycée Averroès...
11:56Averroès,
11:57c'est intéressant.
11:59Je trouve que ce débat
12:00est extrêmement intéressant.
12:02Par exemple,
12:03Philippe Bilger,
12:04il dit qu'on est au bout
12:04de l'État de droit.
12:05Il y a deux modèles.
12:06On ne peut plus rien faire.
12:08Chacun comprend.
12:09Et Averroès,
12:09c'est un bon exemple.
12:11Nous sommes sur un sujet
12:12qui est tellement compliqué
12:13parce qu'il ne s'agit pas
12:15de penser que c'est
12:16un sujet simpliste
12:17où il suffirait
12:18de claquer les doigts
12:18pour parler de toutes les structures.
12:19C'est un acteur de terrain
12:20qui vous parle.
12:21Ce n'est pas un théoricien.
12:22Ce sujet est tellement compliqué
12:24que je crois,
12:26à titre personnel,
12:27je sors là un peu
12:28de mon rôle peut-être,
12:29mais que l'État de droit
12:30a l'avantage de donner
12:32à nos décisions,
12:32même si c'est plus difficile,
12:34incontestablement,
12:34j'ai écrit dans mon témoignage,
12:36j'ai parlé de sacs de plomb
12:38que nous avions aux chevilles.
12:39Mais nos victoires,
12:40elles sont inattaquables,
12:42elles sont plus belles
12:42et elles sont opposables.
12:44Vous parlez
12:44combattre l'islamisme
12:45sur le terrain
12:45parce que vous,
12:46on ne peut pas vous soupçonner
12:48d'être intransigeant,
12:50oui,
12:50de transiger avec l'islamisme.
12:52Vous avez écrit
12:52combattre l'islamisme
12:53sur le terrain,
12:54témoignage d'un préfet
12:54de la République.
12:55Je voulais vous faire écouter
12:56la difficulté qu'il y a
12:58entre la parole publique
12:59et puis la réalité
12:59sur le terrain.
13:00Hier,
13:00on était avec Didier Lemaire
13:01qui était prof à Trappes,
13:03professeur à Trappes,
13:04qui dit
13:05j'ai été lâché par tout le monde.
13:06Lâché par tout le monde.
13:07Et il était avec Priska Tevenot
13:08qui est député
13:10de la Macronie.
13:12Écoutez cet échange
13:13parce qu'il vient
13:14heurter justement
13:15la parole gouvernementale
13:17ou la parole politique.
13:20Les enfants de Trappes,
13:21mes élèves,
13:22ont été abandonnés
13:23par la République.
13:24Votre gouvernement
13:25et le président de la République
13:26ont une responsabilité
13:28dans cet abandon.
13:29Je tiens à le dire fermement.
13:31J'ai alerté en 2018.
13:33Rien n'a été fait à Trappes
13:34et au moment
13:35où les islamistes
13:36ont pris la parole
13:36ou des tentatives
13:38ont été faites
13:38pour me discréditer,
13:40pour me faire passer
13:40pour un mythomane
13:42ou un islamophobe,
13:43qu'est-ce qu'a fait
13:44le gouvernement pour moi ?
13:46Rien.
13:47Je reprends.
13:48Un préfet même
13:49a mis ma parole en cause.
13:50Le préfet
13:51avec lequel
13:51j'ai travaillé
13:52pendant des années.
13:54J'ai travaillé
13:55dans mon lycée.
13:56Le préfet de Trappes ?
13:56J'ai mené des actions
13:57de prévention
13:58à la radicalisation.
13:59L'argent
14:00qui a été mis
14:00par la préfecture,
14:02à quel professeur
14:02a-t-il été destiné ?
14:04À moi.
14:04Et ensuite,
14:05vous avez un préfet,
14:06je ne sais pas
14:07pour quelle raison
14:07et pour quel clientélisme
14:08et pour quel soutien,
14:10qui met en cause
14:11la parole
14:11d'un lanceur d'alerte,
14:13d'un professeur,
14:13son honneur.
14:14Où était le gouvernement
14:16à ce moment-là ?
