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L'édito de Mathieu Bock-Côté : «Classe politique : la déchéance ?»
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23/10/2024
Dans son édito du 23/10/2024, Mathieu Bock-Côté revient sur [thématique de l'édito]
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00:00
Je crois que nous sommes obligés de traiter cet homme, Andy Kerba, comme un symptôme.
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Comme un symptôme de ce que sont devenus, on pourrait dire en France, mais on pourrait dire partout en Occident,
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ce que sont devenus nos élites politiques, d'une forme d'effondrement de l'intelligence,
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d'un effondrement de la culture, d'un effondrement de la capacité à gouverner,
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d'un effondrement de la qualité des représentants du peuple.
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Et cet homme, son parcours, ce qu'il représente, Andy, beaucoup finalement sur cet effondrement.
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Alors, parce qu'on a tous un peu l'impression, disons-le poliment, je ne parle pas de lui en particulier,
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d'être gouverné aujourd'hui par des ploucs.
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Et cette espèce de ploucosphère qui est aujourd'hui le pouvoir représenté,
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nous allait nous dire comment expliquer cette faiblesse terrible des élites.
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Comment se fait-il qu'on ait eu, il n'y a pas si longtemps que ça, dans l'histoire des hommes,
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une qualité immense pour nous gouverner, et aujourd'hui qu'on se retrouve avec des gens
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confinés en d'autres circonstances, même pas la gestion d'un parc municipal abandonné.
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Alors, comment comprendre cela?
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L'explication de base, mais ensuite on déclinera de manière plus précise,
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c'est que le pouvoir a quitté la politique depuis longtemps.
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Le véritable pouvoir dans nos sociétés a migré vers la finance, a migré vers les médias,
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a migré vers l'université, quoi qu'on en dise, a migré vers la technocratie,
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a migré vers les autres instances internationales, les organisations transnationales de la gouvernance globale,
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a migré vers les tribunaux.
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Si vous voulez exercer du pouvoir dans nos sociétés, ce n'est plus vers la politique
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que vous vous dirigez spontanément.
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Ou alors, vous l'utilisez comme un marchepied pour vous rendre plus loin dans la société.
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Mais le vrai pouvoir est ailleurs.
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Et que reste-t-il en politique?
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On pourrait dire soit des gens qui ne sont pas au courant que le pouvoir a quitté la politique,
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soit souvent des ambitieux, paresseux et médiocres
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qui trouvent là un espace de réalisation possible,
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parce que c'est moins difficile de réussir en politique effectivement
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que dans la haute technologie, la technocratie, le droit.
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C'est moins compliqué quelques fois.
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On trouve aussi certains derniers idéalistes, il faut le dire,
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des gens qui continuent, qui veulent croire que la politique compte aujourd'hui,
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mais globalement, c'est un repère de gens qui n'ont pas compris que le pouvoir n'est plus là.
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Ça en dit beaucoup déjà.
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Si on voulait rencontrer des élites de qualité, il faudrait aller ailleurs.
02:13
Faisons une petite sociologie de notre classe politique aujourd'hui en trois temps.
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Le Bloc central, le camp national et la gauche radicale.
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Le Bloc central, ce qu'on appelle la macronie, qu'est-ce que ça rassemble?
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On pourrait dire que c'est la fin de ligne, les derniers restes du pouvoir technocratique d'hier.
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C'est le résidu d'élite, je le disais, c'est le cœur du pouvoir.
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Les élites du Bloc central ont migré depuis longtemps vers les instances de pouvoir dont je vous parlais.
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La technocratie, la finance, les médias, et ainsi de suite.
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Que reste-t-il dans le Bloc central?
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Le petit personnel chargé de faire fonctionner la boutique.
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Ceux qui n'ont pas encore enregistré l'information que le pouvoir était ailleurs.
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Ce sont des gestionnaires plutôt médiocres, souvent incultes,
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souvent incapables d'avoir la moindre idée politique
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et qui sont les télégraphistes de l'idéologie dominante telle qu'elle s'exprime au moment présent.
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On se retrouve avec des gens qui, en d'autres temps, n'auraient pas réussi à être conseillers ministériels
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ou conseillers du conseiller du ministre et qui, aujourd'hui, se retrouvent ministres quelques fois davantage.
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Gardons ça à l'esprit.
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Ensuite, il y a ce qu'on pourrait appeler le camp national.
