L'Heure des Pros 2 Été (Émission du 16/07/2024)

  • il y a 3 mois
Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

Category

🗞
News
Transcription
00:00Un peu plus de 20h05 sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro 2, on est avec
00:06le maître Sarah Salmane, avec Jules Torres, Gabriel Cluzel et Éric Nolot. Bonsoir à tous
00:13les quatre. Je me tourne tout de suite vers vous Éric parce que vous êtes désormais le rédacteur
00:17adjoint de Playboy. Oui, c'est le sommet de ma carrière. Je me retire de l'avis public à partir
00:22de demain. Je veux absolument montrer la une de Playboy, mais cacher ce sein que je ne saurais
00:31voir. Je n'ai pas eu besoin de le cacher, j'ai eu une petite manip, regardez. Je vous propose un
00:44nouveau projet, c'est que pour éviter qu'on soit dans les clous, vous savez qu'on est très
00:49surveillé. Chaque dérapage peut être très compliqué. C'est une manière de présenter
00:57l'ami de Playboy. Plus sérieusement, vous revenez à l'intérieur, il y a eu un grand reportage sur
01:03Jacques Lang. Je suis plus responsable des textes que des photos. Si vous avez besoin d'un photographe,
01:11n'hésitez pas. Au fur et à mesure des numéros, on va mettre un peu plus de littérature, de
01:22reportages, d'interviews, plus de textes. Tout en gardant les photos, je ne vous le cache pas.
01:28Longue vie pour votre nouveau projet et la rédaction adjointe de Playboy. On embrasse
01:34évidemment Pascal Praud. Six mois et sept jours et puis il s'en va. Pas vraiment, puisque certes la
01:41démission de Gabriel Attal a été acceptée, mais il y a une sorte de préavis. Il doit rester en
01:47poste pour gérer les affaires courantes. On ne comprend pas très bien ce que ça veut dire. Ça
01:51peut durer quelques heures. Il peut y avoir un nouveau Premier ministre ce soir. Ça peut aussi
01:55durer quelques semaines, voire un peu plus longtemps. C'est un échec. Qui est responsable
02:03de cet échec ? Peut-être Emmanuel Macron. C'est lui qui a lancé la désolution. C'est lui qui disait
02:07la majorité absolue est à portée de main. Au final, il n'a pas de majorité. Il cherche
02:12désespérément une nouvelle majorité plurielle. Et son mot clé, c'était clarification. Est-ce que
02:18c'est vraiment le mot qui résume la situation d'aujourd'hui ? C'est plutôt la confusion, je crois.
02:21Confusion, vous dites. On regarde le sujet sur les affaires courantes. Qu'est-ce que ça change
02:26avec Félix Pérolas ? Les affaires courantes, un terme juridique qui n'est pas présent dans
02:33la Constitution. Il permettrait d'assurer le fonctionnement minimal de l'État. L'idée,
02:37c'est d'assurer une continuité administrative de la vie de la nation, mais de ne pas prendre
02:44des mesures politiques phares, importantes, en tant qu'elle n'engagerait que le gouvernement
02:50qui lui est démissionnaire. Et puisqu'il est démissionnaire, il n'est plus responsable.
02:54Le gouvernement se charge également des affaires urgentes, comme en cas de menaces
02:58terroristes ou de catastrophes naturelles. Même si le gouvernement est démissionnaire,
03:02même s'il expédie les affaires courantes, il peut agir dès lors qu'il y a urgence, y compris
03:08pour prendre des actes forts politiquement, comme un décret déclarant l'état d'urgence.
03:14Situation exceptionnelle, les ministres élus députés pourront également siéger à l'Assemblée
03:19nationale. Une place cruciale pour l'élection à la présidence du Palais-Bourbon jeudi,
03:23puis à l'attribution des postes stratégiques vendredi et samedi. Ils peuvent même postuler
03:28à des postes clés, ce qui est un peu bizarre puisqu'ils peuvent être ministre et président
03:32de commission par exemple, ce qui est très bizarre sur la séparation des pouvoirs, mais c'est le cas,
03:37c'est une possibilité. Un gouvernement démissionnaire qui s'occupera des affaires
03:41courantes en attente d'un nouveau premier ministre. Et l'Elysée a communiqué ce soir afin que cette
03:48période s'achève le plus rapidement possible, il appartient aux forces républicaines de
03:53travailler ensemble pour bâtir un rassemblement autour de projets et d'actions au service des
03:57françaises et des français. Comprenez, je traduis peut-être un peu vite, c'est allez,
04:03dépêchez-vous de trouver quelque chose parce que pour l'instant on est complètement bloqués.
04:08Jules Thorez.
04:09Parce qu'y compris dans la lettre qu'il a envoyée aux Français la semaine dernière,
04:12y compris dans ce communiqué, on ne comprend pas grand chose, ou en tout cas ce qu'on comprend
04:15c'est que le Président de la République exclut et le Nouveau Front Populaire et le Rassemblement
04:20Donc il fait un constat, c'est qu'il n'y a pas de majorité, il demande à en chercher une.
04:25Mais tout le problème qui réside finalement dans cette dissolution-là, c'est qu'il n'y a aucune solution.
04:30Là, on a en effet un Premier ministre et des ministres qui restent pour gérer les affaires courantes sans impulser
04:35de nouvelles politiques, c'est contraire à la Constitution. La Constitution et son article 23
04:39dit clairement, les ministres en exercice ne peuvent pas être en même temps députés.
04:44Ça bafoue la séparation des pouvoirs entre l'exécutif et le législatif et rendez-vous compte que
04:49dans les prochains jours, on pourra avoir des ministres, donc l'exécutif, qui va voter pour la présidence de l'Assemblée Nationale,
04:55pour les vice-présidents, pour les caisseurs, et bafouer ainsi la séparation des pouvoirs.
04:59C'est scandaleux et malheureusement Emmanuel Macron n'y répond pas.
05:02Il n'y répond pas et il est peut-être aussi un peu responsable.
05:04C'est censé être temporaire parce que j'ai regardé, sous la Ve République, la durée maximale qu'on a eue
05:08pour un gouvernement des affaires courantes, c'est 9 jours. Sous la IVe République, c'est 15 jours.
05:12Et là, on nous annonce, on nous annoncerait que ça peut durer plusieurs semaines.
05:15Donc ça va quand même poser des difficultés.
05:17Mais d'un point de vue constitutionnel, certains constitutionnalistes disent qu'au contraire,
05:21il n'y a pas d'inconstitutionnalité concernant les gouvernements démissionnaires et la fonction de députés.
05:27Donc ce serait un vide constitutionnel.
05:29Éric ?
05:30Non, mais la Constitution, c'est une chose.
05:32Mais moi, je voudrais que nous examinions la situation depuis les yeux des millions de Français
05:36qui, à droite ou à gauche, ont voté dans le sens d'une certaine radicalité.
05:39En disant, là, on veut une direction claire, que ce soit à la direction de droite ou à la direction de gauche,
05:45que le pays soit gouverné.
05:47Et ils tombent sur une tambouille, mais qui s'épaissit jour après jour.
05:51Parce que là, maintenant, la confusion était déjà générale.
05:54Mais à cette confusion s'ajoute la confusion des pouvoirs, maintenant.
05:57Je pense que ça va mal se terminer, parce que les gens vont finir par s'énerver.
05:59Parce que là, en fait, on dit quelques jours, quelques semaines.
06:02Mais ça peut durer jusqu'à la prochaine dissolution.
06:04Ah bah oui, il n'y a pas de durée maximale prévue.
06:06Je ne vois pas comment une coalition pourrait surgir d'un chapeau,
06:09puisqu'elle est impossible mathématiquement.
06:11En plus, la plupart des partis ne la souhaitent pas.
06:14C'est tout le sujet, justement, de cette émission.
06:17Parce qu'on va voir que nos fonds populaires, par exemple, c'est la guerre ouverte.
06:20Ce qui est terrible pour Gabriel Attal, c'est qu'on retiendra peut-être plus
06:23son passage à l'éducation nationale, qui a été expresse avec l'interdiction de la BAIA,
06:27que sa présence à Matignon.
06:30C'est-à-dire, qu'est-ce que vous retenez des six mois de Gabriel Attal ?
06:33Pas grand-chose, mais pardon de lui faire de la peine.
06:36Mais je rappelle que son passage à l'éducation, qui a été marqué par, de fait,
06:40la circulaire sur l'interdiction de la BAIA, a été immédiatement battue en brèche
06:45avec les nouveaux alliés, enfin l'allié de circonstance,
06:48le Nouveau Front Populaire, en la personne d'un député LFI,
06:53qui a dit tout de suite, moi, la circulaire sur la BAIA,
06:57on va s'asseoir dessus, je résume.
06:59Monsieur Rodrigo Arenas.
07:00Exactement.
07:01Donc, si vous voulez, même ce haut fait de gloire,
07:04cette espèce de légion d'honneur de Gabriel Attal,
07:06qui est la circulaire sur la BAIA,
07:08eh bien, elle a été rapidement mise à l'écart.
07:14Moi, je suis frappée de voir que c'est l'acmé du en même temps,
07:17de fait, s'il y a l'exécutif qui se mélange avec le législatif.
07:21Et Emmanuel Macron fait une espèce de caprice politique,
07:25c'est-à-dire que ce n'est pas possible, il n'y a pas de solution,
07:28sauf à dire que deux et deux font cinq et que trois fois trois fait 24,
07:32il n'y a pas le compte de député.
07:34Donc, ce n'est pas possible.
07:35S'il écarte le RN et le Nouveau Front Populaire,
07:39ça ne rentre pas.
07:40Donc, où il révolutionne les maths, où il admet que ça ne va pas.
07:45Et c'est un tel caprice.
07:46Du reste, comme un enfant, il a réussi à casser la Ve République.
07:49C'était un beau jouet.
07:50Tout le monde disait qu'il était incassable.
07:52La IVe République, c'était affreux, c'était très fragile,
07:55c'était instable.
