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Punchline - La France est-elle en déficit d'attractivité ?
Europe 1
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29/04/2025
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00:00
Monsieur le Premier ministre, vous revenez de Shanghai, du salon d'automobile de Shanghai,
00:04
vous étiez à la tête d'une délégation d'hommes politiques français,
00:06
je crois qu'il y avait Jean-François Copé pour ne pas le citer à l'intérieur,
00:08
emmené aussi par Luc Châtel, le patron de la plateforme automobile,
00:11
Luc Châtel, l'ancien ministre, avec les gens de Mobiliance aussi,
00:14
qui est ce grand syndicat patronal qui regroupe 180 000 entreprises du secteur de l'automobile.
00:21
J'ai senti que les professionnels d'automobile français revenaient avec le moral dans les chaussettes,
00:25
c'est-à-dire qu'ils ont l'impression que là où on faisait une carrosserie avec un moteur,
00:28
les Chinois prennent un logiciel technologique, mettent des roues et ça s'appelle une voiture.
00:33
Est-ce que le secteur automobile français, très en retard, européen, est condamné à acheter Chinois ?
00:39
Je ne le pense pas, parce qu'il y a dans cette affaire une fragilité de nos constructeurs,
00:45
mais une très grande force de nos équipements entiers.
00:48
Le stand de Valeo, le stand de Fossia, la puissance qu'a Opé Mobilité en Chine,
00:54
font que les équipes entiers, je crois qu'à E3, ils ont plus de 100 usines en Chine.
01:00
Donc les équipes entiers savent travailler.
01:02
Et les marques françaises, il sera combien dans quelques années ?
01:05
Ça, c'est en effet très difficile.
01:08
Mais ce qu'il faut voir, c'est que les Chinois jouent l'innovation à fond.
01:11
Ils travaillent considérablement.
01:13
J'ai fait une conférence à l'université de Pékin samedi,
01:16
toute l'université au travail.
01:18
C'est un pays qui travaille tout le temps.
01:20
Chirac le disait, il dit, oh, méfiez-vous.
01:21
Ils sont aussi intelligents que nous, ils travaillent deux fois plus.
01:24
Donc ils finiront bien par y arriver.
01:26
Et au fond, c'est ça qu'on voit aujourd'hui.
01:27
C'est qu'ils bossent comme vraiment, ils n'ont peut-être jamais autant bossé.
01:31
Technique, logiquement, ils sont très bons.
01:33
Et ils arrivent à faire un certain nombre de choses.
01:35
Alors, je trouve que nous avons trouvé à cette occasion,
01:38
notamment avec Luc Châtel et tout ça,
01:39
le bon discours, c'est que la course au droit de doigt nous paraît une course un peu dépassée.
01:45
Le protectionniste n'a jamais créé de richesse.
01:47
Ce qu'il faut, c'est exiger que quand une voiture chinoise arrive en France,
01:52
il y ait un certain quota de production locale.
01:56
C'est la production locale à l'intérieur de la voiture
02:00
qui peut nous rendre la voiture étrangère acceptable.
02:03
Mais c'est vrai des États-Unis, c'est vrai des États-Unis.
02:05
Ça, c'est une règle qui a déjà été appliquée par la Chine
02:07
et qui est appliquée par d'autres.
02:09
Et je crois que tout le monde pourrait appliquer cette règle-là.
02:11
Donc les professionnels sont en train de travailler sur ce contexte-là.
02:14
Je pense que si nos amis allemands, et je compte beaucoup sur la venue du chancelier
02:19
qui fait sa première visite en France, Mertz, qui vient le 7 mai,
02:23
pour qu'il y ait un accord possible.
02:25
Mais si on avait cet accord de dire qu'une voiture étrangère est acceptable en France,
02:30
que si elle est produite en partie, il faut négocier la partie,
02:34
en partie avec de la production locale et des travailleurs locaux.
02:37
Je crois que c'est ça la vraie solution.
02:39
Ce qu'on veut, c'est des emplois.
02:41
Ce qu'on veut, c'est de l'innovation dans notre pays.
02:43
Et pour ça, il faut que, quand on a une voiture quelque part,
02:45
il faut qu'elle puisse être en partie française.
02:47
Vous avez raison, Jean-Pierre Raffard,
02:48
mais le taux de chômage ne continue d'augmenter dans notre pays.