14:17Nous avons un entrisme
14:18dans notre pays,
14:19il faut le combattre.
14:20Je vous le dis,
14:20moi je ne me suis pas engagée
14:21en 89,
14:22j'étais à peine née,
14:24je ne me suis pas engagée
14:24il y a 20 ans,
14:25je me suis engagée récemment.
14:27Donc c'est possible,
14:28on peut le faire.
14:29Venez,
14:29présentez-vous
14:30au suffrage universel direct
14:31et vous serez,
14:31ça se trouve élu.
14:32Il y a des municipales
14:33qui arrivent,
14:33il y a des législatives
14:34qui vont arriver.
14:35Et bien si,
14:36parce qu'il faut
14:37qu'on puisse continuer
14:38à agir là où on peut le faire
14:39et là où on doit le faire,
14:40c'est au sein des parlements,
14:41aussi bien au parlement français
14:43qu'au parlement européen.
14:44Et donc,
14:45plutôt que de rester là
14:46à commenter
14:46et franchement à faire
14:47du débat attendu,
14:50ça ne fait rien avancer.
14:52Prisca Théveno,
14:53son seul argument,
14:53c'était de me dire
14:54engagez-vous.
14:55Non,
14:55c'est pas exactement ça.
14:57En fait,
14:57il y a des symboles,
14:58monsieur le préfet.
14:59Ce qui s'est passé
15:00à Lyon 2 l'autre jour
15:01avec monsieur Balanche
15:03qui n'a pas pu terminer son cours.
15:06Vous avez 5 ou 6 personnes
15:07qui sont entrées
15:08dans l'amphi.
15:09Aucune sanction.
15:10à ce jour.
15:11Vous avez le ministre
15:12de la recherche,
15:13c'est bien ça,
15:14de l'enseignement supérieur,
15:15il ne s'est même pas
15:16déplacé à Lyon.
15:17Le président de la République,
15:19je ne suis pas sûr
15:19qu'il ait pris la parole.
15:21Donc les gens,
15:22ils voient ce qui se passe
15:23sur les terrains,
15:23ils se disent
15:23la présidente de l'université
15:25de Lyon 2
15:26qui a condamné
15:27ce professeur,
15:29monsieur Balanche.
15:30Donc les gens disent
15:31voilà,
15:32il ne se passe rien,
15:34il n'y a pas de sanctions.
15:35Le ministre a réagi
15:37avec retard.
15:38Et non,
15:38avec retard,
15:39quatre jours après,
15:40il est aux abonnés absents.
15:41Est-ce que Gabriel Attal
15:42a posé une question
15:43au gouvernement,
15:44à son ministre ?
15:44Non.
15:45Donc c'est les lâchetés,
15:47les compromissions.
15:47Je vais vous répondre
15:48sur ce sujet
15:48de l'éducation nationale.
15:51D'abord,
15:52j'ai écouté le témoignage
15:54de monsieur le maire,
15:55moi je vais vous raconter
15:56ce que je vis.
15:57Il y a quelques jours,
15:58dans le cadre
15:59des missions
16:00que nous pouvons réaliser
16:01dans le domaine
16:01de l'éducation nationale
16:02en règle générale,
16:05le directeur
16:06de l'éducation nationale
16:07dans mon département
16:08m'a signalé
16:08une situation
16:09dans laquelle
16:10nous avions
16:11dans des accueils scolaires
16:13et périscolaires
16:14des situations
16:15où il y avait
16:15des collaborateurs
16:16qui portaient le voile.
16:17Il me l'a signalé
16:18pour que je signale
16:19à la mairie en question
16:21que nous ne pouvions
16:22accepter cela,
16:23que c'était contraire
16:24aux lois de la République
16:25et que donc
16:26il fallait reculer.
16:28C'est bien la preuve,
16:29contrairement à ce
16:30que j'entends
16:31et encore une fois
16:31je ne porte pas
16:32de remarques
16:33sur le témoignage
16:33de monsieur le maire
16:34mais qu'aujourd'hui,
16:36en tout cas j'en suis le témoin,
16:37l'éducation nationale
16:38est très mobilisée
16:39sur cette question.
