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Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00Oui, avocat de la colonie.
00:02Il est 20h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros 2.
00:06On est avec Sarah Salman, bonsoir chère Sarah, avec Patrick Roger, Julien Drey, Sébastien Ligné et Muriel Wagnin-Melki.
00:14Merci d'être avec nous, vous êtes avocate et vous êtes l'avocate de la colonie qui a porté plainte contre la compagnie aérienne Walling.
00:27Et vous allez nous apporter les derniers éléments puisque cette enquête ne fait que commencer.
00:34Et on a besoin de faire toute la lumière puisque deux versions s'affrontent, celle des enfants, celle de la directrice de la colonie et la compagnie qui conteste toute accusation de discrimination.
00:47Et on va évidemment évoquer ce débat de manière transparente et aussi avec une certaine sérénité.
00:56C'est difficile d'avoir un débat serein en ce moment, Julien Drey, sur beaucoup.
00:59Avec impartialité.
01:00Et impartialité, bien sûr.
01:02Je voudrais juste vous poser une question.
01:03C'est qui l'actionnaire majoritaire de Walling ?
01:05De Walling ?
01:06Je ne sais pas, mais vous allez...
01:07Attendez, ce n'est pas question pour un champion, c'est l'heure des pros.
01:11Et alors ? L'heure des pros, c'est question pour un champion.
01:13Surtout quand c'est vous qui allez la présenter.
01:14Et surtout quand vous êtes là.
01:16Alors, qui est l'actionnaire majoritaire ?
01:17Non, je ne suis là pour rien.
01:18Et qui est l'actionnaire majoritaire ?
01:20La dame va vous le dire.
01:21Peut-être qu'elle me le dira après.
01:22Oui, c'est bizarre votre histoire.
01:25Bon, ça va, on ne peut pas...
01:26Si, allez-y Julien, qui c'est ?
01:27C'est le Qatar.
01:28C'est le Qatar.
01:28Oui, c'est un hasard.
01:30C'est un hasard.
01:31Un hasard.
01:32La France va reconnaître l'État de Palestine en septembre à l'ONU.
01:35C'est ce qu'a annoncé hier soir Emmanuel Macron.
01:38La France qui co-présidera avec l'Arabie saoudite une conférence internationale
01:41pour relancer la solution dite à deux États.
01:44Benjamin Netanyahou dénonce une décision qui récompense la terreur du 7 octobre.
01:49Mais ce qui m'a intéressé, et je voulais commencer par cette déclaration,
01:53c'est celle de Donald Trump.
01:55Écoutez la réaction américaine du président des États-Unis cet après-midi.
02:04Écoutez, c'est un type différent.
02:06Il est sympa, il a l'esprit d'équipe.
02:08Mais voici la bonne nouvelle.
02:11Ce qu'il dit n'a aucune importance.
02:13Ça ne changera rien.
02:17Sebastian Lennier, en écoutant, c'est court mais intense.
02:20Vous avez dit que c'est d'une violence.
02:21C'est d'une violence.
02:22C'est-à-dire qu'il le prend pour un espèce d'enfant qui vient de faire un caprice.
02:26Donc c'est bruyant, mais c'est totalement inoffensif.
02:28C'est ça qui est le plus dramatique dans cette histoire.
02:30C'est qu'en fin de compte, on se rend compte avec cette prise de parole d'Emmanuel Macron
02:34et la réponse de Donald Trump qu'en réalité, plus personne ne prend Emmanuel Macron au sérieux dans le monde.
02:39Et c'est ça qui est dramatique pour la France.
02:41C'est qu'on aurait pu croire que ça aurait levé soit une vague de soutien, soit une vague de tir de bouclier.
02:48Mais en fait non, c'est l'indifférence, voire peut-être parfois la moquerie de la première puissance du monde
02:52qui estime finalement que cette décision ne changera rien, ce qui n'est pas totalement faux d'ailleurs.
02:55Puisque je pense que la France n'a plus aucun pouvoir dans cette région,
02:58n'a plus aucun impact même symbolique sur le droit international.
03:02Et donc voilà, c'est un caprice d'un enfant qui vient d'être abrouillé par le paternel américain.
03:07Vous parlez à l'échelle internationale, à l'intérieur du pays, ça divise pleinement.
03:11Vous n'êtes pas un trumpiste primaire, Julien Drey, mais comment vous décodez la déclaration du président américain ?
03:18Est-ce que vous partagez la position de Sébastien Ligné ?
03:20J'aurais aimé pouvoir faire la même chose.
03:22C'est-à-dire ?
03:22J'aurais aimé pouvoir avoir la phrase aussi simple, mais aussi catégorique qu'il a eue.
03:28Mais est-ce que vous partagez la position ?
03:30Non mais c'est pas que je la partage, j'ai tweeté, en me disant qu'il n'y avait pas beaucoup de journalistes qui allaient la reprendre,
03:34parce que vous me l'avez reproché tout à l'heure.
03:35Oui, vous êtes bien gentil.
03:36Vous avez commencé votre matinée en expliquant que c'était l'été, il n'y avait plus d'éditorialistes, plus de journalistes.
03:41Ah bah c'est gentil pour les gens qui vous font.
03:42Bravo, merci Julien.
03:42Non, non, non, c'est pas ça, c'est pas ça.
03:44Non, non, parce que lui, il connaissait Elion, comment il l'arrangeait.
03:47Bien sûr.
03:48L'addition est prise en plein été, dans un moment où l'Assemblée nationale n'est pas là,
03:52où les grands éditorialistes, etc. sont en vacances.
03:56On met les remplaçants.
03:57Voilà.
03:58Allez-y Julien.
03:59Mais bon, je suis honnête, quoi, voilà.
04:00Ça a le sens de la formule ?
04:01Oui, bon, ça va, d'accord.
04:03Julien, plus sérieusement.
04:04Je m'en excuse.
04:05Sur la déclaration de Donald Trump.
04:07Écoutez, d'abord, je ne suis pas d'accord.
04:09Moi, je pense que ça a de l'importance, une déclaration d'Emmanuel Macron.
04:13Peut-être pas pour la communauté internationale, mais pour l'AMAS, ça a de l'importance.
04:16La preuve, c'est qu'ils n'ont pas attendu 5 minutes pour faire un communiqué,
04:19pour féliciter le président Macron.
04:21Et ce n'est pas un hasard, parce qu'ils sont dans une situation
04:24où ils sont dans l'extrême fragilité militaire, voilà.
04:29Et c'est une bulle d'air qu'il leur donne.
04:31Parce que quelque part, il leur dit, finalement, vous voyez, ça peut tenir encore.
04:36Donc c'est très grave ce qu'il est en train de faire.
04:37Et je pense que, vous voyez, je vais être encore plus provocateur,
04:40je pense que les otages qui sont dans les géoles en ce moment à Gaza
04:44peuvent dire merci à Emmanuel Macron.
04:47Parce que c'est une manière de leur dire, de dire au AMAS,
04:51ça peut passer encore, ça peut marcher encore.
04:53Donc il faut continuer.
04:54Donc c'est très grave ce qu'il a fait.
04:57Ça ne veut pas dire que la question du débat sur la création de l'État palestinien,
04:59c'est autre chose.
05:01C'est le moment où il le fait.
05:02Et pourquoi j'ai fait ce tweet désagréable, excusez-moi,
05:05parce que c'est très bien.
05:08C'est une décision qui est prise sans aucune concertation politique.
05:12Je vais vous faire une petite confidence.
05:15J'ai quelques gens, amis, que je connais qui sont au gouvernement.
05:19Il y a des histoires.
05:21Donc évidemment, ce matin, vers 6h du matin,
05:23je me suis permis de leur mettre un SMS au réveil,
05:25leur disant, je préfère être là où je suis que là où tu es.
05:29Ou là où vous êtes.
05:30Ils m'ont répondu, on n'était pas au courant.
05:33Mais la clé, et vous avez raison,
05:35c'est que c'est la décision d'un homme seul,
05:37pas seul contre tous,
05:38puisque vous avez là aussi raison,
05:40il a été applaudi par le Hamas,
05:41il a été applaudi par LFI,
05:43et par une grande partie de la gauche.
05:45Ça devrait l'interroger.
05:45Mais c'est un homme seul,
05:47de cette gauche qui est revendique à nous,
05:49mais qui ne l'est plus.
05:50Mais c'est un homme seul, parce que les Français,
05:51les Français, majoritairement,
05:54sont contre la reconnaissance d'un État palestinien
05:57sur le court terme.
06:00Regardez ce sondage.
06:0278% des Français sont contre cette reconnaissance
06:06tout de suite et sans condition.
06:08Vous avez 47% qui considèrent qu'il faut reconnaître
06:10une fois la libération des personnes retenues en otage à Gaza
06:13et la réédition du Hamas.
06:1531% qui ne doit pas reconnaître à court terme
06:17un État palestinien.
06:19Et vous voyez, c'est quand même assez surprenant
06:22de voir cette décision-là qui est à contresens.
06:25Et il ne va pas aller devant l'Assemblée nationale,
06:27vous avez raison encore une fois, Julien,
06:28il va devant l'ONU pour annoncer cette reconnaissance
06:32de l'État palestinien.
06:33Mais Elliot, par rapport à ce sondage,
06:35il y a même, je crois, une question
06:36ou une réponse des gens d'Elefi,
06:39puisqu'on parle en fait d'Elefi,
06:41où eux-mêmes, dans un court terme,
06:43ils ne sont pas favorables en fait à ça.
06:45Et c'est vrai qu'il fait cavalier seul
06:47et il prend en fait des risques.
06:48Ça me fait penser, pour avoir une image,
06:50une métaphore avec le Tour de France en fait aujourd'hui,
06:52il est sur du plat,
06:53il y a les cols qui sont en face
06:55et il s'échappe, il part du peloton tout seul,
06:58Emmanuel Macron.
06:58On sait que dans ces conditions,
06:59on ne va jamais jusqu'au bout.
07:01On va flancher par la suite
07:04et les grands cadors du peloton vont sortir.
07:06Et c'est ce qui se passe avec Donald Trump.
07:08C'est exactement cela.
07:10Emmanuel Macron n'écoute jamais.
