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Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité
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00:01Bonsoir à tous, ravis de vous retrouver pour l'heure des pros avec Rachel Kahn, Gilles William Golnadel, Philippe Bilger et André Valigny.
00:09Bonsoir à tous les quatre. Enfin, enfin une bonne nouvelle, enfin un moment heureux dans cet été de tous les dangers, entre l'insécurité, les incendies de forêt.
00:20Enfin, la France est fière d'avoir un héros, puisque Valentin part en peintre, remport de la 16ème étape du Tour de France.
00:30C'était peut-être la plus prestigieuse, c'était l'étape du Mont Ventoux, regardez, c'est notre héros français.
00:35C'est la première victoire française dans cette grande boucle cette année.
00:38C'est la cinquième de l'histoire au sommet du Tour de France.
00:42Vous avez Raymond Polidor en 65, Bernard Thévenet en 72, Jean-François Bernard, c'était dans les années 80.
00:49Et Richard Virang, bien sûr.
00:51Mais on peut, on a le sens de la fête en France.
00:55Le Tour de France, c'est ça, c'est le sens de la fête.
00:58On va découvrir la séquence, les derniers hectomètres, c'est comme ça qu'on dit dans le jargon.
01:02Fabuleux, magnifique.
01:04On découvre ça, il n'y a pas besoin de mots en fait.
01:06Non.
01:07Toujours deuxième, il est coupé.
01:10Voilà.
01:13Le dernier virage, le voilà.
01:15Le dernier virage, le premier à la première place par répondre.
01:17Il faut se défermer à l'intérieur.
01:19Valençois par répondre.
01:20Il est beaucoup d'un tenant.
01:22Et la victoire pour Valençois par répondre.
01:26Valençois par répondre.
01:27Valençois par répondre.
01:27Et ce que je vous propose avant de vous donner la parole, c'est la Quick Step.
01:44Son équipe qui a regardé dans la caravane de l'équipe cette victoire de notre Français.
01:52Évidemment, c'était la grande fête.
01:53Regardez.
01:53Et je constate que tous les responsables politiques ont tweeté pour saluer la victoire française.
02:24Mais l'angle, le sujet le plus intéressant, c'est ne nous dites pas qu'en France, on n'est pas capable de rassembler, d'organiser des grands événements sportifs sans qu'il y ait la moindre difficulté.
02:36Vous avez tout au long du Mouventou des dizaines de milliers de spectateurs venus du monde entier.
02:43Il n'y avait pas besoin de cordon de sécurité.
02:45Il n'y avait pas besoin de mettre 40 000, 50 000.
02:50Quoique, c'est très sécurisé.
02:51Attention, le Tour de France.
02:52Mais vous voyez bien les images.
02:54Bon, c'est comme au Vendée Globe.
02:56Le Vendée Globe, vous avez 300 000, 400 000 personnes qui viennent.
02:59Bon, il n'y a pas de voiture brûlée.
03:01Il n'y a pas de casse.
03:02Ça fait du bien de voir ces images.
03:04William Golnadel, vous qui êtes un grand cycliste.
03:06La France a le sens de la fête, voilà ?
03:09Oui, il y a une partie de la France, pour être honnête.
03:11Il y a une partie de la France qui a le sens de la fête, qui est capable de se réjouir sans casser et de se réjouir d'une victoire française.
03:21Donc, ça a un côté rassurant.
03:25C'était une bonne journée.
03:27Et dans un pays saturé par les défaites, la France garde quand même le sens de la fête.
03:32Il serait intéressant de savoir pourquoi certains sports ne suscitent pas de la violence et le contraire de la fête.
03:43Est-ce que c'est l'influence, la surabondance de l'argent ?
03:47Est-ce qu'il y a des sports qui demeurent noblement populaires au détriment d'autres qui sont gangrenés ?
03:54Là, je ne sais pas.
03:56Véritablement, en tout cas, il y en a qui échappent à cette vulgarité.
04:00C'est la question que j'allais vous poser.
04:01Quelle différence y a-t-il entre une finale de Ligue des Champions, où c'est un club français qui est à l'honneur,
04:08et la prestigieuse 16e étape du Tour de France, qui nous amène sur le toit du Mont Ventoux, André Valigny ?
04:17Comment ça se fait qu'on n'a pas le même engouement, la même situation ?
04:21Ce n'est pas le même public.
04:22C'est une question de public, donc.
04:24Ce n'est pas le même public.
04:25Moi, j'aime beaucoup le Tour de France.
04:27Je vais assister à des étapes.
04:28Il passe souvent dans les Alpes, cette année encore.
04:30Il a commencé aujourd'hui.
04:32Il va passer deux ou trois jours dans les Alpes.
04:34Je suis un spectateur assidu, y compris devant ma télévision.
04:37Mais c'est un public familial qui assiste aux étapes du Tour de France.
04:41On y vient en famille, en pique-nique.
04:44C'est la France populaire, au bon sens du terme.
04:47Les supporters de football sont beaucoup plus jeunes.
04:49Ce sont des adolescents, souvent turbulents, entre guillemets.
04:52Ce n'est pas du tout le même public.
04:53Ce sont des personnes qui sont amoureuses de la France, surtout.
04:56De son patrimoine.
04:57Ah ben oui, de son patrimoine, le Mont Ventoux, du goût de l'effort,
05:01de cette tradition dans les différentes régions, etc.
05:06Je pense que ce sont des personnes qui sont amoureuses de la France.
05:08Mais ça vient du monde entier.
05:10Il n'y a pas que des Français qui viennent d'assister.
05:12Vous avez des drapeaux partout, d'ailleurs.
05:15Il en manque quelques-uns, d'ailleurs, de drapeaux pendant le Tour de France.
05:18Je vais gâcher la fête.
05:19J'ai senti que dès le début de l'émission, vous avez, avec une tête particulière, pour ne pas dire patibulaire, vous avez dit que c'est une bonne journée.
05:28Je ne vais pas pratiquer comme vous le politiquement correct.
05:33Sur cette chaîne politiquement correcte.
05:37C'est l'immigration.
05:38Je suis désolé de vous le dire.
05:39Non seulement le public, le public est un public où l'immigration ne s'intéresse pas beaucoup au Tour de France.
05:46C'est comme ça.
05:47Et il n'y a pas beaucoup de jeunes immigrés qui sont fascinés par le vélo.
05:54C'est ainsi.
05:54Et donc, d'une certaine manière, si j'ose dire, c'est un peu la France d'hier.
06:00La France d'hier.
06:01Il y a eu un événement, un incident en 16 étapes pour l'instant.
06:05C'est un militant d'extinction et de rébellion, qui est donc d'ultra-gauche, qui est arrivé avec un t-shirt Free Palestine au moment de l'arrivée du Tour à Toulouse.
06:18Il a été renvoyé manumulitari par un responsable de la sécurité.
06:22Il a passé un sale quart d'heure.
06:23Ça a duré quelques secondes, mais on a senti qu'il avait quelques compétences en rugby, cet homme de la sécurité, Philippe Bilger.
06:30Oui, ça n'a pas très...
06:31Un événement.
06:32Mais c'est ultra sécurisé, pour le coup.
06:34Il faut rappeler aussi qu'il y a quand même une menace, pourquoi pas terroriste, lors de ces événements.
06:40Et que je crois que c'est le GIGN ou le RAID qui suit attentivement les étapes du Tour de France, André Valénie.
06:47Mais ça montre à quel point, aussi en France, on peut avoir ces grands événements, comme le Vendée Globe.
06:53C'est sécurisé seulement à la fin de l'étape.
06:55Dans les derniers kilomètres, il y a des barrières, il y a beaucoup de policiers, de forces de l'ordre.
06:59En fait, tout au long de l'étape, il y a un gendarme par intersection.
07:02C'est-à-dire qu'à chaque fois qu'il y a un carrefour, que la route du Tour coupe une route, une autre route, qu'elle soit nationale, départementale ou même locale, il y a un gendarme.
07:10Mais ça veut dire un gendarme tous les 300, 400, 600 mètres.
07:13Il n'y a pas autant de forces de l'ordre que ça.
07:15Bon, voilà ce qu'on pouvait dire.
07:17Et bravo donc à notre Français qui est le premier Français à remporter une étape.
07:21Et enfin, on peut être fier de ces événements qui regroupent beaucoup d'Européens, de fans du Tour, de fans de vélos.
07:30Mais il y a un frère, Eliott, vous le savez.
07:31Alors je sais que ça ne t'est pas Madame Chirou.
07:33Il y a qui ?
07:34Il a un frère qui court également.
07:37Également ?
07:38Eh bien écoutez, il faudrait contacter son frère.
07:40En revanche, ce matin, on s'inquiétait les amis parce qu'on n'avait pas de nouvelles ces derniers jours d'Emmanuel Macron.
