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  • 17/07/2025
Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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News
Transcription
00:00Oui.
00:01Bonsoir à tous, ravis de vous retrouver pour l'heure des pros été.
00:06Je tournais les yeux parce que je regardais la grande affiche avec marqué l'heure des pros de été.
00:11William Golnadel, bonsoir.
00:12Bonsoir.
00:13Bonsoir à Gabriel Cluzet, Lamine El Khatmi et Georges Fenech.
00:17Bonsoir à tous les quatre.
00:18On va commencer avec un sujet qui sera bien évidemment sous-traité, voire pas du tout traité, par les autres médias.
00:25Parce que c'est considéré comme un fait divers, parce qu'en soi la fin est miraculeuse et qu'elle n'est pas dramatique,
00:34parce que l'auteur est une personne déséquilibrée.
00:38Et donc quand l'information arrive dans les rédactions, que vont dire les...
00:42Bon on va pas le traiter, c'est une femme qui est déséquilibrée, ça n'a aucun sens.
00:46C'est pourtant.
00:47À la Verrière, commune du département des Yvelines, une femme avec un couteau d'une vingtaine de centimètres à la main
00:53a tenté à deux reprises, et on va découvrir ensemble les images amateurs qui ont été filmées en plein direct.
00:59Voyez cette femme qui, avec un couteau de boucher, qui va tenter à deux reprises de poignarder une policière municipale.
01:09Cette policière municipale, il faut saluer son courage et son calme.
01:14Elle l'a neutralisée non pas à l'air d'une arme létale, elle avait simplement du gaz lacrymogène.
01:22Dans cette séquence, il y a tout, parce que vous n'avez pas le son, mais l'homme qui filme, il se rit de la situation.
01:28C'est une ville de 6000 habitants, 72% de cette ville, il y a des HLM, 72% d'HLM.
01:40Et j'ai pu échanger longuement avec le maire, qui lui souhaiterait par exemple avoir une policière municipale armée,
01:47mais il m'a expliqué que c'était très compliqué que les démarches, quand on était une petite ville,
01:52avec beaucoup de logements sociaux, avec peu de moyens, c'était la croix et la bannière pour pouvoir armer la police municipale.
01:59Je vous propose de découvrir toutes les explications de Tanguyam.
02:03C'est lors d'une patrouille que la police municipale de Laverrière a d'abord repéré cette dame qui marchait dans un état anormal.
02:11Les agents ont alors décidé de la suivre jusque sur le parvis de la gare,
02:14où ils se sont aperçus qu'elle avait en sa possession un couteau dont la lame faisait 20 à 30 centimètres.
02:20Ils sont alors rapidement intervenus. Ils ont demandé à plusieurs reprises à cette dame de lâcher son arme.
02:27Celle-ci n'a pas voulu et a même foncé sur une policière.
02:31Deux fois, l'agente est parvenue à esquiver les coups.
02:34Elle a sorti sa gazeuse lacrymogène pour asperger son assaillante et parvenir à la maîtriser.
02:41Quel était le but de cette femme, décrite comme ayant des problèmes psychologiques ?
02:45Le pire a peut-être été évité car avant l'intervention de la police municipale,
02:51celle-ci se dirigeait directement vers les quais où se trouvaient des voyageurs.
02:56Vous imaginez donc, vous avez une femme déséquilibrée avec un couteau d'une vingtaine de centimètres
03:00qui se dirigeait directement vers la gare.
03:03Je vais vous lire le communiqué du maire de Laverrière, Nicolas Dinville.
03:06J'éprouve une immense fierté envers notre police municipale qui a fait preuve d'une réactivité et d'un sang-froid remarquable.
03:12Il va s'adresser directement à cette policière. Son professionnalisme exemplaire a clairement sauvé des vies.
03:18C'est pourquoi j'ai demandé à monsieur le préfet des Yvelines de lui décerner la médaille du courage et du dévouement.
03:24Et puis ensuite, il va sur le terrain politique avec les besoins, les moyens que pourrait avoir une ville comme celle-ci.
03:31Lancement de la brigade canine, renforcement des effectifs, nouveaux équipements.
03:35La verrière agit pour plus de sécurité.
03:37Mais au moment où la France subit 120 attaques au couteau chaque jour, une petite ville comme la nôtre a besoin de soutien de tous ses partenaires
03:43et notamment du bouclier sécuritaire de la région afin de faciliter l'armement de notre police municipale
03:49qui est plus que jamais nécessaire pour protéger nos agents et nos concitoyens à Minel-Katny.
03:55Le bouclier sécurité qu'évoque monsieur le maire a été attaqué par la gauche devant les juridictions administratives.
04:01Les élus communistes ont considéré que la région n'avait pas vocation à soutenir les collectivités de taille, justement de petite taille.
04:12On ne parle pas de Nuit-sur-Seine, de Levallois-Péret qui ont les moyens de financer leur propre protection.
04:20Là, on parle de communes qui ont des budgets très contraints, de plus en plus contraints et qui ont besoin de soutien.
04:24Eh bien, les élus de gauche considèrent qu'il ne faut pas les soutenir.
04:28Et ça me fait penser également au propos de l'inénarrable Madame Panot qui, il y a quelques jours,
04:35expliquait avec un ton très sûr, comme elle en a l'habitude, qu'en cas de victoire de la France insoumise aux élections municipales,
04:42il fallait désarmer, il fallait retirer la caméra de vidéoprotection.
04:47Vous savez, les déséquilibrés, comme on les appelle, ils ne vont pas lire sur l'uniforme du policier s'il y a écrit national, municipal, gendarme, etc.
04:57Ils voient un représentant des forces de l'ordre, ils lui foncent dessus.
05:01Alors sans doute que la gauche a contesté cette politique de l'île de France,
05:06mais il faut aussi dire que le préfet lui-même, le préfet de l'île de France,
05:10a contesté la légalité de l'intervention d'une région dans un domaine qui n'est pas de ses compétences attribuées par la loi.
05:18Et là, il faut rendre hommage vraiment au travail qu'a fait Valérie Pécresse parce qu'elle a tenu bon,
05:23elle a tenu tête à la préfecture en disant, moi, c'est aussi de ma responsabilité d'avoir une région qui soit attractive, sécurisée,
05:31j'ai la responsabilité des lycées, j'ai la responsabilité des gares, et donc elle a gagné.
05:36Et à Lyon, ça a été pareil d'ailleurs, et dans les Hauts-de-France, vous avez maintenant les régions qui investissent
05:41mais énormément d'argent dans tout ce qui est sécurité, et je pense qu'une petite commune comme celle-ci peut en bénéficier.
05:47En attendant, on a un maire qui souhaiterait avoir une police municipale armée, mais faute de moyens, faute de bras, faute de demandes,
05:56c'est compliqué de l'avoir, et il se retrouve face à une situation, ce soir, on aurait pu parler d'un drame, on parle d'un miracle.
06:03Eh bien, tant mieux, et grâce à cette action de sang-froid professionnelle de cette agente municipale, Gabrielle Cluzel.
06:11Oui, elle doit être montrée en exemple, je suis heureuse qu'il y ait ce projet de la décorer,
06:17parce que de fait, parfois, on critique un certain nombre de récipiendaires de décoration,
06:23en cherchant vainement leur fait de gloire, et là, c'est tout à fait justifié.
06:28Mais ce maire, du reste, il est connu, c'est un maire tout à fait sympathique,
06:32qui essaie de développer sa ville de toutes les façons, il se retrouve extrêmement démuni.
06:37Mais vous vous souvenez, le débat sur la police municipale armée, ça date d'il y a plusieurs années,
06:44quand Robert Ménard avait émis l'idée d'armer la police municipale, on l'avait traité de crypto-fasciste,
06:51c'était l'horreur, et puis il a fallu se rendre à l'évidence.
06:54Aujourd'hui, il reste ce fonds d'idéologie, il reste ce fonds d'idéologie,
06:58oui, sans doute a-t-elle réussi à se protéger et à protéger des citoyens,
07:04mais enfin, reconnaissons que du gaz lacrymogène, c'est quand même bien dérisoire face à un taux de bouche.
07:09Un taux de 30 cm, 20 à 30 cm, avec un individu qui cette fois-ci était en errance, déséquilibré,
07:17mais imaginez quelqu'un de plus vif et de plus déterminé, je ne suis pas sûr que la bombe lacrymogène suffise.
07:26Faut-il systématiser le port d'armes pour les policiers municipaux ?
07:29C'était le sondage qu'on proposait en mai dernier, deux Français sur trois favorables à la systématisation du port d'armes pour les policiers municipaux.
07:39Alliance Police Nationale qui a communiqué, heureusement à la verrière, la bombe lacrymogène a suffi face à une agression au couteau,
07:45cette fois-ci, mais quand ça ne suffira plus, on fera quoi ?
07:50Une minute de silence se pose comme question le syndicat Alliance, désarmer les polices municipales, vraiment ?
07:57Et c'est une interpellation directe à Mme Panot, maître Golnadel.
08:01Non, mais pour en revenir à Robert Ménard, traité de fasciste,
08:05La définition aujourd'hui d'un fasciste, c'est quelqu'un qui a raison dix ans avant les autres.
08:10C'est ça, en réalité.
08:13Mais je ne partage pas tout à fait votre interprétation du silence des médias par rapport à une déséquilibrée en général.
08:22Les médias sont plus silencieux lorsqu'il s'agit de personnes issues de l'immigration.
08:27Moins par rapport à déséquilibrée.
