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Michel Onfray passe en revue l’actualité de la semaine dans #FaceAMichelOnfray. Présenté par Laurence Ferrari.

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Transcription
00:00Bonjour à tous et bonjour à toutes, bienvenue dans Face à Michel Onfray sur CNews et sur Europe 1.
00:04Bonjour Michel. Bonjour Laurence. J'espère que vous allez bien.
00:06Michel, on va parler de l'union des droites. C'est un serpent de mer, tout le monde en parle depuis des années, personne ne l'a fait.
00:1274% des électeurs de droite la souhaitent, c'est un sondage CSA, CNews, Europe 1 et le JDD.
00:18Mais évidemment les blocages politiques persistent, les batailles d'appareils aussi.
00:23On va écouter Sarah Knafow de Reconquête qui appelle évidemment cette union de ses voeux.
00:28Pour le premier tour des présidentielles, je peux tout à fait comprendre que chacun veut y aller.
00:33C'est les vertus de la concurrence et moi j'y crois, en économie comme dans la démocratie.
00:36Le parti unique c'est la dictature et je ne serai jamais dictatoriale, je suis une grande démocrate.
00:41Donc je pense que c'est très bien que plusieurs lignes s'affrontent.
00:43Ça améliore chacun, chacun est poussé à donner le meilleur de soi-même.
00:47En revanche je crois que chacun d'entre nous, les trois parties, donc les trois lignes principales, Reconquête, LR et le Rassemblement National,
00:53on doit être capable de prendre deux engagements clairs.
00:56Le premier, c'est de s'engager à appeler toujours à voter pour le candidat le plus à droite au second tour.
01:07C'est ce que les LR n'ont jamais fait.
01:08Deuxième chose, s'engager dès le lendemain d'élections présidentielles à une plateforme commune pour les législatives.
01:14C'est ce qui arrive parfaitement à faire la gauche.
01:16La gauche, il se tire dessus à boulet rouge pendant toutes les campagnes.
01:19Arrive le lendemain, il s'allie.
01:20Résultat, ils sont surreprésentés à l'Assemblée parce qu'ils arrivent à ranger la hache de guerre le lendemain.
01:25Pour Sarah Knafo de Reconquête, M. L'Onfret, quelle est votre analyse ?
01:29On ne peut pas mettre dans un même sac Alain Juppé et Éric Zemmour.
01:34Ça n'a aucun sens.
01:35Ce n'est pas possible.
01:36Vous avez déjà à droite une fracture entre les souverainistes et ceux qui ne le sont pas.
01:41C'est la vraie fracture.
01:42C'est la vraie fracture.
01:42La droite que j'appelle maastrichienne, elle s'entend très bien avec la gauche maastrichienne.
01:46Qu'est-ce qui différencie Fabius de Juppé ?
01:48Rien du tout.
01:49D'une certaine manière, Nicolas Sarkozy de François Hollande ?
01:51Rien du tout.
01:52Quand il s'agit de dire en 2005 que le peuple a mal voté en 2008, qu'il va falloir lui faire avaler ce qu'il a refusé,
01:58on voit qu'il y a un tronc commun et qui est le tronc commun des maastrichiens.
02:01Donc des gens qui ne sont pas souverainistes.
02:03Et puis les souverainistes en face.
02:04Je pense que Georges Sorel avait dit qu'en politique, il fallait inventer des mythes.
02:09Le général de Gaulle a inventé aussi le mythe d'une France résistante.
02:13Enfin, ce n'est pas le sujet.
02:14Et le mythe de Georges Sorel, c'était la grève générale.
02:18Le mythe qu'a inventé la gauche, c'est l'antifascisme.
02:21Et c'est ce qui les réunit.
02:22C'est-à-dire qu'entre, je ne sais pas, l'excessif, entre Poutou par exemple, Poutou qui est à l'extrême gauche,
02:28et puis aujourd'hui un socialiste bontain, mitterrandien, etc.
02:33Qu'est-ce que vous avez de commun ?
02:34Pas grand-chose.
02:35Il y en a un qui veut abolir le capital, l'autre qui trouve que c'est formidable le capitalisme
02:38et qu'il faut juste un peu gérer les choses différemment.
02:39Donc ces gens-là ne peuvent pas s'entendre.
02:41Il y a un truc qui fait qu'ils peuvent s'entendre, c'est la haine de Marine Le Pen.
02:44Et là, quand on dit on y va et on fait un programme commun.
02:47C'est-à-dire que quand Olivier Fauret a été élu, il a dit
02:49« Ah, mais attendez, si jamais il y a un péril fasciste, donc on a bien compris le truc,
02:54si il y a un candidat du Rassemblement national, nous serons unis à nouveau. »
02:57Donc voilà. C'est-à-dire la Palestine, la possibilité pour la France insoumise
03:01de célébrer les vertus du Hamas en estimant que c'est un mouvement de résistance.
03:05Enfin, on connaît l'histoire.
03:07Tout ça, ça compte pour rien du tout.
03:09On a même entendu des gens nous dire « Mais après tout, pour des municipales, c'est quoi ?
03:12C'est le remplirage des chemins ? C'est l'éclairage public ? »
03:14On peut bien s'entendre avec des gens de la France insoumise, nous socialistes.
03:17Oui, sauf que ces électeurs sont des grands électeurs qui vont fabriquer un Sénat,
03:20qui lui-même, etc.
03:21Donc, ce n'est pas aussi simple que ces gens-là veulent dire.
03:24Si la droite veut s'unir, il faut qu'elle se trouve un mythe commun.
03:28Et elle n'en a pas ?
03:28Elle pourrait trouver, par exemple, qu'il y a une dangerosité de Macron et éventuellement de Mélenchon.
03:36Ce monsieur pose problème.
03:38Ou de gens qui nous disent, députés français qui disent qu'ils viennent embrasser le drapeau algérien.
03:43Je pense que pour la démocratie, on pourrait imaginer que peut-être,
03:46de l'Ognu, je ne voulais pas te citer pour éviter que nos amis de l'ARCOM estiment que je faisais des attaques à Dominem.
03:51Non, vous citez ses propos.
03:52Oui, mais comme on dit beaucoup de choses vraies, beaucoup de choses justes,
03:54et qu'on rapporte des propos qui sont présentés comme des attaques,
03:58il vaut mieux y faire attention.
04:00Et je pense qu'il y a un vrai danger pour la démocratie.
04:02Chez des gens qui font l'éloge de Rima Hassan,
04:05chez des gens qui font l'éloge de l'Algérie en disant que c'est le plus grand des pays de liberté, etc.
04:09C'est des gens qui estiment que le régime des Molas, c'est fantastique.
04:11C'est des gens qui estiment que des femmes voilées ou des femmes excisées, c'est formidable.
04:15Je pense qu'il y a un danger pour la République.
04:17Et s'il y avait la possibilité, non pas de dire,
04:19nous allons chercher un programme commun entre Éric Zemmour et puis Laurent Juppé,
04:22euh, Alain Juppé, jolie contraction.
04:26Juste de dire, y a-t-il un danger pour la France ?
04:28Et le danger, il se trouve où ?
04:30Est-ce que vraiment Marine Le Pen, c'est la va-femme naissez ?
04:33Pour un certain nombre de gens, oui.
04:35Même pour Emmanuel Macron, qui s'en vient nous faire des visites d'or à dour sur glade entre les deux tours.