07:46Silence radio du Président de la République.
07:48Vous avez eu une fièvre insécuritaire tout au long du week-end.
07:53Ça s'est passé à Nîmes, à Limoges, à Béziers.
07:55On en parlera évidemment dans cette émission.
07:57Pas un mot, pas un message, pas un tweet du Président de la République.
08:02Alors on s'est inquiété, on s'est demandé s'il n'était pas porté disparu Emmanuel Macron.
08:06Il est de retour.
08:07Il est de retour, il a, bah oui, mais il n'a pas parlé de sécurité à la lanterne.
08:12Il est de retour et il a tweeté, bien sûr pour le Tour de France, mais il a surtout tweeté pour l'UNESCO.
08:17Soutien indéfectible à l'UNESCO, puisque les Etats-Unis ont décidé de quitter l'UNESCO.
08:24Ce n'est pas la première fois qu'ils le font.
08:26« Protecteur universel de la science, de l'océan, de l'éducation, de la culture et du patrimoine mondial,
08:32le retrait des Etats-Unis ne fera pas faiblir notre engagement aux côtés de celles et ceux qui portent ce combat ».
08:38Peut-être que des Français nîmois, bitérois, qui étaient à Limoges, les Français policiers qui ont été blessés dans ces moments d'émeute ou de guérilla urbaine,
08:50auraient aimé avoir un mot, un soutien indéfectible du Président de la République, même sur Twitter.
08:55C'est quoi ? C'est 230 signes ? Ce n'est pas grand-chose, William.
08:58Non, mais j'ai regardé, j'ai regardé d'ailleurs, mu par une sorte de curiosité intellectuelle, sans doute un peu malsaine,
09:07mais M. Macron n'a pas cru de voir, dans les jours qui précèdent, apporter son soutien aux druses massacrées en Syrie.
09:17Il me semble, je ne sais pas, dans l'échelle, si j'avais un stock de soutien limité sur Twitter,
09:23je réserverais davantage mon soutien à un peuple massacré.
09:29Bon, je dois la vérité de vous dire que la décision américaine, je ne suis pas un soutien inconditionnel de M. Trump,
09:37s'agissant de l'UNESCO, qui est une sorte de succursale de l'ONU anti-israélienne,
09:43qui considère par exemple que le tombeau des patriarches, où sont censés être enterrés les saints d'Israël, appartiennent à la Palestine,
09:50est un organe de détestation anti-israélienne.
09:55Et donc, de ce point de vue-là, j'arrive à concevoir que l'Amérique, qui consacre beaucoup de milliards à l'UNESCO,
10:01a préféré en faire l'économie.
10:03De toute façon, on a un problème avec l'ONU, avec tous les satellites de l'ONU,
10:08c'est-à-dire la Croix-Rouge et l'UNICEF.
10:10Quand l'UNICEF n'est pas capable d'aller se préoccuper des enfants qui sont dans les tunnels,
10:14et je pense évidemment à Ariel et à Kfir, c'est qu'il y a un véritable problème avec ces organisations.
10:20Et là, on a un président de la République qui est élogieux par rapport au patrimoine du passé,
10:26mais en laissant le présent et en nous laissant bien seuls.
10:29Pour Ashinta, la poursuite de la participation des États-Unis à l'UNESCO n'est pas dans l'intérêt mondial.
10:33L'UNESCO s'emploie à promouvoir des causes sociales et culturelles clivantes.
10:37C'est la deuxième fois que Donald Trump décide de quitter cette institution qui prendra effet fin 2026.
10:43Reagan également avait quitté l'UNESCO en 1984, revenu en 2003 sous George W. Bush.
10:50Moi, ce qui m'intéresse, ce n'est pas tant pourquoi les États-Unis quittent l'UNESCO,
10:53c'est pourquoi Emmanuel Macron apporte ce soutien indéfectible,
10:58et il a probablement raison de le faire, ce n'est pas le problème.
11:00C'est pourquoi il ne fait pas ce message-là pour les policiers,
11:04pour les pompiers qui ont été attaqués ce week-end,
11:06pour les Français qui ont vécu ces scènes de guérilla urbaine,
11:09pour reprendre les mots du maire de Limoges ce week-end,
11:12pour ce qui s'est passé à Béziers ou encore à Nîmes.
11:14Pourquoi ?
11:15Je ne suis pas toujours d'accord avec les hommages ou les abstentions d'Emmanuel Macron,
11:21mais là, on comprend bien que pour l'UNESCO,
11:24il s'agit de jeter une pierre dans le jardin de Donald Trump
11:29et de montrer comme lui, respecte les institutions.
11:33Et pour les émeutes, il faut aussi que le gouvernement réagisse.
11:38Emmanuel Macron ne peut pas réagir sur tout et n'importe quoi,
11:44même les événements les plus graves.
11:46Philippe, j'entends ce que vous dites,
11:48mais vous croyez que les Français sont plus intéressés
11:50à l'idée de savoir si Emmanuel Macron soutient ou non l'UNESCO
11:53ou s'il soutient ou non le policier qui s'est fait agresser ce week-end
11:56du côté de Béziers ou de Nîmes ?
11:58Bien sûr.
11:58Si vous me dites bien sûr, la moindre des choses, c'est d'avoir un message.
12:03Ce n'est pas compliqué.
12:05On tweet plus vite que son nombre aujourd'hui.
12:07Un message ? Un message, André Valény ?
12:10Ce n'est pas compliqué, non ?
12:11Oui, en fait, c'est un peu curieux parce que quand Emmanuel Macron
12:14s'occupe de beaucoup de choses, on lui reproche de s'occuper de trop de choses,
12:18de mettre son grain de sel partout, de ne pas laisser le gouvernement travailler.
12:21Et là, le gouvernement a été assez silencieux.
12:23Je n'ai pas entendu François Bayrou, je n'ai même pas entendu Bruno Retailleau
12:26sur ce qui s'est passé à Nîmes, à Limoges et à Béziers.
12:30Premièrement.
12:31Et deuxièmement, sur l'UNESCO, le président est dans son rôle.
12:34C'est une organisation internationale qui a beaucoup de défauts, j'en conviens,
12:36cher Gilles-William-Golnadel, notamment par rapport à Israël.
12:40L'UNESCO est tout à fait partiale.
12:43C'est vrai, mais l'UNESCO joue un rôle très important en matière d'éducation,
12:46de sciences et de culture, en matière de protection du patrimoine mondial
12:49dans tous les pays.
12:51Et moi, je ne suis pas surpris que Trump, qui déteste l'éducation,
12:54la science et la culture, coupe les crédits à l'UNESCO.
12:57C'est choquant, c'est plus que choquant.
12:59Et Macron a eu raison de dire que la France soutenait l'UNESCO,
13:03qu'elle continuera à soutenir l'UNESCO.
13:04Encore une fois, le sujet n'est pas de savoir s'il a eu raison de soutenir ou non l'UNESCO.
13:08La question, c'est de savoir pourquoi il ne parle pas des Français qui sont en souffrance.
13:12J'ai compris, André Valény, mais j'ai l'impression que vous étiez en train d'interpeller William Golnadel.
13:17Non, mais écoutez, M. Trump a décidé d'être assez avare de ces dollars.
13:27Il considère, au-delà même de la question israélienne,
13:30que l'UNESCO, notamment, est assombré dans le wokisme.
13:36Il y a des exemples qui ne trompent pas.
13:38Et il ne voit pas pourquoi, il lutte, et d'ailleurs, dans un anti-américainisme,
13:47donc il ne voit pas pourquoi, pour le même prix, sauf à sombrer dans le masochisme,
13:53il financerait l'UNESCO.
13:54J'entends, mais André Valény disait, Emmanuel Macron est critiqué parfois
13:59pour son omniprésence sur tous les sujets.
14:02Est-ce que vous avez la sensation qu'Emmanuel Macron,
14:04sur les questions de sécurité ou d'immigration, qui sont des priorités pour les Français ?
14:09Je suis désolé, mais c'est là où je ne partage pas.
14:11Brille par son omniprésence.
14:13On peut considérer, je maintiens ce que j'ai dit au début,
14:16on peut considérer qu'au-delà du caractère franco-français,
14:21son domaine de prédilection aujourd'hui serait davantage l'international.
14:25Je maintiens que, par exemple, la vie des Druzes massacrées
14:30me paraît beaucoup plus importante encore que le fait que M. Trump ait quitté l'UNESCO.
14:36C'est ce que je dis.
14:37La vie, c'est important.
14:38La vie des gens, c'est assez important.
14:39C'est pour ça qu'on a envie qu'on parle aussi de la vie des Français.
14:42Oui, c'est ça.
14:43Rachel Kahn.