08:29D'ailleurs, ils ont tendance vite à déséquilibrer les gens.
08:31Non, je pense que c'est encore, si j'ose dire, plus dramatique, c'est la banalisation du mal.
08:38Vous dites qu'il y a 120, 120...
08:42C'est le maire qui le dit.
08:43120, oui.
08:43On ne peut même plus les recenser, ça fait plus de 2019.
08:47120 attaquent au couteau par jour.
08:50Je pense qu'il y a 30 ans ou 40 ans, il y en avait 5.
08:53Et encore, c'est tout.
08:55C'est un phénomène qui s'est tellement banalisé que la presse, à la limite, considère que c'est presque une journée ordinaire.
09:05Si vous voulez, mon opinion.
09:06Eh bien, écoutons, saluons donc cette agente municipale et pensez...
09:11Voilà, c'est un discours courageux du maire de la Verrière, Nicolas Dinville, qui fait ce qu'il peut avec peu de moyens.
09:17Georges Fenech.
09:17On va rappeler donc, évidemment, que la police municipale, c'est la police du maire.
09:21Mais la police municipale, elle a un statut.
09:23Il faut que ce statut, il soit national.
09:25Il faut qu'il y ait une loi qui prévoit effectivement que tous les policiers municipaux soient en mesure de se défendre avec un armement adapté.
09:35Comme ça, vous n'aurez plus des différences entre...
09:36Mais on va vous dire libre administration des collectivités.
09:39Je voulais vous proposer un sujet sur ces mairies de gauche qui décident désormais d'armer la police municipale.
09:46Ne soyons pas naïfs.
09:48Bordeaux.
09:48Il y a un calendrier.
09:50Il y a les élections municipales en mars prochain.
09:53Et le réveil de certains maires de gauche correspond peut-être, peut-être, à ce calendrier.
09:59Voilà.
10:00Donc pensons à ces maires qui, pendant des années, n'ont pas voulu armer la police municipale.
10:04Dans l'actualité également, je veux qu'on revienne sur les comparutions immédiates après les débordements du 14 juillet.
10:12Le ministre de la Justice, qu'est-ce qu'il a demandé ?
10:14Il a demandé fermeté, rapidité, transparence.
10:18Le garde des Sceaux a eu transparence, puisque la procureure de la République a pris la parole.
10:23Il a eu rapidité, puisque les comparutions immédiates sont intervenues quelques jours seulement après les gardes à vue.
10:30En revanche, la fermeté, il ne l'a pas.
10:32Mais pourquoi il n'a pas la fermeté ?
10:34Parce qu'il n'a pas la main.
10:36Il peut mener toutes les politiques pénales qu'il veut.
10:38Le décisionnaire, c'est le juge.
10:41Sauf s'il fait voter un texte sur les peines planchers, par exemple.
10:45Ah !
10:45Et ça, ça en revient.
10:46N'évacuez pas la responsabilité politique.
10:48Amori Buco a assisté aux premières comparutions immédiates.
10:52Donc ce sont des cas pratiques.
10:53Il nous en a présenté cinq ce matin.
10:55Je vais vous proposer le dernier cas pratique.
10:57Écoutez attentivement, parce que c'est à tomber à la renverse.
11:05Sexuel sur deux touristes américaines à Châtelet, c'est bien ça ?
11:08Oui.
11:08Alors lui, c'est un homme qui était alcoolisé au moment des faits.
11:12Il aurait tenté de leur toucher les seins.
11:14Ça a été dit par les victimes qui ont porté plainte, par un témoin qui s'est interposé,
11:18qui s'est même battu avec lui.
11:20Alors sur son profil, il s'agit d'un homme de 24 ans qui s'appelle Amine S.
11:24Il est algérien, en situation irrégulière.
11:25Il est arrivé en France clandestinement en 2017.
11:29Il avait d'ailleurs déjà été condamné en 2017 pour un cambriolage.
11:33Il travaille au noir sur les marchés.
11:35Il n'a jamais entrepris de démarche pour se régulariser sur le territoire français.
11:39Son avocate a fait une plaidoirie, j'ai envie de dire, assez lunaire pour dire que finalement,
11:43les deux jeunes américaines, qui sont des Californiennes touristes,
11:47se sentaient bien sûr d'elle pour se promener à Paris vers 2h du matin en faisant le tour de Châtelet.
11:51Qu'elles auraient dû prendre la fuite, envoyer un homme ivre s'approcher d'elle.
11:55Elle s'est également moquée du héros, c'est ce qu'elle a dit ironiquement,
11:59qui s'est interposé pour les défendre.
12:01Le procureur a demandé une peine de 12 mois de prison avec mandat de dépôt,
12:05plus une interdiction du territoire français pendant 5 ans,
12:07compte tenu de son profil sans garantie, puisqu'il n'a pas de papier.
12:10Mais là aussi, vous allez voir, la peine est surprenante.
12:13Une relaxe, tout simplement.
12:15Lui aussi est donc ressorti libre.
12:16Alors, il avait néanmoins une OQTF, une obligation de quitter le territoire français,
12:20qui lui a été délivrée pendant sa garde à vue par la préfecture de police de Paris.
12:24Mais vous savez que quand c'est la première OQTF,
12:26vous avez un délai de départ volontaire de 30 jours.
12:29Donc, a priori, il va pouvoir rester sur le territoire français,
12:31sauf s'il se fait de nouveau interpeller.
12:33Alors, juste pour conclure, Anthony, sur cette journée d'audience,
12:36ce qui était intéressant, c'est que finalement,
12:37on a vu un procureur extrêmement ferme, avec des peines de prison,
12:41avec mandat de dépôt, qui répond, si vous voulez,
12:43à la ligne du ministère de la Justice, Gérald Darmin,
12:46qui répond aussi, d'une certaine manière, à la volonté populaire.
12:49Mais les peines prononcées par les juges n'ont pas du tout suivi.
12:52Et donc, on a cette impression paradoxale
12:54que plus la volonté politique est d'être sévère,
12:58plus les parquets sont sévères, plus la justice paraît laxiste.
13:02Georges Fenec.
13:02Vous dites, je comprends, le ministre n'a pas la main
13:06sur les juges.
13:07Bien sûr, les juges sont indépendants.
13:09Mais s'il y avait un peu de courage politique
13:12et d'audace, je dirais,
13:14on pourrait peut-être voir le recrutement des magistrats.
13:18Comment sont-ils recrutés ?
13:19Comment se fait-il que ce soit, en majorité,
13:21des jeunes issus des familles,
13:23qu'on endoctrine à l'école nationale d'administrature
13:25et qu'ils deviennent de très bons soldats
13:27pour une idéologie dont nous parlons souvent ici,
13:30la culture de l'excuse ?
13:32Donc déjà, voir le recrutement,
13:33faire en sorte qu'on ait une magistrature,
13:34qui est une exception en Europe,
13:36qui soit idéologisée avec vraiment des critères particuliers.
13:41Il peut aussi revoir tous ces textes,
13:43notamment sur les peines planchers, j'entends.
13:45Mais c'est sur le temps long, Georges Fenech.
13:47Mais c'est sur le temps long.
13:48Mais si vous ne retirez pas ce poison,
13:51la politisation de la justice,
13:53les juges ne veulent pas condamner.
13:55Vous n'avez pas compris ça ?
13:56Les juges ne veulent pas condamner.
13:58Donc il y a un problème.
14:00Mais tu as entièrement raison pour le futur.
14:03Ça fait 30 ans qu'on se bat ensemble.
14:04Oui, mais on se battra jusqu'à la fin de nos jours.
14:06Je pense que le propos d'Eliott
14:08était de questionner le présent.
14:10Et sur le présent, même là,
14:12j'avoue que cet exemple-là...
14:13Je vous ai dit, vous allez tomber à l'envers.
14:14Je vous avoue que vous avez réussi à me surprendre,
14:18alors que ce n'est pas facile à me surprendre
14:20dans ce domaine-là.
14:21La réalité, c'est qu'il y avait un juge
14:23qui était ferme, sans excès,
14:25qui s'appelle Tony Scurtis.
14:27Il a été viré.
14:28Il a été viré.
14:29De la Chambre des comparaisons immédiataires.
14:30Notamment à cause de pétitions
14:32de certains de mes confrères
14:33qui ne partagent pas mes punies,
14:34ni les tiennes.
14:36Et donc on arrive à une situation
14:37où, alors là, effectivement,
14:40la plaidoirie de ma consoeur,
14:43c'est une plaidoirie sexiste.
14:44J'espère que toutes les associations
14:47vont prendre le dossier en main.
14:49Non, parce que quand Georges parle
14:54de la culture de l'excuse,
14:56c'est la culture de l'excuse pour certains.
14:58Pas pour tout le monde, Georges.
15:00Pas pour les affaires financières.
15:01Pas pour les affaires financières
15:02ou pour certaines personnes.
15:04Au contraire.
15:04C'est très ciblé, ce côté absolutoire.
15:08Mais là, alors même donc que les faits
15:10étaient reconnus,
15:12que le type est arrivé...
15:13Je veux dire, on est dans un sentiment
15:14d'impuissance et de révolte extraordinaire.
15:16Ça fait dix ans qu'il est là.
15:18Il a déjà été condamné.
15:21Et malgré cela, il va encore rester là.
15:25Pardon, mais c'est assez désespérant
15:29pour celui qui vous parle
15:30et sans doute pour ceux qui nous écoutent.