07:11Il est français, ça fait quand même un moment
07:13qu'il ne les écoute plus.
07:14Donc je ne suis même pas étonnée
07:15qu'il agisse comme cela,
07:17alors que l'opinion majoritaire
07:18est divergente par rapport à sa position.
07:20Au sein même de sa majorité,
07:24c'est extrêmement partagé.
07:28Il y a eu un silence depuis maintenant ce matin
07:30qui est assez troublant
07:31et qui en dit long sur la gêne
07:32au sein même de sa famille politique.
07:34Édouard Philippe vient de réagir
07:35et il se désolidarise
07:37à moitié voire complètement
07:39d'Emmanuel Macron.
07:40Il explique,
07:41est-ce le bon moment ?
07:42C'est pour le moins incertain.
07:44Les otages ne sont pas libérés.
07:46Il n'y a pas de cessez-le-feu.
07:47Et le Hamas, bien qu'affaibli,
07:48sévit encore.
07:49La cause de la paix progressera.
07:53Si ce n'est pas le cas,
07:54la France aura utilisé
07:55une carte politique importante
07:57sans autre effet
07:58que celui d'un symbole
07:59et ce symbole
08:00ne rapprochera pas de la paix.
08:02C'est la phrase d'Édouard Philippe
08:03qui vient de communiquer
08:05parce que là,
08:06je suis sur sa page Twitter,
08:07je ne vois rien.
08:08À l'instant,
08:08avec son parti Horizon,
08:09donc c'est une déclaration
08:10extrêmement lourde.
08:11Très importante.
08:12Donc oui,
08:13mais Gabriel Attal
08:14n'a toujours pas réagi.
08:15François Béroud
08:16n'a toujours pas réagi.
08:17On a vu que Caroline Yadant,
08:18donc la députée
08:19des Français d'Israël
08:21notamment a carrément décidé
08:23qu'elle allait quitter
08:24le groupe Renaissance
08:25pour siéger au sein
08:26des apparentés
08:27parce qu'elle est en désaccord
08:28total avec cette déclaration.
08:29Donc même au sein
08:30de sa propre famille politique,
08:32il est loin de faire
08:32l'unanimité.
08:34Ce qui est...
08:35On va écouter l'ambassadeur,
08:37pardonnez-moi,
08:37d'Israël en France.
08:38Vous m'avez surpris
08:38parce que vous auriez pu
08:40prendre tout de suite la parole.
08:41Vous me chuchotez
08:42Édouard Philippe,
08:42mais effectivement,
08:43la déclaration.
08:44Mais allez-y,
08:45faites comme chez vous,
08:46cher Sébastien.
08:46On écoute l'ambassadeur
08:48d'Israël en France.
08:48Il était l'invité
08:49cet après-midi
08:51de Thierry Kabat
08:52dans Punchline.
08:54Faire pression sur Israël
08:55et reconnaître
08:56l'État palestinien
08:58quand ça ne sert à rien.
09:00Franchement,
09:00c'est ne même pas reconnaître,
09:01c'est annoncer
09:01que dans deux mois,
09:02il y aura une reconnaissance.
09:04À quoi ça sert ?
09:06Chaque décision,
09:07chaque annonce,
09:09chaque déclaration
09:10est réfléchie
09:11à un but,
09:13faire avancer quelque chose.
09:14et l'annoncer
09:16que dans deux mois,
09:17il y aurait
09:18la reconnaissance
09:19de l'État palestinien
09:20le jour où le Hamas
09:21décide de rejeter
09:23une offre
09:25de césile-faits
09:26encore une fois,
09:27je ne réussis pas,
09:28je ne réussis pas
09:29à trouver la logique
09:30dans cela.
09:31Muriel Awaknin-Malki,
09:33quand vous voyez
09:34cette décision
09:35qui a été prise
09:35comme ça,
09:36envoyée sur les réseaux sociaux
09:38par Emmanuel Macron,
09:40il n'y a pas d'allocution,
09:41une prise de parole,
09:42peut-être même de conférence,
09:43je le disais,
09:43il aurait pu avoir
09:44ce discours-là
09:45peut-être
09:46de scénario exceptionnel
09:48devant l'Assemblée
09:49qui a un vote
09:51puisqu'il est profondément
09:52minoritaire
09:52dans cet hémicycle
09:54et je le disais,
09:55c'est le tandem
09:55le plus impopulaire
09:56de l'histoire
09:57de la Ve République,
09:57le tandem François Bayrou-Emmanuel Macron.
09:59Donc c'est la décision
10:00d'un homme.
10:01Oui,
10:01c'est la décision d'un homme.
10:04Je ne suis pas convaincue
10:05qu'il a pris cette décision
10:05sur un coup de tête.
10:06Je pense,
10:07comme l'ambassadeur
10:08Joshua Zarka,
10:09que c'est une décision
10:10qui est forcément mûrie
10:11et forcément réfléchie.
10:12Mais après,
10:13il n'y a aucune logique.
10:14En tout cas,
10:14la logique ne nous saute pas
10:16au visage.
10:17C'est le moins qu'on puisse dire.
10:18Je me demande véritablement
10:20quelle est la démarche
10:21et le message,
10:22en tout cas,
10:22qui est envoyé
10:23est un message catastrophique
10:24parce que,
10:25encore une fois,
10:25je l'avais redit
10:27quand cette question
10:27était venue
10:28il y a un mois et demi
10:28de cela.
10:29Il était question justement
10:30que cet État palestinien
10:31soit reconnu
10:32lors d'une conférence
10:33à New York
10:34et finalement,
10:35ça avait été écarté,
10:36ce projet avait été écarté.
10:37J'avais très clairement dit
10:38qu'est-ce qu'on va faire
10:39avec les otages ?
10:40C'est-à-dire qu'on va avoir
10:41un État palestinien
10:41qui serait reconnu
10:42en ayant toujours
10:45dans ses geôles
10:46des otages.
10:47Et donc,
10:47ça serait ça le début,
10:49le démarrage
10:49de l'existence
10:50d'un État palestinien,
10:51un État qui aurait à gérer
10:52une vingtaine
10:53ou une cinquantaine
10:54d'otages.
10:55Comment est-ce que c'est possible ?
10:56Et la déclaration
10:58du président Trump,
11:00elle est très intéressante.
11:02Sur le plan international,
11:03effectivement,
11:03ça importe peu,
11:04si ce n'est pour le Hamas
11:05qui se sent peut-être
11:06un peu plus fort ce soir.
11:08Mais sur le plan national,
11:10en France,
11:11les conséquences
11:11de ces déclarations
11:12sont dramatiques
11:13pour le climat
11:15d'antisémitisme
11:16qui est exponentiel.
11:17Vous le savez,
11:17on va en parler tout à l'heure.
11:19Ce sont ce type
11:20de déclarations
11:21qui enflamment
11:22encore un peu plus
11:23jour après jour
11:23les actes antisémites
11:25sur le sol national.
11:26On sera dans un instant
11:27avec Meïa Rabib
11:28qui souhaitait réagir
11:29en direct dans
11:30l'heure des pros
11:30et on le salue.
11:31Merci Meïa Rabib
11:33d'être en direct avec nous.
11:34Je viens vous voir
11:35dans un instant
11:35mais pour répondre
11:37sur les conséquences
11:38et pourquoi a-t-il pris
11:39une telle décision.
11:40Pour l'instant,
11:41on n'a pas la clé
11:41puisque personne n'a pu
11:42lui poser
11:43toutes les questions
11:44qu'il fallait.
11:45Vous savez que
11:46dans les collègues
11:46du Figaro,
11:48ils ont ressorti
11:49cet article
11:49et cette information
11:50qui était passée
11:51sous les radars.
11:52Vous savez,
11:52dans la recommandation
11:53du rapport
11:54sur les frères musulmans,
11:55la reconnaissance
11:57d'un État palestinien
11:58faisait partie
11:59des recommandations
12:00en cause
12:01d'un profond malaise
12:02de la communauté musulmane
12:03qui perçoit
12:03la position française
12:04comme ouvertement favorable
12:05à Israël
12:06dans le droit fil
12:06d'une supposée
12:07islamophobie d'État.
12:08Si cette perception
12:09qui dépasse
12:10le simple cadre
12:10de la mouvance
12:11ne résiste pas à l'examen,
12:13elle n'en est pas moins
12:13instrumentalisée
12:14par les acteurs fréristes.
12:16Afin de contrer
12:17ce narratif,
12:18la reconnaissance
12:19par la France
12:19d'un État palestinien
12:20aux côtés d'Israël
12:21dans des frontières sûres
12:22et reconnue
12:23pourrait être
12:23de nature
12:24à apaiser ses frustrations
12:25et j'ai fait le parallèle
12:27entre cette déclaration
12:28et le tweet
12:29d'Éric Zemmour
12:31qu'on va découvrir
12:32dans quelques instants
12:34je le dis en substance
12:35il a en quelque sorte
12:37cédé à ce qu'il appelle
12:38Éric Zemmour
12:38la rue arabe.
12:39Le général de Gaulle
12:39disait que la politique
12:40étrangère de la France
12:41doit se fonder
12:41sur les réalités
12:42Emmanuel Macron
12:43lui croit bâtir
12:45sur des chimères
12:46et des vieux pieux
12:47il flatte le fanatisme
12:49de sa rue arabe
12:50à l'intérieur de notre pays
12:51mais attristent les français
12:53et les amis de la France
12:54dans le monde.
12:55C'est pour ça d'ailleurs
12:56ça corrobore totalement
12:58ce qui était dit
12:58en fait à l'instant
12:59par ma voisine
13:00Madame elle a raison
13:01c'est pas un coup de tête
13:02c'est vraiment
13:03mûrement réfléchi
13:03il y a eu plusieurs déclarations
13:06si vous remontez le fil
13:07moi j'ai vu aussi
13:07plusieurs déclarations
13:08à chaque fois
13:09il y avait des pas
13:10mais ce qui est assez terrible
13:11avec ce que dit
13:12aujourd'hui Emmanuel Macron
13:13c'est qu'il risque
13:16bien sûr
13:16pour ceux
13:17qu'il veut un peu flatter
13:18ou en tout cas
13:19leur donner des gages
13:20d'avoir un risque déceptif
13:22il entretient de faux espoirs
13:24et un risque déceptif
13:25beaucoup plus fort
13:26pour certains.
