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À l’occasion du Festival du Film Policier de Cognac en 2004, Johnny Hallyday est l’invité de l’émission C du Cinéma sur Canal+. Interviewé par Laurent Weil, il revient sur ses rôles au cinéma, son rapport à la fiction et sa passion pour le 7e art. Un moment rare d’intimité et de réflexion avec la légende.
Transcription
00:01Mais t'as raison, on écrit le scénario soir en rentrant.
00:03Ça s'appellerait comment ce film ?
00:05Les Rescapés de Cognac !
00:06Les Rescapés de Cognac !
00:1302 pour le véhicule de police.
00:15Oui, tu me confirmes si Johnny fait un interview ou s'il a besoin d'un renfort ?
00:23Ok, reçu.
00:30Il y a un programme Pop β !
00:33Un programme ins Consideringotsives.
00:36Il y a un programme qu'il accompagne,
00:38이� promis le groupe docteur Didi de Alleroyle en œuvre przet sessionale sur la Préfonole.
00:41La Préfonole s'est allumé 7 perm teens марk.
00:43ァ Alleroyle en Europe.
00:45La Préfonole !
00:46La Préfonole.
00:47La Préfonole !
00:48Gényal.
00:49Mar bere!
00:53Il y a un nombre, dans la blanc, il est parti !
00:57섞é dans la blu, ça y est !
00:59Ouais, j'ai vu que t'en gardes du cours comme ça.
01:03Ouais, vas-y.
01:20Bonjour, Julien.
01:21Comment ça va ?
01:22Ça va et vous ?
01:22Bien sûr, vous êtes grand, hein ?
01:23Oui, il paraît, oui, oui, j'ai cette réputation.
01:26Je vais vous lire une petite citation d'un comédien sur un comédien.
01:28Vous allez me dire si vous la reconnaissez.
01:30J'ai rencontré un homme authentique, angoissé extraordinairement mal dans sa peau,
01:34n'ayant pas la confiance en lui qu'on pourrait imaginer d'une star du showbiz.
01:37L'homme est fragile.
01:38Alors, est-ce que vous savez de qui c'est ?
01:40Et de qui on parle ?
01:42Coda ?
01:43Non, c'est Jean Rochefort qui parle de Jean-Marie.
01:45Ah, Jean Rochefort !
01:46Mon vieux Jean !
01:49On parle de fragilité, de timidité, c'est pas vraiment l'image qu'on a de vous ?
01:53Ah, vous savez, on est tous...
01:54Vous savez, ce qu'on représente et ce qu'on donne comme image sur une scène,
01:58c'est pas toujours qu'on est dans la vie.
02:00Sur scène, c'est un rôle.
02:03Johnny Hallyday joue un rôle.
02:04Jean-Philippe Pett joue un rôle de Johnny Hallyday.
02:06Mais Johnny Hallyday n'est pas tout le temps dans la vie ce qu'il représente, ce qu'il est sur scène.
02:12Autrement, ce serait invivable, de toute façon.
02:1560 ans tout juste au compteur et déjà 50 ans de carrière sur grand écran.
02:19Et oui, Johnny Hallyday n'aura pas attendu d'être le rocker français number one
02:23pour s'essayer au cinéma sa première vraie passion.
02:25A 12 ans, il fait ses classes dans Les Diaboliques de Clouseau.
02:29Mais 10 ans plus tard, c'est plutôt la figure montante des yéyés que courtisent les producteurs.
02:34Les parisiennes et surtout D'Où vient-tu Johnny n'ajoutent rien à sa gloire,
02:38mais contribuent à façonner le mythe naissant.
02:41Elvis Presley lui-même ne faisait rien d'autre quand il tournait Le Rock du Bagne ou L'Idole d'Acapulco.
02:46Mais Johnny aime trop le cinéma pour s'endormir sur son icône.
02:49Il fait quelques tentatives en Italie avec A Tout Casser
02:52et cessez même au Western Spaghetti dans Le Spécialiste.
