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Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité
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00:00C'est pas vrai, bien sûr.
00:01Bonsoir à tous, ravi de vous retrouver pour l'heure des mots avec Gilles, William, Golnadel, bonsoir William, avec Sabrina Medjeber, Joachim Leflockimade, bonsoir à tous les deux et Henri Guénaud.
00:12Cher Henri, merci d'être avec nous.
00:14On va commencer avec ce qu'on appelle dans le jargon journalistique une pépite à baissier, vous le savez.
00:20Ce week-end, une cinquantaine d'individus ont tendu un piège aux policiers et aux pompiers accueillis par une pluie de mortiers d'artifice.
00:26Un immeuble a d'ailleurs été touché et au bilan, neuf personnes ont dû être relogées d'urgence.
00:32Il s'avère que Libération est allée sur le terrain, est allée dans ce fameux quartier qui est gangréné par le trafic de stupéfiants.
00:40Et alors que voit Libération ?
00:43À Béziers, la colère des habitants, titre Libération, après une nuit de violence, c'est des gamins de 15 ans qui en ont marre d'être contrôlés et frappés par les policiers.
00:53Ça c'est une personne qui témoigne, une personne.
00:57Mais que dit le chapeau ?
00:59Dans ce fameux quartier, les habitants, les habitants qui ont le sentiment d'être délaissés et méprisés, attribuent ces dérives au démantèlement du tissu associatif local,
01:09à l'abandon du quartier et au comportement de la police municipale.
01:14Il y a dix témoins sur plusieurs milliers d'habitants dans ce quartier.
01:19Dix témoins.
01:19Donc en fait, c'est malhonnête.
01:22C'est une inversion accusatoire, bien sûr, ça c'est le fond, mais même sur la forme.
01:27Les habitants, c'est faux.
01:29C'est journalistiquement faux, William.
01:31Oui, mais votre étonnement m'étonne.
01:33C'est la pratique même de libération.
01:36Pardon, c'est la posture victimaire des voyous.
01:41Et les Français, de manière générale, sont au contraire les coupables.
01:47Il faut voir comme ça, c'est sous cet angle-là.
01:49Mais vous savez que Libération est l'auteur, à mon avis, du plus grand fec des dix dernières années.
01:58Et d'ailleurs, j'en ai fait un article, ils ne m'ont jamais contredit ces gens-là.
02:01De quels ?
02:01Ils ont prétendu qu'au lendemain de France-Maroc, il y avait eu des pogroms anti-maghrébins dans plusieurs...
02:10Des ratonnades, on voulait dire.
02:11Des pogroms.
02:12Ils n'ont pas appelé ça ratonnade.
02:14Ils s'appelaient ça pogroms anti-maghrébins.
02:16Ah bon ?
02:16Enfin, ça ne me choque pas en soi.
02:20Dans plusieurs villes de France.
02:22C'était un grossier mensonge, et même un mensonge grotesque.
02:27Bon, mais c'était parce qu'effectivement, les Français sont toujours coupables.
02:33Et quand je dis les Français, je devrais peut-être dire les Blancs.
02:36Non mais moi, Libération peut revoir l'histoire comme elle l'entend.
02:42À travers, je vous dis, il y a dix témoins dans cet article sur un quartier qui a plusieurs milliers d'habitants.
02:48Je crois trois milliers.
02:48Mais ce qui me surprend, ce qui peut étonner les téléspectateurs,
02:52c'est déjà que les faits ont été avérés.
02:56Vous avez tous les témoignages, vous avez les policiers qui sont intervenus,
02:59le procureur, le préfet.
03:01Mais c'est surtout des millions d'argent de subvention publique
03:06qui sont accordés à Libération Joachim.
03:09Donc c'est ça aussi qui pose problème.
03:10Ils font ce qu'ils veulent, mais pas notre argent.
03:12Alors même que ce journal a de moins en moins de lecteurs,
03:15puisqu'il est dans la pure idéologie, totalement en rebours des fers,
03:19rebours de la réalité.
03:20Mais ça ne surprendra personne quand on voit les écoles de journalisme
03:22par lesquelles ces journalistes qui sont en réalité des militants sont passés.
03:26Il y a tout dans cette histoire.
03:27Il y a l'inversion accusatoire, il y a la négation du réel,
03:30il y a le mépris de la police.
03:31Alors même qu'on a 15 000 policiers par an qui sont pris pour cible.
03:34Alors même qu'on a des territoires qui sont aujourd'hui aux mains des voyous,
03:37des Français qui subissent des violences du quotidien de plus en plus insupportables.
03:40Et après, on a un déni de la réalité de la presse.
03:43Ça me rappelle le mot de Mark Twain que j'aime souvent citer.
03:46Si vous lisez le journal, vous êtes mal informé.
03:48Si vous ne le lisez pas, vous n'êtes pas informé.
03:50On est en plein là-dedans avec Libération une fois de plus.
03:52Par exemple, un témoin qui s'appelle Yacine, 18 ans,
03:55qui dit je ne défends en aucun cas ce qu'ils ont fait,
03:58mais beaucoup de policiers nous manquent de respect, nous parlent mal.
04:02Fin de citation.
04:04Qu'est-ce que ça a à voir ?
04:05Et c'est ça aussi qui est intéressant, Henri Guénaud, de voir ce rapport au réel,
04:09de rapport de la retranscription de l'information
04:12et de la manière dont c'est traité dans les médias aussi.
04:16Alors, moi je vais vous dire, ça ne me dérange pas que Libération suive sa ligne.
04:20Pas du tout.
04:21Je ne me dérange pas, c'est sa ligne.
04:24Les gens qui le lisent savent très bien ce qu'ils vont lire.
04:27Je ne trouve pas anormal qu'il y ait des subventions publiques
04:29pour exprimer des points de vue qui sont à l'opposé total des miens.
04:33Mais la vraie question, c'est, la réalité de la société française, c'est quoi ?
04:39Voilà, ça, c'est un sujet beaucoup plus que de disserter sur ce que dit ou ce qu'écrit Libération.
04:45C'est un vrai sujet.
04:46Moi, je constate une chose, d'abord, c'est que, pour moi,
04:49la violence est une obsession depuis une vingtaine d'années,
04:53même plus d'une vingtaine d'années,
04:54et que j'ai toujours rencontré un mur d'incompréhension,
04:57à droite, à gauche, au centre, partout, depuis très longtemps.
05:00Pardon. Sarkozy avait à peu près conscience de ce qui se passait,
05:05mais la plupart des gens n'en avaient pas conscience,
05:08et ne voulaient pas, de toute façon, l'avoir.
05:10Parce que ce qui se passe dans certains quartiers,
05:13c'est le fruit aussi de l'acheté et des renoncements de tout le monde
05:16pendant des décennies.
05:17Moi, j'ai vécu, il y a très longtemps, cette époque,
05:20il ne fallait pas aller essayer de démanteler les trafics de drogue,
05:26parce que, sinon, vous comprenez, ils ne vont plus avoir d'argent,
05:30et ils vont aller se chercher autrement, et ce sera plus violent.
05:32Et ça, vous aviez tout.
05:33La justice, les autorités préfectorales, les élus locaux, etc.
05:38Tout le monde était coalisé pour que, finalement, on n'en parle pas,
05:42et qu'on laisse tout ça dormir.
05:43Donc, maintenant, il commence à y avoir une prise de conscience,
05:48parce que la violence, elle nous saute à la figure,
05:50et ce n'est pas fini.
05:51Et moi, ce que j'aimerais, c'est qu'on comprenne,
05:53d'abord, la gravité de la situation,
05:55c'est-à-dire la gravité de la violence qui monte de partout.
05:58Deuxièmement, la gravité extrême de la violence physique.
06:02Et troisièmement, qu'on essaie d'en tirer des conséquences.
06:07Alors, pour l'instant, on n'en tire pas les conséquences.
06:08Vous dites, la violence nous saute à la figure,
06:11ce qui s'est passé à Béziers, à Limoges, à Nîmes,
06:14nous saute à la figure,
06:16sauf pour une partie de la classe politique
06:18et de la classe médiatique,
06:20qui, aujourd'hui, considèrent que le problème,
06:23c'est le tissu associatif.
06:25Le problème, c'est le maire qui ne pense pas à cet arrondissement,
06:28à ce quartier.
06:29Le problème, c'est la violence ou le racisme
06:32du côté des policiers, de manière générale.
06:34Et ça produit, donc, ce reportage,
06:37fruit de dix témoignages,
06:39non pas en disant « des habitants »,
06:41parce que c'est vrai, s'ils mettent « des habitants »,
06:43mais là, c'est « les habitants ».
06:44Donc, ça englobe tous les habitants de ce quartier,
06:47alors que le préfet nous expliquait,
06:48que le maire nous expliquait,
06:49qu'on a eu de nombreux témoignages
06:51qui nous disent « heureusement qu'il y a les forces de l'ordre
06:53qui sont là, Sabrina ».
06:53Oui, ça permet de mettre sous le boisseau
06:56la réalité anthropologique de ces quartiers
06:57et l'échec absolu de la politique de la ville
07:00qui, finalement, n'aboutit qu'à des partitions territoriales,
07:03des nationalismes de quartiers,
07:04des hiérarchisations de prestige
07:05et l'émergence de socles qui n'ont absolument rien à voir
07:09avec ce que nous sommes,
07:11ce qui nous constitue en tant que Français.
07:14Donc, oui, effectivement,
07:15lorsqu'on fait abstraction de l'émergence
07:17de normatifs islamistes,
07:19du tribalisme solidaire,
07:22du palestinisme, aujourd'hui,
07:24bien plus structurant que le patriotisme français,
07:27de la violence criminogène liée au narcotrafic
07:30qui se développe d'année en année,
07:31qui, encore une fois, engendre
07:32une violence de plus en plus protéiforme
07:34avec une juvénalisation de la délinquance, etc.
