Le 18 janvier 1987, Johnny Hallyday est l’invité de l’émission Grand Écran sur FR3, en direct du Festival du Film Fantastique d’Avoriaz. Il y évoque son rôle principal dans le film Terminus, un thriller futuriste à l’ambiance sombre. Entre confidences sur le tournage et réflexions sur sa carrière au cinéma, une interview rare à ne pas manquer pour les fans de Johnny acteur.
00:01Terminus c'est une bande dessinée à l'écran, voilà, c'est un film d'aventure, c'est un film avec des personnages comme ça
00:14qui sont un petit peu portés dans un temps qui n'est pas vraiment déterminé, ça peut être dans 10 ans, dans 20 ans
00:20il y a un camion qu'on appelle monstre qui est programmé sur ordinateur et qui n'a qu'un seul défaut
00:28c'est qu'il a des sentiments, il a une intelligence humaine, il a été construit par un enfant qui lui-même est un clone
00:40fabriqué par un docteur qui est un méchant dans l'histoire
00:46et puis il y a un pilote, le pilote de ce camion qui s'appelle Manchot, qui est moi
00:54qui doit amener ce camion d'un point à un autre point qui s'appelle Terminus
00:58alors c'est un petit peu comme un western moderne quoi, il y a les bons, il y a les méchants
01:05les méchants ce sont les gris, les camions gris et puis voilà, c'est un film d'action, c'est un film pour, je pense
01:14un bon film d'aventure pour les mômes
01:15alors là-dedans, naturellement Johnny, c'est le bon ?
01:20ah moi je suis le bon oui
01:22alors on va le voir tout de suite, on va découvrir Manchot
01:25Oui s'il était ouf en terre, non n'avec comment je comprend
01:55C'est parti, je vous remercie.
02:55...
03:25Entre la brûlure et la lumière.
03:37Choisis la lumière.
03:38Oh, putain, la vache.
03:53Non, monstre. Mes amis m'appellent monstre.
03:59Je t'attendais, pilote.
04:00Mais je ne suis pas pilote.
04:06J'ai compris que Gus était morte.
04:11Non, mais c'est tout comme.
04:13Alors maintenant, le pilote, c'est toi.
04:17J'ai calculé une manœuvre de sortie raisonnable.
04:20Alors, de très belles images, mais le réalisateur, c'est un grand opérateur aussi.
04:25C'est Pierre-William Gale.
04:26Pierre-William Gale.
04:26Qui a travaillé pour des metteurs en scène tels que Bertrand Tavernier, Costa Gavra.
04:31Oui, pour les meilleurs.
04:32Corneau, enfin bon.
04:34Tous les bons metteurs en scène français.
04:35Bon, alors, Johnny, le passage de Manchot, c'est quand même une composition.
04:39Parce que d'abord, il y a un look d'or.
04:42D'abord, je ne suis pas Manchot.
04:43Alors, bon, le personnage est plus âgé, il a les cheveux gris, il est complètement...
04:50On sent qu'il a salement brolingué.
04:53Non, il n'est pas plus âgé, le personnage.
04:55Le personnage, dans l'histoire, Manchot, doit avoir autour de 40 ans.
05:00Les cheveux blancs, parce qu'il a été torturé au début.
05:03Il y a un flashback, d'ailleurs, qu'on voit dans le film.
05:06Au début, il a les cheveux tout à fait normaux.
05:07Il est long, assez long.
05:08C'était un camionneur qui a été fait prisonnier par des méchants encore.
05:13D'un pays à déterminer.
05:17Et qui a...
05:18On lui a...
05:19On lui a plati une main, un coup de patte de baseball.
05:22Parce que ça fait que les cheveux qui sont devenus blancs, plus 5 années de prison,
05:26ont fait que, bon, il ne s'est pas arrangé, quoi.
05:29Alors, il y a le problème du bras, c'est plus...
05:31C'est la gauche.
05:32C'est le bras.
05:32Alors, comment ça se passe pour tourner tout un film avec ce faux bras-là ?
05:36D'abord, on m'a coulé...
05:38On m'a fait... C'est comme un gant, un petit peu.