02:55Exit le rocker, bonjour le cow-boy.
02:58De loin, on pourrait presque le prendre pour Clint Eastwood, non ?
03:01Pendant les années 70, l'acteur se contente de quelques apparitions en attendant Godard.
03:06Gangster vieillissant et désabusé dans Détective,
03:08il révèle une vraie nature de comédien qu'il confirme un an plus tard
03:11dans Conseil de famille de Costa Gavras sur le terrain inattendu de la comédie.
03:15Capable du meilleur mais aussi du pire,
03:17on évoquera par exemple du bout des lèvres l'ASF péroxydé de Terminus,
03:21Johnny a connu une carrière cinéma en Dancy.
03:25En tout cas, moins linéaire que celle de son acolyte Eddie Mitchell
03:28et donc aussi plus rock d'une certaine manière.
03:32Ressuscité au cinéma dans Love Me, en crooner ombre à jeu,
03:35il est un tueur à gage laconique impérial dans L'Homme du Train de Patrice Lecomte.
03:41Capable d'aller faire le zouave avec Gérard Depardieu,
03:43Renaud et Harvey Quetel dans un improbable film canadien,
03:46il n'hésite pas non plus à se contenter de quelques répliques
03:49face à Jean Reno pour Les rivières pourpreux 2.
03:52Elle a un nom, cette lumière.
03:54Jésus.
03:55Bref, Johnny au cinéma, c'est l'éternel débutant.
03:58Et ça, ça fait plaisir à voir.
03:59L'année prochaine, ça fera 50 ans de cinéma.
04:15Votre premier rôle, c'était les Diaboliques.
04:17Oui, moi j'avais.
04:18En 1955, Johnny.
04:19J'avais 12 ans.
04:20Ça fera 50 ans quand même l'année prochaine.
04:22J'ai des mômes, j'avais 12 ans.
04:23Alors moi, je ne pensais pas encore à gagner ma vie.
04:26Ce n'était pas dans cette intention-là que je l'ai fait.
04:30Je suis né d'une famille, bon, qui a été élevé par une famille de danseurs.
04:35On est très très peu d'argent.
04:37Mais c'est pas que d'avoir fait un petit truc dans les Diaboliques,
04:42c'est ce qui m'a donné envie d'être acteur.
04:44Et par la suite, j'ai voulu être acteur.
04:47Et j'ai décidé de prendre des cours.
04:51Donc je faisais des bals, le samedi et le dimanche,
04:55pour gagner un peu d'argent, pour payer mes cours.
04:58Et puis, voilà, j'avais Dutron qui jouait avec moi à la guitare.
05:01On avait fait un petit orchestre comme ça.
05:03Et puis un jour, j'ai été entendu par...
05:07Enfin, dans la salle, il y avait un gars d'une maison de disques,
05:13un directeur artistique d'une maison de disques,
05:16qui était Jacques Bolson,
05:17qui m'a fait faire passer une audition.
05:19Et j'ai fait mon premier disque.
05:21Alors je me suis dit, moi, quand j'ai fait ce premier disque,
05:24je me suis dit, bon, je ne veux pas être chanteur.
05:26J'avais payé un peu d'argent pour pouvoir payer mes cours.
05:30Et finalement, ça a marché.
05:31Et puis je me suis retrouvé chanteur.
05:33Alors qu'au départ, ce n'était pas ma vocation, en tout cas.
05:36Mais ce qui est drôle, c'est que finalement,
05:37vous êtes un jeune comédien.
05:38Parce qu'il y a quoi, il y a une vingtaine de films en 50 années,
05:41c'est ce qu'on disait.
05:42En revanche, en ce qui concerne la chanson,
05:44vous avez vendu 100 millions d'albums.
05:45Oui, voilà.
05:46Ça fait peur aux cinéastes aussi, peut-être.
