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Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00Tout de suite, elle est fidèle au poste, c'est Isabelle Piboulot pour un tour complet de l'information. Bonsoir Isabelle.
00:06Bonsoir Thierry, bonsoir à tous. Un nouvel incendie parcourt une centaine d'hectares dans l'Aude.
00:12Le feu s'est déclaré en début d'après-midi à Cijan. Les flammes attisées par un vent à 70 km heure ont atteint une habitation.
00:20D'autres sont menacées. 300 pompiers, des Canadair, un dash et deux hélicoptères bombardiers sont mobilisés.
00:27Au début du mois déjà, plus de 2000 hectares sont partis en fumée aux abords de Narbonne.
00:33Il est impératif d'éviter que des épisodes de violence ne se répètent en Syrie, soutient Emmanuel Macron.
00:39Les populations civiles doivent être protégées, a-t-il écrit sur X après un entretien avec le président intérimaire syrien.
00:46Le président français appelle à poursuivre les responsables des violences intercommunautaires qui ont fait plus de 1300 morts entre le 13 et le 20 juillet.
00:55Et puis un mot de sport avant dernier jour du Tour de France qui arrivera à Montmartre demain.
01:01Caden Groves a remporté en solitaire la 20e étape à Pontarlier.
01:04Aujourd'hui, le sprinter australien de 26 ans a décroché sa première victoire dans la grande boucle, sa dixième dans un grand tour.
01:13Et vous avez terminé.
01:14Tout à fait.
01:15Merci Isabelle.
01:16Présentation de notre équipe ce soir.
01:18Sabrina Medjameur, essayiste sociologue.
01:19Bonsoir.
01:20Bonsoir, cher Thierry.
01:21Ravi de vous retrouver.
01:22Julien Drey, c'est toujours un plaisir de vous avoir également.
01:24Bonsoir, cher Thierry.
01:24Geoffroy Lejeune.
01:25Bonsoir, Thierry.
01:26Bienvenue.
01:27Nous accueillons avec beaucoup de plaisir Mme El-Waqine Melki, évoquette et présidente de l'organisation juive européenne.
01:32Merci d'être avec nous ce soir.
01:34Bonsoir.
01:34On va parler du rebondissement sur l'affaire Vueling et on avait besoin de vous entendre.
01:40Et nous accueillons avec beaucoup de plaisir Amine Al-Khatmi, essayiste.
01:43Bonsoir, mon cher Amine.
01:44Bonsoir.
01:44On va donc commencer par cette affaire que nous suivons depuis le départ sur Célu.
01:48Je pense que nous sommes le média à suivre au plus près cette affaire.
01:52Et je resitue, c'est cette colonie d'enfants juifs français.
01:56C'est important de mettre des mots et de dire les choses.
01:58On se souvient de cette image choquante de cette monitrice de 21 ans qui a été clouée au sol par la Guardia espagnole.
02:08Et il y a un vrai dilemme entre Vueling, la compagnie espagnole, et puis tous les témoignages que nous avons pu recueillir depuis mercredi.
02:17Il y a eu deux témoignages, deux communiqués de Vueling qui confortent d'ailleurs et qui prennent une certaine défense du commandant de bord
02:26puisque c'est lui qui est le maître à bord.
02:28Et tout tourne autour de cela.
02:30Mais on a appris aujourd'hui, les faits sont passés mercredi, nous sommes samedi, ça ne vous a pas échappé,
02:37que M. Barrault a pris son téléphone et a appelé directement la présidente de Vueling.
02:44Et demande des explications.
02:46Quelles sont les informations qui sont à votre disposition ce soir ?
02:50Que savons-nous de plus ?
02:52Pour l'instant, on n'en sait pas tellement plus.
02:54On sait simplement qu'effectivement, on a quand même beaucoup, beaucoup communiqué sur les témoignages qui étaient tous concordants.
03:01Donc les témoignages des enfants que nous avons recueillis patiemment avec tous les avocats de l'OGE.
03:06Nous avons fait ce travail depuis jeudi.
03:08Hier, aujourd'hui encore, nous avons entendu longuement les enfants, les parents, également témoignages de deux passagers de l'avion qui ne faisaient pas partie de la colonie de vacances.
03:20Et tous ces témoignages concordaient sur l'absence totale de débordements, de mises en péril ou de problèmes de sécurité des autres passagers ou même de l'avion.
03:31Il n'y avait absolument rien qui confortait de près ou de loin la position qui avait été énoncée dans le communiqué de Vueling, que ce soit le premier communiqué ou le deuxième communiqué.
03:43Donc à partir de là, on a commencé tout de même à s'interroger sur le silence des membres de notre gouvernement.
03:51Alors que le ministre des Transports espagnols, la ministre des Transports espagnols avait fait une déclaration qui était une déclaration de soutien à Vueling et qui était particulièrement infamante pour les enfants.
04:06Elle faisait une espèce d'amalgame entre le fait que ces enfants soient de confession juive et le fait que ce soit des enfants israéliens.
04:15Et de là, les choses se sont un petit peu compliquées et nous avons eu la déclaration aujourd'hui de M. Jean-Noël Barraud qui nous indique avoir effectivement pris attache avec la CEO du groupe Vueling et qu'il demande effectivement des explications.
04:32Parallèlement à ça, le parquet de Paris va sans doute également diligenter une enquête.
04:36Et nous, nous allons évidemment déposer les plaintes qui s'imposent ici en France, mais également en Espagne parce que nous travaillons de concert avec nos homologues avocats espagnols qui sont également très mobilisés, très sensibilisés sur ce dossier-là.
04:51Il y a quelque chose quand même de particulièrement détestable de s'en prendre à des enfants, à de jeunes enfants, à une monitrice qui est encore toute jeune, 21 ans, vous démarrez dans la vie.
05:04Oui, elle a été, je trouve, d'un courage exemplaire parce qu'elle a fait une espèce de barrage en fait entre les membres de la Guardia Civile et les fonctionnaires de la Guardia Civile et les enfants, elle les a protégés.
05:19Elle a été courageuse et je veux saluer d'abord son courage.
05:22Et puis surtout, je veux dire qu'il faut véritablement prendre cette affaire pour ce qu'elle est.
05:27Oui, c'est quelque chose de particulièrement grave de s'attaquer à des enfants déjà dans un premier temps.
05:32Ce qui est encore plus grave, c'est de s'attaquer à ces enfants parce qu'ils sont juifs.
05:35Et de cela, je n'ai absolument aujourd'hui, au moment où je vous parle, aucun doute.
05:39Je suis convaincue que ces enfants ont été discriminés, ciblés et expulsés manu militari de cet avion parce que juifs.
05:46Il est des choses sur lesquelles il faut, je crois, être vent debout.
05:54Quand on touche à des enfants, quand on touche à des enfants en raison de leur appartenance à une ethnie, à une religion, il faut véritablement que l'opinion publique soit révoltée.
06:04Et je le suis et je sais que plusieurs personnes le sont et je sais que sur ce plateau aussi, vous l'êtes.
06:09Vous avez traité ce dossier avec beaucoup de sérieux et beaucoup d'attention depuis le début sur CNews.
06:13Je vous en remercie et il faut maintenant que le gouvernement français prenne aussi ses dispositions.
06:19Vous avez le sentiment que le gouvernement français aurait pu réagir plus tôt vu l'ampleur de cette affaire ?
06:25Je vais vous dire, les faits se sont déroulés dans la nuit de mercredi à jeudi.
06:30Il a fallu effectivement prendre connaissance de tous ces éléments et peut-être effectivement avancer de manière précautionneuse.
06:40Il est possible que cette prise de contact ait eu lieu peut-être hier et que ce soit juste aujourd'hui que Jean-Noël Barraud communique dessus.
06:46Je n'en sais rien. Je n'ai pas cette information.
06:49Ça m'importe peu.
06:50Ce qui m'importe aujourd'hui, c'est de voir qu'on avance, qu'on progresse et qu'on prend la teneur des faits et la gravité des faits pour ce qu'ils sont.
06:59Ce sont des faits, encore une fois, je le dis particulièrement graves.
07:01On est tous les jours saisis de faits à caractère antisémite.
07:05C'est comme ça. Depuis le 7 octobre, on livre ce combat.
