- 05/08/2025
Le 29 mars 2006, Johnny Hallyday était l’invité de Michel Denisot dans Le Grand Journal sur Canal+, à l’occasion de la sortie du film Jean-Philippe. Un moment télévisuel marquant où l’idole évoque avec humour et recul son propre mythe à travers ce rôle inédit. Une interview à la fois complice et décalée, accompagnée d’extraits du film et de l’accueil critique réservé à cette comédie culte.
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00:00Frédéric, s'il vous plaît, est-ce que vous pouvez donner un qualificatif à l'invité que nous allons recevoir ?
00:06Beau ou intelligent, j'hésite.
00:09Non mais ça c'est trop facile, c'est comme nous l'en diaporama quand on se dit beau ou intelligent, c'est des rôles de choses.
00:12Non, il faut expliciter un peu.
00:13Humain, charismatique, rock'n'roll.
00:16Charismatique, rock'n'roll. Johnny Hallyday !
00:30Avec l'ambiance, on n'a pas bien entendu la musique qui vous a accompagné pour votre entrée,
00:57qui est extraite de la BO du film dont on va parler, qui s'appelle Jean-Philippe,
01:02où vous chantez en duo avec Fabrice Luchini, c'est Rock'n'roll Star.
01:05Pouvez-nous le remettre une seconde ?
01:06Rock'n'roll Star !
01:09Et qu'elle est la musique que j'aime dans l'ordre du verre,
01:14et c'est l'invité !
01:16C'est pas mal de brûlés, Luchini, pour du coup, parce qu'on l'entend.
01:19Ce qui n'était pas gagné...
01:20Je sais, moi j'ai fait mon possible, mais Luchini c'est vachement bien.
01:24Il y a longtemps qu'il chante du Johnny, c'est un fan.
01:29Oui, je sais, mais on dit toujours ça.
01:31Vous savez, c'est jamais facile de...
01:34Moi je trouve qu'il est très courageux,
01:37parce que de chanter des chansons de quelqu'un devant la personne...
01:41Et quand c'est vous ?
01:43Imaginez-vous, quand même, que si moi je devais réciter du Céline
01:47ou des Fables de la Fontaine devant Luchini, je serais très mal.
01:50Il ne vous a pas demandé de le faire, Luchini, sur le tournage ?
01:55Il ne vous a pas dit récite-moi une Fables de la Fontaine ?
01:56Non, il m'a dit qu'il allait m'apprendre.
01:58Alors j'attends qu'il m'apprenne.
02:00Alors Jean-Philippe sort mercredi prochain.
02:02C'est un film de Laurent Tuelle.
02:04C'est une comédie fantastique qui s'appuie sur un postulat.
02:06Johnny Hallyday n'a pas existé ou n'existe pas.
02:09Donc il y a un fan de Johnny Hallyday qui a connu Johnny Hallyday...
02:13Dans son monde.
02:15Dans son monde, d'où le film.
02:18C'est pour ça que je dis que c'est un film fantastique.
02:19Et donc qui essaye de le faire, qui le retrouve, qui le recherche.
02:24Donc c'est Luchini et vous, vous êtes...
02:27Rocky n'existe pas non plus dans la deuxième dimension.
02:32Vous êtes Jean-Philippe Smet.
02:34Je suis Jean-Philippe Smet, oui.
02:35Voilà, voici la bande-annonce de Jean-Philippe.
02:39Pour Fabrice, Amitié de Johnny Hallyday.
02:46C'est un vrai ?
02:47Evidemment, qu'est-ce que tu crois ?
02:49Pareil, qui signe de son braillot, Jean-Philippe Smet.
02:54La musique ne vit pas.
02:57Tant que vivre de plus.
03:00Ta gueule, la blouse, ta gueule.
03:01Oh, quoi ?
03:03Ta gueule.
03:04Mais quoi, ma gueule ?
03:06Mais qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?
03:09Je vais la fermer ou je t'en colle une.
03:16Qu'est-ce que je savais ici ?
03:18On t'a retrouvé une animée dans la rue.
03:21Je vais me faire le coffret collector Olympien 2000.
03:26Qui a fait ça ?
03:27On m'a volé tous mes disques de Johnny Hallyday sans compter la collection d'objets collector.
03:34Les disques de qui ?
03:35Ma pièce là-haut dans le grenier.
03:36C'est une blague, hein ?
03:37Mais cette pièce a toujours été une blague.
03:39Te fous pas de ma gueule !
03:40Laura, reviens ici !
03:41Depuis le Marion !
03:42Depuis quand, tout à fait le Marion ?
03:44Depuis toujours ?
03:45C'est quoi, ce bordel ?
03:46Hier encore, j'étais fan de Johnny Hallyday.
03:49Ce matin, plus personne ne le connaît.
03:50Qui ?
03:51Le requin de tous les Français !
03:52Désolé, je sais pas qui c'est.
03:54Oh non !
03:55Il paraît qu'il signe son vrai nom, Jean-Philippe Smet.
03:57Son vrai nom ?
03:58Pourquoi je l'ai pas pensé ?
04:00Je voudrais parler à monsieur Jean-Philippe Smet !
