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«LFI déstabilise à la fois la métropole...comme la Nouvelle-Calédonie», souligne Nicolas Metzdorf, député Ensemble pour la République
Europe 1
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12/07/2025
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News
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00:00
Europe 1 Soir Weekend, 19h-21h, Guillaume Lariche.
00:04
Toujours en compagnie de Charlotte Dornelas, journaliste au JDD, et puis Vincent Roy, essayiste et journaliste.
00:10
Ensemble, nous recevons Nicolas Metzdorf, député ensemble pour la République de Nouvelle-Calédonie,
00:15
avec nous par téléphone, et on comprend pourquoi, puisqu'il était retenu à l'Elysée par le chef de l'État, Nicolas Metzdorf.
00:21
Vous venez à l'instant de sortir de l'Elysée, où justement le chef de l'État réunissait les différents acteurs des négociations
00:25
entre indépendantistes et loyalistes par rapport à la Nouvelle-Calédonie.
00:29
On va en parler ensemble dans le détail avec vous dans un instant.
00:31
D'abord, vous qui avez participé à ces discussions, pour le moins un petit peu intenses à Huiclos, à Bougival, dans les Yvelines,
00:37
pendant dix jours, vous y étiez ? C'était compliqué d'arriver à trouver un point d'accord ?
00:43
C'était très compliqué, parce qu'on a des visions de la Nouvelle-Calédonie qui sont totalement opposées.
00:50
Nous, nous sommes des partisans de la France, nous voulons que la Calédonie, elle reste française,
00:54
qu'elle reste un territoire de la nation dans le Pacifique Sud.
00:58
Et il y en a des indépendantistes qui sont déterminés à obtenir la pleine souveraineté de leur pays.
01:02
Donc, on a eu des difficultés pendant des mois entiers à se mettre d'accord.
01:09
Et finalement, on a abouti.
01:11
Donc, on est satisfait tout en sachant que dans un accord, il y a des compromis.
01:16
Donc, on est toujours un petit peu dubitatif sur les concessions qu'on a dû faire.
01:23
Mais c'est le concept même d'un accord qui veut ça.
01:26
Justement, alors, sans être trop dans le détail, contextualiser un petit peu en substance ce qui a été décidé.
01:32
Est-ce que vous pourriez nous l'expliquer ?
01:34
Ce qui a été décidé, si on doit retenir une idée forte,
01:39
c'est que la Nouvelle-Calédonie ne connaîtra plus de référendum sur son indépendance ou pas.
01:44
Vous savez, moi, je suis né en 88, l'année des accords de Matignon.
01:49
Et toute ma vie a été rythmée par des référendums sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie.
01:53
Donc, on a toujours eu des épées de Damoclès.
01:57
On a toujours connu des dates butoirs, des étapes à franchir.
02:01
Et aujourd'hui, ce qu'il y a de fondamentalement nouveau dans cet accord,
02:04
c'est que finalement, on est dans un statut qui est pérenne,
02:07
avec finalement une perspective quasiment infinie devant nous,
02:11
avec un statut quasiment définitif.
02:13
Est-ce que tous les néo-calédoniens y gagnent ce soir, ou il y a des perdants ?
02:18
Oui, alors si on prend la Nouvelle-Calédonie en tant que telle,
02:21
et tous les Calédoniens, quelle que soit leur obédience politique,
02:24
clairement, c'est une victoire.
02:26
Parce que vous savez, on a connu une forme de guerre civile il y a un an.
02:29
On a perdu 15% de PIB.
02:31
14 morts.
02:32
Oui, 14 morts.
02:33
15% de la population technologique qui a été délée,
02:35
dont deux policiers, évidemment.
02:38
Et donc, s'il n'y avait pas eu d'accord,
02:41
c'était toujours l'incertitude et la possibilité de revenir à une forme de conflit.
02:46
Donc, un accord politique, c'est d'abord un accord de paix, quelque part.
02:49
Donc, c'est toujours bon à prendre, et on se satisfait de ça.