15:32Et c'est vrai que,
15:33quelle que soit la bonne volonté
15:35de M. Darmanin,
15:36quelle que soit la bonne volonté, là,
15:38du parquet,
15:39la sociologie des juges
15:42fait qu'actuellement,
15:44nous sommes dans une impuissance criminelle.
15:48C'est pour ça que ce dossier est passionnant
15:51parce que vous avez un ministre de la Justice
15:53qui appelait à la fermeté.
15:56Vous avez des procureurs
15:57qui ont proposé et prononcé
15:59des peines extrêmement lourdes.
16:0112 mois fermes, mandat de dépôt,
16:02interdiction de territoire français.
16:04Mais vous avez des magistrats
16:05qui répondent à cela grossièrement.
16:09On fait ce qu'on veut.
16:11Oui, encore vous êtes d'une consacreté modérée.
16:14Voilà, je ne vais pas reprendre la formule
16:16« emmerder les Français ».
16:17Je ne dirai pas ça.
16:18Je ne me permettrai pas sur un plateau.
16:21Évidemment, je partage ce qui est dit.
16:24Dans les mêmes 24 heures
16:25où nous apprenions cette affaire sidérante,
16:29on apprenait en même temps,
16:31par un article du Parisien,
16:32une affaire encore plus sidérante,
16:35une affaire de proxénétisme en Essonne
16:37où un certain Ryan de 22 ans
16:40a livré une adolescente de 14 ans
16:43à des clients dans un hôtel.
16:45Il a été condamné, je suis gentil,
16:48il a été jugé à 18 mois de prison,
16:51dont 9 avec sursis.
16:53Ce qui veut dire qu'il ne passera pas
16:55un jour en prison.
16:57Donc, vous pouvez livrer à la prostitution
17:00une enfant de 12 ans
17:02dans une chambre d'hôtel,
17:04vous n'allez pas en prison.
17:06Voilà la réalité du système judiciaire français.
17:08Gabrielle ?
17:09Non mais moi, je me demande
17:10pourquoi on continue à organiser des élections,
17:14rémunérer un gouvernement,
17:15on cherche des économies à faire.
17:16En fait, ce sont les juges qui décident,
17:17qui décident de tout.
17:19Alors, les juges divers et variés,
17:20mais ils décident que le burkini à la plage,
17:23c'est bon,
17:23ils décident que les réfugiés de Gaza,
17:26c'est bien,
17:27que d'Afghanistan, c'est bien,
17:29que là, on doit remettre en liberté cet homme.
17:32Mais en fait, le ministre peut toujours dire
17:35ce qu'il veut,
17:35c'est cause toujours,
17:36tu m'intéresses.
17:37Donc, je ne sais pas
17:39pourquoi on continue à avoir autre chose
17:40que des juges.
17:40On parle de l'indépendance de la justice,
17:42ce n'est pas l'indépendance,
17:42c'est l'omnipotence de la justice,
17:44c'est tout.
17:44Donc, ce sont eux qui dirigent.
17:46Et je remarque que,
17:47moi, je suis d'accord avec Georges Fenech,
17:49il y a un moment
17:49que la droite aurait dû saisir du problème
17:53et dire,
17:54c'est absolument insupportable
17:55de se faire tout dicter par ces juges
17:57qui sont d'un recrutement
17:59uniformément rouge.
18:02Eh bien, non,
18:02il ne s'est rien passé.
18:03Donc, après,
18:04ils vont un peu,
18:04pardon, je suis un peu dure,
18:05mais tous ces ministres,
18:06là, ils vont pleurer,
18:07ah là là,
18:08il n'y a aucune fermeté,
18:10mais ils sont des ministres témoins.
18:11Et quand leur parti
18:12est en mesure de faire quelque chose,
18:15il ne fait rien.
18:15Moi, je pense à ces deux pauvres américaines.
18:17En l'État,
18:17ça fait dix ans
18:18qu'on a, par exemple,
18:19même plus maintenant,
18:202025, 2012,
18:2113 ans,
18:22qu'on a une politique de gauche,
18:24sécuritaire,
18:25et même au pouvoir.
18:27François Hollande,
18:27Emmanuel Macron.
18:27Oui, remarquez,
18:29vous noterez qu'on a eu des mises
18:30de l'intérieur
18:31dont on nous a dit
18:31qu'ils étaient merveilleux
18:32et qu'ils étaient de droite,
18:34mais il ne se passe rien.
18:35En fait,
18:35tout cela ne change rien.
18:37Je voulais vraiment insister
18:38sur ces deux pauvres femmes.
18:39Quelles images
18:40elles vont garder
18:40de la France ?
18:42Donc,
18:42elles se sont fait agresser sexuellement
18:43et elles repartent
18:45en sachant que leur agresseur
18:46a été remis dans la nature.
18:47Et qu'elles auraient mieux fait
18:48de courir,
18:49très vite.
18:50Et qu'elles n'avaient pas
18:51se promené à chumetelé.
18:52On ne leur a pas dit
18:55que les femmes
18:55ne peuvent pas
18:56se promener partout.
18:57Les amis,
18:57la publicité.
18:58On revient dans un instant,
18:59on va parler de l'affaire
19:00Najat Vallaud-Belkacem
19:02qui a été nommée
19:03à la Cour des Comptes.
19:06Alors,
19:06j'ai vu que
19:07le Parti Socialiste
19:09pousse des cris d'orfraie.
19:10J'ai lu Carole Delga
19:11qui explique
19:12que c'est une attaque
19:13misogyne,
19:14raciste,
19:15complotiste.
19:17Peut-être en droit
19:17de se poser la question
19:18de pourquoi
19:20Najat Vallaud-Belkacem
19:21arrive
19:22à la Cour des Comptes.
19:24Parce que le Parti Socialiste
19:25est au pouvoir
19:25en ayant fait
19:261,8%
19:27à l'élection présidentielle.
19:29Ça peut être
19:30une question
19:30qui peut se poser.
19:32On a sans pour autant
19:33rentré
19:34dans ces considérations-là
19:36qui sont affolantes.
19:37Vous imaginez
19:37garder son calme
19:39et son sang-froid.
19:40Ça a toujours fonctionné.
19:41La publicité,
19:42on revient dans un instant.
19:43On poursuit l'heure
19:49des pros 2
19:49ensemble,
19:50toujours avec
19:50Gilles-William-Golnadel,
19:51Amine Elkatmi,
19:52Gabriel Cluzel,
19:53Georges Fenech.
19:54L'affaire
19:55Najat Vallaud-Belkacem.
19:58Nomination,
19:59accord,
20:00compromis,
20:00carabistouille.
20:01En tous les cas,
20:02ça commence à faire
20:02grand bruit,
20:03cette histoire.
20:04Najat Vallaud-Belkacem
20:05vient d'être nommé
20:06à la Cour des Comptes
20:07sur proposition
20:08de François Bayrou.
20:09Toute la gauche
20:10jure qu'il n'y a pas eu
20:11de magouille
20:12avec le Premier ministre.
20:14Je rappelle que
20:15Madame Najat Vallaud-Belkacem
20:17est une ancienne ministre
20:17de l'Éducation nationale
20:18sous François Hollande,
20:19actuelle présidente
20:20du groupe socialiste,
20:21écologique et démocrate
20:23au Conseil régional
20:23d'Auvergne-Rhône-Alpes
20:24et qu'elle est également
20:26à la tête de l'association
20:28France Terre d'Asile.
20:30Alors,
20:30on va essayer de comprendre
20:31ce qui a pu se passer
20:32parce que c'est une nomination
20:34qui a pu surprendre.
20:35Clara Bouvier-Desnos
20:37nous explique
20:38cette nomination
20:39surprise
20:40de Najat Vallaud-Belkacem.
20:43C'est une nomination
20:44qui fait grincer des dents.
20:46Najat Vallaud-Belkacem
20:47conseillère maître
20:47à la Cour des Comptes
20:48sur proposition
20:49de François Bayrou.
20:50Une manœuvre
20:51qui pour certains
20:51ressemble à une tentative
20:52d'acheter la non-censure
20:53du parti socialiste.
20:55Une polémique
20:56à laquelle la principale intéressée
20:57avait répondu
20:58sur son compte X
20:59le 10 juillet.
20:59Un étudiant
21:00en première année
21:00de journalisme
21:01saurait qu'il faut
21:02toujours recouper les infos
21:04et pas se contenter
21:05de recopier les vacheries
21:06susurrées par quelques malins.
21:08Pas très compliqué
21:09alors de découvrir
21:10que la voie
21:10que j'ai volontairement
21:11utilisée pour la Cour
21:12est celle du concours.
21:13Pas grand-chose à voir
21:14avec une nomination politique.
21:16Un concours
21:17qui ne serait en réalité
21:18d'après l'arrêté
21:18du 12 mars 2025
21:19qu'un dépôt de candidature
21:21sans épreuve à passer.
21:22Pour devenir conseiller
21:23maître à la Cour des Comptes
21:24les conditions sont claires.
21:25Il faut avoir au moins
21:2620 ans d'activité professionnelle,
21:28être âgé de plus de 45 ans
21:29et avoir des compétences
21:31dans le domaine
21:31des finances publiques
21:32ou de l'évaluation
21:33des politiques publiques.
21:35Des conditions remplies
21:36par Najat Vallaud-Belkacem.