04:05C'est vrai, c'est pourquoi ?
04:06C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai.
04:36C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai.
04:41C'est vrai, c'est vrai.
04:43C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai.
04:43C'est vrai, c'est vrai.
04:44Voilà, j'ai fait un final à finir.
04:47Chanson inédite.
04:50C'est amusant ce que vient de dire Johnny à l'instant à Frédéric.
04:55Frédéric lui demandait quelle chanson c'était, la chanson de vous fredionné.
04:58Et vous avez dit que c'était une chanson que vous avez improvisée.
04:59J'ai un petit peu improvisé parce que, bon, on savait pas très bien quelle chanson il fallait chanter.
05:04Laurent m'avait demandé de chanter une chanson que je ne connaissais pas, et puis bon, je trouvais que ça se...
05:10Enfin bon, je n'avais pas envie de le faire comme ça, et comme j'ai beaucoup improvisé avec Fabrice Lequilly pendant ce film,
05:21je me suis dit, on me demande de chanter une chanson un petit peu qui soit un peu l'esprit des années 60,
05:27donc voilà, dans ma tête, Malorie m'avait écrit ces petites paroles en anglais, et puis moi j'ai improvisé un petit peu sur ce que j'avais envie de chanter sur le moment.
05:39Jolie balade.
05:40Et un jour, je vais peut-être finir par écrire la musique.
05:43Voilà, c'est un petit goût.
05:47Alors, vous n'avez pas accepté le rôle tout de suite pour ce film.
05:51Alors, ce film évidemment, c'est ce que vous n'avez jamais été, c'est-à-dire, c'est pas vous,
05:56et en même temps, ça aurait pu être vous si le destin, à un moment donné, peut-être avait été cruel dès le départ, ce qui est l'histoire du film.
06:03Je crois que c'est un film sur le destin, j'en discutais avec Bédé tout à l'heure,
06:07je crois que c'est un film sur le destin, c'est une comédie bien sûr, c'est une comédie, c'est une comédie fantastique, un petit peu,
06:13mais c'est un film sur le destin.
06:16Nous tous, on a démarré notre vie,
06:20qui a fait qu'on est arrivé aujourd'hui à ce qu'on est,
06:26par un premier rendez-vous, par un...
06:28Bon, si ce rendez-vous-là avait été manqué,
06:31vous ne seriez peut-être pas là, Denis Zou, aujourd'hui.
06:34Moi, je ne serais pas là comme chanteur.
06:37Enfin, nous tous.
06:39Donc, et si ce rendez-vous se passe,
06:41c'est arrivé,
06:43mais si le rendez-vous ne se passe pas,
06:45notre destin aurait été peut-être différent.
06:47On n'aurait pas le même entourage,
06:50on n'aurait pas les mêmes amis,
06:51on n'aurait pas la même femme,
06:53on n'aurait pas...
06:54Enfin, voilà.
06:55Et je crois que c'est un film sur le destin.
06:57C'est un scénario très brillant d'un jeune homme qui s'appelle Christophe Turpin.
07:02Christophe Turpin, qui est de Marseille, d'ailleurs.
07:04Je tiens à saluer tous les gens de Marseille,
07:07parce que c'est un scénario d'un marseillais.
07:09Merci.
07:11Et je trouve que...
07:13Bon, évidemment, ça fait penser un peu à Podium.
07:15C'est vrai qu'il y a...
07:17C'est le même producteur que Podium,
07:19et ça, il y a des côtés.
07:20Sauf que Claude, c'est pas du tout la même histoire,
07:24dans le sens que Podium, Paul Vord,
07:29admirablement bien joué par Paul Vord,
07:31imite Claude François.
07:32Il y a un hommage dans le film, d'ailleurs.
07:34Il est dedans.
07:34Voilà.
07:35D'ailleurs, il a eu la gentillesse de venir faire un clin d'œil dans notre film.
07:40Alors que là, c'est un...
07:41Moi, ce qui m'a plu, c'était de jouer à Jean-Philippe Smet,
07:45qui n'est pas devenu Johnny Hallyday,
07:48donc qui ne connaît pas Johnny Hallyday,
07:49qui ne connaît pas les chansons de Johnny Hallyday.
07:52Et il tombe sur un huile Uberlue,
07:54qui s'appelle Fabrice,
07:55qui est Fabrice Fekili dans la vie,
07:57qui lui dit,
07:57mais moi, je connais toutes les chansons par cœur,
07:58moi, je t'ai écrit toutes les chansons.
08:00Et puis, alors voilà,
08:01c'est géant, c'est géant,
08:03tu vas voir,
08:03c'était des tubes en or.
08:05Et puis moi, je le regarde toujours en me disant,
08:06mais ce gars-là, il est...
08:07Il est un vrai, quoi.
08:09Il a un tour, quand même.
08:11Et voilà, mais l'histoire du film, c'est ça.
08:13Et puis on l'a joué comme ça,
08:14parce que ça se prêtait à l'interprétation à ça.
