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Punchline - Mulhouse : pourquoi le suspect est-il en France ?
Europe 1
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24/02/2025
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News
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00:00
On va tout de suite partir à Mulhouse où un rassemblement a lieu en mémoire de Lino de Souza Loureiro.
00:05
Je vous parlais de ce retraité de 69 ans qui a été poignardé à mort samedi parce qu'il s'est interposé
00:11
quand des policiers étaient attaqués à coups de couteau par un terroriste islamiste sous au QTF.
00:15
Corentin Lonzo, Thibault Marchoteau, vous êtes sur place, bonsoir à vous.
00:18
Ce n'est pas une marche blanche, c'est vraiment un rassemblement en la mémoire de ce héros.
00:23
Oui, c'est avec le cœur serré que les habitants de Mulhouse vont se rassembler ce soir,
00:29
deux jours après l'attaque au couteau qui s'est déroulée au marché de leur ville.
00:34
Un rassemblement, vous l'avez dit Laurence, pour rendre hommage à Lino, ce retraité portugais de 69 ans
00:40
qui a eu le courage de s'interposer lors de cette attaque.
00:43
L'association culturelle des Portugais de Mulhouse à laquelle Lino appartenait
00:48
a appelé tous ses membres à venir, nombreux, ce soir pour lui rendre hommage.
00:52
Une communauté portugaise très affectée, vous l'imaginez, ici à Mulhouse.
00:57
Le rassemblement est lui organisé à l'initiative de la mairie de Mulhouse,
01:01
en présence du préfet Diorain, pour également soutenir la police municipale
01:06
et la remercier pour son action.
01:08
Je vous le rappelle, deux policiers municipaux ont été gravement blessés lors de l'attaque.
01:13
Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, la maire de Mulhouse, Michèle Lutz,
01:18
a demandé aux habitants de venir nombreux ce soir d'abord,
01:22
mais surtout d'être unis autour de leur police.
01:25
Elle soutient le besoin de fermeté qui doit être restauré dans le pays.
01:29
Mais selon ses mots, c'est d'abord ce soir le silence, la dignité et le recueillement
01:34
qui seront présents ce soir.
01:36
Vous avez raison Corentin Alonso, Thibault Marchuteau,
01:39
c'est pour ça qu'on a voulu commencer par rendre hommage à cet homme,
01:42
ce retraité de 69 ans, parce que c'est important,
01:45
parce que ce sont des gens comme ceux-là qu'il faut célébrer.
01:49
Il n'empêche qu'il y a un volet politique extrêmement lourd dans ce dossier,
01:53
Gauthier Lebrecht, l'homme en question, ce terroriste,
01:56
puisque c'est le PNAT, le Parquet national antiterroriste, qui a été saisi,
01:59
a été Algérien sous OQTF.
02:03
L'Algérie a refusé à dix reprises de reprendre son ressortissant.
02:07
Dix reprises !
02:08
Donc on en revient au volet algérien,
02:11
dont on parle depuis des semaines en raison de deux autres actualités,
02:14
évidemment la séquestration de Boalem Sansal, qui fait maintenant une grève de la faim,
02:18
qui a un cancer, séquestration absolument arbitraire,
02:20
on pourrait dire que c'est un otage,
02:22
et puis évidemment le dossier des influenceurs,
02:25
alors que Boalem se retrouve encore dans l'actualité.
02:28
Vous savez que sur le profil de l'individu qui a tué Amuluz,
02:33
il a fait ses 90 jours en crâne, vous savez que c'est la durée légale,
02:37
et dans des cas de terrorisme, vous pouvez demander un délai supplémentaire.
02:41
Bien supérieur.
02:43
Ce qui avait été le fait à ce moment-là.
02:45
Délai supplémentaire accordé dans un premier temps par la justice,
02:48
court d'appel, on casse la décision de la première instance,
02:51
et on libère ce monsieur qui se retrouve donc en résidence,
02:54
surveillé, assigné à résidence,
02:56
on voit comme c'est efficace l'assignation à résidence.
