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00:00Souhaitez-vous l'union des droites ? La question a été posée aux sympathisants de droite.
00:0474% des électeurs de droite y sont favorables, selon un sondage CSA pour CNews, je vous le disais.
00:10Mardi soir, au Casino de Paris, le Sommet des Libertés avait rassemblé un public varié,
00:15militants du RN, soutien de Reconquête, Marion Maréchal, Nicolas Dupont-Aignan, et même les Républicains.
00:20Dans le détail, le soutien est massif chez Reconquête.
00:2395% des sympathisants Reconquête sont favorables à l'union des droits.
00:29très fort au RN, 78%, ce qui montre, je ne sais pas si le RN est de droite,
00:34mais manifestement, ceux qui votent pour le RN se sentent de droite.
00:38Et même majoritaire chez les Républicains, 68% de l'électorat est prêt à franchir le Rubicon.
00:43Chez les sympathisants dits de droite classique, 61% plaident pour l'union des familles.
00:50On ne peut pas dire que ce soit la tendance des états majeurs, Gauthier Lebrecht.
00:55Et surtout pas du rassemblement national, puisque Marine Le Pen refuse depuis longtemps l'union des droites.
01:00On en parle depuis la dernière présidentielle, puisque c'était déjà la volonté d'Éric Zemmour.
01:04Elle refuse, sauf quand on vient taper à sa porte et qu'on s'appelle par exemple Éric Ciotti,
01:08puisque Éric Ciotti a quitté les Républicains pour fonder justement l'UDR,
01:12qui est l'union des droites pour la République.
01:14Et il a fait quelque part cette union des droites en rejoignant Marine Le Pen.
01:17Mais Marine Le Pen, elle ne pense pas qu'elle a besoin de faire une union avec Éric Zemmour ou avec Bruno Rotaillot,
01:22parce qu'elle pense que son ticket est totalement acquis pour le second tour de l'élection présidentielle.
01:27Et donc qu'elle fera peut-être l'union des électeurs.
01:29Et si ce n'est pas elle, ça sera Jordan Bardella.
01:31Donc quel est l'intérêt de Marine Le Pen d'aller faire une alliance par exemple avec Éric Zemmour ?
01:35Elle pense qu'elle n'en a aucun ?
01:36Avec Éric Zemmour, non.
01:38Parce qu'Éric Zemmour est plus faible qu'elle.
01:41C'est pour ça qu'il y a 95% des électeurs de Vodoucaille.
01:43Il y a un intérêt quand même, arithmétique, c'est d'effectivement gagner quelques voix.
01:48Mais c'est surtout avec les LR.
01:50Mais là le programme économique est absolument trop différent évidemment.
01:53Ne serait-ce que là on a parlé de quoi ?
01:55On a parlé de la retraite et du conclave.
01:58Marine Le Pen, elle n'a pas aimé la réforme des retraites à 64 ans.
02:01On sait que les LR ne l'ont pas voté et qu'il y a eu cette fameuse motion de censure.
02:03Mais chez LR, personne ne va vous dire qu'il faut revenir à la réforme des retraites à 62.
02:07Mais le programme commun de la gauche permettait de réunir sur une plateforme commune
02:12parfois des sensibilités différentes.
02:15Et c'est vrai aussi pour le nouveau Front Populaire.
02:17C'est-à-dire qu'entre le programme de LFI et le programme de François Hollande,
02:21convenait qu'il y a quelques différences.
02:23Et ça n'a pas empêché le nouveau Front Populaire en juin dernier de se mettre en place.
02:28Donc c'est le principe de la négociation.
02:30Celui d'Olivier Faure sur le programme.
02:32Non mais c'est le principe de la négociation.
02:34Il y a des passerelles.
02:34Est-ce qu'il y a des passerelles entre les formations de droite ?
02:37Est-ce qu'il y a des points communs sur la sécurité, sur l'immigration, sur d'autres sujets ?
02:43L'immigration, sécurité, tout le monde dit la même chose.
02:45De Bruno Rotaillot à Marion Maréchal en passant par Marine Le Pen ou Jordan Bardella,
02:48tout le monde dit la même chose.
02:50Mais pardon, quand on regarde ce qui se passe à l'Assemblée Nationale,
02:52il y a encore quelques jours,
02:54où on a quand même un texte sur les OQTF,
02:56qui vient de M. Ciotti et qu'il n'y a aucun LR dans les travées de l'Assemblée Nationale
03:01pour se prononcer sur le texte,
03:03c'est absolument invraisemblable quand même.