14:44Parler de la vie des Français, finalement, aujourd'hui,
14:47s'il avait tweeté sur la police, ce qui s'est passé dans les différentes villes,
14:52pour lui, c'est de brainwasher.
14:55C'est-à-dire que c'est des mauvaises nouvelles.
14:56Donc, en fait, lui, il a envie de rayonner, d'être dans le patrimoine éducatif,
15:01dans la culture.
15:02Mais, ceci dit, moi, j'ai un petit problème.
15:04C'est que ce qui s'est passé dans les différentes villes,
15:06c'est un lien avec l'éducation et la culture et ce manque de civilisation.
15:10Merci, Rachel Kahn, d'être sur le sujet, contrairement à d'autres.
15:13Je voudrais...
15:14Donald Trump nous met toujours dans une position un peu délicate.
15:19Moi, j'adore sa dénonciation du walkies,
15:22mais j'aurais préféré qu'il demeura au sein de l'UNESCO
15:26pour faire valoir le point de vue des États-Unis.
15:29Au fond, il reste où il s'en va, quoi.
15:33Est-ce qu'il pourrait avoir, parfois, des positions
15:36qui me sembleraient plus intelligemment équilibrées ?
15:40Les amis, autre sujet,
15:42et c'est le sujet qui va monter dans les prochaines heures
15:44et dans les prochains jours,
15:46Bruno Rotaillot, qui torpille le macronisme.
15:50Et la macronie, elle a une de valeurs actuelles.
15:53Je ne crois pas au « en même temps », dit-il.
15:56On découvrira l'intégralité de l'entretien demain matin,
15:59mais il y a déjà des premières phrases qui circulent.
16:02Le macronisme s'achèvera avec Emmanuel Macron, tout simplement,
16:06et il poursuit parce qu'il n'est ni un mouvement politique,
16:10ni une idéologie.
16:11Il repose essentiellement sur un homme.
16:14Et ensuite, il dit « je ne crois pas au « en même temps »,
16:16car il alimente l'impuissance rien que ça ».
16:18Le groupe vit bien, je vous rappelle quand même
16:20que Bruno Rotaillot, il est à 300 mètres des portes de l'Elysée.
16:24Beauvau et le palais de l'Elysée, c'est côte à côte.
16:27Elisabeth Borne-Fulmine,
16:29Bruno Rotaillot, le macronisme est une idéologie,
16:31et, et, en majuscule,
16:34un parti politique,
16:35tenté de diviser le socle commun,
16:37c'est affaiblir les remparts contre les extrêmes.
16:39Ah bah oui, ça va être encore de la faute des extrêmes.
16:41Agir ensemble exige du respect mutuel.
16:46Alors, est-ce qu'un ministre de l'Intérieur,
16:49dans un gouvernement macroniste,
16:51a le droit de dire ça, Philippe Pilger ?
16:52Moi, je trouve qu'il a tout à fait le droit de le faire,
16:55et d'ailleurs, depuis quelques semaines,
16:57il ne s'en prive pas.
16:58Il est à la fois ministre,
17:00il l'a longuement expliqué,
17:02et il a été légitimé,
17:03légitimé, pardon,
17:06sur ce plan, par son élection,
17:08chez les Républicains,
17:09et, d'autre part, il est président des Républicains,
17:13et il doit faire valoir, à tout prix,
17:15son point de vue au sein d'un gouvernement
17:17qui est très composite.
17:19Je trouve qu'il a tout à fait raison.
17:21Il a tout à fait raison,
17:22mais certains, peut-être, se disent ce soir,
17:24mais qu'est-ce qu'il fait encore là ?
17:25S'il n'est pas content, il faut quitter le gouvernement.
17:27Mais il est encore très utile.
17:29Et utile pour qui ?
17:30Pour les Français ?
17:31Mais pour les Français,
17:33par exemple, lorsqu'il met en œuvre,
17:35enfin, une mesure de rétorsion
17:37contre les dignitaires algériens,
17:40personne.
17:40On n'en parlera après la pub des dignitaires algériens,
17:42mais c'est très intéressant,
17:43vous avez raison.
17:44Moi, je veux quand même qu'on revienne
17:45sur cette guerre au sein même
17:47d'un gouvernement.
17:48On a quand même la sensation
17:49de voir le crépuscule
17:50de la Macronie
17:52aujourd'hui, André Valigny.
17:55Ah oui, non, c'est sidérant,
17:56ça part dans tous les sens.
17:57Souvenez-vous, il y a deux jours seulement,
17:59il y a eu une polémique assez sérieuse
18:00entre Bruno Retailleau et...
18:02Jean-Noël Barraud.
18:03Et Jean-Noël Barraud.
18:04Sur la diplomatie du ressentiment...
18:06Et des bons sentiments.
18:08Donc, c'était déjà très sévère
18:10comme accrochage.
18:11Mais alors là,
18:12cet accrochage entre Mme Borne
18:14et M. Retailleau,
18:14qui sont tous les deux
18:15ministres d'État...
18:16Vous avez raison.
18:17Alors, ministre d'État,
18:18justement, ça veut dire
18:19que Bruno Retailleau
18:19peut s'exprimer sur tous les sujets,
18:21pas seulement sur son sujet.
18:22Ah, ça, c'est intéressant,
18:23je ne savais pas.
18:24Oui, à fortiori,
18:24quand on est président
18:25d'un parti politique,
18:26c'est vrai qu'il a le droit,
18:27je suis d'accord avec Philippe,
18:32au macronisme, entre guillemets.
18:34Même si je partage son avis,
18:35le macronisme, à mon avis,
18:36ça n'est ni une idéologie,
18:37ni un courant de pensée.
18:38C'est une opportunité
18:39qui s'est dégagée en 2017.
18:42Et je ne suis pas sûr
18:43que le macronisme survive
18:44au deuxième quinquennat
18:45d'Emmanuel Macron.
18:46Mais même s'il a raison sur le fond,
18:48ce qu'il a dit
18:48est quand même très sévère.
18:49Et surtout,
18:50le recadrage de Mme Borne
18:51est très dur.
18:51Oui, mais le recadrage
18:52de Mme Borne,
18:54c'est peanuts,
18:55pardonnez-moi de le dire comme ça.
18:56Si Bruno Retailleau
18:57se permet de faire
18:58la une de valeur actuelle
18:59en disant
19:00le en même temps
19:01c'est l'impuissance
19:04et je ne crois pas
19:04au en même temps,
19:05c'est qu'il croit
19:07et il est même certain
19:08que demain,
19:09il restera à Place Beauvau.
19:10Oui, bien sûr.
19:11Pourquoi ?
19:11Parce que Bruno Retailleau,
19:13il est indispensable
19:14pour cette macronique
19:16crépusculaire,
19:17j'ai le William Golnadel.
19:18Il a de bonnes codes
19:18de popularité.
19:19Oui, mais c'est au-delà
19:20de la code de popularité.
19:20Et François Bayrou
19:21a besoin de lui, bien sûr.
19:22Exactement,
19:22mais pas que François Bayrou.
19:24Emmanuel Macron,
19:25pour survivre encore deux ans,
19:27a besoin des Républicains.
19:28à part s'il y a un virage
19:29du côté de la gauche
19:31et on ne sait jamais
19:31ce qui peut se passer
19:32jusqu'à 2027.
19:33William.
19:35Écoutez, moi je pense
19:36que cette déclaration,
19:38il a raison de la faire.
19:39Pourquoi ?
19:39Parce qu'il a raison.
19:41Il se trouve qu'il a raison.
19:42Mais pas seulement d'ailleurs
19:43pour ce qu'il dit.
19:43Ce n'est pas uniquement
19:45raison du en même temps
19:46qu'il ne restera rien
19:49de la macronie.
19:51C'est parce que la macronie
19:52symbolise de manière cruelle
19:54non seulement pour son créateur
19:56mais pour le peuple français,
19:58l'échec, la faillite,
20:00la faillite économique,
20:02la faillite politique,
20:04la faillite sécuritaire,
20:05la faillite sur l'immigration,
20:07où je tourne le regard,
20:09je ne vois que la faillite.
20:11Donc comment voulez-vous
20:12survivre à tout cela ?
20:14Et d'autre part,
20:15j'imagine,
20:15je ne suis pas un fin politicien,
20:17mais j'imagine que,
20:19comme M. Retailleau
20:20de temps en temps
20:21en cours,
20:22y compris à l'intérieur
20:23de son camp,
20:24de ses concurrents,
20:25de ses rivaux à droite,
20:26le fait d'être
20:27dans ce gouvernement,
20:29il s'oppose en s'opposant.
20:31Voilà.
20:32Il essaie de présenter
20:33comme une cohabitation.
20:36Je critique,
20:36donc j'existe.