07:09On trie énormément.
07:11On fait attention.
07:12A l'OJE, lorsque l'on déclare qu'un incident ou qu'un acte a un caractère antisémite,
07:17c'est qu'on a récolté suffisamment de preuves pour pouvoir le dire et pour pouvoir le soutenir,
07:22sur ce dossier-là, je n'ai malheureusement aucun doute.
07:24Et j'aurais aimé en avoir, vraiment.
07:25Allez, je vais faire circuler la parole Savouine, j'avouais vous entendre, Geoffroy, Julien et Amine.
07:31Écoutez, je partage l'entièreté des propos de mon ami Muriel,
07:40à qui j'apporte tout mon soutien parce que les temps sont très très difficiles partout en Occident.
07:45Ce qui s'est passé il y a quelques jours, c'est un pas de plus franchi.
07:50C'est-à-dire que là, ce sont des membres de la Guardia Civile, c'est-à-dire l'État.
07:55Donc l'État espagnol a des représentants ou des personnes qui sont dépositaires des prérogatives étatiques
08:02ou régionalistes espagnols, qui sont clairement antisémites et qui chassent des enfants,
08:09qui menottent à terre une femme devant des enfants dans une compagnie
08:13simplement parce qu'ils ont entendu des enfants chanter en hébreu.
08:17Voilà où on en est en Occident.
08:19Ce sont juste des paroles.
08:21Juste, c'est un mot.
08:22C'est un mot.
08:22On a l'enregistrement de ce mot-là.
08:24Ça fait partie des éléments de preuve que nous avons recueillis.
08:29C'est juste un mot qui a été prononcé, qui a été hurlé, certes.
08:32Et notamment par la monitrice qui a dit non.
08:34Et la monitrice immédiatement qui s'est calmée et aucun des enfants n'a répondu.
08:37Très bien.
08:39Pour être parfaitement rigoureuse.
08:41Donc voilà, c'est tout simplement ce que je voulais dire.
08:46Un pas de plus franchi dans l'ignominie de l'antisémitisme qui traverse l'Occident.
08:52Julien, Geoffroy, Julien.
08:54L'Europe, maintenant, elle présente deux visages.
08:58Vous avez l'Espagne, la France aussi.
09:00On va en parler.
09:01Et puis vous avez d'autres pays, comme l'Italie, l'Allemagne, qui, sur la question de l'antisémitisme, ne laissent rien passer.
09:07Moi, je suis triste parce que j'aurais aimé que la France que j'aime, le pays dans lequel je vis, soit la pointe de ce combat.
09:14Mais je pense que M. Barraud devait tout occuper à rédiger les communiqués de presse pour reconnaître ses prises de position diplomatique.
09:21C'est pour ça que ça ne l'intéressait pas.
09:22Puis vous savez, pour tous ces gens-là, finalement, c'est une vieille histoire.
09:27C'est des juifs.
09:28On est indifférents au sort de ces gens-là.
09:30C'est une vieille histoire.
09:32Geoffroy.
09:33Moi, j'ai beaucoup écouté Muriel hier sur les antennes de CNews donner à plusieurs moments différents de la journée les éléments...
09:40C'est pour ça que je voulais qu'elle soit là ce soir.
09:42Mais vous avez bien fait.
09:43Et je suis sidéré depuis le début parce que mon métier, c'est normalement de m'intéresser aux faits, par la différence des versions.
09:48C'est-à-dire que vous avez, vous, au fur et à mesure de la journée, apporté pas mal d'éléments.
09:52Et la compagnie n'a rien donné, en fait.
09:53Non.
09:53Et donc, sur cette question, par exemple, d'enregistrement...
09:55En fait, quand vous lisez les éléments, je n'ai plus exactement en tête les termes,
09:58vous avez l'impression qu'ils décrivent une colonie de vacances complètement tarée
10:02avec une cinquantaine de mômes en train de hurler, comme on a d'ailleurs tous vécu dans des trains, etc.
10:07Et donc, la différence entre ce que vous racontez et ce qu'eux racontent,
10:11dans un monde où tout est filmé, tout est enregistré, on est dans un avion,
10:14donc il y a des enregistrements aussi qui existent.
10:16Si la compagnie ment depuis le début, ça va être très, très, très compliqué pour eux.
10:20Alors, ce qui est intéressant, je le disais, c'est pour ça qu'il faut être très précis dans cette affaire,
10:24c'est que le maître du monde dans l'avion, c'est le commandant de bord.
10:27On est d'accord.
10:28Et c'est pas n'importe qui.
10:28Et c'est pas n'importe qui.
10:29Et c'est lui qui déclenche.
10:30Et regardez le deuxième communiqué, où ils mettent en exergue les qualités de ce commandant de bord.
10:37Et je pense que dans le deuxième communiqué, ce qui est le plus important,
10:40c'est ces quelques petites phrases qui décrivent le commandant de bord.
10:43Parce qu'il est préventif.
10:43Tout à fait, ils savent ce qui va arriver derrière.
10:47Et c'est pour ça.
10:48Et vous savez, quand on est juriste, les mots leur ont importance.
10:51La formulation est importante aussi.
10:53Et ça, c'est ce qui m'a le plus interpellé dans le deuxième communiqué.
10:56Ils ont mis en exergue ce commandant de bord.
10:59Et on sait que peut-être la clé, c'est lui.
11:02C'est lui qui décide.
11:03C'est lui qui décide.
11:04C'est lui qui déclenche l'arrivée de la Guardia Civil.
11:07Et c'est lui qui donne les instructions à la Guardia Civil
11:09pour mentionner la dangerosité des personnes qui vont venir interpeller.
11:13Et on verra, n'oubliez pas ce que je dis à 20h16 sur CNews.
11:17Et on verra la suite peut-être.
11:18Amine.
11:19Oui, je partage ce qu'a dit Geoffroy sur la différence entre la version qui a été présentée au début.
11:27On a quand même un député LFI qui a parlé de racailles.
11:30Qui a dit ces jeunes dans la...
11:32Oui, oui.
11:32Je n'ai pas entendu.
11:33C'est pour ça que je...
11:34C'est, c'est, c'est, c'est, c'est.
11:34Le mot a été utilisé.
11:38Il a expliqué que c'était un groupe de racailles qui se trouvait dans la...
11:43On n'a aucun témoignage.
11:44Il doit avoir une certaine expertise en matière de racailles.
11:46Oui, mais c'est leur électorat.
11:48Donc, ils savent peut-être les reconnaître.
11:51Et donc, la différence entre cette version-là et ce qu'effectivement Muriel et ses confrères sont en train de...
11:58On commence à découvrir depuis quelques jours.
12:00C'est que c'est une toute autre version.
12:03Et on sent quand même que la compagnie est embêtée.
12:07Effectivement, le deuxième communiqué le traduit.
12:09Eh oui.
12:10Allez, on va évoquer justement, oui, cette affaire intervient dans un contexte un petit peu particulier.
12:16On ne peut pas racheter Welling.
12:17Oui, si...
12:18D'après moi, ils vont être dans le dépôt de bilan.
12:19Ça va être compliqué, évidemment.
12:21Moi, je pense qu'on peut penser de compagnie aérienne, voilà.
12:22Ça dépend, Julien.
12:23Oui, parce que parfois, vous n'avez pas le choix, je peux vous le dire.
12:25Ça peut rappeler certaines compagnies.
12:27Le pire, c'est que tu as raison.
12:29Mais oui.
12:29En avant, Julien, on va parler de cette prise de position de notre président
12:34qui a donc décidé de reconnaître l'État palestinien à travers une communication sur ses réseaux sociaux.
12:40J'allais dire en catémini, mais c'est un peu ça quand même, on ne va pas se mentir.
12:42C'est un peu ça.
12:44Qui a déclenché beaucoup de réactions.
12:46On en a beaucoup parlé hier.
12:48Les premières réactions, hier j'ai commencé mes émissions avec le communiqué du Hamas
12:52qui était le premier à réagir.
12:548h07.
12:54Avec un cocktail de réactions à gauche et notamment d'Elefi.
13:00Hier, j'avais le plaisir de recevoir Joshua Zarka, l'ambassadeur d'Israël en France.