04:39Et personne à gauche, à droite, je veux dire, n'a l'insolence de dire,
04:43eh bien, on va faire comme eux.
04:44Et estimer que Mélenchon, c'est Staline.
04:46Que c'est le danger de Staline.
04:48Tous ces gens qui nous disent, fermons.
04:50Cyril Hanouna est dangereux, fermons la chaîne.
04:51Fermons la chaîne.
04:52Pour les gens qui disent, mais machin bidule un tel sur CNews, il y a des choses, hop, on va faire.
04:56Et même Thomas Guénolé, qui lui, vient chez...
05:00Enfin, je ne vais pas donner les détails, mais cette façon de dire,
05:02si vous voulez fermer CNews, voilà comment il faut vous y prendre, etc.
05:04Il n'y a aucun problème pour la démocratie, avec des gens qui nous disent,
05:07ils parlent trop de faits divers, ces gens-là ne devraient pas exister,
05:09il ne faut pas y aller, etc.
05:11Tout ça est un danger pour la France.
05:13Et personne n'est capable de dire, plutôt que de savoir si finalement,
05:16sur l'immigration, sur ceci, sur ceci, est-ce qu'il y a un danger,
05:18faisons un front commun contre des gens qui estiment que Staline,
05:21ce n'est pas si mal que ça.
05:22Je rappelle quand même que Mélenchon, quand on dit, regardez comme il est sinusoïdal,
05:26il y a quand même une époque où il attaquait Solzhenitsyn.
05:28Donc il défendait l'origine soviétique.
05:30Et qu'il faisait partie de ces gens qui, comme ceux du Parti communiste,
05:33estimaient que c'était quelqu'un qui était payé par la CIA,
05:35simplement parce qu'il a raconté le goulag, dans un détail effrayant.
05:39D'ailleurs, si les gens veulent des lectures de vacances,
05:41l'archipel du goulag, c'est le moment, ça fait trois gros volumes,
05:43mais c'est formidable, terrorisant.
05:45Mais quand vous vous dites, il y a des gens qui aujourd'hui estiment
05:47que c'est une invention de Solzhenitsyn,
05:49et que ces gens-là veulent arriver aujourd'hui au pouvoir,
05:51n'est-ce pas un danger pour la France ?
05:52Donc le programme commun de la droite,
05:55elle ne saurait se faire sur de l'économie.
05:57Vous avez Marine Le Pen qui veut la retraite de bonheur,
06:00d'autres qui veulent qu'on travaille jusqu'à 75 ans.
06:02Donc ça ne peut être que sur la peur de Jean-Luc Mélenchon ?
06:04Pas forcément sur la peur de Jean-Luc Mélenchon.
06:06Moi, je suis contre l'instrumentalisation des peurs,
06:08mais je suis pour qu'on parle de la France.
06:10C'est dangereux pour la France, cette façon de dire que l'Algérie,
06:13c'est beaucoup mieux que la France,
06:14cette façon de dire qu'il n'y a pas de langue française,
06:16cette façon de dire que la France en Algérie, c'était du colonialisme.
06:18Je rappelle que c'était un génocide,
06:20c'était un crime contre l'humanité.
06:22Je rappelle que c'est les copains de ces gens-là qui ont inventé ça.
06:24Jules Ferry qui lui invente le colonialisme en Algérie.
06:27C'est un homme de gauche, c'est un républicain de gauche.
06:29Donc d'abord, faisons de l'histoire,
06:30expliquons un peu à tous ces gens-là qui ils sont, d'où ils viennent,
06:33la collaboration avec les nazis, des communistes,
06:36pendant le temps de la durée du pacte germe-soviétique.
06:39Enfin, racontons un petit peu en disant
06:40attention au danger qu'il y a pour la France,
06:43d'un parti de l'étranger, comme il avait été dit jadis.
06:45Le parti de l'étranger, jadis, il allait voir du côté de Moscou.
06:48Le parti de l'étranger, aujourd'hui, il va voir du côté d'Alger.
06:50C'est une trahison, c'est intelligence avec l'ennemi.
06:54Il me semble qu'il y a un grand danger pour le pays,
06:56pour la nation, pour le peuple français, pour la France,
06:59pour un tas d'immigrés qui ont envie d'être français,
07:01qui ont envie de s'intégrer,
07:02qui ont envie qu'on les laisse tranquilles avec leur religion musulmane,
07:05qui veulent pouvoir prier, manger comme ils ont envie de le faire,
07:08en disant on aime la France, puis on vit en France,
07:10puis on aime bien aussi notre pays,
07:11mais on n'a pas envie de renverser la France,
07:14et d'insulter la France, et de cracher sur la France,
07:16ce qui nous permet de payer des études,
07:17d'offrir des études à nos enfants,
07:19de nous offrir une santé digne de ce nom,
07:21on dirait bien, fabriquons avec ce peuple musulman
07:24dont nous avons besoin,
07:25une résistance qui permettrait de dire,
07:27regardez où sont les dangers de la France,
07:29c'est très gaulliste de dire,
07:30mais regardez qui n'aime pas la France.
07:33Vous avez un nombre de gens incroyables qui n'aiment pas la France,
07:35il y a un danger là,
07:36donc je ne dis pas qu'il faut fabriquer un mythe,
07:37mais si vraiment, on veut,
07:39moi je ne suis pas de droite,
07:40je viens de finir un livre sur Proudhon
07:43pour expliquer quelle est ma gauche,
07:44et quand j'ai lu Camus,
07:46et que Camus dit si la vérité devait être de droite,
07:48alors je serai de droite,
07:50ça m'a arrêté physiquement,
07:51je me suis dit, mais il a raison,
07:52il n'a pas raison,
07:53je me suis dit, il a raison,
07:54donc à un moment donné,
07:55on doit pouvoir dire que la droite dit des choses sensées
07:57quand elle dit des choses sensées,
07:58et puis si c'est la gauche, c'est la gauche,
07:59c'est chacun son tour,
08:00mais on doit pouvoir dire que si on aime la France,
08:02qui est mon cas,
08:03qui est le vôtre,
08:03qui est le cas de l'homme qui nous écoute,
08:05on doit pouvoir dire,
08:06attention, il y a un danger
08:07quand des gens nous disent,
08:08il n'y a pas de langue française,
08:08il n'y a pas de culture française,
08:09à chaque fois que vous avez une histoire de France,
08:11c'est une histoire qui est nulle et non avenue,
08:13c'est Boucheron qui nous dit,
08:14la France ça n'existe pas,
08:16elle n'est grande que quand elle est pénétrée,
08:17peut-être un jour j'écrirai quelque chose sur ce fantasme
08:20de se faire pénétrer par,
08:21qu'ont tous ces gens disant,
08:22voyons les grands costauds,
08:24les grands solides,
08:25Jean Genet,
08:25grande conscience de la gauche,
08:26qui nous dit que c'est tellement formidable
08:28de coucher avec un tankiste nazi,
08:30et que le type qui a commandé au Radio-sur-Glane,
08:32c'était tellement fantastique,
08:33et les Fédahines,
08:33c'était tellement fantastique,
08:34Jean Genet,
08:35conscience de la gauche,
08:36toujours en Pléiade,
08:37toujours dans les Alimèques à Caen,
08:39à l'Institut du Monde Arabe,
08:40etc.