05:39On m'a coulé un produit sur la main pour prendre la forme de ma main.
05:46Et puis ensuite, on a construit ma main d'après le coulage de ce qu'on a fait.
05:56Moi, je me suis habitué un petit peu, pendant la préparation de ce personnage,
06:00avec une ficelle que je m'entourais à la main.
06:03Alors, pendant 2-3 heures par jour, je mangeais, je téléphonais, j'écrivais,
06:07comme ça, en prenant l'habitude de ne me servir que d'une main et pas de l'autre.
06:11C'est revenu maintenant le...
06:12Non, ça va. Depuis que je me suis remis à la guitare, ça va.
06:14Oui, mais je me suis posé de la guitare d'une main, c'est pas possible.
06:16Ah, c'est difficile.
06:16Oui, d'une main, c'est difficile.
06:18Bon, en tout cas, ce qu'on peut voir aussi,
06:20alors on va avoir un second exemple qui prouve que le manchot n'est pas manchot
06:23et que, sur le plan de la violence, ça y va aussi très bien.
06:33Hé, salopard !
06:35Aaaaaah !
07:01Prinsesse, va à l'arrière.
07:14Prends le treuil.
07:15Il faut nous sortir d'ici.
07:17Je sens qu'il va falloir aider notre amie.
07:21Prends le casque.
07:31C'est un tournage.
08:00Combien de temps de tourner ? C'est l'art d'un film très soigné, très compliqué.
08:04Il y a beaucoup de choses.
08:04Comme tous les films avec des effets spéciaux, c'est assez long à tourner.
08:10Le film a duré 16 semaines.
08:13En ce qui me concerne, j'ai tourné à peu près 14 semaines.
08:17C'est beaucoup ça.
08:18Oui, c'est long. C'est un film de 3 mois et demi.
08:20C'est presque le double d'un tournage habituel.
08:23Normalement, c'est 7 semaines, un tournage normal d'un film.
08:25C'est tourné où ?
08:26Une grande partie, tous les extérieurs ont été tournés en Hongrie, dans les alentours de Budapest.
08:32Il y a une partie du studio intérieur qui a été tournée en Allemagne, à Munich, dans les studios de la Bavaria.
08:39Et puis, tous les intérieurs cabines, cabines-camions, ont été tournés dans un studio qui a été aménagé pour les effets techniques à Bonneuil.
08:48Bon, je sais qu'il y a Normand, il y a une équipe de cascadeurs formidable parce qu'il y a beaucoup de mouvements, beaucoup de cascades, de casse même.
08:55Oui, il y a des ponts de cascadeurs, Michel Normand. Tous les effets techniques ont été conçus par les frères Agastino, donc tous les clones dans le film, le camion, la bouche de monstre qui parle.
09:11Et puis, c'est surtout, c'est une aventure ce film, c'est un petit peu comme l'histoire du film.
09:15Tout le monde était quand même plus ou moins, c'était un peu le film de toute l'équipe.
09:20Alors, est-ce que c'est pas, est-ce qu'on peut parler au sud qui est un film français, finalement ?
09:25C'est un film français, je pense que c'est un des premiers films français de, de, de, dans ce style de film de science-fiction, un petit peu.
09:35En tout cas, bon, moi je trouve que ce film ne ressemble à aucun autre film.
09:39C'est-à-dire, on peut toujours prendre par rapport à un film de science-fiction ou à un film d'horreur ou à un film d'accent.
09:45On peut toujours dire, tiens, il y a des, des clichés de tel film, ça ressemble à tel film.
09:50On a parlé à un moment donné même de Mad Max.
09:53Je trouve que ça n'en ressemble absolument pas ni à Mad Max, ni à un autre film.
09:56C'est un film très personnel, il mettait en scène un film qu'il avait envie de faire très personnel.
10:00Je pense qu'il faut le garder comme ça.
10:02C'est un film d'aventure, c'est un film pour pas réfléchir.
10:04On y va parce qu'on a envie de passer un bon moment et c'est un, un film d'accent.
10:10Ouais, ça fait bien de pas réfléchir.