16:40Elle est tellement mobilisée
16:42l'éducation nationale
16:42que les profs,
16:43en fait ça fait 20 ans
16:44qu'on entend des profs
16:45parce qu'on a tous des profs
16:46dans nos amis
16:46qui nous disent
16:47mais vous n'imaginez pas
16:48ce qui se passe.
16:49Ça fait 20 ans
16:50que nous avons tous
16:51des profs de français,
16:52des profs d'histoire
16:52ou des profs par exemple
16:54de sport
16:55qui nous disent
16:55le vendredi
16:55quand il y a piscine
16:56j'ai une fille sur deux
16:58qui ne vient pas.
16:59Donc tout le monde
17:00sait ce qui se passe
17:00et il faut que ce soit
17:02ce rapport hier
17:02pour qu'il soit au cœur
17:03de l'actualité
17:04avec évidemment
17:05le déni qui existe.
17:06Interdiction du voile
17:07proposée Gabriel Attal.
17:08Écoutez Marine Le Pen
17:09ce qu'elle a dit
17:10parce qu'elle-même
17:10le propose depuis des années.
17:13C'est drôle
17:14parce que Gabriel Attal
17:15moi quand j'ai proposé
17:16l'interdiction du voile
17:16dans l'espace public
17:17il m'a agonie d'injure.
17:20Il m'a traité
17:20d'incompétente
17:21et j'en passe
17:22et des meilleurs.
17:23Et aujourd'hui
17:24il veut le faire.
17:25Et donc vous apprenissez ?
17:26Je vais vous dire
17:26tous ces gens
17:27ils font partie
17:27non
17:29tous ces gens
17:29font partie du problème
17:30ils nous font perdre
17:31un temps fou
17:32et ils disent la même chose
17:33que nous
17:34pour nous empêcher
17:34de le faire
17:35et Bruno Retailleau
17:36sérieusement
17:36on fait partie.
17:38Ce qui est vrai
17:38c'est que c'est un fait
17:39qu'aujourd'hui
17:40Bruno Retailleau
17:41et d'autres à droite
17:41sont sur les lignes
17:43qui étaient défendues
17:43depuis des années
17:44par le Rassemblement National.
17:45Le voile totalement
17:46dans l'espace public
17:47c'est parce que
17:48demande Gabriel Attal
17:48il y a quand même
17:49une différence
17:49et puis elle a parlé
17:51de cette équipe
17:52de campagne
17:52et là effectivement
17:53elle a mis
17:56elle a ciblé
17:56l'équipe de campagne
17:57de Bruno Retailleau
17:58qu'elle ne trouve pas
17:59forcément très performante.
18:00Écoutez ce passage.
18:02Moi je vais côté
18:03le monde la voix
18:04cette image
18:04de son élection.
18:06Voilà son équipe
18:07Gérard Larcher
18:09et M. Barnier
18:11M. Barnier
18:12dont il a soutenu
18:13les 20 milliards
18:14d'augmentation
18:15d'impôts
18:16la désindexation
18:18des retraites
18:18avec 6 milliards
18:19de plus
18:20à payer
18:20donc pour
18:22les retraités
18:23il s'est opposé
18:26enfin plutôt
18:28il a soutenu
18:29l'augmentation
18:29de 4 milliards
18:31du prix
18:32de l'électricité
18:33il est pour
18:34il a défendu
18:35la retraite
18:36de Mme Born
18:36sur la retraite
18:37je veux dire
18:38c'est ça
18:38cette équipe-là
18:39sérieusement
18:41les français pensent
18:42qu'elle est susceptible
18:43de sortir
18:43le pays
18:44des difficultés
18:45dans lesquelles
18:46il est plongé.