08:41Donc je pense qu'il y a un moment
08:42où il faut clairement dire les choses,
08:43en disant que si vous voulez,
08:45je ne vais pas dire sauver la France,
08:46ça fait un peu grandiloquent,
08:48mais il y a un vrai danger,
08:49et si la droite devait vouloir faire une union,
08:52elle ne le ferait pas sur des projets économiques,
08:54mais je pourrais le faire sur un projet français,
08:57je dirais,
08:58qui consiste à dire,
08:59défendons ce pays qu'on aime,
09:00c'est une civilisation,
09:00c'est une culture,
09:01bien sûr qu'il y a des défauts
09:03dans l'histoire de France,
09:04mais dans quel pays n'y a-t-il pas de défauts ?
09:07Autre thème qui est lié à Emmanuel Macron,
09:10c'est sa proposition de nommer Richard Ferrand,
09:12un de ses plus proches amis,
09:14pour la présidence du Conseil constitutionnel,
09:17compagnon de route de la première heure d'Emmanuel Macron.
09:20Il y a eu beaucoup de polémiques
09:21sur le fait qu'on nomme encore un copain,
09:24plutôt qu'un juriste.
09:25Il est titulaire d'un doc de droit,
09:27c'est tout à fait honorable,
09:28mais est-ce que ça suffit en matière de compétence ?
09:30On va juste écouter Marine Le Pen,
09:31qui dit que c'est une erreur,
09:33que l'instance du Conseil constitutionnel
09:35devrait être un vrai sénacle juridique.
09:38Je n'approuve pas la dérive
09:39qui consiste à systématiquement nommer
09:42des politiques au Conseil constitutionnel.
09:45Le Conseil constitutionnel
09:46n'est pas une maison de retraite
09:49de la vie politique,
09:51et le Conseil constitutionnel se doit
09:53d'avoir au moins
09:55une apparence de neutralité.
09:59Maintenant, c'est une dérive
10:00qui s'est installée.
10:02Chacun nomme un politique
10:04en fait de son choix.
10:06C'est le choix d'Emmanuel Macron,
10:08c'est le choix de la présidente
10:09de l'Assemblée nationale,
10:10c'est le choix du président du Sénat.
10:12Donc on a aujourd'hui un sénacle
10:14qui va être exclusivement politique,
10:17alors que c'est un sénacle
10:18qui est censé être un sénacle juridique.
10:19Voilà pour Marine Le Pen.
10:22Michel Enfray, il y a une dérive
10:23de ces instances
10:25qui surplombent notre droit,
10:27Conseil d'État,
10:28Conseil constitutionnel,
10:29Cour de cassation,
10:30puis après on parlera
10:30de celles qui sont supranationales.
10:32Oui, oui, retour au général de Gaulle,
10:33c'est le vrai Conseil constitutionnel,
10:35ça s'appelle le Congrès.
10:36C'est l'Assemblée nationale
10:37et c'est le Sénat.
10:38C'est-à-dire que c'est une espèce
10:39d'État de droit,
10:40du genre,
10:41il y a un texte de loi
10:44et puis on n'y touche pas.
10:45Heureusement qu'on touche
10:46au texte de loi.
10:46Il y a eu une époque
10:47où les femmes qui faisaient
10:48des avorteuses,
10:49comme on disait,
10:50les faiseuses danses
10:50et on leur coupait la tête.
10:51Et aujourd'hui,
10:52on les rembourse
10:52par la sécurité sociale,
10:53avec la sécurité sociale.
10:54Donc heureusement
10:55que les lois changent.
10:56Il y a eu une époque
10:56où on décapitait les gens
10:58et aujourd'hui,
10:59la peine de mort est abolie.
11:00Donc la loi,
11:01c'est le peuple.
11:01C'est le peuple qui fait la loi.
11:03La constitution,
11:04c'est le peuple
11:04qui fait la constitution.
11:05Donc aujourd'hui,
11:06on fait l'économie du peuple.
11:07Nous ne sommes plus en démocratie
11:08depuis 2005.
11:09Depuis 2005
11:10où le référendum
11:11qui a été proposé
11:13aux Français
11:13sur le traité constitutionnel
11:15a été sanctionné.
11:17Les Français ont dit
11:17nous n'en voulons pas.
11:18Et en 2008,
11:19on leur a dit
11:19vous l'aurez tout de même.
11:21Le Conseil constitutionnel,
11:22il n'a pas estimé
11:23que c'était anticonstitutionnel
11:24de dire qu'on jetait
11:25à la poubelle
11:26le résultat d'un référendum
11:27pour le faire accepter
11:28par les congressistes,
11:30enfin les députés,
11:31les sénateurs.
11:32Ça, c'était pas anticonstitutionnel.
11:33Donc c'est un organe politique
11:34le Conseil constitutionnel.
11:35Bien sûr, c'est un organe politique.
11:35Ça n'est qu'un organe politique.
11:37C'est exactement la même chose
11:38en 1992
11:40au moment du traité de Maastricht.
11:41On détruit la souveraineté nationale.
11:43La constitution,
11:44ça ne gêne personne
11:44à l'état de droit.
11:46La France est souveraine
11:47et là, d'un seul coup,
11:48avec Maastricht,
11:48on dit non,
11:49elle n'est pas souveraine.
11:49Elle est secondairement souveraine.
11:51La souveraineté,
11:52c'est d'abord
11:52l'Europe supranationale.
11:54C'était pas anticonstitutionnel, ça ?
11:55Ah ben non,
11:56c'était pas anticonstitutionnel du tout.
11:57En revanche,
11:58tout ce qui n'est pas progressiste,
12:00mettons ça entre guillemets,
12:01c'est-à-dire tout ce qui n'est pas walkiste,
12:02tout ce qui n'est pas déconstructionniste,
12:10évidemment,
12:10avec un doc de droit,
12:11elle pouvait être compétent.
12:12Moi, je n'irais pas chez un médecin
12:13qui aurait un doc de médecine.
12:14Je ne me ferais pas opérer
12:16par un chirurgien
12:16qui aurait juste fait
12:17deux années de chirurgie.
12:18Si je devais avoir
12:19une tumeur au cerveau,
12:20je demanderais qu'il ait fait
12:21au moins des études jusqu'au bout.
12:23Donc, c'est le peuple
12:24qui devrait être
12:25le conseil conditionnel.
12:26Et on voit aujourd'hui
12:26que l'économie du peuple,
12:27elle est totale.
12:28À chaque fois que Macron perd une élection,
12:30qu'est-ce qu'il fait ?
12:30Il dit qu'il a gagné.
12:31À chaque fois qu'il perd une législative,
12:32il dit,
12:33je vais nommer des gens
12:34qui sont de mon bord.
12:35Et on a bien vu.
12:36Ils nomment une fois Barnier,
12:37ils nomment une fois Bayrou,
12:38c'est-à-dire très exactement
12:39le contraire de ce que les gens ont voulu.
12:40Ils n'ont pas voulu de ça.
12:41Ils ont voulu soit Marine Le Pen,
12:43soit Jean-Luc Mélenchon,
12:45mais sûrement pas ces gens-là.
12:46Donc oui,
12:46il y a plein d'instances aujourd'hui
12:47qui interdisent la démocratie.
12:49Et puis je ne parle pas
12:50des médias du système
12:51qui justement fabriquent l'idéologie,
12:53fabriquent les...
12:54influencent les élections.
12:56Alors, on leur dit,
12:56oh là là, mais en Roumanie...
12:56On ne les connaît que trop bien.
12:57Mais oui.
12:58En Roumanie, vous vous rendez compte,
12:59les Russes, ils sont intervenus, etc.