07:37Effectivement, c'est très difficile
07:38pour les journalistes de Libération
07:40qui ne sont pas confrontés
07:41à la sinistralité de ces quartiers
07:42de comprendre le réel
07:44et le quotidien de ces habitants
07:46qui, lorsque je les interroge,
07:49lorsque je discute avec eux,
07:50la seule chose qu'ils veulent,
07:52comme tous les Français,
07:53au titre de l'égalité des citoyens devant la loi,
07:55c'est la sécurité.
07:56C'est précisément la sécurité,
07:57c'est précisément le maintien de l'ordre
07:59et c'est précisément, justement,
08:01une présence, encore une fois,
08:02permanente et pérenne.
08:05Quant au lamento médiatique de Libération,
08:08il s'inscrit dans le catéchisme progressiste
08:10qui est constitutif de 40 années
08:12de déni sur le réel.
08:14Je l'entends, mais pas avec notre argent.
08:17Moi, j'ai pas envie de donner un seul euro.
08:20Oui, Henri.
08:20Juste une remarque.
08:21Moi, je souscris tout à fait
08:22à ce que vous venez de dire.
08:23Simplement, il n'y a pas que la gauche progressiste
08:27qui n'en tire aucune conséquence.
08:29On en tire quelles conséquences aujourd'hui ?
08:31Quand on dit qu'il faut la présence
08:33des forces de l'ordre,
08:33alors on envoie une CRS qui se balade
08:35dans toute la France,
08:36elle reste une semaine, 15 jours.
08:38L'histoire, c'est celle de Marseille,
08:40c'est la une de la Provence,
08:41vous vous souvenez ?
08:42Ils s'en vont, nous on reste.
08:43Alors ça vaut à la fois pour les trafiquants
08:45et pour les habitants.
08:46Voilà, nous on reste.
08:47Mais qui en tire des conséquences ?
08:49Mais personne.
08:50Est-ce qu'on a mis en chantier
08:52une refonte de notre code pénal ?
08:54Est-ce qu'on a réfléchi ?
08:57À la manière dont on pouvait arrêter
08:58cet engrenage terrible de la violence ?
09:00Pendant des décennies,
09:03on a refusé d'employer le mot assimilation.
09:05Est-ce qu'on est prêt à l'employer de nouveau ?
09:08Vous dites on, mais c'est qui le on ?
09:10C'est les politiques dont vous parlez,
09:11c'est Emmanuel Macron qui a dit
09:12que l'assimilation était un projet à combattre.
09:14Attendez, moi quand je suis arrivé à l'Elysée
09:17et que j'ai arrivé de faire des discours,
09:19je me suis rendu compte d'une chose,
09:21c'est que ce mot n'était plus dans aucun discours
09:23de gauche et de droite et du centre.
09:25Et donc quand le mot n'est pas là,
09:27l'idée non plus n'est pas là.
09:29Et si on a laissé regarder dans quel état est l'école ?
09:31On a exprimé le service militaire en disant
09:34c'est magnifique, on va économiser.
09:37Mais tout ça...
09:38Vous dites qu'il faudrait faire peut-être plus,
09:41plus rapidement et plus fermement.
09:43Simplement, un premier pas est fait,
09:46on parlera dans un instant des prisons de haute sécurité.
09:49Vous avez le syndicat de la magistrature,
09:52des responsables politiques qui viennent considérer
09:55que ce qui est en train d'être fait par Gérald Darmanin
09:57est proprement scandaleux
09:59et sort de cet axe républicain en quelque sorte.
10:04Mais on a un dernier mot avec vous, William,
10:05sur cette situation, mais je pense qu'on a tout dit.
10:07Non, c'est simplement pour ça.
10:09Si un média dit comme CNews
10:13ferait le dixième de ce qu'a fait Libération,
10:15il se ferait massacrer.
10:15Oui, mais je ne le prends pas à la légère,
10:17même s'il n'y a plus de lecteurs.
10:19Ce catéchisme progressiste dont tu parles,
10:23il est encore largement au pouvoir.
10:25Il est encore largement influent intellectuellement
10:29et culturellement.
10:31Il a fait du mal et il continue d'y faire du mal.
10:33Leur subvention ou pas, peu importe.
10:35Il est lu beaucoup de magistrats
10:38quand ils prennent le métro le matin.
10:40Ils lisent Libération
10:41et quand ils repartent le soir,
10:42ils lisent Le Monde.
10:44Et ce sont ces gens-là quand même largement,
10:47en partie en tous les cas, qui vous jugent.
10:49Donc je ne prends pas la légère,
10:51ni les mensonges de Libération,
10:55ni la vision particulière de Libération
10:58que je considère comme profondément anti-française.
11:02Avançons en un mot, s'il vous plaît, Sabrina,
11:04parce qu'on a beaucoup de sujets ce soir.
11:05Sur les violences policières,
11:06ils sont les premiers à exalter ces violences policières,
11:10hypothétiques à mon sens.
11:12Ils n'ont pas eu un mot pour la jeune Sokaïna
11:15qui, elle, a subi le lourd tribut,
11:17elle a payé de sa vie le tribalisme
11:19et la justice tribale qui s'exerce dans les quartiers
11:21à coups de Kalachnikov.
11:22Mais sa Libération n'en titrera jamais un mot.
11:24Parlons de l'actualité politique
11:26qui nous emmène dans les couloirs de l'Elysée.
11:30Ambiance, le groupe vibien.
11:32Henri Guénaud, vous avez déjà vu une telle situation
11:34entre des membres du gouvernement
11:37qui ouvertement expriment leurs divergences,
11:40leurs différences et puis qui s'écharpent.
11:42C'est quasiment la foire d'emproigne.
11:43Bruno Retailleau a mis la Macronie en ébullition
11:46après ses déclarations dans Valeurs Actuelles.
11:47Il ne dit pas croire.
11:49Ou en même temps, regardez dans les coulisses
11:51de ce conseil,
11:54ce conseil, pas du tout.
11:56C'était le...
11:57J'en ai perdu le mot.
11:59Reprenez-vous.
12:01Merci de m'aider.
12:02Le conseil des ministres,
12:03c'était sympa les amis.
12:05D'être aussi réveillés que moi.
12:06On était trop contents.
12:07C'est demain, là.
12:08Il est entre les deux.
12:08Non mais merci.
12:10Vous attendiez quoi ?
12:11Je passe silence pendant plusieurs secondes.
12:14Chaque seconde était délicieuse.
12:15Heureusement que Maxime Lavandier est avec moi
12:17et me soutient.
12:18On entend souvent des choses un peu simplistes.
12:21Présente Libération,
12:22explication à fleur et mouchetée
12:23entre Emmanuel Macron et Bruno Retailleau.
12:25Emmanuel Macron apporte son soutien
12:27au ministre de la Culture,
12:28Annie Gennevard.
12:29Il raconte un peu les coulisses.
12:30C'est très intéressant de voir
12:31à quel point les ministres ont tout balancé.
12:33Alors, il ne donne jamais le nom.
12:35Mais tout le monde balance.
12:36Et alors, visiblement,
12:38Emmanuel Macron vise directement Bruno Retailleau
12:40quand il parle de choses un peu simplistes.
12:41À force de faire dans le simplicisme,
12:44on finit toujours par suivre
12:45quelqu'un plus simple que soi.
12:47Un rappel cinglant à son ministre de l'Intérieur
12:49qui est de jouer la solidarité gouvernementale
12:52plutôt que sa propre partition.
12:53Bruno Retailleau qui a répondu
12:55cet après-midi.
12:56Alors, il était tendu sur le conseil des ministres.
12:58Écoutons la réponse du ministre de l'Intérieur.
13:02Nous sommes avec Annie et LR.
13:04Nous avons décidé collégialement.
13:05Il y a plusieurs mois d'entrée au gouvernement.
13:08Pas parce que nous sommes des proches du chef de l'État.
13:12Pas parce que nous sommes macronistes.
13:14C'est simplement parce que nous voulions éviter le pire.
13:16Éviter le pire pour nous,
13:18c'était d'abord éviter le chaos à la France.
13:20Au bord de la crise financière.
13:22Éviter le pire pour nous,
13:23c'était éviter les pires.
13:25Les pires, c'était la gauche mélanchonisée.
13:27Parce que si la droite avait dit non aux prisons de République,
13:29alors c'est la gauche mélanchonisée
13:31qui aurait gouverné la France.
13:35Il n'en était absolument pas question.
13:37Donc, il y a un gouvernement
13:37qui réunit des bonnes volontés.
13:40Un gouvernement que j'appellerais d'utilité publique.
13:42On a des sensibilités différentes.
13:44Et il faut le respecter.
13:46Je respecte évidemment à la fois la personne
13:48et la fonction présidentielle.
13:51Parce que je suis gaulliste.
13:52Ça ne fait pas de moi un macroniste.
13:53Chacun le sait depuis longtemps.
13:55Chacun doit pouvoir,
13:57librement,
13:58respectueusement aussi,
14:00assumer sa propre différence politique.
14:02Bon, il tente de dédramatiser une situation.
14:06Enfin, on a vu l'extrême-centre
14:07pousser des cris d'orfraie toute la journée,
14:09aller sur le terrain moral.
14:10Je cite quelques tweets de la Macronie.
14:13Diviser pour diviser ne constitue pas un projet,
14:15dit Agnès Pannier-Runacher,
14:16qui n'a cessé dans les médias de le tacler.
14:19Ah bah tiens, Prisca Tevno,
14:20pourquoi Bruno Retailleau
14:21pâte-sille-t-on son temps à lui taper dessus ?
14:23Il faut poser la même question
14:24d'Agnès Pannier-Runacher
14:25auprès de M. Retailleau.
14:29Olivier Grégoire,
14:30le macronisme a de l'avenir.