05:48Vous pensez, l'image de Rockstar que vous avez,
05:49peut-être que vous auriez plus de propositions.
05:51C'est-à-dire que quand on est connu dans la musique,
05:55c'est vrai qu'au départ, on se dit,
06:00est-ce qu'on va croire au personnage ou à l'histoire
06:02avec quelqu'un qui est connu dans la chanson ?
06:05Alors c'est vrai que c'est difficile.
06:08C'est presque Johnny Hallyday qui a empêché
06:09Jean-Philippe Smet de faire un cinéma.
06:10C'est-à-dire que j'essaye d'être Jean-Philippe Smet
06:12quand je fais un film, au lieu d'être Johnny Hallyday.
06:14Vous y arrivez d'ailleurs ?
06:16J'essaye, j'essaye, vous savez, j'essaye.
06:17Dans l'homme du train, j'ai essayé.
06:18Quand on aime quelque chose, on va jusqu'au bout.
06:23Pour ne pas avoir peur d'être mauvais.
06:27Si on a peur d'être mauvais, on ne peut pas être plus mauvais.
06:31Il ne faut pas avoir peur d'être mauvais pour être bon.
06:33Quitte à se tromper de temps en temps.
06:34Il vaut mieux se tromper que de ne pas se tromper,
06:37être médiocre, ou moyen en tout cas.
06:40Et quand vous êtes sur scène, par exemple,
06:41vous interprétez Johnny Hallyday,
06:42vous avez ce sentiment-là par moment ?
06:43Vous rentrez dans la peau de Johnny Hallyday ?
06:44Oui, bien sûr, j'interprète les chansons que je chante.
06:50Mais c'est marrant parce que depuis que je fais du cinéma,
06:54j'ai remarqué une chose,
06:56c'est que je n'interprète pas les chansons
06:58de la même façon que je le faisais avant.
06:59Au cinéma, je trouve qu'il y a une vraie mélancolie
07:01qui se dégage de votre regard, notamment,
07:03et des personnages que vous interprétez
07:05qu'on ne retrouve pas sur scène, forcément.
07:06Vous avez ce sentiment-là aussi ?
07:07Vous savez, la scène, c'est très différent avec le cinéma.
07:09Au cinéma, vous êtes pris comme ça.
07:12Un moindre regard, ça se voit.
07:15Le moindre clinement d'œil, de cils, vous le voyez.
07:19Sur scène, pour que ça se voit, il faut faire...
07:23Vous voyez ?
07:24C'est-à-dire que, sur scène, il faut exagérer
07:29tout ce qu'on fait au cinéma.
07:31Au cinéma, il faut faire très peu de choses pour que ça se voit.
07:33Mais quand même, au cinéma, ce sont souvent des hommes fragilisés ou blessés.
07:36C'est un vrai choix de votre part ?
07:37Vous aimez jouer ça ?
07:38Je joue et je fais des films qu'on me propose.
07:42Mais moi, j'aimerais bien faire un serial killer et d'être le tueur.
07:46Pourquoi pas ?
07:46Ça me ferait marrer, j'aimerais bien.
07:49Je voudrais qu'on commente, vous ne bougez pas, Johnny, ensemble,
07:52votre filmographie, en tout cas une partie de votre filmographie.
07:54Regardez.
07:55D'où viens-tu, Johnny ?
08:00D'où viens-tu, Johnny ?
08:01Avec Pierre Barou.
08:02Je pense que, vous savez, j'étais très jeune
08:05et je n'avais pas beaucoup de savoirs, il faut bien dire les choses.
08:09Et c'est vrai qu'à ce moment-là, les producteurs disaient
08:12qu'il y avait Presley en Amérique,
08:14alors Johnny Hallyday, on va faire des films comme Mélif Presley,
08:17comme Le Roque du Dagne, des choses comme ça.
08:18Et voilà.
