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  • 15/07/2025
Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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Transcription
00:00Bonsoir à tous, l'heure des pro 2 avec ce soir Véronique Jacquier, Gilles William Golnadel, André Valigny, Philippe Bilger et Sébastien Ligné.
00:09Bonsoir à tous les cinq. On va revenir évidemment sur les déclarations de François Bayrou tout au long de l'après-midi.
00:15Tout le monde va devoir faire des efforts. Voilà le message du Premier ministre qui a présenté un plan pour faire un peu plus de 40 milliards d'euros d'économie.
00:23Alors on va parler des jours fériés, on va parler de l'année blanche, on va parler des dépenses de santé, on va essayer d'aborder les différents chapitres, le chapitre politique aussi.
00:32On va commencer par l'année blanche qui est sans doute la mesure la plus emblématique qu'a annoncée le Premier ministre cet après-midi.
00:39Nous devons partager en 2026 une année blanche. Qu'est-ce que c'est une année blanche ?
00:46C'est une année dans laquelle on n'augmente plus ni les prestations ni les barèmes.
00:54Une année blanche, c'est une année où en 2026, on aura exactement le même montant des retraites pour chaque pensionné que celle qu'on avait en 2025.
01:04C'est un effort collectif qui concerne toutes les catégories de Français et cette règle sera de ne pas dépenser plus en 2026 qu'en 2025.
01:17Concrètement, ça veut dire qu'on ne va pas calculer sur l'inflation, indexer sur l'inflation les différentes cotisations sociales, les versements des prestations sociales, notamment des retraites.
01:29Voilà ce que ça veut dire l'année blanche, 7 milliards d'euros d'économie.
01:32Alors je sais sans trahir de secret que certains autour de ce plateau ont plutôt aimé ce qu'ils ont entendu cet après-midi, d'autres un peu moins.
01:38Je vais commencer avec Philippe Bilger dont je sais, il y a eu une forme, vous avez trouvé qu'il y avait des bonnes idées parmi ce qu'a dit François Bayrou cet après-midi.
01:45Absolument Thomas, j'ai trouvé que l'exercice était réussi dans le fond et dans la forme.
01:51Mais je précise par avance que n'étant pas un économiste distingué, je ne prétends pas analyser dans le détail tout ce qu'il a proposé.
02:01Il m'a semblé que dans le fond et la forme, on se moque souvent de sa forme, il a été très bon durant une heure, un quart, une heure et demie.
02:12Sur le fond, j'ai précisément trouvé intéressante les analyses qu'il faisait articuler en deux chapitres, évidemment, la dette et la production.
02:23Parce qu'il avait le courage de, non pas de tomber dans la superficialité, mais de proposer des mesures qui me semblaient équilibrées.
02:38Ce que j'ai aimé dans ce qu'il proposait, c'est précisément qu'il n'y avait pas de radicalité et on peut trouver que c'est un défaut.
02:47Mais je pense que de sa part, et pour faire accepter son plan, ça n'était pas faux.
02:54Alors j'entends bien que tout ça pourra être détricoté bientôt à l'Assemblée, mais je trouve que l'exercice lui-même, fond et forme, était tout à fait valable.
03:05Est-ce que, Gilles William, vous partagez l'enthousiasme de Philippe Bilger ?
03:08Écoutez, contrairement à M. Philippe Bilger, je suis un grand spécialiste de l'économie, comme chacun sait.
03:13Mais, écoutez, non, je ne suis pas loin de penser la même chose.
03:18D'abord, on vit dans un pays difficile, sur le plan social.
03:22Donc déjà, même le demi-courage, c'était déjà un grand courage.
03:25M. Bérou, même s'il l'a porté sur les fonds baptismaux, il n'est pas responsable de celui qui a fait que la France est dans une situation de faillite financière terrible.
03:39Le concept d'année blanche ne me dérange pas du tout.
03:43D'autant plus que si des gens vont commencer à payer des impôts qu'ils ne payaient pas, je trouve ça plutôt juste, par rapport à ce qui en paye déjà depuis longtemps.
03:53Ma critique n'est pas dans ce qui s'y trouve, mais dans ce qui ne s'y trouve pas.
03:58C'est-à-dire, bien évidemment, et par exemple, je pense qu'on aurait dû faire un bien plus grand effort sur la gabegie migratoire.
04:09Le mot n'a pas été prononcé.
04:10Il en parle.
04:11Pas une fois.
04:11Donc, on aurait pu, par exemple, supprimer l'AME et également, par rapport pour cette marotte, je pense également qu'on aurait dû prévoir quelque chose pour éviter la gabegie de l'audiovisuel de services publics.
04:25On a découvert encore hier que la faillite, enfin la faillite, le déficit de France Télévisions est encore plus important qu'il n'était.
04:35Donc, c'est plutôt ce qu'il n'y a pas.
04:37Mais malgré tout, les choses étant ce qu'elles sont, compte tenu du climat social, on est sur un volcan.
04:43Il y a un parti politique qui, aujourd'hui, joue davantage le grand soir plutôt que la victoire électorale.
04:52Donc, pour toutes ces raisons, je pense effectivement que le demi-courage, c'est déjà du courage.
04:56Alors, parmi les mesures qui ont été annoncées, deux jours fériés qui pourraient être désormais travaillés,
05:01les jours qui ont été avancés, les propositions de François Bayrou, c'est le lundi de Pâques.
05:05Et le 8 mai, écoutez le Premier ministre.
05:08Il faut travailler plus.
05:12Il faut que toute la nation travaille plus.
05:16Pour produire.
05:19Et pour que l'activité du pays dans son ensemble soit plus importante dans l'année
05:22et pour que la situation de la France s'améliore.
05:26Je propose donc que deux jours fériés soient supprimés pour tout le pays.
05:30Je cite comme exemple, mais je suis prêt à accepter d'autres idées,
05:37le lundi de Pâques qui n'a aucune signification religieuse
05:40et le 8 mai, dans un mois de mai, devenu un véritable gruyère.
05:46On verra l'aspect politique avec vous, Sébastien Ligny, dans un instant,
05:48parce que ça ressemble quand même à des totems pour occuper les oppositions
05:51pendant qu'on ne parle pas des restes des mesures.
05:53Véronique Jacquet, sur l'état d'esprit général de ces annonces,
05:55est-ce que vous aussi vous trouvez que ça va dans le bon sens ?
05:57Ou au contraire, vous dites qu'on va encore faire payer les mêmes,
06:00c'est-à-dire les classes moyennes notamment,
06:02les retraités qui vont être mis à contribution d'une certaine manière aussi ?
06:04Alors tout d'abord, sur la suppression de deux jours fériés,
06:07je pense que c'est une fausse bonne idée.
06:09D'abord parce que ça va faire encore et toujours reposer les efforts sur ceux qui travaillent.
06:17Le véritable sujet en France, c'est l'employabilité des seniors et des jeunes.
06:21Donc il y a trop d'inactifs à qui il faut remettre le pied à l'étrier.
06:24Évidemment, il n'y a pas du tout de réflexion là-dessus,
06:26parce qu'on est dans un pays, finalement, où on n'est plus capable de réformer quoi que ce soit.
06:30Ensuite, quand j'entends François Bayreau, qui se dit catholique,
06:32dire que le lundi de Pâques n'a aucune signification religieuse,
06:36ça m'étouffe un petit peu, vous voyez ?
06:38Donc voilà, là on voit le politique, mais on ne voit pas.
06:42Le Christ est ressuscité le dimanche de Pâques ?
06:44Le jour de Pâques, c'est quand même par essence la grande fête chrétienne.
06:50Le lundi de Pâques, comme le lundi de Pentecôte,
06:53est le jour où les croyants rendent grâce et remercient pour vivre ces grandes fêtes chrétiennes.
07:01Alors, on peut s'interroger sur le fait qu'il n'y a peut-être pas suffisamment de monde à la messe ces jours-là,
07:06mais en tout cas, pour les croyants, ça a un sens.
07:08Ce temps liturgique est à respecter et il est respectable.
07:12Donc quand j'entends François Bayreau parler comme ça, il y a quand même de quoi s'étouffer.
07:16On voit que le Premier ministre est un habile politique.
07:18Mais effectivement, c'est un totem, c'est un os qu'il donne à ronger aux oppositions.
07:23Ça va les occuper quelques temps et au final, il n'en sortira peut-être pas grand-chose.
07:26Sur l'esprit général de ce qui a été dit cet après-midi, moi j'en retire trois choses.
07:33La question de l'année blanche, François Hollande, la dernière année de son quinquennat,
07:37avait déjà instauré une année blanche.
07:40Concrètement, pour tous ceux qui étaient imposables,
07:42d'abord il y avait eu plus de personnes imposables qui rentraient évidemment dans le champ de l'impôt.
07:46Et pour ceux qui étaient déjà imposables, ça avait fait une augmentation d'impôt de 80 euros en moyenne.
07:51Bon voilà, donc on ne va pas dire que c'est un dollar, c'est un signal,
07:55mais qui repose encore et toujours sur ceux qui bossent et qui payent des impôts
07:58puisque l'impôt sur le revenu est payé par moins de la moitié de la population.
08:03Bon ça c'est la première chose.
08:04Deuxièmement, là on nous promet presque du sang et des larmes.
08:09Moi ça me fait rigoler, on a quand même affaire à des rustines.
08:11D'abord parce que ce sont de petits efforts, il va falloir s'habituer parce qu'il n'y a pas que 2026.
08:17Si on veut que ce soit cohérent, il y a 2027, 2028, 2029 et plus.
08:20Ensuite, il n'est nullement question d'une cure d'austérité.
08:24On nous parle d'un non-remplacement d'un fonctionnaire sur trois.
08:27Ça veut dire à peine 50 000 personnes.
08:29On a augmenté le nombre de fonctionnaires de plus de 100 000 depuis 2017.