21:37Pour rappel,
21:38l'épouse du président
21:39du groupe PS
21:39à l'Assemblée nationale,
21:40Boris Vallaud,
21:41préside le groupe
21:41socialiste, écologiste
21:42et démocrate
21:43au conseil régional
21:44d'Auvergne-Rhône-Alpes,
21:46préside l'association
21:46France Terre d'Asile,
21:47une association en soutien
21:48aux demandeurs d'asile,
21:50a été ministre des droits
21:51des femmes
21:51et a été ministre
21:52de l'éducation nationale.
21:54Alors que le Rassemblement
21:55national s'apprête
21:55à censurer le gouvernement,
21:57si Matignon ne révise pas
21:58le budget pour 2026,
21:59la décision du Parti socialiste
22:01pourrait sceller
22:01le destin du gouvernement.
22:04Alors,
22:04M. Moscovici,
22:06ce matin,
22:06était l'invité
22:07de France Info.
22:08Bon,
22:09est-ce qu'il y a lien ou pas ?
22:10Il avait un peu de mal,
22:11on va l'entendre dans un instant,
22:12à nous expliquer
22:13qu'il n'est pas du tout copain
22:14avec Najat Vallaud-Belkacem
22:15mais qu'au moment
22:16de la nomination,
22:16il a quitté la salle
22:17pour éviter par éthique.
22:19Donc soit il est copain
22:19avec Najat Vallaud-Belkacem
22:21et quitte la salle,
22:22soit il n'est pas copain
22:22avec elle et il peut...
22:24C'était dans le même gouvernement.
22:25Bien sûr.
22:26Alors,
22:26en revanche,
22:26ce qui est intéressant,
22:27c'est qu'elle a passé
22:27une procédure,
22:28dit-il,
22:29de recrutement.
22:30Il y avait 150 dossiers déposés
22:31pour 5 postes de conseillers maîtres.
22:3428 dossiers ont été auditionnés
22:35par la commission d'intégration
22:36qu'il préside
22:39et sur ces 28 dossiers,
22:41donc,
22:42elle a été retenue par la commission.
22:46Voilà comment ça s'est passé.
22:47M. Moscovici,
22:48sur tambouille,
22:49tambouille,
22:50pas tambouille,
22:50amitié,
22:50pas amitié,
22:51copinage,
22:51pas copinage,
22:52Pierre Moscovici.
22:54Najat Vallaud-Belkacem,
22:56je suis très choqué
22:57par ses commentaires.
22:58Je n'ai pas de relation...
23:00Ses commentaires,
23:01vous dites
23:01la République des Copains ?
23:02Oui,
23:02je ne suis pas son copain.
23:04J'ai été son collègue
23:05dans le gouvernement
23:06il y a longtemps,
23:07je la connais,
23:08mais bon,
23:09je ne suis pas son copain.
23:10Najat Vallaud-Belkacem
23:11est une jeune femme
23:12qui tout de même
23:13a été ministre
23:13pendant 5 ans,
23:14qui a été ministre
23:14de l'éducation nationale,
23:16qui est binationale.
23:18Elle a passé
23:18une procédure de recrutement.
23:20Elle a été retenue
23:21par la commission
23:22pendant les 5.
23:23et je vais vous dire
23:23une chose ici,
23:24pour ceux qui pensent
23:25que je suis son copain
23:25ou que c'est du copinage,
23:27je suis sorti
23:28au moment de la délibération.
23:29Je n'ai pas voulu
23:30parce que justement
23:31j'avais été son collègue,
23:32parce que je la connais,
23:32que nous avions été
23:33dans le même parti politique.
23:33Pour éviter tout conflit
23:34d'intérêts en quelque sorte.
23:35Mais simplement,
23:36je me suis déporté par éthique
23:38et c'est la commission
23:39qui l'a choisie.
23:40Alors,
23:41qu'on jette la suspicion
23:42sur des concours,
23:43qu'on jette la suspicion
23:44sur des personnes,
23:45somme toute,
23:46vous savez,
23:46à la Cour des comptes,
23:47je les connais bien.
23:48Il y a des gens de droite,
23:49il y a des gens de gauche.
23:50Pourquoi, du coup,
23:51elle l'a singularisé ?
23:53Somme toute,
23:54à elle de faire ses preuves maintenant.
23:55Je lui dis bienvenue.
23:57Et surtout,
23:57pourquoi elle
23:58à ce poste-là ?
23:59Pourquoi elle
24:00à ce moment-là ?
24:01Pourquoi elle,
24:01alors que vous l'avez dit
24:02tout à l'heure
24:02avant la publicité,
24:04le Parti socialiste,
24:05c'est 1,9%
24:06si je ne m'amuse
24:07à la présidentielle
24:09et que vous avez
24:10sur les plus hautes sphères,
24:12que ce soit
24:12au Conseil de...
24:13donc la Cour des comptes,
24:15Conseil constitutionnel
24:16et j'en passe,
24:17vous aviez à chaque fois
24:18régulièrement
24:20un membre du Parti socialiste.
24:22Georges Fenech,
24:22que se passe-t-il ?
24:24Ce sont de mauvaises mœurs,
24:25je dirais,
24:26qui ont toujours été
24:27pratiquées de tout temps
24:28et sous tous les régimes.
24:30Voilà,
24:30on place effectivement
24:31des anciens politiques,
24:32que ce soit
24:33au Conseil économique
24:34et social,
24:35que ce soit
24:35dans les préfectures
24:36et autres.
24:37Là,
24:37ce qui est un peu gênant,
24:38c'est que c'est une fonction
24:40de magistrat,
24:41mettre des requêtes
24:42à la Cour des comptes
24:43qui a vocation
24:44à devenir conseiller
24:45à la Cour des comptes.
24:46C'est un magistrat financier
24:48avec un statut
24:49d'indépendance.
24:50Donc c'est quelque chose
24:50de particulier
24:51qui requiert
24:52des compétences
24:52très spécifiques.
24:54Je ne suis pas certain,
24:55je ne vais pas faire injure
24:56à Néjad Valo-Bekassem,
24:58tout ministre
24:58qu'elle a été
24:58dans l'éducation nationale,
24:59je ne suis pas certain
25:00qu'elle ait toutes
25:01ses compétences.
25:01Et il s'agit en fait
25:02de ce qu'on appelle
25:03en gros dans l'administration
25:05la sélection
25:06au tour extérieur.
25:07C'est un petit peu
25:07le fait du prince,
25:08si vous voulez.
25:09Là,
25:09il ne s'agit pas
25:09d'un concours,
25:10elle nous dit
25:10que c'est un concours.
25:11Elle a concouru
25:12parce qu'il y avait
25:12du monde
25:13qui voulait le poste.
25:14150 personnes.
25:14Mais ce n'est pas
25:15des épreuves écrites
25:16anonymes comme un concours.
25:17Quand je passais
25:18le concours
25:18de la magistrature,
25:19il y avait des copies
25:20anonymes,
25:21on avait un sujet,
25:22on travaillait pendant
25:23cinq heures,
25:23on remettait sa copie,
25:24on recevait une note,
25:25etc.
25:26Là,
25:26vous passez devant un jury,
25:27vous exprimez,
25:28on vous pose des questions,
25:30vous vous plaisez au jury
25:31et puis voilà.
25:33Et ça a le mérite
25:33d'être clair.
25:34Est-ce que ça vous choque
25:35Gabriel Cluzel ?
25:36Non mais bien sûr,
25:36il ne faut pas nous prendre
25:37pour des lapins de six semaines
25:38quand même.
25:39Pardon,
25:39mais moi je remarque
25:40que toutes ces instances,
25:42c'est les 50 nuances
25:43de gauche.
25:44Je veux dire,
25:45moi je croirais
25:46à toutes ces affaires,
25:48moi je croirais
25:49à M. Moscovici
25:50s'il y avait
25:50quelques gens de droite
25:51parmi la Cour des Cours,
25:53des Comptes,
25:54le CESE,
25:55le Conseil constitutionnel,
25:57le Conseil d'État,
25:58on peut tous les faire,
25:59on peut tous les faire.
26:00Vous avez raison de dire
26:01qu'ils ne représentent rien
26:02électoralement parlant,
26:03mais tout dans ces instances.
26:04Alors soit ils sont,
26:06quand on est socialiste,
26:06on est extrêmement plus
26:07intelligent que les autres,
26:09donc ceux de droite
26:10doivent être idiots
26:11parce qu'ils ne sont jamais
26:12sélectionnés et incompétents,
26:14soit,
26:14ce n'est pas du copinage
26:16au sens premier du terme,
26:17je ne sais pas moi
26:18s'ils vont boire
26:18des bières ensemble,
26:19M. Moscovici
26:20et Mme Vallaud-Belkacem.
26:22Avec modération.
26:22Ce que je sais,
26:22c'est de la proximité idéologique.
26:24Ah bah et surtout
26:25sur les questions
26:26peut-être migratoires.
26:26Et il y a de la cooptation idéologique.
26:28C'est le recyclage,
26:29ils ne sont pas écolos,
26:29mais ils font du recyclage
26:30politique permanent.
26:32Rien ne se perd,
26:32tout se transforme,
26:33on recase les copains,
26:34c'est la politique durable.
26:36Vous voyez ?
26:36Cette nomination
26:37vous laisse sans voix,
26:38M. Golnadel.
26:39Non mais écoutez,
26:39je suis encore moins copain
26:41avec Mme Vallaud-Belkacem
26:42que M.
26:43Comment vous l'appelez ?
26:44Moscovici.
26:45Moscovici.