08:17C'est pas compliqué, justement,
08:18de jouer, vous, Johnny Hallyday,
08:20vous jouez un mec qui n'est pas Johnny Hallyday,
08:22mais qui va être...
08:23Non, mais c'est beaucoup plus...
08:24Ça a l'air d'être un petit peu schizophrénique, non ?
08:26Non, mais je vous vois venir.
08:27Non, c'est beaucoup plus facile que ça.
08:28Si je devais jouer Johnny Hallyday,
08:31je ne sais pas comment je le ferais.
08:33Parce que bon, voilà.
08:35Jouer un homme film qui ne connaît pas Johnny Hallyday,
08:36pour moi, c'est beaucoup plus facile.
08:38Et chanter les chansons de Johnny Hallyday sans...
08:41Comme sur la plage, comme s'il les découvrait.
08:43Vous les connaissiez pas, là.
08:44Vous chantez un peu faux.
08:46Alors, moi, je me suis pris un petit peu au jeu.
08:49Et quand on interprète un rôle comme ça,
08:54en disant comment on fait la première fois
08:55qu'on ne connaît pas une chanson,
08:56je n'ai pas été ce chanteur.
08:59Donc, c'est pas mon métier,
09:01puisque je ne l'ai jamais été.
09:03Et je me suis rappelé la première fois
09:04que Michel Berger m'a fait écouter la chanson.
09:11Tennessee, c'était chez lui, d'ailleurs.
09:13Il me la jouait au piano comme ça.
09:14Et puis, moi, j'ai pris la guitare
09:15qui était sur le couvercle du piano.
09:17Et puis, je déchiffrais les accords
09:19que je voyais que Michel faisait au piano.
09:22Et puis, j'essayais de rechanter de mémoire
09:24la mélodie, avec les paroles devant moi,
09:27de ce que m'avait chanté Michel au piano.
09:29Avec des hésitations, parce que c'était une chanson
09:32que je ne connaissais pas.
09:34Quand j'ai dû le jouer à l'écran,
09:35je l'ai fait de la même façon.
09:38Comme si c'était la première fois que je l'écoutais.
09:39Dans ce film, il y a dû y avoir plein d'images
09:41de votre vie qui, sciemment ou inconsciemment,
09:44vous sont revenus très brièvement.
09:45Non, pas des images de ma vie, mais des situations.
09:47Des situations, surtout.
09:49Comme cette situation que je viens de vous expliquer.
09:51Ça devait être un bon moment.
09:53Oui, c'est énorme.
09:54Il y a beaucoup d'émotions qui sont passées.
09:56Parce que, vous savez, Michel Berger est quelqu'un
09:58que j'aimais beaucoup, qui était mon ami proche.
10:02Et sa disparition m'a fait beaucoup de mal.
10:07Et quelque part aussi, Tennessee, dans ce film,
10:09c'est un petit peu un hommage qu'on lui rend.
10:11Alors, vous êtes avec nous, Johnny, jusqu'à 20h50.
10:13On reparlera du film tout à l'heure.
10:15On va maintenant accueillir sur ce plateau
10:17un artiste qui s'appelle Grand Corps Malade.
10:19Je ne connaissais peut-être pas avant de venir.
10:21Je l'ai rencontré tout à l'heure.
10:24Donc, il a 29 ans.
10:26Il est né dans le 93.
10:28Il vient de sortir un album de slam
10:31qui s'appelle Midi 20.
10:33C'est l'heure à laquelle il a eu un accident
10:35qui aurait pu le laisser handicaper gravement.
10:37Il voulait être sportif.
10:38Aujourd'hui, c'est un artiste déjà reconnu.
10:40Il sera le 15 et 16 à la Cigale.
10:42Eric et Ramzi l'ont déjà pris en première partie.
10:45Édouard Baer dans son spectacle.
10:46Thierry Ardisson l'a fait connaître.
10:47Elie Semoun aussi.
10:48Et aujourd'hui, il est connu.
10:49Il est sur le chemin du succès.
10:51Le slam, c'est une sorte de poésie parlée.
10:53Et entre le rap et la poésie.
10:54Entre le rap et la poésie.
10:55Lui a de très, très beaux textes.
10:57Alors, c'est très émouvant.
10:59Le voici en live.
11:00Ça s'appelle Les voyages en train.
11:01Les voyages en train, c'est une sorte de poésie parlée.
11:11Les voyages en train, c'est une sorte de poésie parlée.
11:14Les voyages en train, c'est une sorte de poésie parlée.
11:25Les voyages en train, c'est une sorte de poésie parlée.
11:27Les voyages en train, c'est une sorte de poésie parlée.
11:37C'est une sorte de poésie parlée, c'est une sorte de poésie parlée.
11:43On cherche obligatoirement des influences dans la poésie.
11:46On peut penser à Apollinaire.
11:49On peut penser aussi à Prévert, beaucoup.
11:52Est-ce que c'est quelque chose qui...
11:54Enfin, ce sont des lectures ou...
11:55Non, j'ai très peu lu de poésie classique, en fait.
11:59J'ai plus la culture des mots, des textes, par l'oral et la chanson.