10:10C'est un Western moderne pour moi.
10:12On va pas aussi y avoir pour réfléchir ?
10:13Absolument, ah ben ça dépend, il y a certains films où on y va, on la tente.
10:16On peut avoir détectives, par exemple.
10:20Non, donc c'est pas détective ça.
10:22Non, c'est pas détective, non.
10:23Donc disons que c'est un grand film d'aventure français, avec une star française,
10:29qui vaut tous les films anglo-saxons, qui nous dépayse autant
10:32et qui nous permet, dernier extrait, de découvrir vraiment un autre univers.
10:36Gust, l'identité de Stanley, pour nous faire...
10:38Gust n'est pas encore sorti du piège.
10:41Nous roulons plus vite que le gris, mais il a moins de distance à parfourir, Pilote.
11:06Est-ce que l'autre peut s'arrêter au carrefour?
11:08Non, il va trop vite.
11:10Son objectif est de nous devanter dans la rue principale.
11:15Nous ne prenons pas la rue principale.
11:18Nous sautons par-dessus.
11:40Mais c'est bien, France, parce que cette fois vous avez cité des noms, vous avez pris un peu des risques.
12:05Alors je crois que Johnny Hallyday va remettre un prix.
12:08Johnny Hallyday va remettre la palme d'or.
12:10Alors regardons-le bien parce que c'est un Johnny Hallyday qui n'a pas prématurément blanchi dans la nuit.
12:15Il va commencer mardi un film qui s'appelle End of the Line, qui est fait par le célèbre chef opérateur Pierre-William Glenn,
12:23qui est d'ailleurs aussi le père d'une petite fille qu'on a vue dans les frontées et qui s'appelle Julie Glenn.
12:29Alors donc, mardi, Johnny va jouer ça.
12:32Mais vous jouez les papas?
12:34Absolument pas, ce n'est pas ma fille du tout.
12:36C'est une petite que je trouve dans le désert et que je sauve, disons, de la main des méchants.
12:45Parce qu'il y a des bons, il y a des méchants.
12:46C'est un film d'aventure.
12:48C'est un film assez violent.
12:50Mais c'est un film, d'abord c'est une grande aventure parce que c'est un film assez long.
12:54On commence, nous commençons mardi et le dernier jour de tournage, s'il n'y a pas de dépassement, se termine le 1er septembre.
13:02Vous voyez ici, vous avez un entraînement pour le Sahara.
13:04Il fait très chaud et c'est très bien, vous vous entraînez.
13:07Il fait très chaud ici.
13:08Alors nous avons aussi comme invité Nicole Garcia.
13:10Alors Nicole Garcia, ce n'est pas l'actrice Nicole Garcia, c'est la réalisatrice Nicole Garcia.
13:15Parce qu'elle a en compétition un court métrage qui s'appelle 15 août où elle montre qu'elle a autant de talent comme réalisatrice que comme actrice.
13:24Et en plus où elle fait, elle aussi, jouer son petit garçon qui s'appelle Frédéric Rochefort, Pierre Rochefort.
13:30Alors nous allons voir un tout petit bout de 15 août qui est une petite histoire pointilliste qu'elle a tournée pendant ses vacances dans la maison même où elle habitait.
13:41Tu devais arriver le 1er, après c'était le 10, maintenant c'est le 15.
13:4315 août, ça fait un mois que je suis toute seule ici.
13:47Non mais de toute façon ce n'est pas grave, j'ai passé déjà Noël toute seule.
13:49Après ça a été Pâques alors, je vais continuer avec le mois d'août.
13:53Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
13:54Pour Hervé, il y a eu la journée des hommages.
13:58Il y a eu d'abord un hommage à Simone Signoret.
14:01Et moi qui aimais beaucoup Simone Signoret, je l'ai trouvé un peu décevant parce que le film de Chris Marker, qui était un de ses amis très cher, sans doute par pudeur, n'a pas rendu compte de la chaleur, de l'ironie, de l'agressivité de Simone.
14:18On y voit des plans qui sont très émouvants.