13:01Mais dans les élections françaises,
13:02vous n'avez pas l'impression
13:02qu'il y ait d'autres pays
13:04ou d'autres individus
13:05qui interviennent
13:05pour faire une propagande massive.
13:07Donc on fait l'économie du peuple
13:08depuis 2008
13:09et ces instances sont présentées
13:12comme des instances
13:13qui peuvent fabriquer la démocratie.
13:15Et là, on ne parle que
13:15des instances nationales.
13:16Parlons de la Cour européenne
13:18des droits de l'homme,
13:18la Cour de justice européenne,
13:21qui pareil,
13:21en fait,
13:23ont assis une primauté
13:24de leurs droits
13:25sur le droit national.
13:26Oui, bien sûr.
13:27Et là, il faut des gens
13:28d'aussi les soumis pour ça.
13:30Alors évidemment,
13:31un sous-doué du droit, là.
13:32Mais en même temps,
13:33ce monsieur, quand même,
13:34il faut lire
13:35Le Canard Enchaîné,
13:36les archives que Le Canard
13:38lui a consacrées.
13:39Mais il y a eu des problèmes
13:39avec la mutuelle de Bretagne.
13:41Comme par hasard,
13:41il y avait une dame...
13:41L'affaire a été prescrite.
13:43Oui, elle a été prescrite.
13:43Mais la prescription,
13:45d'accord,
13:46ça fait que c'était prescrit,
13:47mais ça ne veut pas dire forcément
13:48que sur le terrain de la morale.
13:49Et comme par hasard,
13:50il y avait une dame
13:50dans cette aventure,
13:51qui s'est trouvée promue,
13:57président de l'Assemblée nationale.
13:58Étonnant quand même tout ça.
13:59Donc il n'y a pas beaucoup de morale.
14:01C'est normal,
14:01monsieur Acouette,
14:02quand il a nommé son patron,
14:03il n'a pas forcément envie
14:04d'avoir un juriste constitutionnel
14:06qui aurait fait une thèse
14:07sur les racines
14:08du juste naturalisme français
14:10dans la constitution
14:11de la République française.
14:13Ce n'est pas ça
14:14le souci de ces gens-là.
14:15C'est justement
14:16de régler le problème
14:17de Marine Le Pen.
14:18C'est ça le problème.
14:19C'est qu'est-ce qu'on va faire
14:20de cette femme
14:20si vraiment le peuple
14:22veut vraiment voter pour elle.
14:23Il faut encore
14:24qu'on ne puisse pas
14:25faire de telle sorte
14:27que ça ait eu lieu.
14:27Je rappelle qu'à l'époque
14:28de François Hollande,
14:31Manuel Valls avait fait savoir
14:32qu'ils s'étaient rencontrés
14:33tous les deux
14:34pour voir comment annuler
14:35une élection
14:36dans laquelle Marine Le Pen
14:37aurait été élue.
14:38Bonjour les démocrates.
14:39Bonjour démocrates.
14:40Manuel Valls,
14:41on voit où il est.
14:42Tous ces socialistes,
14:43parce qu'il est socialiste
14:44quand même,
14:45tous ces gens-là,
14:46Ferrand, etc.,
14:47et Born et quelques autres,
14:48ils sont tous là
14:48en train de se dire
14:49comment est-ce qu'on peut faire
14:50si jamais les gens
14:51finissent par voter pour elle
14:52pour qu'elle ne soit pas élue.
14:53Alors d'abord,
14:53on commence par le fait
14:54qu'elle ne soit pas éligible.
14:55Comme ça, c'est formidable.
14:57Elle n'est pas candidate
14:57et ne risque pas d'être élue.
14:59Puis après,
14:59si elle est élue,
15:00on va trouver un truc.
15:01Et puis je rappelle quand même
15:01que M. Ferrand,
15:02il a quand même pas mal
15:04de choses à son actif,
15:05y compris celle d'avoir dit
15:06que ce serait bien
15:07qu'Emmanuel Macron
15:08fasse un troisième mandat.
15:09Il avait proposé
15:10cette réforme constitutionnelle.
15:11Alors on peut très bien
15:12imaginer que des gens
15:13laissent faire un peu le bazar
15:15et qu'on puisse dire
15:15mais il y a un article 11
15:16qui nous permet de dire
15:17ah mais la France
15:18étant en danger,
15:19ce serait bien que peut-être
15:20pour éviter le fascisme,
15:22nous puissions annuler
15:23le résultat d'élection
15:24et permettre peut-être
15:25à Emmanuel Macron
15:26parce que là,
15:26c'est un cas constitutionnel.
15:27Je vois bien tout ça
15:28gros comme une maison.
15:29Et exactement comme
15:30l'intelligence artificielle
15:32qui est une invitation
15:33à faire l'économie totale
15:34de son cerveau,
15:35là vous avez une façon
15:36de faire l'économie totale
15:38du peuple.
15:39Et tout ça se fait
15:40sans problème,
15:41sans difficulté.
15:42Michel, une question.
15:43Est-ce que la France insoumise
15:44est un danger pour vous ?
15:46C'est une question
15:46qui se pose.
15:47Écoutez la réponse
15:48de Laurent Wauquiez,
15:49invité de nos antennes
15:49cette semaine
15:50et puis je vais surtout
15:51écouter la vôtre.
15:52D'abord Laurent Wauquiez.
15:53On a une explosion
15:54de l'antisémitisme
15:55dans notre pays.
15:56C'est même plus
15:57de l'antisémitisme,
15:58c'est globalement
15:58un discours sur la haine
15:59des juifs
16:00qui est alimenté
16:02par la France insoumise.
16:03La France insoumise
16:04a une immense responsabilité.
16:06Je considère que
16:07c'est le premier danger
16:08aujourd'hui pour la République.
16:10On a encore vu
16:10ce week-end
16:11l'attitude incroyable
16:13de morgue
16:13de Jean-Luc Mélenchon
16:14qui n'accepte même pas
16:16de présenter ses excuses
16:18sur cette affiche indigne
16:19qui reprend les codes
16:21du nazisme
16:21avec laquelle
16:22il s'est attaqué
16:23à Cyril Hanouna.
16:24Il faut que tous les Français
16:25ouvrent les yeux.
16:27Jean-Luc Mélenchon,
16:28la France insoumise
16:29est la première menace
16:30aujourd'hui pour la République.
16:31Vous êtes d'accord
16:32avec ce constat Michel Onfray ?
16:33Oui, avec le constat, oui.
16:35J'aurais bien aimé
16:35que ce ne soit pas
16:37avec un personnage
16:38qui sort du bois
16:39pour faire campagne
16:40afin de prendre la tête
16:41des Républicains
16:42pour pouvoir être
16:43président de la République.
16:44Peut-être porte-t-il
16:45réellement cette conviction ?
16:46Ça aurait été bien
16:47qu'il le fasse savoir
16:48depuis des années
16:49plutôt que de rester
16:50dans son coin.
16:50Je crois qu'il l'a dit
16:51assez clairement.
16:52Oui, mais enfin,
16:52il l'a dit clairement
16:53cette fois-ci,
16:54mais précédemment,
16:55enfin, peu importe.
16:57Le problème n'est pas là.
16:59Mais oui, oui,
16:59je souscris à tout ça,
17:01évidemment,
17:01mais je suis étonné
17:03parce que c'est une espèce
17:03de clémence
17:04qu'il y a autour
17:05de Jean-Luc Mélenchon
17:05qui peut tout dire,
17:06tout faire,
17:07qui ne se retrouve jamais
17:09au tribunal.