08:34François Fillon parlait de la suppression de 500 000 fonctionnaires.
08:37Donc franchement c'est de la rigolade.
08:38Et attention, si les Français ou si les partis d'opposition ne valident pas
08:42un tant soit peu des efforts budgétaires à faire,
08:45ce qui nous pend au nez, c'est ce qui est arrivé au Portugal ou à la Grèce.
08:48Le Portugal en deux mots, la cure d'austérité et ils s'en sont très bien sortis.
08:53TVA à 23%, augmentation des impôts bien entendu, diminution des pensions de retraite et des salaires.
08:59Donc il faut savoir ce qu'on veut.
09:00En tout cas on voit que les oppositions sont assez unanimement contre les propositions de François Bayrou.
09:04C'était prévisible d'une certaine manière.
09:06On va découvrir peut-être des tweets d'ailleurs de certains responsables politiques
09:09comme Marine Le Pen ou Éric Souty.
09:11Finalement on aurait presque pu écrire leurs tweets avant les annonces.
09:14Le fait que François Bayrou soit dans une position politique impossible,
09:16tout le monde est d'accord pour le dire et on aurait pu faire ces tweets
09:19avant les déclarations de François Bayrou.
09:22Maintenant là où il est fort, c'est que politiquement il a trouvé un contrefeu extraordinaire
09:25avec ses jours fériés.
09:26Vous allez voir que pendant les deux, trois prochains jours, on ne va parler que de cela.
09:30Vous allez avoir des gens qui vont parler que du jour férié et on occulte tout le reste.
09:33Parce que Véronique Jacqui a raison, le fait qu'on soit quand même dans des rustines
09:37a pu savoir quoi en faire.
09:39C'est-à-dire que là on met du scotch à double face sur le Titanic.
09:42Quand j'entends qu'on est dans une radicalité, je souffle, je souffle deux fois même.
09:47On nous parle de 3000 fonctionnaires alors qu'il y en a plus de 5,7 millions en France.
09:51On nous dit que l'État ne va pas dépenser plus que prévu.
09:54Donc on ne parle même pas de baisser les dépenses de l'État.
09:56On dit simplement qu'on va dépenser ce qu'on est censé dépenser.
09:59Bonjour la cure d'austérité.
10:01On nous parle de supprimer certaines agences et opérateurs de l'État.
10:05Il y en a plus de 400.
10:06Combien on va en supprimer ?
10:08Quelques dizaines.
10:09Il y a qui parle de quelques centaines d'emplois qui seront possiblement supprimés.
10:12Super, quelques centaines d'emplois.
10:14Et le problème, c'est qu'en fait, là où il y a un vrai sujet,
10:16c'est qu'on est dans une situation catastrophique
10:18et il n'y a aucune réflexion ou aucune solution structurelle.
10:21C'est-à-dire qu'on n'est que dans du court terme.
10:23Vous prenez l'année blanche, par définition ça dure une année.
10:26Ou alors on l'a fait pendant plusieurs années.
10:27Mais dans ce cas-là, c'est un autre sujet.
10:29La désintexation des retraites, ça dure un an.
10:33Les dépenses de l'État figées, ça ne dure qu'un an.
10:35Tout cela, on aura les mêmes questionnements, les mêmes problèmes l'année prochaine.
10:39Sauf que l'année prochaine, ce ne sera pas à 45 milliards qu'il faudra trouver.
10:42Ce sera à 55 ou 60.
10:43Donc il n'y a aucune réflexion à long terme.
10:45On est donc du court terme d'un Premier ministre qui tente de sauver sa place quelques mois,
10:50ce qui me paraît être compliqué.
10:52Et le problème, c'est que pendant ce temps-là, la dette continue.
10:54Il a donné ce chiffre hallucinant du nombre de...
10:575 000 euros par seconde.
10:585 000 euros par seconde.
10:59Pendant son discours, on en a eu des millions d'euros.
11:01Au début de cette émission.
11:01On a eu plusieurs millions d'euros qui sont partis pendant son discours.
11:03Et le problème, c'est que je ne vois pas, dans les solutions qu'il a proposées,
11:06des freins durables à cette gabegie.
11:09Est-ce que je peux dire tout et son contraire ?
11:11Oui.
11:12Ça ne tiendrait qu'à moi.
11:16J'agirais avec une tronçonneuse.
11:19Je vous signale, personne n'en parle.
11:21Vous ne savez pas le trouver dans la presse.
11:23Mais M. Javier Milay est en train de gagner en Argentine.
11:28Il a réagi.
11:29Vous avez vu qu'il a réagi aux annonces de François Bayron ?
11:30Au courant.
11:31Il a dit, c'était en espagnol, mon espagnol est assez limité.
11:35J'ai l'impression que c'était plutôt encourageant.
11:36Oui, ça n'arrivait pas dans le bon sens.
11:38Mais ce que je veux dire, ce n'est pas du Milay.
11:40Mais en même temps, je ne connais pas bien la situation, l'esprit argentin.
11:45Mais je connais bien l'esprit français.
11:47Je peux vous dire quand même que le français, de manière générale,
11:50de gauche à droite ne ferait à faire un examen de conscience.
11:54Moi-même ici, sur ce plateau, quand j'osais dire que le quoi qu'il en coûte,
11:58ou que l'argent magique, ça ne correspondait...
12:02Je pense qu'on allait vers le mur.
12:04On me regardait un petit peu comme si j'étais étrange.
12:07L'ensemble des Français étaient convertis à l'argent magique.
12:10Donc, c'est un pays particulier, la France, sur ce plan-là.
12:13Donc, je répète, le demi-courage de M. Bérou, c'est déjà du courage.
12:20André Valigny, qu'on n'a pas encore entendu.
12:22Alors, sur Milay, évidemment, je ne suis pas du tout d'accord avec ce que vient de dire mon confrère Goldnadel.
12:27Et Dieu nous garde d'un massacre à la tronçonneuse comme celui...
12:31Vous n'avez pas supprimé quelques ministères ?
12:33Comme celui qui inflige Milay aux Argentins.
12:35Et quelle souffrance sociale vivent les Argentins.
12:38Sur les jours fériés, c'est vrai qu'on va en parler deux ou trois jours.
12:41Et pour effaroucher un peu plus Véronique Jacquet,
12:44moi, je pense que le choix du 8 mai n'est pas un bon choix.
12:47La victoire sur le nazisme, c'est quand même symboliquement très important.
12:51Je pense qu'il aurait fallu, si on doit supprimer deux jours fériés,
12:53je doute que ce soit très utile.
12:54Mais enfin, ce serait plutôt le lundi de Pâques et le lundi de Pentecôte, cher Véronique.
12:58Le lundi de Pentecôte est déjà...
12:59Et c'est le catholique qui vous parle.
13:01Et c'est le catholique qui vous parle.
13:03Il faut avoir une réflexion sur les 35 heures.
13:04Il faut arrêter d'agiter le chiffon des jours fériés.
13:07Le 8 mai a été instauré sous François Mitterrand.
13:09Avant, on ne s'en peignait pas.
13:10De Gaulle n'était pas pour le 8 mai.
13:12Et vous pouvez penser à la victoire contre le nazisme,
13:16tout en travaillant.
13:19Je pense que le 8 mai, symboliquement, c'est pas une bonne idée.
13:22Cela dit, les jours fériés, ça va passer dans deux ou trois jours.
13:25Les vacances vont arriver.
13:26Le vrai sujet, c'est l'ensemble du plan Bérou qui sera disputé.
13:30Discuté et disputé au Parlement, à l'Assemblée nationale et au Sénat.
13:35Et quand je vois toutes les oppositions qui sont déjà vent debout contre ce plan Bérou,
13:39je pense que Bérou ne se fait pas beaucoup d'illusions.
13:42Son plan sera rejeté par la gauche et par l'extrême droite.
13:46Et je ne sais pas ce qui va se passer après.
13:47Je ne sais pas ce qui va se passer après.
13:49Justement, André Valigny, on va écouter les réactions des oppositions,
13:52à commencer par Jean-Philippe Tanguy du Rassemblement.
13:54Valigny, par la gauche et par l'extrême droite.
13:57Vous auriez pu dire peut-être par l'extrême gauche et par l'extrême droite, non ?
14:02Non, parce que j'ai vu que les socialistes rejettent le plan Bérou.
14:04Les socialistes rejettent, en revanche, ce n'est pas l'extrême gauche.
14:07De manière générale, j'ai l'impression que certains sont beaucoup plus avares du mot extrême gauche
14:13que du mot extrême droite.
14:14Non, parce que je ne mets pas le PS dans l'extrême gauche.
14:16C'est remarqué.
14:16Je ne mets pas le PS dans l'extrême gauche.
14:18Même peut-être, allez savoir, M. Valigny, que j'aime bien.
14:21Malgré la solidarité des avocats.
14:23Non, non, le PS n'est pas à l'extrême gauche, je suis désolé.
14:25Ils se sont associés à la France Insoumise à un moment donné.
14:27Je peux vous dire que, par exemple, sur l'audiovisuel de service public,
14:31c'est un bâton à une seule extrémité.
14:34Il y a une extrême droite, mais il n'y a pas d'extrême gauche.
14:38Écoutez Jean-Philippe Tanguy du Rassemblement National
14:40qui a réagi aux annonces de François Bayon.
14:43Le Premier ministre nous a exposé un plan
14:45où il disait qu'il fallait stopper la dette et en avant la production.
14:50Pour le moment, c'est surtout de notre point de vue
14:52que nous voulons stopper les impôts.
14:54Sinon, ce sera en avant la censure.
14:56L'impasse macroniste est totale.
14:58Au bout de 7 ans, ils n'ont strictement aucune économie structurelle à proposer.
15:02Aucune lutte sur les gaspillages.