02:53
Alors, ce sommet à Bougival, où vous avez réalisé cet accord,
02:56
était un sommet considéré comme étant de la dernière chance
02:59
qui a été convoquée par Emmanuel Macron.
03:01
Emmanuel Valls, ministre des Outre-mer, avait tenté de faire au printemps,
03:05
et ça n'avait pas abouti.
03:06
Donc, c'était ça passe ou ça casse, vraiment, la dernière chance ?
03:10
Oui, je pense, parce que si on n'avait pas réussi à trouver un accord cette fois-ci,
03:15
il aurait fallu organiser les élections locales en Nouvelle-Calédonie.
03:19
On aurait fait une campagne sur nos thèmes de prédilection.
03:24
Derrière, on arrivait en hexagone avec bientôt des présidentielles,
03:29
peut-être un gouvernement qui changerait à la rentrée aussi.
03:31
Donc, on arrivait dans une instabilité électorale permanente,
03:35
ce qui n'est jamais très bon pour trouver un accord politique.
03:38
Donc, ça aurait été certainement le prochain ou la prochaine présidente de la République
03:43
qui aurait dû traiter le sujet calédonien.
03:46
Nicolas Metzdorff, invité d'Europe un soir week-end, 20h35.
03:49
Monsieur Metzdorff, donc, c'était le sommet de la dernière chance.
03:54
On apprend que les néo-calédoniens vont pouvoir avoir la double nationalité,
03:57
celle de la Nouvelle-Calédonie et celle de la France.
04:01
C'était souhaité, c'était voulu ?
04:03
Alors, nous, ce n'est pas une demande, clairement, des demandes indépendantistes.
04:06
Parce que, évidemment que nous, on est attachés à la nationalité française.
04:11
Néanmoins, ça a été le compromis trouvé pour, vous savez, ouvrir le corps électoral,
04:16
qui a fait un débat très douloureux en Nouvelle-Calédonie.
04:21
Et donc, la contrepartie, si vous voulez, d'avoir la nationalité calédonienne,
04:26
une nationalité calédonienne dont on ne connaît pas trop les contours d'ailleurs,
04:29
parce qu'elle reste à définir, c'était d'ouvrir le corps électoral.
04:34
Et donc, aujourd'hui, grâce à ce compromis, des dizaines de milliers de Calédoniens
04:38
exclus du droit de vote depuis des dizaines d'années vont pouvoir voter chez eux dans leur pays.
04:43
On parle de cet accord sur la Nouvelle-Calédonie qui a été conclu entre loyalistes et indépendantistes
04:47
aujourd'hui, après une dizaine de jours de négociations.
04:50
Vincent Roy, une question pour vous, Nicolas Metzdorf.
04:53
Oui, bonsoir. Je voulais savoir, quel était exactement ce statut ?
04:57
J'ai du mal à comprendre, en fait.
04:58
Il y a un État, je suis très héroïque, d'une certaine manière, en vous disant cela, je le confesse.
05:03
Donc, il y aurait un État souverain d'un côté, adossé à un État français
05:08
qui aurait des compétences régaliennes, mais la Nouvelle-Calédonie serait quand même souveraine.
05:14
Enfin, je feins de ne pas comprendre.
05:16
Et vous pouvez, parce que je crois que c'est un objet juridique totalement nouveau.
05:23
Ce n'est pas totalement un État fédéré au sens des États-Unis ou de l'Australie ou de l'Allemagne
05:27
parce qu'il y a une double nationalité.
05:31
Et ce n'est pas non plus un État associé comme on en connaît plein dans le Pacifique Sud
05:35
parce que la France exerce directement les compétences régaliennes.
05:40
Ce ne sont pas les compétences que la Calédonie lui délègue.
05:43
Donc, on a appelé ça un État sui generis, ça veut dire 200 propres genres.
05:48
Donc, c'est encore une innovation qu'apporte la Nouvelle-Calédonie dans la Constitution de la République.
05:52
On s'en excuse.