17:11Je crois qu'Éric Zemmour,
17:13c'est tout le temps,
17:13c'est en permanence.
17:14Pierre Castenne,
17:15pour un site aussi,
17:16c'est en permanence.
17:17Il y a des gens
17:18qui sont sans cesse
17:18au tribunal
17:19pour avoir dit
17:19ceci ou cela
17:20parce que ça déplait.
17:21Il me semble
17:21que M. Mélenchon
17:22a quelques procédures.
17:23Oui, des procédures.
17:24Vous savez,
17:25c'est sur un dossier
17:26et puis comme par hasard,
17:27ça descend du dossier.
17:27Les procédures,
17:33c'est de rendre des gens
17:33se défendre
17:34en disant
17:34je n'ai pas dit,
17:35je n'ai pas fait,
17:35je n'ai pas pensé,
17:36je n'ai pas ceci,
17:36je n'ai pas cela.
17:37Nous, si on commence
17:38à dire deux ou trois choses,
17:38on se fait taper sur les doigts.
17:41Je ne dis pas par qui,
17:41je ne dis pas comment,
17:42je ne voudrais pas parler
17:43de l'ARCOM ici,
17:44mais c'est quand même
17:48assez sidérant
17:48de voir que certains
17:49peuvent tout dire,
17:49certains peuvent tout faire
17:50et d'autres pas.
17:52Et donc oui,
17:52je crois qu'effectivement
17:53le danger, il est là.
17:54Et le vrai danger,
17:56c'est de dire que
17:56un, le danger n'est pas là
17:57à côté,
17:58il est ailleurs,
17:59de dire le danger,
17:59il est vraiment ici.
18:00Tournez la tête,
18:01regardez,
18:01c'est ici qu'il y a un problème.
18:03Non, je pense que vraiment,
18:03il y a des gens
18:04qui n'aiment pas la République,
18:05qui mettent en cause
18:06la République,
18:06qui sont des dangers
18:07pour la République,
18:08qui ne parlent que
18:08de la République
18:09et qui globalement
18:11sont le parti d'étranger.
18:12Ça veut dire quoi
18:13le parti d'étranger ?
18:14C'est dire la France est finie,
18:16la France est à détruire,
18:17il faut donner les clés
18:18de la France
18:18aux jeunes africains,
18:20la France est détestable,
18:21la France c'est le colonialisme,
18:22etc.
18:23Et puis,
18:24Rima Hassan nous disant
18:25l'Algérie,
18:26c'est la Mecque des libertés.
18:27Il y a eu une époque
18:28où les communistes
18:28nous disaient
18:29la France détestable,
18:30Moscou,
18:31tellement formidable.
18:32On a eu la même chose
18:32avec un certain nombre
18:33d'intellectuels,
18:34je n'aurais pas la cruauté
18:34de donner leur nom
18:35aujourd'hui,
18:36etc.
18:37Mais qui nous disaient
18:37la même chose
18:38avec les maoïstes,
18:39en nous disant
18:39l'Occident c'est pourri,
18:41décadence,
18:42etc.
18:43Et puis,
18:44le président Mao Tse Toun,
18:45formidable.
18:46Il y avait feu,
18:46Philippe Solers
18:47et tous les maoïstes
18:48dont certains sont encore
18:49à des leviers importants
18:51dans notre société.
18:52Alors Michel Enfray,
18:52on va écouter
18:53Jean-Luc Mélenchon
18:54qui s'est exprimé
18:55lors d'un meeting
18:56cette semaine
18:58à propos de cette affiche
19:00antisémite
19:01représentante.
19:02C'est Rima Nuna.
19:02Écoutez bien
19:02les arguments
19:03qu'il emploie.
19:04Je vous allez répondre.
19:06Regardez le vice
19:07de ces gens.
19:08Oui,
19:09il y a peut-être
19:10une allusion.
19:11Comme ils sont
19:12complètement obsédés
19:12et qu'ils ont à la maison
19:13les collections d'affiches
19:14d'extrême droite
19:15que leur avaient laissé
19:16leurs grands-parents,
19:17ils les regardent
19:17tous les cinq minutes.
19:18Ah, celle-là,
19:19je la connais.
19:19Pas de bol,
19:20nous, on n'a pas
19:21ces affiches.
19:21On n'est pas au courant.
19:23On ne sait pas.
19:24D'accord ?
19:26Sept jours,
19:27ça a duré.
19:29Ça fait sept jours
19:30qu'ils nous cassent
19:31les pieds
19:31avec un visuel
19:32qui n'est plus aujourd'hui
19:33diffusé que par
19:34l'extrême droite
19:35et les journalistes.
19:36Voilà,
19:37Jean-Luc Mélenchon
19:37mercredi soir
19:38en meeting à Brest.
19:39Pas au courant,
19:40Michel Enfray.
19:41Imaginez cet homme
19:42au pouvoir tout de même.
19:43Imaginez cet homme
19:44au pouvoir.
19:44Là, il est dans
19:45l'opposition.
19:46Imaginez cet homme
19:47qui trouvait des vertus
19:48à Fidèle Castro
19:49et qui trouve des vertus
19:50à la Chine,
19:52à la dictature chinoise
19:54et qui,
19:54jadis,
19:54trouvait des vertus
19:55à Poutine.
19:57On a oublié tout ça.
19:59Je rappelle quand même
19:59qu'il vient d'un parti
20:00trotskiste
20:01et que le trotskisme,
20:02comme le parti communiste
20:02français,
20:03adhérait au pacte
20:04germano-soviétique.
20:05Alors, quelques-uns,
20:05ils peuvent en trouver
20:06un ou deux qui étaient contre.
20:07Globalement,
20:08la ligne,
20:08c'était ça.
20:09Donc, ce monsieur,
20:09quand il parle
20:10des grands-parents,
20:11alors évidemment,
20:11des grands-parents de Blancs,
20:12des grands-parents
20:13de M. Dupont,
20:13de M. Durand,
20:14de M. Martin,
20:15mais ses grands-parents
20:16idéologiques à lui
20:17ont collaboré
20:18avec le nazisme.
20:19Donc, on ne va pas donner
20:20des...
20:20C'est chez lui
20:21qu'il y a probablement,
20:22ou pas forcément chez lui,
20:23mais chez le patron
20:24de son parti
20:25quand il y était,
20:26qu'il y avait effectivement
20:26des caricatures antisémites
20:27dans la presse
20:28d'extrême-gauche
20:28à l'époque.
20:29Et les caricatures antisémites,
20:31nazies,
20:31comme il a été dit fort justement
20:32pour le coup
20:32par Laurent Wauquiez,
20:34ces caricatures nazies,
20:35ça ne le gêne pas.
20:35Alors lui, il ne sait pas.
20:37Il ne sait pas.
20:37Il ne connaît pas.
20:38C'est un parti gazeux,
20:39comme il nous dit.
20:39Enfin, c'est un mouvement gazeux.
20:41La France Insoumise,
20:42c'est-à-dire que c'est lui
20:43qui décide tout seul.
20:44Il jette, il prend,
20:45il adoube,
20:46il remet un petit peu plus loin,
20:47etc.
20:47Et il décide de tout.