15:05L'année blanche, qui est une véritable purge fiscale et sociale,
15:08c'est la purge sans la solution.
15:10Qu'est-ce qui se passera après ?
15:11Où sont les économies durables ?
15:13Il ne faut pas baisser le déficit pour un an.
15:14Il faut baisser le déficit sur 10 ans, 20 ans pour rétablir les comptes publics.
15:19Et là, il n'y a rien.
15:20Voilà pour la position du RN.
15:21Sans surprise, Jean-Philippe Tanguy était notre invité ce matin.
15:24C'est déjà plus ou moins ce qu'il avait dit.
15:25Autre réaction que je vous propose ce soir,
15:27c'est l'Éric Coquerel de la France Insoumise
15:28qui, lui aussi, n'est pas très content de ce qu'il a entendu.
15:32C'est pire que prévu, tout simplement.
15:36C'est-à-dire que, dans les scénarios les plus fous,
15:39on n'imaginait pas à quel point les mesures budgétaires
15:42qui sont mises sur la table attaqueraient l'État,
15:45attaqueraient la Sécurité sociale,
15:47attaqueraient les collectivités territoriales,
15:49attaqueraient les opérateurs, deux fois plus que prévu.
15:52Là, ça va être la gabegie, ça va être une tronçonneuse
15:56qui va être utilisée par rapport aux opérateurs,
15:58mais attaqueraient aussi tout le monde du travail.
16:00Les malades, les salariés, les retraités, etc.
16:05Donc, c'est un budget absolument terrible.
16:07Puis, autre réaction que je voulais vous faire écouter
16:08avant qu'on en parle en plateau,
16:10celle de Sarah Knafo, l'eurodéputée de Reconquête.
16:12Les impôts vont augmenter.
16:16Oui, vous avez bien entendu.
16:18Dans le pays le plus taxé du monde,
16:20le Premier ministre ose nous annoncer
16:22que nous ne payons pas assez.
16:24Il faut retenir une seule chose.
16:26Plus aucune hausse d'impôt n'est acceptable en France.
16:29Notre taux d'imposition est l'une des causes majeures
16:32de notre déclin.
16:33L'urgence, c'est de le baisser.
16:35François Bayrou va même encore plus loin.
16:37Il annonce qu'il va supprimer deux jours fériés,
16:40le lundi de Pâques et le 8 mai.
16:42Il vous demande donc, à vous,
16:44de faire l'effort qu'il ne fait pas.
16:46Ça ne coûte pas grand-chose à François Bayrou,
16:48puisque c'est Nicolas qui paye,
16:50c'est Nicolas qui travaille.
16:51Et résultat, c'est vous qui devez passer à la caisse.
16:54Pour moi, là, on est quand même au cœur du sujet,
16:56c'est-à-dire l'acceptabilité de ces mesures.
16:57Par l'Assemblée, on a bien compris que ça va être très compliqué.
17:00Mais aussi par les Français,
17:00c'est-à-dire qu'on demande des efforts aux Français
17:02et la contrepartie de l'État n'est pas forcément présente.
17:04On parlait de la réduction de la dépense.
17:06Bon, il y a de la réduction, évidemment,
17:08mais on n'est quand même pas au niveau
17:09qu'on aurait pu espérer,
17:10notamment sur les agences
17:11et sur tout un autre tas de dépenses,
17:13de fonctionnement aussi.
17:14Il a été assez peu question de ces sujets-là.
17:16Mais justement, Thomas,
17:18il serait comique,
17:20si ça n'était pas saumâtre,
17:22de voir des adversaires de François Bayrou
17:26vitupérer la radicalité de ce plan,
17:29alors que son intelligence est précisément
17:32de n'être pas radicale.
17:34Alors, on peut se demander,
17:36en effet, si la modération de ce plan,
17:39je l'admets tout à fait,
17:41c'est pour, en quelque sorte,
17:43préparer un départ en douceur le moment venu,
17:47ou bien si précisément,
17:49il a encore l'espoir, peut-être,
17:52de le faire agréer un jour par le Parlement.
17:55Parce qu'à la limite...
17:56Vous pensez que c'est possible de le faire ?
17:57Vu les réactions, vous pensez que c'est possible ?
17:59Mais, heureusement, il y a une classe politique
18:03à qui il arrive d'être intelligent,
18:06et on peut changer les débats au Parlement.
18:09Qui sait ?
18:10Je ne mettrai pas ma chemise là-dessus, Thomas.
18:14Mais l'absence, la nuance, la modération des mesures,
18:19le fait de leur équilibre, surtout,
18:22me paraissent peut-être apporter un futur de bonne augure.
18:27J'ai quand même l'impression que la plupart des lignes rouges
18:29des différentes formations politiques ont été franchies.
18:31C'est un grand chlem,
18:32parce que le déremboursement de certains médicaments
18:35et des soins à longue durée,
18:37c'était une ligne rouge du RN lors du mandat de Michel Barnier,
18:40ce qui a notamment conduit à sa censure.
18:42François Béroux en a parlé.
18:43Les retraites, François Béroux y touche,
18:45c'est une ligne rouge pour le RN.
18:46François Béroux n'a pas prononcé une seule fois le mot immigration,
18:49évidemment, pour le RN, c'est une ligne rouge.
18:51La contribution de la France à l'Union Européenne,
18:53un peu plus de 7 milliards d'euros par an,
18:55François Béroux n'en a pas parlé,
18:56c'est une ligne rouge pour le RN.
18:58Et les impôts, évidemment, là, c'est collectif.
19:00Et c'est encore une ligne rouge.
19:02Donc, honnêtement, le RN, depuis quelques semaines,
19:04cherche une raison pour censurer et pour justifier cette censure.
19:08Je ne vois pas comment ils peuvent justifier non-censure cet automne
19:11si ce budget reste tel quel.
19:13Il faut quand même préciser à ceux qui nous regardent
19:14qu'il n'y a pas de session parlementaire jusqu'au mois de septembre.
19:16Donc là, la censure n'arrivera pas tout de suite.
19:19Vous étiez plus optimiste sur le sort de cette réforme.
19:22Il y a pas mal de choses qui vont être détricotées,
19:23de toute façon, pour compléter ce que vient de dire Sébastien.
19:26Après, il est évident qu'on ne touche pas au coût de l'immigration,
19:29on ne touche pas à une réforme des logements sociaux.
19:32Enfin, tout ce qui est réforme structurelle
19:33n'est absolument pas pensé ni abordé depuis bien trop longtemps.
19:36Donc, François Bayrou, quelque part, lui, paye l'addition
19:39en tant que Premier ministre.
19:40Mais c'est vrai que s'il montre un peu de courage aujourd'hui,
19:43c'est qu'il faut quand même lui reconnaître
19:44que depuis 2002, depuis toutes les campagnes présidentielles
19:47qu'il a faites, il a toujours eu ce souci
19:49de lutter contre la dette.
19:50Voilà ce qu'on pouvait dire ce soir sur ce budget,
19:53ces orientations budgétaires présentées par François Bayrou.
19:55Je reçois beaucoup de messages aussi de gens,
19:57et alors ça peut paraître un peu démago parfois,
19:59mais ils disent aussi, peut-être c'est aux politiques
20:00de montrer l'exemple d'une certaine manière,
20:02donc réduire les dépenses et aussi le fonctionnement.
20:05Et ça, c'est un argument qui revient souvent.
20:06Évidemment, la réforme de l'État...
20:07Excusez-moi, hier,
20:09hier, Éliott Deval,
20:11un peu courroucé par l'attitude de M. Baptiste
20:15sur l'islamo-gauchisme,
20:18se demandait pourquoi il était encore là.
20:22Moi, j'étais un tout petit peu moins sévère que lui, d'ailleurs,
20:26une sorte de faiblesse,
20:28mais par contre, je me demande à quoi sert son ministère.
20:31Oui, ça peut faire partie des économies,
20:32il y a même un nombre d'agences,
20:33bon, peut-être pas ce ministère-là,
20:35mais en tout cas d'autres,
20:36c'est ce que beaucoup de gens m'envoient,
20:38donc c'est pour ça que je m'en fais l'écho aussi.
20:39Et après, on supprime beaucoup.
20:42Oui, mais bon, si tout le monde doit faire des efforts,
20:45à un moment donné, les efforts...
20:46Par ce ventre de l'audiovisuel public,
20:47je rappelle que ça coûte quand même plus de 4 000 euros d'euros par an.
20:494 milliards, est-ce qu'on fait l'économie 4 milliards d'euros aujourd'hui ?
20:52Vous savez, ce genre de mesures symboliques,
20:55ça plaît 48 heures,
20:56et puis après, tout le monde les oublie.
20:58Moi, je me souviens que François Hollande
20:59a diminué le salaire du président de la République
21:01et le salaire de tous les ministres.
21:03Qui s'en souvient ?
21:05Qui s'en souvient déjà ?
21:06C'était de l'ordre des monturettes,
21:09c'était des magots.
21:10C'est ce que vous proposez ?
21:11Ce sont les seuls qui sont...
21:12Mais en revanche, il n'a pas ratibrasé le nombre de fonctionnaires.
21:15Oui, non, ça nous a...
21:16On s'en souvient, mais supprimer le conseil économique et ceci.
21:19Oui, par exemple, parce que là,
21:19ils vont être chargés de mener des concertations.
21:22Ça fait pas mal, ça, plus ça, plus ça, ça fait...
21:24Ça, mais vous t'avez, c'est autre chose.
21:25Je crois que des mesures symboliques
21:27qui consistent à diminuer le nombre de voitures,
21:29de chauffeurs, de...
21:30Oui, en tout cas, tout ça participe.
21:31Oui, oui, oui, ça donne l'exemple.
21:335,7 millions de fonctionnaires, j'en rappelle.