05:54
Nous, les non-indépendantistes, on voudrait que les choses soient beaucoup plus simples.
05:57
Mais avec une population qui est aujourd'hui quasiment à 50% indépendantiste,
06:00
il faut trouver des compromis.
06:01
Et les compromis, généralement, amènent à l'innovation.
06:04
Donc, je pense que les constitutionnalistes vont se délecter de plusieurs heures de travail
06:11
sur la rédaction de la réforme constitutionnelle.
06:15
Et si, par mégarde, ce statut curieux, sui generis, dites-vous,
06:23
donnez des idées à d'autres ?
06:26
Écoutez, c'est le risque, à partir du moment où...
06:30
Ou alors, c'est le risque ou la chance, ça dépend.
06:32
Moi, je suis quelqu'un qui défend la France des Outre-mer, les Outre-mer français.
06:38
Donc, si ce sont des évolutions statutaires, institutionnelles, constitutionnelles,
06:43
qui permettent à ce que les territoires restent dans le giron de la République française,
06:48
pour moi, ça me va.
06:49
Mais si c'est utilisé à des dessins séparatistes,
06:52
évidemment qu'il faut faire très attention à ça.
06:55
Mais à partir du moment où, nous, on a eu un président de la République
06:59
qui a eu, finalement, un discours plutôt large
07:04
sur les hypothèses qu'on pouvait poser sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie,
07:08
forcément, derrière, ça a ouvert des portes à l'innovation, on va dire.
07:11
Nicolas Metzdorf, justement, vous êtes à l'Élysée,
07:14
vous avez été invité par le chef de l'État, ce soir, à partir de 18h,
07:17
qui vous a réuni, tous les acteurs qui ont participé à cet accord.
07:20
Je précise que l'accord doit encore être enterriné,
07:22
là-bas, dans l'archipel, à 17 000 km de Paris.
07:25
Qu'est-ce qu'il vous a dit, Emmanuel Macron, ce soir,
07:28
par rapport à cet accord historique qu'il a qualifié ce matin ?
07:31
Côté, il nous a félicités, j'y suis encore.
07:35
Il nous a félicités, il nous a remerciés.
07:38
Je pense que, forcément, pour un président de la République,
07:41
quand il y a un accord en Nouvelle-Calédonie
07:43
entre indépendantistes et loyalistes,
07:44
c'est une forme de satisfaction,
07:47
parce que la Nouvelle-Calédonie mobilise beaucoup de forces de l'ordre,
07:51
mobilise beaucoup de moyens de l'État pour la reconstruction,
07:54
donc c'est toujours mieux quand les Calédoniens arrivent à se parler.
07:57
Donc il a été plutôt dans un discours de bon père de famille, on va dire.
08:03
Alors, je le disais, oui, sur le dernier.
08:05
Non, non, mais j'ai juste une question, pardon.
08:06
Bonsoir.
08:08
Vous disiez tout à l'heure qu'il y avait quasiment la moitié de la population désormais
08:12
qui était en effet indépendantiste,
08:14
que le partage, on va dire, des compétences était acté,
08:20
et par ailleurs, vous disiez qu'il n'y aurait plus de référendum
08:22
pour ou contre, en effet, l'indépendance.
08:24
Mais est-ce que vous êtes absolument serein sur l'avenir ?
08:28
Parce qu'en même temps, la question ne se posera plus,
08:31
et en même temps, la moitié de la population est indépendantiste.
08:34
On se dit que finalement, le dossier n'est pas encore clos.
08:39
Non, effectivement, il n'est pas encore clos.
08:43
L'idée, c'était vraiment de changer de logiciel,
08:46
parce que, comme bien même le statut est pérenne,
08:48
il y a une possibilité dans ce statut de faire évoluer
08:53
les compétences régaliennes en Nouvelle-Calédonie
08:56
s'il y a une majorité qui est trouvée au Congrès de la Nouvelle-Calédonie.