14:22Mais malheureusement, tous ses amis, tous ceux qui ont tourné avec elle, n'étaient pas là.
14:27Et j'aurais trouvé que pour Simone, on aurait pu faire autant que l'année dernière pour François Truffaut.
14:32François, si vous me permettez, je voudrais reposer une question à Nicole Garcia puisqu'on a parlé de son court-métrage avant de parler peut-être d'autres hommages.
14:51Nicole Garcia, bonjour d'abord, je pense que vous m'entendez.
14:54Est-ce que vous faites un court-métrage, est-ce que vous avez l'envie de faire un long-métrage prochainement ? Est-ce que vous avez déjà même un projet ?
15:01Je ne sais pas encore.
15:02Je ne sais pas encore.
15:03Mais vous savez, c'est qu'en fait, c'est qu'en métrage m'est venu, l'idée m'est venue autour d'une maison que j'avais louée à l'île de Ré.
15:06J'ai me pensé avant et je voulais filmer mon petit garçon.
15:09Et autour de ça, je me suis dit, finalement, j'ai un peu compliqué l'histoire.
15:12J'ai vraiment fait une vraie histoire et j'étais vraiment très contente de le faire.
15:16J'ai eu beaucoup de plaisir.
15:16Maintenant, un long-métrage, c'est une autre histoire quand même.
15:19Mais vous en avez l'envie ?
15:22Oui, un peu quand même.
15:23Un peu.
15:23Oui, oui, un peu.
15:24Mais je ne sais pas trop.
15:25Oui, un peu.
15:26Un peu, mais il faut beaucoup de temps.
15:27Les synastres consacrent tellement de temps.
15:30Et moi, je travaille beaucoup comme actrice.
15:33Alors, je ne sais pas, il faudrait que je trouve un sujet, peut-être un endroit, comme ça, c'était le cas pour 15 août.
15:38Un sujet surtout qui me motive assez, qui me donne assez envie pour moi pendant six mois, un an.
15:45Je ne sais pas, non, c'est ça, six mois, un an, un film.
15:48Les préparations, il faut un an.
15:49Oui, c'est ça.
15:49Vous auriez aimé faire de la mise en scène un jour quand vous aurez des vrais cheveux blancs.
15:55Moi, j'adorais faire de la mise en scène.
15:58Mais bon, pour l'instant, c'est quand on commence quelque chose, on est toujours pris un petit peu dans un tourbillon infernal.
16:05Et bon, pour l'instant, j'ai la chance d'être choisi en tant qu'acteur pour faire des films.
16:11Donc, comme dit Nicole, ça me prend beaucoup de temps parce que je ne laisse pas non plus la chanson.
16:17Donc, il faut aussi que je pense à faire des disques de temps en temps.
16:19Et puis, bon, et les films.
16:20Et puis, un jour, peut-être, pourquoi pas.
16:23J'aimerais bien, ça doit être passionnant de faire un film.
16:24Mais il faut avoir le temps, il ne faut se consacrer qu'à ça.
16:27Dites-moi, Johnny Hallyday, ce soir, vous remettez donc les prix.
16:30Quel effet ça vous fait, vous qui êtes un comédien, pas débutant quand même, parce que vous avez déjà maintenant quelques films très sérieux.
16:35On est toujours un petit peu débutant quelque part, vous savez.
16:37Oui, mais quel effet ça vous fait de remettre les prix là à Cannes ?
16:39Je crois que c'est important que des vedettes, que des gens connus, que des stars viennent au Festival de Cannes, que ce soit en tant que participants ou en tant que présence, pour faire continuer le Festival de Cannes.
16:55Je crois que le Festival de Cannes est une chose importante pour le cinéma français.
16:57Et je crois qu'on se doit, quand on fait ce métier, de venir et de faire acte de présence et de montrer qu'on est là.
17:05Vous faites un peu plus qu'acte de présence quand même, Johnny, parce que vous êtes vraiment un comédien à part entière maintenant.
17:10Donc c'est un peu plus que ça, même.
17:12Bon, disons, ce fait de présence quand je ne tombe pas, quoi.
17:16France ?