20:38Il est possible
20:39que ce soit,
20:40mais je ne suis pas très bon
20:41juge sur ce point,
20:42assez habile politiquement.
20:43Et puis,
20:44pour terminer,
20:45Rachel Kahn,
20:45avant la publicité,
20:46peut-être qu'il veut donner
20:47quelques gages
20:47à l'électorat de droite
20:49qui va,
20:50à terme,
20:51lui dire,
20:51mais M. Bruno Retailleau,
20:52ça fait neuf mois
20:52que vous êtes dans ce gouvernement.
20:54Vous avez parlé
20:55de faillite migratoire,
20:56sécuritaire, économique,
20:57il n'y a pas une seule chose.
20:58Vous êtes comptable
20:59de ce qui s'est passé aussi.
21:00C'est bien beau de dire
21:02ça ne marche pas,
21:03c'est pas bien.
21:03Mais si vous êtes resté,
21:05vous êtes aussi un peu comptable
21:06de cet échec
21:07de la Macronie,
21:08Rachel Kahn.
21:08Voilà,
21:08il se démarque,
21:09il se démarque au milieu de l'été
21:11pour peut-être,
21:11justement,
21:12envisager une rentrée
21:13avec son nouveau costume aussi.
21:17Ou une démission.
21:18Voilà,
21:18peut-être une démission.
21:19Peut-être,
21:19peut-être une démission.
21:20Mais de toute façon,
21:21qui croient encore
21:22au en même temps.
21:23Le en même temps
21:23qui était finalement
21:25un joli mot
21:26pour une forme de rassemblement.
21:27On voit très précisément
21:29aujourd'hui
21:29que la France est divisée
21:31à vouloir plaire à tout le monde.
21:32On a perdu tout le monde.
21:34En un mot,
21:35après la publicité.
21:36Non,
21:37en un mot,
21:37allez-y,
21:38et ensuite la publicité.
21:38Le paradoxe,
21:39c'est que le en même temps
21:40est une qualité
21:41sur le plan intellectuel.
21:43Tout être intelligent
21:45doit cultiver le en même temps.
21:46en matière politique,
21:48c'est une catastrophe.
21:49La publicité,
21:50on revient dans un instant.
21:51On parlera de ce sujet
21:52très important
21:53puisqu'on accélère
21:55les sanctions.
21:57Ça y est,
21:57c'est le tout début
21:58du tout début
21:59du tout début
21:59de la riposte dite graduée
22:01puisque 40 dignitaires algériens
22:03sont ciblés
22:04par le ministre de l'Intérieur.
22:07A tout de suite.
22:07On parlait de Bruno Retailleau.
22:12Bruno Retailleau
22:13qui passe à l'offensive
22:14contre Alger.
22:15Le ministre de l'Intérieur
22:16a lancé une série
22:17de mesures restrictives
22:18visant des hauts responsables
22:21algériens
22:21afin de faire pression
22:22sur le régime
22:23qui rechigne
22:24à reprendre ses ressortissants
22:25en situation irrégulière
22:26et retient toujours
22:27Boilem sans salle.
22:29On va avoir les explications
22:30de Marie-Victoire Dieudonné
22:31mais certains vous diront
22:33enfin,
22:34enfin la riposte graduée
22:35parce que ça tarde.
22:36on a parlé de riposte graduée
22:37c'était en février dernier
22:39on est en juillet
22:40il fallait attendre quoi
22:43pour qu'on accélère.
22:45On écoute les explications
22:46de Marie-Victoire Dieudonné.
22:48Le ministre de l'Intérieur
22:50entend assumer
22:51le rapport de force
22:52en ce début de semaine
22:53c'est une série
22:55de mesures fermes
22:56qui est mise en place
22:57à l'encontre
22:57d'une petite centaine
22:59de hauts dignitaires algériens
23:01ayant, je cite,
23:02récemment dénigré la France.
23:04Alors qu'est-ce que cela signifie ?
23:06Concrètement,
23:06l'objectif
23:07c'est que ces personnalités
23:08ne puissent plus bénéficier
23:10de certaines facilités
23:12diplomatiques
23:13acquises bien souvent
23:14dans le cadre
23:14des accords
23:15de 1968.
23:17Pour rappel,
23:18depuis cette date
23:19les Algériens
23:19disposent
23:21d'un statut
23:21migratoire
23:22dit dérogatoire.
23:24Un exemple,
23:24ils n'ont par exemple
23:25d'abord pas besoin
23:26de visa
23:27de long séjour.
23:28Leur entrée en France
23:29est donc facilité
23:30ainsi que leur établissement
23:32comme commerçant
23:32ou comme indépendant
23:34ou bien encore
23:34comme leur accès
23:35aux soins.
23:36Alors ces accords
23:37sont régulièrement
23:38remis en cause
23:39et selon nos informations,
23:40Bruno Retailleau
23:41et Emmanuel Macron
23:42devraient échanger
23:43en milieu de semaines
23:44sur le sujet.
23:45Bon, à savoir,
23:46seul le président
23:46de la République
23:48pourrait engager
23:48une rupture
23:49dans cet accord bilatéral
23:51mais il s'y est jusque-là
23:52toujours opposé.
23:53Bon, et je vous propose
23:54d'écouter Jean-Noël Barraud
23:55ce matin
23:55parce qu'on parlait
23:56du premier clash
23:57entre Jean-Noël Barraud
23:59et Bruno Retailleau.
24:00Bruno Retailleau
24:00qui disait
24:01la diplomatie
24:02des bons sentiments
24:03ça va,
24:04ça ne sert à rien.
24:06Et Jean-Noël Barraud
24:07lui a répondu
24:08ni diplomatie
24:09des bons sentiments
24:10ni diplomatie
24:11des ressentiments
24:12juste la diplomatie.
24:13Jean-Noël Barraud
24:14sur
24:15William Golnadel
24:16France Inter
24:17bien sûr.
24:18Réveillez-vous
24:19mon ami.
24:20Vous n'avez pas écouté
24:20votre radio préférée.
24:22J'ai dû avoir une absence.
24:23Eh bien écoutez,
24:25le replay c'est maintenant.
24:26C'est inquiétant.
24:27Bien sûr.
24:27Et pour M. Barraud
24:28et pour moi-même.
24:28Le médecin
24:29pendant qu'on va écouter
24:30Jean-Noël Barraud.
24:31Je ne veux pas entrer
24:32dans ces considérations.
24:33La diplomatie
24:34ne se fait pas
24:34avec des sentis bons
24:35ni bons
24:36ni mauvais.
24:37J'ai évidemment
24:37à cet instant
24:38une pensée
24:39pour Boilem Sansal
24:40une pensée
24:41pour Christophe Lèves
24:42Mais au-delà de la pensée
24:43est-ce que vous
24:43vous appelez Alger
24:44à les libérer
24:47clairement et fermement
24:48aujourd'hui ?
24:48Nous ne ménagerons pas
24:49nos efforts
24:50pour obtenir
24:51leur libération
24:51pour défendre
24:52l'intérêt de la France
24:53et des Français
24:54vis-à-vis de l'Algérie
24:55mais on ne défend pas
24:57les intérêts de la France
24:58avec des sentiments
24:59ni bons
24:59ni mauvais.
25:01On les défend
25:01bien souvent
25:02ça a été le cas
25:02avec l'Algérie
25:04avec la coopération
25:05c'est d'ailleurs
25:06par la coopération
25:06que nous avons obtenu
25:07des résultats
25:08pour expulser
25:09les Algériens
25:09en situation irrégulière
25:11mais pour la coopération
25:12il faut être deux
25:13et les autorités algériennes
25:15pour l'instant
25:16jouent contre leur camp.
25:17Pour être craint
25:19il faut être libre
25:20il faut être craint
25:21et pour être craint
25:21il faut être puissant.
25:23Est-ce que
25:23Jean-Noël Barraud
25:24depuis le 16 novembre
25:25dernier jour
25:26où Bolem Sansal
25:28a été arrêté
25:29par le régime
25:29de Théboune
25:30Jean-Noël Barraud
25:31montre une sorte
25:32de puissance
25:34dans la diplomatie ?