08:59
Alors, bien sûr, cette majorité, aujourd'hui,
09:01
elle demande à être très large,
09:03
de manière à ce qu'un consensus se fasse là encore
09:05
entre les forces politiques indépendantistes et non-indépendantistes.
09:09
C'est une manière de laisser la porte ouverte,
09:10
c'est-à-dire de ne pas dire aux indépendantistes
09:13
« Votre combat est mort pour toujours »,
09:15
parce que là, on créerait de la frustration
09:16
et on retournerait dans ce qu'on a connu.
09:19
Mais en même temps, c'est suffisamment robuste, j'allais dire,
09:24
pour qu'on ne vive pas dans l'insécurité institutionnelle permanente.
09:28
Donc, c'est toujours le juste milieu à trouver en Nouvelle-Calédonie
09:31
entre stabilité et prise en compte des aspirations des uns et des autres.
09:35
Europe 1, 20h41, Vincent Roy.
09:37
Oui, la question de Charlotte est d'autant plus pertinente
09:39
que sur les trois référendums,
09:42
enfin, les résultats des trois...
09:45
On ne peut pas dire que les résultats des trois référendums
09:47
aient été particulièrement respectés.
09:51
Alors, vous prêchez inconvaincu.
09:55
Vous savez, nous, les non-indépendantistes sur place,
09:58
on se bat pour rester français.
10:00
Après, on ne peut pas être plus français que l'État lui-même.
10:03
À partir du moment où l'État fixe des lignes rouges
10:07
qui sont assez volatiles,
10:10
où, finalement, on ne nous dit pas,
10:13
bon, ben, c'est français, point barre,
10:14
et puis, en fait, la négociation ne peut pas aller au-delà
10:16
de tel ou tel statut, de telle ou telle règle de droit constitutionnel,
10:21
forcément que ça nous arrangerait.
10:23
Si on avait un discours de fermeté,
10:25
mais l'État, mais quel que soit le président de la République
10:28
ou les ministres, d'ailleurs,
10:29
ont toujours des discours sur la Nouvelle-Calédonie
10:32
qui permettent aux Calédoniens
10:35
d'être le plus créatifs possible.
10:37
Donc, moi, je ne peux pas être plus royaliste que le roi.
10:40
Je défends la Nouvelle-Calédonie française
10:42
du mieux que je peux
10:43
avec les règles que la République française fixe.
10:45
J'entends ce que vous dites,
10:47
et c'est très pertinent,
10:48
mais vous confirmez, d'une certaine manière,
10:50
la phrase de François Mitterrand,
10:51
on sort toujours diminué d'un consensus.
10:54
On sort toujours...
10:55
Je n'ai pas entendu.
10:56
On sort toujours diminué d'un consensus.
10:59
Oui, ben oui, quelque part,
11:01
parce que choisir, c'est renoncer.
11:04
Quand on choisit le consensus,
11:05
on renonce à quelque part à des convictions.
11:09
Moi, si vous me demandez le statut idéal
11:11
pour la Nouvelle-Calédonie,
11:13
c'est une collectivité d'outre-mer classique
11:15
totalement intégrée à la République française.
11:19
Aujourd'hui, il y a 50% d'indépendantistes
11:21
et on a un État qui, finalement,
11:25
considère que les trois référendums,
11:26
c'est une donnée,
11:27
mais ce n'est pas l'alpha et l'oméga
11:30
de ce que doit être le statut de la Nouvelle-Calédonie.
11:31
Donc, on sait avec les armes qu'on nous donne.
11:35
Nicolas Metzdor, vous êtes l'invité d'Europe 1 soir,
11:37
week-end, 20h43.
11:38
Donc, là, l'accord doit encore être enterriné,
11:41
je le disais, sur la Nouvelle-Calédonie,
11:43
sur l'île.
11:44
Qui va piloter ce changement ?
11:47
Et comment ça va se passer ?
11:48
Et est-ce que cet accord qui a été conclu
11:51
entre vous ici en banlieue parisienne
11:52
va être poursuivi d'une signature
11:55
là-bas, chez vous, en Nouvelle-Calédonie ?