14:31Le respect aussi.
14:32Terrain moral.
14:33Elisabeth Borne,
14:34agir ensemble,
14:35exige du respect mutuel.
14:37Bon, c'est un peu grotesque,
14:38Henri Guéno.
14:39Non mais, pardon,
14:40tout est grotesque.
14:40Excusez-moi.
14:41Tout est grotesque.
14:42Oui, tout est grotesque.
14:43Enfin, grotesque.
14:44En tout cas,
14:44tout est quelque chose de surréaliste
14:46et presque inadmissible.
14:49La faute,
14:50elle vient des origines
14:53de...
14:53Alors, gouvernement Barnier
14:54et le gouvernement Béroud.
14:57Il y a une phrase
14:58que je retiendrai
14:59dans l'intervention
15:01de Bruno Retailleau
15:02au micro,
15:04là, il y a quelques minutes,
15:05c'est
15:05on est allé au gouvernement
15:06pour éviter le chaos.
15:08Tout ça est très juste,
15:09c'est-à-dire que
15:10il aurait dû être entendu
15:11dès le départ
15:12que le gouvernement,
15:15celui de Michel Barnier
15:16comme celui de François Béroud,
15:18avait une seule mission,
15:20un seul devoir,
15:21qui était d'assurer
15:22la continuité de l'État
15:23qui était menacée.
15:25Et donc,
15:26chacun y allait
15:27pour faire son devoir,
15:28non pour être
15:29le porte-parole
15:29de son parti.
15:31Et ça vaut
15:31pour toutes les parties
15:32qui sont en présence.
15:34Et non,
15:34ce n'est pas le lieu
15:35d'expression
15:36de toutes les sensibilités.
15:37C'est juste,
15:38je fais mon devoir.
15:39J'ai mes convictions,
15:41je fais mon devoir,
15:42parce que ce n'est pas le sujet,
15:43parce qu'on ne va pas faire
15:44la politique
15:45ni de LR,
15:46ni du centre.
15:47L'idée folle,
15:48c'est d'avoir pensé
15:49que ces deux gouvernements
15:50allaient pouvoir réformer le pays.
15:51Il ne fallait donc pas y aller.
15:52C'est pour ça.
15:53Non, mais parce que
15:53vous allez commencer l'émission
15:54en disant
15:55quand est-ce qu'on se bouge,
15:56quand est-ce qu'il y a
15:56une révolution,
15:57par exemple du régalien,
15:58les questions de la justice
16:00et les questions de sécurité.
16:01Vous savez que vous ne pouvez
16:02pas la faire
16:02dans ces conditions-là.
16:03J'ai compris.
16:03Bruno Retailleau arrive
16:04en disant
16:05l'État de droit
16:06n'est pas sacré,
16:06n'est pas intangible.
16:07Il se fait fracasser
16:08par tout le gouvernement
16:09et tous les macronistes.
16:10Mais moi,
16:11ce qui m'intéresse,
16:11vous avez dit,
16:19c'est la même chose
16:19à l'époque où il était
16:21au gouvernement
16:21de François Hollande.
16:22Je vous propose l'archive
16:23avant de la sortie.
16:24Personne ne l'a sorti,
16:25bien sûr.
16:26On est le 14 juillet 2016,
16:27un mois avant
16:28qu'Emmanuel Macron
16:29quitte le gouvernement Hollande.
16:31Hollande qui va parler
16:32d'Emmanuel Macron
16:33l'un 14 juillet.
16:35Ce n'est pas rien.
16:36François Hollande,
16:37écoutez-le.
16:39Le choix stratégique profond
16:41que je n'ai pas pris.
16:43Alors là,
16:44vous avez entreaperçu
16:45Emmanuel Macron.
16:46Je voudrais qu'on écoute
16:46François Hollande,
16:47s'il vous plaît.
16:48C'était donc le 14 juillet 2016.
16:51Un mois plus tard,
16:52Emmanuel Macron
16:52quittait le gouvernement.
16:53Est-ce qu'on peut l'écouter,
16:54s'il vous plaît ?
16:57Il fait de la rétention.
16:58Le choix stratégique profond
17:00qu'il n'a pas pris,
17:02c'est-à-dire celui
17:03de ne plus croire
17:03dans la vie des partis,
17:04d'être dans un renouvellement
17:05des visages et des pratiques.
17:06C'est le premier choix.
17:08Le second,
17:08je suis, je crois,
17:10beaucoup plus
17:11dans la transformation du pays.
17:12J'ai beaucoup de respect,
17:13je l'ai toujours dit
17:13pour François Hollande
17:14en tant qu'homme
17:15et président de la République,
17:16mais il appartient
17:17à une filiation politique,
17:19à une démarche
17:19qui n'est pas la mienne.
17:20C'est ce qui m'a conduit
17:21à créer mon mouvement
17:22et à quitter le gouvernement.
17:23Alors ça,
17:24c'est Emmanuel Macron.
17:25Décidément,
17:25on ne veut pas écouter
17:26François Hollande ce soir.
17:28Est-ce qu'on peut,
17:28s'il vous plaît,
17:28écouter François Hollande ?
17:30C'était un an avant
17:31cette déclaration
17:32d'Emmanuel Macron.
17:33Là, vous l'avez entendu,
17:33il était candidat
17:34à la présidentielle.
17:35François Hollande,
17:35s'il vous plaît.
17:36Il y a des règles
17:37dans un gouvernement.
17:39De cohérence.
17:40La première règle,
17:41c'est la solidarité,
17:43c'est l'esprit d'équipe,
17:45c'est de défendre le bilan,
17:47c'est d'être à plein temps
17:49dans sa tâche.
17:50Et donc,
17:50c'est une règle
17:51qu'il doit respecter.
17:52Puis, il y en a une deuxième.
17:53Dans un gouvernement,
17:55il n'y a pas de démarche personnelle,
17:56encore moins présidentielle.
17:58Ces règles essentielles
18:00sont celles
18:00de la composition
18:01d'un gouvernement.
18:02Je ne t'en dirai pas plus.
18:03Respecter ces règles,
18:05c'est rester au gouvernement.
18:06Ne pas les respecter,
18:07c'est ne pas y rester.
18:08Combien de temps
18:09comptez-vous
18:10laisser le sujet,
18:12Mme Macron,
18:13semer le désordre
18:14et la zizénique
18:14dans votre majorité ?
18:15Je ne vais pas en parler là,
18:17mais parfois,
18:18le silence est dehors.
18:20Bon, faites ce que je dis,
18:21pas ce que je fais.
18:22C'est souvent comme ça
18:23en Macronie.
18:24Faites ce que je dis,
18:24mais pas ce que je fais.
18:26Effectivement,
18:26les macronistes
18:27sont les derniers
18:28à pouvoir se plaindre
18:30de la critique
18:32malgré tout
18:34respectueuse
18:35de M. Retailleau.
18:36On a connu
18:37plus respectueux quand même.
18:39Je suis désolé.
18:40Désolé,
18:40il est respectueux.
18:41Il dit que,
18:42bon,
18:43il n'est pas très agréable,
18:45mais ça n'est pas,
18:46il n'a pas été insultant.
18:48Mais je veux dire,
18:48pardon,
18:49Henri,
18:50mais le premier responsable
18:52de cette situation,
18:53c'est quand même
18:53l'auteur de la dissolution.
18:54Mais absolument,
18:55c'est ce que j'allais dire
18:56quand on repasserait la parole.
18:57Voilà,
18:58vous n'avez pas assez eu
18:59dans la première partie.
19:00C'est l'auteur
19:01de la dissolution.
19:03À partir de là,
19:03on a un gouvernement
19:04minoritaire.
19:08Et puis,
19:10ne soyons pas naïfs
19:11non plus,
19:13M. Retailleau
19:14essaye d'expliquer
19:16pour quelles raisons
19:17à la fois
19:18il est encore
19:18au gouvernement
19:19et peut-être
19:19à un moment
19:21en partir.
19:23Il ne faut pas
19:24être d'une naïveté
19:24formidable.
19:26Mais très sincèrement,
19:26compte tenu du contexte,
19:30je vous mentirai
19:30en disant
19:31que je sois choqué.
19:33Vous qui avez
19:33un peu quand même
19:34l'expérience
19:35de l'Élysée,
19:37est-ce que vous pensez
19:38que demain,
19:38ils doivent se rencontrer,
19:39Emmanuel Macron
19:40et Bruno Retailleau ?
19:41Vous pensez que
19:42ce genre de séquence
19:43vient véritablement
19:45perturber
19:46la relation
19:47qu'il pourrait entretenir ?
19:48Oui,
19:49il y a des choses
19:49bien plus importantes
19:50qu'une déclaration
19:51dans une interview.
19:52Ça perturbe la relation,
19:53mais le président
19:53de la République
19:54n'est pas plus naïf
19:55que Bruno Retailleau.
19:56Surtout qu'il a
19:57l'expérience de ça.
19:59Personne n'a intérêt
20:00pour l'instant
20:01à rompre
20:02ou à organiser
20:03la rupture.
20:04Je ne sais pas
20:05pour combien de temps,
20:05si c'est pour plusieurs semaines
20:06ou pour plusieurs mois,
20:07mais je pense
20:09que ça ne va pas conduire
20:10à un départ
20:12du gouvernement
20:13de Bruno Retailleau,
20:14sauf s'il juge
20:14que c'est intéressant.
20:15Mais je voudrais
20:16juste une phrase.
20:18Si vous voulez,
20:19vous connaissez
20:20le mot de Camus
20:21à propos de son père,
20:22un homme,
20:22ça s'empêche.
20:24Bien,
20:24un ministre,
20:25ça s'empêche.