13:27Julien Dray
13:27D'abord
13:28je m'excuse de vous le dire
13:29mais la rue arabe
13:30elle pense pas
13:31ce que croit
13:32monsieur Macron
13:32j'ai vu moi
13:34des manifestations gigantesques
13:36dans d'autres périodes
13:37dans les capitales arabes
13:38en soutien au peuple palestinien
13:39mais depuis deux ans
13:40excusez-moi
13:41les manifestations
13:42sont restées très limitées
13:43Ah non
13:43il y en a
13:44il parle de la rue arabe
13:48en France
13:48il parle pas de la rue arabe
13:49dans le Maghreb
13:50Merci
13:51mais même dans le Maghreb
13:52à part le Maroc
13:53où il y a eu des manifestations
13:54et l'Algérie
13:54et pour le reste
13:55je m'excuse
13:58de faire ici
13:59un peu l'ancien
14:00mais c'est la réalité
14:01regardez l'ampleur
14:02des manifestations
14:03dans les années 2000
14:04quand commence
14:05la deuxième intifada
14:06regardez l'ampleur
14:07les manifestations gigantesques
14:08j'ajoute au passage
14:10que l'Egypte
14:10a très bien accueilli
14:11la flottie
14:12ce qui s'est passé
14:14etc
14:14donc la rue arabe
14:15contrairement à ce que
14:16pense Emmanuel Macron
14:18la rue arabe
14:19en général
14:20pour une grande part
14:21elle en a marre
14:21du Hamas
14:22des islamistes
14:23elle en a marre
14:24du Hamas
14:25des islamistes
14:26etc
14:26donc c'est une manière
14:28de projeter quelque chose
14:30sur une population
14:31qui est bourrée
14:33d'erreurs d'analyse
14:34juste une chose
14:35je voudrais juste finir une chose
14:38maintenant vous dites
14:39il y a maintenant
14:41des éléments
14:41qui nous donnent
14:42des indications
14:43sur pourquoi
14:43cette décision est prise
14:44cette décision a été prise
14:46visiblement
14:47après les discussions
14:48très poussées
14:48avec l'Arabie Saoudite
14:50et le Qatar
14:51très poussées
14:52et l'Arabie Saoudite
14:54et le Qatar
14:54dans un contexte financier
14:55très tendu
14:56ça compte
14:56vous établissez
15:00ce parallèle
15:00avec des conséquences financières
15:02vous dites
15:03c'est mûrement réfléchi
15:04pardonnez-moi
15:05on a des archives
15:05d'Emmanuel Macron
15:06qui expliquent
15:07il n'y a pas
15:083 ans
15:094 ans
15:10quelques semaines seulement
15:12que la reconnaissance
15:13de l'état palestinien
15:14est une reconnaissance
15:15qui doit se faire
15:15sous certaines conditions
15:16la démilitarisation
15:18du Hamas
15:19la réédition du Hamas
15:21pas du coup
15:21c'est en mai dernier
15:22on va l'écouter
15:23c'était juste avant
15:25la guerre
15:25on va l'écouter
15:28on va l'écouter
15:28dans un instant
15:29mais Meyar Habib
15:30nous attend
15:30cher Meyar Habib
15:31merci d'être en direct
15:32dans l'heure des pros
15:34je vous sais pressé
15:36donc on va vous libérer
15:37rapidement
15:37mais la question
15:38que j'ai posée ce matin
15:39et qu'il faut poser
15:40ce soir également
15:42c'est de quoi
15:43cette décision
15:44est-elle le nom
15:45Meyar Habib ?
15:46Le nom c'est un naufrage
15:49diplomatique de la France
15:50c'est un naufrage moral
15:52je ne sais pas
15:53si vous vous rendez compte
15:54aujourd'hui
15:54il avait donné
15:55quatre conditions
15:56pour reconnaître
15:57un être palestinien
15:57aucune
15:58y compris la libération
16:00des otages
16:01n'a pas été effectuée
16:02c'est un prix
16:03pour le Hamas
16:04c'est un prix
16:05pour le Qatar
16:05son ami
16:06son frère
16:07l'émir du Qatar
16:08et c'est une honte
16:09pour la France
16:10il n'arrive pas
16:10à faire libérer
16:11Boilem Sansal
16:12il n'arrive pas
16:13à le faire libérer
16:13votre collègue
16:14journaliste de Sofout
16:15qui est en Algérie
16:16on est humilié
16:17par l'Algérie
16:18on a été humilié
16:19en Russie
16:20après qu'il ait reçu
16:21Poutine à Versailles
16:23on est humilié
16:24en Afrique
16:25la diplomatie française
16:27est humiliée
16:28à travers le monde
16:28vous l'avez dit
16:30Elliot Deva
16:30le président Trump
16:31l'a dit
16:31la France ne compte plus
16:33mais j'ai mal
16:34pour la France
16:35de voir un président
16:36c'est pas le roi soleil
16:38il a des comptes
16:39à rendre
16:39y compris aux français
16:4075% des français
16:42ne comprennent pas
16:43cette décision
16:43c'est une prime à la terreur
16:45aux islamistes
16:45vous savez
16:46on va commémorer
16:47le 9 août
16:48le 42 anniversaire
16:50de la rue des Rosiers
16:51il aurait pu demander
16:52dans la lettre
16:53à Mahmoud Abbas
16:54l'extradition
16:55de la personne
16:56qui a tué
16:57des français
16:57accessoirement
16:58des juifs
16:59mais des français
17:00il y a 42 ans
17:00il est libre
17:01il m'avait promis
17:02dans l'avion
17:03de le faire
17:03il ne l'a pas fait
17:05Benjamin Netanyahou
17:05lui a dit
17:06on peut vous aider
17:07à le prendre
17:07il s'en fout
17:08mais c'est des terroristes
17:09c'est des djihadistes
17:10le djihadisme
17:13a défiguré la France
17:14on souffre
17:16y compris le 14 juillet
17:18le père Hamel
17:19a été gorgé
17:20les enfants à Toulouse
17:21Ilan Ami
17:22Sarah Halimi
17:22Mireille Knoll
17:23des centaines
17:25d'attentats islamistes
17:27quasiment 100%
17:29des attentats terroristes
17:30sont islamistes
17:31en France
17:31et là
17:32le Hamas
17:33reçoit un prix
17:35incroyable
17:35mais je vais vous dire
17:36j'ai discuté
17:37avec Benjamin Netanyahou
17:39hier
17:39longuement
17:40il était 11h du soir
17:42en réalité
17:43c'est triste
17:44mais la position de la France
17:45il s'en fout
17:46elle ne compte même plus
17:48il a boycotté
17:50je vous rappelle
17:50Elod de Val
17:51vous vous en souvenez
17:51on en avait discuté
17:52je crois sur votre plateau
17:53il a interdit
17:54aux industries
17:55aéronautiques
17:57d'Israël
17:57d'être au bourget
17:59aéronaval
18:00aérosatori
18:01il n'est pas venu
18:02à la manif
18:02contre l'antisémitisme
18:03mais qu'est-ce qu'il cherche
18:05où va-t-il
18:06est-ce qu'il a tous les droits
18:08tous les pouvoirs
18:09parce qu'il est président
18:10de la République
18:10les français ne le comprend plus
18:12on ne sait pas où il va
18:13c'est une humiliation
18:15aujourd'hui
18:16pour la France
18:17aujourd'hui
18:18on est évidemment
18:20je vous l'ai dit
18:20humilié en Algérie
18:21mais par rapport à Israël
18:22si au moins
18:23il avait dit
18:24ok on va reconnaître
18:25un état palestinien
18:26moi je considère
18:26qu'il existe un état palestinien
18:28c'est la Jordanie
18:28c'est la réalité
18:29parce qu'avant 1923
18:31ça a été
18:31mais en imaginant
18:32on peut imaginer
18:33parce qu'il y a des palestiniens
18:34qui souffrent
18:35et tout le monde
18:35le reconnaît
18:36dans la bande de Gaza
18:36et ailleurs
18:37mais dont le seul responsable
18:39bien évidemment
18:39c'est le Hamas
18:40mais s'il avait au moins
18:41allez il a mis quatre conditions
18:43une seule aurait été remplie
18:44celle de la libération
18:46des otages
18:46rien
18:47rien
18:48influencé sans doute
18:49par son conseiller
18:51Offer-Anne-Bourstein
18:52qui a la double nationalité
18:53palestinienne et israélienne
18:54ou par son
18:55Sherpa diplomatique
18:56Emmanuel Bonne
18:57il fonce
18:59dans le mur
19:00en humiliant
19:02y compris
19:02la France
19:03tout le monde
19:04ne peut pas s'appeler
19:04général de Gaulle
19:04et là aujourd'hui
19:06c'est un naufrage
19:07c'est un désastre
19:08c'est une honte morale
19:10et ça triste
19:13les amis d'Israël
19:14les français juifs
19:15vous en avez parlé
19:17Eliott Deval
19:17l'antisémitisme
19:18est au zénith en France
19:19Amir
19:20est un chanteur juif
19:21bon alors
19:22vous me dire
19:22c'est en Belgique
19:23c'est pas si loin que ça
19:24ne peut même pas
19:25se produire
19:26une gosse de 12 ans
19:27a été violée
19:28parce qu'elle était juive
19:29des gosses
19:29dans un avion
19:30sont descendus
19:31d'un avion
19:31parce qu'ils sont juifs
19:32à Nice
19:33sur la promenade
19:34des anglais
19:34on crie ça le juif
19:35on ne dit même plus
19:36ça le chénice
19:36on gueule ça juif
19:37ça pute
19:38etc
19:39mais où on va
19:40on veut que les juifs
19:41quittent ce pays
19:42on est attaché à ce pays
19:43les français juifs
19:44sont nés ici
19:45ils aiment la France
19:46mais il y a des limites
19:48qu'on est en train
19:48de dépasser
19:49et qui est le chef
19:50d'orchestre de tout ça ?