08:19Et donc, évidemment, il ne faut pas qu'il soit méchant,
08:22il faut qu'il gagne toujours, il faut qu'il soit beau,
08:24il faut qu'il ait une guitare qui chante pour la fille qui séduit.
08:29Enfin bon, et c'est tout le genre de films que je ne voulais plus faire après.
08:31C'est pour ça que j'ai arrêté pendant un bout de temps après.
08:34Je voulais sortir de ça.
08:36Sinon, vous auriez peut-être eu une carrière à Elvis Presley au cinéma,
08:38si vous aviez continué comme ça, vous croyez ?
08:39Ce n'est pas forcément une bonne chose, parce qu'il a fait beaucoup de trucs.
08:42J'ai beaucoup de respect pour Presley en tant que chanteur,
08:45mais au point de vue carrière au cinéma, je trouve...
08:48Bon, ce n'est pas la carrière de recteur que j'aurais envie de faire.
08:52C'est évident.
08:52C'est évident.
08:53Je pourrais perdre l'intest food.
08:55Il avait mises raisons.
08:56Ça, c'est une date clé, ça, dans votre cinéma ?
08:58Alors là, pour moi, le vrai cinéma, pour moi, a commencé avec Godard.
09:01Détective de Jean-Luc Godard.
09:02Et donc avec Nathalie,
09:05qui jouait avec moi dans ce film,
09:06et Claude Brasseur.
09:08Nathalie était enceinte de Laura,
09:10et elle tournait notre histoire avec Delon,
09:13en Suisse.
09:14Et bon, j'ai été la rejoindre un week-end.
09:20Et elle avait rendez-vous à déjeuner avec Godard le dimanche,
09:24justement pour parler de détective.
09:26Moi, je n'étais pas du tout prévu.
09:27Moi, j'étais là, alors elle m'a dit, mais viens avec moi.
09:30Et Godard ne me parle pas.
09:31Du tout ?
09:32Non.
09:33Elle dit bonjour, etc.
09:34Il se parle, et puis c'est à peine qu'il me regarde et il fait, salut.
09:37Bon, je m'assois, je me suis demandé ce que je faisais là à table.
09:40Donc, ça a duré pendant le temps du jeûner.
09:42Et quinze jours après, le téléphone sonne,
09:43je décroche.
09:45Bonjour, je voudrais parler à Johnny Hallyday.
09:48Je lui dis, oui, bonjour, c'est...
09:49Il a parlé de qui ?
09:50Jean-Luc Godard.
09:52Ah, bonjour.
09:53Il dit, j'aimerais bien que vous fassiez mon film.
09:57Voilà, ça s'est passé comme ça.
09:58Alors que je pensais qu'il ne l'avait même pas vu.
10:00Qu'est-ce qu'il a vu chez vous, justement ?
10:02Je ne sais pas, il ne m'a jamais dit.
10:03Vous savez, c'est un étrange personnage,
10:06mais tout le monde m'a dit, tu vas tourner avec Godard,
10:09tu vas être malheureux.
10:10Tous les acteurs m'ont dit, tu vas être malheureux.
10:12Et bien, finalement, je n'ai pas été malheureux du tout.
10:14Il a été charmant avec moi, en tout cas.
10:17Terminus de Pierre-William Glenn.
10:18Alors là, vous vous look totalement différent.
10:21Oui, alors là, j'ai failli perdre mes cheveux
10:23parce qu'on me décolorait les cheveux,
10:25mais carrément blancs dans tous les jours.
10:27J'avais les cheveux comme de la paille.
10:30J'ai fait des soins pendant six mois après
10:32parce que j'avais peur, en plus, de les perdre.
10:34La gamine.
10:36Oui.
10:37Hervé Palud.
10:38Oui.
10:38Hervé Palud, c'était un vieux complice à moi
10:40puisqu'on avait fait pour la télé
10:42un téléfilm ensemble qui s'appelait David Lansky.
10:44Bien sûr, oui.