12:03À la fois par des chansonniers, des chanteurs qui pouvaient écouter mes parents,
12:09comme Brun, comme Brel, Brassens, Barbara.
12:12Moi, je suis un grand fan de Renaud.
12:14Et puis après, par le rap français.
12:15J'ai écouté beaucoup de rap français.
12:16Ah là, Johnny.
12:17Bien sûr, bien sûr.
12:19On ne parle pas tellement, là.
12:21Mais par contre, ce que j'aimerais bien, c'est que...
12:23Je peux te tutoyer ?
12:24Avec plaisir.
12:24C'est que tu me passes un texte, comme je vois.
12:27Ah oui, oui, oui, oui.
12:30C'est super.
12:31Avec plaisir.
12:34Non, déjà, je ne suis pas venu pour rien.
12:36Non, voilà.
12:37Ça, c'est fait.
12:40Merci beaucoup.
12:41Vous défendez beaucoup Saint-Denis.
12:44Vous êtes de Saint-Denis.
12:45Et vous trouvez toujours qu'il y a toujours des clichés sur la banlieue,
12:48ce qui est vrai, peut-être plus que jamais.
12:50Et vous, vous avez une vision différente de la banlieue,
12:53de celle que nous, nous avons ?
12:55Parce que vous m'en parlez, on ne la connaît pas.
12:56Je ne défends pas forcément Saint-Denis.
12:57C'est vrai que j'ai un ou deux textes vraiment sur là où j'habite.
13:00Il y en a notamment qui s'appellent Saint-Denis.
13:02C'est juste vraiment une vraie déclaration d'amour
13:03pour un lieu que j'aime, là où j'ai grandi, là où j'aime être
13:06et là où j'ai envie de rester.
13:08Après, je ne cherche pas à tout prix à défendre la banlieue.
13:10C'est juste un témoignage de ce que je vois, de ce que j'aime.
13:14Après, forcément, j'espère quand même contrecarrer certains clichés
13:17de ceux qui ne mettent pas les pieds.
13:19Mais je ne veux pas défendre à tout prix la banlieue.
13:22C'est rare quand même pour un artiste d'être aussi attaché comme ça à sa ville.
13:26Je ne crois pas.
13:27Beaucoup de rappeurs le sont quand même.
13:29Là, la grosse différence, c'est que dans le rap,
13:30on ne comprend pas souvent les paroles.
13:32Là, on a tout compris. Merci.
13:33C'est peut-être la différence entre slam et le rap.
13:35Parce que c'est vrai qu'on reçoit souvent des rappeurs.
13:36Moi, je ne comprends rien.
13:37Est-ce qu'il change ? Là, on l'a bien compris.
13:40Merci. Moi, j'aime beaucoup le rap français.
13:43Maintenant, c'est vrai que l'album qui sort,
13:45ce n'est pas un album de rap du tout.
13:46C'est un album de slam.
13:47Parce qu'à la base, c'est des textes qui avaient été écrits
13:49pour être dit a cappella sur des petites scènes slam dans des bars.
13:52Le vrai slam, c'est a cappella.
13:53Le slam, c'est a cappella.
13:55C'est la poésie moderne, si on peut dire.
13:57C'est de la poésie moderne.
13:59Et ça se passe en live dans des petits bars
14:01ou dans des petits lieux où les gens se retrouvent.
14:03Et c'est clair que c'est de l'a cappella.
14:04Maintenant, l'esprit du disque, même si ce n'est plus de la cappella,
14:07puisque 13 morceaux sur 16 sont mis en musique,
14:09ça a été quand même d'essayer de garder la présence du texte avant tout.
14:13Et ça a été juste souligné par des ambiances musicales,
14:15comme vous en venez d'entendre, très douces,
14:17notamment signées pour la plupart par Espetit Nico,
14:19le compositeur et le réalisateur musical de l'album à qui on a bossé.
14:22Alors Johnny, il vient de vous tendre la main.
14:23C'est beau, le violoncelle.
14:27En plus, il me l'a volé.
14:29Parce que normalement, elle m'accompagne sur scène.
14:31C'est ce qu'il a dit.
14:32C'est la prête avec plaisir.
14:37C'est un bon départ, si j'ai la violoncelliste de Johnny.
14:40Sur les 16 titres qui est là, par exemple,
14:43si vous deviez en proposer un tout de suite à Johnny,
14:45ce serait lequel ?
14:46Et vous pouvez lui en dire quelques mots.
14:48Ce serait un petit a cappella qui est sur le disque.
14:51Je pense que Johnny peut s'y retrouver comme beaucoup d'hommes.
14:53C'est un texte qui s'appelle
14:53« Ma tête, mon cœur et mes couilles ».
14:55Je vais faire en entier, il est très court.
14:58D'accord, allez-y.
14:59Le corps humain est un royaume où chaque organe veut être le roi.
15:02Il y a chez l'homme trois leaders qui essaient d'imposer leurs lois.
15:05Cette lutte interne permanente est la plus grosse source d'embrouilles.
15:07Elle oppose depuis toujours la tête, le cœur et les couilles.