07:56La Ve République, on disait là, c'est du lourd, c'est du solide.
07:58Eh bien, il a réussi à casser le jouet.
08:01Mais ce n'est toujours pas de sa faute.
08:02Et rappelez-vous de sa déclaration la semaine dernière,
08:04dans son cercle très fermé, avec Elisabeth Borne,
08:07Gérald Darmanin, Gabriel Attal, en disant
08:09« Notre camp a montré une image déplorable cette semaine ».
08:13Gabriel Attal qui a pris la parole en marge du Conseil des ministres.
08:16Nous aurions pu disparaître.
08:18Nous avons évité le pire.
08:20L'avenir est à écrire.
08:21Et je sais que tous ont la France au cœur
08:24et que la flamme ne s'éteint jamais
08:26pour ceux qui veulent servir les Français.
08:28Bon, écoutez, c'est très beau.
08:30Je suis pas sûr que ce soit très efficace.
08:31Le lyrisme est un peu soluble dans la tambouille.
08:33Exactement.
08:34Les paroles sont bien.
08:35Oui, mais c'est surtout que Gabriel Attal a servi,
08:37en quelque sorte, en ne disant pas une voix
08:39pour le Rassemblement national,
08:40factuellement de marche-pied pour des députés
08:43de la France insoumise qui sont aujourd'hui
08:45Louis Boyard, David Guiraud et consorts.
08:48La séquence qui a été commentée,
08:50c'est peut-être, et qui est plus importante aujourd'hui,
08:52c'est qu'une image, bien évidemment.
08:54C'est le départ de Gérald Darmanin
08:56après son Conseil des ministres
08:58qui va littéralement enlever sa cravate.
09:01Habituellement, vous avez des ministres
09:03qui sont défaits en coulisses.
09:05Il y en a certains qui vivent un traumatisme.
09:07Ils quittent un ministère du jour au lendemain.
09:09Ils voulaient vraiment le garder, ce ministère,
09:11parce qu'ils étaient très bons.
09:12Gérald Darmanin, il est tout sourire, soulagé.
09:16Comment s'est passé le Conseil ?
09:19Est-ce que le gouvernement a démissionné,
09:21Monsieur le ministre ?
09:22Vous avez dit oui ou non ?
09:24C'était oui ou non ?
09:26Je vais peut-être tenter ça en fin d'émission.
09:28J'arrache la cravate.
09:29Il y a eu une interview avec Laurence Ferrari
09:31où il était venu sans cravate
09:32et on s'était fait la réflexion.
09:33Ah bon ?
09:34Oui.
09:35Vous lui avez fait la réflexion ?
09:36Faites gaffe, vous pouvez avoir des problèmes.
09:38Pas à lui personnellement,
09:39mais on s'était dit ça en coulisses.
09:40Il n'a plus la cravate.
09:41En plus, c'est ce petit regard au Média.
09:42Regardez, je l'ai bien enlevé.
09:43Ça y est, c'est bon.
09:44Je suis soulagé.
09:45Mais il faut quand même,
09:46il y a des choses qu'il faut faire.
09:47C'est assez flou,
09:48cette notion d'affaires courantes.
09:49C'est vrai.
09:50Honnêtement,
09:51on n'y comprend plus rien.
09:52Vous pouvez poursuivre
09:53ce qui existe déjà,
09:54mais pas créer une nouvelle loi.
09:55Oui, j'entends bien,
09:56mais néanmoins,
09:57je crois que surtout
09:58que ça vise à rassurer les Français.
09:59On leur dit,
10:00non, non, si, si,
10:01il y a toujours un pilote dans l'avion
10:02en dépit des apparences.
10:03On va gérer les affaires courantes.
10:04Ça vous a rassuré, Gabrielle ?
10:05Pas du tout.
10:06Gabrielle Adnard,
10:07c'est la première fois
10:08que j'en parle.
10:09C'est la première fois
10:10que j'en parle.
10:11C'est la première fois
10:12que j'en parle.
10:13C'est la première fois
10:14que j'en parle.
10:15C'est la première fois
10:16que j'en parle.
10:17C'est la première fois
10:18que j'en parle.
10:19C'est la première fois
10:20que j'en parle.
10:21C'est la première fois
10:22que j'en parle.
10:23C'est la première fois
10:24que j'en parle.
10:25C'est la première fois
10:26que j'en parle.
10:27C'est la première fois
10:28que j'en parle.
10:29C'est la première fois
10:30que j'en parle.
10:31C'est la première fois
10:32que j'en parle.
10:33C'est la première fois
10:34que j'en parle.
10:35C'est la première fois
10:36que j'en parle.
10:37C'est la première fois
10:38que j'en parle.
10:39C'est la première fois
10:40que j'en parle.
10:41C'est la première fois
10:42que j'en parle.
10:43C'est la première fois
10:44que j'en parle.
10:45C'est la première fois
10:46que j'en parle.
10:47C'est la première fois
10:48que j'en parle.
10:49C'est la première fois
10:50que j'en parle.
10:51C'est la première fois
10:52que j'en parle.
10:53C'est la première fois
10:54que j'en parle.
10:55C'est la première fois
10:56que j'en parle.
10:57C'est la première fois
10:58que j'en parle.
10:59C'est la première fois
11:00que j'en parle.
11:01C'est la première fois
11:02que j'en parle.
11:03C'est la première fois
11:04que j'en parle.
11:05C'est la première fois
11:06que j'en parle.
11:07C'est la première fois
11:08que j'en parle.
11:09C'est la première fois
11:10que j'en parle.
11:11C'est la première fois
11:12que j'en parle.
11:13C'est la première fois
11:14que j'en parle.
11:15C'est la première fois
11:16que j'en parle.
11:17C'est la première fois
11:18que j'en parle.
11:19C'est la première fois
11:20que j'en parle.
11:21C'est la première fois
11:22que j'en parle.
11:23C'est la première fois
11:24que j'en parle.
11:25C'est la première fois
11:26que j'en parle.
11:27C'est la première fois
11:28que j'en parle.
11:29C'est la première fois
11:30que j'en parle.
11:31C'est la première fois
11:32que j'en parle.
11:33C'est la première fois
11:34que j'en parle.
11:35C'est la première fois
11:36que j'en parle.
11:37C'est la première fois
11:38que j'en parle.
11:39C'est la première fois
11:40que j'en parle.
11:41C'est la première fois
11:42que j'en parle.
11:43C'est la première fois
11:44que j'en parle.
11:45C'est la première fois
11:46que j'en parle.
11:47C'est la première fois
11:48que j'en parle.
11:49C'est la première fois
11:50que j'en parle.
11:51C'est la première fois
11:52que j'en parle.
11:53C'est la première fois
11:54que j'en parle.
11:55C'est la première fois
11:56que j'en parle.
11:57C'est la première fois
11:58que j'en parle.
11:59Je vais quand même
12:00rester là un sacré bout de temps,
12:01au moins jusqu'aux Jeux Olympiques.
12:02Donc on voit bien
12:03que c'est la bataille à venir
12:04et qu'elle va être
12:05très intéressante
12:06à suivre dans les prochaines semaines.
12:08On parle du nouveau Front populaire.
12:10Ça commence à devenir violent.
12:11La déclaration de Mme Chikirou,
12:13qui est une très proche
12:14de Jean-Luc Mélenchon,
12:15députée de la France insoumise,
12:16députée de la France insoumise,
12:17élue de la République,
12:18qui a été réélue
12:19dès le premier tour à Paris.
12:20qui a été réélue
12:21dès le premier tour à Paris.
12:22Voilà ce qu'elle dit.
12:23Le hollandisme,
12:24c'est comme les punaises de lit.
12:26Tu y as cru quelques temps
12:27et tu as repris une vie saine,
12:28à gauche,
12:29mais en quelques semaines,
12:30ça gratte à nouveau
12:31et ça ressort partout.
12:32Il va falloir recommencer.
12:33Et vous savez qui l'a repris ?
12:34Edouie Plenel.
12:35Ça a même choqué Edouie Plenel.
12:37Comparer ses adversaires politiques
12:39à des insectes nuisibles
12:40qu'il faudrait éliminer,
12:41c'est employer la langue du fascisme,
12:43indigne et inadmissible
12:45venant d'une dirigeante
12:46d'une force politique.
12:47Le fascisme.
12:48Même Plenel dit que c'est fascisant.
12:51Oui, en même temps,
12:52c'est choquant,
12:53mais c'est assez normal.
12:55C'est fréquent.
12:56Le Nouveau Front Populaire,
12:57c'était une alliance
12:58de circonstances électorales
12:59entre la carpe islamo-gauchiste
13:00et le lapin social-démocrate.
13:01Donc, ils n'ont rien en commun,
13:03ils ne sont d'accord sur rien
13:04et surtout, ils se détestent.
13:05Alors, le temps,
13:06ils s'assoient dessus
13:07le temps d'une élection,
13:08ça a bien marché,
13:09il faut le reconnaître.
13:10Après, business as usual,
13:11on reprend les bisbilles.
13:13Ces gens-là ne peuvent pas s'entendre.
13:15Et d'ailleurs,
13:16il y a une logique
13:17d'un côté révolutionnaire,
13:18une logique social-démocrate
13:19de l'autre.
13:21Je pense que le fond de l'affaire,
13:22c'est que LFI ne veut pas arriver au pouvoir.
13:26En 2027, peut-être.
13:27Voilà, 2027,
13:28c'est ça le véritable horizon.
13:29Tout le monde a les yeux sur 2027.
13:31Eux, ça ne les intéresse pas.
13:32Ils veulent simplement
13:33incarder une radicalité.
13:34C'est nous, la radicalité de gauche,
13:36c'est nous qui devons mener
13:37une candidature unique pour 2027.
13:39Et donc, Mme Chikirou
13:40a acté la rupture, le divorce.
13:42Et d'ailleurs,
13:43ça rejoint les propos
13:44de Jean-Luc Mélenchon
13:45au soir du second tour.
13:47Tout le programme,
13:48rien que le programme
13:49et tout notre programme,
13:50surtout du Front Populaire,
13:51qui est un programme radical.