21:35Voilà ce qu'on pouvait dire ce soir
21:36sur ces orientations budgétaires.
21:38Dans quelques instants, on reviendra,
21:39on parlera de ces guet-apens
21:40qui se multiplient contre les policiers.
21:42Il y a une histoire absolument incroyable
21:43qui s'est passée à Annemasse
21:44en marge des festivités du 14 juillet.
21:46On vous raconte ça dans quelques minutes.
21:48A tout de suite.
21:51Je vous épargnerai les discussions
21:54que nous avons pendant la pause,
21:55mais c'était très animé.
21:57C'était aller un peu loin.
21:57Sur la question des jours fériés,
21:59certains ont des idées
21:59que je trouve particulièrement choquantes.
22:01On va répéter ce qu'a dit M. Bilger.
22:04Mais voilà.
22:08On en vient donc à une actualité
22:09qui est loin d'être réjouissante.
22:11Je disais ce matin,
22:11on a eu une phrase d'Emmanuel Macron
22:12qui a raisonné ce week-end.
22:14Pour être libre, il faut être craint.
22:17Ça, c'est ce qu'a dit Emmanuel Macron.
22:18Il parlait évidemment de la Russie.
22:20Mais on aimerait que cette phrase,
22:21parfois, elle s'applique aussi
22:22à d'autres domaines.
22:23Et pourquoi je vous dis ça ?
22:23Vous pensez que M. Théboun craint
22:25beaucoup M. Macron ?
22:25Par exemple, en diplomatie,
22:27on voit que ça ne s'applique pas trop.
22:28Mais c'est sûr que M. Théboun tremble
22:29quand il entend le nom Macron.
22:32Je pense même que Boilem-Sensal
22:33n'est pas libre précisément
22:34parce que nous ne sommes pas craints.
22:35Absolument.
22:36Voilà.
22:36Alors, autre domaine
22:38où on aimerait peut-être
22:38que l'autorité de l'État
22:40se fasse respecter,
22:40qu'il y ait une forme de crainte
22:42parmi ceux qui doivent
22:43faire face aux policiers,
22:44c'est lorsqu'il y a
22:45des interventions de police
22:46dans des quartiers dissensibles
22:48et que les policiers
22:49sont attendus
22:49par des dizaines d'individus
22:50qui leur tentent
22:52des guets-tapens.
22:53C'est ce qui s'est passé
22:53en Savoie,
22:55à Annemasse précisément,
22:56en Haute-Savoie.
22:58Écoutez les précisions
22:59de Sabrina Birlin-Bouillet
23:00du service police-justice
23:01de CNews.
23:04Cela s'est passé
23:04dans la nuit de dimanche
23:05à lundi
23:06dans le quartier
23:07Périer-Livron
23:08à Annemasse.
23:09C'est en Haute-Savoie.
23:10Deux appels au 17
23:11sont faits
23:12pour signaler
23:12des violences
23:13intrafamiliales.
23:14Deux policiers
23:15se rendent alors
23:16sur place
23:16pour intervenir
23:17et là,
23:18ils sont pris
23:18dans un guet-tapens.
23:20Une fois sortis
23:21de leur véhicule,
23:22une quinzaine
23:22de jeunes individus
23:23cachés dans des buissons
23:24s'entraînent
23:25aux forces de l'ordre.
23:27Les policiers subissent
23:28des tirs
23:28de mortiers d'artifice.
23:30Finalement,
23:30les policiers mettent
23:31le groupe en fuite
23:32et ils parviennent
23:33tout de même
23:33à interpeller
23:34l'un d'entre eux,
23:35un homme
23:36qui avait sur lui
23:36deux mortiers d'artifice.
23:38Il s'agit
23:39d'un ressortissant algérien
23:40qui fait l'objet
23:41d'une OQTF.
23:42Il est placé
23:43en garde à vue
23:43en vue de son déferment.
23:46Une enquête
23:46est ouverte
23:47pour retrouver
23:47le reste des auteurs
23:49de ce guet-tapens.
23:50Quant aux policiers
23:50qui s'en sortent
23:51heureusement
23:51sans blessure,
23:53ils sont néanmoins
23:53très choqués
23:54par ce qu'ils ont subi.
23:56Maintenant,
23:57même des OQTF,
23:58donc des personnes
23:58par définition
23:59qui n'ont pas le droit
24:00d'être sur notre territoire
24:01se permettent
24:01de tirer des mortiers
24:02contre des policiers.
24:03Donc là,
24:03on en est à ce niveau-là
24:04de non-respect de l'autorité
24:05et de...
24:06Là,
24:06on parlait de crainte.
24:07Là,
24:08il n'y a aucune crainte.
24:08Je blâmais à l'avance
24:10mon a priori
24:10mais dès que j'ai entendu
24:11le début,
24:12je me suis dit
24:13si ça se trouve,
24:14ça peut être des migrants
24:15ou quelque chose comme ça
24:16et vous voyez,
24:17je ne m'étais pas trompé.
24:19Ça montre au-delà de...
24:21Vous avez entièrement raison,
24:23Thomas.
24:23Au-delà de l'absence totale
24:26de toute crainte,
24:28la détestation
24:29de la France
24:29et des Français.
24:30Parce que c'est
24:31complètement gratuit.
24:32On a envie
24:32de se faire du flic.
24:33On a envie
24:34d'abîmer les Français.
24:36Je suis désolé.
24:36C'est assez effrayant
24:38mais c'est quotidien.
24:41C'est multicotidien.
24:42Vous savez,
24:43c'est Laurent Nunez
24:44qui a dit ça.
24:44On va l'écouter d'ailleurs.
24:45Laurent Nunez
24:45qui était notre invité
24:46en début de semaine,
24:47le préfet de police de Paris,
24:48il a dit
24:48tous les soirs,
24:49il y a des guet-apens.
24:51On parlait en l'occurrence
24:52d'un guet-apens
24:52qui avait eu lieu
24:53à Mante-la-Jolie
24:53où des policiers
24:54là aussi avaient été visés
24:55par ce qui ressemble
24:56à des armes à feu.
24:58On verra ce que dit l'enquête
24:58mais visiblement
24:59le véhicule avait été visé
25:00par un tiers d'armes à feu
25:02et Laurent Nunez nous dit
25:02c'est quotidien,
25:03c'est tous les soirs.
25:04Écoutez-le.
25:06Il y a souvent
25:07des prises à partie.
25:08Ce qui a été rendu public
25:10à Mante-la-Jolie
25:11parce qu'il y a eu
25:11un écho important.
25:13Ça arrive malheureusement
25:14dans l'agglomération parisienne
25:15presque tous les soirs
25:16quand il y a des interpellations
25:18sur des points d'île,
25:20de trafiquants.
25:21Il n'est pas rare
25:21que spontanément
25:22des groupes de jeunes
25:25ou de moins jeunes
25:26s'agrègent
25:28pour empêcher
25:29l'interpellation.
25:30Il faut faire usage
25:31des armes intermédiaires
25:32pour pouvoir extraire
25:33les individus
25:34et quand même
25:35les interpeller
25:36et dans la plupart des cas
25:37on les interpelle.
25:38Est-ce que vous connaissez
25:39d'autres pays
25:40où la police
25:41est prise à partie
25:41tous les soirs
25:42dans certains quartiers ?
25:44Alors je ne crois pas.
25:45Je n'ai pas
25:46une omniscience internationale
25:48Thomas.
25:49Mais ce qui me paraît
25:50intéressant
25:51bien plus
25:52que la détestation
25:55des Français
25:55ce que manifestent
25:56ces guet-apens
25:57c'est la totale
26:00conscience
26:02de l'impunité
26:03qu'ont
26:04les agresseurs
26:05de la police.
26:06On pourrait écrire
26:07une histoire
26:08de l'insécurité
26:09à partir
26:10de moments signifiants.
26:12Le premier pompier
26:13qui est agressé
26:14il y a des années.
26:15Ensuite
26:16pardon de vous
26:18de vous ennuyer
26:20alors que j'ai déjà
26:21dit ça
26:22l'insécurité
26:24augmente
26:25certes
26:26mais ce qui change
26:27radicalement
26:28ce sont les modalités
26:29avec lesquelles
26:31les agresseurs
26:32les malfaisants
26:33non seulement
26:34n'ont aucune crainte
26:35devant la police
26:36mais au contraire
26:38sortent d'une attitude
26:40de réaction
26:42pour prendre
26:43l'initiative
26:44de guet-apens
26:45et d'agression
26:46et ça
26:47ça change
26:47radicalement
26:48le climat actuel
26:50enfin qui dure
26:51depuis un certain temps.
26:52Est-ce que c'est pas aussi
26:53le résultat
26:55d'une justice
26:55qui ne sanctionne pas
26:57suffisamment sévèrement ?