10:45C'est comme ça que j'ai connu Maywen
10:46qui, à l'époque, commençait à sortir un petit peu
10:50avec Luc Besson.
10:51Luc Besson, oui.
10:52Donc, Luc Besson, l'aide pas au téléphone,
10:54elle se dépêchait après le tournage pour partir,
10:56pour aller le rejoindre.
10:57Voilà.
10:57Et puis, elle était jeune.
10:59En plus, je disais, Luc, il devient fou.
11:01Elle avait 15 ans.
11:03Ou 16 ans, je ne sais pas.
11:04Il y a eu quelques rendez-vous manqués au cinéma.
11:06Oui.
11:06Oui, mais bon.
11:07Wells Fellini aussi, je crois.
11:08Il y avait des projets avec ces gens-là.
11:09Mais vous ne l'avez jamais su, je crois, non ?
11:10C'est ça ?
11:11Vous savez, j'ai toujours été entouré de gens
11:14du show business
11:16qui voyaient d'un mauvais oeil
11:19que je fasse du cinéma
11:21parce qu'ils n'étaient pas...
11:23Ils ne gagnaient pas d'argent avec moi
11:24quand je dis cinéma.
11:25Bien sûr.
11:25Alors, bon, il va partir un an à faire des films,
11:28eux, ils ne gagnaient pas d'argent.
11:29Alors, ils ont toujours essayé
11:30de mettre de côté le cinéma
11:31et de ne pas me le dire.
11:33Donc, voilà, j'ai eu quelques rendez-vous ratés
11:36à cause de ça.
11:36C'est vrai que vous avez eu
11:37de très jolis rôles au cinéma,
11:38mais est-ce que vous pensez
11:39que votre grand rôle reste à venir ?
11:41Oui, j'espère, hein ?
11:42J'espère quand même.
11:44Pour moi, jusqu'à maintenant,
11:45pour moi, mon meilleur rôle,
11:46c'est l'homme du train.
11:48Mais maintenant, j'espère que je vais avoir vraiment...
11:50Voilà, l'homme du train.
11:51Voilà, voilà.
11:52Le Patrice Lecomte avec Jean-Docque.
11:53En plus, j'ai eu tellement de plaisir
11:54à faire ce film que...
11:56Vraiment, beaucoup de plaisir.
11:57Je suis très fier
12:08de ce qu'elle fait, ma fille.
12:10Je suis très fier parce que...
12:12D'abord, parce qu'elle a choisi
12:13de s'appeler Smet.
12:16Ce que j'aurais dû faire depuis longtemps.
12:18Elle est formidable.
12:19Elle a presque fait à votre place,
12:21finalement, de s'appeler Smet.
12:21Oui, elle l'a bien fait.
12:23Elle l'a bien fait parce que, vous savez,
12:24quand on est enfant de personnes connues,
12:27d'artistes connus,
12:29sa maman est très connue
12:30et comédienne réputée.
12:32Moi, je suis bon, je suis connu.
12:34C'est difficile pour les enfants
12:35de prouver aux gens
12:38qu'ils existent.
12:41Elle n'a pas pris le nom de Hallyday,
12:43elle n'a pas pris le nom de Baye.
12:44Ça peut se mettre.
12:46Et ça, je trouve ça formidable.
12:47Mais quand vous l'avez vu
12:48pour la première fois
12:49dans Les Cores d'impatients,
12:51vous avez été très surpris
12:51avec un film très difficile.
12:52Ça veut dire que
12:53j'étais content d'aller voir le film
12:55et puis j'étais un peu choqué
12:56parce que, bon,
12:57c'est vrai, j'ai vu ma fille
12:58dans une situation
12:59que c'est...
13:01C'est ma petite-fille quand même.
13:03Bien sûr.
13:04L'avoir nue,
13:05l'avoir un crâne rasé,
13:06d'avoir des scènes rasés.
13:07Voilà.
