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L'édito de Mathieu Bock-Côté : «Lyon : Une conférence perturbée par l’ultragauche »
CNEWS
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21/09/2024
Dans son édito du 21/09/2024, Mathieu Bock-Côté revient sur la conférence à Lyon perturbée par l'ultragauche.
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Oui, je m'en serais voulu de ne pas en parler parce qu'au-delà du cirque gouvernemental,
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il y a la réalité d'une violence politique constante qui est la violence de l'ultra-gauche,
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mais aussi de la gauche qui se veut non-ultra, une gauche qui se veut démocratique et qui
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s'est manifestée dans le cadre de cette conférence de Marguerite Stern.
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J'en rappelle les grands éléments pour qu'on sache à peu près ce dont il est question.
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Marguerite Stern a écrit avec Dora Mouto son ouvrage Transmania et c'est un ouvrage
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qui a connu très rapidement la cible d'une campagne de diffamation, d'une campagne de
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diabolisation.
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N'oublions pas que des figures importantes de la mairie de Paris se sont opposées à
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ce qu'on puisse faire de la publicité de ce livre à Paris.
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Ils disaient « ce livre c'est inacceptable, presque le nouveau visage de l'index ».
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Vous savez, on ne cesse de nous expliquer qu'on vit dans la société la plus libre
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de l'histoire humaine, mais on ne cesse de nous dire que la liberté d'expression
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ce n'est pas pour toute une série d'observations, d'opinions, de faits, d'analyses qui contredisent
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l'idéologie dominante.
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Alors, un livre qui a été frappé d'une campagne de diabolisation depuis un temps,
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et là toute la gauche locale se mobilise pour dire à quel point ce livre, il ne faut
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pas permettre la conférence autour de ce bouquin.
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Parmi les gens qui se mobilisent, on se comprend bien, pour une manifestation, il y a la France
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insoumise, il y a SES homophobie, il y a les écologistes, il y a le NPA, et évidemment
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il y en a beaucoup d'autres, et il y a les antifas qui vont s'en mêler à travers cela,
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et qu'est-ce qu'on va voir?
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Une manifestation sera annoncée, les autorités deviennent suffisamment violentes, si violentes
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en fait, qu'ils décident d'interdire la tenue de la manifestation trop près du lieu
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où elle doit avoir lieu, la fameuse ICEP.
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Donc ils disent, il n'y a pas de manifestation, mais on est à tant de mètres parce qu'on
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veut éviter le choc.
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Eh bien, l'avant-veille de la manifestation, l'avant-veille, l'ICEP est taguée, comme
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on dit, c'est-à-dire elle est vandalisée, elle est vandalisée par des militants et
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des militantes d'ultra-gauche qui décident de vandaliser les lieux, parce qu'ils ne
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peuvent pas tolérer l'idée qu'il y ait une conférence de Marguerite Stern.
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Ensuite, ensuite, le soir, la journée qui suit, taguée une deuxième fois, et on va
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même se retrouver avec quelqu'un, et là, il semble bien, pour ce qu'on en comprend
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pour l'instant, ça demeure hypothétique, mais c'est une hypothèse à prendre au sérieux,
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qu'on va même se retrouver avec quelqu'un qui va mettre le feu, en fait qui va créer
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les conditions d'un incendie, donc qui va créer un incendie, qui aurait pu se répandre
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à l'ensemble du quartier.
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On est passé à côté d'un drame, véritablement, et ce qui a fait en sorte que la conférence
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par ailleurs, donc le système électrique était foutu, donc une conférence sans électricité,
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une conférence sans eau, une conférence dans des conditions insensées, une conférence
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sous protection policière, une conférence parce qu'il y avait des milices antifas d'ultra-gauche
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aux alentours, qui voulaient empêcher la simple tenue d'un discours.
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Je note qu'une députée y participait, c'est Anaïs Béloissant-Chérify, qui a écrit
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« Hier soir, un rassemblement contre la transphobie », je pense qu'elle le soutenait, pardonnez-moi,
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je ne sais pas si elle y participait, « Un rassemblement contre la transphobie a été
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organisé contre la venue de Marguerite Sterne à l'ICEP, École de Mario Maréchal, des
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organisations lyonnaises contre la réaction transphobe et soutien à toutes les personnes
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victimes de leur haine aveugle ». Donc, on comprend bien ce dont il est question.