26:58On va parler juste après
26:59d'une autre affaire
26:59qui est vraiment là encore
27:00sidérante
27:01mais ils savent très bien
27:02que s'ils sont
27:03interpellés par la police
27:05derrière
27:05ils ne vont pas risquer
27:06d'aller en prison
27:06500 euros d'amende
27:08des travaux d'intérêt général
27:09des travaux d'intérêt général
27:10des stages de citoyenneté
27:11vraiment s'ils n'ont pas été sages
27:12les travaux en France
27:13peuvent être refusés
27:14je rappelle
27:14au tribunal
27:15si le jeune
27:16la présidente d'un tribunal
27:18doit demander
27:19la juge doit demander
27:20à un condamné
27:21s'il accepte de faire
27:21les travaux d'intérêt général
27:22si l'homme dit non
27:23il faut trouver une peine
27:24complémentaire
27:24donc ça se transforme
27:25en stage de citoyenneté
27:26où on fait des QCM
27:28pour savoir si le 14 juillet
27:30c'est la prise de la Bastille
27:31ou Marine
27:32on était capable d'instaurer
27:32des peines planchées
27:33pour quiconque
27:34s'attaque à un policier
27:36je pense que ça
27:37en calmerait plus d'un
27:38des peines planchées
27:38de 5 ans par exemple
27:40enfin quelque chose
27:41de très sévère
27:41je pense que déjà
27:43on arriverait peut-être
27:43à endiguer
27:44cette forme de provocation
27:46envers la France
27:47et les policiers français
27:48mais moi ce qui me choque
27:49c'est quand j'entends
27:50Laurent Nunes
27:50parler de la sorte
27:51enfin il est dans le commentaire
27:52il est dans le commentaire
27:54avec une forme d'habitude
27:55le jour du 14 juillet
27:57mais c'est plus
27:58la fête nationale
27:58c'est la défaite nationale
28:00mais combien de temps
28:01les français
28:02vont-ils supporter cela
28:04combien de temps
28:06vont-ils supporter
28:07d'être spectateurs
28:08de la défaite
28:09et du déclin
28:10de leur pays
28:11avec le laxisme
28:12et la faiblesse
28:13que l'on montre
28:14à ces gens
28:14qui sont des OQTF
28:15et qui s'en prennent
28:16aux forces de l'ordre
28:17alors là vous voyez
28:17à l'écran d'autres images
28:18ça se passe à Marseille
28:19c'est l'eurodéputé
28:20Mathieu Vallet
28:21du Rassemblement National
28:22qui a partagé ces images
28:23des policiers ont procédé
28:25à une interpellation
28:26et vous avez une voiture
28:27qui va percuter
28:28la voiture de police
28:28délibérément pour faire échapper
28:30celui qui a été interpellé
28:32donc là encore
28:32c'est ce qui témoigne
28:33vraiment d'un sentiment
28:34total d'impunité
28:35André Vallet
28:36comment vous expliquez
28:37qu'aujourd'hui
28:38il y ait des guet-apens
28:40de la sorte
28:40avec une organisation
28:41parce que dans le cas
28:42de Montelajoli
28:43il y avait une quarantaine
28:44de jeunes
28:44qui avaient été prévenus
28:45qui avaient été rameutés
28:46au téléphone
28:46qui savaient
28:47qui attendaient
28:48de pied ferme
28:48les policiers
28:48donc il y a même
28:49une organisation
28:50maintenant assez
28:51assez importante
28:52dans ces quartiers
28:53j'ai du mal
28:56à l'expliquer
28:57sinon par un sentiment
28:58comme le dit
28:59Véronique Jacquet
28:59d'impunité
29:00ces jeunes voyous
29:02se croient tout permis
29:03se permettent tout
29:04c'est absolument insupportable
29:06les forces de l'ordre
29:07sont de plus en plus
29:09mises à mal
29:09attaquées
29:10vilipendées
29:12victimes de guet-apens
29:13tout ça est insupportable
29:15et l'homme de gauche
29:16que je suis
29:16vous dit qu'effectivement
29:17la justice doit être
29:18plus sévère
29:19avec ces jeunes là
29:20il faut être plus sévère
29:21même si ça pose
29:23des problèmes
29:23plus structurels
29:24d'éducation
29:25à la citoyenneté
29:26d'éducation
29:27de vie familiale
29:30qu'il faut restructurer
29:31sans doute
29:31enfin bref
29:32il y a beaucoup de choses
29:32qui se passent
29:33dans les quartiers
29:33ça passe quand même
29:34aussi beaucoup
29:34par la justice
29:35mais bien sûr
29:36et justement
29:37je pense quand même
29:37que l'affaire Naël
29:38restera comme un tournant
29:40un double tournant
29:41à la fois parce que
29:42ça a exacerbé
29:43la haine
29:43d'une partie
29:44de la population française
29:45issue de la migration
29:46envers la police
29:47c'est à dire que
29:48ça a été un rejet
29:49qui s'est transformé
29:50petit à petit en haine
29:51alimenté par certains
29:52responsables et certains
29:54médias
29:55et les réseaux sociaux
29:56et donc aujourd'hui
29:56il y a une haine
29:57qu'ils assument
29:58c'est à dire que
29:58ce sont devenus des cibles
29:59peut-être encore plus
30:00qu'avant
30:00et de l'autre côté
30:02la Fernelle
30:02change aussi le regard
30:04et la perception
30:04des policiers
30:05dans ce genre de situation
30:06c'est à dire qu'on se retrouve
30:07avec des policiers
30:07qui je ne sais pas
30:08si je peux aller jusqu'à dire
30:09qu'ils ont peur
30:10mais qui en tout cas
30:10se méfient de la réponse
30:12qu'il va y avoir
30:13de leur hiérarchie
30:13si jamais ils doivent
30:14sortir leur arme
30:15ou si jamais ils doivent frapper
30:16quand on voit que le policier
30:17de la Fernelle
30:18est poursuivi pour meurtre
30:20et qui risque
30:2120 ou 30 ans
30:22de réclusion criminelle
30:24jusqu'à la perpétuité
30:25alors que toutes les enquêtes
30:26internes ont montré
30:27qu'il y avait un tir accidentel
30:28on se rend bien compte
30:29qu'aujourd'hui
30:29les policiers
30:30ne sont plus suivis
30:30par leur direction
30:31et donc leur force d'impact
30:32dans ce genre
30:33d'interpellation
30:35est réduite
30:36et donc ça participe
30:36parfois au fait
30:37que les situations dérapent
30:38parce qu'ils n'osent plus
30:39agir
30:41Ce que vous dites
30:41Sébastien est très vrai
30:42d'ailleurs ça ne date
30:43pas d'aujourd'hui
30:44je pense que
30:46depuis plusieurs années
30:47les policiers
30:49ont peur
30:49d'exercer
30:50la plénitude
30:51de leur mission
30:52ils ont même peur
30:54d'utiliser
30:55dans leur extrémité
30:56toutes les dispositions
30:58que leur permet la loi
30:59et c'est très important
31:01parce qu'évidemment
31:01pour peu
31:02qu'ils le fassent
31:03ils auront
31:04certains médias
31:05comme vous l'avez dit
31:06et généralement
31:07un pouvoir politique
31:09lâche
31:09qui ne les soutiendra pas
31:11et bien ça vous montre
31:12l'affaire Naël
31:14notamment
31:14que contrairement
31:15à ce que vous dites
31:16le laxisme judiciaire
31:18n'existe pas
31:19le policier
31:23lui
31:23le policier lui
31:25il est renvoyé
31:26pour homicide volontaire
31:27je ne sais pas
31:28si vous vous rendez compte
31:29et je peux vous dire
31:30qu'en matière
31:32de délinquance financière
31:33il n'y a pas
31:34de laxisme
31:35non plus
31:36ni de paralysie
31:37de la justice
31:38le seul domaine
31:39où je constate
31:40qu'il existe
31:41un laxisme judiciaire
31:43c'est en matière
31:44de délinquance
31:46et de violence
31:47de sang
31:47c'est le seul domaine
31:49bon
31:50elle n'est pas toujours
31:51laxiste
31:51je constate
31:53malgré tout
31:54que idéologiquement parlant
31:55il y a quand même
31:57une pesanteur
31:58qui pèse
32:00si j'ose dire
32:00sur le laxisme
32:02on le voit
32:03tous les jours
32:04ce qu'on appelle
32:05laxisme
32:05souvent
32:06c'est quand un avocat
32:07perd son procès
32:08oui mais je ne sais pas
32:10je ne sais pas quoi
32:10ça peut être
32:11les comparutions immédiates
32:12après la finale
32:13de la Ligue des Champions
32:13pour moi
32:14ça s'appelle du laxisme
32:15oui
32:16alors
32:17toute façon
32:18sursis
32:18Gérald Darmanin
32:19a totalement raison
32:20il faudrait supprimer
32:22cette sanction inutile
32:23quand vous visez
32:24des policiers
32:24avec des mortiers
32:25pardon
32:25mais vous allez en prison
32:26ça ne devrait même pas
32:27faire débat
32:27je ne vois même pas
32:28pourquoi on est en train
32:28encore de discuter
32:29il y a un rite
32:31en plus
32:31il y a un rite
32:31très étrange
32:32c'est que les délinquants
32:34même s'ils savent
32:35qu'ils sont dans
32:36une certaine impunité
32:37lorsqu'ils se rendent
32:39au tribunal
32:39pour la deuxième
32:40ou la troisième fois
32:41ils prennent malgré tout
32:43une posture
32:44une posture
32:46respectueuse
32:47et également repentante
32:49ça fait partie du rite
32:50même si
32:50voilà
32:51ça passe par ça
32:52ils regrettent
32:52c'est quand même
32:54c'est quand même
32:55une détrange
32:57prête
32:57ils regrettent
32:58pendant le procès
32:58oui
32:58ils regrettent
32:59pendant le procès
33:00bien sûr
33:02Gaza maintenant
33:02je voulais qu'on parle
33:03de cette actualité
33:04les Gazaouis
33:04qui ont obtenu
33:05le statut de réfugiés
33:06par la Cour nationale
33:07du droit d'asile
33:08ça continue à faire réagir
33:09la dernière qui a réagi
33:10c'est Marine Le Pen
33:11qui a publié
33:12un message
33:13sur le réseau social X
33:14l'annonce de l'accueil
33:16inconditionnel
33:16de tous les Gazaouis
33:17qui en feraient la demande
33:18au titre du droit d'asile
33:19est une folie pure
33:20quand vont-ils arrêter
33:22de fragiliser notre pays
33:23avec des décisions
33:24idéologiques et dangereuses
33:25pour l'équilibre
33:26de notre société
33:27pourquoi les pays du Golfe