20:26Et dans un gouvernement
20:28comme celui-ci,
20:28dans des circonstances
20:29comme celle-ci,
20:31ça s'empêche encore plus
20:32et pas seulement
20:34les ministres,
20:35le Premier ministre,
20:36le Président de la République,
20:37parce que le seul devoir
20:38est d'assurer
20:38la continuité de l'État.
20:40Parce qu'il n'y a
20:40aucune solution politique
20:42immédiate
20:43pour sortir
20:43de la situation
20:44dans laquelle nous sommes.
20:45J'entends,
20:47c'est absolument passionnant
20:48de vous écouter là-dessus.
20:50Simplement,
20:50vous avez un ministre
20:52de l'Intérieur
20:52qui propose depuis des mois
20:53plusieurs choses,
20:54notamment sur la question
20:55algérienne,
20:55sur la question de sécurité,
20:56sur la question migratoire.
20:58Et vous avez en permanence,
21:00un ministre,
21:00ça s'empêche,
21:01vous avez Mme Pannier-Renaché
21:03qui fait la leçon
21:03à Bruno Retailleau.
21:04Mme Pannier-Renaché
21:05qui est ministre
21:06de la Transition écologique
21:07nous explique
21:07qu'elle est contre
21:08la suppression de l'AME.
21:10Et deux semaines avant,
21:11elle lui explique
21:11à Bruno Retailleau
21:12qu'il aille s'occuper
21:13de la sécurité
21:13et qu'il ne parle pas
21:14d'écologie
21:15sur les questions
21:15de l'éolien
21:16et sur les questions
21:17du photovoltaïque.
21:18Je ne vous défend pas,
21:19vous avez remarqué
21:19que je n'étais pas
21:20l'avocat de Mme Pannier-Renaché.
21:21J'ai douté à un moment,
21:23Henri Guénaud.
21:24Non, alors ça,
21:24c'est un procès d'intention.
21:28J'ai connu des dosquiers
21:30plus faciles à plaider.
21:31Bon, la publicité,
21:33on revient dans un instant.
21:34On revient dans quelques secondes
21:35pour la suite de l'heure des pros
21:37et on se retrouve
21:38dans quelques secondes
21:40à tout de suite.
21:44Le chiffre du jour
21:45et c'est un sondage
21:46parce que c'est toujours intéressant
21:48d'aller prendre le pouls
21:50en fait des Français.
21:51Ce sondage avait déjà été produit
21:52en 2024,
21:54également en 2022
21:54et on voit cette fuite en avant
21:56sur la question de sécurité
21:58puisque le bilan d'Emmanuel Macron
22:01en matière de sécurité
22:02est catastrophique.
22:03Ce n'est pas moi qui le dis,
22:03c'est les Français.
22:04Est-il positif ou négatif ?
22:06Pour 81% des Français,
22:08le bilan sécuritaire
22:09d'Emmanuel Macron
22:10est négatif.
22:11Je rêverais
22:12de rencontrer
22:14un homme ou une femme
22:16qui a considéré,
22:18qui considère
22:18que le bilan est positif
22:19et qui me dise
22:20vraiment très précisément
22:21ce qu'il y a de positif
22:22dans ce bilan-là, Joachim.
22:24Je pense que ce sondage
22:25ne surprendra personne
22:26parce que toutes les statistiques
22:28officielles
22:28convergent dans le même sens.
22:301000 agressions par jour,
22:31plus 88%
22:32de tentatives d'homicide
22:33depuis 2017,
22:34plus 55%
22:35de coups et blessures volontaires.
22:36Et surtout,
22:37au-delà des statistiques,
22:38c'est tout un tas
22:38de réalités humaines,
22:39de drames auxquelles
22:40on s'est accommodés
22:41qui n'existaient pas
22:41dans la France
22:42d'il y a 40 ans.
22:43C'est une fête de village
22:45qui va engendrer
22:46un déferlement de violence.
22:48C'est des quartiers
22:48qui vont tomber
22:49aux mains des narcotrafiquants.
22:50C'est des émeutes
22:51qui vont embraser
22:51500 communes françaises
22:53pendant un été.
22:54C'est un professeur
22:54qui va être décapité,
22:55ce qui serait apparu
22:56totalement inimaginable avant.
22:58Et pendant ce temps-là,
22:59quelle réponse
22:59le politique apporte ?
23:00Il parle de faits divers.
23:02On discute
23:03de comment sécuriser l'enfer.
23:05On traite les conséquences
23:06sans jamais agir
23:06sur les causes.
23:08Il y a urgence,
23:09un virage à 180 degrés,
23:10mais personne dans ce pays
23:10ne peut imaginer
23:11que ce virage aura lieu
23:12avant 2027.
23:13Avant la publicité,
23:14on parlait de cette déclaration
23:15de Bruno Retailleau
23:16auprès d'Emmanuel Macron.
23:18Vous avez dit
23:18un ministre,
23:19ça s'empêche.
23:21Mais peut-être que
23:22Bruno Retailleau
23:23sait qu'en étant
23:24dans ce gouvernement,
23:26il est comptable
23:26en partie
23:27d'un bilan sécuritaire
23:29qui est au plus que mauvais
23:31depuis 8 ans.
23:32Quand il est dit
23:33je suis gaulliste,
23:34pas macroniste,
23:35c'est aussi une manière
23:36de dire, les amis,
23:38c'est 81%,
23:39moi je fais ce que je peux.
23:40Je résume grossièrement,
23:41moi je fais ce que je peux.
23:41Mais aujourd'hui,
23:42ce n'est pas moi
23:43à la tête de l'État.
23:45Enfin, pour que vous interrogiez
23:46sur un sondage,
23:47moi je veux bien,
23:47mais je suis certain
23:48qu'il y a 18% de gens
23:50qui pensent que la Terre
23:51est plate
23:52et que M. De Legu
23:54est intelligent.
23:56L'islamo-gauchisme
23:57n'existe pas
23:58dans les universités.
23:59Vous avez entièrement raison.
24:01Avançons,
24:02peut-être sur la question
24:03de la sécurité,
24:03mais je pense qu'on en a déjà
24:04longuement parlé.
24:06Je veux bien en parler
24:06pendant des heures.
24:09Toujours la même question.
24:11Il y a les causes
24:12qu'il faut soigner
24:12et puis il y a l'engrenage
24:14qu'il faut arrêter.
24:15L'engrenage qu'il faut arrêter,
24:17ça, ça relève
24:17de l'organisation
24:18de la force publique,
24:19de la modification
24:20de notre code pénal
24:21et de notre politique pénale.
24:23Mais c'est-à-dire
24:24quelles premières mesures
24:25on pourrait prendre
24:26pour enrayer
24:28cet engrenage
24:28dont vous parlez,
24:29Henri Guénaud ?
24:30Il n'y a pas une mesure.
24:32Il y a beaucoup.
24:32D'abord,
24:33au fond,
24:33le code pénal.
24:34Parce qu'aujourd'hui,
24:34le code pénal,
24:35il a beaucoup de défauts.
24:36Le premier défaut,
24:37c'est que le policier
24:38qui tire sur un délinquant
24:39qui met en danger
24:40la vie d'autrui,
24:40il va en prison.
24:41Bon, voilà.
24:42Donc ça, c'est un problème.
24:43C'est un problème
24:44parce qu'il faut réécrire
24:45le code pénal.
24:46Le code pénal aussi
24:46vous dit que
24:47la gravité
24:48de l'agression physique,
24:50elle est mesurée
24:51au nombre de jours
24:52d'ITT qui sont
24:54infligés à la victime.
24:55C'est absurde.
24:56Ce qui compte,
24:56c'est le dégât
24:58qui est infligé
24:59à la société.
25:00Par exemple,
25:01un père de famille
25:01qui rentre dans l'école
25:02qui va frapper un prof
25:03devant ses élèves,
25:05même s'il n'y a
25:06que quelques jours
25:07d'ITT,
25:07c'est un traumatisme
25:09terrifiant.
25:10C'est une agression
25:11contre la société
25:11qui doit être punie
25:12avec une sévérité exemplaire.
25:14Bon, on avait
25:15la loi anti-casseur
25:16en 71.
25:17Ce n'était pas des fascistes.
25:18C'était Pleven
25:19et Chaband-Elmas
25:21qui ont signé
25:22cette loi
25:23et Pompidou
25:24qui était président
25:24de la République.
25:25Bon, en 81,
25:26on l'a supprimée.
25:27On a fait semblant
25:28d'en faire une autre
25:28il y a quelques années.
25:30Mais il n'y a toujours
25:31pas de responsabilité collective
25:33pour les attaques
25:33en meute.
25:34Oui, mais monsieur Guillaume...
25:35Déjà, vous parlez
25:36de la présomption
25:37de légitime défense
25:38pour les forces de l'ordre.
25:39Ça peut être
25:39une première mesure.
25:39C'est très intéressant
25:41de voir aussi
25:41cette élimination...
25:42Oui, mais parce qu'il faut
25:42refuser notre code pénal
25:43pour répondre
25:44à la question
25:45de la violence physique
25:46qui est la pire
25:47des violences.
25:49Je n'ai pas l'impression
25:49que vous avez réussi
25:50à convaincre...
25:51Peut-être que nous pourrions
25:51nous interroger déjà
25:52sur les causes
25:53de cette criminalité.
25:54Mais il y a aussi...
25:55Commencez par revoir
25:56notre politique migratoire.
25:58Commençons par revoir
25:59le code de nationalité
26:00puisque la binationalité
26:01qui autrefois
26:02était une addition
26:03aujourd'hui
26:03devient une division
26:04puisqu'il y a
26:05une double allégeance
26:06chez les gens
26:07qui arrivent ici en France.
26:08Revoir la politique
26:09de peuplement
26:10dans les logements sociaux
26:11par exemple
26:12où il y a des quartiers...