03:06Texte qui n'avait pas été soumis au vote.
03:07Non mais d'accord, mais l'union, elle doit se faire aussi
03:09dans les choses très concrètes, sur les sujets très concrets.
03:13Or là, parce que ça vient de Ciotti,
03:15ah, ça pue, on se bouche le nez, et donc on ne va pas.
03:17Non, je pense que ce n'était pas ça, parce que maintenant il y a des textes...
03:18Franchement, ce n'est pas sérieux.
03:19Non mais Christophe, il y a des textes qui sont votés maintenant.
03:21Je suis d'ailleurs attristé, je vais vous dire,
03:22à part la position des LR par rapport à tout ça.
03:25J'entendais le patron des LR à l'Assemblée Nationale
03:28qui était avec vous au téléphone
03:29lors d'une émission du soir il y a quelques jours.
03:32Bon, sa défense était nulle.
03:34Franchement.
03:35Oui, mais ils n'étaient pas là, c'est vrai.
03:37Les LR n'étaient pas là pour le voter.
03:38Malheureusement, il n'y a même pas eu de vote,
03:39parce qu'il y a tellement eu d'obstruction de la gauche
03:41que le vote n'a pas pu avoir lieu à minuit.
03:43Et à minuit, lors des niches parlementaires,
03:45tout s'arrête, vote ou pas.
03:45Est-ce que les LR veulent l'union de la droite ?
03:49Ou est-ce qu'eux-mêmes considèrent,
03:52ils n'ont pas suivi Eric Ciutti ?
03:54S'ils avaient voulu l'union des droites,
03:56ils auraient suivi Eric Ciutti ?
03:56Le logiciel mis en place dans les années 80,
03:59parce qu'il faut se souvenir,
04:02en 1983, le Front National émerge.
04:06Donc vous avez une élection municipale,
04:07notamment à Dreux,
04:09où il y a possibilité d'accords au deuxième tour,
04:11et Jacques Chirac va dire non.
04:13Et à partir de ce moment-là,
04:14un cordon sanitaire sera mis en place.
04:17Et tous ceux qui feront des alliances,
04:18je pense à Charles Millon,
04:19seront montrées du doigt.
04:23C'est-à-dire que ça ne sera pas la tendance.
04:25Aujourd'hui, le Front National n'est plus,
04:28le Rassemblement National est différent.
04:30Donc est-ce que...
04:31Au municipal, ça va être très intéressant.
04:33Ce matin, je lisais qu'on parlait de listes potentiellement communes
04:37entre l'ELR et le Rassemblement National,
04:40justement dans le sud-est de la France,
04:41pour les municipales.
04:42On en est où ?
04:43Quelle réalité ?
04:44Nulle part, pour le moment.
04:45C'est purement de la négociation.
04:46Et je rappelle quand même que lors de la dissolution,
04:49on a eu des accords d'appareils,
04:51localement,
04:52mais entre LR et Renaissance.
04:54Oui.
04:55Bon, quand j'entends Bruno Retailleau,
04:56qui est président des LR,
04:57quand j'écoute David Lissnard
04:58ou François-Xavier Bellamy,
05:00qui sont deux parmi les 13 vice-présidents des Républicains,
05:03je vois bien les passerelles qui existent,
05:05évidemment,
05:05entre les discours,
05:06et ceux d'Éric Ciotti, Marine Le Pen,
05:08Éric Zemmour.
05:09Mais quand j'entends Jean-François Copé,
05:11qui est également vice-président du mouvement,
05:12il y a eu 13 vice-présidents,
05:14ce qui est intéressant d'ailleurs,
05:15c'est que quand tu as 13 vice-présidents,
05:17ça veut dire qu'il n'y en a finalement pas un seul.
05:19C'est vraiment 50 nuances de droite,
05:21mais c'est aussi l'histoire de la droite,
05:23elle est multiple.
05:25Bon, son logiciel, je le disais,
05:27est plutôt daté des années 80,
05:28mais l'idée d'alliance
05:30agite un chiffon rouge devant ses yeux.
05:32Il a d'ailleurs regretté,
05:33Jean-François Copé,
05:34que certains Républicains
05:36votent un moratoire sur les éoliennes.
05:38Alors que lui, il n'est pas pour le moratoire.
05:41Et pareil pour les ZFE,
05:42il n'était pas forcément pour...