13:52Vous l'avez dit,
13:53Boris Vallaud
13:54qui reprend Mme Chikirou.
13:55On écoute M. Boris Vallaud.
13:59Tout ça, c'est des vieilles méthodes.
14:00C'est des vieilles façons de faire.
14:01Mais c'est extrêmement violent.
14:02Oui, c'est extrêmement violent.
14:03Et je rappelle pour tous ceux
14:04qui s'inquiètent de la bonne exécution
14:05de notre programme,
14:06que dans le préambule
14:07du nouveau Front Populaire
14:08de son projet,
14:09il est dit que nous devions
14:10arrêter les invectives,
14:11le cyberharcèlement
14:12et la brutalisation
14:13de la vie politique.
14:14Et bien, commençons,
14:15parce que tout ça,
14:16c'est des vieilles méthodes.
14:19C'est-à-dire qu'on est sérieux
14:20aujourd'hui
14:21et dans la nécessité
14:22de changer la vie des Français.
14:23Si on ne change pas rapidement
14:24la vie des Français,
14:25si on ne s'en donne pas
14:26les moyens,
14:27c'est-à-dire se donner
14:28les moyens de gouverner,
14:29et bien la réalité,
14:30c'est qu'au prochain tour,
14:31nous serons toutes et tous
14:32balayés.
14:33Il est gentil Boris Vallaud,
14:34mais en fait Mme Chikirou,
14:35elle lui dit,
14:36ton programme,
14:37tes promesses,
14:38ne pas être dans la brutalisation
14:39de la vie politique.
14:40Je fais ce que je veux.
14:41Moi, je suis proche
14:42de Jean-Luc Mélenchon.
14:43Si vous êtes aujourd'hui
14:44en tête au second tour,
14:46c'est grâce à Jean-Luc Mélenchon.
14:47La violence sémantique
14:48fait partie
14:49de l'attirail
14:50de violences
14:51de façon plus générale
14:52de la France insoumise,
14:53mais ce n'est pas elle
14:54qui avait traité
14:55les gens qui travaillaient
14:56avec elle du reste
14:57au Média
14:58de ta fiole de merde.
14:59Vous voyez,
15:00ce n'était pas très sympa.
15:01Il y a eu un complément d'enquête
15:02qui était particulièrement
15:03dur avec elle.
15:04Et puis elle a été biologue
15:05Fabien Roussel aussi.
15:06Elle l'a connue
15:07pour son langage.
15:08Moi, la question que je me pose,
15:09c'est jusqu'à quand
15:10le Parti socialiste
15:11va accepter de se faire humilier ?
15:13Oui, ils ont l'habitude.
15:14Mais quand même,
15:15ils sont prêts à valer
15:16beaucoup de choses,
15:17des couleufs
15:18qui ressemblent à des bois.
15:19Mais si vous voulez,
15:20quand je vois Carole Delga
15:21qui ne savait
15:22comment chanter
15:23les louanges
15:24du Nouveau Front populaire,
15:25Rima Hassan avait dit d'elle
15:26qu'elle était
15:27la gauche coloniale.
15:28Ce n'est pas très gentil.
15:29Convenons-en.
15:30Donc là,
15:31ils sont traités
15:32de punaise de lit.
15:33Je ne sais pas
15:34quelle est l'autre étape,
15:35mais ils ont tellement envie
15:36de faire partie
15:37des Winners
15:38qui s'accrochent.
15:39Alors, ils disent juste
15:40quand même,
15:41qu'il faut aller plus loin.
15:42Les socialistes
15:43ont doublé
15:44leur nombre de postes
15:45dans cette formation
15:46du Nouveau Front populaire
15:47avec,
15:48comme moteur,
15:49un homme
15:50qui s'appelle
15:51Jean-Luc Mélenchon
15:52et grâce également
15:53au désistement.
15:54Je ne pouvais pas
15:55vous passer
15:56la déclaration.
15:57Pourtant,
15:58elle était intéressante.
15:59Je remercie
16:00France Télévisions
16:01qui refuse
16:02de nous
16:03offrir
16:04la possibilité
16:05de la diffuser.
16:06Mais Pierre Jouvet,
16:07le secrétaire général
16:08du Parti socialiste,
16:09a dit
16:10il y a quelques minutes,
16:11les insoumis,
16:12si gouvernement
16:13NFP y aura,
16:14auront
16:15des postes régaliens.
16:16Et peut-être,
16:17pourquoi pas,
16:18un insoumis
16:19à l'intérieur.
16:20Au ministère
16:21de l'Intérieur.
16:22Exemple,
16:23pourquoi pas,
16:24Thomas Porte.
16:25Thomas Porte
16:26à l'intérieur.
16:27Monsieur Delogu.
16:28Monsieur Delogu,
16:29pourquoi pas.
16:30On ne sait pas
16:31s'il faut en sourire.
16:32Les policiers
16:33vont être contents.
16:34J'ai l'impression
16:35qu'il n'y a pas de limite
16:36chez ces gens-là.
16:37Ils vont pousser
16:38la provocation
16:40Ils vont désormais
16:41la police.
16:42Voilà un peu
16:43pour les toutes
16:44dernières informations.
16:45On en rit au début.
16:46On a tendance
16:47à s'en amuser,
16:48à faire un peu d'ironie.
16:49Mais en réalité,
16:50il n'empêche
16:51que c'est tragique.
16:52C'est quand même
16:53assez incroyable.
16:54C'est le réflexe
16:55pavlovien
16:56parce que ça nous choque.
16:57En attendant,
16:58moi je pense
16:59qu'il faut aller
17:00même jusqu'au bout.
17:01Qu'il présente
17:02ce gouvernement
17:03en 24 heures.
17:04Déjà,
17:05le président de la République
17:06peut refuser.
17:07C'est le premier point.
17:08Il n'a peut-être pas envie
17:09d'avoir M. Delogu
17:10à 200 mètres
17:11de l'Elysée.
17:12Et le deuxième point,
17:13c'est qu'en 24 heures,
17:14ce gouvernement
17:15pourrait sauter.
17:16La publicité,
17:17on revient dans un instant.
17:18On continue un tout petit peu
17:19de parler du Nouveau Front Populaire
17:20avec cet épisode 2
17:22dans la guerre à Matignon.
17:23Le premier épisode,
17:24c'était Mme Huguette Bello.
17:25Et là,
17:26c'est Mme Laurence Subiana.
17:28Alors là,
17:29il est tombé de sa chaise,
17:30il a dit.
17:31Par contre,
17:32il a entendu le nom
17:33de Mme Subiana.
17:34A tout de suite.
17:36Quasiment 20 heures prentes
17:37sur CNews.
17:38On poursuit l'heure des pros.
17:39Beaucoup de réactions
17:40sur les réseaux sociaux.
17:41Notamment,
17:42Niki,
17:43qui dit
17:44qu'il est ravi
17:45de retrouver l'heure des pros
17:46avec ce soir,
17:47Eric Nolot.
17:48Effectivement,
17:49nous sommes ravis
17:50de vous avoir,
17:51cher Eric.
17:52Hubert,
17:53qui pose une très bonne question.
17:54Bonsoir.
17:55Les ministres démissionnaires
17:56vont-ils être payés
17:57en tant que ministres ?
17:58Les ministres élus députés
17:59ne toucheront que
18:00leur indemnité parlementaire.
18:01Ils ne bénéficieront plus,
18:02en revanche,
18:03de la rémunération
18:04précise d'entourage
18:05de Gabriel Attal,
18:06source France Info.
18:07C'est quand même
18:08assez troublant,
18:09cette affaire.
18:10Au-delà de la rémunération,
18:11ça veut dire quoi ?
18:12Ça veut dire
18:13qu'ils ne servent à rien
18:14en tant que députés.
18:15Les députés,
18:16globalement,
18:17ne servent à rien actuellement.
18:18Pourquoi on les rémunère ?
18:19Le bazar,
18:20il se poursuit
18:21du côté du Nouveau Front Populaire.
18:22Très rapidement,
18:23Huguette Bello
18:24s'était nom
18:25pour le Parti Socialiste.
18:26Laurence Subiana,
18:27qui a été
18:28communomiste de profession,
18:29qui a été conseillère principale
18:30pour l'environnement,
18:31qui a été présidente
18:32du directoire
18:33qui a été ambassadrice
18:34de la COP 21,
18:35qui a été présidente
18:36de la Convention citoyenne
18:37pour le climat.
18:38Vous avez compris
18:39son CV.
18:40Qui a milité aussi
18:41à la Ligue communiste révolutionnaire.
18:42Oui, mais ça,
18:43c'est dans sa jeunesse.
18:44Oui, oui.
18:45Bon, d'accord.
18:46Non, mais parce qu'il la présente
18:47comme une femme
18:49issue de la société civile.
18:50Oui.
18:51Mais effectivement,
18:52elle a eu un parcours militant
18:53dans sa jeunesse.
18:54En revanche,
18:55ce qui est intéressant,
18:56c'est que je ne suis pas sûr
18:57qu'elle soit pro-nucléaire.
18:58Je ne suis pas sûr
18:59qu'elle soit...
19:00Elle est plus sur une ligne
19:01de décroissance
19:02d'environnement et d'économie.
19:03Donc, pas sûr
19:04qu'elle soit très compatible.
19:05Elle est plus proche
19:06de M. Canfin.
19:07Absolument.
19:08Celui qui n'a pas forcément
19:09dîné avec les agriculteurs.
19:10Non.
19:11En l'occurrence,
19:12ça ne compte pour rien
19:13puisque le seul problème,
19:14c'est qu'elle ne soit pas éléphie
19:15ou alors affidée à éléphie.
19:18Il n'y a que ça qui compte.
19:19Donc, ils peuvent proposer
19:2050 noms, 100 noms, 200 noms.
19:22Ça ne marche pas.
19:23Trop Macron compatible.
19:24Et qui serait peut-être
19:25Macron compatible.
19:26Elle a été présentée deux fois
19:27pour entendre.
