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Manifestations du 1er mai : un évènement pris en otage par l'extrême gauche
Europe 1
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02/05/2025
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00:00
Avec Céline Gérot sur Europe 1 et vos deux chroniqueurs du jour, Céline, pour commenter l'actualité de ce vendredi 2 mai,
00:06
Raphaël Stanville, directeur adjoint de la rédaction du journal du dimanche, et le communicant et chroniqueur politique Jean-Michel Salvador.
00:13
Bonjour, ravi de vous retrouver ce vendredi, très bien, riche en actualité, alors de quoi allons-nous parler avant 14h ?
00:21
Eh bien de ce grand écart de Marine Le Pen hier à Narbonne qui chouchoute, la France qui travaille et drague le patronat, décryptage.
00:26
Emmanuel Macron, ça ne vous a pas échappé, accusé par une partie de la presse italienne de manœuvrer pour peser sur l'élection du futur pape.
00:34
8 Français sur 10 favorables à l'installation de portiques de sécurité dans les collèges et lycées pour détecter tout type d'armes.
00:41
Qu'est-ce que cela dit ? Et puis, nouvelle menace de grève à la SNCF le week-end prochain, les Français en ont.
00:46
Ras-le-bol, dit le ministre des Transports, et nous aussi, forcément.
00:49
Mais pour commencer, on va revenir sur les manifestations du 1er mai, journée internationale des travailleurs,
00:55
mais totalement parasité et pris en otage par l'extrême-gauche.
01:00
Pour Sylvain Maillard, le député Ensemble pour la République, invité de la grande interview ce matin sur Europe 1 et CNews,
01:06
Jean-Luc Mélenchon communautarise la France.
01:10
Il a décidé qu'au fond, l'extrême-gauche devait non plus s'appuyer sur les ouvriers,
01:15
parce qu'il y avait de moins en moins d'ouvriers,
01:17
mais devait s'appuyer sur des communautés et la communauté musulmane.
01:20
Donc c'est très clair, et il communautarise la France, il choisit avec les Français en fonction de leurs origines.
01:29
C'est comme des parts de marché qu'il additionne pour pouvoir être présent au second tour.
01:33
Et au moins, il a une stratégie qui est claire, qui est visible,
01:36
qui est plus que contestable, mais qui est, je crois, en tout cas de leur point de vue, assumée.
01:45
Voilà, Sylvain Maillard au micro de Romain Desarbres.
01:47
Ce matin, Jean-Michel Salvatore, le 1er mai, pris en otage par l'extrême-gauche ?
01:52
Oui, pris en otage par l'extrême-gauche, avec, moi je trouve, deux verrous qui sont en train de sauter.
01:58
Lesquels ?
01:58
Le premier verrou, c'est celui de l'antisémitisme, dont on parle déjà depuis longtemps.
02:03
Mais là, on voit bien que cet antisémitisme s'installe,
02:07
avec une certaine complaisance d'autres parties, comme les Verts notamment.
02:12
On en parlera dans quelques instants.
02:13
C'est vrai que Marine Tondelier a fait une très grosse faute de cas.
02:19
Alors, elle s'est excusée, mais enfin, ça n'empêche pas qu'elle a quand même présenté Gage,
02:26
Jérôme Gage, plutôt comme le fautif de sa...
02:29
En disant qu'il avait fait de la provocation parce qu'il était venu avec une dizaine de journalistes,
02:33
et que c'était lui qui avait cherché.
02:34
Alors, elle s'est excusée, elle a rétropédalé, évidemment, dans la faute.
02:37
Bon, enfin, quand même.
02:37
Et puis, elle est quand même présidente du Parti des Verts,
02:41
quand on est président d'un parti politique, on mesure un petit peu ses paroles,
02:44
et là, elle ne les a pas mesurées.
02:46
Donc, l'antisémitisme, incontestablement, c'est un verrou qui est en train de sauter.
02:49
Et le deuxième verrou, qui me semble aussi tout aussi grave,
02:53
c'est, je dirais, la violence politique.
02:55
C'est-à-dire que jusqu'à présent, on avait de la violence verbale à l'Assemblée nationale,
03:01
notamment avec la France insoumise, qui va quand même très très loin dans le désordre,
03:05
dans la bordélisation de la vie politique, dans les accusations,
03:09
même dans les accusations un peu symboliques,
03:11
ce député qui pose avec un ballon transformé en visage d'un ministre du Travail,
03:20
et là, maintenant, si vous voulez, cette espèce de violence d'atmosphère
03:25
devient de la violence politique.