05:45Enfin, lui, il est quand même avocat d'une entreprise
05:47qui fabrique des éoliennes,
05:48si j'ai bien compris,
05:49et qui veut faire rendre gorge
05:51à un petit village de France
05:52qui n'en veut pas.
05:53Bon, moi je ne suis pas entré là-dedans
05:55parce que je n'imagine pas
05:57que sa fonction d'avocat puisse pertire.
06:00Et pardon, c'est quand même le même
06:01qui disait que sur le voile,
06:02on ne pouvait plus rien faire.
06:03Exactement.
06:04Désolé, on ne peut rien faire.
06:05Il a rendu les armes sur l'islamisation de la France.
06:08Il a rendu complètement les armes, Jean-François Copé.
06:11Quelle tristesse !
06:12Oui, mais donc,
06:13c'est-à-dire qu'au sein des LR,
06:16vous avez...
06:16Mais depuis toujours !
06:17Il est minoritaire.
06:18La ligne Copé est très minoritaire au sein des LR
06:20par rapport à la ligne Retailleau et Médocquier.
06:21Ce qui est étonnant d'ailleurs,
06:22d'ailleurs on pourrait l'appeler Jean-François Copé,
06:24parce que ce qui est étonnant,
06:24c'est que c'était lui qui paraissait le plus à droite avant.
06:27Bien sûr.
06:27Avec l'affaire du petit pain au chocolat.
06:29Absolument.
06:29Et la droite décomplexée,
06:30comme il avait appelé ça.
06:31Exactement.
06:31Donc lui-même a été rattrapé par sa droite.
06:34Donc les LR...
06:35Il a été dépassé par sa droite.
06:36Je pense quand même
06:37que les LR
06:40à travers
06:41David Lissnard,
06:43Bellamy,
06:44Retailleau,
06:46ça c'est la ligne forte des LR.
06:47Nous sommes d'accord.
06:48C'est la ligne qui est sans doute la plus représentative
06:50du mouvement,
06:51en tout cas des électeurs.
06:52Bien sûr.
06:53Et il y a ces trois personnes de qualité.
06:56On peut être d'accord ou pas avec eux.
06:57David Lissnard,
06:58François-Xavier Bellamy
06:59et Bruno Retailleau.
06:59Vous êtes sur le haut
07:02de ce qui se fait de mieux en politique.
07:03La difficulté
07:04pour les LR
07:06ça va être
07:07puisqu'ils sont quand même au gouvernement
07:08de ne pas être rattrapés
07:10par ce bilan.
07:11C'est toujours la fameuse question
07:12à quel moment
07:13vous quittez le gouvernement ?
07:14Faut-il quitter le gouvernement ?
07:15Évidemment, Bruno Retailleau
07:16a bien fait d'y aller.
07:18Il est passé de 20%
07:19de taux de notoriété
07:19auprès des Français
07:20à 80%.
07:21Il a pris le parti.
07:23Il a affirmé une ligne
07:24très claire
07:25et très forte
07:26sur le régalien.
07:27Alors là,
07:27il veut des chiffres
07:29et des résultats
07:29sur l'immigration clandestine.
07:30Pour l'instant,
07:31les chiffres ne sont pas bons
07:31en 2024.
07:32Il est là depuis le mois de septembre.
07:34C'est ce que j'allais...
07:35Alors attendez,
07:35il est là depuis six mois.
07:36Donc c'est lui un temps aussi.
07:39Mais forcément,
07:40dans deux ans
07:41à la fin du bilan...
07:44Enfin,
07:44à la fin du quinquennat
07:44d'Emmanuel Macron,
07:45si Bruno Retailleau
07:46est encore au gouvernement,
07:47ça va être compliqué
07:48de jouer la rupture.
07:49Il est 16h41.
07:51J'aurais aimé vous faire écouter.
07:52Sarah Knafou était avec nous
07:53ce matin sur CNews.
07:55Hélas,
07:56les temps de parole
07:56sur Europe 1,
07:58sur CNews,
07:59nous obligent
07:59à ne pas diffuser
08:00ces propos
08:03que tenait ce matin
08:06reconquête.
08:08Mme Knafou,
08:09elle,
08:09elle souhaite
08:10aller sur une ligne
08:11évidemment
08:12de vouloir
08:13cette union des droites.
08:14Ce soir,
08:15d'ailleurs,
08:15Gauthier Lebred,
08:16sur l'antenne de CNews,
08:17vous recevrez Jordan Bardella.
08:18Absolument.
08:19Donc,
08:19c'est des questions
08:19que vous pourrez évidemment
08:20lui poser.

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