15:10Que les demoiselles nous excusent si on fait des trucs chelous,
15:12si un jour on est des agneaux et que le lendemain on est des loups,
15:14c'est à cause de ce combat qu'ils s'agitent dans notre corps.
15:16La tête, le cœur, les couilles discutent.
15:18Mais ils ne sont jamais d'accord.
15:19Mon cœur est une vraie éponge, toujours prêt à s'ouvrir.
15:22Mais ma tête est un soldat qui se laisse rarement attendrir.
15:24Mes couilles sont motivées, elles aimeraient bien pécho cette brune,
15:26mais il y en a une qui ne veut pas.
15:27Putain, ma tête me casse les burnes.
15:29Ma tête a dit à mon cœur qu'elle s'en battait les couilles
15:31si mes couilles avaient mal au cœur et que ça a créé des embrouilles.
15:33Mais mes couilles ont entendu, elles disaient à ma tête qu'elle n'a pas de cœur
15:35et que mon cœur n'a pas de couilles, ma tête n'est pas près d'avoir peur.
15:40C'est presque fini.
15:43Moi, mes couilles sont tête en l'air et ont un cœur d'artichaut.
15:45Et quand mon cœur perd la tête, mes couilles restent bien au chaud.
15:48Et si ma tête part en couilles, pour mon cœur c'est la défaite,
15:50je connais cette histoire par cœur, elle n'a ni que ni tête.
15:52Moi, les femmes, je les crains, autant que je suis fou d'elles.
15:54Vous comprenez maintenant pourquoi chez moi c'est un sacré bordel.
15:57Je n'ai pas trouvé la solution, ça fait un moment que je fouille.
15:59Je resterai sous le contrôle de ma tête, mon cœur et mes couilles.
16:03C'est un extrait de ce très bel album de Grand Corps Malade.
16:07Vous serez à la cigale les 15 et le 16 mai ?
16:09À la cigale le 15 et le 16 mai avec une partie du concert a cappella
16:14et une partie avec des musiciens sur scène.
16:16Finalement, on va faire les mêmes salles parce que moi aussi je vais faire la cigale.
16:19J'ai vu ça, oui.
16:20Grosse tournée.
16:22On va en parler dans un instant après la page de pub que voici.
16:25On se retrouve tout de suite après. Merci.
16:34Le Grand Journal avec Johnny Hallyday pour le film Jean-Philippe
16:37qui sort mercredi prochain avec Johnny et Fabrice Fultini avec Grand Corps Malade.
16:41Et c'est l'heure de l'anniversaire avec la bande à Fifi.
16:43Johnny, votre anniversaire, c'est le 15 juin, comme chacun sait.
16:46Vous l'avez fêté parfois en grande pompe avec une grande partie de vos fans.
16:50Cette année, le 15 juin, vous ne savez pas où vous serez.
16:52Ce sera avant les tournées dans Paris.
16:54Vous serez sur scène au Palais des Sports.
16:57Au Palais des Sports, déjà.
16:58Ah oui.
16:59Et après, vous ferez Bercy, le Zénith, l'Olympia, puis la cigale aussi.
17:02Absolument.
17:03Et puis la Provence aussi.
17:04La tournée Flashback.
17:05De Marseille, voilà, les Vieilles Charrues.
17:09Ah oui, en Bretagne.
17:10Festival.
17:11Festival des Vieilles Charrues.
17:11Quand encore malade, vous êtes né le 31 juillet.
17:13Oui.
17:13La fiche est bonne.
17:14Et aujourd'hui, donc, la bande à Fifi fête l'anniversaire de Dr. Dre.
17:21Alors, on va passer à la revue de presse avec Ariane et Johnny.
17:24Vous êtes très présents dans les magazines.
17:26Et puis, on va parler d'un bouquin qui a choisi Frédéric Becbedé,
17:29qui est lui aussi très présent dans les magazines.
17:30Vous commencez par...
17:31Oui, oui, on va montrer ça.
17:32C'est pour ça que ma revue de presse va être très accélérée.
17:34On va s'arrêter sur le Paris Match.
17:36Je vais vous montrer d'abord le VSD qui est sorti aujourd'hui.
17:39Voilà, avec Nicolas Sarkozy et Johnny et Laetitia en couverture.
17:43Le Gala qui est également sorti aujourd'hui.
17:45Et donc, moi, je voulais m'arrêter sur le Paris Match.
17:48On n'est pas obligés en même temps.
17:49Ah, si, si, si.
17:50Ah, bien, c'est son boulot.
17:52C'est son boulot, je suis désolé.
17:53Excusez-moi, travaillez.
17:54Johnny, vous avez fêté vos 10 ans de mariage avec Laetitia ces jours-ci.
17:57Et vous avez invité des amis.
17:58Et il y avait un dress code, c'est ça ?
18:01Il fallait être habillé western en tenue de western.
18:04Oui.
18:05C'est ça.
18:05Et les photos sont dans Paris Match.
18:06Et c'est superbe.
18:08Donc, en fait, on va faire la soirée photo de Johnny.
18:10Je voulais faire une fête parce que je trouve que les gens aujourd'hui...
18:13C'est rare maintenant qu'on t'en fait une fête.
