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  • 15/06/2023
On fait le tour de l'actu avec Félix Mathieu !

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Crédit : BERTRAND GUAY

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News
Transcription
00:00 Les 3 mots dans l'actu, c'est avec Félix Mathieu.
00:02 Les vrais voix Sud Radio.
00:04 Bonsoir Félix Mathieu.
00:05 Bonsoir tout le monde.
00:06 Et vos 3 mots dans l'actu sont deuil, audition et pastis.
00:09 La Grèce déclare 3 jours de deuil après cette tragédie maritime.
00:12 Au moins 78 morts dans le naufrage d'un bateau de migrants au large du Péloponnèse.
00:16 Audition très agitée au Sénat, celle de Mohamed Sifawi.
00:20 A propos du fonds Marianne, à la tête d'une des associations bénéficiaires,
00:24 il a pris à partie les sénateurs qu'il interrogeait.
00:27 Et puis peu cher des clients de Leclerc privés de Ricard ou de Pastis 51.
00:31 La faute à un différent commercial entre Pernod Ricard et l'enseigne de supermarché.
00:35 Les vrais voix Sud Radio.
00:38 L'une des tragédies les plus dévastatrices de la décennie en Méditerranée.
00:42 L'Organisation internationale pour les migrations dit redouter qu'au-delà des 78 corps repêchés,
00:47 des centaines de personnes supplémentaires se soient noyées
00:50 lors du naufrage d'un bateau de migrants hier au large du Péloponnèse.
00:54 Embarcations surchargées avec des passagers sans gilet de sauvetage les uns sur les autres.
00:59 La Grèce vient de décréter trois jours de deuil.
01:02 Les autorités y sont sous le feu des critiques.
01:04 Un avion de Frontex avait survolé le navire mardi après-midi.
01:08 Mais les gardes côtes grecques ne seraient pas intervenus.
01:11 Le bateau ayant refusé toute aide.
01:13 Situation critiquée par l'ancien Premier ministre grec Alexis Tsipras.
01:18 Le leader de la gauche Syriza s'est rendu sur place au port de Kalamata.
01:22 Je veux parler aujourd'hui le langage de la vérité.
01:26 Malheureusement, dans cette Europe où les grandes idées et les valeurs des lumières ont vu le jour,
01:30 la valeur de la vie humaine n'est même pas la même pour tout le monde.
01:34 Alors oui, nous devons assurer à la fois la protection des frontières,
01:38 mais aussi la protection des vies humaines.
01:41 Et certaines questions cruciales exigent des réponses.
01:44 D'abord, lorsque les autorités repèrent un navire surchargé avec 700 personnes en détresse à bord,
01:50 selon de quelles procédures on le laisse poursuivre sa route sans même le secourir ?
01:55 En tout cas, les recherches se poursuivent dans la Méditerranée
01:58 pour tenter de retrouver d'autres dépouilles de passagers noyés.
02:01 Allez, on passe au deuxième mot, le mot audition.
02:04 Avec ses échanges d'amabilité ce matin au Sénat, Félix.
02:08 Après Marlène Schiappa hier, les sénateurs auditionnaient aujourd'hui Mohamed Sifawi.
02:12 Son association, l'USEPPM, est pointée du doigt dans la gestion controversée du fonds Marianne.
02:18 2,5 millions d'euros attribués sur des dossiers très très légers.
02:21 Le ton est monté à plusieurs reprises, notamment quand l'un des sénateurs a fait remarquer à Mohamed Sifawi
02:26 qu'il se défaussait un peu sur ses collaborateurs comme la ministre hier.
02:30 Vous me comparez à Madame Schiappa, je n'ai absolument rien à vous comparer à Madame Schiappa,
02:34 ni sur le fond, ni sur la forme, c'est clair ?
02:36 D'abord, vous n'avez pas ni d'ordre, ni d'avis.
02:40 Non, non, je vous demande est-ce que c'est clair pour vous ?
02:42 Non, non, mais enfin, excusez-moi, je pense que vous devez garder vos nerfs et votre maîtrise.
02:47 Nous essayons de le faire et pour sinon.
02:49 Je n'aime pas vos provocations et je vous le dis.
02:51 Dès le moment où on ne me respecte plus, je vais aller sur un autre ton, je vous le dis tout de suite.
02:55 Je préfère.
02:57 Alors gardons la sérénité, c'est pour l'honneur de l'institution que vous représentez.