13:08Et de la voir dans des scènes comme ça,
13:09bon...
13:10Même quand ils sont grands,
13:11on les voit toujours petits.
13:12Bien sûr.
13:13Alors, sur le moment,
13:14ça m'a fait...
13:14C'est vrai, ça m'a fait quelque chose.
13:16Et puis...
13:17Mais quand je suis sorti de là,
13:18j'étais...
13:19J'étais...
13:20Choqué,
13:21mais en même temps,
13:21très...
13:23Agréablement surpris.
13:26Et puis très fier
13:27et puis très heureux.
13:28En tout cas, moi,
13:28je suis toujours ravi de vous voir au cinéma.
13:29Moi, j'aime.
13:30J'aime le cinéma.
13:31Et moi, j'aime beaucoup
13:32vous voir au cinéma.
13:33Bon, ne changez rien.
13:35Merci.
13:35Merci à vous.
13:36Merci infiniment.
13:37Merci beaucoup.
13:38Merci bien.
13:39Vous êtes trop grand pour moi.
13:40Non, non.
13:41Tu vois, on était assis,
13:42Johnny,
13:42donc ça je ne voyais pas.
13:44Je vous prie.
13:49Tiens, les duissants.
13:50Les duissants,
13:50les duissants,
13:51les de vous pourrez.
13:52Johnny, Johnny, Johnny.
14:00Johnny, Johnny, Johnny.
14:04Je n'ai même pas de stylo.
14:06Enfin, j'ai un stylo.
14:07J'ai un marqué.
14:08Qui, mais j'ai ?
14:09J'ai, j'ai.
14:10Johnny,
14:11Johnny,
14:11j'ai un stylo.
14:11Je vais avancer un peu, là,
14:12s'il vous plaît.
14:13Johnny, s'il vous plaît.
14:14C'est un mythe, c'est bon.
14:29On vit en parallèle.
14:34Il n'y a plus de tasse.
14:35Restez là,
14:36parce que quand je prends
14:37une des sous-tages en cou,
14:37il n'y a plus de café dans ça ?
14:39Si, si, bien sûr,
14:40monsieur Rouve.
14:40Ne vous impatientez pas.
14:42C'est cognac.
14:43Il n'y a pas de tasse
14:44pour tout le monde.
14:45À mon avis,
14:45il n'est pas sorti
14:46de son rôle de Polnareff.
14:47Il est toujours acheté
14:48dans son rôle de Polnareff.
14:50C'est ça,
14:51c'est ça son problème.
14:52Allez,
14:53bonne sous-tasse.
14:54C'est très très bien.
14:55Merci.
14:56C'est différent.
14:57Ça change.
14:57C'est un château.
15:00Personne ne bouge.
15:02Voilà.
15:06Là,
15:06le flash n'est pas parti.
15:16Johnny !
15:17Johnny !
15:17Johnny !
15:19Johnny !
15:20Il est super Johnny !
15:22C'est un crack !
15:23C'est un idole !
15:23Johnny !
15:24Ses chansons,
15:25il y en a plein
15:25à allumer le feu.
15:28Bon,
15:28là,
15:28c'est bien fort,
15:29mais il y a la flac.
15:30Johnny !
15:31Johnny !
15:34Johnny !
15:37Johnny !
15:38Johnny !
15:51Johnny !
15:53Johnny !
15:54C'est très bon,
16:07c'est délicieux.
16:08Mora,
16:08mets-toi plus,
16:09ça va.
16:15Très bon.
16:19Joli !
16:21Ah,
16:21il mangeait du tout.
16:24Oh,
16:24et Laetitia est ravissante.
16:27C'est la fro 영상을.
16:28Laetitia !
16:29C'est parti.
16:32C'est parti.
16:33C'est parti.
16:35C'est parti.
16:36Il a cessé de mettre celui-ci.
16:37C'est parti.
16:37C'est parti.
16:37Non, pas l'autographe.

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