26:13Vous savez très bien
26:13M. Guénaud
26:14que l'Île-de-France
26:15concentre un cas
26:16des logements sociaux
26:17à l'échelle européenne.
26:18Il y a des villes
26:19où il y a 80, 90%
26:21de logements sociaux
26:22et qui forment
26:23malheureusement
26:24des clusters
26:24ethnico-religieux
26:25qui, vous qui parliez
26:27d'assimilation,
26:28se heurtent littéralement
26:29à ce que nous sommes
26:30en tant que France
26:32et pas en tant que modèle
26:33républicain
26:33que c'est Valeurs de la République.
26:35C'est déjà
26:35qu'on arrivait
26:36à endiguer
26:37les souches
26:37qui amènent
26:38cette criminalité.
26:39Ce serait déjà
26:39je pense
26:40une première option.
26:41Vous avez tout à fait raison.
26:42Ensuite,
26:43il me semble
26:43que les arbitrages
26:44sur le plan du budget
26:45doivent être revus.
26:46Quand vous avez
26:4644% de la dépense publique
26:48qui est dédiée
26:49aux prestations sociales
26:50et très très peu
26:50sur le régalien,
26:52c'est difficile justement
26:53d'outiller nos forces
26:54de l'ordre
26:54afin qu'ils puissent
26:55endiguer le phénomène
26:56de criminalité.
26:56C'est-à-dire
26:57qu'il y ait 44%
26:59ou pas,
26:59de toute façon
27:00il faut outiller
27:00les forces de l'ordre,
27:01de toute façon
27:02il faut augmenter
27:02les effectifs.
27:03Comment vous faites
27:03M. Guénaud
27:04avec la répartition
27:06des dépenses
27:07du budget ?
27:07Parce qu'il n'y a pas
27:08de politique économique.
27:09Il n'y a rien du tout.
27:10La politique économique
27:12ce n'est pas
27:12je déshabille l'un
27:13pour habiller l'autre.
27:14C'est extraordinaire.
27:16Vous savez,
27:16l'AME par exemple
27:17avec 1,4 milliard
27:18on pourrait à mon avis
27:19déjà construire des choses
27:21ou en tout cas
27:22former des futurs policiers
27:23pour nous défendre.
27:23Madame Agnès Pannier-Renache
27:27ne vaut pas.
27:28Non, c'est un exemple compliqué.
27:29Je suis désolé,
27:29il n'y a pas que le code pénal.
27:31Il y a la pratique.
27:32Oui, bien sûr.
27:33C'est pas le code pénal
27:35qui imposait
27:37que le policier
27:39qui a tué Naël
27:40dans l'exercice
27:42de ses fonctions
27:43soit renvoyé
27:44devant la cour
27:46pour homicide volontaire.
27:48C'est pas le code pénal ça.
27:50Donc malheureusement
27:51le problème est encore
27:53plus vaste
27:54que celui-là.
27:54Il est dans les têtes.
27:56Justement,
27:56on va prendre un cas pratique
27:57parce que c'est dans les têtes,
27:58dans les idées.
27:59Il n'est pas que dans les textes,
28:00il est aussi dans la réforme
28:00de la justice.
28:02Eh bien, on y vient.
28:03Justement.
28:03Non mais attendez,
28:04vous pensez que
28:05quand on fait la hiérarchie
28:06des sujets,
28:08vous pensez que
28:08c'est pas penser, réfléchir ?
28:09Vous ne pensez pas
28:10que j'avais imaginé
28:11que vous alliez me parler
28:12de la justice
28:12sur les questions de sécurité ?
28:14Je trouve votre idée
28:14un peu hiératique.
28:15Le ministre de la justice,
28:16vous le savez,
28:17a mis en place
28:18un dispositif inédit
28:19afin de mettre
28:20hors d'état de nuire
28:21dans les prisons
28:22les plus grands
28:23narco-trafiquants
28:24qui parviennent
28:25à commettre
28:26des crimes,
28:27orchestrer des crimes
28:29depuis les prisons.
28:30D'accord ?
28:31Eh bien, vous avez
28:31le syndicat de la magistrature
28:33qui est vent debout
28:34contre cette mesure.
28:36Le syndicat de la magistrature,
28:38syndicat classé à gauche,
28:39je vous jure
28:40que c'est marqué
28:40classé à gauche
28:41dans la dépêche AFP.
28:43Là, je vous cite
28:44la dépêche AFP.
28:45Regardez, entre parenthèses,
28:46SM, classé à gauche.
28:47Ah bon ?
28:48Vous auriez pu rajouter
28:48un petit extrême.
28:49Quand c'est pour parler
28:50de nésémésis,
28:51ils n'ont pas de problème
28:53à dire ultra-droite.
28:54Il n'y a pas
28:54d'extrême-gauche
28:56dans le registre
28:57lexical médiatique.
28:59Il faut bien
28:59vous mettre ça
29:00dans la tête.
29:00Dénonce fermement
29:01la procédure de sélection
29:03des détenus transférables
29:04qui ne permet
29:05qu'un exercice factice
29:06des droits de la défense.
29:08Ces premiers transferments
29:09signent le retour officiel
29:11des cartes
29:11haute sécurité supprimées
29:12il y a plus de 40 ans
29:14pour leur inefficacité
29:15et leur nocivité.
29:17Henri Guineau,
29:18on est foutu en fait.
29:19C'est ça que je voulais
29:19vous dire.
29:21Moi je suis pour
29:22qu'on enferme
29:23les grands trafiquants
29:24de drogue.
29:25Je suis pour les quartiers
29:25de haute sécurité
29:26qui vont dire
29:28lire la prison
29:29ça ne sert à rien,
29:30c'est contre-productif.
29:31Ça devient tellement
29:33absurde.
29:34Est-ce qu'on va
29:36renoncer à punir ?
29:38Allez dire ça
29:39au syndicat de la magistrature.
29:40Mais le syndicat
29:40de la magistrature
29:41savent très bien
29:41ce que je pense
29:42de ce discours.
29:45Mais voilà.
29:47Mais donc on les interdit,
29:48qu'est-ce qu'on fait ?
29:49On supprime
29:50le syndicat de la magistrature ?
29:51Alors il y a une solution
29:52effectivement
29:52qui veut dire
29:53qu'on interdit
29:54les syndicats
29:55dans la magistrature.
29:56Je ne crois pas
29:56qu'un pouvoir politique
29:57va le faire
29:58mais en tout cas
29:59c'est une question
29:59dont on pourrait débattre.
30:01Mais indépendamment de ça
30:03il faut peut-être
30:04qu'on revoie
30:05un certain nombre de choses.
30:06D'abord la manière
30:08dont se déroulent
30:08les procédures judiciaires.
30:10Ce n'est pas
30:11la question de savoir
30:13si les juges d'instruction
30:16doivent rester ce qu'ils sont.
30:18La question de savoir
30:19s'il doit oui ou non
30:20exister une forme
30:21de responsabilité
30:22de mise en cause
30:23de la responsabilité
30:24des magistrats
30:25parce que
30:25aujourd'hui
30:26quand les magistrats
30:27conviennent une faute
30:27c'est le contribuable
30:28qui paye.
30:29Donc on peut s'interroger
30:30là-dessus.
30:30Bien sûr.
30:32Moi je pense que
30:32les questions
30:33elles sont vite trouvées.
30:34Mais toutes ces questions-là
30:36elles méritent
30:38d'être débattues
30:39sereinement
30:39paisiblement
30:40parce que sinon
30:41on n'en sortira pas
30:42mais vraiment
30:43mise sur la table.
30:44Après le syndicat
30:45de la magistrature
30:46il est dans son rôle
30:46dans son idéologie
30:47qui a tout le monde
30:47qui a la scène
30:48il n'y a qu'à relire
30:49la ranc de Baudot
30:49il a toujours communé
30:51à une sorte de religion
30:51anticarcéral
30:52de religion
30:53des droits individuels
30:54contre l'intérêt général
30:55etc.
30:55Le rôle magistrat
30:58c'est de rendre
30:58la justice
30:59au nom des peuples français.
31:00Le problème
31:00c'est surtout
31:00la lâcheté du politique
31:01il y a un devoir
31:02de neutralité du fonctionnaire
31:04qui est reconnu
31:04le code de la fonction publique
31:05il faut des conseils
31:06de discipline
31:06il faut des sanctions
31:07quand il y a des consignes
31:08de vote qui sont données
31:09au second.
31:09On ne va pas commencer
31:10à s'habituer à ça.
31:13Quand j'ai fait la guerre
31:13il ne s'agit pas
31:14de s'habituer
31:14je demande
31:15à ce que la politique
31:15soit plus ferme.