25:35Le contraire
25:36de la puissance
25:37j'ai du mal
25:38à croire
25:38que Jean-Noël Barraud
25:40puisse intimider
25:41quelque pouvoir
25:42que ce soit
25:43par son verbe
25:45ses injonctions
25:46plus d'ailleurs
25:47il prend l'air
25:48pénétré
25:49et concentré
25:50empli de menaces
25:52moins elle est crédible
25:54c'est assez dramatique
25:58d'avoir un ministre
25:59des affaires étrangères
26:01qui
26:01auxiliaire
26:03du président
26:03de la république
26:04n'apporte rigoureusement
26:06rien
26:06sur le plan
26:07de l'action diplomatique
26:09sinon
26:09à part brasser du vent
26:11sinon l'éloge
26:12qu'il fait
26:12de la diplomatie
26:13traditionnelle
26:14dont on voit
26:15les résultats
26:16brillants
26:17depuis quelques mois
26:18d'éoliennes diplomatiques
26:19très efficaces
26:20faudrait peut-être
26:21pour l'énergie renouvelable
26:22penser à
26:23cette méthode
26:25de brasser du vent
26:25ce qui est très important
26:27William Golnadel
26:28ne vous manquez pas
26:29c'est quand même
26:30le ministre des affaires étrangères
26:31je vous ai vu sourire
26:32je vous ai vu sourire
26:33l'Arc comme vous surveille
26:35vous savez
26:35l'Arc comme vous surveille
26:37non mais
26:37heureusement que le journaliste
26:39de France Inter
26:40est là
26:40parce qu'il commence sa phrase
26:41en disant
26:41je veux avoir une pensée
26:43pour Boilem Sansal
26:44et le journaliste
26:45le rattrape en quelque sorte
26:46que vous ayez une pensée
26:48encore heureux
26:49mais qu'est-ce que vous allez faire
26:50et c'est cette question
26:51à laquelle
26:52il n'a aucune réponse
26:53depuis le 16 novembre dernier
26:55sans vouloir défendre
26:57M. Barrault
26:58il est d'abord
27:01dans la logique
27:02quasi masochiste
27:03de M. Macron
27:05sur l'Algérie
27:06il faut quand même
27:08je ne veux pas défendre l'Algérie
27:10mais M. Macron
27:11leur a expliqué
27:12il n'était pas encore
27:13président de la République
27:14il leur a expliqué
27:15que les Français
27:16avaient commis des crimes
27:16contre l'humanité
27:17en Algérie
27:18mettez-vous à la place
27:19de ce pays
27:19qui s'est construit
27:20sur le ressentiment
27:21d'où d'ailleurs
27:21sa faillite
27:22donc M. Barrault
27:25est dans cette logique-là
27:28et je gagerais
27:29qu'il n'a pas dû apprécier
27:30la mesure
27:33un peu plus que symbolique
27:35de M. Retailleau
27:37qui marque quand même
27:38le début
27:39de la fin
27:39de la soumission
27:40c'est la première fois
27:42enfin
27:44qu'on ne se borne pas
27:46à être dans
27:48l'aplatissement
27:49par rapport
27:49à une dictature
27:51en tous les cas
27:54par rapport à
27:56j'imagine
27:57à Boilem Sansal
27:58et à ses amis
27:59et à Christophe Gleize
28:00et à Christophe Gleize
28:02bien sûr
28:02je crois que c'est
28:04un premier pas
28:05alors on avait
28:06Pascal Bruckner
28:06ce matin
28:07l'essayiste et philosophe
28:08on lui demandait
28:08parce qu'il a eu
28:09une phrase très forte
28:10cette semaine
28:11il a dit
28:11la France
28:12la diplomatie française
28:13on agit comme des pleutres
28:14face à l'Algérie
28:15et je lui ai posé la question
28:16parce qu'elle a recommencé
28:18en disant
28:18la diplomatie française
28:19a peur de l'Algérie
28:21mais elle a peur de quoi ?
28:22Réponse de M. Bruckner
28:23Vous avez réussi
28:26à analyser
28:27pourquoi
28:28qu'est-ce qui anime
28:29cette peur
28:30du côté
28:30de la diplomatie française
28:33d'Emmanuel Macron
28:34ou encore de Jean-Noël Barraud
28:35ils ont peur de qui
28:36ils ont peur de quoi ?
28:38Alors je pense
28:38qu'il y a d'abord
28:39la mauvaise conscience
28:40post-coloniale
28:42alors ça fait 62 ans
28:43ou 64 ans
28:44que l'Algérie est indépendante
28:45mais c'est vrai
28:46qu'à gauche
28:46c'est très important
28:47est-ce qu'il y a
28:48la peur des émeutes
28:49mais des émeutes
28:50nous en avons eu
28:50et nous les avons surmontées
28:52des attentats terroristes
28:53nous en avons eu
28:54et nous les avons surmontées aussi
28:56et je me demande
28:58si au fond
28:58Emmanuel Macron
28:59ne se rend pas compte
29:00que son analyse
29:01de la situation algérienne
29:03qu'il a faite
29:04dès 2017
29:05en parlant de crimes
29:06contre l'humanité
29:07en Algérie
29:08c'est-à-dire
29:08en alignant
29:09le cas algérien
29:10sur le cas
29:11de la seconde guerre mondiale
29:12en faisant
29:12en quelque sorte
29:13du colonialisme français
29:14l'équivalent du nazisme
29:16si Emmanuel Macron
29:17ne se rend pas compte
29:18que cette analyse-là
29:19était fausse
29:20il s'est complètement
29:21trompé sur l'Algérie
29:22et il a peur
29:24il expliquait un peu plus tard
29:26peut-être des émeutes
29:27peut-être des tensions
29:28sur notre sol
29:29que ça soit
29:30finalement
29:31un déclencheur
29:32de tensions massives
29:33sur notre sol
29:35et il faut peut-être aussi
29:36le prendre en compte
29:37vous imaginez
29:38l'état de la situation
29:39et puis Pascal Brueckner
29:40ce matin
29:41il y a eu un excellent article
29:43de Xavier Driancourt
29:45qui a expliqué
29:46pourquoi la diplomatie française
29:48était mal à l'aise
29:49à l'égard de l'Algérie
29:51et d'Israël
29:52en même temps
29:53pour les mêmes raisons
29:54c'est très intéressant
29:55les mots du ministre
29:59franchement
30:00ils sont insoutenables
30:01on ne peut pas les écouter
30:02c'est-à-dire que c'est intolérable
30:04de savoir que nous avons
30:05deux otages français
30:07et d'avoir ce type de réponse
30:10d'une lâcheté sans nom
30:11et effectivement
30:12je partage cette analyse
30:13c'est-à-dire que
30:14le post-colonialisme
30:16le décolonialisme
30:17a permis en fait
30:18de faire vivre
30:19cette culpabilité
30:20à l'infini
30:21mais en revanche
30:23par rapport à la seconde guerre mondiale
30:25il n'y a pas de culpabilité
30:26par rapport à Israël
30:27par rapport à l'antisémitisme
30:28il n'y a pas de culpabilité
30:29par rapport à Israël
30:30donc c'est assez honteux
30:31mais cela étant
30:33monsieur Bruckner
30:34a beau dire
30:35qu'il n'y a pas de risque
30:39il n'y a pas de risque
30:40monsieur Macron
30:41est quand même très sensible
30:43il a peur des banlieues
30:44je ne sais pas s'il a tort
30:45ou a raison
30:46tout peut arriver
30:48il a peur des banlieues
30:50raison pourquoi
30:50effectivement
30:51il y va très doucement
30:53par rapport à monsieur Tebboune
30:54mais c'est pour la même raison
30:56qu'il n'a pas été marché
30:57contre l'antisémitisme
30:58André Valigny
30:59moi je suis toujours
31:00partisan de la diplomatie
31:01évidemment
31:02si c'est la diplomatie
31:03qui doit permettre
31:04d'atténuer
31:04les tensions internationales
31:06j'ai longtemps pensé
31:07que la diplomatie
31:08parce que c'est son rôle
31:09s'activer en coulisses
31:11et qu'on allait avoir
31:12une bonne nouvelle
31:12notamment le jour
31:13de l'indépendance
31:13l'anniversaire de l'indépendance
31:14le 5 juillet
31:15je pensais qu'Emmanuel Macron
31:16avait réussi à obtenir ça
31:20de son homologue algérien
31:21monsieur Tebboune
31:22je pensais que le quai d'Orsay
31:23était à la manœuvre
31:24il l'était sûrement d'ailleurs
31:25mais vu le manque de résultats
31:28vu que monsieur Sansal
31:29est toujours en prison
31:30je pense que Bruno Retailleau
31:31a raison
31:32de tendre la corde
31:33alors je ne sais pas
31:34s'il va pouvoir faire
31:35ce qu'il veut
31:35parce que ça relève
31:36comme du président de la République
31:37et ils ont rendez-vous
31:37jeudi matin
31:38pour parler de l'Algérie
31:39et le rendez-vous