13:05Ses mots sont choisis, c'est normal, c'est un diplomate.
13:07Écoutez comment il a réagi, je l'ai reçu pendant 20 minutes.
13:11Mais d'abord, sa première réaction.
13:14Déçu.
13:15Déçu.
13:17Déçu.
13:17Un sens peut-être que je n'ai pas réussi à faire ce que j'avais à faire.
13:23C'était vraiment de convaincre l'administration française qu'un tel pas serait désastrieux pour tout.
13:32Pour la région, pour les Palestiniens, pour nos relations bilatérales, pour le statut de la France au Moyen-Orient
13:39et notre capacité de travailler ensemble.
13:41Julien Dray, je commence par vous.
13:45Pourquoi sur cette forme et pourquoi maintenant ?
13:48Alors d'abord, si vous me permettez, parce que j'ai lu aussi les réseaux sociaux, etc.
13:51Moi, ça fait 30 ans que je suis pour la création d'un État palestinien.
13:55Et ça m'a amené souvent à des conflits, y compris avec pas mal d'éléments de la communauté juive
14:00qui me disaient bien des choses là-dessus.
14:02Donc la question, ce n'est pas la question de la création d'un État palestinien.
14:05On n'est pas en train de chercher des prétextes pour éviter.
14:07La question, c'est de savoir si dans le moment actuel, la prise d'opposition de la France
14:12fait avancer la cause palestinienne et fait avancer la cause de la paix et du rapprochement entre les peuples.
14:17Et dans votre question, la réponse, vous l'avez ?
14:18Ma réponse, elle est non et je crois même que c'est l'inverse.
14:21Parce que quand vous avez subi ce qu'a subi Israël, c'est-à-dire le 7 octobre,
14:25les missiles pendant des mois et des mois qui arrivaient d'Iran, du Liban, etc.,
14:30vous n'êtes pas tenté de vous précipiter tout de suite pour reconnaître un État palestinien à vos côtés
14:35si vous n'avez pas la certitude que cet État ne sera pas un Amasland.
14:40Or, la question qui est posée, et qui était d'ailleurs étonnante,
14:43parce qu'au départ, il avait quand même mis quelques précautions au Président de la République.
14:47– Qui ont volé en éclats.
14:48– Aucune des conditions n'étaient remplies.
14:53– Je peux même s'entrair de secret, qu'il s'est approché d'un certain nombre de personnalités de la communauté juive,
14:58il leur a dit mais attendez, regardez, j'ai mis des conditions, etc.
15:00ces naïfs qui croyaient qu'effectivement ils leur avaient donné des garanties,
15:04en sont pour leurs frais aujourd'hui, parce que toutes les garanties ont volé.
15:07Et là, je vous disais tout à l'heure pourquoi j'utilise l'Italie et l'Allemagne,
15:09parce qu'il est tout seul en Europe maintenant.
15:11Parce que vous avez la prise de position de Giorgia Mélanie qui est remarquable, je le dis,
15:15vous avez la prise de position de l'Allemagne qui est remarquable,
15:18et qu'est-ce qu'ils disent ?
15:19Ils disent non, on n'est pas contre la création de l'État palestinien,
15:21mais pas dans ces conditions, sans avoir obtenu un minimum de garantie.
15:26– Il n'y a aucune garantie là.
15:27– Il n'y a aucune garantie, c'est clair, c'est-à-dire qu'il va faire,
15:30alors on voit bien ce qu'il va faire, il va essayer de se faire applaudir
15:31à l'Assemblée Nationale des Nations Unies dans deux mois à New York.
15:37Bon là, il n'aura pas trop de mal vu le public qu'il y a,
15:39là c'est sûr qu'il va avoir un certain succès, mais quel est l'intérêt ?
15:43– Geoffroy, et ensuite je vais tourner la parole.
15:45– Moi j'ai la même circonspection que Julien,
15:47c'est-à-dire qu'en fait ça fait 70 ans que c'est la position officielle de la France qu'on appelle la solution.
15:51– Ce n'est pas une nouveauté en soi ?
15:52– Absolument pas, on est d'accord.
15:54– On a appelé la solution à deux États, mais la seule question c'est pourquoi on ne l'a pas fait jusque-là,
15:57puisque c'était la position de De Gaulle à maintenant.
15:59On ne l'a pas fait pour plein de raisons qui sont extrêmement valables,
16:02et parce que c'était un objectif en soi, le jour où ça aurait été possible.
16:06Aujourd'hui ça a peut-être été, c'est peut-être aujourd'hui le pire moment depuis que la question s'est posée.
16:13C'est-à-dire que vous avez, moi c'est ça qui me frappe le plus,
16:16c'est que vous êtes moins de deux ans après le 7 octobre,
16:18et vous avez le sentiment que le 7 octobre un piège a été tendu à Israël,
16:21et le Hamas a réussi son coup, enfin disons-le comme ça.
16:25William Gonnadel disait le lendemain, le 8 octobre, il disait en plateau ici,
16:29vous allez voir que dans quelques temps, les ennemis d'Israël vont nazifier Israël.
16:33Je l'ai pris pour un fou quand il a dit ça.
16:35Et la vérité c'est que c'est ce qui s'est passé.
16:37Donc vous êtes moins de deux ans après,
16:38et on en arrive à cette question de la reconnaissance de l'État palestinien,
16:41et ce n'est pas le premier pays, je crois que l'Espagne en avait parlé aussi.
16:45Donc vous vous dites en fait, c'était parfait à ce point-là le 7 octobre,
16:48pour que ça ait ces conséquences-là ?
16:49Moi c'est ça qui me dérange aujourd'hui,
16:52et par ailleurs, ce qui me dérange aussi,
16:54je pense que beaucoup de gens le voient à l'œil nu,
16:55c'est cette volonté d'exister d'Emmanuel Macron,
16:57à tout prix, en prenant des positions provocatrices, etc.,
17:01qui ne vont pas servir ni la cause de l'État palestinien,
17:04ni la cause de la France dans le concert des nations.
17:05La réaction de Donald Trump dit tout.
17:07Oui, il est sympathique.
17:09La réaction, je ne vous la passe pas ce soir, mais voilà.
17:10On l'a vu, on l'a revue.
17:12Mais elle est très infantilisante.
17:15Moi, elle me fait un peu honte.
17:16Vous savez, hier, j'ai interrogé Laura Lebar,
17:18qui était une psychanalyste, pour essayer de comprendre ce que vous avez vu.
17:21C'est extraordinaire quand même.
17:22Alors après, c'est son regard.
17:25Mais en gros, parler, voilà, il est impulsif.
17:29Il a voulu, il veut exister, il veut bomber le torse.
17:31Et puis, il n'a cessé, depuis le 7 octobre, de zigzaguer.
17:36Il y a eu Emmanuel Macron le matin,
17:39et Macron-Emmanuel l'après-midi,
17:40qui disaient l'inverse de celui du matin.
17:43Ça a été d'abord la coalition internationale contre le Hamas,
17:46puis il n'est pas venu à la marche contre l'anti.
17:47En fait, il n'a cessé, depuis le 7 octobre, de zigzaguer.
17:51Pour qu'il y ait un État, il faut qu'il y ait un État, précisément.
17:53Là, il n'y a pas d'État.
17:54Il y a un territoire, il y a un peuple,
17:56qu'on ne va pas déplacer.
17:57Enfin, dire, par exemple, qu'on va déplacer 2 millions de Gazaouis,
18:00ça paraît absurde.
18:02Mais pour qu'il y ait un État, il faut qu'il y ait un gouvernement,
18:04il faut qu'il y ait une structure.
18:05Là, en Cisjordanie, vous avez un État fantoche,
18:08avec des gens complètement corrompus, qui ne servent à rien.
18:11Et en face, vous avez des terroristes dans la bande de Gaza.
18:14Donc moi, je comprends que les Israéliens ne veulent pas
18:17qu'on confie un État au Hamas, en fait.
18:19Ça paraît assez logique.
18:21Sabrina ?
18:22Alors...
18:23On poursuivra.