03:02 C'est pour l'honneur de tout le monde.
03:04 Oui, oui, c'est pour l'honneur de l'institution.
03:06 Non, non, l'institution est au-dessus de vous, donc c'est pour l'honneur de l'institution.
03:08 Et s'il vous plaît, je vous questionne.
03:10 Je vous raconte des faits, d'accord ?
03:12 Donnez-moi juste une réponse.
03:14 Je suis en train de faire en étant le plus détaillé, même si ça vous embête, parce que je pense que l'heure du déjeuner est proche, etc.
03:19 S'il vous plaît, n'ayons pas de remarques désobligeantes.
03:24 Gardez vos nerfs, monsieur l'apporteur, allons sur le fond.
03:26 Mohamed Sifawi qui, sur le fond, dit avoir été manipulé dans cette affaire du fond.
03:30 Marianne, il dénonce le pouvoir politique, l'administration, les médias.
03:34 Il affirme aussi que sa première erreur a été d'avoir fait confiance à Marlène Schiappa.
03:39 Eh bien dis donc, histoire sans fin.
03:41 Vous le connaissiez ce Mohamed Sifawi autour de la table ?
03:44 - Je lui avais fait quelques débats, j'ai écrit à ses noms.
03:47 De l'extérieur, il me paraissait donner bonne impression.
03:51 - En même temps, je trouve qu'il défendait des choses qui étaient très intéressantes par rapport à l'islam, au communautarisme.
03:56 Mohamed Sifawi, c'est une très grande déception.
03:58 Et encore plus de l'entendre comme ça, être incapable de se maîtriser.
04:03 On sent bien une forme de panique.
04:06 Hier, c'était pitoyable et pathétique avec Marlène Schiappa.
04:09 Je pèse mes mots, incapable de répondre et c'est la faute des autres.
04:14 Aujourd'hui, Mohamed Sifawi, vraiment ce fonds Marianne.
04:17 Je me demande quand est-ce qu'Emmanuel Macron va décider de couper la branche.
04:20 Je le redis parce qu'on s'enterre.
04:22 Et Mohamed Sifawi, je trouve qu'on porte extrêmement mal devant une commission de cette façon.
04:26 - François Cuponi ?
04:27 - Je le connais bien, c'est un ami.
04:28 On a beaucoup travaillé sur les problèmes de l'islam radical.
04:31 C'est quelqu'un qui a pris des positions extrêmement courageuses.
04:34 Qui a été longtemps sous protection policière parce que menacé de mort dans des conditions compliquées.
04:41 Après, je ne connais rien à l'histoire du fonds Marianne.
04:44 La seule chose qui m'étonne dans ce dossier, je ne connais pas au fond.
04:49 On ne peut pas reprocher à Mohamed Sifawi de ne pas avoir produit depuis des années
04:53 des textes, des événements sur l'islam radical.
04:56 Il a écrit des livres, il a fait des conférences.
04:59 On verra bien.
05:01 - Il a été proactif sur ce sujet.
05:03 - Effectivement.
05:04 Les auditions successives devant la commission d'enquête parlementaire sont douloureuses.
05:10 - Pour tous ses amis.
05:12 - Parce que personne n'assume, personne ne veut.
05:15 C'est pas moi, c'est l'autre.
05:16 Bon là, il est agressif.
05:17 Après, quand quelqu'un est tabou, il assume.
05:20 Ce sont des excuses, je trouve.
05:22 Mais les perquisitions...
05:24 En fait, tout se muscule aussi.
05:26 Il y a la procédure.
05:27 Moi, j'ai été confronté à ça en tant que député.
05:30 Quand vous lancez une commission...
05:32 On avait demandé la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Colonna, par exemple.
05:35 Et donc, quand se télescopent les procédures judiciaires, je pense contre le Philippe,
05:40 les procédures judiciaires et les procédures parlementaires,
05:42 on n'a pas le droit de s'occuper des mêmes dossiers.
05:44 En fait, on s'occupe des mêmes dossiers.
05:46 - C'est compliqué.
05:48 - Il devait être auditionné, je crois, avant-hier.
05:52 - Mais il était en perquisition.
05:53 - Et c'est le jour où il était en perquisition.
05:54 - Il y a quelque chose, de toute façon, qu'il faut arriver à dénouer.
05:58 Je pense qu'on en a besoin aussi pour notre cohésion républicaine.
