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  • 05/06/2025
Le 21 janvier 1987, Johnny Hallyday est l’invité de l’émission C’est Aujourd’hui Demain diffusée sur FR3, en direct d’Avoriaz. Il y évoque son rôle dans le film Terminus, un thriller futuriste alors en pleine promotion. Entre confidences sur sa carrière et discussions sur le cinéma, cette interview rare offre un regard précieux sur un Johnny acteur, à contre-emploi.
Transcription
00:00à tous les bords dessinés que Bilal a pu dessiner.
00:03On va faire rougir Johnny, je crois.
00:04C'est exactement le genre de camion que j'aimerais conduire.
00:07Moi aussi, sauf que moi je ne l'ai pas conduit.
00:10Surtout là, avec la neige qu'il y a en France, je me vois très bien au volant d'autres.
00:13Rue de concurrence pour ce film Blumman, dont nous applaudissons ici les deux réalisateurs,
00:19Monsieur Mi Alaka et Monsieur Michel Soavy.
00:23On les applaudit, ce sont les deux réalisateurs d'un film qui fait aussi beaucoup parler de lui.
00:28Sur le plan sportif, Éric Loiseau, qui est un d'un de nos plus grands navigateurs,
00:35doit être très intéressé par ce qui se passe sur cette face rocheuse.
00:38Oui, c'est un exploit que j'admire beaucoup.
00:42Parce que les montagnères sont très proches des navigateurs.
00:46On lutte contre des éléments qu'on ne peut finalement pas souvent maîtriser.
00:51Pendant qu'Éric Loiseau parle, parce qu'on boit vos paroles,
00:55ce n'est pas parce que vous êtes un homme de mer que je dis ça d'ailleurs,
00:58mais j'aimerais qu'on fasse des flashs.
01:01Non, mais écoutez, franchement, on peut se dispenser de voir le film,
01:06on peut voir sa tête actuelle.
01:08C'est-à-dire qu'il s'est passé quelque chose dans le domaine de la transformation.
01:12Johnny est devenu vraiment un acteur de cinéma
01:14qui maîtrise tout à fait son talent et ses possibilités.
01:18Et ça n'est qu'un début, à mon avis.
01:20Je voudrais poser une dernière question à Johnny.
01:24Préférence à la chanson au cinéma,
01:27parce que maintenant, il y a quand même une bifurcation de la carrière.
01:30Non, mais là, il n'y a pas de préférence.
01:32Parce que j'ai besoin...
01:36Enfin, j'ai besoin des deux.
01:37J'ai besoin de me retrouver sur une scène avec un public.
01:40Pour moi, c'est indispensable.
01:42On a toujours besoin d'un retour aux sources.
01:44J'ai besoin de me trouver sur une scène avec des gens en face de moi
01:47qui correspondent à ce que j'ai envie de faire sur le moment,
01:53physiquement et instinctivement.
01:56Le cinéma, c'est tout sauf l'instinct.
01:59On peut, quand on joue...
02:01On prépare un rôle.
02:03C'est vrai.
02:03Quand on joue...
02:05On pense à un personnage qu'on doit interpréter.
02:07On y pense longtemps à l'avance.
02:09Mais quand on se trouve devant la caméra,
02:11tout le personnage qu'on a pensé et créé,
02:15on le mélange aussi avec de l'instinct.
02:17Ce qui est normal aussi,
02:18par rapport aussi avec l'acteur avec lequel on se trouve en face de soi.
02:21J'ai une question qui me brûle les lèvres.
02:22Qu'est-ce qui est le plus compliqué, Johnny ?
02:24D'être acteur de cinéma ou grande vedette sur une scène ?
02:26Les deux.
02:27C'est quoi ?
02:28Ah oui, les deux.
02:29Alors rien que pour ça, on l'a fait du d'office.
02:30C'est une communication différente.
02:33En tout cas, c'est super gentil d'être venu nous parler de ce film
02:36qui sort le 28 janvier.
02:40Signé par...
02:41Pierre-William Glenn.
02:42Dans combien de salles ?
02:42Avec Johnny Hallyday, avec Karel Allen,
02:46Jürgen Prosnov,
02:47Judy Glenn,
02:48et puis plein d'autres acteurs qui sont...
02:50Vous n'avez pas lié à l'inviter à parler ?
02:52Pardon ?
02:52Non, mais si tu veux, je t'en ai une invitation pour le 27,
02:55il y en a mon premier.
02:56Tout, ça fait partie du rêve.
02:58Du rêve qui ne peut pas arriver dans la vie courante.
03:03C'est-à-dire, tout ce qui est fantastique,
03:04que ce soit les films d'horreur,
03:06que ce soit les films de science-fiction,
03:08que ce soit les films de rêve,
03:10tout ça fait partie du fantastique pour moi.
