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Les forces politiques calédoniennes, réunies depuis dix jours près de Paris pour tenter de tracer un avenir institutionnel au territoire, ont signé ce samedi un accord «historique» actant notamment un «État de Nouvelle-Calédonie» inscrit dans la Constitution. 
Ce «projet d'accord» doit encore être entériné en Nouvelle-Calédonie par les mandants des différentes délégations.

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Transcription
00:00Ce n'est qu'au petit matin ce samedi que les 18 délégués représentant les forces politiques du Congrès de Nouvelle-Calédonie
00:07ont apposé leur signature au bas d'un projet d'accord de 13 pages.
00:12Un accord déjà qualifié d'historique par les différentes parties prenantes réunies ici à Bougival en région parisienne depuis 10 jours.
00:19Parmi les points principaux, il y a d'abord la création d'un État de Nouvelle-Calédonie au sein de la République française.
00:25Un nouveau statut qui sera inscrit dans la Constitution et pour être reconnu par la communauté internationale.
00:32Ce statut permettra de modifier les signes identitaires du pays, nom, drapeau, hymne.
00:38Plus de référendum d'indépendance, un point important qui respecte la volonté exprimée par les Calédoniens
00:44lors des trois derniers référendums de 2018, 2020 et 2021 où le nom à l'indépendance l'avait emporté.
00:51La nationalité calédonienne est créée, les habitants de Nouvelle-Calédonie restent français
00:56mais pourront bénéficier d'une double nationalité calédonienne et française.
01:01Le projet prévoit également le transfert de certaines compétences régaliennes
01:05dans des domaines comme la justice, la monnaie ou même la diplomatie.
01:09Dans le respect des engagements internationaux, des intérêts de la France précise le texte.
01:14Dès février 2026, le projet sera soumis au vote des Calédoniens.
01:21Sous-titrage Société Radio-Canada
01:22Sous-titrage Société Radio-Canada

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