02:51
Nous sommes dans une situation budgétaire que vous connaissez,
02:54
un État en faillite, avec plus de 3 300 milliards de dettes.
02:57
Comment attirer les entreprises ?
02:59
Aujourd'hui, elles ferment les entreprises chez nous.
03:01
Oui, enfin, soyons quand même très responsables.
03:04
Aujourd'hui, nous sommes dans une situation internationale extrêmement grave.
03:07
Il y a la guerre sur notre pays.
03:08
Oui, mais vous croyez que ça n'a pas d'impact ?
03:11
Les détaillants de l'entreprise, c'est chez nous.
03:13
Vous croyez que les gens qui ont de l'argent aujourd'hui,
03:15
ils cherchent vraiment à investir.
03:16
Les gens cherchent la sécurité aujourd'hui.
03:18
Parce que tout le monde a peur.
03:20
Regardez l'Angleterre aujourd'hui.
03:21
Ils ont peur de la guerre contre Poutine.
03:23
Nous sommes dans une situation en France
03:24
où on a une certaine distance vis-à-vis de tout ça,
03:26
mais il y a des très grosses préoccupations aujourd'hui.
03:29
Donc l'inquiétude, elle est très très forte.
03:30
On ne peut pas croire qu'aujourd'hui,
03:32
on est dans une situation comme on a été pendant très longtemps.
03:34
Une seconde, parce que là, je vois, c'est extrêmement grave.
03:39
Je pense aujourd'hui...
03:41
Allez-y, allez-y, M. Rappard, termine.
03:43
Ce n'est pas une défense.
03:45
Le Portugal a été un accès non budgétaire.
03:47
Mélonie a rétabli les finances publiques en Italie.
03:48
L'Espagne se porte dix fois mieux que la France.
03:51
Dans le même contexte politique et géopolitique.
03:52
Et l'Allemagne et l'Angleterre,
03:53
les pays qui ont eu un peu plus importants,
03:54
connaissent de très grosses difficultés
03:55
parce qu'ils ont une action internationale
03:56
beaucoup plus lourde
03:57
et que c'est l'action internationale
03:58
qui est aujourd'hui en fléchissement.
04:00
Je crois que nous sommes dans une situation extrêmement grave.
04:02
et ayez quand même conscience.
04:04
Moi, je veux bien qu'on puisse parler,
04:06
comme on parlait il y a cinq, six ans,
04:08
de la situation économique
04:09
avec les questions de relance,
04:11
avec les questions de développement.
04:12
Mais aujourd'hui, on est dans une situation
04:14
de grande inquiétude.
04:16
Et donc, regardez l'évolution des taux d'intérêt.
04:20
Regardez un peu les paramètres économiques aujourd'hui.
04:24
Pour être ambitieux aujourd'hui sur le plan économique,
04:26
il faut avoir beaucoup de courage.
04:27
Vous parliez du secteur économique aujourd'hui,
04:30
de l'automobile.
04:30
Vous vous rendez compte ?
04:31
Ils ont une très, très grande inquiétude
04:33
quand même dans l'automobile
04:34
avec ces droits de douane
04:35
qui sont aujourd'hui annoncés partout.
04:37
Et ceux qui avaient construit des usines,
04:40
ils sont nombreux au Canada
04:41
pour vendre des voitures aux Etats-Unis
04:42
ou au Mexique pour vendre aussi des voitures aux Etats-Unis.
04:45
Ils ne peuvent plus faire cela.
04:46
Et donc, il y a des investissements
04:47
qui sont mis en cause aujourd'hui.
04:49
Donc, la situation économique,
04:50
il faut bien la voir,
04:51
elle est quand même préoccupante.
04:52
Pour revenir sur ce que disait Eric Revelle,
04:54
oui, il y a le contexte international
04:56
que personne ne nie.
04:57
Mais il y a aussi des choix stratégiques
04:58
qui ont été faits
04:59
par plusieurs dirigeants français successifs
05:02
et qui nous ont conduits
05:03
à une situation
05:04
dans laquelle on est plus en aidé
05:06
que les autres,
05:07
où on a une bureaucratie extrêmement forte,
05:09
où on a neuf fonctionnaires
05:11
pour mille habitants.