26:47Non mais écoutez,
26:48je pense que,
26:49je ne veux pas être désagréable,
26:50mais je pense que Mme Vallaud-Belkacem
26:53est aussi douée que moi
26:54pour les chiffres.
26:56Je serais totalement incapable
26:58d'être à la Cour des comptes.
26:59Alors si on s'est ici
27:00pour faire passer
27:01ce genre de concours,
27:02ça je suis capable.
27:03Mais un vrai concours,
27:04j'en suis incapable
27:05et je ne crois pas
27:06que Mme Vallaud-Belkacem
27:07ait le niveau comptable
27:10pour être vraiment
27:12une bonne comptable.
27:13Donc avec mon esprit chagrin.
27:14Alors je ne veux pas
27:15que Mme Delga,
27:16si elle nous écoute,
27:18ne me critique pas
27:18parce que je la traite
27:19d'antisémite.
27:20Immédiatement,
27:21je la traite d'antisémite.
27:22Oui,
27:23parce que c'est Mme Delga
27:24qui explique que c'est misogyne,
27:26raciste et complotiste.
27:28Il n'est pas question
27:29que Mme Delga me critique
27:30quand je vais dire ça.
27:31Mais la réalité,
27:32moi je pense,
27:33mais j'ai l'esprit
27:34un petit peu étroit,
27:35c'est M. Berrou,
27:36d'abord le président
27:38de la Cour des comptes,
27:39même s'il sort de la salle.
27:41Il reste président.
27:42Il faut imaginer quand même
27:43qu'il a quand même
27:45encore un petit pouvoir.
27:46Il reste président.
27:47Il ne faut pas insulter
27:48la petite intelligence
27:49ce qu'on a quand même.
27:50Moi,
27:51la meilleure explication
27:52ou la plus mauvaise,
27:53c'est parce que M. Berrou
27:54compte sur une partie
27:56des socialistes
27:58pour voter.
27:59M. Vallaud
28:00fait partie un petit peu
28:01des socialistes
28:02d'opposition.
28:03Ça peut aider.
28:04Ça m'étonnerait
28:05que M. Vallaud,
28:05mais j'ai l'esprit chagrin,
28:07vote contre Berrou
28:08en septembre.
28:09Eh bien, il vous a répondu.
28:11Il n'y a.
28:12Il n'y aura jamais
28:13d'accord de ce genre.
28:14Boris Vallaud,
28:15Najat n'a pas besoin
28:16d'échange,
28:16de bons procédés
28:17ni d'accord secret
28:18pour mériter d'être nommée
28:19quand elle réussit
28:20les étapes d'un recrutement
28:21devant une commission indépendante.
28:23Déjà, on passe de concours
28:24à maintenant un recrutement.
28:25C'est plus précis
28:26pour M. Vallaud.
28:27Rien à voir avec
28:29un prétendu choix
28:30du Premier ministre.
28:31C'est sur nomination
28:32de Premier ministre.
28:32Là, encore une fois,
28:34les mots ont un sens.
28:35Les socialistes l'ont dit,
28:36je l'ai dit moi-même,
28:37dès mardi soir,
28:38les annonces de François Bayrou
28:39sont brutales,
28:40injustes,
28:40inacceptables.
28:41S'il ne change pas
28:41de base de discussion budgétaire,
28:43il sera censuré
28:45comme Michel Barnier
28:45à Minel Katmi.
28:47J'ai l'esprit moins chagrin
28:48que mon illustre voisin,
28:50mais moi, pour le coup,
28:51je ne crois pas du tout
28:52à cette histoire
28:53d'arrangement politique
28:55qui, en plus,
28:56supposerait
28:57que M. Vallaud
28:58ait la mainmise absolue
29:00sur le groupe parlementaire.
29:01Je parle devant
29:02un ancien parlementaire,
29:04alors que quand on sait
29:06la réalité
29:06de la vie parlementaire,
29:08le président y préside,
29:09mais il n'est pas propriétaire.
29:10Donc, ce n'est pas M. Vallaud
29:11tout seul,
29:12en échange de la nomination
29:13de Mme Vallaud
29:14par le SEM,
29:15qui va décider
29:16que tous les députés socialistes
29:18vont voter la censure.
29:19En revanche,
29:19le problème,
29:20c'est effectivement
29:21un problème d'homogénéité
29:23idéologique
29:23dans ces institutions.
29:26Moi, ça me gênerait
29:26par exemple
29:27que Mme Vallaud
29:28soit chargée
29:29d'un rapport
29:30sur l'immigration
29:30quand elle a expliqué
29:32il y a quelques jours
29:33que l'immigration
29:33ne coûtait rien
29:34à la France.
29:36Là, je verrais
29:36davantage de problèmes
29:38de neutralité
29:40de sa part
29:41que le fait
29:41qu'elle soit
29:42la femme de son mari.
29:44Et par ailleurs,
29:44traiter de raciste
29:46ou de sexiste
29:47ou de je ne sais quoi,
29:48tous les gens
29:49qui s'en prennent
29:50à Mme Vallaud,
29:51Belkacem,
29:52c'est la réduire.
29:53Mme Delga,
29:53ce qu'elle fait,
29:54c'est raciste en fait.
29:54Elle réduit
29:55Mme Vallaud Belkacem
29:56au fait
29:57que c'est une femme
29:58franco-marocaine.
29:59Alors qu'on l'attaque
30:00politiquement.
30:01Mais dire
30:02c'est raciste
30:02et misogyne,
30:03c'est dire
30:03moi à Carole Delga,
30:04je dis
30:04Najat Vallaud Belkacem,
30:06c'est une femme
30:06franco-marocaine.
30:07C'est ce qu'on avait fait
30:07avec Anne Hidalgo.
30:08Anne Hidalgo,
30:09elle répétait
30:10que c'est parce qu'elle
30:10était espagnole
30:11et femme
30:12que souvent
30:12elle trouvait
30:12qu'elle était nulle.
30:13Non, c'est pas ça,
30:14c'est une autre chose.
30:15La gauche,
30:16c'est l'obsession de la race
30:17et l'obsession du sexe.
30:18Mais attendez,
30:18vous avez dit
30:19je serais inquiet
30:20si Mme Belkacem
30:21avait un dossier
30:22sur la question migratoire
30:23parce qu'elle considère
30:24que l'immigration
30:25ne coûte pas un euro.
30:26Vous le donnez
30:27à des macronistes,
30:27ils vous diront
30:28la même chose.
30:28Eric Wirtz,
30:29hier,
30:30disait
30:30l'immigration
30:31c'est zéro.
30:32Ça ne coûte rien.
30:33Je vous rappelle
30:33que Mouscovici
30:34avait retardé
30:35un rapport
30:36sur l'immigration
30:37après le vote
30:38pour quand même
30:42des raisons
30:42très particulières.
30:43Le budget,
30:44on en parle
30:45et pardonnez-moi
30:46l'expression,
30:47la chianlite
30:47ne fait que commencer.
30:48Pourquoi je vous dis ça ?
30:49Parce qu'il y a
30:50une défiance importante
30:52des Français
30:52qui ne pensent pas
30:54que ce gouvernement,
30:55cet exécutif
30:56sera capable
30:57de redresser
30:59l'économie française.
31:01En même temps,
31:01ça fait 8 ans
31:02qu'ils sont au pouvoir
31:03et ça fait 8 ans
31:03qu'on touche le fond
31:05et qu'on pense
31:05avoir vraiment touché le fond
31:06et qu'on creuse
31:07encore un peu plus
31:08à tel point
31:09qu'on est à 1000 milliards
31:10d'euros de dettes
31:10supplémentaires
31:11en 8 ans.
31:12Sondage
31:12Odoxa pour Le Figaro,
31:1578%
31:17des Français
31:18ne font pas confiance
31:19à François Bayrou
31:21pour réduire la dette
31:22et le déficit
31:23public
31:24de la France.
31:25Et pourquoi je vous dis
31:26que c'est la chianlite ?
31:26Parce que déjà,
31:27la CGT appelle
31:28à la mobilisation
31:29à la rentrée,
31:30ça a déjà commencé.
31:31Et ce qui est surprenant,
31:32c'est que la CFDT,
31:33qui est plus modérée
31:34quand même
31:34que la CGT,
31:35on va écouter
31:36la secrétaire générale
31:38Marie-Lise Léon
31:40qui dit
31:41on ne va pas actionner
31:42le bouton rouge,
31:44la bombe atomique
31:45qui est la grève générale,
31:46mais attention,
31:47il va vite falloir
31:48trouver une solution.
31:50Dans le nucléaire,
31:51il y a effectivement
31:51un bouton rouge
31:52où on peut appuyer
31:52et déclencher,
31:53on peut le déclencher.
31:54Ça n'existe pas
31:55pour la grève générale.
31:56Et donc,
31:56moi,
31:57je manie ces outils
31:59avec prudence
32:00et là,
32:00c'est le temps
32:00de la discussion.
32:01On va ouvrir
32:04des espaces
32:05de discussion
32:06et de dialogue
32:07pour se dire
32:07comment on peut peser
32:08et comment on peut faire reculer
32:10un certain nombre
32:10de mesures.
32:11On n'en est pas encore
32:12à l'appel
32:13à la mobilisation
32:14lancée par la CGT.
32:15Et c'est à la fin de l'été,
32:17fin août,
32:18début septembre,
32:19la mobilisation
32:20de la CGT,
32:21elle n'est pas du tout exclue.
32:22Voilà.
