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La hausse des tarifs des mutuelles est justifiée, selon la Macif, pour qui revenir en arrière "n'est pas une solution"
franceinfo
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16/01/2025
"Les mutuelles complémentaires, aujourd'hui, sont à peine à l'équilibre, voire en déficit", plaide, jeudi 16 janvier sur franceinfo, Jean-Philippe Dogneton, directeur général de la Macif.
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Bonsoir à toutes et à tous, ce soir dans l'Invité Éco, je reçois le directeur général
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de la Massif, Jean-Philippe Donieton.
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Bonsoir.
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Bonsoir Isabelle Raymond.
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La Massif, son nom, son logo, on les a vus très très tôt, mardi matin sur la voile
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du bateau du vainqueur du Vendée Globe, Charlie Dalin qui a franchi la ligne d'arrivée le
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premier après 64 jours, 19h22 et 49 secondes, au-delà du record, de l'immense fierté
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et de l'émotion intense on imagine que peut procurer une telle performance pour vous
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comme sponsor.
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Qu'est-ce que cette victoire peut représenter concrètement, financièrement, comme retombée
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économique ?
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Oui, on ne l'aborde pas sur ce sujet-là spontanément, d'abord on vibre, il y a
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toute l'émotion, c'est un immense succès, c'est un immense monsieur et c'est une
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immense aventure.
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Je crois que tous les Français et nos concitoyens l'ont perçu comme ça, au travers de leur
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télé, mais pas seulement, ils étaient des millions à venir voir le départ du Vendée
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Globe, ils étaient des milliers à braver le froid au moment de l'arrivée, donc tout
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le monde a perçu qu'il y avait derrière une aventure humaine incroyable et puis il
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y a un sacré monsieur, c'est d'abord Charlie Dalin.
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Vous étiez vous à l'arrivée du Vendée Globe, dans l'eau.
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Presque dans l'eau en tout cas et j'avoue que j'ai encore cette émotion, je vibre,
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c'est un formidable monsieur, c'est un grand professionnel qui a préparé pendant
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4 ans intensivement ce Vendée Globe, il voulait le gagner, conception du bateau, réglage,
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tout est dans le détail et puis c'est un formidable stratège, c'est un type qui
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a des valeurs incroyables de fidélité, d'engagement, de loyauté et de détermination.
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Donc c'est une aventure humaine, sportive, mais ça reste une interview écho et donc
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ça m'intéresse forcément de savoir ce que ça représente pour un sponsor en termes
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de retombées j'imagine vous, vous pouvez mesurer quand même un petit peu.
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Pour chaque euro investi et je vous jure que je n'ai pas les yeux sur le compteur, chaque
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euro investi évidemment retrouve sa rentabilité, c'est des montants très raisonnables et
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c'est quelques centimes par sociétaires adhérents, voilà ce que je veux dire.
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Vous avez 5,8 millions de sociétaires et de clients.
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Et la vraie question c'est est-ce qu'on est légitime à être sur l'eau ? Est-ce
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que la Massif est légitime à être sur l'eau ? Et bien elle l'est parce qu'elle est le
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premier rassureur de navigation de plaisance, parce qu'elle a une école de voile qui a
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formé des milliers de petits jeunes ou de parents qui accompagnent la SNSM, qui accompagnent
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Jean-Loup Etienne dans sa recherche sur les puits carbone dans l'Antarctique, qui évidemment
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s'investit dans la RSE, qui lutte contre les plastiques.
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Donc notre légitimité elle est totale.
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Donc votre légitimité elle est totale.
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En termes de valeur.
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Est-ce que vous avez de nouveaux clients qui ont vu justement, qui ont vu le nom de la
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Massif sur la voile de Charlie Dalin pendant tous ces jours ?
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Certainement, parce qu'elle est très visible, mais la Massif c'est la marque préférée
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d'assurance des Français.
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Et cette notoriété-là se bâtit sur notre légitimité et sur la confiance, et sur la
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cohérence de notre parcours.
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Donc vous ne regrettez absolument pas de sponsoriser ?
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Ah non, non, non.
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Et puis vous savez, on est dans l'IMOCA et dans le Vendée Globe depuis des années.
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On avait déjà gagné avec François Gabart en 2012.
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Oui, effectivement.
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Et est-ce que vous avez quand même eu des nouveaux sociétaires avec cette course ?
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On peut l'imaginer.
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Mais au fond, c'est un cercle vertueux.
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En tout cas, on nous remercie de participer à cette aventure, de la rendre possible.
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Et je crois qu'il y a beaucoup plus de sponsors qu'il n'y en avait.
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Et on peut saluer aussi le second, Johann Richombe, qui est de l'école…
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Vous étiez second la dernière fois.
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Voilà, on était second, tout en franchissant la ligne en premier.
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Et puis Johann Richombe, qui est de l'école Skipper Massif, et bien lui avec Paprec est
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arrivé second.
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Et c'est évidemment pour les sponsors un véritable retour d'image.
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Alors, l'autre actualité, Jean-Philippe Degneton, c'est évidemment la hausse des
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tarifs des mutuelles.
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Cette année, les tarifs des mutuelles ont augmenté de 6% en moyenne, en prévision
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d'un transfert de reste à charge de l'assurance maladie vers les complémentaires.