33:29qui défendent la Palestine
33:30n'acceptent pas
33:31d'accueillir
33:32massivement
33:33ces réfugiés
33:34et cette question
33:35on se l'est posée justement
33:36on a travaillé sur ce sujet
33:38c'est Isabelle Piboulot
33:39qui vous fait les détails
33:41Les pays arabes
33:44ne se bousculent pas
33:45pour accueillir
33:46des réfugiés de guerre
33:47palestiniens
33:47la diaspora
33:49s'est autrefois
33:49étendue au Liban
33:50en Syrie
33:51en Jordanie
33:52ou encore en Égypte
33:53depuis
33:53nombreux sont les palestiniens
33:55à n'avoir jamais quitté
33:56ces pays
33:57ils savent très bien
33:58ils savent très bien
33:58ils savent très bien
33:58que ce ne seront pas
33:59vraiment des réfugiés
34:00ce sont des gens
34:01qui ne retourneront
34:02jamais à Gaza
34:02s'ils partent
34:04et qui se retrouveront
34:06dans la situation
34:07dans laquelle se trouvent
34:07les réfugiés
34:08les réfugiés syriens
34:09au Liban
34:10dans des camps
34:11depuis 1948
34:13celui qui aurait été
34:14le plus à même
34:14de les accueillir
34:15en fait historiquement
34:16c'est l'Égypte
34:17puisque Gaza
34:18ça a appartenu
34:19à une époque à l'Égypte
34:20mais leur réponse
34:21a été négative
34:22la situation instable
34:23dans la région
34:24a eu raison
34:24de l'élite palestinienne
34:26déjà loin de Gaza
34:27une population
34:28diplômée
34:29très demandée
34:30dans les états arabes
34:31du Golfe
34:31mais aujourd'hui
34:32un exode massif
34:34de la bande de Gaza
34:34fait craindre
34:35des troubles d'ordre public
34:36et l'importation
34:37de l'extrémisme
34:38notamment de militants
34:39du Hamas
34:40si une masse palestinienne
34:42peu éduquée
34:43vient s'installer chez eux
34:44elle va importer
34:45ses problèmes
34:46et donc elle va importer
34:47son extrémisme
34:48elle va importer
34:49le Hamas
34:49c'est-à-dire
34:50les frères musulmans
34:51et les égyptiens
34:52qui ont eu quand même
34:53des expériences
34:55assez mitigées
34:56pour utiliser un euphémisme
34:57avec les frères musulmans
34:59n'ont certainement pas envie
35:00d'en importer davantage
35:01l'Égypte et la Jordanie
35:02notamment
35:03ne veulent pas prendre
35:04le risque
35:04de mettre en péril
35:05leur traité de paix
35:06respectif
35:07avec Israël
35:08on rappelle
35:09que cette décision
35:10de la Cour nationale
35:11du droit d'asile
35:11ce sont neuf juges
35:12qui ont décidé
35:13et une décision
35:14qui peut faire jurisprudence
35:15c'est intéressant
35:16de voir que les pays
35:17autour de Gaza
35:17ne veulent pas
35:18une décision
35:19qui infirmait
35:20la décision
35:21des premiers juges
35:22et qui est aberrante
35:23aussi bien sur le plan
35:24juridique
35:25que sur le plan factuel
35:26c'est-à-dire qu'ils considèrent
35:27ces gens-là
35:28qui sont des grands connaisseurs
35:29du problème à Gaza
35:31ils considèrent
35:31que les Israéliens
35:33ont visé
35:34systématiquement
35:35les Gazaouis
35:36à raison de leur nationalité
35:38donc il n'y a pas eu
35:38de 7 octobre
35:39et le Hamas
35:40n'est pas
35:41à combattre
35:43ensuite
35:43les pertes collétérales
35:47c'est autre chose
35:47mais expliquer
35:48que le Gazaoui
35:49est visé
35:51sur sa nationalité
35:52c'est démentiel
35:52et d'autre part
35:54pardon
35:55mais par rapport
35:56à la sécurité
35:57des Français
35:58en général
35:59et de la sécurité
36:00des Français
36:01Suifs
36:01en particulier
36:02c'est démentiel
36:04parce que
36:05sans vouloir jeter
36:06le discrédit
36:06sur l'ensemble
36:07des Gazaouis
36:08les Gazaouis
36:09ont toujours reconduit
36:11majoritairement
36:12le Hamas
36:13donc on peut imaginer
36:15sans a priori
36:17qu'il n'est pas
36:18d'une judéophilie
36:19excessive
36:20dans un pays déjà
36:22où l'antisémitisme
36:23explose
36:24donc où que je tourne
36:25mon regard
36:25de juriste
36:26ou de citoyen
36:27et même de citoyen juif
36:29on est dans une aberration
36:31que je considère
36:32une nouvelle fois
36:33comme purement
36:34et simplement idéologique
36:35avec encore une fois
36:36les Français
36:36qui n'ont pas leur mot
36:37à dire sur le sujet
36:38non bien entendu
36:39les Français
36:39n'ont pas leur mot à dire
36:40mais moi je voudrais
36:41juste avoir un mot
36:41une pensée plutôt
36:42pour les chrétiens de Gaza
36:43on n'en parle jamais
36:44ils sont très peu nombreux
36:45mais ils ont la double peine
36:47c'est-à-dire qu'ils sont à Gaza
36:49et ils subissent
36:50le silence abyssal
36:51de la communauté internationale
36:53c'est-à-dire que là
36:53on pense aux Gazaouis
36:54dans leur ensemble
36:55les damnés de la terre
36:57mais on ne pense pas
36:58justement aussi
36:59aux chrétiens
37:00on ne parle que des musulmans
37:01Sébastien
37:02de toute manière
37:03on est habitués
37:03ils nous ont fait le même coup
37:04avec le droit d'asile
37:06sur les femmes afghanes
37:07ils nous feront le coup
37:08la prochaine fois
37:09avec le Pakistan
37:09etc.
37:10le problème c'est que là
37:11en termes purement factuels
37:12donc on parle potentiellement
37:13de plusieurs centaines
37:14de milliers de personnes
37:15voire jusqu'à plus d'un million
37:17si on prend les derniers chiffres
37:18de l'ONU
37:18de potentiels réfugiés
37:20qui peuvent donc
37:21faire leur demande en France
37:22donc déjà
37:23au-delà du fait
37:24qu'on ne peut pas
37:24aujourd'hui accueillir
37:25autant de personnes
37:26d'où qu'elles viennent
37:28et ensuite
37:29comme l'a très bien dit
37:30Gilles William
37:30il y a la question
37:30de qui sont ces gens
37:32qu'on accueille
37:32aujourd'hui
37:33tous les sondages
37:34qui sont faits à Gaza
37:35depuis le déclenchement
37:36de la guerre
37:36montrent que vous avez
37:37entre 70 et 75%
37:39des Gazaouis
37:39qui soutiennent
37:40le Hamas
37:41depuis le 7 octobre
37:42ce chiffre baisse à peine
37:44alors oui on va me dire
37:45les sondages à Gaza
37:46en ce moment
37:46on n'y croit pas
37:47enfin in fine
37:48ils ont voté pour eux
37:48comme l'a dit Maître Gonadale
37:50et ils continuent
37:51à les soutenir
37:51et vous pensez sincèrement
37:52qu'il n'y a pas une partie
37:54d'entre eux
37:54qui vont arriver
37:55en France et en Occident
37:56avec une petite rangaine
37:58et une petite rancœur
37:59envers le monde occidental
38:00qui a soutenu Israël
38:01la France peut-être
38:02un peu moins que les autres
38:02mais enfin
38:03il ne faut pas croire
38:04qu'on va accueillir
38:05des enfants de cœur
38:06qui vont s'intégrer
38:07et qui vont considérer
38:08que le juif
38:08qu'ils vont croiser dans la rue
38:09va les soutenir
38:11etc etc
38:12ce sont potentiellement
38:13des bombes humaines
38:14qu'on va accueillir
38:15entre les mains
38:15pas tous
38:16mais si on parle
38:17sur plusieurs centaines
38:18et qu'il y en a 1%
38:19qui posent un problème
38:20ça fait déjà
38:21beaucoup de personnes
38:22vous vous rendez compte
38:22sur ce plan là
38:24j'ai lu un excellent article
38:25d'Éric Zemmour
38:26il y a deux jours
38:27je crois dans le Figaro
38:28il a fait une tribune
38:29absolument
38:29il dénonce lui aussi
38:30absolument
38:31sur le même registre
38:33mais ce qui me paraît
38:34préoccupant
38:35c'est que
38:36ces décisions aberrantes
38:38qui heurtent le bon sens
38:40ne font que
38:42détruire davantage
38:44la conception classique
38:46de l'état de droit
38:46aujourd'hui
38:48même des gens
38:49qui sont parfaitement humanistes
38:51sont amenés
38:52à se demander
38:53si certaines juridictions
38:55ne prennent pas
38:56des décisions
38:57en dépit du bon sens
38:59parce qu'elles le sont
39:00puisqu'on parle de Gaza
39:01vous avez vu cette information
39:02la démission des membres
39:03de la commission de l'ONU
39:04sur Israël
39:05ceux qui étaient chargés
39:06d'enquêter
39:06dans les territoires
39:07palestiniens
39:08et qui ont été
39:10clairement hostiles
39:11à l'action d'Israël
39:13qui avaient remis
39:14un certain nombre
39:14de rapports
39:14ils ont démissionné
39:15et ils rejetaient
39:16très largement
39:18la responsabilité
39:19du conflit
39:19sur l'état d'Israël
39:21là aussi
39:21ils étaient sous la pression
39:22de Donald Trump
39:23il faut le préciser
39:24en vérité
39:25c'est une excroissance
39:26de la commission
39:27des droits de l'homme
39:28qui est largement
39:30dominée
39:31par des dictatures
39:32souvent islamistes
39:34donc ça ne pouvait pas
39:35être d'une impartialité totale
39:38et c'est vrai
39:39que l'administration américaine
39:41n'a rien fait
39:42pour leur faciliter
39:43la tâche
39:43ces derniers mois
39:44André Valéry
39:45plus globalement
39:46sur l'ONU
39:46il y a une vraie dérive
39:48depuis quelques années
39:49parce que
39:50je ne sais pas
39:51si vous vous en souvenez
39:52mais il y a quelques années
39:53la commission
39:54des droits des femmes
39:56était présidée
39:57par un saoudien
39:58et la commission
40:00des droits de l'homme
40:00par un iranien
40:01donc le système onusien
40:03est en pleine dérive
40:03c'est vrai
40:04au moins il n'y a pas
40:05préjugé ces gens là
40:07bon alors
40:09la polémique de la semaine
40:10enfin même
40:10ça fait 10 jours maintenant
40:11l'islamo-gauchisme
40:12est-ce que ça existe ?