32:23C'est-à-dire qu'elle ouvre
32:24la porte
32:25à une mobilisation
32:26à la rentrée
32:26si rien ne change
32:28du côté
32:29du gouvernement Bayrou.
32:30Donc,
32:30on est dans la difficulté.
32:31Sylvain Maillard,
32:33écoutez-le ce matin,
32:34là aussi,
32:34c'est très intéressant.
32:36L'argent a été dépensé
32:39pour les Français,
32:40par les Français
32:40quand ils essayent
32:41de faire le bilan
32:42de ces 1 000 milliards
32:44de dettes supplémentaires.
32:46Un bilan économique
32:46quand même catastrophique,
32:47disons-le.
32:49Qu'est-ce qui s'est passé
32:50depuis huit ans ?
32:51D'abord,
32:51une première phase
32:52où on est revenu
32:54sous la barre des 3%.
32:55Puis est arrivé
32:57les gilets jaunes,
32:57le Covid,
32:58et il a fallu accompagner.
32:59Moi,
32:59je n'ai jamais entendu,
33:01ne serait-ce que
33:01dans la classe politique,
33:02mais d'une façon
33:03plus générale,
33:03les Français dire
33:04arrêtez les dépenses,
33:06faites en sorte
33:07que tel ou tel budget
33:07soit coupé.
33:08Ce n'est pas vrai.
33:09Je me rappelle,
33:10même l'année dernière,
33:11quand j'ai porté
33:12l'idée de l'année blanche
33:13en disant
33:14il faut que nous ralentissions
33:15les dépenses
33:16et que ça se voit
33:17l'année blanche,
33:19je me prenais
33:20des remarques
33:22en permanence
33:23quels que soient
33:23les bords politiques
33:24en disant
33:24que c'était scandaleux
33:25même d'avoir l'idée.
33:26Alors,
33:27il a la mémoire courte,
33:28M. Maillard,
33:29parce que je vais vous lire
33:30une déclaration
33:30de David Lissnard.
33:31On était en décembre 2021.
33:33Sous couvert de Covid,
33:34on justifie le délire
33:35de la dépense publique.
33:36En 2021,
33:37de sources gouvernementales,
33:3866 milliards d'augmentation
33:39de dépenses de l'État,
33:40dont 45 milliards
33:41ne sont pas liés au Covid.
33:43Ce sont des bombes
33:44à retardement.
33:45Vous verrez
33:46que dans un an,
33:47quel que soit l'exécutif,
33:48on va avoir à nouveau
33:49du conformisme fiscal.
33:51On ira une fois de plus
33:52piocher chez les entreprises,
33:53les ménages
33:54et les collectivités.
33:55Voilà le discours
33:56de M. Lissnard.
33:58C'est-à-dire que vous avez
33:59en termes acronistes
34:00l'incapacité
34:01de se remettre en question.
34:02L'incapacité,
34:03Jérôme Donnadelle.
34:04Je ferai d'abord
34:05amende honorable.
34:07Remarquez,
34:07non,
34:08remarquez respectueusement
34:09à M. Maillard,
34:12qui est quand même
34:12l'un des plus modérés
34:13chez les macronistes,
34:15que la France
34:15n'a pas eu le monopole
34:16du Covid
34:16et que dans d'autres pays,
34:19on n'est pas dans la situation
34:20de faillite
34:22dans laquelle
34:23nous nous trouvons nous.
34:24Ceci étant,
34:25là où j'approuve
34:26d'une certaine manière,
34:27même si ça vaut,
34:28si cette explication
34:29ne vaut pas excuse,
34:30le grand talent
34:32de M. Macron
34:34est d'avoir réussi
34:35à convaincre
34:36bien au-delà
34:37de son camp
34:38que le quoi qu'il en coûte
34:40que l'argent magique,
34:41c'était formidable.
34:43Vous le premier.
34:44Vous le premier.
34:45Même,
34:46pas du tout.
34:46Alors là,
34:47même ici,
34:49je ne veux pas parler
34:50de la personne
34:50que vous remplacez actuellement.
34:52Je ne suis pas dans la...
34:54On a déjà oublié son prénom.
34:56Je peux vous dire
35:02que quand je parlais
35:03du quoi qu'il en coûte
35:05et que je me rebellais,
35:06on me regardait
35:07comme quelqu'un
35:07de à peu près anormal.
35:09Vous étiez un anti
35:10quoi qu'il en coûte.
35:11J'étais complètement
35:12un anti quoi qu'il en coûte.
35:13Moi, je pensais
35:13que c'était l'inferme.
35:14Parce que je prévenais déjà,
35:16mais on m'écoutait
35:16comme si j'étais un aliéné,
35:18que M. Macron
35:20était en train d'acheter son...
35:21Alors, attendez.
35:22M. Macron
35:23a racheté
35:24sa réélection
35:25avec le quoi qu'il en coûte
35:27avec la complicité
35:29de nombreux Français,
35:30y compris des Français de droit.
35:31Celui qui a la paternité
35:32de ce siège
35:33n'était pas un enfermiste
35:35et n'était pas
35:35un promesure sanitaire.
35:37Je ne vous parle pas
35:37de ça du tout.
35:37Oui, mais au moment...
35:39Je vous parle
35:40du quoi qu'il en coûte.
35:40J'ai bien compris,
35:41mais il n'était pas
35:42un quoi qu'il en coûte.
35:43Je confirme.
35:44Il n'était pas
35:45un quoi qu'il en coûte.
35:46En revanche,
35:47ce qui va vous intéresser...
35:48Une attestation écrite,
35:48ça m'arrangerait mieux.
35:49Alors, il y a un tweet
35:50qui va...
35:51Alors là, je peux vous dire
35:51qui va être commenté
35:53dans les prochaines heures.
35:54C'est celui de Sarah Knafow.
35:56Sarah Knafow...
35:56Ah, pour une fois,
35:57ce n'est pas Sandrine Rousseau.
35:57Non, ce n'est pas
35:58Sandrine Rousseau.
35:59C'est Sarah Knafow
36:00qui interpelle François Bayrou
36:01en disant
36:02vous cherchez 40 milliards ?
36:03Moi, je vous trouve 63 milliards.
36:04Et très rapidement.
36:06Alors, on va essayer
36:06de voir les propositions
36:09de Sarah Knafow
36:10qui considère
36:11qu'avec ce plan-là,
36:12c'est 63 milliards d'économies.
36:15Réserver les prestations sociales
36:16non contribuables...
36:18Non contributives, pardon,
36:19aux Français.
36:2015 à 20 milliards.
36:22Supprimer l'aide publique
36:23au développement,
36:24quasiment 15 milliards.
36:26Privatiser l'audiovisuel public...
36:28Ah, ça va plaire
36:28à quelqu'un sur ce plan.
36:30Très bien.
36:30Fidèle auditeur...
36:32Ah oui !
36:334 milliards !
36:354 milliards !
36:36Supprimer l'AME,
36:371,3 milliard.
36:38Supprimer les subventions
36:39aux associations politisées,
36:421 à 2 milliards.
36:43Supprimer tous les soutiens publics
36:44aux énergies renouvelables,
36:467,9 milliards.
36:48Supprimer le soutien
36:49public à la politique de la ville,
36:51quasiment 8 milliards.
36:53Et alors là,
36:53je ne suis pas d'accord.
36:54Supprimer l'ARCOM,
36:56je ne vois pas pourquoi.
36:57Les ARS, l'ADEME,
36:59l'ANA et le CESE,
37:007,9 milliards.
37:02Je n'accepte pas.
37:02Ah non !
37:03On ne touche pas à l'ARCOM.
37:04Non, pas du tout.
37:05Ils sont très bien.
37:06Est-ce que ces mesures,
37:08Georges Fenech,
37:08sont applicables ?
37:09Est-ce que c'est possible
37:10dans l'État ?
37:11Oui.
37:12Vous dites oui, vous.
37:12Oui, je pense qu'il y a
37:14des très bonnes propositions
37:16qui sont énoncées.
37:17Je pense notamment
37:18à tout ce qui est l'aide
37:19au monde entier.
37:20On aide la Chine,
37:22vous savez ça ?
37:23Oui, il y a des fleuves en Chine.
37:25Voilà, on s'occupe de la Chine,
37:26on s'occupe de l'Algérie
37:28encore beaucoup.
37:29On nous le rend bien.
37:29Non, mais Javier Mileï,
37:31à côté de Sarah Knafo,
37:32Javier Mileï,
37:33c'est un petit joueur.
37:33Oui.
37:34Ah non, là,
37:35ça tronçonne, effectivement.
37:37Non, mais enfin là,
37:3763 milliards,
37:38mais c'est...
37:39Voilà, pour les prestations
37:40non plus.
37:40Vous avez des millions
37:41de personnes dans la rue,
37:43Gabriel, si vous le considérez.
37:44Non, moi, je ne trouve pas
37:45que ce soit extravagant.
37:46Non, c'est rien d'extravagant.
37:47C'est rien d'extravagant,
37:48c'est le bon sens,
37:49très honnêtement.
37:50Là, je repense à Sylvia Maillard.
37:51Elle cite l'AME, Sarah Knafo.
37:54Mais ce matin,
37:54il nous a quand même soutenus.
37:56Non, mais c'était un festival
37:57de déclarations baroques.
38:00Je reste gentil.
38:01Il nous a soutenus
38:02que l'AME nous faisait faire
38:03des économies.
38:04Vous voyez ?
38:04Il y a un moment,
38:05on se demande...