19:28Manuel Bonpart, ce matin,
19:29il a dit, moi,
19:30je tombe de ma chaise
19:31quand on me propose
19:32Mme Toubiana.
19:33Donc, c'est non.
19:34Et Olivier Faure lui a répondu.
19:35Si c'est effectivement
19:38ce profil sur lequel
19:39travaillent nos partenaires,
19:41je tombe de ma chaise.
19:42À ce point-là ?
19:43Oui.
19:44Puisqu'il s'agit
19:45de nous proposer une personne
19:46contre qui je n'ai rien de personnel.
19:48Que les choses soient claires.
19:49Mais qui signait,
19:50il y a quatre jours,
19:51une tribune dans laquelle
19:53elle appelait à constituer
19:54une coalition
19:55et un programme commun
19:56avec les macronistes.
19:57Les discussions sur la formation
19:59d'un gouvernement
20:00pour le nouveau Front populaire
20:01ont été suspendues.
20:02À votre initiative,
20:03vous avez annoncé
20:04vouloir suspendre ces négociations.
20:05Effectivement.
20:06Avec l'objectif
20:07de se concentrer d'abord
20:08sur ce qui va être,
20:09en quelque sorte,
20:10la première étape.
20:11C'est-à-dire le vote
20:12qui va avoir lieu jeudi
20:13sur la présidence
20:14de l'Assemblée nationale.
20:15Je ne vois pas au nom de quoi
20:16il faudrait considérer
20:17que quand il y a
20:18trois formations politiques
20:19sur quatre,
20:20et en réalité,
20:21une majorité de parlementaires
20:23du Front populaire
20:24qui sont prêts
20:25à accepter cette candidature,
20:27je ne vois pas en quoi
20:28il faudrait considérer
20:29que la parole d'un seul
20:30s'impose à tous les autres.
20:31Moi, je n'ai jamais imposé
20:32la parole des socialistes
20:33face à tous les autres.
20:34Alors, j'ai peut-être
20:35la réponse pour Olivier Faure.
20:36Et vous allez me dire
20:37que vous êtes l'avocat
20:38de la France insoumise.
20:39C'est qu'Olivier Faure,
20:40en 2022 à la présidentielle,
20:41du moins le Parti socialiste,
20:42ils ont fait 1,75%.
20:43Et que la France insoumise
20:44avec Jean-Luc Mélenchon,
20:45ils étaient porte du second tour.
20:46Donc, forcément,
20:47il y en a un
20:48qui décide un peu plus
20:49que l'autre.
20:50Mais en revanche,
20:51c'est intéressant.
20:52Mais très honnêtement,
20:54est-ce que vous croyez
20:55que ce crépage de chignons,
20:56cette espèce de con
20:57là, nauséabond,
20:58intéresse les Français ?
20:59Non.
21:00Et d'ailleurs, il y en a un
21:01qui a peut-être le bon discours.
21:02On va en parler dans un instant.
21:03On en parle dans un instant.
21:04François Ruffin,
21:05qui a peut-être
21:06la meilleure analyse,
21:07c'est une honte.
21:08Nos dirigeants
21:09ne sont pas à la hauteur
21:10des gens qui ont glissé
21:11un bulletin de gauche
21:12dans l'urne
21:13en y mettant un peu d'espoir.
21:14Maintenant,
21:15il faut cesser
21:16avec les apparatchiks
21:17et avec les cartels des partis.
21:18Il faut sortir de ça.
21:20Est-ce que c'est par un chiffoumi ?
21:21Est-ce que c'est en tirant
21:22à la courte paille
21:23qu'on trouve enfin
21:24un nom pour Matignon ?
21:25Ou c'est simplement
21:26quand on est en démocratie
21:27par le vote ?
21:28C'est intéressant.
21:29C'est une honte,
21:30dit François Ruffin.
21:31Il a tout dit.
21:32Oui, il a tout dit.
21:33Puis lui,
21:34il joue la stratégie de rupture.
21:35Il ne veut plus
21:36de cette tambouille.
21:37Il veut construire
21:38quelque chose d'autre.
21:39Moi, je pense que c'est aussi
21:40illusoire que la volonté
21:41de la coalition.
21:42Mais enfin, bon.
21:43Désolé, mais la démocratie
21:44par le vote,
21:45il y a plus d'électeurs
21:46qui ont voté
21:47pour le Rassemblement national
21:48que pour les amis
21:49de M. Ruffin.
21:50Il y a plus d'électeurs
21:51du Rassemblement national
21:52qui ont voté
21:53pour le Rassemblement national
21:54que pour les macronistes.
21:55Oui, mais ce qu'il veut dire,
21:56c'est qu'il parle de la coalition
21:57du nouveau front populaire,
21:58j'imagine.
21:59Voilà ce qu'on pouvait dire
22:00sur l'aspect politique
22:01et vous avez entièrement raison.
22:02Je pense que les Français
22:04sont fatigués,
22:05qu'ils ont des priorités.
22:06Il y en avait cinq
22:07à la veille des élections européennes.
22:09C'était un, le pouvoir d'achat.
22:11Deux, la question migratoire.
22:12Trois, la sécurité.
22:14Quatre, l'environnement.
22:15Et cinq, c'était la santé.
22:18Voilà pour les cinq priorités
22:20des Français.
22:21Et on va revenir sur cette attaque
22:23au couteau hier,
22:24à deux semaines de l'ouverture
22:26des Jeux olympiques,
22:27même à dix jours.
22:28Un militaire de l'opération Sentinelle
22:29qui a été blessé d'un coup de couteau
22:31gare de l'Est par un homme
22:32déjà connu dans une affaire de meurtre
22:34pour laquelle il avait été interné
22:36en psychiatrie.
22:37Donc on va regarder le sujet.
22:38L'enquête a été ouverte
22:39pour tentative d'assassinat.
22:40Donc on imagine une préméditation
22:42dans son acte.
22:43Je rappelle juste
22:44que c'est un individu
22:45qui en 2018
22:46tue un autre individu de 22 ans
22:49et que cet homme est dehors
22:51et qu'il s'en prend à des militaires
22:54parce que selon lui,
22:55les militaires français
22:56tuent des gens dans son pays,
22:57la République démocratique du Congo,
22:59cette même personne
23:00qui a été naturalisée français.
23:02Et jugée irresponsable.
23:03Et jugée en 2018 irresponsable.
23:05On voit le sujet de Noé Mirady.
23:07Le profil de l'homme suspecté
23:09d'avoir attaqué au couteau
23:10un militaire de l'opération Sentinelle
23:12Gare de l'Est se précise peu à peu.
23:14Interpellé rapidement
23:15après son agression,
23:16le suspect, âgé de 40 ans,
23:18est né en République démocratique du Congo
23:21et naturalisé français en 2006.
23:23Il se dit chrétien
23:25et aurait crié
23:26« Dieu est grand » en français
23:27au moment de l'attaque sur le militaire.
23:29Selon les premiers éléments,
23:30il dit avoir agi
23:31parce que les militaires
23:32tuent des gens dans son pays.
23:33Mais les circonstances
23:34et motivations de l'individu
23:36font toujours l'objet d'investigations.
23:38Un homme au profil inquiétant
23:40et qui n'est pas à son coup d'essai,
23:42il était déjà connu de la justice
23:44pour différents faits.
23:45A son casier judiciaire,
23:46deux condamnations
23:47pour violences sur conjoint.
23:48En 2018,
23:49il avait mortellement poignardé
23:51un jeune homme de 22 ans
23:52à la station RER Châtelléal
23:54en plein cœur de Paris.
23:55Déclaré pénalement irresponsable
23:57du fait de ses troubles psychiatriques,
23:59il avait alors été interné
24:01dans un hôpital.
24:02Selon une expertise médicale,
24:04l'homme serait atteint
24:05d'une probable maladie schizophrénique évolutive
24:07et non traitée depuis plusieurs années,
24:09ce qui pose la question
24:11de sa liberté hier soir
24:12dans les rues de la capitale.
24:14Je voudrais, avant de vous donner la parole,
24:16qu'on écoute la maman
24:18de ce jeune homme de 22 ans
24:20qui a été tué en 2018.
24:22Il s'avère que cette maman
24:24a découvert peut-être hier soir
24:26ou ce matin
24:27que le bourreau de son fils
24:29était dehors.
24:30Et peut-être qu'elle s'imaginait
24:32en 2018
24:33que cet homme ne commettrait plus jamais ça,
24:35qu'il serait mis hors d'état de nuire
24:37en étant soigné
24:38dans un hôpital psychiatrique.
24:40Imaginez sa réaction.
24:41Il s'avère qu'elle a été interrogée
24:42par nos confrères d'RTL.
25:08Quelqu'un comme ça,
25:09on ne le remet pas dans la nature.
25:11Et cette question qu'on se pose
25:13depuis ce matin,
25:14même depuis hier soir,
25:15que faisait-il dehors ?
25:17C'est un scandale absolu.
25:18C'est absolument incroyable.
25:20J'ai une pensée pour cette dame,
25:22cette mère qui a souffert
25:24et qui se prend ça
25:26en pleine face aujourd'hui.
25:28C'est terrifiant.
25:29J'ai aussi une pensée pour Sentinelle.
25:31Ces soldats qui sont mobilisés tout l'été
25:33pour assurer notre sécurité.
25:35Il y a un de ces jeunes gens
25:37qui se retrouve aujourd'hui à l'hôpital.
25:39Mais c'est vrai que c'est proprement horrifiant.
25:41Mais il y a plein de sujets en poupée russe
25:43dans ce sujet.
25:44Cette affaire à la gare de Lyon,
25:45on rappelle singulièrement l'affaire...
25:47La gare de l'Est.
25:48La gare de Lyon, c'était en février.
25:49Je me disais ce que je vais dire à mes enfants.
25:51C'est terminé.
25:52Vous n'allez plus ni gare Saint-Lazare
25:53ni gare du Nord
25:54parce que ça devrait être les prochaines.