19:52le président
19:52de la république
19:54je suis
19:54j'ai eu
19:55Meyer Habib
19:56on entend votre colère
19:58ce matin
19:58j'étais avec
19:59non pas Haïm Korsia
20:03mais
20:04Eli Korsia
20:05merci beaucoup
20:06le président du consistoire
20:08et je lui disais
20:08est-ce qu'il faut
20:09créer un trait d'union
20:11entre le fait
20:11qu'il n'ait pas marché
20:12contre l'antisémitisme
20:14et cette reconnaissance
20:16de l'état de Palestine
20:18et lui n'était pas
20:19sur cette position
20:20en disant que
20:20le président de la république
20:21avait œuvré
20:23pour lutter contre l'antisémitisme
20:25et donc il était
20:25sur une position
20:26qui diffère
20:27de celle
20:27que vous venez
20:29de donner
20:29Meyer Habib
20:30mais c'est important
20:32d'entendre
20:32tous les témoignages
20:33cher Meyer Habib
20:34désolé
20:34mais là ça va être
20:35la publicité
20:36je vous remercie
20:37et puis surtout
20:37on va entendre
20:38parce que vous avez dit
20:39c'était il y a 5 ans
20:40Patrick Roger
20:40bah non c'était pas
20:41il y a 5 ans
20:42c'était il y a 2 mois
20:42même pas
20:43donc on va l'entendre
20:44il avait fixé
20:45un certain nombre de conditions
20:45et il voulait avancer
20:47souvenez-vous
20:48et il y a eu aussi
20:49l'Iran
20:49et évidemment
20:50toutes ces situations
20:50bien sûr
20:50mais on va écouter
20:51Emmanuel Macron
20:53de mai 2025
20:54qui n'est donc pas
20:55le même
20:56que de juillet 2025
20:58et certains considèrent
21:00qu'il a une sorte
21:00de diplomatie
21:01erratique
21:02on n'arrive pas
21:03à suivre
21:03la diplomatie française
21:07la publicité
21:07on revient dans une seconde
21:08on poursuit notre échange
21:13dans l'heure des pros
21:14de ce soir
21:15sur cette reconnaissance
21:17de l'état de Palestine
21:18prévue en septembre
21:19à l'ONU
21:20annonce faite
21:21par Emmanuel Macron
21:22hier soir
21:23c'est vrai que
21:24tous les médias
21:25en parlent
21:26c'est très intéressant
21:27de voir que
21:28Donald Trump
21:29dit ça ne change absolument rien
21:30on vient d'entendre
21:31Meyar Habib
21:32qui a pu échanger
21:32avec Benjamin Netanyahou
21:34qui lui dit
21:34ça ne change strictement rien
21:35après vous avez des médias
21:37qui expliquait
21:38c'est une déflagration mondiale
21:41il faut peut-être
21:41redescendre un tout petit peu
21:43ça ne change rien
21:43ça envoie quand même
21:44un signal extrêmement fort
21:46et ça pour moi
21:47ce n'est pas rien
21:47et en Europe
21:48vous avez entièrement raison
21:48ça intervient à la suite
21:50du pogrom du 7 octobre
21:52ça envoie quand même
21:52le signal que
21:53quand il y a
21:54un tel massacre
21:55le résultat c'est celui-ci
21:56le signal envoyé
21:57je vous propose
21:58d'écouter
21:58on ne peut pas dire
22:01que c'est rien
22:01on peut dire
22:02c'est rien
22:03une déflagration mondiale
22:05on dit certains
22:06moi je suis d'accord
22:08totalement
22:08avec ce que vient de dire Sarah
22:09ce n'est pas rien
22:10parce que la France
22:12malgré tout
22:12ça siège
22:14Donald Trump
22:14j'ai essayé de comprendre
22:16pourquoi vous dites
22:17c'était rien
22:17parce que Donald Trump
22:18a dit cela
22:18que Donald Trump
22:19c'est normal
22:20ils disent c'est rien
22:21et nous on rigole
22:21et on est d'accord
22:22mais sur le plan
22:23du contexte géopolitique
22:24ce n'est pas rien
22:26la France
22:27c'est un siège
22:28au Conseil de Sécurité
22:30des Nations Unies
22:30ce n'est pas rien
22:31un siège
22:31c'est visiblement
22:33un certain nombre
22:34d'états
22:34qui vont s'unir
22:35derrière lui
22:36cette opération
22:38elle n'a pas été montée
22:38il ne s'est pas levé
22:39un matin
22:39il a dit
22:40je vais faire ça
22:40c'est dans la continuité
22:41de l'Espagne
22:42exactement
22:42il va essayer
22:44de mettre l'Europe
22:45au diapason
22:46derrière lui
22:46sur cette question là
22:47et il va faire
22:48une opération
22:48aux Nations Unies
22:49préparez-vous
22:50le discours
22:51qu'il va essayer
22:52de faire
22:52aux Nations Unies
22:54avec l'espoir
22:54peut-être
22:55de prendre la place
22:55de Villepin
22:56soutenu par Dominique
22:57de Villepin
22:57d'ailleurs
22:58il est soutenu
22:59par Dominique
22:59de Villepin
22:59aujourd'hui
23:00mais il n'est pas
23:00soutenu par
23:01Edouard Philippe
23:03du moins
23:03Edouard Philippe
23:04est bien plus prudent
23:05et essaye de comprendre
23:06pourquoi il y a
23:06ce timing
23:07et cette position
23:08surtout qu'Emmanuel Macron
23:09au mai 2025
23:10disait cela
23:11écoutez Emmanuel Macron
23:12ça n'était pas
23:13en mai 2025
23:14qu'en juillet 2025
23:16nous sommes aussi
23:18mobilisés
23:18pour retrouver
23:19un processus
23:20qui pourra nous conduire
23:21à deux états
23:21à une reconnaissance
23:23mutuelle
23:24et à une paix durable
23:26nous organiserons
23:27prochainement
23:28avec
23:29l'Arabie Saoudite
23:30une conférence
23:31sur Gaza
23:31New York
23:32pour donner
23:32un nouvel élan
23:33à la reconnaissance
23:34d'un état palestinien
23:36et à la reconnaissance
23:37de l'état d'Israël
23:39une reconnaissance
23:40mutuelle
23:41et une paix durable
23:42j'ai lu le communiqué
23:44du Hamas
23:45qui félicitait
23:45la décision
23:47d'Emmanuel Macron
23:48d'ailleurs ça peut
23:49faire froid dans le dos
23:50de savoir
23:51qu'un groupe terroriste
23:52salue une décision
23:53de notre président
23:54ça devrait interroger
23:555 minutes
23:55après la publication
23:57du communiqué
23:57à l'époque
23:58il y avait quand même
24:00des conditions
24:00il y avait la démilitarisation
24:02il y avait le retour
24:02de l'autorité palestinienne
24:03il y avait la libération
24:04des otages
24:04et il y avait le fait
24:05que le Hamas
24:06dans un nouveau processus
24:07démocratique
24:07soit écarté
24:08c'était quand même
24:09quatre conditions
24:09extrêmement lourdes
24:10dans l'espace de deux mois
24:12les quatre ont disparu
24:13il y avait des conditions
24:14mais il y avait une petite musique
24:15quand même
24:15depuis des mois et des mois
24:16en fait
24:17où Emmanuel Macron le disait
24:18il voulait être le premier
24:19sur la scène internationale
24:20à le faire
24:21il a laissé entendre
24:23à plusieurs reprises
24:24il voulait avoir
24:25142 pays
24:26qui ont déjà reconnu
24:27l'état de Palestine
24:28bien sûr
24:29et quand vous voyez
24:30les pays qui ont reconnu
24:32l'état de Palestine
24:33vous avez
24:35parfois
24:36souvent
24:37des pays
24:37qui n'ont pas la même notion
24:39de la démocratie
24:39et c'est pour ça aussi
24:40qu'on ne peut pas dire
24:40que ce n'est pas rien
24:41parce que évidemment
24:42ça fait les titres
24:43tout de même à l'étranger
24:44sur l'ensemble
24:45de la planète
24:46et donc
24:46c'est ce qu'il veut aussi
24:47Emmanuel Macron
24:48d'autant qu'il a des problèmes
24:49en France
24:50et que ça le met
24:51en fait sur une autre scène
24:52qui est la scène internationale
24:53c'est pas n'importe
24:54quelle scène internationale
24:56et en plus
24:57moi je me souviens quand même
24:58des mots forts
24:59qu'il avait prononcés
25:00au lendemain du 7 octobre
25:01où il avait appelé
25:01à une coalition internationale
25:02on en est quand même
25:04très très loin
25:04on est carrément à l'opposé
25:05aujourd'hui
25:06moins de deux ans plus tard
25:07je rappelle
25:08qu'on a perdu
25:09plus de 50
25:10de nos concitoyens
25:12dans le massacre
25:13du 7 octobre
25:15et que manifestement
25:16notre président de la république
25:18l'a aussi oublié
25:19merci de nous rappeler
25:21cette séquence là
25:21qui est très importante
25:22la coalition
25:23Muriel Wagnin-Melki
25:24puisqu'on va écouter
25:25Emmanuel Macron
25:26c'était en octobre 2023
25:28disons-le clairement
25:30le Hamas
25:32est un mouvement terroriste
25:34le Hamas cherche avant tout
25:36la destruction
25:37et la mort du peuple d'Israël
25:39Israël a le droit
25:41de se défendre
25:42en éliminant
25:43les groupes terroristes
25:44dont le Hamas
25:45dont le Hamas
25:46et ensuite
25:47il va en Israël
25:49et dans une conférence
25:50conjointe avec
25:51Benjamin Netanyahou
25:52ou avec
25:53le président
25:54si mes souvenirs
25:55sont bons israéliens
25:56le président Herzog
25:58il va dire
25:58il faudrait qu'il y ait
25:59une coalition internationale
26:01pour éradiquer le Hamas
26:02comme on a pu
26:03éradiquer l'état islamique
26:05il a juste changé
26:06en fait il n'a changé
26:07pas grand chose
26:08d'une coalition
26:08contre le Hamas
26:09il est passé à une coalition
26:10pour le Hamas
26:11j'avais oublié
26:12qu'il était aussi clair
26:13en octobre 2023
26:14vraiment
26:14il avait l'intrude
26:15et ça a switché
26:16très rapidement en fait
26:18il avait eu cette position là
26:19et quelques
26:19même pas deux semaines plus tard
26:21il l'avait reviré totalement
26:22parce que ses conseillers
26:23lui avaient dit
26:24voilà ce qu'on pouvait dire
26:25ce soir
26:26sur le sujet
26:27quoique je voudrais
26:28juste écouter
26:29une dernière réaction
26:30celle de Michel Fayad
26:31vous savez il est géopolitologue
26:32il connaît parfaitement
26:33la région
26:35et la question que je lui ai posée
26:36c'est qu'est-ce que ça change
26:37finalement
26:37et qu'est-ce que ça peut changer
26:39quelles pourraient être
26:39les conséquences
26:40dans la région
26:41écoutez attentivement
26:42c'est passionnant
26:43une décision qui en réalité
26:45soutient la création
26:46d'un état terroriste
26:47pour une raison très simple
26:48en fait tout le monde
26:50a cité le tweet
26:51d'Emmanuel Macron
26:52mais personne n'a cliqué
26:54pour lire la lettre
26:56parce que dans la lettre
26:56il y a des conditions
26:57qui sont posées
26:58il est écrit que le Hamas
26:59doit être démilitarisé
27:00il est écrit également
27:02qu'il doit y avoir
27:03des élections en 2026
27:04là la question que je pose
27:06c'est si en 2026
27:07les élections ont lieu
27:08et que le Hamas
27:10remporte ces élections
27:11après avoir même
27:12disons désarmé
27:13qu'est-ce qui se passe
27:14si du coup
27:15il prend le contrôle
27:16de la bande de Gaza
27:17de la Cisjordanie
27:18étant donné qu'il a remporté
27:19les élections
27:20prend le contrôle
27:20de la police
27:21de l'autorité palestinienne
27:22prend le contrôle
27:23de l'armée
27:24de l'autorité palestinienne
27:25et donc du coup
27:26crée un état terroriste
27:27non plus sur la bande de Gaza
27:29mais sur l'ensemble
27:31des deux territoires
27:31et la bande de Gaza
27:32et la Cisjordanie
27:34Est-ce que cette alerte
27:37ce portrait noir
27:40que présente Michel Fayad
27:41est possible
27:42Julien Drey ?