18:24Les mêmes qui sont très sourcilleux,
18:26avec le droit international public invoqué en permanence
18:32pour justifier, comment dire,
18:35ce que subit le peuple palestinien
18:38par le génocidaire,
18:40ou la génocidaire antité-sioniste,
18:42oublie les caractéristiques de ce qu'est un État.
18:45C'est la Convention de Montevideo, en 1933.
18:48Ça a été dit par Amine, par Julien, par Geoffroy, etc.
18:51Et donc, on s'interroge, en réalité,
18:54sur les caractéristiques de cette reconnaissance
18:57de l'État palestinien.
18:59Donc, quelle est l'armée du Hamas ?
19:00Ben, on la connaît.
19:01Je veux dire, c'est celle qui a massacré,
19:03décapité, violé, brûlé des bébés,
19:06des enfants, des personnes de toute génération,
19:08qui a commis, qui a pogromisé un peuple
19:11en l'espace d'une nuit.
19:14Donc, déjà, je m'interroge sur la définition
19:16ou l'approche qu'a le Président de la République
19:18du droit international,
19:19en reconnaissant l'État de Palestine.
19:21Le Hamas, comme organisation ou entité politique,
19:25qui dirigerait la Palestine,
19:28malgré la lettre de Mahmoud Abbas,
19:30qui promet des élections législatives en 2026,
19:34on sait très bien que le Hamas a métabolisé,
19:36a travaillé la psychologie, justement, des Palestiniens.
19:39On se souvient, et je n'essentielise pas,
19:41mais il y a, parmi la population palestinienne,
19:43des Palestiniens qui ont glorifié le 7 octobre.
19:46Donc, M. Macron, finalement, octroie une victoire au Hamas,
19:51le jour où Georges Ibrahim Abdelhaï est libéré.
19:54Et parfois, dans le calendrier, il y a des...
19:56Le jour, également, où on devait commémorer
19:58les attentats du RERB.
19:59Exactement.
20:00Souvenez-vous, le 25 juillet 1995,
20:03commis par le GIA.
20:04Donc, c'est une victoire qu'il offre aux islamistes,
20:06aux leaders communautaires ici, en France,
20:08mais également au l'open prolétariat des banlieues
20:11qui n'attendent que ça,
20:12c'est-à-dire radicaliser les esprits
20:15pour passer à l'acte criminel.
20:16On poursuit nos échanges.
20:17On poursuit nos échanges, Julien.
20:19Je vous donne la parole également
20:20et quelles conséquences, évidemment,
20:21sur le climat ambiant.
20:22On en parle dans quelques instants,
20:24dans l'heure des pros 2.
20:25A tout de suite.
20:25Merci, merci de nous acquérir sur ces news.
20:31C'est l'heure des pros 2.
20:32À mes côtés, ce soir,
20:33Sabine Ahmed Jammer,
20:34Geoffroy Lejeune,
20:35Amine Elkalti,
20:36Julien Drey et Muriel Joaquin Melki.
20:39On débat sur la décision d'Emmanuel Macron
20:44et cette reconnaissance, évidemment,
20:46de la Palestine qui suscite un grand nombre
20:48d'interrogations et même dans les rangs
20:50et les proches d'Emmanuel Macron.
20:54Je propose d'écouter le témoignage
20:56de Shannon Seban,
20:57qui est présidente de Renaissance en Seine-Saint-Denis,
21:00qui était notre invitée dans l'heure des pros 1,
21:03ce matin.
21:03Écoutez-la.
21:03Autour de cette table,
21:08on est tous d'accord pour se dire
21:10qu'en tout cas,
21:10pour cheminer vers la paix,
21:12cette reconnaissance-là
21:13et cette annonce de reconnaissance
21:14n'aidera aucunement
21:15à aboutir à la paix in fine
21:17et que la reconnaissance d'un État palestinien
21:19doit être le résultat de la paix.
21:21En l'espèce, ça change quelque chose.
21:23Ça change quelque chose,
21:25mais pas dans le bon sens.
21:26On a aujourd'hui une haine du juif
21:27qui est banalisée
21:28et je n'ai eu de cesse
21:29que de le rappeler notamment à votre antenne.
21:31Reconnaître aujourd'hui
21:32la Palestine,
21:34c'est in fine banaliser tout cela.
21:36C'est, si vous voulez,
21:38donner un coup de couteau
21:40encore plus dense,
21:41si je puis dire,
21:42envers les Français juifs.
21:44Et c'est ça que je ne comprends pas.
21:45C'est par ailleurs,
21:46c'est par ailleurs
21:46légitimer les propos
21:48qui ont été ceux
21:49de la France insoumise
21:50et de leurs élus
21:51depuis des années maintenant.
21:53Compliqué, hein ?
21:55Elle a raison.
21:55C'est compliqué dans la Macronie.
21:57Elle a entièrement raison.
21:58D'abord, elle a une position
21:59qui est compliquée à tenir,
22:00mais là aussi,
22:01elle est droite dans ses bottes.
22:03Elle le dit clairement
22:03et elle se désolidarise
22:05de la déclaration d'Emmanuel Macron
22:07qui a surpris tout le monde,
22:09qui a véritablement surpris tout le monde.
22:11Peut-être un peu moins chez nous
22:12à l'Organisation juive européenne
22:13où on scrute à chaque fois
22:14ses déclarations
22:15et on sait
22:16qu'il peut virer
22:19un coup à droite,
22:21un coup à gauche
22:21et qu'on ne sait jamais vraiment
22:23ce qui va arriver.
22:24Je le dis souvent,
22:26l'antisémitisme,
22:27ça ne doit pas être
22:29une affaire politique
22:30et je dis aussi très souvent
22:32que les Juifs en France
22:34ont trop souvent été
22:35un instrument du pouvoir politique
22:36et c'est quelque chose
22:39qui est constant
22:39depuis le Moyen-Âge
22:40jusqu'à aujourd'hui.
22:42Je trouve que c'est encore plus vrai
22:44sous la présidence
22:45d'Emmanuel Macron.
22:47On sent qu'il se sert
22:50de la communauté juive,
22:51il se sert des actes antisémites
22:53qui sont explosées,
22:55dont les chiffres
22:56sont totalement explosés
22:57depuis le 7 octobre 2023.
23:00Il s'en sert un coup.
23:01On a l'impression
23:02qu'il prend les choses au sérieux
23:04et qu'il va prendre des mesures
23:05pour lutter efficacement
23:07contre l'antisémitisme
23:07et puis on a ce type
23:08de déclaration.
23:10Et je l'ai dit
23:10et je le redis très clairement,
23:12à chaque fois qu'on a
23:12une déclaration de cet ordre
23:14du président Macron,
23:15on a une flambée
23:15d'actes antisémites
23:16juste derrière.
23:17Donc c'est corrélé.
23:18C'est véritablement corrélé.
23:20C'est inadmissible.
23:21C'est dangereux.
23:22que ça nous expose
23:22pour les citoyens français
23:24de confession juive
23:25encore un peu plus
23:26aux actes antisémites.
23:27Julien Drey.
23:29Alors d'abord,
23:29je voudrais revenir
23:30sur ce communiqué
23:31que peut-être vous n'avez pas vu
23:32de M. Barraud ce matin
23:33qui, s'entend bien
23:35la contestation qu'il y a,
23:37a fait donc un communiqué
23:38pour dire
23:38mais vous n'avez rien compris.
23:39le fait qu'on reconnaisse
23:41l'État palestinien
23:43est une victoire
23:44contre le Hamas
23:45parce que le Hamas
23:46était contre l'existence
23:47d'un État d'Israël
23:48et donc à partir du moment
23:49où nous on engage
23:49ce processus,
23:50franchement,
23:51j'en ai vu des trucs tordus
23:52dans la vie.
23:53Mais alors là,
23:53il a...
23:53Mais il y a eu très peu
23:54de ministres
23:54à ce que le service
23:56après-vente.
23:56Très peu.
23:57Il a fait fort
23:58et je pense que
23:59dans le tableau d'honneur,
24:00il entre en compétition
24:02pour l'année
24:02parce que moi,
24:03vous savez,
24:04il y a une chose
24:04qui m'a frappé.
24:06Le premier communiqué,
24:07vous pouvez regarder,
24:07le premier communiqué
24:09qui félicite la France,
24:11c'est celui du Hamas.