18:16Et moi, j'avais envie de faire une fête parce que je trouve que dans l'ambiance...
18:21Un peu morose.
18:22Un petit peu morose actuelle qui se passe en France.
18:27On a besoin de rêver un peu.
18:29On a besoin de s'amuser un peu.
18:30On a besoin...
18:33C'est Laetitia qui a eu l'idée de faire une soirée western.
18:36Elle y tenait beaucoup.
18:37Et moi, je trouvais ça formidable parce que ça nous remet tous, nous, franchement, quelque part.
18:42En arrière, dans notre enfance.
18:44On a tous rêvé de grands espaces de western.
18:47Et ce qui est formidable, c'est que tous les invités ont des parts tiqués un petit peu.
18:52On va se déguiser, etc.
18:55Et puis, finalement, tout le monde a joué le jeu.
18:57Et tout le monde était content, heureux de s'habiller en indien, en cow-boy.
19:01Et voilà.
19:01Et puis, c'était une soirée.
19:03C'était une belle soirée.
19:04Je vais vous demander justement de commenter ces photos.
19:07Allez, on commence avec la toute première.
19:09Johnny et Laetitia avec un...
19:12Un serpent.
19:12Un boah, c'est quoi, c'est un...
19:14Qu'est-ce que c'est ?
19:15Non, c'est pas un boah, un boah, c'est plus gros que ça.
19:18J'aime pas trop les serpents, moi, mais...
19:20Ça, c'est pas vrai, là, non.
19:21Laetitia, non, mais elle me l'a mis autour du cou, et puis bon, je...
19:24Voilà.
19:25Elle m'a mis autour du cou, moi.
19:26Et je dois dire un truc, c'est que je l'ai mis autour du cou de Bec Bédé, lui qui n'aime pas les serpents,
19:30et il a été très courageux, et il l'a eu autour du cou.
19:33Oui, mais il a fait un sexe d'abri.
19:36Autre photo.
19:39Autre photo.
19:40Alors ça, c'est ma petite, ma petite Laura, ma petite Laura chérie, avec mon fils, David,
19:46au cours de cette soirée, alors ma fille était en indienne, et mon fils était en cow-boy, voilà.
19:52Il a enlevé son chapeau, d'ailleurs, à ce moment-là, là.
19:54Une autre ?
19:55Trudente.
19:57Ah ben voilà.
20:00Bon, à bientôt, hein.
20:05Ils sont très westerns, tous les deux, là.
20:07Ah, ils sont bien, hein.
20:08Ah oui, ils sont très bien.
20:09Vous êtes pas mal en cow-boy, hein.
20:11Ah oui, c'est très westerns.
20:11Là, on voit que j'ai un pistolet plus petit que Johnny.
20:15Normal.
20:15Ouais, parce que là, c'est normal.
20:17Non, pas, c'est genre, méfie-toi.
20:20Oui, on sait.
20:21Très gaffe, fais attention.
20:23Dernière.
20:24Et là, c'est mon petit Lukini.
20:27Il était déguisé, Lukini ?
20:29Oui.
20:29Ben non, c'est non, c'est le seul.
20:31Ah, voilà.
20:32Enfin, il était déguisé en Lukini.
20:36Alors, Frédéric, vous avez choisi un livre ce soir.
20:39Le pauvre, il sortait du théâtre, et voilà, il est arrivé, directeur du théâtre, il est arrivé à la soirée.
20:47Donc, je sais pas s'il a pas eu un peu la trouille de se déguiser, ou il a pas eu le temps.
20:52Enfin, on ne le saura jamais, hein.
20:53Oui, oui.
20:54Frédéric, vous avez choisi un roman.
20:56Vous en avez parlé avec Johnny avant, dans cette émission.
20:57Oui, oui, parce que je lui ai proposé le titre du livre, Encore une nuit de merde dans cette ville pourrie.
21:03Et Johnny m'a dit, ça c'est un bon titre, ça a l'air bien.
21:06Effectivement, c'est très très bien.
21:07C'est de Nick Flynn.
21:08C'est le premier livre de cet Américain de 45 ans, dont on voit ici le portrait.
21:13C'est un poète, comme vous, grand corps malade.
21:16Il a écrit trois recueils de poésie, et ça c'est son premier texte en prose.
21:19Et donc, le type a été électricien, il a été marin, il a écrit des recueils de poèmes.
21:26Sa mère s'est suicidée quand il avait 22 ans, et il a jamais connu son père.
21:29Donc pendant tout le livre, il cherche son père, et puis il se met à travailler dans un refuge de SDF à Boston.
21:36Et tout d'un coup, son père arrive, et il rencontre son père, qui est Clodo, qui est sans domicile fixe depuis 5 ans.
21:43Qui est un romancier raté, mythomane, en même temps très bien habillé, toujours propre, mais complètement alcoolique, délinquant, voleur de bagnoles, etc.
21:52Et on découvre ce personnage, c'est un livre vraiment très brut de fonderie, comme ce que vous faites tous les deux.
22:00Je lis un extrait.
22:01« À 9 ans, j'ai déjà compris que le monde est un endroit dangereux.