20:48On ne va pas me faire croire
20:49qu'il n'y a pas une réunion
20:50dans laquelle on a dit
20:50allez, une campagne là-dessus,
20:52il faut du bruit tous les jours.
20:53C'est que Julien Drey dit
20:54que c'est bien Jean-Luc Mélenchon.
20:55Il n'y a pas un truc
20:56qui est fait à la France Insoumise
20:57sans que ce soit validé au premier.
20:59Il colle tous les timbres
20:59de toutes les enveloppes.
21:00Il fait tout dans ce parti.
21:02Donc cette campagne,
21:02elle a été décidée,
21:03voulue choisie,
21:04voulue pour ça.
21:05Quand il nous dit
21:06je ne sais pas,
21:07comme ça c'est de la meilleure façon.
21:08Je ne sais pas,
21:09d'ailleurs quand on a pensé
21:09cette affiche,
21:11on ne l'a pas pensé
21:11avec les catégories,
21:12c'est les autres,
21:13c'est les blancs,
21:14etc.
21:15Puis après il nous parle
21:15de l'intelligence artificielle.
21:17C'est considérablement manqué
21:18d'intelligence naturelle
21:19parce que l'intelligence artificielle,
21:22elle répond aux questions
21:23qu'on lui pose.
21:24L'intelligence artificielle,
21:25si vous lui dites,
21:26on rentre les données
21:27et on dit
21:27fais-moi une caricature
21:29de Cyril Hanouna
21:30sur le principe
21:31des affiches antisémites
21:32des années 30.
21:33Et l'intelligence artificielle,
21:34elle prend les informations
21:35qu'on lui donne
21:35et elle sort ça.
21:36Donc de dire
21:37c'est l'intelligence artificielle
21:38et vous savez
21:39l'intelligence artificielle,
21:40c'est Elon Musk.
21:41Donc c'est quoi ?
21:41C'est les fascistes,
21:42c'est l'extrême droite.
21:43Donc là c'est pas moi,
21:44c'est pas nous,
21:45nous on est incapables
21:46de faire des choses comme ça,
21:47nous on a toujours combattu
21:48l'antisémitisme
21:50et puis c'est les autres.
21:51Et les vrais fascistes,
21:52c'est quoi ?
21:52Ah ben c'est la monosphère,
21:57ils ont gentiment posé
21:59une question à quelqu'un
22:00dont ils ne savaient pas
22:00que c'était Elon Musk
22:01et Elon Musk a méchamment répondu
22:03avec une affiche
22:04qui de toute façon
22:04n'a pas été voulue par eux.
22:06On suit de la logique.
22:07Il y a juste une logique,
22:08c'est l'éructation du personnage.
22:10Vous voyez comment il dit
22:10il y a quelque chose
22:12considérant quoi.
22:14Moi je ne vais pas jouer la carte
22:14du...
22:15Il faisait comme Adolf Hitler
22:16avec des effets de tribune,
22:18etc.
22:18Il se faisait photographier
22:19avec des gestes,
22:20des trucs,
22:21une mimique,
22:21on a droit à ça tout de même.
22:23C'est dangereux
22:24cet homme dont la colère
22:26est perpétuelle
22:27parce que quand vous êtes
22:28susceptible d'être chef de l'État,
22:31c'est la raison,
22:32l'intelligence
22:32qui doivent vous gouverner
22:33et sûrement pas
22:34la colère,
22:35la méchanceté
22:35et le mensonge.
22:36On va commencer bien sûr
22:37par l'allocution solennelle
22:38du président Macron
22:39qui s'est adressée
22:41mercredi aux Français
22:42pour évoquer la situation
22:43en Ukraine,
22:44pour répondre aux inquiétudes
22:46de nos compatriotes.
22:4615 millions de personnes
22:47m'ont écouté.
22:48Ça veut dire que c'est réussi.
22:49Les Français ont peur.
22:51Une peur sans doute
22:52attisée par nos dirigeants.
22:53Tout dans le discours
22:54du gouvernement
22:54des derniers jours
22:55a été fait pour cela.
22:56de François Bayrou
22:57à Jean-Noël Barraud
22:58jusqu'au président
22:59de la République.
23:00On écoute Emmanuel Macron
23:01évoquer selon Louis Michel
23:03la principale menace,
23:04la Russie.
23:06Au-delà de l'Ukraine,
23:08la menace russe est là
23:09et touche les pays d'Europe.
23:12Nous touche.
23:13La Russie a déjà fait
23:14du conflit ukrainien
23:15un conflit mondial.
23:16Elle a mobilisé
23:17sur notre continent
23:18des soldats nord-coréens,
23:20des équipements iraniens,
23:21tout en aidant
23:22ces pays
23:23à s'armer davantage.
23:24La Russie
23:26du président Poutine
23:27viole nos frontières
23:28pour assassiner
23:29des opposants,
23:30manipule les élections
23:31en Roumanie,
23:32en Moldavie.
23:33Elle organise
23:33des attaques numériques
23:34contre nos hôpitaux
23:35pour en bloquer
23:37le fonctionnement.
23:38La Russie
23:39tente de manipuler
23:40nos opinions
23:41avec des mensonges
23:42diffusés
23:42sur les réseaux sociaux.
23:43Voilà pour le discours
23:44d'Emmanuel Macron
23:45Michel Onfray.
23:46Il y a d'un côté
23:46la peur
23:47et il y a cet ennemi
23:48qui est désigné
23:49désormais,
23:49c'est la Russie.
23:50Qu'est-ce que vous en pensez ?
23:52J'en pense qu'il a déjà été
23:53réélu
23:54avec cette logique-là,
23:56cette façon de dire
23:57« bon moi j'ai une guerre,
23:58je suis un homme sérieux,
23:59vous continuez
24:00votre politique politicienne »
24:02et puis tout le monde
24:02a dit
24:02« oui c'est vrai,
24:03c'est quand même
24:03très important,
24:04permettons au chef d'État
24:05qui est en train
24:06de gérer les problèmes
24:07du monde ».
24:07Ça a marché une fois,
24:08il se dit
24:08pourquoi pas une seconde fois ?
24:10Voilà quelqu'un
24:10qui normalement
24:15que va devenir ce monsieur
24:16qui après la banque Rothschild
24:17a été deux fois
24:18président de la République
24:18et peut espérer quoi ?
24:21Il peut espérer
24:22faire de telle sorte
24:22que l'Europe puisse être
24:23un État
24:24et qu'il y ait un chef
24:25de cet État
24:25et qu'il puisse être
24:26ce chef d'État ?
24:27On peut l'imaginer
24:28qu'il n'ait qu'un projet
24:30ou qu'un agenda personnel.
24:31Mais s'il y a
24:32un projet impérialiste
24:33de la Russie,
24:35il a raison,
24:36il y en a trois
24:36projets impérialistes,
24:37s'il y a un projet
24:38impérialiste de la Russie
24:39qu'il fasse un petit peu
24:40d'histoire
24:40et qu'il sache
24:41que ce que revendique
24:42Poutine,
24:43ce n'est pas du tout
24:43d'aller à Paris,
24:44ce n'est pas du tout
24:45de le déloger à l'Élysée,
24:47c'est de refaire
24:48un empire qui a existé
24:48et on connaît
24:49cet empire qui a existé.
24:50C'est un réactionnaire
24:51au sens étymologique,
24:52il veut restaurer
24:52un ordre ancien.
24:54Une partie de l'Ukraine,
24:55l'Ukraine en fait partie,
24:56d'autres pays en font partie,
24:57la France n'en fait pas partie.