24:12Oui, mais j'ai commencé
24:13mon émission avec ça hier.
24:14Bien sûr,
24:15j'ai commencé avec ça.
24:16Et les termes du communiqué
24:17sont alors...
24:18Bien sûr,
24:19sans aucune ambiguïté.
24:20...formidables,
24:21merci, etc.
24:21Je suppose que les otages
24:23qui sont détenus à Gaza
24:24ont dû apprécier aussi
24:26la réalité de tout ça.
24:28Alors,
24:28autre extrait
24:29de Shannon Seau
24:30qui a,
24:31ce matin,
24:32pris ses responsabilités
24:33sur l'entretagne
24:34de saigner.
24:34Vous écoutez.
24:35Et ensuite,
24:35on poursuit le débat.
24:36Je demande solennellement
24:38ici,
24:38à la France,
24:40de revoir sa position
24:41avant qu'il ne soit trop tard.
24:43Avant qu'il ne soit trop tard.
24:45J'assume mes désaccords
24:46avec le président de la République.
24:48En l'espèce,
24:48sur la question
24:49du conflit israélo-palestinien,
24:50oui,
24:50c'est l'incompréhension totale.
24:52C'est l'incompréhension totale
24:53parce que je ne comprends pas
24:54cette décision.
24:56Pourquoi maintenant ?
24:57Pourquoi maintenant,
24:58alors que vous avez encore
24:59des otages
24:59qui sont détenus
25:00dans les mains
25:01des barbares du Hamas,
25:03le Hamas qui est
25:03une organisation terroriste ?
25:05Encore une fois,
25:06je suis profondément
25:07attachée à la reconnaissance
25:08d'un État palestinien.
25:09Je suis profondément
25:10attachée à une solution
25:11à deux États
25:12qui permettra d'aboutir
25:13à terme
25:13à une paix durable
25:14dans la région
25:15tout en garantissant
25:16la sécurité d'Israël
25:17qui doit aussi
25:18être une priorité.
25:19Je suis profondément
25:20bouleversée
25:21par les images
25:21qui nous proviennent
25:22de Gaza
25:23mais ce n'est pas le moment.
25:24Chez froid.
25:26Ambiance, ambiance.
25:27Oui, alors moi je la comprends.
25:28En fait, je vais essayer
25:29de m'extraire.
25:30Je ne vais pas prendre
25:31la défense du communiqué
25:31de Jean-Noël Barreau
25:32loin de cette idée.
25:34Ce serait assez surpris.
25:35Ce serait audacieux.
25:37Non, mais il veut tenter,
25:37tu peux tenter.
25:38Non, non, non,
25:38juste rappeler que
25:39quand il y a eu
25:40des possibilités
25:41de création d'un État palestinien,
25:42c'est souvent les Palestiniens
25:43qui l'ont refusé.
25:43Évidemment.
25:43Bien sûr.
25:44Parce qu'ils ne voulaient
25:45pas reconnaître
25:45la planète d'Israël.
25:46Il y a d'ailleurs
25:46eu un très bon livre
25:47qui est raconteur.
25:48Et Bill Clinton
25:49l'a raconté
25:49il y a quelques semaines.
25:51Il a raconté
25:52qu'il était arrivé
25:55à une proposition
25:56et qu'Israël était vraiment
25:57prêt à lâcher beaucoup
25:58et que ce sont
26:00les Palestiniens
26:00qui ont refusé.
26:01Mais ce n'est pas la plus.
26:02Je vous dis juste une chose.
26:03J'ai vu dans les yeux,
26:04je le raconte dans le livre,
26:05dans les yeux Yasser Adrafat.
26:06Je lui dis en 2000,
26:08on est en délégation internationale,
26:09je lui dis
26:09mais M. le Président,
26:10parce qu'on a appelé
26:10M. le Président,
26:11vous avez un État.
26:13Nous avons vu M. Ehoud Barak
26:14tout à l'heure.
26:15Il nous a dit
26:17non mais ce n'est pas vrai, etc.
26:18Je lui dis
26:18mais vous pouvez être
26:19en désaccord
26:20mais c'est la première fois
26:21que vous avez un État
26:22avec en plus Jérusalem
26:23comme capitale.
26:24Vous n'aurez jamais plus.
26:25Il me dit
26:25mais non,
26:25vous n'avez rien compris
26:26jeune homme,
26:26il m'a appelé jeune homme.
26:27Vous n'avez rien compris.
26:28La rue arabe est avec moi.
26:30Et moi, en m'amusant,
26:31je lui réponds oui
26:31jusqu'à 18h.
26:34Geoffroy.
26:34Mais ce que je voulais dire
26:35justement ne concernait pas
26:36la résolution de ce conflit.
26:38Je vais faire comme Muriel,
26:39je vais parler de ce qui se passe
26:40en France.
26:40Juste ça,
26:41c'est beaucoup plus simple
26:42en réalité
26:47c'est oui.
26:47Qui est agressé ?
26:48Qui agresse ?
26:49Qu'est-ce qui se passe
26:50sur notre sol
26:50depuis le 7 octobre ?
26:51Mais bien avant.
26:52Bien avant.
26:52Le grand débat
26:54ça n'a pas attendu
26:55le 7 octobre.
26:56Aujourd'hui,
26:57moi je pense que
26:57Toulouse évidemment,
26:59enfin il a anémie,
27:00la liste est longue.
27:03Moi je n'ai pas
27:03beaucoup de souvenirs
27:04d'avoir vu passer
27:05des faits divers
27:06avec des hordes
27:07de jeunes juifs radicalisés
27:09qui allaient
27:10dans des banlieues
27:11faire des expéditions
27:12vengeraises.
27:13Je ne me souviens pas de ça.
27:14Je pense que je ne m'en souviens pas
27:15parce que ce n'est pas arrivé.
27:15Ça n'a pas existé.
27:16Donc à partir du moment
27:17où on connaît cette situation,
27:19sans rentrer même
27:20dans les grandes considérations
27:22sur le fait qu'on aurait
27:22un conflictivisation
27:23importé sur notre sol,
27:24etc.
27:24Je vous épargne
27:25tout ce développement.
27:26Juste ça, en fait,
27:27le rôle d'un État
27:28c'est d'empêcher la violence
27:29et de punir ses auteurs.
27:31Si vous regardez
27:31le climat,
27:33son évolution,
27:34les violences
27:34qui agressent
27:36et qui est agressée
27:36depuis 2 ans
27:37et même depuis 20 ans.
27:39La réponse
27:40elle est limpide.
27:41Et donc là pour le coup
27:42le rôle d'Emmanuel Macron
27:43c'est de tirer
27:44la conclusion
27:44qui s'impose
27:45de ça.
27:46Et ça pour le coup
27:46c'est indubitable.
27:47Personne ne peut me dire
27:48que j'ai tort
27:48en disant ce que je dis.
27:49Et de faire en sorte
27:50que son comportement
27:51sur la scène intérieure,
27:53je ne vous parle pas
27:53de l'extérieur,
27:54mais sur la scène intérieure
27:55soit adapté à ça.
27:56Et vous regardez
27:56les signaux
27:56qu'on a envoyés,
27:57sincèrement,
27:58je ne sais pas,
27:59peut-être que son esprit
28:00est pollué
28:00par des considérations géopolitiques
28:01que je ne comprends pas
28:02et qui sont plus compliquées.
28:03Ou alors il y a
28:04une grande lâcheté.
28:05Mais la conclusion
28:06à laquelle je suis arrivé
28:07depuis la marche
28:08contre l'antisémitisme
28:09où il n'est pas allé,
28:10c'est qu'il est gouverné
28:10par la peur
28:11et par la peur
28:12de sa rue arabe
28:12et que c'est une catastrophe.
28:14En politique intérieure,
28:15tous les choix
28:16qu'il a fait
28:16qui ont découlé de ça
28:17ont été des catastrophes
28:18et en effet fragilisent
28:19nos concitoyens
28:20qui sont obligés
28:21de se planquer,
28:21qui ne peuvent pas
28:22mettre leur nom
28:22dans les applis
28:23de réservation de taxis
28:25qui se cachent.
28:26Enfin voilà,
28:26et on en connaît tous.