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Rennes et apparentés.
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Quel est le problème du camp national?
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C'est une élite alternative qui veut encore croire à la politique.
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Ce sont des gens qui disent qu'on n'a pas simplement une autre méthode pour gouverner le pays.
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On considère que cette élite a fait faillite.
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Elle a échoué. Elle n'est plus à la hauteur.
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Et nous voulons remplacer cette élite.
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Qu'est-ce qu'elle fait?
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Mais que trouve-t-on dans cette élite du camp national?
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On retrouve des gens qui sont, pour l'essentiel, les laissés-de-côté de la société présente.
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Les persécutés de la société présente.
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Les infréquentables de la société présente.
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Donc, les proscrits du régime.
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Ceux qui pensent mal et qu'on a traités de tous les noms.
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Extrême-droite, extrême-droite, extrême-droite.
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Les catégories sociales laissées coupe-pour-compte par ce régime.
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Ceux qui ne profitent pas, par exemple, aujourd'hui, de la mondialisation libérale ou de la construction européenne.
04:00
Donc, ces catégories sociales-là se disent qu'on va chercher à se greffer un groupe nouveau qui veut remplacer la classe politique ancienne.
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Des ambitieux aussi, nous ne les oublions pas, ils comptent toujours,
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qui trouvent que la réascension sociale n'est pas assez rapide en ce moment
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et qui se disent qu'on va être désormais les leaders du groupe alternatif.
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Et là, on va avoir une possibilité de promotion sociale rapide.
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Ça a souvent été le cas, d'ailleurs, des numéros 2 dans l'histoire du RN ou du FN autrefois.
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Je note que parce que ça vient d'un milieu assez déclassé, souvent.
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Ce ne sont pas des gens qui ont l'habitude du pouvoir.
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Ils n'ont pas tous les codes de ce qu'on doit dire, pas dire dans les médias,
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ce que l'on peut dire, ce qui est permis, pas permis à la télévision.
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Donc, c'est très facile de trouver des dérapages chez eux.
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C'est très facile.
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D'ailleurs, c'est comme ça qu'on les exécute à chaque élection.
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On fouille dans le temps.
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Et là, qu'est-ce qu'on voit?
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Inévitablement, il y en a quelques-uns qui se sont permis des phrases, des propos de comptoir
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qu'ils n'auraient pas tenu s'ils connaissaient les codes du pouvoir.
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Et il ne suffisait pas de leur donner une cravate pour qu'ils apprennent les codes du pouvoir.
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Donc, ce sont des gens qu'on peut facilement persécuter,
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mais c'est une forme d'élite de remplacement qui attend un jour sa place,
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mais qui, pour l'instant, c'est le syndicat des proscrits du régime.
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Et le troisième camp, LFI et apparenté, on pourrait dire la gauche radicale plus largement,
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qui ne représente pas l'alternative, non pas le pouvoir, mais l'élément chaotique dans notre société.
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Et ça, je pense qu'on doit se tourner vers Marx.
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Je le cite rarement, mais aujourd'hui, ce sera le cas.
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Il parlait de lumpenproletariat.
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Autrement dit, au-delà même du prolétariat, en deçà, il y a les éléments asociaux,
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les éléments déclassés, les éléments qui sont souvent dans une société désorganisée
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et qui sont travaillés souvent aussi par le ressentiment, par l'envie, par la colère,
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par le désir de détruire.
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Et ça, c'est ce qu'on pourrait appeler aujourd'hui quelquefois des voyous, des enragés, des zombies,
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ceux qui rêvent de voir le monde brûler.
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C'est l'élément chaotique.
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Des gens qui rêvent de révolution parce qu'ils rêvent d'une révolution en soi.
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Ce sont des gens qui, dans une société normale, sont plutôt laissés à la périphérie de la société.
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Mais quand on est dans une société de l'inversion des valeurs, pour reprendre une formule que vous appréciez,
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dans une société d'inversion des valeurs, ceux qui normalement seraient à la marge
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se retrouvent au centre et sont présentés comme les nouveaux héros des temps présents.
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Et ces gens ont normalement besoin d'un leader qui, lui, aime le chaos
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parce qu'ils voient dans ce chaos l'occasion de jouer le rôle qu'ils souhaitent jouer à la hauteur de l'histoire.
06:18
C'est évidemment Jean-Luc Mélenchon, le leader maximo de la gauche radicale.
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