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Sauf que, vous l'avez entendu, c'était aussi mardi, dans son discours de politique
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générale, le Premier ministre François Bayrou a dit qu'il revenait dessus.
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Est-ce que ça veut dire que cette hausse de tarifs aujourd'hui, vous allez la rendre
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aux patients ?
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Ce qui me frappe déjà, c'est l'inconstance de la politique en matière de santé.
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Huit ministres en huit ans, alors un coup on transfère, un coup on transfère moins,
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un coup on fait de la grande sécu, un coup on revient en arrière.
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Donc, c'est l'inconstance et l'imprévisibilité dans notre métier, c'est vraiment un vrai
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drame.
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Parce que les tarifs des mutuelles, ils augmentent au 1er janvier ?
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Ils augmentent, ils s'arrêtent bien avant.
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Et surtout, vous n'imaginez pas que les mutuelles répercutent tout ce qui leur est transféré.
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Ce n'est pas comme ça qu'on fonctionne.
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Et les mutuelles d'assurance, elles sont à peine à l'équilibre, même en déficit
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selon les différentes études.
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Ils ont augmenté de combien, du coup, les tarifs de la massif au 1er janvier, en moyenne,
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en moyenne ?
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C'est à peu près 4%.
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Donc, moins que la moyenne.
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Notre credo, c'est l'accessibilité et donc, c'est le pouvoir d'achat.
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Donc, vous imaginez bien qu'on prend sur nous-mêmes et on compense une partie de ces
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charges-là.
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Et il faut se dire aussi que sans ces mutuelles d'assurance, on n'aurait pas les filets
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de sécurité que l'on offre pour la population qui, évidemment, est exposée à ces situations.
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Sauf que du coup, qu'est-ce que vous allez faire, sachant que les transferts de charges
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ne vont pas avoir lieu ?
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Vous aviez anticipé une hausse du ticket modérateur, notamment.
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Et ensuite, je crois qu'il faut retenir l'idée positive qui a été soutenue par le Premier
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ministre, d'une vision sur un plus long terme.
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Et la vision coup par coup n'est pas une bonne solution pour le monde de la santé.
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Donc, il faut imaginer une vision pluriannuelle et c'est ce qui est proposé.
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C'est-à-dire que cette hausse des tarifs, vous pensez qu'elle est justifiée, qu'elle
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correspond à la réalité du coût des soins et donc, il n'est pas question de la rendre
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entre guillemets aux patients puisqu'elle est indépendante du transfert de compétences.
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C'est ça que vous êtes en train de dire ?
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Absolument.
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Parce que les soins sont en augmentation en nombre et en valeur.
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La population vieillit, le coût des médicaments augmente, le coût des services augmente
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également.
06:00
Ça, c'est une réalité.
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Et les mutuelles complémentaires qui ont eu beaucoup de transferts de charges, aujourd'hui
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sont à peine à l'équilibre, voire en déficit.
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Donc, ce n'est pas une solution.
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En gros, ce que vous dites, c'est que vous ne faites pas de l'argent sur le dos des patients.
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Non, absolument pas.
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Sauf que la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a dit dans la foulée de ce discours
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de politique générale qu'elle voulait récupérer cet argent de l'ordre d'un milliard.
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Est-ce que vous avez discuté avec ces services ?
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Qu'est-ce que vous lui répondez ?
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Non, pas encore.
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Et on évoque dans les médias une taxation.
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Alors voilà, c'est effectivement ma prochaine question.
06:29
Est-ce que vous craignez une taxe sur le modèle de la taxe Covid ?
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Alors, qu'est-ce que représente la taxation aujourd'hui sur les contrats de santé ?
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Eh bien, c'est deux mois de votre contrat de santé individuel.
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Chaque adhérent paye à peu près l'équivalent de deux mois en taxe.
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On peut toujours imaginer d'en rajouter.
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Mais si on considère que la santé est un besoin élémentaire et un besoin premier,
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on verrait plutôt un ordre décroissant, une taxe plus faible.
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C'est que cette taxe, elle n'a pas lieu d'être ?
06:58
Elle n'a pas, en tout cas, de légitimité et elle crée un risque pour nos concitoyens
07:04
d'exposition à une taxe supplémentaire.
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Car indirectement, vous voyez bien que l'acteur qui soit en assurance complémentaire risque
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de répercuter cette taxe.
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Vous la craignez cette taxe aujourd'hui, Jean-Philippe de Mieton ?
07:15
Je la crains.
07:16
Je la crains pour nos concitoyens et je dis qu'ils payent déjà l'équivalent de deux
07:20
mois de leur contrat.
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Faut-il qu'ils en payent plus ?
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Est-ce que vous avez parlé avec vos autres confrères mutualistes de cette question ?
07:27
C'est encore très frais, mais les positions des fédérations sont claires et alignées
07:30
sur cette analyse-là.
07:32
Et donc, si je résume, la hausse des tarifs de l'ordre de 4% pour la massif sont justifiés
07:39
et il n'est pas question d'une taxe sur les mutuels cette année ?
07:43
En tout cas, ce n'est pas notre recommandation.
07:46
Et nous inscrivons plutôt dans la logique d'une vision plus réannuelle du financement
07:50
de la santé.
07:51
Merci beaucoup Jean-Philippe de Mieton, directeur général de la massif.
07:55
Vous étiez l'invité éco de France Info ce soir.
07:58
Merci à vous.
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