18:47Alors Alexandre Brugère
18:48est avec nous ce matin
18:49il est préfet
18:49des Hauts-de-Seine
18:50et j'ai lu
18:51alors vous allez me dire
18:51si ça vous concerne
18:52vous également
18:53le 5-6 juin prochain
18:54aura lieu
18:54l'Aïd El Kébir
18:55qui est la fête musulmane
18:57qui est l'occasion
18:58des égorgements
18:59des moutons
19:00et paraît-il
19:01vous allez me dire
19:01si c'est aussi votre cas
19:02les communiqués
19:03des préfectures
19:04sont en train
19:05d'être écrits
19:06préfectures du Gers
19:07de l'Hérault
19:08de Savoie
19:08de Mayenne
19:09des Pyrénées-Orientales
19:10du Gard
19:10du Rhône
19:11de l'Isère
19:11de Moselle
19:12de l'Aisne
19:12elles attirent l'attention
19:13des fidèles
19:14sur l'importance
19:15de la protection
19:15du bien-être animal
19:16la sécurité sanitaire
19:18des consommateurs
19:18et la protection
19:19de l'environnement
19:19ça c'est le préfet du Gers
19:21qui dit ça
19:21donc il y a une sorte
19:22d'hypocrisie peut-être totale
19:24parce que l'égorgement
19:24est fait à vif
19:25donc je ne sais pas
19:26comment on peut protéger
19:28la santé
19:28le bien-être animal
19:29les bêtes doivent être
19:30dûment identifiées
19:31rappellent les préfectures
19:32et dès ces jours-ci
19:33les transports d'eau-vins vivants
19:35sont strictement réglementés
19:36dans les départements
19:37etc.
19:38c'est aux préfets
19:38de faire ça ?
19:39Le travail des préfets
19:40c'est aussi d'encadrer
19:43tous les sujets
19:44de protection du consommateur
19:45de bien-être
19:46mais on a l'impression
19:46que vous co-organisez
19:48cette fête religieuse musulmane
19:50revenez aux origines
19:51est-ce que vous
19:52vous avez fait un communiqué
19:53ça m'intéresse ?
19:53Je n'ai pas encore fait
19:54il est probable que je le fasse
19:55mais je vais venir dans le détail
19:56et je vais vous expliquer pourquoi
19:57parce que le rôle de l'État
19:58sur la base
20:00des lois de la République
20:01c'est la laïcité
20:03nous sommes d'accord jusque-là
20:04la laïcité
20:05ce n'est pas la négation
20:08des religions
20:08c'est l'organisation
20:10de la liberté de culte
20:10de la même manière
20:11je suis amené
20:12et je le regrette
20:14mais c'est une réalité
20:14à prendre un certain nombre
20:16de mesures
20:17de protection
20:18quand il y a
20:19des grands moments religieux
20:20parce qu'aujourd'hui
20:21les cérémonies religieuses
20:23quelles qu'elles soient
20:24catholiques
20:25juives
20:25mais également musulmanes
20:28sont amenées
20:28à être des cibles
20:29et donc
20:30nous assurons aussi
20:31la protection des fidèles
20:33dans le cadre
20:34de ces manifestations
20:34alors j'entends bien
20:35l'accompagnement de l'État
20:36que la liberté de culte
20:38soit autre
20:38j'entends bien
20:39mais
20:39alors je lis quand même
20:41quelques communiqués
20:42de préfets
20:43qui reprennent le terme
20:43de sacrificateur
20:46l'abattage rituel
20:48sera réalisé
20:49par un sacrificateur
20:50habilité en présence
20:52des représentants
20:52du culte musulman
20:53désigné au préalable
20:54ça c'est le préfet du Gers
20:55c'est au préfet
20:57de parler
20:57de sacrificateur
20:59mais enfin
20:59je vous assure
21:01on rêve
21:01on rêve
21:03si le préfet du Gers
21:05reprend les termes
21:06que je viens de dire là
21:08je trouve que ce pays
21:09je n'ai pas lu ce communiqué
21:11c'est pas un communiqué
21:12je suis en train de le lire
21:13les Pyrénées-Orientales
21:15parlent de sacrificateur
21:16habilité
21:17l'isère d'un sacrificateur
21:19formé à la protection animale
21:21le rôle des services de l'État
21:22c'est les préfets
21:24le rôle des services de l'État
21:26j'assume cette position
21:27c'est d'organiser
21:28le fait que le culte
21:30puisse se tenir librement
21:31et en sécurité
21:32il y a la sécurité physique
21:33il y a la sécurité alimentaire
21:35ça fait partie de l'encadrement
21:37que réalisent les services de l'État
21:39oui mais on n'est pas obligé
21:40de reprendre ces termes-là
21:41je ne sais pas
21:42ça me paraît très très étrange
21:44quand une fois
21:45je n'ai pas lu ce communiqué
21:46c'est des préfets
21:47vous avez la gentille
21:48de ne pas lire mon communiqué
21:49puisqu'il n'est pas encore écrit
21:50sans doute
21:50ai-je un peu plus de retard
21:51que mes collègues
21:52pour ce type d'exercice
21:53bon
21:54alors je ne sais pas
21:55si les uns et les autres
21:56ont des...