27:43Oui c'est possible
27:43parce que
27:44toute la difficulté
27:45c'est d'arriver
27:46à ce que
27:46à la fois l'appareil militaire
27:48du Hamas
27:48soit démantelé
27:50ce qui est à peu près
27:51acquis maintenant
27:51et d'arriver à faire
27:53qu'une partie
27:53de la population
27:54de Gazaoui
27:54enfin se détache
27:56de cette adhésion
27:57à l'égard du Hamas
27:59et comprenne
28:00que tout ça
28:01l'amène à l'impasse
28:02et là pour l'instant
28:02il faut être honnête
28:03depuis deux ans et demi
28:04malgré les manifestations
28:06malgré les réticences
28:07etc
28:07il n'y a pas assez
28:09de voix qui sont élevées
28:10et donc il y a une possibilité
28:12et par ailleurs
28:12il faut faire attention
28:13parce que tout ça
28:13va avoir des conséquences
28:14géopolitiques aussi
28:15par rapport à la Turquie
28:17qui est en train
28:18de jouer un rôle
28:19très important
28:20dans la région
28:20et qui essaye
28:21de se substituer
28:22à l'Iran
28:23etc
28:23qui va se trouver
28:24en fait conforté
28:25par l'idée
28:26qu'elle peut faire
28:27n'importe quoi
28:28et ça va avoir des conséquences
28:29sur la Syrie
28:29et ça va avoir des conséquences
28:31sur le Liban
28:31dans l'actualité également
28:34mais ça rejoint
28:34ce qu'on est en train
28:35de vivre
28:35le militant
28:36Georges Abraham Abdallah
28:37a affiché vendredi
28:38son soutien inébranlable
28:39à la cause palestinienne
28:41dès son retour au Liban
28:42après 40 ans
28:44derrière les barreaux
28:46ça ne nous a pas choqué
28:47ce que je viens de vous lire
28:48c'est la dépêche AFP
28:49qui présente
28:51Georges Abraham Abdallah
28:52comme le militant
28:54et bien le militant
28:55pour l'AFP
28:56voilà ce qu'il dit
28:57une fois qu'il est sur le sol
28:58libanais
28:59il faut poursuivre
29:00la confrontation
29:01contre l'ennemi
29:01jusqu'à la libération
29:02Israël vit ses derniers chapitres
29:05Israël vit ses derniers chapitres
29:07nous avons libéré
29:08la justice française
29:10a décidé de libérer cet homme
29:12qui une fois arrivé
29:13sur le sol libanais
29:14explique que
29:16Israël vit ses derniers chapitres
29:18ça se passe de commentaire
29:19ce qu'il n'a pas bien compris
29:20Georges Abraham Abdallah
29:21c'est que les choses ont changé
29:22au Liban
29:23au Liban bien sûr
29:24et que c'est pas sûr
29:25qu'il va être aussi bien protégé
29:26par le Hezbollah
29:26qu'il espérait
29:27voiligne à présent
29:29Muriel Awaknin-Malki
29:30vous êtes l'avocate
29:31je le disais en ouverture
29:32de cette émission
29:32de la colonie de vacances
29:35qui a été
29:36exfiltrée
29:38de l'avion
29:40de ses enfants
29:4140
29:41quarantaine d'enfants
29:42qui ont été exfiltrés
29:43mais vous êtes également
29:45l'avocate
29:45de la
29:46présidente
29:47de la monitrice
29:48celle qui dirigeait la colonie
29:50celle qui dirigeait la colonie
29:51une jeune fille
29:52une jeune femme
29:52de 21 ans
29:5321-22 ans
29:54tout juste 21-22 ans
29:56et puis
29:56notre organisation
29:58l'organisation juve européenne
29:59a mis 15
30:01de nos avocats
30:02en fait
30:02pour accompagner
30:03tous les enfants
30:04et toutes les familles
30:05de ces enfants
30:05toutes celles qui le souhaitaient
30:07notamment
30:07dans le processus
30:10judiciaire
30:11que nous allons
30:11que nous allons
30:12initier
30:13Il y a eu un nouveau
30:14communiqué
30:15de la compagnie aérienne
30:17qui persiste
30:19dans sa version
30:20en disant
30:21que c'est un débarquement
30:22pour raison de sécurité
30:24je voudrais qu'on voit
30:25le sujet de Laura Lestrade
30:26je crois que vous êtes
30:26même dans le sujet
30:27mais on a besoin
30:28d'avoir plus de précision
30:29Muriel Ouaknin-Melki
30:31parce que vous avez pu échanger
30:32et avec les enfants
30:33et avec les parents
30:34avec les parents
30:34avec les enfants
30:35avec cette jeune monitrice
30:36et bien vous allez nous expliquer
30:37tout cela dans un instant
30:38Voyons le sujet d'abord
30:40pour tout comprendre
30:40Des retrouvailles
30:47pleines d'émotions
30:48accueillies par leurs proches
30:49à leur arrivée
30:50ces enfants de confession juive
30:52viennent de vivre
30:53un retour de colonie
30:54de vacances
30:54particulièrement éprouvant
30:55alors qu'ils doivent prendre
30:57un vol pour Paris
30:58depuis Valence en Espagne
30:59le retour vire au cauchemar
31:01Au moment
31:01on s'est installé dans l'avion
31:02un de mes amis
31:03a dit un mot en hébreu
31:04il y a le personnel de bord
31:06qui sont venus le voir
31:07en lui disant
31:08donc si il commençait
31:09à parler aussi fort
31:10ils allaient appeler
31:11les forces de l'ordre
31:12pour nous sortir de l'avion
31:135 minutes après
31:14on a vu
31:15une équipe de la guarda civile
31:18rentrer dans l'avion
31:19donc ils sont directement
31:22allés parler
31:22à la directrice
31:23de la colonie
31:24là il y a un membre
31:25de la guarda civile
31:26qui nous a dit
31:28qu'il avait été mis au courant
31:29que certains étaient
31:29de nationalité israélienne
31:31et très peu de temps après
31:34alors qu'on se tenait à carreau
31:35on était super calme
31:36ils nous ont demandé
31:37de sortir de l'avion
31:37la compagnie aérienne
31:39Vueling
31:40se justifie
31:40en évoquant
31:41un débarquement
31:42pour comportement
31:42conflictuel
31:43la colonie de vacances
31:45a décidé
31:46de porter plainte
31:47alors on envisage
31:48les actions
31:49et à l'encontre
31:51de la société
31:51Vueling
31:52et à l'encontre
31:53peut-être aussi
31:54de la guarda civile
31:56et des forces
31:56de police
31:56espagnole
31:57nous interrogeons
31:58aussi sur le silence
32:00de notre ministre
32:02des affaires étrangères
32:03qui pour l'instant
32:04chercheur
32:05entre en contact
32:05avec aucune
32:06des familles
32:06de nos assistants
32:07Une plainte déposée
32:09pour violences physiques
32:11psychologiques
32:12et discriminations
32:13sur le fondement
32:14de la religion
32:14Muriel Ouakoun Melki
32:17je disais
32:18il y a deux versions
32:19qui se confrontent
32:20la version
32:21donc de la compagnie
32:23aérienne
32:23et la version
32:25des enfants
32:25ainsi que la directrice
32:26de la colonie
32:28cet après-midi
32:29vous avez pu échanger
32:30avec plusieurs protagonistes
32:32déjà est-ce que
32:32vous avez pu échanger
32:33avec la compagnie ?
32:34Non
32:34Pas encore ?
32:35Non
32:35Et est-ce que
32:37les enfants
32:38maintiennent
32:39la version
32:40qu'ils ont pu avoir
32:41hier
32:41et n'ont pas
32:44finalement dévié
32:45de cette version-là ?