28:27Mais justement,
28:27Amine,
28:28oui, Julien.
28:29Moi, je comprends
28:30ce que vous dites,
28:31mais moi j'ai des milliers
28:32d'amis et de camarades
28:33arabes
28:35qui ne partagent pas
28:36les positions du Hamas
28:36et du Hamas.
28:38Et au contraire,
28:39ils considèrent
28:40que c'est leurs pires ennemis
28:41et ils considèrent
28:42que justement
28:43dans le processus
28:43d'intégration en France,
28:44ils ne leur rendent pas service.
28:46Par contre,
28:46ce qui est vrai,
28:46c'est là-dessus
28:47qu'il faut insister.
28:48Les plus radicaux aujourd'hui,
28:49je m'excuse de le dire,
28:50c'est les petits blancs
28:51des universités,
28:53des petits blancs radicalisés
28:54qui sont souvent à la pointe.
28:56Regardez bien
28:56la composition des manifestations,
28:57regardez ce qui se passe.
28:58Et c'est eux
28:59les plus durs aujourd'hui
29:00et c'est eux
29:01qui seront d'ailleurs
29:01certainement les plus violents
29:03dans les semaines à venir.
29:04Amine,
29:04quel signal cela envoie
29:06dans la France
29:07fracturée, déchirée
29:08qu'on vient de commenter
29:09et à laquelle a fait référence
29:10Geoffroy le jeune ?
29:12Quel signal on envoie
29:13là aujourd'hui ?
29:13Je partage complètement
29:14l'analyse de Geoffroy
29:16en fait.
29:17Et ce que dit Julien
29:19est vrai aussi,
29:20mais en fait,
29:20les gouvernants
29:23ont une vision
29:24de nos compatriotes
29:26de confession musulmane
29:27qui les essentialisent.
29:30Ils pensent,
29:31Emmanuel Macron,
29:32que s'il va manifester
29:34contre l'antisémitisme,
29:37ça va mettre le feu
29:38aux banlieues
29:39et qu'il va y avoir
29:39des réactions
29:40et qu'il va y avoir...
29:42Il n'y a pas pire manière
29:44d'essentialiser les gens
29:45qu'en projetant sur eux
29:47des peurs
29:48que vous imaginez
29:49et qui sont irréables.
29:52Justement,
29:53j'ai posé la question
29:54à l'ambassadeur d'Israël
29:55en France
29:55sur ce qui se passe
29:57et le climat ambiant
29:58en France,
29:59mais pas qu'en France.
29:59Écoutez ce qu'il dit.
30:01Entre la Deuxième Guerre mondiale
30:02et le 7 octobre,
30:04il était honteux
30:05d'être antisémite.
30:06En Europe,
30:07en tout cas.
30:08C'était encore honteux
30:08d'être antisémite.
30:10Maintenant,
30:10tout est permis.
30:11Tout est permis.
30:13Vous savez,
30:14même des élus français
30:16se permettent des choses
30:17qui sont impensables.
30:19Impensables.
30:20Qu'il y a deux ans
30:21étaient totalement impensables.
30:22c'est comme si
30:25que la honte
30:25avait disparu
30:26et qu'il était permis,
30:28non seulement permis,
30:29c'était la chasse ouverte
30:30contre les Juifs.
30:31Que ce soit en Espagne,
30:32que ce soit à Nice,
30:33que ce soit à Paris,
30:35que ce soit dans d'autres endroits.
30:36La France a des mécanismes
30:38pour combattre
30:39cet antisémitisme.
30:40Et le peuple français
30:41n'est pas un peuple antisémite.
30:42Le peuple français
30:43est un peuple
30:44qui, en grande partie,
30:46veut vivre,
30:48voit sa population juive,
30:50une partie intégrante
30:51de la population.
30:52Et pour resituer un peu les choses,
30:54j'interrogeais sur les derniers faits
30:56que nous avons évoqués
30:57sur ce plateau à Nice
30:58où, en marge,
30:59une manifestation
31:00en soutien à la Palestine,
31:01on a dit Salle-Juise,
31:02il y a également
31:03ce restaurateur de vie urbaine
31:04qui a décidé de quitter le pays.
31:06Et autres exemples.
31:07Amine,
31:08et tout le monde veut parler,
31:09mais je commence par Amine.
31:10En dix secondes,
31:11pour illustrer le propos
31:13de l'ambassadeur,
31:14je pense qu'il y a même
31:14ne serait-ce que cinq ans,
31:16pas il y a vingt ans
31:17ou vingt-cinq ans,
31:18il y a cinq ans
31:19les propos d'un député
31:23comme Aymeric Caron
31:24n'auraient pas été possibles
31:26en fait.
31:27Pour vous dire
31:27à quel point
31:28la digue est franchie.
31:29Les propos qu'il tient,
31:31les tweets qu'il écrit,
31:33qui sont juste surréalistes,
31:35n'existaient pas
31:37il y a cinq ans en fait.
31:38C'était impensable.
31:40Même Jean-Marie Le Pen
31:41à côté,
31:42il le fait passer
31:43quasiment pour un humaniste.
31:45Et par ailleurs,
31:47par rapport à Aymeric Caron,
31:49il y a un deux poids,
31:50deux mesures invraisemblables.
31:51Imaginez un député de droite
31:52ou du Rassemblement national
31:54qui twitterait
31:55le quart de ce qu'écrit
31:57Éric Caron,
31:58le tollé médiatique
32:00que ça provoquerait.
32:02La une,
32:02des journaux de gauche,
32:03vous auriez la matinale
32:04de France Inter,
32:05etc.
32:06Il y aurait des procès partout.
32:08Mais là,
32:09lui,
32:09comme il se dit de gauche,
32:11il peut se permettre.
32:12Faites attention
32:12parce que vous voyez
32:14ce qu'est le procès,
32:14vous l'avez appelé Éric,
32:15c'est Émeric.
32:16Émeric,
32:17l'ami des moustiques.
32:19C'est intéressant,
32:19dans la démarche,
32:20juste une remarque,
32:21dans la démarche actuelle
32:21d'Émeric Caron,
32:22il est en train de reprendre
32:23mot pour mot
32:24les termes
32:26du protocole
32:27de sage de Sion
32:28qui a été
32:29à l'initiative
32:30des programmes.
32:31Ce protocole
32:31a été écrit
32:32par des agents du Tsar
32:33pour cavaler les problèmes
32:34en Russie.
32:35Mais une des explications
32:37qui était donnée,
32:37c'était que les Juifs
32:38mangeaient les enfants.
32:40Et les premiers programmes
32:41qui ont lieu
32:41à Odessa
32:42sont des programmes
32:43qui sont suscités
32:43parce qu'on dit
32:44qu'il y a des gosses
32:45qui ont été détruits.
32:46Et quand vous regardez
32:46les tweets actuels
32:47où il passe son temps
32:48à dire
32:49c'est les enfants,
32:50regardez,
32:50à prendre des photos,
32:51je ne sais pas où il est fait,
32:52etc.
32:52Tout ça,
32:53c'est la même logique.
32:55Et je suis d'accord
32:55avec Amine.
32:56Il y a quelques années,
32:57il n'aurait pas pu faire ça.
32:58Et aujourd'hui,
32:59il s'autorise tout.
32:59Il y aurait beaucoup de gens
33:00qui auraient été le voir.
33:01Franchement,
33:01moi je me fiche
33:02des huluberlus
33:04de la France insoumise.
33:07Moi,
33:07je regarde
33:11qu'Emmanuel Macron
33:12est le président
33:13de la République française
33:14et qu'en étant félicité
33:17et encouragé
33:18par le Hamas
33:19comme étant un exemple
33:21à suivre
33:21dans la reconnaissance
33:23d'un État palestinien,
33:25ça veut donc dire
33:25valider le djihad
33:27puisque Julien l'a précisé.
33:29Qu'est-ce que le Hamas ?
33:30Qu'est-ce que la charte du Hamas ?
33:31C'est l'eschatologie
33:32par la martyrologie
33:33des Palestiniens.
33:35D'accord ?
33:35Donc Emmanuel Macron
33:36valide le djihad
33:38comme arme de persuasion
33:39diplomatique.