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Des députés, aujourd'hui, considèrent qu'il est possible de bloquer, de dire « Vous
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ne venez pas dans cette ville, vous ne venez pas dans ce lieu, vous ne ferez pas une conférence
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ici, vous n'êtes pas là, bienvenue ». C'est une logique milicienne, c'est une logique
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de privatisation du territoire, c'est une logique de confiscation du territoire, c'est
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la logique de la violence de la gauche radicale, on l'a vu à Saint-Solène aussi, une violence
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toujours tolérée, une violence jamais condamnée. L'équivalent à droite ferait un dixième,
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un centième de cette violence que la République se croirait en danger, mais cette violence,
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pour l'instant, elle est non seulement tolérée, elle est peut-être même, quelquefois, encouragée,
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on appelle ça de l'auto-défense républicaine. À ce que j'en sais pour l'instant, donc,
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il y a de ces pressions, un incendie, probablement criminel, pas de réaction du maire Grégory
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Doucet.
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Et maintenant, sur le second qui a été scandé, la transphobie n'est pas une opinion, c'est
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un délit. Comment vous le décodez ?
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Ça, ça relève du délire, là, maintenant, il faut s'entendre. Premièrement, cette phrase
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« ce n'est pas une opinion, c'est un délit », il faut finir avec ça, ça relève, ça
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restaure la logique du délit d'opinion. Nous vivons dans un pays, dans un temps qui
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a restauré le délit d'opinion. Et qu'est-ce qu'on entend « la transphobie n'est pas
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une opinion, c'est un délit » ? C'est qu'il faut comprendre que dans cette logique, si
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vous n'acceptez pas l'expression la plus radicale de l'idéologie trans, eh bien,
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vous êtes un transphobe. Donc, si vous n'acceptez pas l'idée, par exemple, qu'un homme puisse
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se dire femme soudainement parce que son ressenti de genre lui a dit qu'il était femme désormais,
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sans par ailleurs la chirurgie, les transitions hormonales, les thérapies hormonales, tout
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ça, eh bien, vous êtes transphobe, tout simplement. Si vous considérez qu'un homme
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ne peut pas accoucher, vous êtes transphobe. Si vous considérez que, et poussons-nous plus
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loin, si vous vous opposez à ce que dans les entreprises, on neutralise les catégories
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homme-femme, par exemple, parce qu'on dit « Homme et femme existent quand même, je
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ne veux pas faire disparaître ces termes », vous êtes transphobe. Si un médecin refuse
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d'un gynécologue, par exemple, un homme biologique se présente à lui mais qu'il
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se dit femme, il se présente au gynécologue et il dit « J'ai besoin de vos services »,
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et le gynécologue dit « Désolé, ce n'est pas mon domaine, ce n'est pas mon métier,
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je suis gynécologue, je ne suis pas pour des gens qui sont dans votre situation, je
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ne peux pas m'occuper des hommes finalement », eh bien, c'est considéré comme transphobe.
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Donc cette déclaration, dans les faits, elle relève de l'intimidation. On veut
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verrouiller juridiquement une révolution anthropologique qui est fondée sur la négation
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des sexes. Donc ça, c'est du terrorisme intellectuel pour reprendre la formule de
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Jean Sevilla. Ça va encore plus loin, je crois. On a des groupes qui prétendent lutter
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contre la transphobie qui lancent des statistiques dans les airs comme ça. On dit « X nombre
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d'agressions transphobes, tant de pourcentages d'agressions transphobes en France, dans
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le monde, ici et là », et qu'est-ce qu'on comprend, c'est que ces statistiques sont
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lancées, rarement vérifiées, on ne sait pas à quoi elles font référence, et dans
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les faits, ce que l'on voit, c'est que ça crée un climat d'intimidation où la possibilité
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même, et c'est ce qu'a fait Marguerite Stern, de rappeler, généralement, sauf exception,
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les femmes n'ont pas de pénis et les hommes n'ont pas de vagin. Cette phrase, vous savez,
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elle est polémique aujourd'hui. Vous savez, on vit dans un monde un peu étrange où un
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sandwich au jambon servi à un enfant peut créer un scandale parce qu'il est d'une
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religion qui n'accepte pas l'idée d'un sandwich au jambon. Eh bien, on est dans
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un monde où rappeler qu'un homme ne peut pas accoucher, c'est aussi considéré comme
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un scandale pour plusieurs. Donc, c'est une logique du harcèlement médiatique, du harcèlement
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judiciaire, du harcèlement physique, tolérée. Je ne pense pas que beaucoup de gens n'ont
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parlé de ce dont je parle ce soir. Pourtant, il y aurait pu y avoir un incendie qui serait
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répandu dans tout un quartier. La paralysie d'un quartier, la violence, l'intimidation,
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la vraie violence, mais ça n'intéresse pas, c'est une violence de gauche, c'est une violence
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de gauche humaniste.
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