31:16Vous êtes sur les textes
31:17et moi je suis dans la pratique
31:18quand j'ai fait la guerre
31:19contre le syndicat
31:20de la magistrature
31:21pour Nadine Morano
31:23pour Robert Ménard
31:26et pour Philippe Devilliers
31:28par rapport au mur des cons
31:31il y avait Sarkozy
31:41qui a quand même
31:42été interrogé
31:43par une membre
31:45du syndicat
31:45de l'administrature
31:46quand même
31:46c'est pas mal
31:47bien
31:47quand j'ai fait la guerre
31:49il a fallu
31:49que j'aille jusqu'à
31:50la cour de cassation
31:52parce que
31:53le parquet de Paris
31:54le parquet
31:56ne voulait même pas
31:57voir condamner
31:58le syndicat
31:59de la magistrature
32:00donc c'est bien gentil
32:01les textes
32:02mais la pratique
32:04de tous les jours
32:05c'est ça le problème
32:06ce qui se passe
32:07dans les têtes
32:07c'est pour ça que j'ai
32:08préconisé des sanctions
32:09il y a une question
32:09qui est la formation
32:10des magistrats
32:10il faudrait un jour
32:11réussir à casser
32:12le duo Sciences Po
32:12et la magistrature
32:13pour ouvrir éventuellement
32:15la société civile
32:15on écoute Georges Fenech
32:16ce matin
32:17qui parlait justement
32:18de ce syndicat
32:19de la magistrature
32:20mais vous vous rendez compte
32:22en fait c'est de la lâcheté
32:23de ne pas dire
32:23maintenant
32:24chez les magistrats
32:27c'est la grande muette
32:28vous arrêtez avec vos guides
32:29du manifestant arrêté
32:30le mur des comptes
32:31normalement depuis
32:32le mur des clons
32:32le syndicat de la magistrature
32:34ne devrait même plus
32:35avoir la possibilité
32:37d'avoir cette omniprésence
32:38dans les syndicats
32:39c'est 30%
32:40des syndicats magistrés
32:41des magistrats syndiqués
32:42pardonnez-moi
32:43c'est pas rien
32:44souvent les gens nous disent
32:45mais c'est que 30%
32:46des syndicats magistrés
32:47c'est pas rien
32:48mais la présidente
32:48a eu tous ses avancements
32:50malgré la condamnation
32:51Georges Fenech
32:52ils sont d'ailleurs
32:56pour l'abolition
32:57je vous le dis
32:58de toute forme
32:58d'emprisonnement
32:59ça a été voté
33:00un jour
33:00lors de leur congrès
33:02la rangle de bordeaux
33:03c'est
33:03la rangle de bordeaux
33:04on est face
33:05classée à gauche
33:06moi c'est pour ça
33:07que je suis un peu
33:07en désaccord
33:08s'il vous permet
33:09avec Jules
33:09je pense qu'ils ont
33:11des positions politiques
33:12ils n'ont plus
33:13des positions syndicalistes
33:14comme le font
33:15la police
33:16ils ont
33:17ils contestent
33:19la loi en fait
33:19or le juge
33:20est là pour appliquer
33:21non
33:22mais vous avez le droit
33:22de contester la loi
33:23le juge
33:23est là pour appliquer
33:24la loi
33:25vous êtes en désaccord
33:25ne vous laissez pas
33:26endoctriner
33:26bon voilà ce qu'on pouvait dire
33:28parlons à présent
33:29puisqu'on parle
33:30de l'insécurité
33:31il y aurait encore
33:33beaucoup à dire
33:34je sais mais sauf
33:35qu'il nous reste 15 minutes
33:36et vous savez
33:36malheureusement
33:37on a peu de temps
33:39j'ai un immense sujet
33:40parce qu'il n'y a pas
33:40que la lâcheté
33:41mais il n'y a pas
33:41que la lâcheté
33:42il y a aussi le fait
33:42que c'est compliqué
33:43c'est compliqué
33:45parce que vous
33:46vous hortez au principe
33:46d'indépendance
33:47de la magistrature
33:48il faut savoir
33:52c'est vraiment un sujet
33:52dont il faut débattre
33:53encore une fois
33:53sereinement
33:54et qui est très complexe
33:55toute idée de l'approcher
33:57de façon simpliste
33:58ou caricaturale
33:59nous conduira dans le mur
34:00il nous conduira
34:01à un conflit terrible
34:02entre la société
34:03et les magistrats
34:03ou entre les magistrats
34:04et la politique
34:05qui couvre
34:07et qui finira très mal
34:08parce que les magistrats
34:08le perdront
34:09mais le droit
34:11le perdra aussi
34:11donc voilà
34:12il faut éviter
34:13de se retrouver
34:14dans la situation américaine
34:15dont on ne sait pas
34:17où elle va finir
34:18Vous pensez très sincèrement
34:19que les syndicats
34:20de la magistrature
34:20souhaiteraient débattre ici
34:22et si vous dites
34:24il faut parler sereinement
34:24le problème
34:25c'est pas de parler
34:26au sein du cas
34:26de la magistrature
34:27c'est de réunir
34:28les magistrats
34:30les profs de droit
34:31en plus de faire
34:34une campagne
34:34présidentielle
34:36où on aura mis
34:36ce sujet
34:37on verra
34:38si en 2027
34:39on l'aura mis vraiment
34:41avec des orientations
34:42parce qu'il faut aussi
34:44que le peuple
34:45s'en empare
34:47et on ne fera
34:48de réformes
34:49de la magistrature
34:50et de la justice
34:50que par un référendum
34:52il ne faut pas arriver
34:52je peux vous dire
34:54qu'il y a des référendums
34:55qui sont plus clivants
34:56qu'il faut-il
34:57un jour ou l'autre
34:58mettre un terme
34:59à ces syndicats politisés
35:00ou du moins
35:01qu'il y ait une forme
35:01de grande muette
35:02dans le syndicat
35:02dans la magistrature
35:03comme il peut y avoir
35:04pour instaurer des règles
35:05qui permettent
35:06qu'ils puissent
35:06assortir de sanctions
35:07c'est des débats
35:08qui ne dureront pas
35:09des heures
35:10sur ces questions-là
35:10il y a plutôt
35:11un consensus
35:11du côté des français
35:12du moins
35:13pas des politiques
35:13mais des français
35:14l'antisémitisme
35:15c'est un sujet
35:17évidemment complexe
35:18et je partage
35:19l'inquiétude
35:20du président de la république
35:21il ne faut jamais
35:22être simpliste
35:23sur ces questions-là
35:24l'antisémitisme
35:25à présent
35:25face à l'augmentation
35:26de l'antisémitisme
35:27en France
35:27vous allez regarder
35:29ce reportage
35:29qui est bouleversant
35:30vous avez un français
35:31qui s'appelle
35:31Mickaël
35:32qui est restaurateur
35:33il est avec sa famille
35:34et il ne se sent plus
35:36en sécurité
35:37à tel point
35:38parce qu'il a eu
35:40des nombreux actes
35:41de vandalisme
35:42dans son restaurant
35:43et la décision
35:43a été donc
35:44de quitter la France
35:45voilà l'échec français
35:46vous avez des français
35:47de confession juive
35:48qui dans le climat actuel
35:50veulent quitter notre pays
35:52vous voyez le sujet
35:53de Mathilde Ibianez
35:54être enquête
35:54qui hôtel
35:55c'est un choix
35:57qui n'a pas été simple
35:58une décision
36:00mûrement réfléchie
36:01Mickaël
36:02sa femme
36:03et ses trois jeunes enfants
36:04ont décidé
36:05de quitter la France
36:06quand on aime son pays
36:07et qu'on aime son pays
36:08fortement
36:09ce n'est pas une décision facile
36:10mais on le fait
36:10pour nos enfants
36:11et on ressent vraiment
36:12on va dire
36:13un air malsain
36:14on ne se sent pas
36:15très désiré
36:16et on nous le fait ressentir
36:19de plus en plus
36:19en fait
36:19donc c'est un antisémitisme
36:21décomplexé
36:22une décision
36:23motivée notamment
36:24par la dégradation
36:25de son restaurant
36:26cachère
36:27il y a plusieurs mois
36:28on rentrait de vacances
36:30des tags
36:30de la peinture
36:32ils avaient cassé
36:33les vitres
36:33ils avaient tagué
36:34puis ils avaient balancé
36:35de la peinture noire
36:36comme du sang
36:36en fait
36:37pour dire qu'on en était
36:38des assassins
36:39pour Mickaël
36:40il est désormais impensable
36:42de vivre heureux
36:43en France
36:44avec ce qui se passe
36:45dans les écoles
36:46surtout quand on voit
36:47dans les écoles
36:47le taux d'antisémitisme
36:49qui se passe
36:50on n'a pratiquement
36:51plus de personnes
36:52de confession juive
36:53dans les écoles publiques
36:54ou bien s'ils y sont
36:55ils se cachent
36:56ou ils ne le disent pas
36:57qu'on entend l'antisémitisme
36:58la haine des gens
37:00c'est surtout de la haine
37:01maintenant
37:01avant il y avait
37:02on ressent vraiment
37:03de la haine
37:03en fait c'est de la haine
37:04et des gens
37:05qui peuvent passer à l'acte
37:06et c'est une décision
37:07pour mes enfants
37:08et pour leur avenir
37:09parce que je pense
37:10que la France
37:11c'est irrécupérable
37:13ce qui se passe
37:13en ce moment
37:14Mickaël et sa famille
37:15partiront s'installer
37:16dans les prochains mois
37:17en Israël
37:18pour redémarrer une vie
37:19loin de ce climat
37:21d'insécurité
37:21je rappelle les chiffres
37:231570 actes antisémites
37:25ayant donné lieu
37:26un dépôt de plainte
37:27en 2024
37:281670 faits antisémites
37:31au milieu scolaire
37:32et universitaire
37:32durant l'année 2023-2024
37:34contre 400
37:35de 2022
37:37à 2023
37:39Helicorchia
37:41cet après-midi
37:41parlait d'échec français
37:43il y a des responsables
37:44de cela
37:45il y a un climat
37:46qui est alimenté
37:46pardonnez-moi de faire