25:55C'était un peu le même genre de contexte.
25:57La personne disait aussi
25:59j'ai tué parce que les Français
26:01au Mali font du mal.
26:04Et lui aussi, il avait des troubles psychiatriques.
26:06Birakem, personne qui avait des troubles psychiatriques.
26:09Mal suivi.
26:10Et puis, on peut se poser la question
26:12qui d'autre est dans la nature de cette façon-là ?
26:14Moi, je pense, par exemple,
26:15pour ne parler que des plus médiatisés,
26:17et encore, ils n'ont pas été encore suffisamment,
26:19mais le meurtrier de Sarah Halimi
26:21qui n'a pas eu de procès.
26:22Déclaré irresponsable pénalement
26:24en raison de la consommation de stupéfiants.
26:26Mais il y a une loi derrière
26:27qui a été adoptée en réponse.
26:29Très bien.
26:30Très bien.
26:31Il y a Timothy Bonnet aussi.
26:33Il n'y a pas eu de procès.
26:34Je ne sais pas si vous voyez ce jeune
26:36qui est à Villeurbanne,
26:37qui a été assassiné,
26:38poignardé par un Afghan
26:40qui avait des troubles, lui également,
26:42de psychique.
26:44Et il n'y a pas eu de procès non plus.
26:46Donc, combien sont dans ce cas-là ?
26:48Et comment souhaitent-ils que ces gens-là
26:50ne soient pas mis sous surveillance ?
26:53Et qu'ils se baladent en liberté ?
26:56Ils sont libérés par le fait
26:58d'un collège de médecins.
27:00C'est quand même ahurissant.
27:01Alors, Georges disait deux médecins.
27:03Non, il faut deux experts psychiatres.
27:04Voilà, c'est deux experts psychiatres.
27:05C'est moins qu'un collège.
27:06C'est deux experts psychiatres.
27:08Il serait intéressant qu'ils nous expliquent
27:11pourquoi ils l'ont libéré.
27:13On est seulement six ans après les faits.
27:16Alors, juridiquement,
27:18on ne peut pas enfermer quelqu'un à vie.
27:20Ensuite, les experts psychiatres,
27:22vous disiez, la mère n'était pas informée.
27:24Il y a le secret médical.
27:25C'est évident qu'elle n'ait pas été informée.
27:27La question qu'il faut se poser,
27:28c'est l'irresponsabilité pénale.
27:29Ça concerne en réalité,
27:30j'ai regardé les statistiques,
27:31il y en a très très peu.
27:33J'entends, mais vous avez raison, Sarah.
27:35C'est comme Noémie Schultz
27:36qui nous a précisé ça ce matin.
27:37Vous avez entièrement raison.
27:38Il y en a très peu.
27:39Vous jouez le rôle des experts.
27:41Pardonnez-moi,
27:42je pense aux téléspectateurs qui nous regardent.
27:44Vous avez un homme qui tue en 2018,
27:47qui précédemment avait déjà été condamné
27:49pour d'autres faits,
27:50mais qui tue en 2018
27:51et qui se retrouve six ans plus tard dehors.
27:53Là, ce n'est pas parce qu'il était
27:55irresponsable pénalement en 2018
27:57qu'il le sera aussi.
27:58Sa garde à vue a été levée
27:59pour des raisons psychiatriques.
28:00Ça ne préjuge en rien de sa santé mentale
28:02au moment de la commission des faits.
28:04Néanmoins, Eric Dupond-Moretti
28:05a changé la loi symboliquement,
28:08parce qu'en réalité,
28:09pas grand-chose n'a changé
28:10juste après l'affaire Sarah Halimi.
28:11La réalité, c'est que sur ce sujet,
28:13oui, il y a une réelle difficulté.
28:15Et les personnes qui sont incurables
28:16et où il y a un risque de récidive,
28:18pardonnez-moi de le dire comme ça,
28:20il faudrait les laisser enfermer.
28:21Voilà.
28:22Il y a un principe de précaution.
28:24Il me semble.
28:26Il n'y a jamais de certitude absolue
28:28que la personne va recommencer
28:29ou ne pas recommencer.
28:30Voilà ce que diront les psychiatres.
28:31Il y a toujours une incertitude.
28:32Sarah, pardonnez-moi,
28:33un meurtre ou une tentative
28:35ou un assassinat,
28:36maintenant c'est un assassinat,
28:38c'est quoi pour une personne normale ?
28:40C'est combien de temps de prison ?
28:42C'est la réclusion à perpétuité,
28:43on est d'accord.
28:44Là, on ne va pas condamner,
28:45vous avez entièrement raison,
28:46aucune démocratie ne condamne un fou.
28:48Oui, mais c'est à la psychiatrie.
28:50Mais en revanche, pardonnez-moi,
28:52il y a quand même peut-être un équilibre
28:54à trouver entre une personne
28:56qui ressort après six ans
28:57en ayant planté des couteaux
28:59et tué un jeune homme de 22 ans.
29:01Oui, parce que c'est la protection
29:03de la société et des individus
29:04dont il est question.
29:05Donc cette personne aurait dû
29:07rester enfermée, évidemment.
29:09Je précise juste qu'en prison,
29:11il y a plus d'un quart des personnes
29:13qui ont des problèmes mentaux.
29:14Quand ils ressortent,
29:15parce qu'ils ressortent,
29:16ça ne s'est pas arrangé en prison.
29:18J'entends bien.
29:19C'est surtout qu'il faut décréter
29:20une procédure d'urgence,
29:21une expertise d'urgence
29:22pour tous les cas semblables.
29:23Vous posiez la question tout à l'heure.
29:25Il faudrait pouvoir savoir
29:26combien de personnes souffrant
29:28à un moment de trouble psychiatrique
29:30sont dans la nature
29:31et souffrent peut-être encore
29:32de troubles psychiatriques,
29:33demandent des soins,
29:34alors qu'on a l'impression
29:35que tout est réglé.
29:36Il y a des experts
29:37qui ont autorisé leur sortie.
29:38Oui, d'accord, mais là.
29:39Donc c'est là où ça pose problème.
29:40Qu'est-ce qu'on fait ?
29:41On attend que le prochain drame
29:42se survienne ou on prend des mesures ?
29:43Moi, c'est ça qui me frappe à chaque fois.
29:45C'est qu'il y a un moment d'émotion
29:46et ensuite on se dit,
29:47bon voilà, l'alerte est passée
29:48et on va en reparler au prochain drame.
29:50Jules, en 2001, il est libéré
29:52par le tribunal qui a sorti
29:54de mesures de sûreté,
29:55notamment l'interdiction
29:56de porter une arme.
29:57Donc on voit bien que là,
29:58le problème, c'est l'échelle
29:59des sanctions parce que
30:00quatre ans plus tard, en effet,
30:01il possède une arme,
30:02il est dans la rue
30:03et il poignarde un militaire.
30:04Donc on voit bien que finalement,
30:06c'est que notre justice
30:07n'est peut-être pas assez répressive
30:09avec ces cas-là.
30:10Et certes, il y en a sans doute peu,
30:11mais il y a quand même
30:12beaucoup de drames.
30:13Mais là, le problème,
30:14ce n'est pas la justice,
30:17c'est pas vrai.
30:18La justice a choisi...
30:19Vous pouvez changer votre politique pénale
30:22en expliquant justement...
30:23Non mais en l'état, en l'état.
30:24Ah bah en l'état, bah oui, en l'état.
30:26En l'état, la justice a suivi
30:28les experts psychiatres
30:29concernant les responsabilités pénales.
30:30Mais les psychiatres
30:31qui ont laissé sortir cette personne...
30:32Mais en l'état, ça montre
30:33qu'il y a un problème
30:34et de la justice
30:35et du système de santé.
30:36D'ailleurs, M. Dorédo l'explique.
30:38Le docteur qui était avec nous
30:40ce matin, il dit
30:41que c'est la difficulté
30:42de prévenir dans la démence
30:44de ces profils,
30:46de savoir s'ils vont pouvoir
30:47répéter leurs gestes.
30:48Et puis, il y a un autre profil,
30:49c'est aujourd'hui la psychiatrique
30:51qui est le parent pauvre
30:53de la santé.
30:54Mais est-ce...
30:55Attendez, on écoute M. Dorédo.
30:58Il y a énormément
30:59de malades psychiatriques
31:01en France
31:02et la prise en charge,
31:03le suivi de ces malades
31:04laisse à désirer.
31:05Je vous entends bien sûr
31:06attentivement vous étonner,
31:08vous avez raison,
31:09de ce monsieur qui,
31:11lorsqu'il est coupable
31:12de violences conjugales,
31:13n'est manifestement pas
31:15en altération ni abolition
31:16du discernement
31:17et puis qui, manifestement,
31:19lorsqu'il poignarde
31:20quelqu'un à Châtelet,
31:21l'est.
31:22Ce qu'il faut comprendre,
31:23c'est que ces malades,
31:24ils fonctionnent par crise.
31:25Donc vous avez des personnes
31:26qui vont donner le change,
31:27si vous voulez,
31:28la plupart du temps,
31:29qui vont être
31:30d'une certaine façon
31:31comme vous et moi.
31:32Et puis, quand ils basculent
31:33dans ces crises de délire,
31:35on parle en psychiatrie
31:36de délire,
31:37alors ils ne sont plus avec nous
31:38et ils peuvent effectivement
31:40basculer dans des passages
31:41à l'acte extrêmement violents
31:42et tragiques.
31:43Il y a trois problèmes
31:44majeurs sur cette question
31:45de la santé mentale.
31:46Il y a le problème
31:47de la détection
31:48des personnes en souffrance
31:49parce que c'est quand même
31:50toujours mieux
31:51de faire de la prévention,
31:52de détecter ces personnes
31:53avant qu'elles ne passent
31:54à l'acte.
31:55Il y a bien sûr la question
31:56de leur prise en charge
31:57et puis, vous venez
31:58de le soulever à juste titre,
31:59il y a la question
32:00de leur suivi.
