Invité d'Audition publique ce 27 mars, le premier secrétaire du PS Olivier Faure a réagi au projet de texte législatif préparé par la majorité présidentielle pour instaurer la contribution exceptionnelle des grandes entreprises.
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00:00 Le Figaro, ce soir, c'est pas parce que Yves Tréard est là que je le cite, mais en l'occurrence, annonce que le gouvernement va déposer une proposition de loi qui combine à la fois le dispositif du partage de la valeur, qui a été négocié avec les partenaires sociaux, et la contribution exceptionnelle des grandes entreprises annoncées par Emmanuel Macron.
00:20 Est-ce que cette proposition de loi, elle vous semble digne d'être votée ?
00:25 - Je ne la connais pas encore. - Est-ce qu'elle vous intéresse ?
00:28 - Moi, je m'intéresse toujours à ce qui va dans le bon sens. On verra si ça va vraiment dans le bon sens et on verra ce qu'il en est.
00:34 Enfin, je souviens au passage que pendant des mois, j'ai proposé en fait que nous imposions les super-profits.
00:42 - On s'en souvient très bien. - Cela m'a été refusé avec une grande constance.
00:46 - Vous saluez le bouger d'Emmanuel Macron sur ce sujet.
00:49 - Je salue le bouger si c'est un réel bouger, on verra. Et effectivement, je souhaite qu'on puisse prélever à la bonne hauteur sur les super-profits.
00:59 Parce que quand même, ces super-profits ne sont pas venus du génie particulier de qui que ce soit.
01:06 Il n'y a pas eu d'innovation non rupture, il n'y a pas eu de gain de productivité, il n'y a même rien.
01:10 En fait, la seule raison pour laquelle ces super-profits existent, c'est qu'il y a des super-crises et qu'ils en super-profitent. Voilà.
01:15 - Donc vous verrez, vous demandez à voir, mais vous n'êtes pas hostile à l'idée de mêler vos voix à celle de la majorité pour que les Français puissent bénéficier de ces dispositifs qui aident le pouvoir d'achat.
01:27 - Désolée de m'en retirer, par principe, je ne suis jamais hostile. Je ne suis pas pavlovien.
01:33 Ce n'est pas parce que c'est proposé par quelqu'un d'autre que moi que je dis non.
01:36 Mais ça suppose que je vérifie et que ça aille dans le bon sens et qu'on ne nous prenne pas pour les andouilles non plus.
01:41 C'est-à-dire qu'il faut aussi que ce ne soit pas une mini-imposition pour des maxi-profits.