37:48le lien entre
37:49ce que vient de dire
37:51cet homme
37:53français de confession juive
37:55et par exemple
37:57la polémique
37:58autour d'Émeric Caron
37:59aujourd'hui
37:59avec la LICRA
38:00qui a tweeté
38:01antisémitisme parlementaire
38:02c'est parce qu'il jouit
38:04de son immunité parlementaire
38:05qu'Émeric Caron
38:05n'est pas sanctionné
38:06son comportement
38:07ne diffère pas
38:08finalement de celui
38:10du vulgaire voyou
38:11antisémite
38:11alors pourquoi
38:12la LICRA signale ça
38:13parce que sur Twitter
38:14un homme pose la question
38:16sur un tweet
38:17d'Émeric Caron
38:17il dit donc
38:18d'après vous
38:18la raison pour laquelle
38:19Israël n'est pas sanctionné
38:20c'est parce qu'il est
38:21un état juif
38:22c'est bien cela
38:23réponse d'Émeric Caron
38:24oui
38:24mais écoutez
38:26moi je vais vous dire
38:26depuis que je suis né
38:27depuis que je suis né
38:29je n'ai jamais assisté
38:31à une telle détestation
38:34et à un tel danger
38:35sur le plan physique
38:37c'est tout
38:37c'est la première fois
38:40il existe
38:41un parti antisémite
38:43qui jette de l'huile
38:46sur le feu
38:47très clairement
38:48c'est un parti
38:50et pas seulement d'ailleurs
38:51ce parti là
38:52même les écologistes
38:53se sont réjouis
38:55ouvertement
38:56qu'un terroriste
38:58soit libéré
38:59et qu'ils sont présentés
39:01non pas comme un terroriste
39:02alors qu'il était
39:03condamné comme tel
39:04mais comme un militant
39:05et comme un détenu politique
39:07c'était quand même
39:08un tueur de juifs
39:09au sens littéral du terme
39:11donc la haine
39:13elle est tout à fait
39:16tout à fait visible
39:17on la ressent tous
39:18personne ne m'empêchera
39:20de dire
39:21Henri
39:22même si nous ne sommes pas
39:23d'accord
39:23entre nous
39:24personne
39:26que
39:27le mensonge
39:30et notamment hier
39:31a totalement triomphé
39:33il a triomphé
39:34médiatiquement
39:36c'est à dire
39:36j'affirme
39:38quelles que soient
39:39les horreurs
39:40à Gaza
39:42mais souvent
39:43la guerre
39:44c'est quelque chose
39:45de horrible
39:46notamment lorsqu'il faut
39:47pourchasser des terroristes
39:48qui se cachent
39:49derrière des civils
39:50mais indépendamment
39:51de ça
39:51aujourd'hui
39:53dans une grande partie
39:55de la presse française
39:57la propagande
39:58du ramas
39:59est prise
40:01comme
40:02du bon pain
40:04c'est à dire
40:04on dit
40:04selon le ministère
40:06selon le ministère
40:07de la santé
40:08du ramas
40:08il y a eu 48 morts
40:10aujourd'hui
40:11à Gaza
40:12et c'est considéré
40:14comme une information
40:15digne de foi
40:16et comme si ça ne suffisait pas
40:18aux malheurs israéliens
40:20mais également aux malheurs juifs
40:21qui sont liés
40:22les démentis israéliens
40:24le démentis israélien
40:25qui dit
40:25ce n'est pas le ramas
40:27qui tire sur les centres
40:28ce n'est pas Israël
40:29qui tire sur le centre
40:30des ravitaillements
40:31c'est le ramas
40:32les démentis en question
40:34ne sont même pas
40:36pris en considération
40:37c'est la première fois
40:38que je vois
40:39que dans un conflit
40:40à ce point là
40:42il y a
40:43la partie
40:44il y a un parti pris
40:45accessoirement
40:47en faveur
40:48d'un groupe
40:49terroriste
40:50pogromiste
40:50je voudrais qu'on écoute
40:52Elie Korshia
40:53justement parce qu'il revenait
40:54sur la situation
40:55des restaurateurs
40:57et qu'il disait
40:57c'est un échec
40:59pour la France
40:59écoutons Elie Korshia
41:00c'est une inquiétude
41:02et ce couple
41:03pourquoi ça nous fait mal au coeur
41:04parce que c'est un échec
41:06non pas seulement
41:07par rapport
41:08dans une ville
41:09ou un restaurant
41:09un couple
41:10que tout le monde connaît
41:11sur place
41:11a décidé de partir
41:12avec ses trois enfants
41:13c'est aussi un échec
41:15pour la France
41:15pour notre pays
41:16parce qu'on ne peut pas accepter
41:18alors que les juifs
41:18sont en France
41:19depuis des centaines
41:20et des centaines d'années
41:21qu'ils ont toujours apporté
41:22au pays
41:23d'ailleurs à Villeurbanne
41:25je sais que le rabbin
41:26le conseil d'administration
41:27est en contact
41:28il y a des réunions interculturelles
41:29des réunions avec les autorités
41:30constamment
41:31ils jouent un rôle
41:32dans la cité
41:33et c'est triste
41:34de voir qu'aujourd'hui
41:35des actes antisémites
41:36quand ils sont commis
41:37contre des personnes
41:38contre ce couple de restaurateurs
41:39sur leur restaurant
41:41et bien voilà ce que ça entraîne
41:42à un moment donné
41:43c'est la goutte d'eau
41:44qui fait déborder le bas
41:44on se sent agressé
41:46Juste une remarque
41:48avant de terminer
41:49sur ce sujet
41:49je sais que beaucoup
41:50d'associations
41:51vont avoir un nouveau budget
41:52pour lutter contre
41:53la haine en ligne
41:54et les propos antisémites
41:55j'espère
41:56et le SOS Rav6
41:57m'en fera partie
41:58la LICRA également
41:59mais quand on voit
42:00le message
42:01de cet internaute
42:02la réponse d'Emeric Caron
42:03j'ose espérer
42:04qu'une fois que le SOS Racisme
42:06aura plus de moyens
42:07M. Dominique Sopo
42:09va prendre ce tweet
42:10et va faire comme la LICRA
42:12c'est-à-dire se mobiliser
42:13pour lutter
42:14contre la haine en ligne
42:15et l'antisémitisme
42:16et notamment
42:17à travers ces messages-là
42:18C'est un vœu d'une immense piété
42:20Alors est-ce que c'est un vœu
42:21ou est-ce que c'est...
42:23J'ai quand même une remarque
42:24Une remarque
42:25allez-y
42:25Alors l'antisémitisme
42:27est un échec pour la France
42:29ça c'est clair
42:30pas seulement d'ailleurs
42:31pour la France
42:31mais pour une bonne partie
42:34de l'Occident
42:35il n'y a rien de plus haïssable
42:38que ça
42:39et ce n'est pas simplement
42:41un problème religieux
42:42c'est un problème racial
42:43ça fait 2000 ans
42:47il faut bien comprendre quand même
42:49que ça fait 2000 ans
42:50que le juif
42:51est le bouc émissaire
42:52la figure du bouc émissaire
42:53en Occident
42:54et que tout ça
42:55est extrêmement dangereux
42:56parce que
42:56ça peut se réveiller
42:58du jour au lendemain
42:59donc ça se réveille
42:59dans une partie
43:00de la population aujourd'hui
43:01ça peut aller beaucoup plus loin
43:02donc ça
43:03une des rares manifestations
43:05de ma vie que j'ai faites
43:06c'était la manifestation
43:07contre l'antisémitisme
43:08et je n'ai pas
43:11je n'ai pas de ta dame là-dessus
43:14c'est vraiment
43:15c'est vraiment quelque chose
43:16qu'il faut combattre
43:17par tous les moyens
43:18mais je rajouterai
43:19ça ne doit pas nous empêcher
43:21là j'ai une petite divergence
43:22ou une grosse divergence
43:23avec toi
43:25mais ça ne doit pas nous empêcher
43:26de poser
43:27de débattre aussi
43:28de ce qui se passe
43:29de ce qui se passe à Gaza
43:30voilà
43:31et il y a beaucoup de gens
43:32comme moi
43:33qui n'étaient pas du tout
43:34qui ne sont pas du tout
43:34parti pris contre Israël
43:36et il y a même des Israéliens
43:39il y a même des Juifs
43:40qui pensent que là
43:42il y a un sujet
43:43quand même
43:43c'est des images
43:45qu'on voit
43:45indépendamment
43:46personne n'est naïf
43:48il y a la propagande
43:48mais elles sont
43:50pour beaucoup de gens
43:51insoutenables
43:51donc ça mérite
43:52alors on ne va pas
43:53faire ce débat
43:54non
43:54mais
43:55vous avez évidemment
43:56le premier débat
43:59ne doit pas interdire
44:00le second
44:01non
44:01bien évidemment
44:02c'est toujours intéressant
44:03d'avoir cet avis
44:04j'ai juste
44:04allez-y William
44:06je me voulais simplement
44:07tout à l'heure
44:08purement
44:09simplement factuel
44:10simplement sur le terrain
44:13du mensonge
44:14mais simplement
44:15là aussi
44:16ce qu'il faut voir
44:17c'est le judéo-centrisme
44:19obsessionnel
44:20parce que
44:21la guerre
44:21je te l'ai dit
44:22c'est terrible
44:23je ne vois pas
44:24des images horribles
44:25sur le Soudan
44:26je ne vois pas
44:27des images horribles
44:28sur le Congo
44:29nulle part ailleurs
44:30je ne peux pas
44:32m'empêcher de penser
44:33que seul l'état juif
44:35est désigné
44:36dans le cadre
44:37encore une fois
44:38de quelque chose
44:39c'est le judéo-centrisme
44:41obsessionnel
44:42les gens pensent
44:43les gens de bonne foi
44:44pensent que finalement
44:46il n'y a qu'un seul endroit
44:47sur la planète
44:48où il y a la guerre
44:49où il y a des civils
44:51qui sont tués
44:51c'est à Gaza
44:53à cause de l'état juif
44:54tu admettras
44:55que je ne suis pas
44:56de judéo
44:58mais non
44:59mais pas du tout
44:59mais j'essaie
45:00si j'ose dire
45:01de recentrer le débat
45:03pour montrer
45:03écoutez