32:47Non
32:47Pour l'instant
32:47tous les enfants
32:48que nous avons entendus
32:49tous les témoignages
32:50que nous avons récupérés
32:51les parents
32:52que nous avons aussi écoutés
32:53longuement
32:54cet après-midi
32:54avec cette jeune monitrice
32:58très responsable
32:59et très courageuse
33:00je tiens à le dire
33:00tous les témoignages
33:02concordent en fait
33:03et tous sont
33:04complètement
33:05identiques
33:07sur le déroulement
33:08des faits
33:09sur le fait que
33:10un
33:10je le rappelle
33:11l'embarquement
33:12s'est fait dans le calme
33:13absolu
33:14que la majeure partie
33:16des enfants
33:16étaient situés
33:17plutôt vers le fond
33:18de l'avion
33:19quelques-uns au milieu
33:20et quelques-uns encore devant
33:21mais la majeure partie au fond
33:23c'est dans le fond de l'avion
33:24qu'un des enfants
33:26a lancé un cri
33:27un mot en hébreu
33:30un seul mot en hébreu
33:31ce mot-là
33:32en principe
33:32aurait dû appeler
33:33les autres camarades présents
33:35à répondre
33:35et à entonner
33:36un chant ensuite
33:37parce qu'il se fait souvent
33:38en colonie de vacances
33:39pour tous ceux qui ont fait
33:39des colonies
33:40on sait à quoi ça correspond
33:41et pour parler clairement
33:43personne n'a répondu
33:45aucun des enfants n'a répondu
33:47ils avaient été briefés
33:48par la monitrice
33:48et la monitrice
33:49lui a demandé immédiatement
33:49de se taire
33:50ce qu'il a fait immédiatement
33:51sauf qu'on a une steward
33:53et une hôtesse
33:54et un steward
33:55qui sont arrivés
33:55très rapidement
33:56de manière très véhémente
33:57le pilote est sorti
33:59de son cockpit
33:59également remonté
34:01et puis les forces de police
34:02ont été appelées
34:03et c'est là où
34:04l'interpellation a eu lieu
34:05Est-ce que
34:06vous savez comment
34:07l'enquête est en train
34:08de se construire
34:10du côté de
34:11voiling ?
34:12Absolument pas
34:13pour l'instant
34:13on ne sait rien
34:14Absolument pas
34:15Donc il faut être
34:15extrêmement prudent
34:17c'est important
34:17de donner la parole
34:18aux deux camps
34:19de version
34:20et puis
34:21attendons
34:22de voir
34:22ce qui peut se passer
34:23De toute manière
34:23à l'OGE
34:24vous le savez
34:25on est toujours
34:25extrêmement précautionneux
34:27vraiment très précautionneux
34:28donc nous
34:28dans un premier temps
34:29on récupère
34:30toutes les informations
34:30on recoupe
34:31et on passe notre temps
34:32à faire des recoupements
34:32là ça fait
34:33presque 48 heures
34:34qu'on étudie
34:35en fait
34:35tous ces témoignages
34:36et on va continuer
34:37à les étudier
34:37on va recevoir
34:38tous ces enfants
34:39et leurs parents
34:40dans les prochains jours
34:41et on aura
34:42encore plus d'informations
34:43une fois que nous aurons
34:44récupéré
34:45toutes ces informations
34:45nous pourrons
34:46enfin décider
34:47de la suite
34:48procédurale
34:48que nous donnerons
34:49nous travaillons aussi
34:51avec une organisation
34:52basée en Espagne
34:53qui regroupe
34:54des avocats
34:55qui font le même travail
34:56que nous à l'OGE
34:57qui s'appelle
34:57l'ACOM
34:58et ces avocats-là
35:00espagnols
35:01vont porter
35:02le volet
35:02en Espagne
35:03ce sont des avocats
35:04avec lesquels
35:04on a l'habitude
35:04de travailler
35:05et qui vont faire
35:06aussi ce partenariat
35:07pour qu'on puisse
35:08apporter une réponse
35:09judiciaire
35:11qui soit la plus complète
35:12et la plus ferme possible
35:13ce qui s'est passé
35:14est inadmissible
35:15je sais que vous en êtes
35:16convaincu ici
35:17sur ce plateau
35:17mais moi
35:18les enfants que j'ai entendus
35:19ont été extrêmement marqués
35:20extrêmement touchés
35:21cette jeune monitrice
35:22qui a eu vraiment
35:23beaucoup de courage
35:23a été très secouée
35:25par ce qui s'est passé
35:26elle a des douleurs
35:26sur les poignets
35:27les menottes
35:28qui lui ont été mises
35:29ont été mises
35:29de manière très serrée
35:30de telle sorte
35:31à lui occasionner
35:32des bleus
35:34sur chacun de ses poignets
35:35nous avons constaté
35:36tout ça
35:36nous avons les traces
35:37nous avons les photos
35:38nous avons des vidéos
35:38il y a des quantités
35:39d'éléments
35:40que nous avons récupérés
35:41donc on va aller
35:41jusqu'au bout de cette procédure
35:42on est extrêmement déterminés
35:44véritablement déterminés
35:45il y a quand même
35:45un élément encore plus troublant
35:47dans cette histoire
35:47c'est qu'on a appris
35:48que le commandant de bord
35:49qui est l'homme
35:50qui est donc responsable
35:51de passer le coup de fil
35:52à la guardia espagnole
35:53pour donc débarquer
35:54la colonie de l'avion
35:55cet homme là
35:56il n'est pas forcément
35:57le seul à avoir la possibilité
35:59d'appeler la guardia civile
36:01c'est pour ça qu'il faut rester
36:02très prudent encore
36:02il est quand même
36:04commandant de bord
36:05d'un avion
36:06et cet homme là
36:07a été soupçonné
36:10par les Etats-Unis
36:10lors du 11 septembre 2001
36:12pour avoir donné des cours
36:14et avoir formé
36:15au pilotage
36:16deux terroristes
36:17du 11 septembre
36:17cet homme là
36:18a reconnu avoir donné des cours
36:19et sa licence de pilote
36:21avait été résiliée
36:23des Etats-Unis
36:24donc il était rentré
36:25en Espagne
36:26je m'interroge sur le fait
36:27qu'un homme
36:28qui a formé
36:28des terroristes islamistes
36:30puisse encore
36:30être un commandant de bord
36:32dans une ligne privée
36:33nationale
36:35et intercontinentale
36:36il avait été
36:36censé par les Etats-Unis
36:37je ne sais pas si c'est
36:38sur ce terrain là
36:39qu'il faut aller
36:40aujourd'hui
36:41il y a encore une fois
36:42il faut pas aller
36:44sur ce terrain là
36:44mais il ne faut pas
36:45l'occulter non plus
36:46complètement
36:46simplement pour préciser
36:48il faut effectivement
36:50prendre beaucoup de précautions
36:50et c'est une piste
36:51que nous allons
36:52de toute manière
36:52étudier
36:53et étudier sérieusement
36:55on récupère aussi
36:55des informations
36:56sur cette piste là
36:57je vous le dis
36:58maintenant
36:59il y a aussi
37:00on attend
37:01on attend de voir
37:02si la compagnie
37:03Veiling va venir
37:04au contact des familles
37:05ça serait quand même
37:06le minimum
37:06ce n'est pas le cas
37:08je me permets aussi
37:09de donner la version
37:10puisque Veiling n'est pas là
37:11c'est normal
37:12cet homme
37:15il est pilote
37:16depuis 2006
37:17il était aux commandes
37:18de ce vol
37:18au cours de sa carrière
37:19de 19 ans
37:20au sein de la compagnie
37:20il a cumulé
37:2112 500 heures
37:23de vol
37:23opérant sur des liaisons
37:24vers plus de 30 pays
37:26en plus de son rôle
37:27de condamnement de bord
37:27comme de nombreux pilotes
37:29il travaille également
37:30comme instructeur
37:31dans une école
37:32de pilotage indépendante
37:33à ce titre
37:34il a formé
37:35plus de 100 pilotes
37:36du monde entier
37:37aux opérations aériennes
37:38voilà la version
37:39d'accord mais ce n'est pas
37:39la question
37:40personne ne remet en compte
37:41c'est pas la question
37:42personne ne remet en compte
37:43voilà la version
37:43de Veiling
37:43oui d'accord mais personne
37:44ne remet en compte
37:45les compétences du commandant de bord
37:46il doit savoir
37:47je suppose qu'il doit savoir
37:48piloter un avion
37:49oui
37:49je suppose qu'il a des heures de vol
37:52comme on dit
37:52donc la question
37:53qui est posée
37:54ce n'est pas de savoir
37:55si c'était un bon pilote
37:56ou pas un bon pilote
37:56la question qui est posée
37:58c'est d'abord
37:58l'information que moi
37:59je viens d'apprendre
38:00pour être honnête
38:00je ne savais pas
38:01les liens qu'il avait
38:02bah oui
38:02je ne peux pas être au courant de tout
38:03il faut que je vous suive
38:05tout le temps
38:06et des fois
38:06je n'y arrive pas
38:07voilà
38:09c'est une information importante
38:10par ailleurs
38:11qu'il ne faut pas occulter
38:12personne ne veut occulter
38:13et deuxièmement
38:14je voudrais donner
38:16de la parole aux victimes
38:17du moins à la représentation
38:19sur ce plateau
38:20des personnes
38:21qui se présentent
38:22comme victimes
38:22qui sont les plaignants
38:23et de savoir
38:24comment allaient les enfants
38:25comment allaient la famille
38:27et ce qu'ils avaient vécu
38:28ensuite sur le terrain
38:29de l'enquête
38:30l'enquête elle se fera plus tard
38:31par des professionnels
38:32et non sur ce plateau
38:33et on aura suffisamment
38:34d'informations
38:35qui arriveront
38:35maintenant j'attire quand même
38:36votre attention à tous
38:37sur le fait que
38:38un, Vueling n'a pas hésité
38:40à faire un communiqué
38:41un premier communiqué
38:42puis un deuxième communiqué
38:43ce qui n'est jamais très bon
38:44quand on a besoin
38:45de faire deux communiqués
38:45à moins de 24 heures d'intervalle
38:47on peut quand même se dire
38:48qu'on a mal communiqué
38:48la première fois
38:49et forcément
38:50quand on lit le communiqué
38:51on comprend pourquoi