02:59
Et puis Marion Maréchal a dit au moment de l'attentat d'Amuluz
03:03
que les Algériens avaient du sang français sur les mains,
03:05
puisqu'ils ont refusé à dix reprises de le reprendre.
03:08
Il y avait un très bon volet dans le journal du dimanche
03:11
sur l'aide publique au développement.
03:13
Il faudrait peut-être déjà commencer par couper cette aide publique au développement à l'Algérie.
03:16
On peut parler des visas consulaires qui sont...
03:18
Parlons plutôt des visas consulaires, effectivement, des transferts d'argent.
03:22
Il y a beaucoup de choses qu'on peut faire et qui ne sont pas faites.
03:24
Mais pourquoi plutôt l'aide publique au développement ?
03:26
Pourquoi est-ce qu'on donne de l'argent à l'Algérie ?
03:28
Chaque million, des millions chaque année ?
03:30
Écoutons le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau à ce sujet.
03:34
Je suis partisan, puisque la méthode douce a été utilisée avec l'Algérie,
03:40
de poser un rapport de force.
03:43
Le droit international, les relations entre les pays, les nations,
03:47
mais là, notamment avec le régime algérien, c'est la réciprocité.
03:52
Il n'applique pas un certain nombre d'accords que nous avons passés avec eux.
03:58
Pourquoi est-ce que nous, on serait plus royalistes que le roi ?
04:02
Moi, je suis pour ce rapport de force,
04:04
parce que je vois bien qu'on a des individus dangereux
04:08
qui devraient être en Algérie et qui sont sur le sol français.
04:12
La fermeté, Louis Dragnel, de Bruno Retailleau,
04:14
ce n'est pas du tout univoque au gouvernement,
04:16
ce n'est pas du tout la position qu'il y a une donne ministre.
04:18
Je crois qu'on peut même le dire.
04:19
Bruno Retailleau est assez isolé, malheureusement, sur cette position-là.
04:22
C'est la raison pour laquelle il prend l'opinion publique à témoin.
04:25
Il dit, il explique aux Français, regardez, je ne peux pas aller plus loin.
04:28
Pourquoi ? Ça ne dépend pas de moi.
04:30
Pourquoi ? Parce que les propositions qu'a faites Bruno Retailleau,
04:33
la révision des accords de 1968, ça, il n'y a qu'Emmanuel Macron qui peut le décider.
04:37
Sur la question des laissés-passés consulaires,
04:39
il n'y a qu'Emmanuel Macron qui peut donner l'impulsion.
04:41
Et puis, sur un certain nombre de choses,
04:43
globalement, c'est plutôt le ministère des Affaires étrangères.
04:46
Jean-Noël Barraud était hier l'invité du rendez-vous
04:49
et qui a quand même expliqué assez clairement
04:51
que lui était plus pour la voie diplomatique, le dialogue.
04:54
Celle qui ne marche pas.
04:55
En fait, c'est celle qu'on essaye de mettre en place depuis 25 ans
04:58
avec l'échec retentissant qu'on connaît aujourd'hui.
05:01
Moi, ce que je me dis aujourd'hui, c'est qu'en fait,
05:03
il y a vraiment deux choses à faire.
05:05
Évidemment, oui, c'est au niveau d'Emmanuel Macron qui doit,
05:08
comme il l'a déjà fait en 2021,
05:10
il peut décider de diviser l'octroi de visa par deux.
05:13
Et ça, ça avait plutôt bien fonctionné.
05:15
Les Algériens étaient...
05:16
Oui, mais on est revenus tout de suite dessus.
05:17
Oui, mais c'est comme quand vous décidez,
05:19
vous prenez une décision d'autorité, il ne faut pas revenir dessus.
05:21
Sinon, vous n'avez plus aucune crédibilité.