31:41de jeudi matin
31:42je rêverais
31:43d'être une petite souris
31:45parce que là
31:45j'ai l'esprit d'escalier
31:46je vous ai dit
31:47ça va être le débat
31:47dans les prochaines heures
31:48les prochains jours
31:49on rappelle pour les téléspectateurs
31:51qui nous rejoignent
31:52honte à vous
31:53si vous n'étiez pas là
31:54dès 20h05
31:55pour le début de l'émission
31:56mais la phrase du soir
31:58c'est la une évidemment
31:59de Valeurs Actuelles
32:00je ne crois pas
32:01en même temps
32:02le macronisme s'achèvera
32:03avec Emmanuel Macron
32:04tout simplement
32:05je ne crois pas
32:05en même temps
32:06car il immente l'impuissance
32:07que n'a-t-il dit
32:09attendez pardonnez-moi de revenir
32:10pourquoi je vous dis ça
32:11il y a quelques instants
32:11le parti Renaissance a tweeté
32:14et ils ne sont pas contents
32:15oula
32:16ils sont colères
32:17ces propos sont
32:18une fois de plus
32:19inacceptables
32:20pour un ministre
32:21nommé par le président de la République
32:22dans un gouvernement de coalition
32:24le temps passé
32:25a divisé
32:25et a déclenché
32:26ces polémiques
32:27et du temps perdu
32:27pour l'action
32:28au service des français
32:29être membre du gouvernement
32:31sous l'autorité
32:31du président de la République
32:32est une responsabilité
32:33particulièrement lourde
32:35qui ne colère
32:36qui ne tolère
32:37pardon
32:37ni les provocations
32:38ni les petits calculs politiques
32:41Eliott Duval
32:42moi j'étais au gouvernement
32:43socialiste
32:44à l'époque des frondeurs
32:45et c'était déjà pas facile
32:46mais ça n'avait pas atteint
32:48ce niveau là
32:48ah donc on est d'accord
32:49que là on est sur
32:50une véritable crise
32:51André Valini
32:52une crise gouvernementale
32:53une crise gouvernementale
32:54en plein été
32:55alors qu'on pensait
32:56que ça allait être
32:57les vacances
32:57et qu'on allait être sereins
32:58moi ce que je vois
32:59à travers ce truc
33:00vous êtes ressouciants
33:00mais est-ce que
33:01mais il déteste
33:04la contradiction
33:04la Macronie aussi
33:06vous ne pouvez pas
33:09être en désaccord
33:10avec eux
33:10vous ne pouvez pas
33:11considérer
33:12que leur position
33:12n'est pas bonne
33:13vous avez raison
33:14qui pouvait s'attendre
33:15face à un tel
33:18paysage politique
33:19à une pratique politique
33:21normale
33:22non mais ce qui est intéressant
33:24c'est que la diplomatie
33:25est là pour apaiser
33:27les tensions
33:27à l'international
33:28mais cette même diplomatie
33:30au niveau interne
33:31c'est
33:31est-ce que ça a été écrit
33:33par Jean-Noël Barraud
33:33je ne sais pas
33:34mais là on n'est pas
33:36dans la diplomatie
33:37du bon sentiment
33:38on est plus dans celle
33:40du ressentiment
33:41William Golnadel
33:41oui mais très sincèrement
33:43je ne suis pas sûr
33:44que ce soit très malin
33:45non plus
33:45de la part d'eux
33:46de la part de ce parti
33:48Renaissance
33:49de donner finalement
33:51ça montre à quel point
33:52ils sont vexés
33:53humiliés
33:54ils donnent davantage
33:56encore d'écho
33:57ils en font
33:58ils en font vraiment
33:58un problème politique
33:59je ne sais pas
34:00ils m'auraient consulté
34:03je leur ai dit
34:04ne le faites pas
34:04ne le faites pas
34:05parce que vous êtes
34:06vous n'avez pas cru
34:06devoir me demander mon avis
34:07par ostracisme
34:08c'est rien
34:09non mais parce qu'ils sont
34:10ultra minoritaires
34:12il faut rappeler également
34:13et ça peut-être
34:15que Bruno Retailleau
34:16le sent également
34:17le tandem François Bayrou
34:20et Emmanuel Macron
34:21est le plus impopulaire
34:22de l'histoire
34:22de la 5ème république
34:24il n'est pas
34:25suicidaire Bruno Retailleau
34:27il voit bien
34:28qu'il se passe quelque chose
34:29donc plus il va rester
34:31avec les macronistes
34:33moins il aura de chance
34:34si un jour
34:36il aspire à des fonctions
34:37un peu plus hautes
34:38Philippe Bilger
34:38et puis parce que
34:39tout de même
34:40Renaissance
34:41il faut trouver une raison
34:42à cette réaction
34:44qui est discutable
34:45appeler ça crépuscule
34:46plus que Renaissance
34:47qu'il sente bien
34:48qu'il doit faire
34:50des efforts
34:51pour sauver
34:52ce qui reste
34:53un petit peu
34:54de pouvoir
34:55effectif
34:56chez Emmanuel Macron
34:58et donc
34:59qu'il se bat pour lui
35:00demain c'est le conseil des ministres
35:01le mercredi
35:02le mercredi
35:03c'est le conseil des ministres
35:03on va se marrer demain
35:04André Valény
35:05vous imaginez là
35:06le président de la république
35:07monsieur Retailleau
35:08merci
35:08je sais que vous ne croyez pas
35:10en moi
35:10je sais
35:11que j'ai alimenté
35:12pendant 8 ans
35:13la puissance
35:14allez asseyez-vous à côté
35:15en général
35:16il ne se passe rien
35:17au conseil des ministres
35:18c'est très formel
35:20ce genre de crise
35:21ne se règle
35:22que dans les bureaux
35:23après ou avant
35:24le conseil des ministres
35:25mais pas pendant le conseil des ministres
35:26il n'y a pas de petite phrase
35:27du président de la république
35:28en amont
35:29pour lancer le conseil des ministres
35:30il y avait François Mitterrand
35:32de temps en temps
35:32glissait une petite phrase
35:34qui était reprise ensuite
35:35mais en général
35:35le conseil des ministres
35:36c'est très formel
35:37et les choses se passent
35:39avant ou après
35:39et Sophie Prima
35:40avait déjà un peu
35:41annoncé la couleur
35:42c'est vrai
35:43mais enfin là
35:44plus que la couleur
35:45maintenant ça y est
35:46le tableau est terminé
35:48oui
35:48mais j'aimerais poser la question
35:50à vous poser des questions
35:51parce que vous semblez
35:52manquer de curiosité
35:53je pense au parti renaissance
35:57d'après vous
35:58qui est un homme de l'art
36:00pas obligé de chuchoter
36:01est-ce qu'aujourd'hui
36:04un député
36:05est-ce que c'est pas
36:06une marque déceptive
36:07maintenant
36:08le fait d'être député
36:09macronien
36:10alors il y aura bientôt
36:11une prochaine consultation
36:12est-ce que c'est pas
36:13une marque déceptive
36:14est-ce que le réflexe normal
36:16ça ne serait pas
36:17essayer d'aller
36:18vers un autre parti
36:18soit plus à gauche
36:19soit plus à droite
36:20certains sont tentés
36:22d'après ce qu'on peut lire
36:23ici ou là
36:23certains sont tentés
36:24effectivement
36:24de regagner les rangs
36:26de la gauche
36:26dont ils viennent
36:27pour certains
36:28ou les rangs de la droite
36:28dont ils viennent
36:29pour d'autres
36:30et c'est vrai
36:31qu'ils pensent
36:31à leur réélection
36:32et que s'il y avait
36:33à nouveau une dissolution
36:34parce que rien n'est impossible
36:36personne ne croyait
36:38la première
36:38vous verrez que la seconde
36:39personne n'y croira
36:40jusqu'au jour où elle arrivera
36:41en cas de dissolution
36:42ils sont en grande difficulté
36:44effectivement
36:44moi je lis partout
36:47et puis je suis souvent
36:47à l'Assemblée nationale
36:48il y a un malaise profond
36:49qui s'est installé
36:50à l'Assemblée
36:50notamment dans les rangs macronistes
36:52bon bah écoutez
36:52visiblement je manque
36:53de curiosité
36:54William Gagnadel
36:55j'espère avoir
36:56un tout petit peu plus
36:57d'efficacité
36:57lorsque je pose
36:58une question
36:59on parle de la mexicanisation
37:00de la France
37:01à présent des questions
37:02de sécurité
37:03l'office anti-stupéfiant
37:04a rendu ses conclusions
37:05c'est très intéressant
37:06l'éléphant au milieu
37:07de la pièce
37:08dans ses conclusions
37:08c'est quoi ?