22:04Le sexus d'Henri Miller était caché dans le tiroir à lingerie de l'armoire de ma mère, avec son revolver et ses calmants. »
22:11Et puis, ça ressemble un peu à un livre qui est magnifique de James Ellroy, qui s'appelle « Ma part d'ombre », où il parle de sa mère.
22:21Et un peu, dans le livre, il a réalisé, Nick Finn, le rêve de son père qui voulait être écrivain.
22:26Et je voulais demander à Johnny, est-ce que vous, qui avez eu un père absent, est-ce que vous croyez que...
22:31Ça pourrait être un peu bonne histoire, aussi.
22:35Est-ce que si votre père avait été plus présent, est-ce que vous auriez vécu la même vie ?
22:39Puisque le film, Jean-Philippe, ne parle pas de ça, bizarrement. C'est une des rares choses dont il parle pas.
22:43Oui, mais parce que, vous savez, moi, j'ai toujours été assez discret sur la vie de mon père,
22:50et que c'est pas à moi trop d'en parler.
22:52Il m'est arrivé de parler de mes blessures par rapport à mon enfance,
22:58mais je ne me permettrai jamais de parler de mon père, ni de...
23:03Enfin, voilà, c'est mon père, voilà.
23:08Je vous offre « Another Bullshit Night in Suck City ».
23:11Encore une nuit de merde, c'est de vie pourrie de...
23:13Merci.
23:16Voilà, on va écouter maintenant le petit journal People de Yann Barthès,
23:19qui est consacré aussi à votre vie d'hier, puisque c'était l'avant-première du film.
23:31Événement hier sur les Champs-Elysées.
23:32Devinez qui était en séance de dédicaces ?
23:35Jean-Philippe, Jean-Philippe, Jean-Philippe, Jean-Philippe !
23:39Mais on ne voit pas. Un autre indice, s'il vous plaît ?
23:41Mais enfin, de qui s'agit-il ?
23:46Aucune idée, on ne voit vraiment pas qui c'est.
23:57C'est donc Johnny Hallyday qui était en dédicace sur les Champs-Elysées pour la promo de Jean-Philippe,
24:02des fans qui n'avaient qu'une phrase en tête.
24:04Johnny, t'es le meilleur !
24:05T'es le meilleur, Johnny, on t'aime !
24:06T'es le meilleur, des fans qui ont des idées.
24:08Il devrait être sur l'État me repose déjà, parce que c'est notre monument français, ça.
24:12Des fans qui font un peu peur.
24:13Bah, Johnny, il est dans la mémoire de tous les Français.
24:16Oh, oh, oh, pas si près !
24:17Et la question du Petit Journal, et si Johnny n'existait pas ?
24:20Je ne sais pas ce qu'on ferait, ça.
24:22Peut-être que je serais, je ne sais pas...
24:23Drogué ou je ne sais pas quoi, mais...
24:25Ah ouais, je serais malheureux.
24:27Je n'aurais pas d'éducation, c'est mon exemple, c'est mon père.
24:30Très bien, mais la meilleure réponse qu'on nous a donnée, c'est celle-ci.
24:33Et si Johnny n'existait pas, donc ?
24:34Je serais peut-être ma tête.
24:38Mais Johnny est bel et bien vivant, il était là pour la dédicace.
24:41Nous, on a été les premiers à en avoir une.
24:48Alors, le Petit Journal People, eh bien, continuez à faire aussi bien ce que vous faites.
24:53Et c'est formidable, voilà.
24:55Carrément la classe, et après, c'était bisous.
24:57Serrage de main et signatures sur de beaux dessins.
25:00Sur des photos, sur des sacs plastiques, sur des cœurs en papier ou encore ici.
25:03Et j'ai fait signer la photo de mon tatouage que j'ai sur la cuisse.
25:09Tatoué Johnny sur la cuisse pour l'emmener partout avec moi.
25:12Juste après la dédicace à quelques mètres de là, il y avait ça.
25:21Non, non, pas sur la gauche, sur la droite.
25:23Il y avait ça sur la droite, la grande première du film, Jean-Philippe.
25:27Tout le monde était là pour voir Johnny.
25:29Mais dites donc, ils n'ont pas fait grève, les people.
25:31Non, c'était bordel dans mon quartier où j'ai eu tarifu, c'était chiant.
25:36Chaque fois que quelqu'un est en grève, je suis en solidarité avec lui.
25:38Ici, je suis en grève.
25:40Je trouve qu'ils ont raison.
25:41Non, je ne suis pas en grève, pas du tout.
25:44Non, je ne suis jamais en grève.
25:45Bien que je sois toujours en situation très précaire et que je sois solidaire,
25:50donc je ne l'ai pas pu être en grève aujourd'hui.
25:52Enfin, si, je ne travaille pas là vraiment, en fait.
25:54Et on termine avec cette réaction qui a ému le petit journal Oui, c'est possible.
26:03Aujourd'hui, c'est le plus beau jour de ma vie.
26:06Le plus beau jour de sa vie, notre sain n'a fait qu'un tour.