45:04en tous les cas
45:05c'est toujours intéressant
45:06d'avoir ces échanges-là
45:07qu'importe les divergences
45:09en revanche
45:09j'ai bien entendu
45:10que vous rassemblez
45:11cette vision de bon sens
45:13sur le fait
45:13qu'aujourd'hui
45:15cet antisémitisme
45:16qui est alimenté
45:17soit par des élus
45:18soit par des médias
45:20soit par
45:21sur les réseaux sociaux
45:22fait que
45:22vous avez des français
45:23aujourd'hui
45:24français de confession juive
45:25qui sont contraints
45:26de quitter leur pays
45:27et c'était
45:28bouleversant
45:29le témoignage
45:30de ce restaurateur
45:30il dit mais moi
45:31j'aime tellement la France
45:32on l'a eu ce matin
45:33il dit mais j'adore la France
45:34mais qu'est-ce que vous voulez
45:35que je fasse
45:35je pense à ma famille
45:36je pense à mes enfants
45:37c'est pas sûr qu'il sera plus
45:37en sécurité en Israël
45:38aujourd'hui
45:38et effectivement
45:39il retrouve un
45:41le risque
45:41alors d'une part
45:42le risque est collectif
45:43et d'autre part
45:44quand tu es en Israël
45:46les franco-israéliens
45:49sont extrêmement inquiets
45:51par le sort
45:52de ceux qui sont ici
45:53oui bien sûr
45:54voilà
45:55Emmanuel Macron
45:56et on va terminer
45:57sur cette actualité
45:58qui est quand même
45:58une actualité
45:59alors ça ça m'intéresse
46:00d'avoir votre avis
46:00mais malheureusement
46:01on manque de temps
46:01Henri
46:02ça sera sur la loi Duplon
46:04et le traitement médiatique
46:06et politique
46:07mais c'est pas tant la loi
46:08je trouve que ce sont
46:09des tartuffes XXL
46:11vous pouvez vous mobiliser
46:13et tant mieux
46:14une pétition
46:15ils la mettent en avant
46:16cette fameuse pétition
46:17il y a 1 700 000 sénataires
46:18c'est énorme
46:19pour une pétition
46:20au nom de l'écologie
46:22en revanche
46:23quand il y a une pétition
46:23au nom de la liberté d'expression
46:25là personne n'en parle
46:27personne n'en parle
46:28je rappelle quand même
46:29que le soutien
46:30à la chaîne C8
46:31donc c'est la liberté d'expression
46:32c'est pas seulement la chaîne
46:33qui nous en a
46:331 044 553 signatures
46:37d'accord
46:38à ce moment là
46:39tout le monde s'en fichait
46:40des pétitions
46:41du nombre de français
46:42on n'a pas eu
46:43Emmanuel Macron
46:44qui en conseil des ministres
46:45nous explique
46:46que
46:46il est pour l'instant
46:48il ne veut pas
46:49de s'exprimer
46:49sur la
46:50l'abrogation
46:51tout en appelant
46:51à concilier science
46:52et juste concurrence
46:53je veux juste qu'on écoute
46:54Bruno Retailleau
46:55qui expliquait qu'on était
46:56dans l'hypocrisie la plus totale
46:58sur la loi du plomb
46:58c'est à dire que
46:59sur les 27 pays
47:01de l'Union Européenne
47:02il y en a 26
47:03qui utilisent
47:04cette fameuse molécule
47:05qui fait polémique
47:06à tel point
47:07que ces dernières années
47:09la production de noix
47:10et de betteraves françaises
47:10ça ne marche plus
47:11en fait
47:11ça ne marche plus
47:12donc qu'est-ce qu'on fait ?
47:13on en importe
47:14et où est-ce qu'on les importe ?
47:16des pays qui utilisent
47:17la molécule
47:17et là vous n'avez pas
47:18Sandrine Rousseau
47:19et Consort
47:19qui sont là
47:20en train d'expliquer
47:23qui reproduisent
47:25mais c'est du génie absolu
47:27non mais ça c'est
47:28le vrai problème
47:29on n'a plus de frontières
47:30ah bah oui
47:31ça la frontière
47:32bah oui mais
47:32récupérons le contrôle
47:34de nos frontières
47:35et déjà ce genre de choses
47:36auront moins de chances
47:37d'arriver
47:37et la deuxième chose
47:38et moi je ne vais pas
47:39me prononcer
47:39sur les pesticides
47:42ce que je crois
47:46en revanche
47:46et pourquoi ça fait
47:47autant de remis-ménages
47:49si c'est parce que
47:50une fois de plus
47:51on a triché
47:51avec les procédures parlementaires
47:53voilà
47:53donc on n'a pas eu
47:54les débats
47:55qu'on a été d'avoir
47:55et donc ça laisse
47:58c'est comme sur les retraites
47:59c'est comme ça
47:59il n'y a pas eu les procédures
48:01parce que ça a été
48:01il y a eu une obstruction
48:02ici
48:02ça fait partie
48:04de l'avis parlementaire
48:04donc ça fait partie
48:05donc il y a d'autres procédures
48:06qui accélèrent
48:07ça a été voté au Sénat
48:08voté au Parlement
48:08je ne mets pas sur le terrain
48:10scientifique
48:11parce que je n'ai pas
48:11cette compétence là
48:12je mets juste sur le terrain
48:13un peu politique
48:14et surtout médiatique
48:15quand je vois ce qui se passe
48:16dans le terrain médiatique
48:17il y a une solution
48:17très simple
48:18pour le Président de la République
48:19c'est que c'est l'article 10
48:21de la Constitution
48:21il demande une nouvelle délibération
48:23le Parlement
48:24délibère, revote
48:26et puis voilà
48:26et on revote ?
48:28ben oui
48:28ah ben d'accord
48:29mais c'est la Constitution
48:30c'est pas
48:30oui bien sûr
48:31ben très bien
48:31d'accord
48:32mais tant mieux
48:33c'est la poète de Pandore
48:34qu'on est en train d'ouvrir
48:35parce que sur les questions
48:36de sécurité
48:37et sur les questions
48:37d'immigration
48:38vous voulez les frontières
48:39faites une pétition
48:40vous allez voir
48:40c'est pas un million sept
48:41c'est dix fois plus ça
48:43les questions de frontières
48:44il y a l'Europe
48:45et la hiérarchie des normes
48:46là où vous avez raison
48:47et c'est un témoignage personnel
48:49j'ai dû entendre
48:5255 fois
48:54France Inter
48:55vanter la pétition
48:57contre la loi du plomb
48:59je jure que je n'ai jamais
49:01et Dieu sait si je l'écoute
49:02je jure que je n'ai jamais entendu
49:04France Inter
49:05évoquer la pétition
49:08vous n'avez pas été reçu
49:10sur le plateau de France Inter
49:11en ce qui concerne justement
49:12la suppression de C8
49:13je n'ai pas entendu une fois
49:15c'est quand même étrange
49:15parce que la suppression de C8
49:17on parle
49:17là c'est un droit
49:19qui est fondamental
49:19c'est juste la liberté d'expression
49:21c'est pas C8
49:21parce que j'ai eu des messages
49:22aujourd'hui
49:23vous comparez
49:24la vie des gens
49:25le risque de cancer
49:27avec des pesticides
49:28à une chaîne de télévision
49:29vous n'avez rien compris
49:30chers amis
49:31ça s'appelle juste
49:32la liberté d'expression
49:33de la première chaîne
49:34de France
49:35qui a été fermée
49:36par décision de l'ARCOM
49:37et ensuite validée
49:39par le conseil d'état
49:39c'est quand même
49:40demandé aux français
49:41il y en avait plus d'un million
49:42qui ont voté une pétition
49:43bon
49:43voilà
49:44ça s'achève
49:44c'était terminé déjà
49:46vous avez dit ça trop vite
49:47mais si vous voulez
49:47vous restez avec Johan Usaï
49:48évidemment
49:49pour 100% politique
49:50je vous encourage à le faire d'ailleurs
49:51Johan comment ça va ?
49:52bonsoir Charles
49:52bonsoir
49:53quel est le programme ce soir ?
49:55l'Allemagne
49:55qui durcit sa politique migratoire
49:57les expulsions d'Afden
50:00qui ont commis des crimes
50:01et des délits
50:01s'intensifient
50:02et pendant ce temps
50:03en France
50:03les magistrats nous demandent
50:05d'accueillir les Gazaouis
50:05tout va bien
50:06il y a 100 000 Afghans aussi
50:07sur le territoire français
50:08et 100 000 Afghans
50:09sur le territoire
50:09qui va en Allemagne aujourd'hui
50:15et qui est allé en Allemagne
50:16avant Merkel
50:17se rend compte de l'évolution
50:18absolument
50:19alors là je peux vous dire
50:20que c'est assez impressionnant
50:24de voir l'évolution sociologique
50:25en Allemagne
50:25merci à tous les 5
50:26c'était un plaisir d'être avec vous
50:27William
50:28pour terminer cette émission
50:30il y a quelqu'un
50:32qui vous fait un petit cadeau
50:34regardez
50:34regardez
50:35qui va vous faire un petit cadeau
50:37c'est qui ?
50:40c'est Biscotte
50:41c'est Biscotte ?
50:41ah c'est Biscotte
50:43et c'est qui Biscotte ?
50:44c'est mon chat
50:45ah bah voilà
50:46il me l'a envoyé
50:47Biscotte m'a envoyé un texto
50:49avant l'émission
50:50parce que
50:51vous savez
50:52Gilles-William Golnadev
50:54et Julien Drey
50:55j'ai l'impression
50:56d'avoir deux enfants
50:57vous savez
50:57si je donne à l'un
50:58il faut absolument
50:59que je donne à l'autre
51:00dimanche
51:01j'ai présenté le chien
51:02de Julien Drey
51:03scandale
51:04scandale
51:05William Golnadev
51:06pardon
51:07pardon d'avoir le sens
51:08de la réciprocité
51:09de l'équité
51:10et bah écoutez
51:10je l'avais oublié
51:11mais grâce à vous
51:12je le retrouve
51:13merci à tous les cinq
51:14merci à toutes les équipes en régie
51:15dans un instant
51:16c'est 100% politique
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