37:09c'est la question migratoire
37:10à travers le trafic
37:11de stupéfiants
37:11personne ne veut en parler
37:13dans les médias
37:14on parle couvre-feu
37:14dans les médias
37:15on parle CRS 8
37:16dans les médias
37:18on donne
37:19parfois
37:20pas trop
37:20la parole aux français
37:21mais quand il est question
37:23d'immigration
37:24c'est silence radio
37:26voyez le sujet
37:27qui est absolument passionnant
37:28d'Isabelle Pibloulot
37:29et de Chloé Tarka
37:30une alliance de caïd
37:33du narco-banditisme marseillais
37:35ainsi est décrite
37:36la DZ Mafia
37:37par l'OFAST
37:38l'office anti-stupéfiants
37:40le groupe fait partie
37:41de la dizaine d'organisations
37:42qui maîtrisent
37:43la quasi-totalité
37:44des importations
37:45de cocaïne en France
37:46une association
37:47de malfaiteurs
37:48sans hiérarchie
37:49strictement définie
37:50dont les contours
37:51ont profondément évolué
37:53selon le rapport
37:54de l'OFAST
37:55en 2025
37:56à l'exception
37:57notamment
37:57des groupes criminels
37:58organisés corse
37:59les acteurs français
38:00des stupéfiants
38:01qui menacent le plus
38:02la sécurité nationale
38:04sont tous issus
38:05du processus
38:06de structuration criminelle
38:08des trafiquants
38:09de cannabis marocains
38:10originaires des cités
38:11eux-mêmes
38:12ou leurs familles
38:13en grande partie
38:14issus de l'immigration
38:15en provenance
38:16d'Afrique du Nord
38:17toujours selon le rapport
38:18plusieurs points
38:19font de cette organisation
38:20une menace majeure
38:22pour la France
38:23sa volonté
38:24d'expansion territoriale
38:25la diversification
38:27de ses activités criminelles
38:28avec des extorsions
38:30notamment
38:30sa stratégie
38:31de communication
38:32agressive
38:32et ses menaces
38:34proférées à l'encontre
38:35de représentants
38:36des institutions
38:37par ailleurs
38:38la DZ Mafia
38:39s'impose
38:39en développant
38:40une activité
38:40de prestataire
38:41de service
38:42pour aider
38:43d'autres groupes
38:44indépendants
38:45et exiger
38:45un retour sur investissement
38:47de quoi inspirer
38:48d'autres criminels
38:49comme la BMF
38:50la Black Manjack Family
38:51qui a aidé
38:52à l'évasion
38:53de Mohamed Amra
38:53en mai 2024
38:55je me permets
38:56je suis très attentif
38:57au message
38:57et Aurore Berger
38:58elle aussi a tweeté
38:59en disant
38:59le macronisme
39:00ne s'arrêtera pas
39:01désolé d'être un peu
39:02monothématique
39:02mais ce qui est vrai
39:03c'est que c'est quand même
39:04la déclaration du soir
39:05ni aujourd'hui
39:06ni dans deux ans
39:07ni plus tard
39:08et concernant
39:10les recadrages
39:11Emmanuel Macron
39:12avait été recadré
39:13à putain temps
39:14par François Hollande
39:15sur ses prises de position
39:16revenons sur notre
39:17oui mais parce que
39:19c'est plus important
39:19la situation des français
39:20c'est d'autant plus paradoxal
39:22cette défense
39:23de renaissance
39:24que le macronisme
39:26lui-même
39:26est complètement dissous
39:28bien sûr
39:29on est
39:30mais vous avez vu
39:31comme quoi
39:31on peut être embarqué
39:32par ces sujets
39:33et on nous gardera
39:34peut-être les dernières minutes
39:34s'il y a des nouvelles déclarations
39:36restons sur notre sujet
39:37du trafic de stupéfiants
39:39restons sur notre sujet
39:40du trafic de stupéfiants
39:42qui est le symptôme
39:43aussi d'une faillite migratoire
39:46d'une faillite
39:46de la politique de la ville
39:47deux sujets
39:48qui sont absolument
39:49sous-exploités
39:50politiquement et médiatiquement
39:51William Golnadel
39:52écoutez
39:53les deux
39:57sont totalement
39:58insécables
39:58l'immigration
40:00et le trafic de drogue
40:01d'ailleurs
40:02des aides mafia
40:03j'indique simplement
40:04des aides
40:05ça veut dire Algérie
40:05oui ça vient pas de la Creuse
40:07ça vient pas de la Creuse
40:08mais le
40:09le drame total
40:12c'est que
40:13le
40:14le narcotrafic
40:16ça n'est même plus
40:17un milieu
40:17il faut l'entendre ça
40:18on est en situation
40:20de guerre totale
40:21parce que
40:22avant
40:22je ne parle pas
40:23avec une nostalgie particulière
40:24mais il y avait
40:25une loi du milieu
40:26vous ne tiriez pas
40:28sur les avocats
40:29vous ne tiriez pas
40:29sur les juges
40:30vous évitiez même
40:32d'aller
40:33les tenter
40:33de les
40:34de les
40:35de les
40:35de les
40:35de les
40:35de les
40:35de les
40:35de les
40:35de les
40:36de les sous-doyer
40:36maintenant plus
40:37plus rien n'existe
40:38le personnel
40:40pénitentiaire
40:41n'a qu'une seule peur
40:42c'est qu'ils connaissent
40:43l'adresse
40:44de leur famille
40:45d'où
40:46les mesures
40:48je ne sais pas
40:49si vous en avez parlé
40:50mais d'où les mesures
40:51qui viennent d'être
40:52prises
40:53dans les nouveaux
40:54établissements pénitentiaires
40:55évidemment
40:55pour totalement
40:57pour totalement
40:58déroger
41:00déroger
41:01à la loi habituelle
41:02on va dire pénitentiaire
41:03je voudrais qu'on écoute
41:04Rudy Imana à présent
41:05sur la cartélisation
41:06de la France
41:07très intéressant
41:08ce que dit Rudy Imana
41:09parce que lui aussi
41:09c'est un homme
41:10qui alerte depuis
41:11tant d'années
41:11sur la situation
41:12notamment du côté de Marseille
41:14vous parliez tout à l'heure
41:15votre envoyé spécial
41:18à Nîmes
41:18parlait du fait
41:20que les habitants
41:21disaient que Nîmes
41:22c'est devenu Chicago
41:22mais ce week-end
41:23Béziers c'était Bogota
41:25et Limoges
41:26c'était Mexico
41:27en fait on est en France
41:28mais on a l'impression
41:29de ne plus être en France
41:30on a l'impression
41:31d'être dans des villes
41:32sud-américaines
41:33ou dans des villes
41:33américaines
41:34qui étaient réputées
41:36pour leur délinquance
41:37et leur trafic de stupes
41:38il y a 60 ans
41:39c'est bien ça le problème
41:40alors oui
41:41c'est dû principalement
41:42au trafic de stupes
41:43et avant de vous donner
41:44la parole
41:44je veux qu'on écoute
41:45deux archives
41:45Emmanuel Macron
41:46le 15 septembre 2022
41:48qui allait justifier
41:52la répartition migratoire
41:53dans les petites
41:54et moyennes communes
41:57et la question migratoire
41:58vous avez dit
41:59est insécable
42:00évidemment
42:01alors qu'on parle
42:03du trafic de stupéfiants
42:04nous devons
42:07et là dessus
42:08j'ai demandé
42:08à madame la première ministre
42:09de piloter ce travail
42:10mais vous aurez une responsabilité
42:12avoir une politique
42:13profondément différente
42:14de répartition
42:16sur le territoire
42:17des femmes
42:19et des hommes
42:19qui sont en demande
42:20de titres
42:22et y compris
42:23de celles et ceux
42:23qui les ont reçus
42:25nous avons aujourd'hui
42:26je le dis
42:27je l'avais dit au Muro
42:28m'efforcer de constater
42:29que je n'ai pas réussi
42:30à changer les choses
42:31donc je ne suis pas
42:32un fataliste
42:34je suis indéterminé
42:35nous devons changer cela
42:37notre politique
42:38aujourd'hui
42:38elle est absurde
42:39elle consiste
42:40à mettre
42:41des femmes et des hommes
42:42qui arrivent
42:42qui souvent ne parlent pas
42:43notre langue
42:44qui sont dans la plus grande misère
42:45dans les quartiers
42:46où il y a de l'hébergement
42:47d'urgence
42:47qui sont déjà
42:48les quartiers
42:49les plus pauvres
42:49de la République
42:50et là où je pense
42:52que nous avons
42:53si nous savons l'organiser
42:54sur le territoire
42:55une formidable opportunité
42:57c'est que
42:58les années qui viennent
42:59seront des années
43:00de transition démographique
43:03et en plus
43:04c'est passionnant
43:05un mot quand même
43:07même deux
43:07si vous voulez
43:08un mot quand même
43:09il a
43:10c'est un beau réquisitoire
43:11il a commencé
43:12il a commencé
43:13si j'ose dire
43:14son quinquennat
43:15par une phrase
43:17qui aurait dû faire date
43:18il est avec monsieur Borloo
43:19pour justement
43:21régler le problème
43:22des banlieues
43:22et la première chose
43:24qu'il dit
43:24ce qui a complètement
43:25détruit
43:26d'une certaine manière
43:27monsieur Borloo
43:28ça n'est pas un mal blanc
43:30qui peut commander
43:31à un autre mal blanc
43:33un rapport
43:34sur les banlieues
43:35qu'est-ce que tu vous dises ?