03:27
Et je pense que là, c'est un deuxième verrou, et c'est un verrou extrêmement inquiétant.
03:31
Raphaël Stainville.
03:32
Oui, moi, je suis partiellement d'accord avec ce que dit Jean-Michel,
03:35
c'est-à-dire qu'en fait, j'ai l'impression que cette violence, elle a existé,
03:38
elle existe depuis longtemps, sauf que la gauche,
03:40
notamment la gauche, les sociodémocrates, les écologistes,
03:44
commencent tardivement à découvrir cette violence,
03:48
parce qu'elle s'exprime désormais sur eux,
03:50
parce qu'il y a une volonté hégémonique de la gauche radicale
03:55
emmenée par Jean-Luc Mélenchon
03:57
de truster absolument toutes les parts de marché de la gauche,
04:01
et donc tout ce qui n'est pas la France insoumise
04:03
devient un ennemi de la France insoumise.
04:05
Et donc, on voit finalement une extension du domaine de l'extrême droite
04:09
où tout ce qui n'est pas LFI devient la droite ou l'extrême droite.
04:14
Et c'est en cela que, moi, j'analyse l'éviction de Jean-Luc...
04:18
de Jérôme Guelch, du cortège, et de quelques autres...
04:23
Qui avaient déjà été chahutés, on le rappelle, le dimanche précédent,
04:26
à la place de la République.
04:27
Oui, mais il y a une immense naïveté, quand même, de la gauche,
04:30
on va dire progressiste, raisonnable, de gouvernement,
04:35
qui a pactisé, quand même, et qui continuera, d'ailleurs,
04:38
très probablement à pactiser demain,
04:39
parce que la perspective de pouvoir préserver leur siège
04:43
fait que nombreux sont ceux qui, malgré la violence de LFI,
04:51
malgré les outrances de Jean-Luc Mélenchon,
04:53
se diront qu'il vaut mieux un accord électoral
04:57
plutôt que de risquer son siège.
05:00
Donc, c'est ça, le drame de la gauche, aujourd'hui.
05:01
Alors, on va écouter, vous en parliez, Jean-Michel Salvator,
05:04
justement, Marine Tondelier,
05:07
qui a présenté ses exclus, je le rappelle, sur X ce matin,
05:10
mais qui, hier, sur RTL, a la question
05:13
est-ce que c'est un antisémitisme d'extrême-gauche
05:16
à propos de l'éviction de Jérôme Gage ?
05:19
Écoutez ce qu'elle a répondu.
05:21
Je suis embêtée.
05:22
Je suis embêtée parce que personne ne doit être évincé des manifestations,
05:25
mais je vois aussi comment Jérôme Gage donne rendez-vous,
05:27
vient avec 20 journalistes.
05:29
Je pense qu'en fait, il faut faire attention.
05:32
Voilà, il faut faire attention.
05:33
En attendant, elle s'est excusée, je l'ai dit.
05:34
Et derrière, Jérôme Gage, lui, quelque part,
05:37
dénonce la complaisance de cette gauche,
05:40
parce que, justement, Olivier Faure,
05:42
il dénonce, mais il n'accuse pas.
05:45
Il n'accuse pas.
05:46
Il dénonce, et il met du temps, quand même,
05:48
d'abord à s'indigner,
05:49
alors que c'est quand même des gens qui ont l'indignation facile.
05:52
Mais je trouve, si vous voulez,
05:54
qu'en termes de symbolique,
05:55
les Black Blocs, traditionnellement,
05:57
s'attaquaient à des symboles,
05:58
à des symboles, à des banques,
06:01
dans les manifestations...
06:03
C'est une agence immobilière qui a été...
06:04
Ou des agences immobilières.
06:05
Tout ce qui peut, finalement,
06:06
tout ce qui peut symboliser l'argent.
06:09
Là, il s'attaque à des socialistes.
06:12
Donc là, on voit bien que, moi, je pense,
06:14
qu'il y a quand même un verrou qui saute,
06:17
alors que les socialistes étaient quand même
06:19
leurs alliés d'avant,
06:21
et seront peut-être leurs alliés de demain,
06:23
parce que si le mode de scrutin ne change pas,
06:26
en fait, les mêmes causes reproduiront les mêmes effets,
06:28
et les socialistes auront besoin d'évoire
06:31
de l'extrême-gauche pour se faire réélire.