40:13vous avez vu
40:14Thomas Porte
40:14t'as remis une pièce dans la machine
40:15aujourd'hui
40:16ce matin on avait
40:17Xavier Laurent Salvador
40:18sur notre plateau
40:19qui est universitaire
40:20c'était absolument passionnant
40:21on va d'ailleurs
40:21peut-être le réécouter
40:22tout à l'heure
40:23voilà
40:24l'islamo-gauchisme
40:24comme le racisme anti-blanc
40:26n'existe pas
40:26dit Thomas Porte
40:27ce sont des inventions
40:28de l'extrême droite
40:29et de leurs alliés médiatiques
40:30pour déverser leur haine raciste
40:32et Jean-Philippe Tanguy
40:33du RN
40:34lui a répondu
40:35d'ailleurs
40:35sur les réseaux sociaux
40:37en expliquant évidemment
40:38qu'il n'était pas d'accord
40:39avec lui
40:40je vous signalerai
40:40à la mi-vilude
40:41à un tel niveau
40:42cet été
40:42n'oubliez pas
40:43de faire votre pèlerinage
40:44dans la zone 51
40:45je vous recommanderais bien
40:46un séjour à Saint-Anne
40:48mais la sécu a trop de déficit
40:49pour une cause perdue
40:50bon
40:50c'est une polémique
40:51qui n'en finit plus
40:52finalement la notion
40:53de l'islamo-gauchisme
40:54c'est pas tellement
40:55ce qui nous importe
40:55c'est surtout le déni
40:56dans lequel certains sont plongés
40:57parce que
40:58à défaut de poser le diagnostic
40:59ils vont pas évidemment
41:00lutter contre les dérives
41:01qu'on peut voir
41:02de l'islamo-gauchisme
41:03à la fac et ailleurs
41:04il y a une question
41:05qu'on pourrait leur poser
41:05c'est dans ce cas là
41:06comment on qualifie
41:08comment on qualifie
41:08quand une université
41:10une direction
41:10décide d'éjecter
41:13un professeur
41:13parce qu'il refuse
41:14d'utiliser le mot
41:14d'islamo-gauchisme
41:15comme c'était le cas
41:16à Grenoble
41:17comment on qualifie
41:18le fait qu'un professeur
41:21a été lynché
41:22par sa direction
41:23et ses étudiants
41:24parce qu'il a refusé
41:25qu'on fasse une rupture
41:27de jeunes
41:27dans l'établissement
41:29comment on qualifie
41:30le fait que
41:31des étudiants juifs
41:32n'ont pas pu se rendre
41:32dans un amphithéâtre
41:34qui avait été rebaptisé
41:35Gaza
41:35à Sciences Po Paris
41:36moi je vois bien
41:37l'islamo-gauchiste
41:37n'existe pas
41:38dans ce cas là
41:39comment on appelle ça
41:39mais on n'en parle pas
41:41pardon
41:42tu prends l'exemple
41:43de Fabrice Balanche
41:44et bien
41:45la présidente
41:47de l'université
41:48a oublié complètement
41:50l'agression
41:51dont il a fait l'objet
41:52c'était lui
41:53le fautif
41:54on occulte les faits
41:57et je me permets
41:57de te rappeler
41:58que la criminalité
42:00pour eux
42:01c'est en vérité
42:02un sentiment
42:03un ressenti
42:04ces gens là
42:05occultent le réel
42:06c'est tout
42:07on ne le qualifie pas
42:08c'est requalifiable
42:09comment vous voyez
42:10cette polémique
42:11autour du terme
42:12islamo-gauchisme
42:12et d'ailleurs
42:13est-ce que vous
42:13vous employeriez
42:14ce terme ?
42:16oui moi il m'arrive
42:16de l'employer
42:17d'ailleurs sur un plateau
42:17de CNews
42:18la semaine dernière
42:18j'ai pris la défense
42:20entre guillemets
42:21un peu comme
42:21maître Golnadel
42:23ces derniers jours
42:25la défense
42:25de Philippe Baptiste
42:26au sens où il me sent
42:28plus un intellectuel
42:29égaré en politique
42:30qu'un politique
42:31il a une conception
42:33très universitaire
42:34des choses
42:34donc le terme
42:35islamo-gauchisme
42:36ne fait pas partie
42:37des notions
42:37enseignées à l'université
42:39et donc pour lui
42:40ça n'existe pas
42:41enfin le terme
42:41n'existe pas
42:42en tant que référence
42:43universitaire
42:44mais sur le terrain
42:45en pratique
42:46dans la réalité
42:46il y a de l'islamo-gauchisme
42:48évidemment
42:48et je trouve dommage
42:50que le premier ministre
42:51n'ait pas recadré
42:51son ministre
42:52enfin il faut dire
42:53à monsieur Baptiste
42:54que maintenant
42:54il est dans la politique
42:55ou alors il redevient
42:56universitaire
42:56et on ne peut pas
42:58mélanger les deux
42:58là il s'exprime
42:59comme universitaire
43:00Elisabeth Borne
43:01elle a recadré
43:02plus ou moins
43:02elle a dit
43:03vous avez vu
43:04qu'on a franchi
43:05quand même un cran
43:05parce que Thomas Porte
43:06ne parle pas
43:07que de l'islamo-gauchisme
43:08il parle aussi
43:08du racisme anti-blanc
43:09et là il faudrait
43:10peut-être lui rappeler
43:11certaines chansons
43:12de certains rappeurs
43:13d'ailleurs
43:13qui ont été appréhendées
43:14justement pour
43:15racisme anti-blanc
43:16il y en avait un
43:18qui voulait
43:19tuer les bébés blancs
43:20oui il y en avait
43:20qui voulait tuer les blancs
43:21il est repris
43:22vraiment le ministre Baptiste
43:25c'est vrai que
43:25comme vous êtes recadré
43:26par Elisabeth Borne
43:27sur votre droite
43:28c'est clair
43:30vous avez raison
43:30en tout cas
43:31une illustration peut-être
43:32de l'islamo-gauchisme
43:33c'est le festival d'Avignon
43:34c'est clairement
43:35alors là je sais que Sébastien
43:36est en furie
43:37contre le patron
43:38du festival d'Avignon
43:39on regarde le sujet
43:40de Sarah Fenzari
43:41qui nous explique
43:42d'où vient la polémique
43:43et puis vous nous en parlez après
43:44c'est un post Instagram
43:47du festival d'Avignon
43:48et de son directeur
43:49qui fait polémique
43:51le directeur du théâtre d'Avignon
43:53ou du festival d'Avignon
43:55a tout à fait le droit
43:56de se sentir
43:56solidaire
43:58des victimes
43:59civiles
44:00de Gaza
44:01mais ce que je regrette
44:03c'est qu'il rend
44:03Israël responsable
44:05c'est le Hamas
44:06qui a attaqué
44:06Israël
44:08de manière barbare
44:09quelques jours
44:10avant l'ouverture
44:11du festival d'Avignon
44:12metteur en scène
44:13comédien et dirigeant
44:14du festival
44:14ont manifesté
44:15pour la Palestine
44:16dont le directeur
44:18Thiago Rodriguez
44:18qui a tenu des propos
44:20contre l'Etat
44:21d'Israël
44:22le gouvernement
44:23d'extrême droite
44:24d'Israël
44:24poursuit ses attaques
44:25contre Gaza
44:26perpétrant des crimes
44:27de guerre
44:28bloquant l'aide humanitaire
44:30violent systématiquement
44:31les droits humains
44:32et le droit international
44:34causant la mort
44:35de dizaines de milliers
44:36de civils palestiniens
44:37parmi lesquels
44:39des milliers d'enfants
44:40des enfants
44:41Dans ce même poste
44:43qui concerne
44:44le conflit israélo-palestinien
44:46Thiago Rodriguez
44:46met à l'honneur
44:47la langue arabe
44:48trop souvent stigmatisée
44:50selon ses dires
44:51un pêle-mêle
44:52d'opinions personnelles
44:53mises en lumière
44:54et dont on se demande
44:55s'il faut vraiment
44:56mélanger l'art
44:57à la politique
44:58Le théâtre
44:59Le théâtre parfois
45:00peut s'affranchir
45:01des vérités historiques
45:02ça donne des très belles pièces
45:04souvent
45:04mais quand on fait
45:06un communiqué politique
45:08il voudrait mieux
45:10mettre un peu plus
45:10d'équité
45:11et de justice
45:13dans ses propos
45:14Ce n'est pas la première fois
45:16que Thiago Rodriguez
45:17se sert du Festival d'Avignon
45:18comme tribune politique
45:19c'était déjà le cas
45:21l'année dernière
45:22Je salue l'arrivée
45:24sur ce plateau
45:24de Yohann Uzaï
45:25Bonsoir Yohann
45:25Vous nous direz tout à l'heure
45:26de quoi vous allez parler
45:27ce soir dans 100% politique
45:29mais alors
45:29il y en a un qui boule
45:31à côté de moi
45:31depuis tout à l'heure
45:32c'est Sébastien Ligné
45:33sur le Festival d'Avignon
45:34il est dans les starting
45:35Parce qu'en fait
45:36le vrai sujet
45:36c'est que personne
45:37n'en parle jamais
45:37de ce festival
45:38alors que c'est la cour
45:39des miracles
45:40de l'islamo-gauchisme
45:41tous les ans
45:42depuis 40 ans
45:43c'est des dizaines
45:44de représentations polémiques
45:46chaque année
45:46le directeur du Festival de Cannes
45:48l'année dernière
45:49lors des législatives anticipées
45:50il avait tenu
45:52Le Festival d'Avignon
45:53Le Festival d'Avignon
45:56avait tenu
45:57une conférence de presse
45:58sur scène
45:59pour appeler à voter
46:00contre l'extrême droite
46:01lors des législatives anticipées
46:03Vous vous rappelez
46:04d'il y a deux ans
46:04cette fameuse scène
46:05un spectacle
46:06évidemment
46:06une performance artistique
46:08où une femme noire
46:10pendait un bébé blanc
46:12au nom de la performance artistique
46:14Aujourd'hui
46:15donc cette année
46:16l'édition est placée
46:18sous le joug
46:19j'ai envie de dire
46:19de la langue arabe
46:20le théâtre français
46:22donc c'est quand même
46:22le festival du théâtre français
46:24fête la langue arabe
46:25est-ce que c'est vraiment
46:26la première des priorités
46:28dans la langue de Molière
46:29c'est vraiment ça
46:30qu'on doit célébrer chaque année
46:31ça coûte des millions d'euros par an
46:33alors évidemment
46:33ça ramène du monde
46:34très bien
46:35c'est une super visibilité
46:36mais c'est un repère hallucinant
46:38je vous conseille honnêtement
46:39vous passez une semaine sur place
46:41vous revenez
46:42vous êtes vacciné
46:42c'est hallucinant
46:43Mais est-ce qu'on va du théâtre ?