11:57
Ah oui, c'est en discussion, je pense qu'il y aura
11:59
une signature beaucoup plus officielle
12:01
organisée sur Nouméa.
12:03
Mais ensuite, le gros travail va commencer
12:07
à la rentrée à la Nouvelle-Calédonie.
12:08
C'est Manuel Valls qui va le piloter ?
12:11
Je pense, oui, parce que c'est lui
12:13
qui a mené les négociations à Bougival.
12:17
Mais ce que je veux dire, c'est qu'au-delà
12:18
de la signature officielle à Nouméa,
12:22
il y a le travail du Sénat et de l'Assemblée nationale.
12:25
Parce que qui dit accord, dit réforme
12:27
de la Constitution, dit loi organique spéciale.
12:30
Et donc, on va avoir une rentrée parlementaire
12:32
très calédonienne au Sénat et à l'Assemblée nationale.
12:34
Et là, il faut que les groupes politiques,
12:37
finalement, se tiennent un peu
12:39
sur les équilibres de l'accord.
12:40
Parce que, bon, le Sénat, on n'est pas trop inquiets.
12:43
Mais moi, j'ai eu affaire déjà
12:45
à la France insoumise plusieurs fois.
12:47
Ils sont parfois beaucoup plus radicaux
12:49
que nos indépendantistes les plus durs.
12:51
Donc, j'espère que ça ne va pas déraper.
12:54
Justement, je vous en ferai reparler
12:55
juste après le journal permanent
12:56
que nous allons écouter dans un instant.
12:58
Restez avec nous, Nicolas Metzdorf.
13:00
On vous retrouve dans quelques minutes
13:01
pour poursuivre ces discussions
13:03
sur Europe 1, 20h44.
13:09
Avec Nicolas Metzdorf, député ensemble
13:12
pour la République de Nouvelle-Calédonie,
13:13
qui se trouve actuellement encore à l'Elysée.
13:16
Il était l'invité avec les autres acteurs
13:18
qui ont fait l'accord d'aujourd'hui,
13:21
qui a été co-signé entre les loyalistes
13:24
et les interpendantistes de la Nouvelle-Calédonie.
13:26
Et donc, face à Emmanuel Macron,
13:28
qui les a félicités de cet accord.
13:30
Nicolas Metzdorf,
13:31
on parlait juste avant le journal
13:34
de Jean-Luc Mélenchon,
13:35
de la France insoumise.
13:37
Les insoumis qui disent
13:39
qu'ils vont devoir procéder
13:40
à une étude approfondie
13:41
du document conclu sur la Nouvelle-Calédonie.
13:43
Pas trop la confiance, a priori,
13:44
chez LFI par rapport
13:45
à ce qui a pu être décidé ?
13:47
Non, on n'a pas besoin de leur avis.
13:50
La France insoumise,
13:51
j'ai envie de dire,
13:53
mais aujourd'hui,
13:54
le député Thibaut,
13:55
qui a signé l'accord,
13:58
est un député communiste
14:00
à l'Assemblée nationale.
14:02
Donc, la moindre des choses,
14:03
c'est de respecter
14:04
la signature de l'un des leurs.
14:07
Je trouve qu'à chaque fois,
14:08
la France insoumise
14:09
vient jeter de l'huile sur le feu,
14:11
parce qu'en fait,
14:11
ils en rajoutent.
14:12
C'est-à-dire qu'ils prennent la parole
14:14
à la place des indépendantistes
14:16
et sont beaucoup plus radicaux
14:17
que les indépendantistes
14:19
de Nouvelle-Calédonie.
14:21
Moi, à l'Assemblée nationale,
14:22
j'ai été traité de colomb,
14:23
non pas par mon collègue Thibaut,
14:26
mais par les députés
14:27
de la France insoumise.
14:28
Donc, en fait,
14:29
ce sont des déstabilisateurs
14:31
et déstabilisent à la fois
14:32
la métropole
14:33
comme la Nouvelle-Calédonie.