33:40Et pour revenir
33:41à ce que disait Geoffroy,
33:42non seulement
33:43il trahit les Français
33:44de toute origine
33:45parce qu'il montre
33:46justement
33:47qu'il est plutôt
33:48du côté des islamistes
33:50et pour tous les Français
33:50qui ont peur
33:51de l'insécurité
33:52et qui vivent
33:52sous la pression
33:53des islamistes,
33:54c'est une trahison.
33:55Il sacrifie
33:55les Français
33:56de confession juive
33:57sur l'autel
33:58de l'antisémitisme culturel
33:59arabo-musulman
34:00mais pas pour tous
34:01et de l'extrême gauche.
34:03Et enfin,
34:04pardon,
34:05enfin,
34:06c'est le président
34:07de la République
34:08qui est félicité
34:10par un groupe terroriste.
34:11retenons ce qui s'est passé
34:13le 25 juillet 2025.
34:16On attend juste
34:17le communiqué
34:17de Georges Ibrahim Abdallah
34:18qui va remercier Emmanuel Macron.
34:21Ce serait cohérent.
34:21Et plus on peut revenir
34:23à ce que disait
34:24Amine sur les musulmans,
34:26justement,
34:26les Français
34:26de confession musulmane
34:27qui sont absolument assimilés,
34:29qui se détachent
34:30complètement
34:30de cette idéologie mortifère.
34:32C'est en plus
34:33leur montrer
34:34justement une faiblesse
34:36dans le rapport de force
34:36et leur montrer
34:37qu'ils s'avachissent
34:38devant ce qu'il est censé représenter
34:40et incarner,
34:41c'est-à-dire
34:41la République française.
34:42C'est une abomination.
34:43Et on se souvient
34:44que Harry Coquerel
34:48s'était fait prendre en photo
34:49avec Jean-Georges Ibrahim Abdallah,
34:52avec le Tché derrière
34:53et qu'a fait Abdallah hier,
34:55vous le rappeliez,
34:56à peine,
34:56à peine,
34:57les pieds
34:58sur le sol libanais,
35:00c'est d'apporter le soutien.
35:01Et tout ce qu'on a connu
35:01en France
35:01comme attentat islamique.
35:02C'est d'apporter le soutien.
35:03C'est la même idéologie,
35:05c'est la même attrice idéologique.
35:05À la Palestine.
35:06Dernier mot sur le sujet
35:07parce que je voulais
35:07vous faire écouter
35:09une petite déclaration
35:10de Donald Trump en Écosse.
35:11Oui, mais surtout,
35:12pardon,
35:12Jean-Georges Ibrahim Abdallah
35:13hier a appelé
35:14à la destruction d'Israël.
35:15Et il a aussi appelé.
35:15Il a appelé à la destruction d'Israël.
35:17Comparé il y a une semaine
35:18à Mandela par Érico Kach.
35:19Exactement.
35:20C'est important de le rappeler.
35:21Il a appelé à la destruction d'Israël.
35:21Moi, je rappelle quand même
35:22la charte du Hamas.
35:24Aussi.
35:24C'est son objectif.
35:25C'est la destruction d'Israël.
35:26C'était écrit noir sur le rêve.
35:28Donc, c'est problématique.
35:30Juste quelques mots
35:30pour vous dire qu'en fait,
35:31oui,
35:32les digues,
35:33ce sont pour l'instant,
35:33on essaye de les tenir.
35:34C'est le travail qu'on fait.
35:35Pourquoi est-ce qu'on dépose
35:36toutes ces plaintes
35:37pour tous ces mots de haine
35:39qui sont déversés sans arrêt,
35:41soit par la bouche
35:42de certains élus
35:42de la France insoumise,
35:43soit par des anonymes,
35:44soit par des personnes
35:45qui sont moins anonymes
35:46sur les réseaux sociaux,
35:47parce que ces mots de haine
35:48s'impriment dans l'esprit
35:50des citoyens
35:51qui vivent sur le sol national
35:53et qui lisent
35:54et qui relisent
35:55et qui relisent
35:55et qui relisent
35:56et qui s'imprègnent
35:57de cette haine antisémite
35:58et qu'ensuite,
35:59ce sont des passages à l'acte.
36:00Et des passages à l'acte,
36:01je vous le dis,
36:02on en a tous les jours,
36:03on n'en a pas un,
36:03on n'en a pas deux,
36:04on en a en ce moment
36:05à peu près une dizaine par jour.
36:07Donc c'est de cela
36:07dont on parle.
36:08Il n'y a pas aujourd'hui
36:09un jour
36:10où nous ne plaidons pas
36:11en justice
36:12pour des affaires
36:13en lien avec l'antisémitisme,
36:14où nous ne plaidons pas
36:15en justice
36:16pour des affaires
36:16en lien avec l'antisémitisme.
36:18Je vous laisse imaginer
36:19le nombre de cas
36:20que cela signifie
36:22devoir traiter
36:23pour arriver à cette étape-là.
36:24Il y a quantité,
36:25quantité, quantité
36:26d'actes antisémites.
36:27Nous ne sommes pas
36:28sur un plateau,
36:29nous ne sommes pas en descente,
36:30nous sommes toujours
36:31en hausse
36:32au niveau des actes antisémites.
36:33Il faut qu'il y ait
36:33une prise de conscience majeure
36:35du président de la République.
36:36Est-ce que oui ou non,
36:37il souhaite que la population juive
36:39quitte le pays ?
36:40Parce que si c'est le cas,
36:41il va falloir qu'il se positionne
36:42et qu'il le dise clairement.
36:43C'est ce que les Juifs
36:44de France entendent aujourd'hui.
36:46Lorsque Emmanuel Macron
36:47fait ce type de déclaration,
36:48on a l'impression
36:49qu'on nous pousse
36:49vers l'extérieur.
36:50Les Juifs de France
36:51ne partiront pas.
36:52Moi, je le dis clairement,
36:53haut et fort,
36:54notre place est ici en France.
36:55Nous aimons ce pays,
36:56nous appartenons à ce pays,
36:57nous avons fondé nos foyers,
36:58nous avons fondé nos familles,
37:00nous donnons à ce pays
37:00et ce pays nous donne aussi.
37:02Il n'est pas question
37:02d'abandonner le combat
37:04ici en France
37:04et nous resterons sur le pays
37:06ici en France
37:07et nous continuerons
37:08à vivre avec la tête haute
37:10sans raser les murs.
37:11La vraie question,
37:12c'est vraiment,
37:14il est temps qu'il s'en aille.
37:16Je vous le dis comme je le pense,
37:17je le dis brutalement ici,
37:18il est temps qu'il s'en aille.
37:19Parce que ce qu'il est en train
37:20de faire à la France
37:21est catastrophique.
37:22Et deux ans, c'est long.
37:23Il a tout abîmé,
37:25deux ans.
37:26On va changer de sujet
37:27et parfois les transitions
37:28sont souvent difficiles
37:30mais je voulais vous soumettre
37:32avant de nous quitter
37:33cette déclaration de Donald Trump
37:35qui est en Écosse
37:35et vous savez,
37:36il est là pour rencontrer
37:38entre autres
37:39et évoquer les surtaxes
37:41douanières américaines
37:43et il va rencontrer
37:44la présidente
37:45de la Commission européenne
37:46mais regardez ce qu'il a déclaré
37:48à la sortie juste de l'avion.
37:51Il y a plusieurs choses
37:55que je pourrais dire
37:56mais en matière d'immigration
37:57vous feriez mieux
37:58de vous ressaisir
37:59sinon l'Europe
37:59n'existera plus.
38:01Vous devez vous ressaisir
38:02et nous,
38:03comme vous le savez,
38:04le mois dernier
38:05personne n'est entré
38:06dans notre pays.
38:07Personne.
38:07Nous avons fermé
38:08les frontières
38:09et nous avons expulsé
38:10beaucoup de mauvaises personnes
38:11qui étaient arrivées
38:12avec Biden.
38:14Biden était complètement rigide
38:16et il a laissé faire
38:17mais vous laissez cela
38:18se produire dans vos pays
38:19et vous devez mettre fin
38:21à cette horrible invasion
38:22qui touche l'Europe,
38:23de nombreux pays en Europe.