24:58D'accord,
24:59ça veut dire la Pologne,
24:59les Pays-Baltes,
25:00ça veut dire l'URSS,
25:01le retour de l'URSS ?
25:02Non, pas tant que ça,
25:03je pense que l'URSS
25:04c'est un moment
25:05dans la grande histoire
25:06de la Russie pour lui.
25:07Lui, il prend la grande Russie,
25:08il a 1000 ans derrière lui
25:09en disant
25:09c'est cet empire-là
25:11que je veux reconstituer.
25:12Je dis il y a trois impérialismes
25:13parce qu'il y a
25:14l'impérialisme russe,
25:14il y a l'impérialisme américain.
25:16Quand Trump dit
25:18mais moi,
25:18je veux récupérer
25:20vos terres rares,
25:20rappelons aux gens
25:21qui nous écoutent
25:21que les terres rares
25:22ce sont des métaux
25:23qui sont des conducteurs
25:24qui permettent
25:25d'augmenter
25:26les conductions
25:27dans les usages
25:28qui en sont faits,
25:29c'est-à-dire
25:29les moteurs de voitures électriques,
25:31enfin tous les moteurs électriques,
25:32les téléphones portables,
25:33les bombes atomiques
25:34et les bombes.
25:35C'est-à-dire que
25:35si vous avez un conducteur
25:36plus rapide que votre voisin,
25:38c'est vous qui avez gagné
25:39votre guerre atomique.
25:40Donc pour l'instant,
25:41le leadership
25:42des métaux rares
25:43sur la planète,
25:43c'est la Chine.
25:44Donc Trump dit
25:45mais il faut absolument
25:46qu'on récupère ça.
25:47Où est-ce qu'il y a
25:47des métaux rares ?
25:48Ici, en Ukraine,
25:49il reçoit Zelensky,
25:50il dit bon,
25:51on va arrêter la guerre,
25:52on va exploiter
25:53vos terres rares
25:54et puis on sera sur place
25:55et ce sera une façon
25:55de vous protéger.
26:01européen.
26:03L'Europe est devenue un État
26:04avec son drapeau,
26:04avec son hymne,
26:05avec sa monnaie.
26:07Et puis on nous dit
26:08c'est cet État
26:09qui est important.
26:09La France,
26:10ça compte pour rien,
26:10pour zéro.
26:11Il n'y a pas d'argent
26:12pour les paysans,
26:13il n'y a pas d'argent
26:14pour les écoles,
26:14il n'y a pas d'argent
26:15pour les hôpitaux,
26:16mais il y a de l'argent
26:16pour fabriquer des bombes
26:17et de quoi faire une guerre.
26:18On va parler de ce petit
26:19manuel d'urgence
26:20qui va être adressé
26:22à tous les Français,
26:22un petit guide
26:23pour savoir ce qu'il doit
26:25y avoir dans un petit sac à dos
26:27au cas où il y a
26:28un événement majeur,
26:29ça peut être une catastrophe naturelle
26:30comme un conflit armé,
26:32de l'eau,
26:33des médicaments,
26:34c'est assez vaste.
26:37On va juste écouter
26:38ce qu'en pensent les Français
26:38parce que pour voir
26:39si ça leur fait peur,
26:40si on continue
26:41sur ce chemin de la peur,
26:44écoutons leurs réactions
26:45après l'évocation
26:46de ce petit kit de survie.
26:48Honnêtement,
26:49je ne pense pas
26:49que ce soit spécialement nécessaire
26:51dans le sens
26:52qu'aujourd'hui,
26:52on est déjà tous informés
26:53par les réseaux sociaux,
26:54on voit même la télévision,
26:56les médias,
26:56on voit déjà
26:57tout ce qui se passe autour.
26:58Je vis au jour le jour
26:59et je n'ai pas peur de demain
27:01et si ça doit arriver,
27:02on trouvera toujours une solution.
27:03C'est toujours une bonne idée
27:04de se préparer
27:06à des événements
27:07qui peuvent être
27:08durs,
27:09difficiles,
27:10tragiques.
27:10Le pire,
27:11c'est de ne pas être prêt
27:12et malheureusement,
27:13c'est ce qui arrive
27:14encore trop souvent.
27:15Pour ces réactions de Français,
27:17ça participe pour vous
27:18à ce climat
27:19qu'on entretient
27:20ou est-ce qu'au contraire,
27:21on dit aux Français
27:21mais voilà,
27:22soyez vigilants ?
27:23Pas du tout,
27:23c'est la dramatisation.
27:25Moi, je vois des gens
27:26autour de moi,
27:26y compris ma vieille maman
27:27qui me dit
27:28« Tu crois que la guerre
27:29est possible ? »
27:29Parce que tout est dit
27:30pour ça.
27:31Vous avez un chef d'État,
27:31vous avez des gens
27:32qui croient encore
27:32à la parole de ce chef d'État
27:34et qui nous disent
27:34« Nous sommes en guerre ».
27:35Si on est en guerre,
27:36c'est qu'il a les moyens
27:37de pouvoir le dire
27:38et il sait des choses
27:38que nous,
27:39nous ne savons pas.
27:40Donc oui,
27:41effectivement,
27:41il faut créer la peur.
27:42Mais toujours dans ce livre
27:43que je suis en train de lire,
27:44je suis étonné de voir
27:45qu'à chaque fois
27:46que les Américains
27:46veulent une guerre,
27:47ils créent des prétextes.
27:48Souvenez-vous
27:49de je ne sais plus
27:52quel personnage
27:52qui montre un liquide
27:54en nous disant
27:55« Regardez les Irakiens »
27:56– Le général Powell.
27:56– C'est Powell.
27:58– Powell.
27:58– C'est ça.
27:59– Qui nous dit
27:59« Regardez,
28:00ils ont des armes,
28:01ils ont ceci,
28:01les preuves,
28:02c'est là, etc.
28:02Il faut vite y aller. »
28:04Moi, je me souviens
28:04d'un intellectuel
28:05Germano Pratin
28:06qui nous disait
28:06« Vous n'avez pas vu la preuve ?
28:08J'ai juste vu un tube à essai
28:10avec peut-être
28:10de l'huile et du vinaigre dedans.
28:12Et on nous dit
28:12« Le danger, il est là. »
28:13Et là, on nous dit
28:14« Le danger, il est où ? »
28:15On a attaqué l'hôpital
28:16de Condé-sur-Noireau
28:18et c'était des Russes
28:19qui étaient derrière.
28:19Vous voyez bien
28:20que la catastrophe nucléaire
28:21est proche.
28:22C'est un discours belliciste,
28:24c'est un discours belliqueux,
28:26c'est un discours agressif,
28:27c'est un discours polémique
28:28et il fait le quéqué
28:30avec Poutine en face de lui.
28:32Je ne sais pas
28:32s'il sait que Poutine
28:33il a avec lui
28:34la Chine de Xi Jinping également.
28:36Est-ce qu'on a vraiment
28:37les moyens
28:37de jouer les gros bras
28:38comme ça
28:38quand on est chétif
28:40et malingre ?
28:41Je ne crois pas.
28:41– Quand on est sur CNews
28:42et sur Europe 1,
28:43il est l'heure
28:44de parler de l'appel
28:44du 18 juin.
28:45– Ah !
28:45– Ah !
28:46– C'est le moment
28:46que vous attendez.
28:47– Toujours le moment.
