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  • 28/03/2023
Au départ de la manifestation parisienne, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a renouvelé sa proposition de médiation et de mise en retrait du texte. Peu de temps avant, Olivier Véran avait exclu toute médiation souhaitant poursuivre le “processus démocratique” du texte.

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Transcription
00:00 de fermer la porte de l'ONG, pas de médiation, pas besoin de médiation pour se parler.
00:06 Qu'est-ce que vous aurez à dire ?
00:08 Si on n'en a pas besoin, pourquoi on ne s'est pas parlé depuis le 10 janvier ?
00:12 Pourquoi la Renata syndicale n'a pas été reçue lorsqu'elle a demandé à être reçue par le président de la République ?
00:18 C'est bien qu'aujourd'hui on est sans blocage, donc bien sûr il y a des appels téléphoniques des uns et des autres qui peuvent s'opérer,
00:24 mais on n'a pas eu une seule discussion sérieuse sur ce qui est en train de se passer dans le pays depuis le 10 janvier.
00:30 Depuis le 19 janvier on est dans des mobilisations qui sont exceptionnelles, encore aujourd'hui, malgré la dernière qui était il y a seulement quelques jours,
00:37 et on nous dit "mais non, on n'a pas besoin de ça pour se parler, on n'a pas besoin d'une médiation".
00:42 C'est une proposition qui vient de l'intersyndicale, elle est formulée depuis à peine 3 heures et il y a déjà un refus.
00:48 C'est bien qu'on a besoin de se parler, mais on n'arrive pas à se parler.
00:52 Vous réitérez cette proposition ?
00:54 Bien sûr on réitère, on va même continuer à formuler cette proposition par écrit avec l'intersyndicale d'ici la fin de la semaine,
01:00 pour dire "voilà, il faut mettre sur pause cette réforme de retraite, il faut la suspendre, on appelle ça comme on veut,
01:07 moi je ne suis pas un pro de la rhétorique, et on propose, c'est la proposition qui est la nôtre aujourd'hui,
01:14 de demander à des médiateurs ou avoir de l'intermédiation, on appelle ça comme on veut,
01:20 pour que chacun puisse faire état de ce qu'il propose sur la question du travail et des retraites,
01:24 et ensuite de se mettre autour de la table dans un mois et demi, deux mois, quand la poussière sera un peu retombée,
01:30 je crois qu'on en a besoin, et pour trouver un espace d'un compromis possible.
01:34 Et la décroche de quoi ? On verra bien, mais moi je crois davantage à l'intelligence collective qu'à la verticalité.
01:43 Financièrement ? Il y a des adhérents, c'est un vrai sujet pour nombre de manifestants,
01:59 nous on a un système pour nos adhérents de pièces de grève, on a aussi des pièces de grève professionnelles,
02:06 c'est un vrai sujet qui se développe, et on le voit bien, la population reste très forte,
02:12 les salariés font des choix selon la fonction de leur quotidien du jour, mais on continuera,
02:18 de toute façon la République a dit que le processus démocratique c'était jusqu'au processus constitutionnel,
02:22 nous on passe cet exercice démocratique dans le calme, dans la responsabilité, au moins jusqu'à là.
02:34 Non c'est pas bon, la violence c'est pas bon, la violence nationale n'est pas acceptable,
02:39 la démocratie, la CPTT n'a aucune ambiguïté sur le sujet, je crois que ça provoque des réactions disproportionnées de quelques-uns
02:48 dans la police, c'est aussi un problème, mais c'est aussi la violence un problème, parce que ça masque le mouvement social,
02:59 ça masque la violence qui a été des citoyens, des travailleurs, tout manifeste, des villes moyennes, petites, grandes,
03:07 mais où il n'y a pas de violence, et dont on ne parle pas tout le monde.
03:10 Et donc voilà, on la redoute, la violence n'est jamais une bonne forme d'expression,
03:17 mais je vous invite autant que possible à évidemment ne pas nier ces violences,
03:23 elles existent et se condamnent encore une fois, mais à ne pas brasquer le mouvement social derrière ces faits violents,
03:30 ces retraitats, ces condamnations.
03:32 - Et les corteges, ça peut en décourager certains ?
03:35 - Oui, je crois que ça peut en décourager certains, ça ne passe pas malheureusement,
03:39 mais encore une fois, les cortèges syndicaux, quand on va dans un cortège, sont pacifiques et respectueux.
03:47 - Et quand on défendra la justice, est-ce que vous pensez qu'on va défendre les justice ?
03:51 - Les non, on verra plus tard.
03:53 - Et quand, il y a quelqu'un de métier, quelqu'un de...
03:55 - Il y a plein de gens qui connaissent bien les sujets, qui sont prêts, qui pourraient être prêts à rentrer dans cette logique-là.
04:03 Je crois qu'il faut vraiment regarder cette piste sérieusement,
04:06 donc allez, on va mettre la réaction de M. Véran sur une réaction sortie du Conseil des ministres,
04:11 peut-être qu'on peut revenir à la raison et rentrer enfin dans une vraie logique de discussion.
04:15 - Et le renversement, vous dites ?
04:18 - Vous savez, on connaît ça très bien dans les entreprises, quand il y a un complice social ou une branche professionnelle,
04:22 quand on n'arrive plus à se parler, quand le dialogue est un peu à l'arrêt,
04:27 et bien on fait en sorte d'avoir des gens qui sont dans une forme de neutralité pour voir,
04:34 d'abord en confranchant chacune des parties, pour voir un peu c'est quoi les points de friction,
04:39 les points de proposition, et de regarder ensuite comment on organise le dialogue pour les mois à venir,
04:44 pour retrouver enfin un dialogue sur le travail, sur les retraites et une écoute des réalisations.
04:50 - Et cette médiation, c'est aussi parce que vous pensez que la décision du Conseil constitutionnel
04:54 va arriver trop tardivement par rapport à la situation sociale ?
04:57 - Non mais moi je vois bien que pour certains, il faudra attendre le Conseil constitutionnel,
05:01 c'est donc potentiellement 15 jours ou 3 semaines.
05:03 On va vivre avec cette tension-là pendant 15 jours ou 3 semaines.
05:07 Si ça, ce n'est pas de la part de l'intersyndical un acte de responsabilité de proposer cette médiation,
05:13 c'est quoi ? C'est un acte de responsabilité dans un climat tendu.
05:16 Donc il faut le prendre comme tel.
05:18 Donc à minima, ça s'étudie.
05:20 Et ça ne se passait pas d'un regard de main comme ça a été fait ce matin.
05:23 [Musique]

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