06:01 Il faut dénouer cette idée que Samuel Paty, martyr de la République,
06:06 ce nom a été utilisé vraiment pour lever des fonds,
06:09 des fonds qui ont servi pour la quasi-totalité,
06:12 à créer des contenus anti-adversaires politiques pendant la présidence.
06:16 Mais ça, c'est sérieux, après François qui...
06:18 - Non, non, non, je connais pas le dossier.
06:22 - Moi, je le connais.
06:23 - Donc je me permettrai pas de parler.
06:25 - Non, mais ça, c'est objectivé par l'enquête.
06:29 - Non, mais je connais pas, donc je me permettrai pas de dire.
06:32 - Et nous attendons, bien sûr, la fin de l'enquête.
06:34 - Non, mais par contre, selon ce que je peux témoigner, moi,
06:37 pour avoir été un acteur de la lutte contre les réseaux de l'islam radical,
06:41 c'est que les services de l'État sont inconséquents dans ce domaine-là.
06:45 - Ah, c'est vrai.
06:46 - Il y a des associations, il y a des structures, moi, j'ai été sollicité pour dire, voilà,
06:49 moi, j'avais créé une structure à Sarcelles pour, justement, entre guillemets, déradicaliser.
06:54 Mais ils avaient tout de suite choisi des associations dont on savait qu'elles étaient incompétentes,
06:58 qu'elles ne savaient pas faire.
06:59 - Oui.
07:00 - Et donc, c'est l'appareil d'État, en particulier le ministère de l'Intérieur,
07:04 qui s'est dit "c'est mon dossier, c'est moi".
07:07 - Mais là, c'est pas le sujet.
07:10 - Si, si, c'est vrai, parce que...
07:11 - Non, non, c'est pas le sujet.
07:12 - Les vrais voyants, troisième mot.
07:14 Troisième mot, les amis, pastis avec des rayons sans bouteille anisés à Leclerc.
07:18 - La faute à un différent commercial sur les renégociations de prix entre Leclerc et
07:22 le groupe Pernod Ricard.
07:23 Alors qu'à cela ne tienne, l'enseigne ne vend plus les produits jusqu'à nouvel ordre,
07:27 plus de Ricard ni de 51, un été sans boisson anisée impensable pour beaucoup de clients
07:33 ici à Marseille.
07:34 - Ah, ça, c'est vraiment un dommage parce que j'ai 51 ans, je cherche du 51 partout,
07:37 je ne le trouve plus.
07:38 Le Marseillais, s'il ne boit pas de 51, il n'est pas Marseillais.
07:40 - Je vais dans un autre magasin acheter le Ricard.
07:43 À ce point-là, oui.
07:44 Après, il y a d'autres marques que je ne connais pas, donc je ne prends pas.
07:47 Alors, c'est pas moi qui le bois spécialement parce que, bon, moi, j'aime pas trop le pastis,
07:50 mais bon, quand on fait des apéros entre copains, on boit soit le Ricard, soit le 51.
07:55 - Moi, ça ne m'arrange pas trop, moi.
07:56 C'est le consommateur qui ne peut rien faire, qui ne peut que subir.
07:59 - Oui, à chaque apéro, c'est Marseille, c'est le Sud.
08:02 - Santé.
08:03 Moitié eau, moitié Ricard.
08:04 Moitié, moitié, c'est le meilleur.
08:05 On va arriver comme les jeunes.
08:06 Même après, tu vois, notre homme, on la garde à travers, tu vois.
08:09 - Propos recueillis chez Leclerc par Lionel Maillet pour Sud Radio à Marseille.
08:13 - 51, avec un G à la fin.
08:15 - Oui, c'est ça.
08:16 Et l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, bien entendu.
08:18 - Oui, il faut qu'il boive du Kazanis, c'est le pastis corse.
08:21 - Et le Coca-Cola corse, c'est quoi, déjà ?
08:24 - Il est très explosif.
08:27 - Comme les Bretons, en vrai.
08:30 - C'est François Bluponi qui est seul auteur de ce propos.
08:33 - C'est terrible.
08:34 - Je le précise, j'assume.
08:35 - L'usage est couvert.
08:36 - Le Coca, j'allais le dire, se boit bien sûr avec une cagoule, bien entendu.
08:40 Allez, restez avec nous, on revient dans quelques instants avec ce...

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