38:06Mais ça évite les épidémies.
38:07Oui, ça évite les épidémies.
38:08C'est sûr, l'AME,
38:09ça met cinq mois
38:10à être mis en place.
38:11Les épidémies,
38:11elles ont le temps
38:12largement de galoper.
38:13Enfin, je ne vais pas répéter
38:13ce que j'ai déjà dit
38:14sur ce plateau,
38:15mais il y a un dispositif
38:16qui n'est pas l'AME.
38:17Il sert à traiter
38:18de cela et des urgences.
38:19On peut quand même
38:19avoir l'objection.
38:21Mais tout ce qu'elle dit,
38:22le service public,
38:23l'aide publique au développement,
38:25mais c'est le bon sens.
38:26Vous demandez aux Français,
38:27vous présentez les deux plans.
38:28Beyrou, il est là,
38:29il a ses antibiotiques.
38:31On prend trop d'antibiotiques.
38:32Les jours fériés,
38:33qu'est-ce qu'il a d'autre ?
38:34Ce qui est important,
38:36c'est que...
38:36Pourquoi ?
38:37Un mot encore,
38:38d'autant que de toute manière...
38:39Depuis qu'on vous dit
38:40de privatiser l'audiovisuel,
38:42vous êtes en pleine forme.
38:44Tu parles trop.
38:47William, là,
38:47depuis qu'il a vu...
38:48La clientèle se plaint.
38:50Non, mais quitte en plus,
38:52entre nous soit dit,
38:52pourquoi de toute manière
38:54y aller modérément,
38:55puisque de toute manière
38:56ils vont descendre dans la rue.
38:58Les syndicats vont descendre
39:00dans la rue.
39:00Donc autant y aller franchement
39:02et courageusement.
39:03Est-ce que dans ce concert unanime,
39:05je peux apporter une petite...
39:07Comment dire ?
39:08Nuance.
39:08Nuance, mais bien sûr,
39:09au contraire.
39:10Autant l'aide au développement...
39:12Mais revoyons le plan,
39:13parce que c'est vraiment intéressant
39:14de voir quelles sont les propositions.
39:16Pour financer des restaurations
39:17de rivières en Chine,
39:19on peut peut-être s'en passer.
39:20Autant, effectivement,
39:22le débat sur la privatisation
39:23de la radio préférée
39:24de mon voisin,
39:25c'est un débat.
39:27Autant les 8 milliards,
39:28par exemple,
39:28tout de suite coupés 8 milliards
39:29dans la politique de la ville,
39:31l'ancien élu local que je suis,
39:33qui n'est pas dupe
39:35de ce qui se passe
39:36dans les quartiers,
39:37je peux vous assurer
39:37que ça va aussi pénaliser
39:40des familles qui vivent là,
39:42qui ne sont pas toutes
39:42des familles délinquantes
39:43et qui ont besoin
39:44des plans de rénovation.
39:45Ça fait toujours
39:4655 milliards d'économies.
39:47Mais ce que je vois
39:48à travers ce projet...
39:49Attendez,
39:50s'il vous plaît,
39:51pourquoi les Français
39:53n'épousent pas
39:54le projet complet
39:55de François Bayrou ?
39:56Parce que déjà,
39:57il y a une question
39:58de confiance,
39:59il y a une question
39:59de confiance,
40:00puisque ça fait 8 ans
40:01qu'on est dans la difficulté,
40:02mais c'est surtout
40:02que la sensation qu'on a,
40:05c'est que l'État
40:05ne fait aucun effort,
40:07ou très peu.
40:08Il n'y a pas de révolution,
40:09c'est-à-dire
40:09toutes les autorités,
40:11les machins,
40:12les organes,
40:13l'AME,
40:15pardon,
40:15l'ADEME,
40:16le CISO.
40:19L'État ne fait aucun effort
40:20pour réduire
40:21cette obésité-là,
40:23et en revanche,
40:24c'est à nous
40:24de se serrer à ça.
40:25Il a parlé des agences,
40:26il n'a pas donné de nom.
40:27Il n'a pas donné
40:28des restés en le tout.
40:29Oui,
40:30quand c'est compliqué...
40:31Les agences sont importantes.
40:32On avance, les amis ?
40:33Voilà,
40:34on a une agence
40:34qui nous...
40:35Mais ne touchez pas
40:36à l'ARCOM,
40:36madame Knafot.
40:37On ne touche pas.
40:38Vraiment,
40:39attention,
40:39on y compte bien,
40:40l'ARCOM.
40:41Georges,
40:41à Ibrahim Abdallah.
40:43Sujet très important.
40:44La Cour d'appel de Paris
40:45a ordonné jeudi
40:46la remise en liberté
40:47du Libanais
40:47Georges Abdallah,
40:49condamné en 1987
40:51pour complicité
40:51d'assassinat
40:52de diplomates américains
40:53et israéliens,
40:54considéré comme
40:55l'un des plus anciens
40:56détenus du pays.
40:57Moi,
40:57je suis tombé de ma chaîte
40:58ce matin
40:59lorsque je voyais
41:00les premiers médias
41:00dire un militant libanais.
41:03On n'est pas
41:04sur du militantisme,
41:05là.
41:05L'AFP,
41:06c'est un militant.
41:07On est sur du terrorisme.
41:08D'accord ?
41:09Donc,
41:09il est libéré
41:10après 40 ans
41:11de détention.
41:12La France Insoumise
41:13applaudit.
41:15Je vous propose
41:15de voir le sujet
41:16de Maxime Leguay.
41:18C'est l'un des plus anciens
41:19détenus de France
41:20et il va être libéré.
41:22Après plus de 40 ans
41:23passés dans les prisons françaises,
41:25la Cour d'appel de Paris
41:26a ordonné
41:27la libération
41:27du militant pro-palestinien
41:29Georges Ibrahim Abdallah
41:30le 25 juillet prochain.
41:33Une décision
41:33accueillie
41:34comme un soulagement
41:35par son avocat.
41:36C'est une grande joie
41:37pour lui,
41:39évidemment.
41:39C'est une victoire
41:40pour la justice française,
41:42me semble-t-il.
41:43L'ancien chef
41:44d'un groupuscule
41:44de chrétiens libanais,
41:46marxistes
41:46et pro-palestiniens
41:47avait été condamné
41:48en 1987
41:49à la réclusion
41:50à perpétuité
41:51pour complicité
41:52d'assassinat
41:53de diplomates
41:54israéliens
41:54et américains.
41:56L'annonce
41:56de sa libération
41:57a été vivement saluée
41:58par les députés
41:59de la France Insoumise.
42:00Enfin,
42:01la justice française
42:02ordonne la libération
42:03du militant
42:03communiste libanais
42:05Georges Abdallah.
42:06Il n'y a plus
42:06aucune excuse,
42:07le gouvernement
42:08doit immédiatement
42:09exécuter cette décision.
42:10Victoire !
42:11Georges Ibrahim Abdallah,
42:12plus vieux prisonnier
42:13politique de France
42:14va être libéré.
42:15C'est la fin
42:15d'un acharnement
42:16judiciaire insupportable.
42:18Des réactions de LFI
42:19fustigées par
42:20Jordan Bardella
42:21et Bruno Retailleau.
42:22Le motif
42:23des bruyantes réjouissances
42:24aujourd'hui
42:24au sein de l'extrême gauche,
42:25la libération imminente
42:26d'un terroriste
42:27qui n'a jamais exprimé
42:28le moindre regret.
42:29nausé.
42:30Les élus LFI
42:31qui se réjouissent
42:31de la libération
42:32du terroriste
42:33Ibrahim Abdallah
42:34passent un nouveau cap
42:35dans l'indignité.
42:36Une libération à venir
42:37avec comme condition
42:38sine qua non
42:39que Georges Ibrahim Abdallah
42:41quitte le territoire français.
42:43Il devrait alors,
42:44très probablement,
42:45retourner dans son pays natal,
42:46le Liban.
42:48Avant de vous donner la parole,
42:49je veux qu'on écoute
42:50son avocat en longueur
42:51parce qu'il y a une phrase
42:52qui m'a marqué.
42:53Il a dit
42:53qu'il n'a jamais quitté son combat.
42:55Son combat l'a amené en prison
42:56pendant 40 ans.
42:57Et on va libérer quelqu'un
42:58qui va quitter cette prison
43:00en disant
43:00je ne quitterai jamais
43:01le combat que j'ai mené.
43:03Écoutons.
43:04La cour a confirmé
43:05sa libération
43:06le 25 juillet prochain.
43:08La seule condition,
43:09c'est qu'il quitte le Liban,
43:11ce quitte Paris,
43:12pardon,
43:12pour Beyrouth,
43:13ce qu'il a toujours souhaité,
43:14évidemment.
43:14Et donc,
43:16c'est une victoire politique aussi,
43:17même après près de 41 ans
43:19de détention,
43:20contre les Etats-Unis
43:21qui se sont encore opposés
43:22puisque vous savez
43:23qu'ils ont écrit
43:23à la cour de Paris
43:24pour qu'ils ne les libèrent pas,
43:26comme était intervenue
43:27Mme Clinton aupére avant
43:28et comme tous les présidents
43:29de la République français,
43:31dans ce procès
43:32qui a été monté
43:32de toute pièce
43:33par le FBI
43:34et la CIA,
43:36ont établi
43:37qu'ils refusaient
43:39qu'il soit libéré
43:39de Jacques Chirac
43:40à Macron.