38:52que Vueling a pointé du doigt
38:55que ses enfants
38:55mettaient en péril
38:56la sécurité de l'avion
38:57ce sont des enfants
38:58et ce sont des enfants
39:00âgés entre
39:01concrètement
39:0213 ans
39:03et 17 ans
39:04c'est de cela
39:05dont on parle
39:06et enfin
39:06moi je m'interroge
39:08est-ce que c'est déjà arrivé
39:09une seule fois
39:10que l'on débarque
39:11d'un train
39:12ou d'un avion
39:13toute une colonie
39:14est-ce que c'est déjà arrivé
39:15une seule fois
39:16et bien je vous réponds
39:16c'est non
39:17on a cherché
39:17on n'a pas trouvé ça
39:18on n'a jamais trouvé
39:19et ça arrive
39:20dans un contexte
39:21où en Espagne
39:22les actes antisémites
39:23sont explosifs
39:25explosifs
39:25donc on ne peut pas faire
39:27aujourd'hui
39:28comme si cette information
39:29ne devait pas être corrélée
39:30au contexte d'antisémitisme
39:32dans lequel
39:32nous vivons actuellement
39:33et on ne peut pas
39:34non plus
39:35ne pas entendre
39:36ne pas entendre
39:38que ces enfants-là
39:39qui ont tous témoigné
39:41vous les avez entendus
39:42vous avez vu
39:43qu'ils étaient volontaires
39:44pour parler
39:44ils ne se cachent même pas
39:45il n'est pas très judicieux
39:46mais ils ne se cachent même pas
39:47ils sont venus
39:48livrer leur version
39:50spontanément
39:50ils n'en ont pas rajouté
39:51ils n'ont pas
39:53ils ne se sont pas
39:54plaint d'autres choses
39:55ils ont dit les choses
39:56simplement
39:57et ça
39:57c'est un élément
39:59qui est très important
40:00qui est très important
40:01et c'est pour ça
40:03que ce sujet
40:04on le traite
40:04Marielle Wagnin-Melki
40:06moi ce qui me marque
40:07et ce qui me marque
40:08depuis le début
40:08c'est qu'il y a
40:09des témoignages d'enfants
40:10il y a les parents
40:11il y a les témoins
40:12dans l'avion
40:14il y a les images
40:15et tout ça
40:17face à un communiqué
40:19ensuite une confirmation
40:21mais que le doute
40:22s'est installé
40:23à la première seconde
40:24où il y a eu
40:24les premiers témoignages
40:25malgré ces témoignages
40:26malgré les images
40:27je ne sais pas
40:29si c'est ce climat
40:30moi ce que je constate
40:31c'est qu'il y a ce doute
40:31qui s'est installé naturellement
40:33maintenant pour que
40:34on ait finalement
40:36la lumière
40:37sur toute cette affaire
40:38vous avez dit
40:39que vous allez poursuivre
40:40jusqu'au bout
40:41la procédure
40:43et c'est une fois
40:44la procédure terminée
40:44qu'on comprendra
40:45ce qu'il s'est passé
40:46et on verra
40:47qui n'en a pas parlé
40:49qui en a parlé
40:50en donnant la parole
40:52à tout le monde
40:52vous avez raison
40:55mais vous permettez
40:56juste une remarque
40:57on ne peut pas
40:58pendant deux ans
40:58traiter un peuple
41:00de génocidaire
41:01d'affameur
41:02sans que ça n'ait pas
41:04de conséquence
41:05sur le comportement
41:05d'un certain nombre
41:06d'individus
41:06et c'est ça aussi
41:08ce qui est en train
41:08de se passer
41:09et c'est ça qui est dramatique
41:10dans l'actualité à présent
41:12on va revenir
41:13à l'actualité politique
41:14si vous me le permettez
41:15Marine Le Pen
41:16c'est important
41:18vous savez que
41:18les groupes d'opposition
41:19présentent
41:20leur contre-budget
41:21en quelque sorte
41:22elle vient de publier
41:22une lettre ouverte
41:24à François Bayrou
41:25elle fustige
41:26le Premier Ministre
41:27elle dénonce son choix
41:28de ne pas avoir rencontré
41:29les autres forces politiques
41:30depuis la présentation
41:31de son budget
41:32le 15 juillet
41:34et elle présente
41:36trois tabous
41:37dans cette longue lettre
41:39le premier tabou
41:39c'est le couloure
41:40et hors contrôle
41:41de l'immigration familiale
41:42et du peuplement
41:42que nous subissons
41:44le deuxième tabou
41:45c'est la contribution
41:46à l'Union Européenne
41:48et le troisième tabou
41:49c'est l'organisation de l'Etat
41:51ou plutôt sa désorganisation
41:52le poids de la bureaucratie
41:54et des agences
41:54ainsi que le millefeuille
41:55administratif
41:56que l'on peut chiffrer
41:57à plus de 60 milliards d'euros
42:00en voyant cette lettre
42:02en la lisant
42:03Sébastien Ligné
42:05je me suis dit
42:05bon bah
42:06ça sent quand même
42:07très fort la censure
42:08à la rentrée
42:10Marine Le Pen
42:10elle a établi
42:11plusieurs lignes rouges
42:12les mêmes
42:13plus ou moins
42:13qu'elle avait d'abord
42:14établi avec Michel Barnier
42:16que Michel Barnier
42:16n'avait pas respecté
42:17et qui avait donc conduit
42:18à la censure
42:18il y a la question
42:19de l'immigration
42:20le projet de François Béroux
42:22n'en parle absolument pas
42:23il y a la ligne rouge
42:24sur la participation
42:25des retraités
42:26les retraités participent
42:27à l'effort
42:28Marine Le Pen
42:28ne l'accepte pas
42:29il y a la question
42:30du déremboursement
42:31des médicaments
42:32qui avait notamment
42:33contribué à la chute
42:34de Michel Barnier
42:35le sujet revient
42:36dans le projet
42:37de François Béroux
42:38et il y a la question
42:39de la contribution française
42:41à l'Union Européenne
42:41le gouvernement
42:42est en train de revenir
42:43un petit peu là-dessus
42:44en promettant une baisse
42:45de la contribution
42:46de quelques milliards
42:46pour le RN
42:47ce n'est pas encore suffisant
42:49et il y a la question
42:49des impôts
42:50puisque ce projet
42:51de François Béroux
42:52compte environ
42:5315 milliards d'impôts
42:55directs ou indirects
42:56sur les français
42:56c'est inacceptable
42:57pour le RN
42:58donc en l'état
42:59on se dirige
42:59à une censure
43:00on accélère
43:01et on parle toujours
43:02de l'actualité politique
43:03Bruno Retailleau
43:05qui était sur le terrain
43:06cet après-midi
43:07après le psychodrame
43:08post-déclaration
43:11dans les colonnes
43:12du journal
43:13de Sébastalier
43:14vous avez mis
43:14un sacré bazar
43:15Sébastien Luni
43:16c'est quand même incroyable
43:18deux feuillets
43:19dans un magazine
43:20ça pèse plus lourd
43:21que 1000 milliards
43:22de dettes en 8 ans
43:23je trouve ça quand même
43:24fascinant
43:25vous avez 1000 milliards
43:26de dettes en plus
43:26en 8 ans
43:27et vous avez
43:28deux déclarations
43:29qui provoquent
43:29une petite déclaration
43:31c'est une petite
43:32qui est grande
43:33je pense que
43:34Bruno Retailleau
43:35lui-même
43:35n'avait pas mesuré
43:36le drame
43:36en tous les cas
43:38il persistait
43:38si il est très clair
43:40et très calme
43:40en disant
43:41je ne suis pas
43:41macroniste
43:43nous faisons partie
43:45d'un gouvernement
43:45qui est nécessairement
43:46pluriel
43:47voilà
43:47où nous avons voulu
43:49éviter le pire
43:50le pire c'est le chaos
43:51pour la France
43:52une crise financière
43:53une crise budgétaire
43:54le pire c'est aussi
43:55le fait que la gauche
43:56mélenchoniste
43:56accède au pouvoir
43:57si la droite française
43:58n'avait pas pris
43:59ses responsabilités
43:59et bien
44:00le président de la République
44:01aurait dû se tourner
44:02vers la gauche
44:03mélenchonisée
44:03ça aurait été une catastrophe
44:05pour la France
44:06et nous voulions
44:06éviter cette catastrophe
44:08pour autant
44:09entrer dans ce gouvernement
44:10ça ne fait pas de nous
44:10des macronistes
44:11je le dis depuis le départ
44:12c'est une évidence
44:13je le redis
44:14et ça n'empêche pas
44:16d'ailleurs le respect
44:17que j'ai
44:17aussi bien pour la personne
44:19du président de la République
44:20que pour la fonction présidentielle
44:22je suis gaulliste
44:23et la 5ème République
44:24ça me tient à coeur
44:25profondément
44:26voilà
44:26L'intérêt c'est que
44:28depuis le début de la semaine
44:29on est allé piocher
44:30des archives
44:30pour voir ce que faisait
44:32Emmanuel Macron
44:33en 2016
44:34lorsqu'il était ministre
44:35et qu'il avait
44:37en quelque sorte
44:39coupé la priorité
44:40pour ne pas dire trahir
44:41le camp
44:42de François Hollande
44:43parce que les médias
44:45ont la mémoire courte
44:46et alors
44:46il y en a un
44:47qui est fascinant
44:48dans cette séquence
44:49il s'appelle
44:49Manuel Valls
44:50qui est désormais
44:52dans le gouvernement Macron
44:53Bayrou pardonnez-moi
44:54François Bayrou
44:55mais qui avant
44:56était premier ministre
44:57alors on va écouter
44:58Emmanuel Valls
44:58on est le 18 mai 2016
45:00il est encore
45:02au gouvernement
45:03Emmanuel Macron
45:04à l'époque
45:04mais on sent
45:05qu'il a des envies
45:06d'ailleurs
45:06j'ai vu qu'il y en a
45:08qui veulent se lancer
45:09dans des porte-à-porte
45:10mais nous ça fait longtemps
45:11qu'on en fait
45:12du porte-à-porte
45:13ici à Évry
45:14pour conquérir
45:15les uns et les autres
45:17et tous les élus
45:19qui sont ici
45:20savent ce que c'est
45:21le porte-à-porte
45:22et le porte-à-porte
45:23vous allez voir
45:23on vous parle
45:24très directement
45:25des choses concrètes
45:27et alors
45:27deux mois plus tard
45:2831 août 2016
45:30là il n'est plus
45:31au gouvernement
45:31il est déjà candidat
45:32à la présidentielle
45:33ou pas encore ?
