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  • 23/03/2023


Retrouvez "Europe 1 Matin" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-6-9

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Transcription
00:00 C'est de plus en plus tendu dans la rue, la manifestation du jour pourra-t-elle se
00:04 dérouler dans le calme ? C'est toute la question.
00:06 Les services de renseignement prévoient 40 000 à 70 000 manifestants à Paris, dont
00:10 près de 800 à 1 200 gilets jaunes qu'il faudra surveiller de près.
00:14 William Molligny, les autorités craignent que la mobilisation ne se radicalise aujourd'hui.
00:18 Un esprit de dernier baroud.
00:21 C'est ainsi que le renseignement parisien qualifie la mobilisation du jour.
00:24 Dans une note que Ropin s'est procurée, la physionomie de la mobilisation change.
00:28 Les jeunes dans les cortèges étaient jusqu'à présent très politisés, la plupart activistes
00:33 ou militants.
00:34 Mais depuis quelques jours, les policiers observent l'arrivée dans le conflit de jeunes
00:38 perturbateurs, sans revendication politique particulière.
00:41 Une jeunesse perçue par le renseignement comme galvanisée par les occupations de voie publique.
00:46 Les lycéens comptent aussi gonfler les cortèges, tout comme les collectifs féministes, écologistes
00:51 et de sans-papier.
00:52 De leur côté, les gilets jaunes sont grisés par le climat insurrectionnel selon les termes
00:57 du renseignement.
00:58 Enfin, dernière crainte, cette fois-ci du côté des syndicats.
01:01 Les organisations s'inquiètent de la flambée de violences qui pourraient éloigner les
01:05 familles des cortèges et laisser la rue aux plus radicaux, au risque de voir le mouvement
01:09 leur échapper au profit des grévistes les plus jusqu'auboutistes.
01:13 William Molligny du service Police Justice d'Europe.

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