38:29Certaines personnes,
38:30certains dirigeants
38:31ne l'ont pas laissé se produire
38:32et ils ne reçoivent pas
38:33le crédit qu'ils méritent.
38:35Je pourrais vous les citer maintenant
38:36mais je ne vais pas
38:37embarrasser les autres
38:38mais arrêtez,
38:40cette immigration
38:40est en train de tuer l'Europe
38:41et autre chose,
38:43arrêtez les éoliennes
38:44qui détruisent la beauté
38:45de vos pays.
38:47Thank you very much,
38:48everyone.
38:49C'est exceptionnel.
38:50Donald Trump
38:51en Écosse
38:53avec deux messages forts.
38:55Alors tout à l'heure
38:56dans le face-à-face,
38:58Alexandre Devehicu
38:59a essayé de me faire le lien
39:00entre les éoliennes
39:01et sur l'immigration.
39:03J'ai essayé de l'écouter
39:04avec attention
39:05mais voilà,
39:06il arrive
39:06et il y a une vraie leçon
39:08je crois,
39:08le jeune.
39:09Ce qui est exceptionnel,
39:10c'est en effet le passage
39:11de l'un à l'autre
39:11avec autant de spontanéité.
39:13C'est ça.
39:14Et moi,
39:14je suis d'accord
39:15dans les deux sujets.
39:15C'est pour ça que je pose la question.
39:17Ça n'a juste rien à voir en fait.
39:20Personne n'en doutait
39:21autour de ce plateau.
39:22Mais il y a une chose par contre
39:23qui me fait toujours
39:23un peu de la peine
39:24quand je l'entends,
39:24c'est que c'est un président
39:26souverain,
39:27il fait ce qu'il a décidé
39:28de faire en réalité,
39:29c'est-à-dire qu'il n'y a pas
39:30d'obstruction.
39:30Nous, si on voulait arrêter
39:31les éoliennes,
39:32il faudrait qu'on se mette d'accord
39:33avec la Commission européenne.
39:34Si on voulait arrêter
39:34l'immigration,
39:35il faudrait qu'on se mette d'accord
39:35avec les autres pays européens.
39:36Vous vous rendez compte aussi
39:37de ce qui est devenue
39:38la souveraineté populaire en France
39:40quand vous voyez Donald Trump parler.
39:41En fait, lui,
39:42il décide quelque chose.
39:43Le soir,
39:43il a signé son décret
39:44et c'est parti.
39:44Mais oui,
39:45ça s'appelle l'Amérique aussi.
39:46Question-réponse,
39:47Julien Dray, un mot ?
39:48Non, mais Julien,
39:49moi, je regarde
39:50les déclarations de Donald Trump.
39:52Il y a des jours,
39:52des fois, ça me fait rigoler,
39:53des fois, un peu moins.
39:55Sur l'immigration,
39:55la question qui est posée,
39:56ce n'est pas d'arrêter,
39:57c'est de réguler avec intelligence.
39:59Les Canadiens le font très bien,
40:00par exemple,
40:01ses voisins,
40:02parce qu'il y aura toujours
40:03des flux, etc.
40:08Et on ne peut pas continuer,
40:09y compris pour pouvoir
40:10intégrer correctement.
40:12Donc, il y a maintenant,
40:12effectivement,
40:13nécessité de stopper
40:14un certain nombre de choses,
40:15de changer les lois.
40:17Et la France,
40:17là-dessus,
40:18m'excuse Geoffroy,
40:19moi, je veux bien
40:20qu'on me raconte l'Europe,
40:21tout ce qu'on veut, etc.
40:22Mais ayant été parlementaire,
40:23je peux vraiment te dire
40:24que si la France décide,
40:26ce n'est pas l'Europe
40:26qui va lui imposer quoi que ce soit.
40:27On n'a jamais tenté
40:28le rapport de force.
40:29Voilà.
40:29Amine,
40:30je suis d'accord
40:31avec ce que dit Julien.
40:34Moi, je ne crois pas
40:35au caractère inéluctable
40:37du fait que la France
40:40ne puisse pas reprendre la main
40:41sur sa politique d'immigration
40:43en raison de l'Europe, etc.
40:44Mais il faudra une volonté.
40:45Si un président de la République,
40:48avec la légitimité
40:49que lui confère
40:50le suffrage universel,
40:51est élu sur un programme
40:52de durcissement fort
40:55de la politique migratoire,
40:56il aura la légitimité populaire
40:58pour le faire
40:58et ce n'est pas l'Europe
40:59qui l'empêchera.
40:59Et c'est pour ça
41:00que je voulais vous faire écouter
41:01justement Donald Trump
41:02parce qu'il dit les choses.
41:03Vous avez totalement raison,
41:04mon cher Jean-Port.
41:04Après, sur les éoliennes,
41:05il n'a pas forcément totalement...
41:06Oui, mais allez l'interroger,
41:07mais je connais bien la Bôle
41:08comme Pascal, évidemment.
41:10Demandez à Bas-sur-Mer,
41:12plus précisément,
41:12parce qu'on a une meilleure vue
41:14du côté de Bas-sur-Mer
41:15et du Croisic.
41:15Et je vous assure
41:16que les habitants de la Bôle
41:17de Bas-sur-Mer et du Croisic
41:18ne sont pas très contents
41:19en regardant
41:20en ouvrant leur volet le matin.
41:22Je vous assure.
41:23Je vous confirme.
41:24Et ce n'est que le début.
41:25Sabrina, dernier mot.
41:26On va terminer avec vous.
41:26Je suis entièrement d'accord
41:27avec les deux.
41:28D'ailleurs, les deux items,
41:29l'immigration et les éoliennes.
41:31Je passe beaucoup de temps
41:32à le dénoncer sur ces plateaux.
41:34Évidemment que l'immigration zéro
41:37est évidemment qu'il faut la réguler
41:39parce que l'immigration,
41:40qu'on le veuille ou non,
41:41pardon, et tous les chiffres le montrent.
41:42Là, on a encore récemment
41:43le rapport de l'OFAST
41:45qui fait le lien directement
41:46entre le narcotrafic
41:47et l'immigration, par exemple.
41:49C'est clairement indiqué.
41:51Évidemment.
41:52Donc, ce sont des dynamiques collectives
41:55qu'il faut revoir.
41:58Vous savez, l'assimilation,
41:59c'est un sport d'élite.
42:01L'assimilation, c'est s'extraire
42:03du joug, du carcan communautaire,
42:05de sa famille,
42:06du joug clanique de sa famille
42:07pour assumer d'être pleinement française.
42:09Et ça, ça coûte très cher.
42:11L'intégration, c'est un item
42:12qui est rejeté, malheureusement,
42:14parce qu'intégrer, ça veut dire
42:15me désintégrer.
42:16Il y a une espèce de ratio
42:18narcissique chez les Français
42:20issus de l'immigration
42:21et les gens qui arrivent
42:23sur le territoire
42:23et les Français en règle générale.
42:26Donc oui, appliquer une politique
42:28à la danoise,
42:28c'est-à-dire pour sauver
42:29notre État-providence,
42:31il faut réguler l'immigration
42:32parce que, contrairement aux États-Unis,
42:35le communautarisme
42:36érode les solidarités
42:37ou le multiculturalisme.
42:39Alors que, précisément,
42:40nous, qui accueillons
42:41plusieurs communautés,
42:42si on n'arrive pas à réguler
42:44comme l'a fait de Danemark,
42:45Eh bien, l'État-providence
42:46sera le prochain plan social,
42:48comme le dit Philippe De Villiers.
42:49Et ça sera le mot de la fin.
42:51Merci les amis de m'avoir accompagné
42:52sur cette fête de pro.
42:53C'est un plaisir de vous avoir
42:54à mes côtés.
42:55Merci à Saïd Hamda
42:56qui m'a aidé à préparer
42:57cette émission.
42:58Dans quelques instants,
42:59c'est Michel Enfray-Laurence Ferré.
43:00Moi, j'aurai le plaisir
43:01de vous retrouver demain matin
43:02à 9h pour l'heure des pros.
43:04Bye bye et belle soirée
43:05sur notre antenne.
43:06C'est tout.
43:06C'est tout.
43:07C'est tout.

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