05:12
On est un pays aussi
05:13
qui a moins de leviers,
05:15
moins de ressorts
05:15
que les autres aujourd'hui
05:16
pour rebondir
05:17
parce qu'on a fait des choix
05:18
qui nous lient aujourd'hui
05:20
dont on n'arrive pas à se délier.
05:21
Soyez prudents sur les choix.
05:23
Parce que si c'était si facile
05:24
qu'il n'y ait que quelques choix
05:25
de quelques personnes,
05:27
vous croyez qu'on n'a pas
05:28
un problème du travail en France ?
05:29
Mais bien sûr.
05:30
C'est un problème de société
05:32
et ce ne sont pas des hommes politiques,
05:33
ce sont des électeurs
05:34
qui ont voté
05:35
pour un certain nombre de règles comme ça.
05:37
Le pays n'a pas voulu
05:38
aller dans certaines directions.
05:40
Moi, je me souviens,
05:41
j'avais proposé la suppression
05:43
de la grande partie de l'AME.
05:44
Je me souviens
05:44
que les professeurs de médecine
05:45
avaient milité contre.
05:47
Je me souviens
05:47
qu'il y a un certain nombre de choses
05:48
qui sont très difficiles.
05:49
Le jour dernier.
05:50
Aujourd'hui,
05:51
quand on a créé
05:53
le jour férié travaillé...
05:54
Allez-y,
05:56
t'invisez,
05:56
il y a une question.
05:59
Il y a peut-être,
06:00
mais on a aussi
06:01
notre culture,
06:03
on a aussi un modèle social
06:04
qui n'a rien à voir
06:05
avec le modèle social allemand.
06:06
Donc,
06:07
rendez-vous compte
06:07
des difficultés.
06:09
Vous imaginez quand même
06:10
un Macron,
06:10
on peut dire ce qu'on veut,
06:11
mais quand même,
06:12
il s'est pris le Covid,
06:13
il se prend la guerre en Ukraine,
06:14
il se prend un certain nombre
06:15
de difficultés
06:16
qui sont majeures.
06:17
Naturellement,
06:17
il n'a pas fait que des choses bien.
06:19
Naturellement,
06:19
il a été trop seul.
06:20
L'exercice solitaire de quoi ?
06:21
Bien sûr,
06:22
il y a des choses
06:22
qui sont négatives,
06:23
mais je pense que
06:24
personne n'a été
06:25
dans des conditions
06:26
aussi difficiles
06:27
pour gouverner le pays
06:28
en dehors des périodes de guerre
06:30
pendant très longtemps
06:31
dans ce pays.
06:31
2008,
06:32
c'était pas simple non plus,
06:34
Jean-Pierre Farah.
06:34
Il y a des erreurs.
06:36
La crise des reprimes
06:36
en 2008.
06:37
La crise des reprimes,
06:38
la guerre en Géorgie,
06:39
etc.
06:39
Je n'ai rien eu ces crises,
06:41
M. Raffarin.
06:42
Un dernier mot, M. Raffarin.
06:43
Les crises que nous avons
06:45
aujourd'hui
06:45
sont des crises incroyables.
06:47
Personne n'a vu
06:48
le président des Etats-Unis
06:49
être dans une situation
06:51
de création
06:52
d'un tel désordre mondial.
06:54
On n'a jamais
06:55
quand même connu ça.
06:55
Moi, je me souviens
06:58
des relations avec Poutine.
06:59
On n'était pas du tout
07:00
dans ce contexte
07:01
dans lequel nous sommes.
07:02
Donc, nous avons
07:03
des bouleversements.
07:04
Le terrorisme en Afrique
07:05
est quelque chose
07:06
de très important.
07:07
Tout ce qui se passe
07:08
à quoi sur la drogue...
07:10
Mais je comprends bien
07:12
ce que vous dites.
07:14
Je comprends bien
07:15
qu'on pourrait faire mieux.
07:16
Je comprends bien
07:16
que, sur le fond,
07:17
je ne vous donne pas tort.
07:19
Ce que je dis simplement,
07:20
c'est que je veux défendre
07:21
un peu une thèse
07:21
qu'on n'entend pas beaucoup.
07:23
Cette thèse,
07:24
c'est que notre monde
07:24
est, un, très dangereux
07:26
et que, deux,
07:27
les scènes sont exceptionnelles.
07:29
Déjà la dernière,
07:29
mais ça va trop vite.
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