03:14Les surhommes.
03:15Au hasard, à Montalier.
03:16Le fantastique.
03:17Pour une femme.
03:18Ce qui est fantastique,
03:19c'est d'avoir réussi à me faire venir à Vauriaz en talons aiguilles.
03:22C'est vraiment fantastique,
03:23parce que...
03:24Jamais...
03:26Jamais Berlusconi, Silvio,
03:29n'a réussi à n'exprimer pareil.
03:30Voilà, même Berlus,
03:31il n'a pas pu me faire venir à Vauriaz.
03:32Il aurait fallu payer 50 millions,
03:35alors qu'ici, elle vient bénévolement.
03:37Non...
03:37Quel amour, elle porte à Vauriaz.
03:38Comment bénévolement ?
03:39Mais ce n'est pas ce qu'on avait dit avant l'émission.
03:41Ah si, c'était la mauvaise nouvelle de fin
03:41que je voulais vous annoncer, quand même.
03:43On n'a pas d'argent, il fait trop.
03:45Et qu'il ne reste le fantastique pour vous.
03:47Oui, c'est tout ce qui est au-delà du miroir.
03:50Ça m'effraie un petit peu, ça m'attire aussi.
03:53Pourquoi après le miroir, il y a quelque chose d'horrible ?
03:55Il y a l'horreur, non ?
03:55Je ne sais pas encore.
03:57Enfin, dans votre miroir, vous voyez des choses agréables pour l'instant.
03:59Merci, c'est très gentil.
04:00Nos deux réalisateurs, là, de Blumman.
04:03Blumman, c'est moi.
04:06Oui ?
04:07Encore une gaffe, là.
04:08Ah, je ne sais pas.
04:09J'ai deux noms.
04:10Écoute, regarde mon petit nom.
04:11Parce que je ne voudrais pas qu'on me fait toujours porter le chapeau.
04:13Je vois Michel Sohavi, réalisateur de Blumman.
04:16Et M. Mia Lacat, également réalisateur de Blumman.
04:19Non, non, Bloody...
04:20Bloody Bird.
04:22Bloody Bird.
04:24Merci, voilà.
04:24Vous avez rectifié le tir.
04:26Comme ça, ça prouvera qu'une fois de plus,
04:27on a encore tendu un piège.
04:30Alors, pour vous, le fantastique ?
04:35Le trompe, tu es le...
04:37Le trompe, tu es le Blumman de Molière parmi vous.
04:40Oui.
04:41Oh non, ça, c'est trop gentil.
04:43C'est pas fantastique d'être parmi nous.
04:44C'est vous qui nous rendez vraiment une amitié totale d'être parmi nous.
04:48Lionel Chouchant, le fantastique, c'est de réussir chaque année ce festival, j'imagine.
04:53Quand vous aviez posé la question, vous avez dit,
04:55qu'est-ce que c'est que le fantastique pour un homme ?
04:56Moi, je trouve que c'est les femmes.
04:59Oui.
05:00Et pour Chapier, pour notre ami Chapier ?
05:02Ah, ça va être plus costaud, là.
05:04Alors, pour être bref, je dirais que le fantastique, c'est le cinéma.
05:08Voilà.
05:09Définition courte.
05:10Et aussi les choses au-delà.
05:12Au-delà de la réalité.
05:13Au-delà de la vie.
05:15Et on n'y croit pas.
05:16Alors, ça va être dur.
05:17Là, je t'ai donné un piège.
05:18Voilà, oui.
05:1950 secondes.
05:20Alors, bon, donc, dans la conjoncture actuelle des choses, mon cher Guilux, est-ce que vous avez vu
05:28quelques films ici pendant le festival fantastique d'avoir...
05:32La moitié de la tronçonneuse, le quart de Blue...
05:34Pourquoi la moitié ?
05:34Parce que j'avais des choses à faire.
05:37Oui.
05:37Le quart de Blue Man, le tiers de...
05:39Le Dibénie.
05:40Merci.
05:41Est-ce que vous avez vu la mouche ?
05:42Et entièrement Terminus.
05:44Mais à Paris.
05:45Ah bon, vous l'avez vu Terminus ?
05:45Mais à Paris.
05:46Et la mouche, vous l'avez vue ?
05:47La mouche, je l'ai vue au travers de ces deux extraits.
05:49Je n'ai plus qu'une envie.
05:51Voilà les alpinistes.
05:53Les alpinistes.
05:55Les alpinistes sont là.
05:59Formidable.
05:59Je suis mis dans le micro, on a commencé à travailler.
06:01Ça s'est très bien passé.
06:02Après, on s'est détendu.
06:04Puis, on a fait un petit peu comme on fait en tournée.
06:08C'est-à-dire qu'on n'allait pas au restaurant.

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