43:41Quand on parle
43:42du poids de la justice,
43:43victoire politique,
43:44Georges,
43:45c'est inentendable
43:46de parler de militants politiques
43:48quand on a du sang
43:49sur les mains.
43:49Je rappelle que
43:50Georges Ibrahim Adala
43:51était le responsable
43:52des farles
43:53qui ont commis
43:54des tas d'attentats
43:56et qu'on a retrouvé
43:57dans une cache des farles
43:59les armes
43:59qui avaient servi
44:00à tuer
44:01ces autorités consulaires
44:03diplomatiques
44:04américaines
44:05et israéliennes.
44:06Donc,
44:07la condamnation,
44:07c'est la condamnation
44:08d'un fait terroriste.
44:09C'est comme si on disait
44:09Salah Abdeslam
44:10d'un militant politique
44:11de l'État islamique,
44:12par exemple.
44:13C'est exactement
44:14ce que j'allais dire.
44:15C'est ça,
44:15voilà.
44:15C'est exactement
44:16ce que j'allais dire.
44:17Ces réactions
44:17que j'ai entendues
44:18me choquent particulièrement.
44:19Amine et William.
44:20C'est exactement
44:21ce que j'allais dire.
44:22Moi,
44:23je ne serais pas étonné
44:25que dans 30 ans,
44:27les héritiers
44:27de ce qu'est
44:28la France insoumise
44:29qui seront là,
44:30qui succéderont
44:30à M. Mélenchon,
44:32que dans 30 ans,
44:33ils réclament
44:34la libération
44:35du militant
44:37Salah Abdeslam.
44:39Honnêtement,
44:40vu le niveau
44:41d'ignominie
44:42dans lequel
44:42ils sont aujourd'hui,
44:44je pense que
44:45la Ercilia Soudé
44:46ou le Thomas Porte
44:47qui sera là
44:47dans 30 ans,
44:49ils se sont réjouis,
44:50il ira réclamer
44:51la libération
44:52de Salah Abdeslam.
44:54Voilà.
44:54En tous les cas,
44:55c'est deux sujets
44:56qui sont différents
44:56et on ne va pas faire
44:57de politique fiction.
44:58Jamais,
44:58ils ont appelé
44:59pour l'instant
44:59à la libération
45:00du terroriste
45:01Salah Abdeslam.
45:03Deux remarques
45:03d'ordre politique
45:05puis judiciaire.
45:06sur le plan politique
45:07que la France Insoumise
45:08le considère
45:10comme un formidable
45:12détenu politique,
45:14ça n'étonne plus personne
45:15mais même
45:16les écologistes.
45:17Même Mme Tondelier
45:18s'est réjouie
45:19ouvertement.
45:20C'est un grand jour
45:21pour elle.
45:22C'est-à-dire que
45:23les paysans,
45:25selon Mme Rousseau,
45:26ils peuvent crever
45:27tranquilles
45:28mais par contre
45:28les terroristes,
45:29ils doivent être libérés.
45:31Mais sur le plan judiciaire,
45:32c'est encore pire
45:33d'une certaine manière.
45:34On est dans un pays,
45:34si vous voulez,
45:35aux Etats-Unis,
45:35quand un type
45:36de ancien genre
45:37est condamné,
45:37il est condamné
45:38à 400 ans de prison.
45:40Ici,
45:40c'est différent
45:41et donc vous pouvez sortir
45:42avant même si vous êtes
45:44à perpétuité.
45:45On nous a pourtant vendu
45:46la peine de mort
45:47parce que la perpétuité,
45:48c'est encore plus terrible.
45:49C'est une escroquerie totale.
45:51Très bien.
45:52Admettons-le.
45:53Sauf que lui,
45:54parce que France Inter
45:56a présenté ça
45:56dans des rangs joués
45:57à 13h,
45:58sauf que lui,
46:00pourquoi il n'est pas sorti avant ?
46:02C'est parce qu'il a toujours
46:04refusé de se repentir.
46:06Et France Inter explique,
46:07oui,
46:07mais l'avocat général
46:09avait réclamé 10 ans
46:10et il a été condamné
46:12à perpétuité.
46:13Mais vous savez pourquoi ?
46:14C'est mon pire souvenir
46:16en tant qu'avocat.
46:18Vergès
46:18menaçait la France
46:21de terrorisme
46:22si jamais
46:23il était condamné.
46:24et l'avocat général
46:26a dit
46:27pratiquement
46:27avec des larmes
46:28dans les yeux
46:28je vous supplie
46:30je vous supplie
46:31de ne pas le condamner
46:33à plus de 10 ans
46:35tellement
46:35on était dans la crainte.
46:37C'est la première fois
46:38que je vois ça de ma vie.
46:39Ça s'est passé à Lyon.
46:39Et ce sont
46:40et ce sont
46:41les
46:42juges
46:44professionnels
46:44courageux
46:45qui malgré tout
46:47l'ont
46:48condamné
46:49à la perpétuité.
46:50Et maintenant
46:51il est sorti
46:52et l'extrême gauche
46:53et une partie de la gauche
46:54est contente.
46:55Et il sera reçu en héros.
46:57C'est absolument passionnant
46:58ce que vous racontiez.
46:59C'est mon pire souvenir.
47:00Je pense que
47:01ce témoignage-là
47:03cette histoire-là
47:05peut l'ont
47:06et c'est aussi
47:07l'inculture
47:07qui est mêlée
47:08à l'idéologie
47:09qui fait qu'aujourd'hui
47:11vous avez des standing ovation
47:12pour un terroriste condamné.
47:14Exactement.
47:15Complice de terrorisme.
47:16Il va devenir Solzhenitsyn
47:17on va le considérer
47:18comme un prisonnier politique
47:20libéré.
47:21Moi ce qui me frappe
47:22quand même
47:22si je peux juste dire un mot
47:23sur la France insoumise
47:24parce que donc
47:24Rima Hassan et Eric Coquerel
47:25étaient venus lui rendre visite
47:26etc.
47:27C'est qu'ils ont des seins
47:28qui sont
47:29toujours
47:31sales
47:33si j'ose dire.
47:33Ils canonisent des gens
47:34c'est toujours
47:35ou des terroristes
47:36ou des délinquants
47:37ou des trafiquants de drogue
47:39et je me dis
47:39mais vous n'avez pas
47:40des gens irréprochables
47:42voilà
47:42quand on a un vrai
47:43prisonnier politique
47:44c'est Boalem Sansal
47:45qui écrit des bouquins
47:46voilà
47:46il n'a tué personne
47:47et eux
47:47on devait en parler
47:49ce soir
47:49mais on manque de temps
47:51Johan Uzaï
47:52bonsoir
47:53comment ça va Johan
47:54quel est le programme
47:55ce soir chez vous
47:56100% politique
47:57écoutez je trouve
47:57que vous êtes passé
47:58un peu vite quand même
47:59sur Georges Ibrahim Abdallah
48:00donc on va y revenir
48:01à ces mouvements
48:02les bons et les mauvais points
48:03voilà
48:03voilà
48:04je rappelle que vous avez
48:063 heures d'émission
48:07j'en ai ça
48:07et j'ai 50 minutes
48:08mais c'est bien comme ça
48:09c'est réglement de compte
48:10son
48:11non mais il est malin
48:13il est marrant
48:14je trouve que
48:15bon écoutez
48:16d'accord
48:16laissez-nous une heure de plus
48:18et on pourra en parler
48:19le temps qu'il faut
48:20la France insoumise
48:21qui soutient les islamistes
48:23la France insoumise
48:23qui soutient les terroristes
48:24il y a une cohérence
48:25dans tout cela
48:26donc nous allons rendre hommage
48:27à cette cohérence
48:28de la France insoumise
48:29et puis nous allons parler
48:31longuement aussi quand même
48:32de cette proposition
48:33du gouvernement
48:33vous savez monétiser
48:34la cinquième semaine
48:35de congés payés
48:36est-ce qu'il faut moins de vacances
48:37pour être payé un peu plus
48:38on en parlera
48:39écoutez ça va être passionnant
48:41on vous retrouve dans un instant
48:43j'avais une bonne nouvelle
48:44je voulais qu'on parle
48:44de la statue
48:45de Jeanne d'Arc à Nice
48:47sauvée
48:48sauvée
48:49elle ne sera pas déboulonnée
48:51quoique
48:51ils sont capables
48:52de se pourvoir en cassation
48:53ah oui
48:54c'est une histoire
48:55c'est une histoire de fou
48:56vous savez que ça part
48:57le problème
48:58c'est parce qu'il n'y a pas eu
49:00d'appel d'offres
49:01avec mise à concurrence
49:02etc
49:04des mois et des mois
49:06des heures
49:06pour ça
49:07ne touchez pas au statut
49:09et puis tout ira bien en France
49:10voilà
49:11c'est aussi simple que ça
49:12merci à tous les cinq
49:14dans un instant
49:15donc c'est Johan Usaï
49:17je vais remercier
49:18Stéphane Levers
49:19à la réalisation
49:20Levar pardon
49:21Rémi et Marc Fontaine
49:23Vision et Hausson
49:24Maxime Lavandie
49:25à préparer cette émission
49:26Héloïse Tertré
49:27également
49:27toutes les émissions
49:28sont à retrouver
49:29sur cnews.fr
49:30dans un instant
49:30c'est avec Johan Usaï
49:32qu'il y a beaucoup de chance
49:33d'avoir trois heures d'émission
49:342h30
49:352h30

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