21:57Sabrina Bédjeber
21:58bonjour monsieur le préfet
21:59j'ai deux questions
22:01à vous poser
22:03la première c'est
22:04comment identifiez-vous
22:05les frères musulmans
22:06dans le cadre
22:06justement
22:07de l'infiltration
22:08de ceci
22:09dans l'espace associatif
22:11dans l'espace économique
22:12dans l'espace institutionnel
22:14puisque
22:14vous imaginez bien
22:16par exemple
22:16que dans le cadre
22:17notamment de la politique
22:18de la ville
22:19et du fameux
22:20une mosquée trois mandats
22:21le fameux slogan
22:22qui est tenu par certains élus
22:23les frères musulmans
22:25ne viennent pas
22:26vous susurrer à l'oreille
22:27qu'ils veulent instaurer
22:27un califat
22:28ils utilisent plutôt
22:29des ruses sémantiques
22:31faisant valoir
22:33des gages
22:33de républicanisme
22:34vous parlant
22:35d'un islam modéré
22:35etc etc etc
22:36mais une fois
22:38que les leaders communautaires
22:39obtiennent
22:40l'aval des élus
22:41ils agrègent
22:43un bloc monolithique
22:44qui joue
22:45en leur faveur
22:46ou en leur des faveurs
22:46donc la première des choses
22:47c'est comment
22:48vous les identifiez
22:49et deuxièmement
22:50est-ce qu'il est possible
22:52à votre avis
22:53de sanctionner
22:54par exemple
22:54certains élus
22:55qui tordent
22:55comme vous le dites
22:56les principes de la laïcité
22:57je pense par exemple
22:58à madame
22:59Aude Lagarde
23:00qui récemment
23:01est entrée dans une mosquée
23:02voilée
23:02lors du décès
23:04d'Aboubakar Sissé
23:05et à préciser ses mots
23:06vous pouvez le vérifier
23:07je viens ici
23:08je m'exprime
23:09en tant qu'élue
23:10de la république
23:10et je tiens
23:11à rendre hommage
23:13à la famille
23:13d'Aboubakar Sissé
23:14elle est élue
23:15de la république
23:15et pourtant
23:16elle entre voilée
23:17dans une mosquée
23:18devant un parterre
23:20de leaders communautaires
23:20est-ce qu'à votre avis
23:21il est temps aujourd'hui
23:23de sanctionner les élus
23:24comme monsieur Benoît Payan
23:25La question
23:26c'est une très bonne question
23:28d'abord
23:28premièrement
23:29et je le dis aussi
23:29dans mon témoignage
23:30le ministre d'Etat
23:32ministre de l'Intérieur
23:32a attiré l'attention
23:33sur ce sujet
23:342026
23:35est une échéance essentielle
23:36le risque principal
23:38ce ne sont pas
23:39les listes communautaires
23:40qui seront limitées
23:41à quelques cas
23:41dans quelques zones
23:42ce sont les communautaires
23:43dans les listes
23:44et le travail
23:45que doit faire l'Etat
23:45c'est un travail
23:46de mise en éveil
23:48des élus
23:48et des candidats
23:49j'ai moi-même été amené
23:50à appeler la semaine dernière
23:51deux maires
23:51de mon département
23:52je vais jusqu'au bout
23:54de mon raisonnement
23:55si vous le permettez
23:56monsieur Praud
23:56mais je réponds
23:57sur la question des élus
23:58et j'ai été amené
23:59à signaler à deux maires
24:00qu'ils avaient
24:01dans leur conseil municipal
24:02des individus
24:03proches de la mouvance frériste
24:04ensuite je l'ai dit
24:05pour répondre directement
24:06à votre invitation
24:06monsieur Praud