14:34
Donc, plus ils se tiendront
14:37
loin du dossier,
14:38
mieux ce sera.
14:39
Dites-moi,
14:40
l'île est toujours traumatisée,
14:41
la Nouvelle-Calédonie,
14:42
par ces violences émeuses
14:43
qui avaient eu lieu,
14:44
voilà, un an.
14:45
C'était en mai 2024.
14:46
On le disait,
14:46
plus d'une dizaine de morts,
14:47
deux gendarmes également
14:49
tués en exercice.
14:50
Est-ce que l'archipel
14:51
va réussir à tourner la page ?
14:53
Il le faut ?
14:55
Peut-être, sinon,
14:55
je change de métier.
14:57
Je suis là pour ça.
14:58
Je suis là pour que l'archipel
15:00
tourne la page,
15:01
effectivement,
15:02
se projette dans l'avenir,
15:03
que la jeunesse calédonienne
15:04
ne quitte plus l'île
15:05
pour venir travailler
15:06
en Australie,
15:07
en Nouvelle-Zélande
15:07
ou en France métropolitaine.
15:10
L'idée,
15:10
c'est qu'on ait des perspectives.
15:12
Vous savez,
15:13
la Nouvelle-Calédonie,
15:13
c'est une île
15:14
qui est deux fois grande
15:15
comme la Corse,
15:16
un quart des ressources mondiales
15:17
de nickel,
15:17
mais seulement 250 000 habitants.
15:19
Donc,
15:20
on a un potentiel
15:21
de développement exceptionnel.
15:24
À nous d'avoir
15:24
de la stabilité politique.
15:26
Donc,
15:27
c'est mon combat
15:28
depuis que je suis rentré en politique
15:29
et j'espère y arriver.
15:30
Europe 1 20h49,
15:31
une dernière question
15:32
à vous poser,
15:33
Nicolas Metzdorff.
15:34
La prochaine étape,
15:35
c'est quoi ?
15:36
La prochaine étape,
15:38
c'est d'aller expliquer
15:38
l'accord
15:39
à nos électeurs.
15:41
Parce qu'évidemment,
15:42
quand ça fait
15:43
quatre ans
15:44
qu'on s'oppose
15:45
pour obtenir
15:47
gain de cause
15:48
auprès de l'État
15:48
et dans les différentes
15:50
assemblées,
15:52
quand on finalement
15:53
trouve un accord
15:53
avec nos opposants
15:54
principaux,
15:55
ça génère
15:56
de l'incompréhension aussi.
15:58
Et donc,
15:58
il faut pouvoir expliquer
15:59
les choses
16:00
qu'on a concédées
16:01
comme les choses
16:01
qu'on a obtenues
16:02
dans le compromis politique,
16:04
expliquer que
16:05
la double nationalité
16:07
ne nous enlève pas
16:08
le fait d'être français,
16:09
expliquer que
16:10
l'État
16:11
sui generis
16:12
n'est pas
16:12
l'indépendance
16:13
de la Nouvelle-Calédonie
16:14
puisque on est au sein
16:15
de la Constitution française
16:18
et puis que la France
16:18
métropolitaine
16:20
gère les compétences
16:21
légaliennes.
16:21
Donc,
16:21
on a un gros travail
16:22
de terrain à faire.
16:24
Je décolle
16:24
pour Nouméa
16:25
après le 14 juillet
16:26
pour passer des semaines
16:28
à aller voir
16:29
nos électeurs.
16:29
Eh bien,
16:30
bon retour
16:30
sur votre île
16:31
de la Nouvelle-Calédonie,
16:32
Nicolas Metzdorf.
16:33
Merci beaucoup
16:34
d'avoir répondu
16:34
aux questions
16:35
d'Europe 1
16:35
sur le week-end
16:36
en compagnie
16:37
de Charlotte Dornalers
16:38
et de Vincent Roy.
16:39
Bonne soirée à vous.
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