32:01Il faut quand même
32:02se souvenir que les mêmes causes
32:03produisent toujours
32:04les mêmes effets
32:05et on en a
32:06un exemple tragique
32:07avec ce qui s'est passé hier
32:08à la gare de l'Est.
32:09Bon, on parle beaucoup
32:10de la psychiatrie.
32:11Dans ce dossier-là,
32:12on oublie peut-être
32:13un élément
32:14et vous avez eu raison
32:15de le rappeler, Gabriel,
32:16c'est que cet individu,
32:17il a été naturalisé français
32:18mais il est né
32:19en République démocratique
32:20du Congo
32:21et s'il agit comme ça,
32:22c'est lui qui l'explique
32:23après son acte,
32:24c'est parce que la France
32:25tue des gens dans son pays
32:26et c'est pour ça
32:27qu'il s'en prend
32:28à des militaires.
32:29Donc, déjà,
32:30il retrouve une forme
32:31d'équilibre pour viser
32:32ces individus-là.
32:33Il a le discernement
32:34suffisant pour le discerner.
32:35Mais c'est la haine
32:36qui coule
32:37en lui.
32:38C'est la haine
32:39qui coule en lui.
32:40C'est la haine
32:41en qui l'entraîne
32:42dans ce périple meurtrier.
32:43Mais est-ce qu'on a le droit
32:44ou c'est interdit,
32:45on va se prendre des sauts d'eau,
32:46de s'interroger
32:47sur la procédure
32:48ayant abouti
32:49à la naturalisation
32:50de cette personne
32:51qui, visiblement,
32:52n'aime pas la France.
32:53Il considère
32:54que son pays d'origine,
32:55c'est le Congo.
32:56Il y a des gens
32:57qui ont décidé,
32:58c'était il y a 20 ans,
32:59j'ai calculé,
33:002006, c'était il y a 18 ans,
33:01il avait 22 ans
33:02puisqu'on nous dit
33:03qu'il a 40 ans aujourd'hui.
33:04Donc, à 22 ans,
33:05quelqu'un a décidé
33:07qu'il allait être naturalisé.
33:08Moi, j'ai regardé
33:09les conditions
33:10de naturalisation.
33:11En principe,
33:12on doit manifester,
33:13à minima,
33:14de sa non-détestation
33:15du pays.
33:16Je vois que la Suisse
33:17vérifie, par exemple,
33:18qu'on ne présente pas
33:19un danger pour la Suisse
33:20tant à l'intérieur
33:21qu'à l'extérieur.
33:22C'est le minimum.
33:23Si, déjà,
33:24il présentait certains troubles,
33:25est-ce que cette naturalisation
33:26et la naturellisation
33:27de la Suisse
33:28ne sont pas
33:29un danger
33:30à l'intérieur
33:31qu'à l'extérieur ?
33:32C'est le minimum.
33:33Si, déjà,
33:34il présentait
33:35un danger
33:36à l'intérieur,
33:37est-ce que cette naturalisation
33:38devait aboutir ?
33:39Alors, on ne sait pas,
33:40mais ça mériterait
33:41une enquête.
33:42Moi, je ne vois pas
33:43pourquoi il n'y aurait
33:44que les policiers
33:45et les profs
33:46qui auraient des enquêtes
33:47sur le dos
33:48en cas de dysfonctionnement.
33:49Moi, j'aimerais savoir
33:50qui a fait naturaliser
33:51cette personne.
33:52Mais vous pourriez,
33:53par exemple,
33:54en toute transparence,
33:55parce que cette attaque
33:56a choqué les Français,
33:57dire qu'il faut absolument
33:58lancer une enquête
33:59administrative
34:00pour déterminer
34:01s'il y a eu des failles.
34:02On va travailler
34:03d'un commun accord
34:05Monsieur Dupond-Moretti,
34:06le ministre du sentiment
34:07de l'insécurité,
34:08il pourrait très bien le faire,
34:09mais pour l'instant,
34:10ce n'est pas le cas.
34:11On écoute Rudy Mana,
34:12parce qu'il était présent
34:13ce matin.
34:14Alors, Rudy Mana,
34:15il a le droit de le dire
34:16puisqu'il est sur le terrain,
34:17il est syndicat de police,
34:18il vit au quotidien
34:19un phénomène de société
34:20qui est l'utilisation
34:21du couteau.
34:22C'est-à-dire que,
34:23pour certains,
34:24le couteau est devenu
34:25le prolongement de la main.
34:26Mais il a le droit
34:27de le dire,
34:28parce que sinon,
34:29faites attention,
34:30si vous, vous dites ça,
34:31vous pourriez vous retrouver
34:32sanctionné.
34:34C'est une ville
34:35que j'aime beaucoup,
34:36c'est Marseille.
34:37On a minimum 3, 4, 5 attaques
34:38au couteau tous les jours.
34:39Les gamins,
34:40aujourd'hui,
34:41il faut se dire les choses,
34:42sortent systématiquement
34:43le couteau.
34:44C'est systématique,
34:45Eliott, je vous assure.
34:46Vous contrôlez un gamin
34:47dans la rue,
34:489 fois sur 10,
34:49il a un couteau sur lui.
34:50Et en Grande-Bretagne,
34:51par exemple,
34:52ils recensent
34:53les attaques au couteau.
34:54Là, en 2023,
34:55il y en a eu 50 000.
34:56Et ils ont décidé
34:57de réfléchir très rapidement
34:58à une nouvelle législation
34:59pour essayer de durcir
35:00le couteau.
35:01Parce que c'est devenu
35:02un phénomène de société.
35:03C'est gravissime,
35:04c'est un fléau.
35:05Nous, on a fait l'inverse,
35:06on met des amendes maintenant
35:07plutôt qu'une peine
35:08d'emprisonnement.
35:09On a fait l'inverse.
35:10Et on refuse de recenser.
35:11Depuis 5 ans,
35:12depuis 2017.
35:13On ne recense plus
35:14le nombre d'attaques
35:15au couteau.
35:16Donc on est resté à 120
35:17alors que c'est beaucoup plus
35:18a priori.
35:19Et vous avez une élue
35:20en renaissance
35:21pendant la campagne
35:22des législatives
35:23qui expliquait
35:24que dans le recensement,
35:25il y avait aussi des gens
35:26qui se coupaient
35:27encore la cuisine.
35:28C'est vrai,
35:30en effet, ce chiffre
35:31qui circule
35:32et qui est dit
35:33par beaucoup d'élus
35:34notamment de droite,
35:35c'est 120 attaques
35:36au couteau par jour.
35:37Mais il est minoré
35:38par rapport à la réalité.
35:39Dans l'actualité également
35:40et ça s'est passé
35:41et c'est étonnant d'ailleurs
35:42que ça soit passé
35:43complètement sous silence
35:44parce que c'est un agent
35:46peut-être pénitentiaire
35:48qui a été légèrement
35:49blessé dans l'acte.
35:50Mais l'acte fait froid
35:51dans le dos.
35:52Et ce qui s'est passé
35:53dans cette prison
35:54est assez inquiétant
35:55à tel point d'ailleurs
35:56que le parquet national
35:57antiterroriste
35:58s'est saisi du dossier.
35:59Thibaud de Montbrial
36:00qui a réagi,
36:01il est l'un des seuls
36:02d'ailleurs à avoir réagi
36:03à un attentat islamiste
36:04à la prison de Laon
36:05commis par Ali Riza Pola
36:07condamné suite
36:08aux attentats de janvier 2015.
36:09Une pensée pour les deux
36:10surveillants attaqués
36:11avec des tessons de verre.
36:13Le PNAT s'est saisi
36:14de l'enquête.
36:15Le parquet national
36:16antiterroriste
36:17est ensuite confié
36:18à l'ASDAT.
36:19Noémie Schultz nous précise
36:20je crois que c'est
36:21qu'un surveillant
36:22qui a été attaqué
36:23nous explique Noémie.
36:24Les faits se sont produits
36:25tôt le matin
36:27au moment de l'ouverture
36:28de la cellule.
36:29Trois surveillants pénitentiaires
36:30sont alors présents.
36:31Ali Riza Polat
36:32attaque l'un d'eux
36:33avec un tesson de bouteille
36:34en criant
36:35Allah Akbar.
36:36Il est rapidement maîtrisé
36:37par les deux autres agents
36:38et son acte n'occasionne
36:39heureusement
36:40qu'une légère blessure
36:41au bras du surveillant
36:42qui a d'ailleurs
36:43très rapidement
36:44pu reprendre le travail.
36:45Le détenu
36:46qui était déjà
36:47à l'isolement
36:48a été placé
36:49en quartier disciplinaire
36:50et le parquet national
36:51antiterroriste
36:52a annoncé l'ouverture
36:53d'une enquête
36:54pour tentative d'assassinat
36:55sur personne dépositaire
36:56de l'autorité publique
36:57en relation avec
36:58une entreprise terroriste
36:59et en état
37:00de récidive.
37:01Récidive car
37:02Ali Riza Polat
37:03est bien connu
37:04de la justice antiterroriste.
37:05Il a été condamné
37:06à la prison à perpétuité
37:07à sortie d'une période
37:08de sûreté de 20 ans
37:09pour complicité
37:10dans les attentats
37:11de janvier 2015
37:12qui avaient visé
37:13Charlie Hebdo
37:14et l'hypercachère.
37:15Ce proche d'Amedi Koulibaly
37:16a notamment fourni
37:17un sac d'armes
37:18à son ami.
37:19Lors de ses procès
37:20cet accusé
37:21au tempérament éruptif
37:22avait clamé
37:23son initiation
37:24assurant n'avoir
37:25jamais rien su
37:26des projets terroristes
37:27d'Amedi Koulibaly.
37:28Il n'avait pas
37:29convaincu
37:30les magistrats
37:31qui avaient souligné
37:32son extrême
37:33dangerosité.
37:34Et là encore
37:35vous avez donc
37:36un homme condamné
37:37à perpétuité
37:38dangereux
37:39en prison
37:40radicalisé
37:41qui s'attaque
37:42à un agent pénitentiaire
37:43avec un tesson
37:44de bouteille.