17:16Oui, alors Hervé, puisque nous parlions d'acteur-réalisateur, nous passons à Arson Welles, auquel un hommage a été rendu.
17:23Et pour lui, se trouvait à Cannes, Hojda Kodar, qui a été une de ses interprètes et qui est sa légatrice spirituelle.
17:30Et Dominique Thiers l'a rencontrée après la projection d'un Don Quichotte inacheté.
17:35C'est juste que certaines des nécessités pour lesquelles je suis un slave, sont difficiles.
17:40Reconnaissable entre toutes, la voix d'Orson Welles.
17:42C'est une compagne Mia Faro, et il a tourné aussi avec sa belle-mère, qui est Moreno Sullivan.
17:48Et Moreno Sullivan, c'était la Jane de Tarzan.
17:51Vous vous souvenez ?
17:52Me, Tarzan, you, Jane.
17:54Eh bien, voilà, c'est Moreno Sullivan, jouant d'ailleurs la mère de Mia Faro, la vraie mère et la vraie fille,
17:59comme Nicole a joué avec son vrai fils dans 15 août.
18:02Alors, quand j'étais à New York, j'ai rencontré Woody Allen,
18:06et j'ai mélangé le film et ce qu'il m'avait raconté à ce propos.
18:16Je vois qu'il parlait, c'était assez passionnant.
18:18C'est horreur à la fin.
18:19Ah bon, c'était juste la fin, alors.
18:21Mais Johnny, puisque vous allez tourner le film End of the Line en Hongrie, ça va être un grand repos pour vous.
18:26En France, ça s'appelle Terminus.
18:27Terminus, ah bon.
18:28Et alors, pour vous amener ici, ça a été terrible, parce que la société Saint-Hurie vous a amené avec les gardes du corps,
18:34et puis la police canoise était devant avec des pimpons terribles.
18:38En Hongrie, vous allez être tranquille.
18:39Je ne suis jamais arrivé aussi vite de l'aéroport à Antenne 2 de ma vie.
18:44On a mis moins d'un quart d'heure.
18:46En Hongrie, est-ce que vous, vous êtes connu des gens du pays ?
18:50J'ai fait une tournée, oui. J'ai fait une tournée dans les pays de l'Est, où j'ai fait la Hongrie, la Tchécoslovaquie, la Pologne, il y a une dizaine d'années.
18:58Et ça, c'était... On avait fait des stades là-bas, qui sont des stades pour entre 20 et 25 000 personnes.
19:04Ça s'était très bien passé.
19:06Et puis, la Hongrie est un très beau pays.
19:08Mais comment sont les groupies des pays de l'Est, par exemple ?
19:12Vous savez, on se fait toujours une opinion, nous, qui vivons loin, qui ne vivons pas dans le même pays.
19:23C'est beaucoup plus libre qu'on croit. Les gens vivent pas mal, quand même.
19:28Ils vont voir des concerts de rock, ils peuvent acheter des disques, ils peuvent aller au cinéma.
19:32Je veux dire, ils ne sont pas du tout prisonniers.
19:35Eh bien, en tout cas, nous avons ici, à Cannes, un maître en scène russe, qui a été exilé de son pays Tarkovsky, qui risque d'avoir la Palme d'Or.
19:44Nous en avions deux autres, dont l'un vit en Amérique, le troisième vit en Russie.
19:48Et nous verrons demain, celui des Trois, qui se trouvera au Palmarès.
19:56Merci, France. Je croyais que vous alliez nous parler d'un autre sujet.
19:59Je vous remercie, France. Je remercie Johnny Hallyday et Nicole Garcia.
20:02Merci beaucoup. Quand j'ai vu Johnny Hallyday qui transpirait sous le soleil, ça m'a fait un petit peu envie.
20:05Vous savez, c'est ça.
20:06Je sais, je sais. J'étais il n'y a pas très longtemps, hier encore à Cannes.
20:10Merci beaucoup Johnny Hallyday. Merci Nicole Garcia.
20:12Et France, donc, à ce soir pour le Palmarès avec Patrick Poivre d'Arbor, 19h15, Bardot.