43:37il y a tout de même
43:38d'abord
43:39c'est étrange
43:40dépassé
43:41par un problème
43:42on décide
43:43de le diffuser
43:44c'est exactement
43:45ce que vous avez dit
43:46par cette manière
43:47dont il a
43:48été incapable
43:49de résoudre le problème
43:50alors
43:51c'est une manière
43:52de le généraliser
43:54deuxième élément
43:55je crois qu'on n'arrivera
43:57jamais à régler
43:58ces émeutes urbaines
44:00et ces violences collectives
44:02si on n'accepte pas
44:04de considérer
44:05qu'aujourd'hui
44:05on est confronté
44:07à des choses
44:08radicalement différentes
44:09par rapport
44:10à la délinquance
44:11hier
44:12et je risquerai
44:13d'être trop long
44:14mais les multiples
44:15exemples
44:16de cette singularité
44:17si on ne les appréhende pas
44:19on ne trouvera
44:21jamais le moyen
44:22d'éradiquer
44:22seconde archive
44:24à présent
44:24parce que
44:25Nîmes Béziers Limoges
44:27nous renvoie
44:28à une phrase
44:30prophétique
44:31une expression prophétique
44:33tristement prophétique
44:34de Gérard Collomb
44:35on est en 2018
44:37sur le perron
44:38de la place
44:39Beauvau
44:40et il dit
44:41aujourd'hui
44:42nous sommes côte à côte
44:43je crains que demain
44:44nous soyons face à face
44:45écoutez
44:45monsieur le premier ministre
44:49si j'ai un message
44:50à faire passer
44:51je suis allé
44:53dans tous ces quartiers
44:55des quartiers nord
44:57de Marseille
44:58au Mirail
44:59à Toulouse
45:00à la périphérie
45:02parisienne
45:03Corbeil
45:03Aulnay
45:04Sevran
45:05c'est que
45:07la situation
45:08est très dégradée
45:11on ne peut plus
45:12continuer à travailler
45:13commune par commune
45:15qu'il faut une vision
45:16d'ensemble
45:17pour recréer
45:19de la mixité sociale
45:20parce qu'aujourd'hui
45:22on vit côte à côte
45:24et je le dis toujours
45:26moi je crains que demain
45:27on vive
45:28face à face
45:29sauf que ce cancer
45:31du trafic de drogue
45:32André Valigny
45:33s'est métastasé
45:34et que
45:35c'est très intéressant
45:36les villes
45:37qu'il cite
45:37Toulouse
45:38Paris
45:39Marseille
45:40donc des grandes villes
45:41et que ce week-end
45:42on a vu
45:42des émeutes
45:43des guerriers urbaines
45:44des guet-apens
45:45à Béziers
45:46à Nîmes
45:47ou encore à Limoges
45:48ou encore Compiègne
45:49Mais c'est des villes moyennes
45:50que vous citez
45:50Oui
45:51Moi dans mon département
45:52dans mon canton
45:53dont je suis l'alu
45:54depuis 33 ans
45:55des petites villes
45:56de 5000
45:566000
45:577000 habitants
45:58sont touchées
45:58par le trafic de drogue
45:59des villages
46:00de quelques centaines
46:01d'habitants
46:01la drogue est partout
46:02et ma question
46:03est toujours la même
46:04qui se drogue à ce point-là
46:06où sont les drogués
46:07moi je n'en connais pas
46:08sur ce tableau
46:09sur ce plateau
46:10pardon je ne pense pas
46:10qu'il y en ait
46:11dans mon entourage familial
46:12amical
46:13je n'en ai pas
46:14mais qui se drogue ?
46:15C'est quand même
46:16un phénomène assez massif
46:20dans la jeunesse
46:20je suis désolé
46:21d'avoir à vous le dire
46:22Bon
46:22C'est un vrai système
46:24Je ne veux même pas
46:25saluer Yoann
46:25qui nous écoute attentivement
46:27C'est beaucoup plus grave
46:29que la drogue
46:30Le maire de Limoges
46:30a dit quelque chose
46:31de très profond
46:33lorsqu'il a dit
46:34en réalité
46:35ils veulent prendre possession
46:36du territoire
46:38c'est beaucoup plus important
46:40que le trafic de drogue
46:42Le trafic de drogue terroriste
46:43Yoann Uzaï
46:43bonsoir
46:44Bonsoir Elliot
46:45Comment ça va ?
46:46Très bien
46:46Le groupe vit bien
46:47Vous avez vu ce qui se passe
46:49du côté de Renaissance ?
46:51J'imagine que...
46:52Renaissance ?
46:53Oui mais
46:54William vous allez bien ce soir ?
46:56Vous avez un petit coup de barre non ?
46:57Non oui peut-être
46:58Vous savez
46:59une notion dont vous ignorez le sens
47:01c'est le travail
47:02Ah bah merci
47:03Je suis sur le pont
47:04dès 7h ce matin
47:05C'est vrai
47:06mais il y a aussi quelque chose
47:07que je ne connais pas
47:08ce sont les troubles cognitifs
47:09Yoann Uzaï
47:10Alors qu'est-ce que vous allez faire ce soir ?
47:11Il se trouve que j'ai bien appris
47:13ma leçon en vous écoutant
47:14Nous allons longuement parler
47:16de l'Algérie
47:16puisque vous savez
47:17que Bruno Retailleau
47:18a enfin pris
47:19les premières mesures
47:20de rétorsion
47:20face au pouvoir algérien
47:21donc nous allons évidemment
47:23en parler dans 100% politique
47:24Je me permets de
47:26vous citer le tweet
47:28parce qu'en fait
47:28l'opposition est en train
47:29de se tenir les côtes
47:30Là ils prennent des pop-corns
47:31et ils vont regarder
47:32un peu cette guerre
47:34ouverte
47:35entre Renaissance
47:35et Bruno Retailleau
47:37Sébastien Chenu
47:38qui tweet
47:39Ambiance
47:39Elisabeth Borne
47:41le macronisme
47:41et l'idéologie
47:42de la destruction
47:43de la déconstruction
47:44de l'interchangeabilité
47:46du mondialisme
47:46le plus absurde
47:47et tout ça
47:48aux frais de la France
47:49du travail
47:49Pour le reste
47:51Bruno Retailleau
47:51et votre collègue
47:52vous êtes membre
47:53du même gouvernement
47:53solidaire
47:54des mêmes échecs
47:55la décence serait
47:56que vous et lui
47:57rendiez les clés
47:59Voilà
47:59Ils sont sur le même bateau
48:01Je voulais qu'on parle
48:02de la LDH
48:03la Ligue des Droits de l'Homme
48:04qui il y a un mois
48:05à multiplier les recours
48:08contre le couvre-feu
48:09La LDH
48:11qui reçoit des subventions publiques
48:12Peut-être à un moment
48:13où on va leur dire
48:13les amis
48:14si vous jouez contre la nation
48:15les subventions
48:16vous les trouvez ailleurs
48:17Ils feront des recours aussi
48:19contre les sites chrétiens
48:21Crèche
48:21Oui mais bien sûr
48:22Pour la Burkini
48:23Pas ce qui s'est passé
48:24Place de la République
48:24Place de la République
48:25Silence Radio là aussi
48:26Je vais remercier
48:27Arnold Carat
48:27à la réalisation
48:28Pascal Choup à la vision
48:29Arnaud
48:30Maxime Lavandier
48:31Lucas Consalves
48:31Carabouvi et Deno
48:32qui ont préparé cette émission
48:33Toutes les émissions
48:34sont à revoir
48:35sur CNews.fr
48:35Merci chers téléspectateurs
48:37d'être toujours présents
48:39l'été pour nous suivre
48:40Il y a beaucoup de téléspectateurs
48:41Je voudrais saluer
48:42Philippe 87 ans
48:44qui est un téléspectateur
48:46averti de notre émission
48:48que ses petits-enfants
48:50appellent Papilly
48:51Il est actuellement
48:53en soins
48:56Il nous regarde attentivement
48:57malgré la fatigue
48:59Et donc on l'embrasse
49:01chaleureusement
49:01et on pense très fort à lui
49:03ainsi qu'à sa famille
49:04Dans un instant
49:05c'est Johan Husser
49:06comme le père
49:07Chut
49:07l'encontro
49:09Réalisé par
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