37:45On se demande
37:46comment il s'est retrouvé
37:47avec un tesson de bouteille
37:48dans cette cellule.
37:49Mais il y a toujours
37:50en prison.
37:51Et là surtout
37:52on est sur un individu
37:54le parquet national antiterroriste
37:55qui s'est saisi.
37:56Moi je suis surpris
37:57du silence médiatique.
37:58Personne n'en parle.
37:59Parce que malheureusement
38:00ça se banalise.
38:01Bah oui.
38:02En fait.
38:03En réalité ce genre de choses
38:04il y a quelques temps
38:05quelques années
38:06ça aurait fait les gros titres
38:07etc.
38:08Là c'est un fait parmi d'autres
38:09entre une attaque au couteau
38:10et un autre drame.
38:11Malheureusement
38:12on s'habitue à ça.
38:13On ne devrait pas.
38:14Donc à lire
38:15Risa Paula
38:16je le rappelle
38:17qui a été condamnée
38:18à la perpétuité
38:19pour les attentats
38:20de janvier 2015.
38:21Attaque des surveillants.
38:22En prison on trouve de tout.
38:23Je veux dire
38:24vous allez sur TikTok
38:25le soir
38:26ils sont en live.
38:27Vous avez des armes.
38:28Vous avez
38:29on a eu il y a quelques semaines
38:30une attaque au fourgon
38:31où des agents pénitentiaires
38:32ont été extrêmement blessés.
38:33Il faut savoir que
38:34les agents pénitentiaires
38:35prennent énormément de risques.
38:37C'est un métier
38:38où voilà
38:39ils mettent leur vie en danger.
38:40Et en prison
38:41vous avez raison
38:42de le souligner Eric Nolot.
38:43C'est vrai que
38:44c'est de plus en plus.
38:45Quelques actualités.
38:46Il nous reste
38:47une dizaine de minutes
38:48et des actualités
38:49assez intéressantes.
38:50La Fédération française de football
38:51qui a décidé
38:52de porter plainte
38:53contre les joueurs
38:54de l'équipe d'Argentine
38:55de football
38:56qu'ils accusent
38:57d'avoir entonné
38:58un chant raciste
38:59contre les Bleus.
39:00On voit le communiquer
39:01le président de la Fédération de football
39:02Philippe Diallo
39:03condamne avec la plus grande fermeté
39:04les propos racistes
39:05et discriminatoires
39:06inacceptables
39:07qui ont été tenus
39:08à l'encontre des joueurs
39:09de l'équipe de France
39:10dans le cadre d'un chant
39:11entonné par des joueurs
39:12et supporters
39:13de l'équipe d'Argentine
39:14après sa victoire
39:15et diffusé dans une vidéo
39:16sur les réseaux sociaux.
39:17Tout cela a intervenu
39:18dans un live
39:19donc un direct
39:20sur un réseau social Instagram
39:21où il commence
39:22à chanter une chanson
39:23puis les joueurs
39:24un des joueurs
39:25coupe brutalement
39:26on voit la vidéo
39:27il coupe brutalement
39:28et ces paroles
39:29ont été entonnées
39:30pendant la Coupe du monde
39:312018
39:32si mes souvenirs sont bons
39:33par des supporters
39:342022
39:35et donc voilà
39:36les paroles
39:37qui sont scandaleuses
39:38ils jouent pour la France
39:39mais viennent d'Angola
39:40ils vont bien courir
39:41ils aiment
39:42vous avez bien compris
39:43des trans
39:44leur mère est nigérienne
39:45leur père est cambodgien
39:46mais sur le passeport français
39:48et donc
39:49sacré poète
39:50sacré poète
39:51et c'est triste
39:52quand même de voir ça
39:53c'est plus que triste
39:54parce que
39:55le monde du football
39:56fait beaucoup d'efforts
39:57pour éradiquer le racisme
39:58qui pendant longtemps
39:59a été un fléau
40:00dans les stades
40:01on entendait des choses
40:02vraiment inqualifiables
40:03on est arrivé un peu
40:04à calmer les choses
40:05c'est pas encore parfait
40:06et voilà
40:07maintenant ce sont
40:08les joueurs eux-mêmes
40:09qui donnent un exemple
40:10vraiment tragique
40:11parce que là
40:12ils donnent licence
40:13aux supporters
40:14à recommencer
40:15les insultes racistes
40:16les cris de singes
40:17les jets de bananes
40:18on en était là
40:19tout de même
40:20donc là c'est une formidable
40:21régression
40:22vraiment à tout point de vue
40:23c'est déplorable
40:24et lamentable
40:25et ce qui est dingue
40:26c'est que ces joueurs argentins
40:27vont retourner ensuite
40:28sur le continent européen
40:29dans quelques semaines
40:30pour jouer
40:31avec les mêmes personnes
40:32qu'ils ont insultées
40:33parce qu'il y a plein de joueurs
40:34européens
40:35qui jouent avec des joueurs
40:36de l'équipe de France
40:37bien sûr
40:38Amélie Houdet à Castera
40:39la ministre des sports
40:40qui a réagi
40:41pathétique
40:42comportement d'autoprologie
40:43inacceptable
40:44qu'il se répète
40:45la FIFA une réaction
40:46et donc qui demande
40:47une réaction
40:48de la FIFA
40:49autre fait
40:50concernant le sport
40:51mais pas que
40:52et on en avait parlé
40:53sur CNews
40:54vous savez
40:55le match Belgique-Israël
40:56qui devait se tenir
40:57dans un mois
40:58et bien un mois
40:59après le refus
41:00de la ville de Bruxelles
41:01d'accueillir le match
41:02de la Ligue des Nations
41:03entre la Belgique
41:04et Israël
41:05l'union belge
41:06de football
41:07a confirmé
41:08affolant
41:09que la rencontre
41:10n'aura pas lieu
41:11sur le sol belge
41:12et le match
41:13potentiellement
41:14se jouera
41:15en Hongrie
41:16il devait se jouer
41:17le 6 septembre prochain
41:18c'est à dire
41:19que la haine d'Israël
41:20le risque
41:21qu'il y ait
41:22des tensions
41:23en marge
41:24de cette rencontre
41:25fait que
41:26la fédération
41:27décide
41:28de ne pas jouer
41:29cette rencontre
41:30sur le sol belge
41:31c'est la démission
41:32c'est la démission
41:33et soumission
41:34c'est Walbeck
41:35un constat
41:36d'échec
41:37absolument incroyable
41:38c'est une façon de dire
41:39on n'est pas capable
41:40d'assurer la sécurité
41:41vous savez la Belgique
41:42elle rappelle
41:43dans ce domaine
41:44la phrase de Talleyrand
41:45quand je me contemple
41:46je me désole
41:47quand je me console
41:48elle est encore plus avancée
41:49que la France
41:50sur ce terrain là
41:51et c'est vrai
41:52qu'on remarquera
41:53que c'est en Hongrie
41:54que va se jouer le match
41:55c'est l'affreux
41:56vilain
41:57méchant
41:58très pas beau
41:59Victor Orban
42:00mais il se trouve
42:01qu'une étude récente
42:02sur
42:03interrogeant en Europe
42:04sur la perception
42:05chez les juifs
42:06on leur demandait
42:07est-ce que vous avez
42:08eu des attaques antisémites
42:09et bien c'est en Hongrie
42:10que c'est le plus faible
42:11puisqu'il n'y a que
42:129%
42:13des personnes
42:14qui déclarent
42:15qu'entre eux
42:16c'est plus de 60%
42:17dans le reste de l'Europe
42:18et en France
42:19nous sommes les mauvais élèves
42:20je le disais
42:21le match
42:22il devait se passer
42:23à Bruxelles
42:24quiconque est allé
42:25à Bruxelles
42:26peut voir comment
42:27la ville a basculé
42:28aucune ville belge
42:29ne s'est portée candidate
42:30pour organiser
42:31la renverse
42:32le bourgmestre
42:33de Bruxelles
42:34a dit
42:35il y a quelques semaines
42:36qu'une manifestation
42:37où on avait crié
42:38à mort Israël
42:39c'était bien tenu
42:40donc on voit bien
42:41qu'ils ont essayé
42:42d'accueillir ce match
42:43et que ça ne lui pose
42:44pas tant de problèmes
42:45qu'à Bruxelles
42:46ils ont perdu le contrôle
42:47à Bruxelles
42:48c'est gangrené
42:49par l'islamisme
42:50de plus en plus radical
42:51donc ils vont
42:52lâcher du lest
42:53se soumettre
42:54parce qu'ils l'ont bien voulu
42:55voilà c'est ça
42:56ils l'ont voulu
42:57ils n'ont pas perdu
42:58le contrôle du tout
42:59et c'est un message
43:00très fort envoyé
43:01aux antisémites
43:02c'est allez-y
43:03continuez
43:04on vous soutient
43:05c'est la soumission
43:06c'est de la volonté
43:07de montrer que oui
43:08c'est très bien
43:09que ça se passe comme ça
43:10mais c'est un risque
43:11encore plus grave
43:12qu'un simple débordement
43:13et on préfère finalement
43:14regarder ailleurs
43:15et donc vous avez un match
43:16entre la Belgique
43:17et Israël
43:18qui se jouera
43:19dans un autre pays européen
43:20la question
43:21est-ce que ça va faire
43:22de l'exprudence ?