26:09Et pour les fans qui n'ont pas eu la chance d'être sur les Champs-Elysées hier,
26:12le petit journal vous offre la bise à Johnny.
26:15On a chaussé nos caméras à lunettes.
26:16Oui, bon, on a une mèche devant, désolé.
26:18Mais voici la vraie bise à Johnny avec la mèche.
26:21C'est une exclue et c'est nos comments.
26:23Bonjour Johnny.
26:24Je peux vous faire une bise ?
26:26C'est de la part de toute ma famille.
26:28Vous les embrasserez pour moi.
26:30Oui.
26:31On vous adore, merci beaucoup.
26:33Oui Johnny, on vous a un peu menti, mais c'était pour la bonne cause.
26:40Quelle belle journée.
26:43Vous êtes encore malade, qu'est-ce que ça vous inspire, l'avis de Johnny ?
26:48Franchement, ça fait un peu peur, honnêtement.
26:52On s'habitue, là.
26:53Oui, ça fait un peu peur.
26:55Mais aujourd'hui, vous recherchez le succès quand même ?
26:57Je ne recherche pas forcément la foule qui crie mon nom.
27:00Je cherche à faire de la scène, à partager mes textes au maximum,
27:04à prendre du plaisir sur scène et à continuer à prendre du plaisir à écrire.
27:08Pas forcément à...
27:09Mais l'un va pas sans l'autre.
27:11Oui, non, non, mais après...
27:12On va s'habituer, mon vieux.
27:14Oui.
27:20Voilà l'album.
27:21Alors, j'ai dit tout à l'heure que midi 20, c'était l'heure de votre accident.
27:24Ça figure dans les bios, c'est une erreur.
27:26Oui, c'est une erreur.
27:26En fait, il y a un texte qui s'appelle midi 20 où je compare la vie sur l'échelle d'une journée
27:30et au moment où j'écris le texte et où je fais l'album, il est midi 20.
27:33Et il me reste tout l'après-midi pour faire des trucs importants.
27:34Donc, ce n'est pas du tout l'heure de l'accident.
27:36Parce qu'avant que vous ayez cet accident, vous étiez parti sur une voie plutôt sportive.
27:40Oui, je faisais beaucoup de sport.
27:42Et à un moment donné, il y a eu l'accident, cet accident dans une piscine et vous avez dit que c'était quasiment fini.
27:49Oui, on m'avait donné un pronostic très négatif, disant qu'à priori, je ne remarcherais plus.
27:55Heureusement, je suis content d'avoir fait mentir les médecins.
27:58Et puis voilà, la reconversion fut belle.
28:00Et l'écriture vous a beaucoup aidé ?
28:01Elle a participé à mon rétablissement, mais il n'y a pas que ça.
28:05Johnny, dans votre vie, qui est d'une grande, grande richesse,
28:09il y a beaucoup de rencontres en dehors de votre femme et de votre famille.
28:13Si vous deviez, je vais vous dire, quels sont vos 5, 3, 4, 5 meilleurs amis aujourd'hui ?
28:20C'est difficile d'en parler parce que je vais en faire de la peine à beaucoup d'autres.
28:28On a souvent au moins un ou deux vraiment très proches qu'on peut appeler à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.
28:34Si à un moment où ça va mal, vous décrochez le téléphone, vous appelez le premier auquel vous pensez, comme ça.
28:41J'ai quelqu'un qui ferait la même chose que ce que j'ai fait pour lui s'il m'arrivait quelque chose de grave.
28:52C'est Jean Reynaud.
28:55Parce qu'à un moment donné, il avait très mal et j'étais là.
28:58Et je suis parti avec lui, il avait besoin, il ne pouvait pas être seul.
29:02Et je crois que j'ai quelqu'un, vous savez, ce n'est pas parce que j'ai fait ça,
29:06c'est parce que c'est quelqu'un que j'aime beaucoup et parce qu'il avait besoin de ça.
29:11Et puis quand quelqu'un qu'on aime beaucoup a besoin de ça, on fait des efforts, on est là.
29:16On n'a pas besoin obligatoirement ni de parler, ni...
29:19Vous savez, on dit toujours qu'un ami, c'est un ami, qu'il soit 5h du matin ou 5h d'après-midi.
29:25Et il ferait la même chose pour vous.
29:29Il n'a jamais eu à le faire, mais je suis sûr qu'il le ferait s'il fallait qu'il le fasse.
29:35Frédéric, le dernier mot de la soirée ?
29:37Ben énorme, non ?
29:38Voilà, merci beaucoup.
29:42Grand corps malade, donc l'album Midi 20, vous serez à La Cégale les 15h et 17h.
29:46Johnny, le film Jean-Philippe, qui sort le 5 avril prochain.
29:50Le Grand Journal, c'est terminé.
29:51Ce soir, sur Canal+, un film irlandais, Omag de Pid Travis.
29:58Nous allons découvrir ensemble et on se retrouve demain à 19h10
30:00pour une émission spéciale Cid Action avec Bertrand Audouin,
30:04le professeur Yves Lévy, Ligne Renaud, Charlotte Valandré et Nadia.
30:08Merci à vous.
30:08Et bonne soirée à demain soir.