05:23
Et puis, par ailleurs, il y a un élément quand même
05:26
par rapport à ce qui s'est passé à Mulhouse qui est intéressant.
05:29
C'est la proposition qu'avait faite François-Noël Buffet
05:31
quand il était sénateur,
05:32
qui était la création d'une rétention de sûreté.
05:35
Qu'est-ce que c'est que la rétention de sûreté ?
05:37
Une fois que vous avez purgé votre peine,
05:38
puisqu'en fait, on ne sait plus quoi faire,
05:40
à la fois des fichés S et à la fois des gens
05:42
qui ont été condamnés pour terrorisme,
05:44
quand la justice considère que les gens sont dangereux,
05:46
on peut les maintenir en prison
05:48
au-delà des délais prévus par les condamnations pénales.
05:51
Jean-Sébastien Perjou.
05:52
Je ne suis pas exactement d'accord avec ce que vous disiez.
05:54
Oui, Emmanuel Macron peut être une source d'impulsion,
05:56
mais il n'y a pas que lui.
05:57
Il n'y a pas de domaine réservé dans la Constitution française.
05:59
Ça n'est qu'une construction historique
06:02
et ça n'a rien de stricto sensu juridique.
06:04
En revanche, il n'y a pas de volonté politique
06:06
du Premier ministre,
06:10
ni du ministre des Affaires étrangères,
06:12
ni d'ailleurs de l'administration du Cadorcet.
06:14
Parce que si vous aviez un Premier ministre
06:15
avec une majorité à l'Assemblée nationale
06:17
qui décidait réellement d'une impulsion
06:19
en matière de politique étrangère,
06:21
nous pourrions changer les choses avec l'Algérie.
06:24
Maintenant, Bruno Retailleau en est parfaitement conscient.
06:26
C'est effectivement, comme vous le disiez,
06:27
il prend l'opinion publique à témoin.
06:29
La question est jusqu'à quand l'opinion publique
06:31
acceptera-t-elle de n'être que témoin de ça ?
06:34
Je suis désolé.
06:36
Je suis désolé, mais rien n'interdit
06:39
du jour où on a la place Beauvau
06:41
d'arrêter de délivrer des visas.
06:42
Exactement.
06:43
Il n'y a pas besoin du président de la République.
06:44
Ni besoin, ni besoin, ni besoin de M. Macron.
06:47
Ni besoin, ni besoin.
06:48
Non, pas du tout, pas.
06:49
Mais si, je vous assure.
06:50
L'arbitrage a été au dernier comité.
06:52
Rien n'interdit.
06:53
Je suis désolé.
06:54
Je me suis renseigné.
06:55
Rien n'interdit au ministre de l'Intérieur
06:56
d'arrêter l'immigration.
06:57
C'est une décision politique.
06:58
Non, c'est un décret d'attribution.
06:59
Non, rien n'interdit.
07:00
Richard Rachel, je veux bien vous entendre.
07:01
Un tout petit mot.
07:02
Moi, j'ai vraiment le sentiment
07:03
que nos responsables politiques,
07:05
alors, or, le ministre de l'Intérieur,
07:08
ne réalisent pas à quel moment nous sommes, en fait.
07:11
On est en février 2025,
07:14
où aujourd'hui, à travers le monde,
07:16
il y a une attaque terroriste,
07:18
islamiste extrêmement forte.
07:20
Cette personne, en fait,
07:21
elle est passée à l'acte,
07:22
notamment par les maux,
07:23
après le 7 octobre.
07:24
Et nos leaders politiques étaient tout à fait au courant.
07:27
Aujourd'hui, en France,
07:28
il y a des leaders politiques
07:29
qui créent un terreau favorable
07:31
pour ce terrorisme à la fois intellectuel,
07:33
mais aussi un terrorisme physique.
07:35
Donc, on en a la preuve,
07:36
triste preuve aujourd'hui.
07:38
Et notre droit n'est plus adapté,
07:40
ni le droit national,
07:41
ni le droit international.
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