43:23et c'est la haine d'Israël
43:24qui prend le dessus
43:25parce que vous avez raison
43:26on pourrait aujourd'hui
43:27organiser un France-Israël
43:28en France
43:29oui j'espère
43:30il se jouera d'ailleurs
43:31il va avoir lieu
43:32c'est l'année prochaine
43:33donc cérémonie
43:34des Jeux Olympiques
43:35c'est dans dix jours
43:36puisqu'on est le 16
43:37c'est une cérémonie
43:38c'est dans dix jours
43:39puisqu'on est le 16
43:40si mes souvenirs sont bons
43:41c'est le 26
43:42la cérémonie
43:43des Jeux Olympiques
43:44et le journal Le Monde
43:45a interrogé l'historien
43:46Patrick Boucheron
43:47la romancière
43:48Leïla Slimani
43:49et la scénariste
43:50Fanny Herroro
43:51qui ont travaillé
43:52sur ce spectacle
43:53pour la cérémonie
43:54qui s'annonce
43:55c'est un grand moment
43:56puisque ça sera inédit
43:57ça sera sur la scène
43:58et on découvre
43:59dans cet entretien
44:00la manière
44:01dont il compte
44:02marquer les esprits
44:03c'est-à-dire
44:04qu'il y aura
44:05une cérémonie
44:06qui sera
44:08et à la question
44:09si on comprend bien
44:10votre travail
44:11et tout sauf
44:12une reconstitution
44:13à la manière
44:14des spectacles
44:15du Puy du Fou
44:16et voilà la réponse
44:17en coeur de ces trois personnes
44:18qui répondent
44:19intelligemment
44:20l'inverse
44:21l'inverse bien sûr
44:22Fanny Herroro
44:23qui répond
44:24le surtout
44:25pas une histoire figée
44:26et l'historien
44:27grand historien
44:28que tout le monde connait
44:29Patrick Boucheron
44:30le contraire
44:31d'une histoire virile
44:32héroïsée
44:33et providentielle
44:34je rappelle
44:35à cette histoire
44:36à cet historien
44:37que le Puy du Fou
44:38qu'il l'aime
44:39ou qu'il n'aime pas
44:40c'est une réussite française
44:41c'est un immense succès
44:42c'est un succès mondial
44:43c'est formidable
44:44il s'avère que
44:45l'un des spectacles
44:46cette année
44:47a été une nouvelle fois
44:48primé
44:49comme le meilleur spectacle
44:50au monde
44:51plusieurs fois
44:52aux Etats-Unis
44:53bien sûr
44:542,5 millions de spectateurs
44:55donc qu'ils n'aiment
44:56ou qu'ils n'aiment pas
44:57cette morgue
44:58avec laquelle ils répondent
44:59ces caricatures
45:00qu'ils font
45:01c'est d'une tristesse
45:02et c'est eux
45:03qui ont pensé
45:04qui ont aidé
45:06et puis c'est notre argent
45:07de contribuer
45:08qui a organisé
45:09ces choses-là
45:10mais parce qu'ils croient
45:11que les touristes
45:12viennent voir quoi
45:13en fait
45:14les oeuvres d'art contemporain
45:15commandées par Anne Hidalgo
45:16non pas du tout
45:17ils viennent voir
45:18la France éternelle
45:19avec tout ce qu'elle représente
45:20comme nous autres
45:21quand nous allons
45:22dans un pays étranger
45:23nous cherchons
45:24l'identité de chaque pays
45:25évidemment
45:26la déconnexion
45:27du sport
45:28et de la virilité
45:29par exemple
45:30c'est intéressant
45:31s'agissant des Jeux Olympiques
45:32les premiers Jeux Olympiques
45:33les athlètes étaient nus
45:34en scène
45:35de la virilité
45:36de la force
45:37je ne vois pas
45:38en quoi ce serait scandaleux
45:39c'est mal la virilité
45:40je ne sais pas
45:41c'est un PC
45:42mais non
45:43mais c'est
45:44les principes
45:45des bien-pensants
45:46d'ailleurs je crois
45:47que Laëlle Slimani
45:48maintenant
45:49elle a décidé
45:50de vivre au Portugal
45:51le Puy du Fou
45:52a reçu 18 récompenses
45:5318 récompenses
45:54bon
45:55distinction nationale
45:56et internationale
45:57viril, héroïsé
45:58ça veut dire que la France
45:59n'a pas d'héroïsme
46:002,5 millions de personnes
46:01donc je ne sais pas
46:02ce qu'ils veulent nous proposer
46:03peut-être que ces gens
46:04n'avaient pas aimé
46:05la cérémonie d'ouverture
46:06vous vous souvenez
46:07de Jean Dujardin
46:08oui
46:09pour la coupe du monde de rugby
46:10la France-France
46:11voilà
46:12donc il faut faire
46:13vraiment l'inverse
46:14donc on a hâte
46:15de voir ce qui va se passer
46:16pour cette cérémonie
46:17mais on s'inquiète un peu
46:18l'essentiel c'est qu'on ait
46:19sauvé les boîtes
46:20des bouquinistes
46:21et que Madame Hidalgo
46:22ait fait son plongeon
46:23ah bah non
46:24c'est demain matin
46:25le plongeon de Madame Hidalgo
46:26ce sera à 9h15 demain
46:27il était question
46:28de les démonter
46:29elles vont rester là
46:30le plongeon de l'histoire
46:31il nous reste
46:32encore quelques minutes
46:33et je voulais quand même
46:34qu'on termine avec
46:35Donald Trump
46:36parce que l'information
46:37est tombée
46:38très tôt
46:39dans l'émission
46:40il s'avère
46:41que Donald Trump
46:42va tenir samedi
46:43son premier meeting de campagne
46:44depuis sa tentative
46:45d'assassinat
46:46incroyable
46:47c'est-à-dire que
46:487 jours
46:49après avoir
46:50serré la main
46:51de la mort
46:52en quelque sorte
46:53à un millimètre près
46:54il n'était plus de ce monde
46:55et bien une semaine plus tard
46:56il va faire son
46:57et tenir son premier meeting
46:58je pense qu'il prendra
46:59la parole à la convention
47:00à Milwaukee
47:01ce soir
47:02dans la nuit de jeudi
47:03à vendredi
47:04en revanche
47:05il y était cette nuit
47:06et oui il a été
47:07mais ovationnel
47:08regardez
47:09avec un pansement
47:10avec un pansement
47:11regardez
47:12on a plus ce qu'on veut
47:13mais à 78 ans
47:14pardon
47:15mais vous parlez de virilité
47:16ça ça donne un peu
47:17un malheur
47:18faites attention
47:19à ce que vous dites
47:20vous n'allez pas participer
47:21à la cérémonie
47:22d'ouverture des JO
47:23on regarde la séquence
47:24pas de virilité ici
47:25non
47:26mais ce n'est pas un gros mot
47:27on a le rédacteur
47:28en chef de Playboy
47:29Les États-Unis
47:30Trump
47:31Donald J.
47:32Trump
47:57Voilà pour la spinningovation
47:58Je tiens seulement à dire que tout cela n'efface pas le fait que cet homme a organisé un coup d'État lors des dernières élections.
48:06Vous voulez dire au moment du capital ?
48:07Au moment du capital, donc voilà.
48:09Je comprends bien, il est à la hauteur de son destin, ce qui lui arrive est tout à fait incroyable.
48:12Je comprends la ferveur, parce que là, il a accédé au statut de demi-dieu, mais ça n'efface pas un certain passé.
48:18Mais est-ce que ça mérite qu'on lui tire dessus ?
48:20Ah bah non, évidemment pas.
48:22C'est bien pour ça que c'est incroyable le bascule dans la présidentielle américaine.
48:25Là, on l'a dit, c'est un tournant absolu, évidemment, et c'est un décalage entre les deux.
48:30L'un fatigué, épuisé, et l'autre qui a le doigt de mourir et qui se relève et qui demande aux gens de se battre.
48:36Même si, je ne sais pas si vous avez vu l'image de son service de sécurité, ça a un peu bougé.
48:41Il y a du changement.
48:44Là, le mot virilité prend peut-être son sens du côté des États-Unis.
48:48Je ne sais pas, mais en tous les cas, ils ont changé, ils ont modifié.
48:53L'équipe qui entoure Donald Trump, c'est déjà terminé.
48:57Et c'était un plaisir d'être avec vous ce soir.
48:59Merci à tous les quatre, vraiment.
49:01Parce qu'on a pu balayer toute l'actualité.
49:03Dans un instant, c'est Olivier Benkemoen qui va nous rejoindre pour 100% politique.
49:08Cher Olivier, bonsoir.
49:10Le mot virilité a aussi sa définition.
49:12Ah oui, bah excusez-le.
49:14Et son présentateur.
49:16Ne riez pas.
49:18Il y a un événement mondial qui va balayer tout ça, vos histoires de Trump, etc.
49:21Il y a un événement mondial qui va se dérouler demain.
49:23Ah bah oui, le plongeon.
49:25Le plongeon de Madame Hidalgo.
49:271,4 milliard pour faire trempette dans la Seine.
49:29C'est un peu caricatural et démago quand je dis ça.
49:32Vraiment un tout petit peu.
49:33Vous savez qu'elle ne plonge pas seule.
49:35Je ne sais pas si elle aura une combinaison.
49:37Et normalement, j'ai entendu dire que le préfet de police plongeait.
49:39Non.
49:40Elle plonge avec tout le PS.
49:42Mais attendez, je crois qu'elle a déjà plongé en 2022.
49:46Mais je ne suis pas sûr.
49:48Ça s'est passé lors d'un premier tour.
49:51Merci beaucoup.
49:52Je voulais juste vous dire que dans un instant tout à l'heure,
49:55Hervé Morin nous rejoindra ainsi que Jean-Michel Fauvergue.
49:58On parlera à la fois des LR et de la sécurité.
50:01C'est un sujet que vous avez largement évoqué, bien sûr.
50:04Et Hervé Morin qui a publié une tribune dans le Figaro avec Jean-François Copé
50:08où il appelle à un front contre l'extrême gauche.
50:10Merci beaucoup.
50:11Merci à tous les quatre.
50:12A la réalisation, c'était Hanouk.
50:14A la vision, Ludovic Liébard.
50:16Au son, Amanda, Benjamin Nonnou, Lucas Buziti, Léguide M. Lafarge ont préparé cette émission.
50:19Toutes les émissions sont à revoir sur cnews.fr.
50:22Dans un instant, vous l'avez compris, c'est le plus viril des plus virils, Olivier Benkemoen.
50:26Et nous, on se retrouve demain matin.

Recommandations