46:45André Valigny va vous répondre
46:46je crois qu'il n'est pas tout à fait d'accord
46:49répondre au nom de la liberté d'expression
46:52de la liberté d'expression au théâtre
46:54enfin le théâtre
46:55laissez-moi parler
46:57embaucher un bébé blanc
46:58je n'appelle pas ça
46:59la liberté d'expression
46:59c'est monstrueux ça évidemment
47:01mais le festival d'Avignon
47:02a toujours été un lieu
47:04où la gauche s'exprime
47:05de façon très outré
47:06très outrancière
47:07très caricaturale parfois
47:08dans les années 50
47:09c'était le parti communiste
47:10avec Jean Villard
47:11il y aura une autre allure
47:13bien sûr
47:14avec Gérard Philippe évidemment
47:15après 68
47:16c'était le gauchisme
47:18maintenant c'est un peu l'islamo-gauchisme aussi
47:20et donc on l'accepte
47:21on l'accepte
47:22respecter la liberté de création
47:24c'est un festival d'extrême gauche
47:26on l'accepte
47:27oui ça a toujours été comme ça
47:28bon ben c'est toujours comme ça
47:29mais non mais écoutez
47:30libre à vous de ne pas y aller
47:31et d'aller plutôt au Puy du Fou
47:33moi je préfère aller à Avignon
47:34qu'au Puy du Fou
47:35oui mais André
47:35André comment vous pouvez vous dire
47:39que les propos qui sont prêtés
47:41à Thiago Rodriguez
47:42qu'est-ce que ça a à voir
47:44avec la liberté de création
47:45il a le droit d'avoir ses opinions
47:47je ne les partage pas
47:48mais André il a le droit d'avoir ses opinions
47:49il utilise la tribune du festival
47:51pour promouvoir ses propres opinions
47:52il ne va rien demander
47:53il n'est pas pour un festival
47:54il aurait même pu d'ailleurs
47:56avoir apporté autre chose
47:59ce que c'est soutien au Hamas
48:03c'est dire que Israël a commis des choses
48:06très regrettables
48:08et ça on pouvait le dire
48:10simplement moi je n'arrive pas
48:12à accepter la mainmise du gauchisme
48:16sur le milieu artistique
48:17même si je ne me résigne pas
48:20ne serait-ce que par principe
48:21et bien allez-y dans le milieu artistique
48:22surtout dans un festival largement subventionné
48:28avec beaucoup de spectateurs
48:31je n'accepte pas
48:34de subventionner
48:37je n'accepte pas
48:38de subventionner
48:40justement cela
48:41et ce qui est terrible
48:43sur le fond
48:44c'est cette obsession de Sion
48:46parce qu'il explique
48:48qu'il se passe quelque chose à Gaza
48:49il ne se passe pas de massacre au Congo
48:52il n'y a pas de massacre au Tigré
48:55il n'y a pas de massacre au Yémen
48:57il n'y a pas de massacre au Sud
48:57c'est pas ça qu'il y a de choquant
48:59ou en Ukraine
48:59il choisit quand même ses combats
49:01oui mais c'est le fait
49:02qu'il est totalement inéquitable
49:04pardon d'être choqué
49:05pardon d'être choqué
49:06par le judéo-centrisme obsessionnel
49:09pardon
49:09ça d'accord
49:10absolument
49:11et il se trouve
49:13il se trouve
49:14qu'il y a 100 ans
49:16c'était l'extrême droite
49:17et maintenant
49:17c'est l'extrême gauche
49:18et bien
49:19je ne m'y raisonne pas encore
49:21une dernière image
49:22peut-être qui va vous
49:23qui va calmer les ardeurs ce soir
49:24on va voir
49:25il y aura des travaux
49:26à l'Assemblée Nationale
49:27est-ce que vous avez vu ça ?
49:28c'est le moment
49:28vous avez vu ?
49:29à ce moment il n'y a personne
49:31on va vous aller voir
49:31les images
49:32qui ont été publiées
49:32par une organisation
49:33qui s'appelle
49:33Sites et Monuments
49:34qui a également publié
49:36une pétition
49:37alors ça c'est l'endroit
49:38où les journalistes
49:39arrivent normalement
49:39à l'Assemblée
49:40c'est le public
49:42alors voilà par quoi
49:42ça va être remplacé
49:43vous allez voir
49:44on a fait la fleur de marche
49:46c'est l'architecture moderne
49:48sur deux étages
49:49dans laquelle figureront
49:51une boutique
49:51et une cafétaria
49:52donc voilà
49:53certains vont que s'offusquent
49:55c'est le cas
49:56de cette organisation
49:56il y a une pétition
49:57avec déjà 4800 signatures
49:59certains rappellent d'ailleurs
50:01le précédent
50:01de la Samaritaine
50:02qui a été un peu refait
50:03mais qui est coupable
50:04de ce projet ?
50:04le bureau
50:05c'est le bureau
50:05de l'Assemblée nationale
50:06c'est le bureau
50:07de l'Assemblée
50:07qui a validé
50:08le projet architectural
50:09on dirait une prison
50:10c'est pas très esthétique
50:11on est d'accord
50:12qu'il y a quand même
50:12un décalage
50:13avec le palais Bourbon
50:14ça coûte combien ?
50:15les travaux ont déjà commencé
50:16la destruction qu'on a vue
50:17c'est une
50:17alors non
50:18je pense que ce sont
50:19des images de synthèse
50:19je ne suis pas certain
50:20que les travaux
50:21aient déjà commencé
50:21ça coûte combien ?
50:22c'est prévu
50:23alors je n'ai pas le budget
50:23je crois que c'est
50:25plusieurs millions d'euros
50:26je crois que ça coûte
50:2730 millions d'euros
50:2830 millions vous dites André ?
50:30je crois que c'est 30 millions d'euros
50:31après on a une passion
50:32pour le moche
50:32c'est le moment
50:33au moment où on parle du budget
50:35c'est le moment
50:35chaque fois qu'on construit quelque chose
50:37on le fait en plus moche
50:37j'y vois comme un symbole
50:39bon voilà
50:41merci
50:42Johan Usaï
50:43de quoi allez-vous parler ce soir ?
50:45de François Bayrou bien sûr
50:47qui demande aux français
50:48de payer l'addition
50:48des gouvernements
50:49qu'il a soutenus depuis 8 ans
50:50bon résumé
50:51c'est vrai
50:52combien ?
50:531300 milliards de dettes
50:54depuis Emmanuel Macron ?
50:56on est à 1200 je crois exactement
50:571200 ?
50:57oui
50:57c'est pas mal
50:58c'est une belle addition déjà
51:00c'est toujours cocasse
51:00que ceux qui ont participé
51:01à creuser la dette
51:02viennent dire aujourd'hui
51:03aux français de faire des efforts
51:04et qu'ils ne demandent pas pardon
51:05accessoirement
51:06peut-être que les français
51:07ont droit à des excuses non ?
51:09aucune circonstance
51:11à défendre alors
51:12à aucune
51:12je suis colère
51:13je suis colère ce soir
51:14pour suivre la colère
51:15de Johan Usaï
51:16c'est dans 100% politique
51:17dans un instant
51:17merci à tous
51:18de m'avoir accompagné ce soir
51:19merci à Alexandre Pratt
51:20à la réalisation
51:21David Tonnelli
51:22à la vision
51:23Guillaume Marceau
51:24au son
51:24merci à Maxime Lavandier
51:26à Robin Piette
51:27à Héloïse Tertré
51:27toutes ces émissions
51:28sont à retrouver sur cnews.fr
51:30rendez-vous dans un instant
51:31avec Johan Usaï
51:32pour 100% politique
51:33et demain matin
51:33c'est Eliott Deval
51:34qui revient
51:35tout de même
51:36il est en train de se défendre
51:41il est en train de se défendre

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