06:33
Mais le silence, quand même,
06:34
au sein du parti, il interpelle,
06:35
parce que hier, Jérôme Gatch disait
06:37
qu'effectivement, il a été surpris
06:39
d'avoir, effectivement, du soutien de la droite,
06:41
mais pas forcément de sa propre famille.
06:43
Est-ce que c'est la France insoumise
06:44
qui donne le là,
06:45
et le reste de la gauche
06:46
qui, finalement, suit le mouvement ?
06:47
Mais je pense que les écologistes,
06:50
les socialistes, les communistes,
06:51
même si, d'une certaine manière,
06:53
avec Fabien Roussel,
06:54
les choses sont un peu plus claires,
06:57
et les différences davantage marquées
06:59
avec LFI,
07:02
ils ont tous intérêt à ces accords,
07:06
et donc, ils ne veulent pas, finalement,
07:08
injurier l'avenir.
07:09
Dans cette absence de condamnation,
07:12
ou dans ces condamnations timides
07:14
de cette violence de la gauche radicale,
07:16
de l'extrême-gauche,
07:18
il y a toujours cette idée
07:21
qu'ils seront nos alliés de demain.
07:24
Vous pensez à Olivier Faure, en particulier,
07:26
qui joue sa propre carte,
07:28
une stratégie ?
07:28
Quand vous prenez la carte électorale,
07:31
et que vous voyez
07:31
que nombre de députés socialistes,
07:33
aujourd'hui,
07:34
ne l'ont été,
07:35
et ont pu être élus,
07:36
exclusivement grâce à une alliance
07:38
avec LFI...
07:40
Mais elle n'est pas en train de se fissurer,
07:41
cette alliance,
07:41
parce qu'on a la sensation, quand même,
07:43
que...
07:43
Mais elle se fissure,
07:43
parce que nous ne sommes pas
07:44
dans un temps
07:45
d'élection électorale.
07:49
Mais si tôt que nous rentrerons
07:50
dans le dur,
07:51
et qu'il y aura de nouveau
07:53
la perspective pour certains
07:54
de perdre définitivement leur siège
07:56
et d'être battus
07:57
par un candidat à LFI,
07:59
ils préféreront un mauvais accord,
08:01
quitte à exprimer
08:03
de manière très légère
08:06
des nuances avec LFI.
08:08
Mais ils feront cette alliance,
08:09
et ça s'est toujours produit
08:11
dans l'histoire de la gauche
08:12
ces dernières années.
08:13
Michel Salvatore.
08:13
Mais il y a quand même un élément
08:15
qui peut changer la donne,
08:17
c'est la proportionnelle.
08:18
Parce que c'est vrai que si
08:20
on change le mode de scrutin,
08:21
et là, le Premier ministre
08:23
a entamé des consultations
08:24
avec les principaux leaders politiques,
08:27
si on passe d'un scrutin majoritaire
08:29
à un scrutin proportionnel,
08:31
évidemment que là,
08:33
chacun reprend ses billes
08:34
et les socialistes
08:36
ne seront pas forcés
08:37
de s'associer à la France insoumise
08:39
ou au vert
08:40
pour être réélus.
08:41
Donc là, il y a un élément
08:43
qui peut changer la donne,
08:45
même si on voit bien
08:47
qu'il y aurait
08:47
de gros inconvénients
08:49
à ce changement
08:51
de mode de scrutin,
08:52
parce que là,
08:52
on reviendrait
08:53
d'une certaine façon
08:54
à la Quatrième République.
08:55
Mais du point de vue
08:57
des socialistes,
08:58
c'est vrai que,
08:59
et c'est pour ça d'ailleurs
08:59
qu'ils sont très pour
09:00
la proportionnelle,
09:01
ça leur permettrait
09:02
d'échapper
09:03
à la mainmise
09:04
de la France insoumise.
09:05
À suivre,
09:06
à 13h27,
09:07
on reste ensemble bien sûr
09:08
dans quelques instants.
09:09
On va revenir sur ce meeting
09:09
hier du Rassemblement National
09:11
à Narbonne
09:12
et le grand écart
09:13
de Marine Le Pen
09:13
qui, d'un côté,
09:14
chouchoute la France
09:15
qui travaille,
09:16
mais en même temps
09:16
drague le patronat
09:17
et ses nouveaux décryptages.
09:19
Très bon début d'après-midi
09:20
avec Céline Giraud
09:21
de 13h à 14h
09:21
sur Araba.
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