24:07ce travail d'identification
24:10il est difficile
24:10il repose sur un certain nombre
24:12de faisceaux d'indices
24:13j'ai évoqué tout à l'heure
24:14dans le cadre de la structure
24:15que nous avons contrôlé
24:16ces affiches
24:17avec des individus
24:18notamment des enfants
24:19et des femmes
24:20sans visage
24:21mais nous sommes amenés
24:22à faire un travail
24:23de recoupement
24:23à la fois sur la composition
24:24des entourages
24:25les influences
24:27les éventuelles conférences
24:29débats
24:30qui pourraient être organisés
24:31dans tel ou tel lieu de culte
24:32pour parvenir
24:33à qualifier les choses
24:34parce qu'encore une fois
24:35il n'y a pas de formule magique
24:36c'est un faisceau d'indices
24:37qui nous permet
24:38de mener cette bataille
24:38et pour répondre
24:39là aussi très clairement
24:41à votre question
24:43sur la place du politique
24:44dans les lieux de culte
24:45la loi séparatisme
24:46dont on parle trop peu
24:47au regard des avancées
24:48qu'elle contient
24:49interdit notamment
24:50les réunions politiques
24:51dans les lieux de culte
24:52ce qui fut le cas
24:53pendant très longtemps
24:53je vous remercie
24:55d'être venu ce matin
24:56et votre position
24:58n'est pas facile
24:59parce que vous êtes
25:00un préfet de la république
25:01vous êtes sur le terrain
25:02je rappelle quand même
25:04que votre livre
25:06fondation
25:08publiée à la fondation
25:10pour l'innovation politique
25:11combattent l'islamisme
25:12sur le terrain
25:13témoignage d'un préfet
25:14de la république
25:14avec une préface
25:15de Bruno Rotaillot
25:16on ne peut pas
25:17soupçonner évidemment
25:18de lâcheté
25:20ou de compromission
25:21avec cet islamisme
25:22sur le terrain
25:23même si bien évidemment
25:24et vous avez raison
25:24de le rappeler
25:25les choses sont plus
25:25complexes
25:26et difficiles
25:27à faire
25:30et à agir
25:31bien sûr
25:31il est 9h24
25:33Thomas il est avec nous
25:34et je le remercie
25:36beaucoup
25:36comment allez-vous ?
25:39je salue monsieur le préfet
25:40parce que je suis moi-même
25:41un habitant des Hauts-de-Seine
25:41c'est un petit peu
25:43mon préfet
25:43magnifique département
25:45je vous confie
25:46c'est entendu
25:47mais au-delà
25:47de cet élément personnel
25:49est-ce qu'il y a
25:50des choses
25:51que vous avez prévu
25:52de parler
25:53ce matin
25:53dans votre émission ?
25:54absolument rien
25:55pas de programme
25:56aujourd'hui
25:56on va parler
25:58de nu et culotté
25:59vous avez déjà regardé
26:00nu et culotté
26:00vous savez
26:01ces deux voyageurs
26:02qui partent
26:03totalement nus
26:04sur les routes
26:05et qui se lancent
26:06un défi
26:07complètement dingue
26:07vraiment
26:09regardez ça
26:10un jour
26:10est-ce que vous pourriez
26:11vous-même
26:12pour cette émission
26:14peut-être
26:14vous mettre
26:15en accord
26:16avec le programme
26:17dont vous allez parler
26:18mais bien sûr
26:18partons ensemble
26:19sur les routes
26:19Pascal
26:20avec plaisir
26:21la pause
26:22merci monsieur le préfet

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