45:34on n'a pas fait
45:35ceci et notre projet
45:36d'accord
45:37mais il est déjà
45:38en train de préparer
45:39son projet
45:39Manuel Valls
45:40là il n'est pas content
45:42Manuel Valls
45:42écoutez
45:43vous savez
45:44je commence à avoir
45:45un peu d'expérience
45:46on ne s'improvise pas
45:47candidat à l'élection
45:48présidentielle
45:49je sais bien
45:50qu'on est dans un moment
45:51où tout doit aller vite
45:52où le renouveau
45:54doit frapper
45:55à chaque instant
45:56enfin
45:57la France
45:57n'est pas n'importe
45:58je vous vois regarder
46:00ces images
46:01le baron noir
46:02avec
46:03est-ce que vous avez
46:03un peu de nostalgie
46:04est-ce que vous aviez
46:05vécu
46:05senti
46:06la trahison
46:07d'Emmanuel Macron
46:08à l'époque ?
46:09je crois pas qu'il y a eu
46:10une trahison
46:10ça on pourrait revenir
46:11sur notre débat
46:12moi j'ai vécu
46:13le moment où il a pris
46:14la décision
46:14de vouloir y aller
46:15et je peux vous dire
46:16que je lui ai dit
46:17que c'est une bêtise
46:18je lui ai dit
46:19c'est une bêtise
46:20parce que tu ne connais pas
46:20le pays
46:21tu n'es pas prêt
46:22pour exercer cette fonction
46:23tu ferais mieux
46:24d'abord d'être
46:25élu député
46:26et tu ferais mieux
46:27d'être d'abord député
46:29d'avoir une circonscription
46:30de connaître tout ça
46:31il m'a dit que je n'avais
46:32rien compris
46:32à l'évolution de la vie politique
46:34et je veux même
46:35vous aller jusqu'au bout
46:35la seule fois où il m'a invité
46:37à l'Elysée
46:37c'est juste après
46:38qu'il était élu
46:38en me disant
46:39tu vois j'avais raison
46:40je suis au contraire
46:40mais François Hollande
46:43l'a très mal pris ?
46:45François Hollande
46:45il ne le croyait pas
46:46il pensait jusqu'à
46:47la dernière minute
46:48jusqu'au 30 août
46:50et il reçoit
46:51Emmanuel Macron
46:52le 30 août
46:52dans son bureau
46:53et il me dit
46:54à la suite
46:55de cette entrevue
46:56mais ne t'inquiète pas
46:57il va s'agiter
46:57mais il ne sera pas candidat
46:58c'est extraordinaire
47:00c'est un bon visuel
47:01alors pourquoi je vous regarde
47:02avec des grands yeux
47:02Yohann Uzaï
47:03déjà parce que je vous apprécie
47:04parce que je vous estime
47:05mais parce que hier
47:07j'ai passé une séquence
47:08du 13 juillet 2016
47:10c'était un grand reportage
47:13pour le 20h de TF1
47:15et c'était vous
47:16qui aviez posé
47:17il y avait une conférence de presse
47:18c'était Stéphane Le Folle
47:19à l'époque
47:19le porte-parole
47:20du gouvernement
47:21et vous lui posez une question
47:23et j'ai reconnu votre voix
47:24en 2016
47:25vous êtes déjà sur le terrain
47:27en 2016
47:27Benjamin Button
47:29mais vous n'avez pas pris
47:30alors
47:30incroyable
47:31incroyable
47:32ne révélez pas
47:33tous mes secrets
47:34dites-moi comment vous faites
47:36une dernière déclaration politique
47:38cette fois-ci
47:38et je le dis en régie
47:39on va parler de vendre
47:40le veille
47:41le veille pardonnez-moi
47:42parce que le garde des Sceaux
47:43Gérald Darmanin
47:43vous savez
47:44sur le terrain
47:46il est allé découvrir
47:47ces prisons de haute sécurité
47:48dans un contexte
47:50évidemment
47:50où la population
47:52est en attente
47:53de plus de fermeté
47:54où le trafic
47:55de stupéfiants
47:56est exponentiel
47:58où vous aviez
47:58des délinquants
47:59trafiquants
48:00qui pouvaient continuer
48:01leur méfait dans les prisons
48:02et vous avez un ministre
48:04de la justice
48:04qui a décidé de prendre
48:05une mesure
48:05qui aurait pu être prise
48:07bien plus tôt
48:07bon
48:08il est attaqué
48:09par le syndicat
48:10de la magistrature
48:10il est attaqué
48:12par la France insoumise
48:13là je parle politiquement
48:14bien sûr
48:14et il est attaqué
48:16cette fois en justice
48:17en justice
48:18par l'avocat
48:20d'un des détenus
48:21je vous propose
48:22d'écouter Gérald Darmanin
48:22il était sur le terrain
48:23et il revient sur ses plaintes
48:25alors que les avocats
48:27fassent au travail d'avocat
48:29je les respecte évidemment
48:31et c'est tout à fait normal
48:32qu'ils puissent faire
48:33ce qu'ils souhaitent
48:33pour défendre leurs clients
48:34moi de mon point de vue
48:36qui est le point de vue
48:36de l'intérêt général
48:37et du ministre de la justice
48:38mon travail
48:39c'est non seulement
48:39d'appliquer la loi de la république
48:40dont je rappelle
48:41qu'elle a été validée
48:42par le conseil d'état
48:43validée par le conseil constitutionnel
48:46qu'elle est appliquée
48:47dans des instances européennes
48:49dans d'autres pays européens
48:50je pense à l'Irlande
48:51je pense à l'Italie
48:52puisqu'on s'est beaucoup
48:52inspiré de la loi anti-mafia
48:55et du régime 43 bis
48:56c'est-à-dire un régime pénitentiaire
48:57pour lutter contre la mafia
48:59qui a montré ses preuves
49:00et qui je le crois
49:02est soutenu
49:03par une très large majorité
49:04non seulement parlementaire
49:05mais aussi surtout
49:06par les français
49:06et là je me tourne
49:07vers l'avocate
49:08Sarah Salman
49:09deux observations
49:09déjà pourquoi
49:10la cour de justice
49:11de la république
49:11Gérald Darmanin
49:12n'a pas commis
49:12un délit
49:13ou un crime
49:13parce que quand
49:14c'est un ministre
49:15il faut avoir commis
49:18un délit
49:18ou un crime
49:19pour être poursuivi
49:20devant la cour de justice
49:20c'est un abus de pouvoir
49:21visiblement
49:22ça a commencé
49:23par le sort
49:23du tribunal administratif
49:25et deuxièmement
49:26quel est le préjudice
49:27parce que quand on est plaignant
49:28généralement
49:28on a un préjudice
49:29le préjudice
49:30du narcotrafiquant
49:31c'est d'aller
49:32dans une prison
49:33où il sera seul
49:34dans une cellule
49:34de 12 mètres carrés
49:35alors qu'avant
49:35il était probablement
49:36dans une cellule
49:37où ils étaient plusieurs
49:37dans 9 mètres carrés
49:38donc le préjudice
49:39si c'est de perdre
49:40du chiffre d'affaires
49:41parce qu'il n'a plus
49:41son téléphone portable
49:42je ne suis pas certaine
49:43que ce soit un préjudice
49:44accepté
49:45et bien écoutez
49:46j'ai tout compris
49:46grâce à vous
49:47Sarah Salman
49:47merci à tous les six
49:48c'était un plaisir
49:49d'être avec vous
49:49je vais remercier
49:50en réalisation
49:51Arnold Cara
49:51la vision David Tonnelier
49:53au son Raphaël Lislac
49:54et Nils Masson
49:56Maxime Lavandier
49:58a préparé cette émission
49:59et je le remercie
50:00si il était avec nous
50:00toute la semaine
50:01Robin Servat
50:02également
50:03Clara Bouvier-Dénaud
50:05toutes les émissions
50:06sont à revoir
50:07sur CNews.fr
50:07et dans un instant
50:08c'est 100% politique
50:09en 30 secondes Johan
50:10en 30 secondes
50:11nous allons parler
50:12de la France d'Emmanuel Macron
50:13la France d'Emmanuel Macron
50:14c'est la France
50:14qui est félicitée
50:15chaleureusement par le Hamas
50:16la France d'Emmanuel Macron
50:18c'est la France de l'insécurité
50:19on verra de nombreux témoignages
50:20encore ce soir sur CNews
50:22un chiffre peut-être
50:22le nombre d'homicides
50:24abondit de 78%
50:26depuis 2016
50:27plus 78%
50:28de tentatives d'homicides
50:30voilà
50:30c'est ça
50:30c'est la France d'Emmanuel Macron
50:32dont nous allons parler
50:32et si vous voulez prolonger
50:34sur les violences physiques
50:36sur les personnes
50:37c'est passé de 240 000 je crois
50:40à 450 ans
50:41et nous aurons les chiffres
50:42c'est-à-dire qu'il y a
50:43plus de français
50:45qui ont été victimes
50:46de violences physiques
50:46que d'habitants à Nantes
50:48à Nice
50:49c'est quasiment
50:50je crois
50:50la 5ème ville de France
50:51et bien écoutez
50:52j'ai hâte de vous entendre
50:53que font les ministres de l'intérieur
50:54et bien écoutez
50:55et vous que faites vous
50:56plutôt que de faire
50:57monsieur le baron
50:57pardon
50:58monsieur le baron
50:58vous avez qu'à aller sur le
51:00l'émission est terminée
51:01je vous fais une proposition
51:02si vous me proposez
51:03de prendre le ministère de l'intérieur
51:04c'est le seul ministère
51:05que j'accepterai
51:06oh oh oh oh
51:07oh là là
51:09et attendez là on l'a
51:10ok
51:11merci
51:12à tout de suite
51:13merci

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