28:47– Je le sais.
28:48évidemment
28:49en cette semaine
28:50si particulière.
28:51On va écouter
28:51un tout petit extrait
28:52de l'appel
28:52qui a été réenregistré
28:53le lendemain
28:54en réalité à Londres
28:55et puis on va évoquer
28:57le général.
28:58– L'honneur,
29:00le bon sens,
29:02l'intérêt supérieur
29:04de la patrie
29:05commande
29:06à tous les Français
29:08libres
29:08de continuer
29:10le combat
29:11là où ils seront
29:13et comme ils pourront.
29:16J'invite
29:16tous les Français
29:17qui veulent rester libres
29:19à m'écouter
29:21et à me suivre.
29:24Vive la France
29:25libre
29:26dans l'honneur
29:28et dans l'indépendant.
29:30– Voilà pour le général.
29:31Vous avez des frissons
29:32ou pas ?
29:33– Oui.
29:33– Je ne vous l'aurais pas dit
29:34mais comme vous me posez
29:35la question
29:35je peux vous répondre oui.
29:37Oui, quel texte ?
29:39Parler d'honneur,
29:40parler d'intérêt général,
29:41parler de la France,
29:43parler de la France libre,
29:44c'est comme ça
29:45qu'il crée l'expression
29:46donc France libre,
29:47il crée aussi
29:48dans ce texte magnifique
29:50le mot résistance.
29:51C'est devenu
29:52quelque chose de majeur,
29:53c'est devenu un concept politique
29:54mais c'est devenu aussi
29:55autre chose.
29:56Et puis dans ce texte-là
29:57qui est à lire
29:58et à relire
29:59et intégralement
29:59mais il parle également
30:01de sa vision des choses.
30:02Il dit
30:02nous avons perdu
30:03parce que nous étions
30:04mécaniquement inférieurs.
30:06Et il dit
30:06nous gagnerons
30:06quand nous serons
30:07mécaniquement supérieurs.
30:08il n'est pas comme Pétain
30:10à dire
30:10nous avons perdu
30:11parce que nous étions
30:11dans une espèce
30:12de décadence morale
30:13parce que nous étions
30:15des jouisseurs
30:16parce que le Front populaire
30:17voulait vous faire travailler moins
30:18nous payons les 35 heures
30:20les 40 heures pardon
30:21nous payons les congés payés
30:23enfin il y a une lecture morale
30:24du maréchal Pétain.
30:26Lui il fait une lecture politique
30:27mécanique et civilisationnelle.
30:29Et il dit
30:29il va falloir juste
30:30que vous veniez
30:31puis après que l'Empire revienne
30:32puis après qu'on cherche
30:33des amis,
30:35des partenaires,
30:35des alliés.
30:36Les américains
30:37se feront tirer l'oreille
30:37pendant très longtemps.
30:38Les soviétiques
30:39vont eux collaborer
30:40ils ont choisi leur camp
30:41ils ont choisi
30:42le pacte germano-soviétique
30:43les communistes français
30:44ont choisi le même camp
30:45et pendant deux ans
30:46ils ont collaboré.
30:47Grande solitude du général
30:48pendant deux ans
30:48quand il voit
30:50qu'il appelle
30:51et que personne ne vient.
30:52Ou alors
30:52les marins d'Île-de-Sein
30:53ou des gens extrêmement simples
30:54et puis ce qu'on ne dit pas beaucoup
30:55des royalistes
30:56des monarchistes
30:57des gens de droite
30:58voire des gens
30:58qu'on dirait aujourd'hui
30:59d'extrême droite
31:00pendant que la gauche collabore
31:02la gauche même socialiste
31:03quand vous avez des Doriot
31:04ou des DA
31:05ils viennent de la gauche
31:06ces gens-là.
31:07Et donc le général de Gaulle
31:08il en appelle à tout le monde
31:09il ne dit pas
31:10j'appelle les blancs
31:11les noirs
31:11les musulmans
31:12les homosexuels
31:13les hétérosexuels
31:14les LGBT cuir
31:15j'appelle les catholiques
31:18les protestants
31:19les juifs
31:19il dit j'appelle les français
31:20et quand on dit
31:21mais il n'a rien dit
31:22sur les juifs
31:22mais pour lui
31:23les juifs
31:23ce n'était pas un problème
31:23les juifs français
31:25étaient des français
31:25et on n'allait pas leur dire
31:27vous en tant que juif
31:28vous en tant que noir
31:29vous en tant que maghrébin
31:30non il dit les français
31:31un français c'est quelqu'un
31:32qui aime la France
31:33puis après il a la couleur de boue
31:34qu'il veut
31:34la religion qu'il veut
31:35et c'est ça la grandeur de la France
31:37c'était ça
31:38la grandeur de la France
31:39c'était d'éviter le communautarisme
31:41et le général de Gaulle
31:42dit j'appelle tout le monde
31:43j'appelle les français
31:44j'appelle les français
31:45un français c'est quelqu'un
31:46qui aime la France
31:47et puis qui a envie
31:47de combattre pour son indépendance
31:49c'est pourquoi moi
31:51j'ai du mal avec
31:51les chiraciens d'hier et d'aujourd'hui
31:54quand ils nous disent
31:55qu'ils sont gaullistes
31:56alors qu'ils ont bradé
31:57la France en 92
31:58avec Maastricht
31:59pardonnez-moi
31:59je vais être obligé
32:00d'en parler un peu de plus
32:00normalement c'est une fois par émission
32:02mais oui mais normalement
32:03le général de Gaulle
32:03c'est la souveraineté
32:04c'est le souverainisme
32:05c'est tout ça
32:05on n'a pas le temps
32:06mais que ce soit au départ
32:07quand il commence à théoriser
32:09la question des avions
32:11la question des chars
32:12une défense nationale
32:13en disant
32:14il faudrait que nous fassions ça
32:15etc
32:15il est pour une souveraineté
32:16qui est l'indépendance
32:17il dit mais il y a une menace
32:18qui est l'Allemagne
32:19il n'a pas eu tort
32:19complètement
32:20il y a eu deux guerres
32:21ensuite quand il dit
32:22il faut absolument
32:23que nous ayons une souveraineté nationale
32:24vous avez des Allemands
32:26qui sont sur le territoire français
32:27il faut recouvrer
32:28une souveraineté
32:28ensuite quand il dit
32:29à la libération
32:30il nous faut reconstruire un pays
32:31il nous faut une indépendance nationale
32:33il décolonise
32:34à tour de bras
32:35il n'y a pas plus décolonisateur
32:36que lui
32:36et d'ailleurs
32:37Yves de Gaulle
32:38m'avait fait savoir
32:38dans les conversations
32:40qu'il avait avec son grand-père
32:41le général disait
32:41de toute façon
32:42la Martinique
32:43la Guadeloupe
32:43la Guyane
32:44etc
32:44la Nouvelle-Calédonie
32:45ont vocation
32:46à être autonome un jour
32:48parce que la souveraineté
32:49il pensait que c'était formidable
32:50pour la France
32:51mais aussi pour d'autres nations
32:52qu'est-ce que la bombe atomique
32:54nous allons en parler
32:55mais qu'est-ce que la bombe atomique
32:56si ce n'est l'expression
32:57de la souveraineté
32:57c'était
32:58ça n'est plus la même chose
32:59ça n'est plus la même chose
33:00mais ça n'a été que ça
33:02et sur la fin
33:02quand il dit
33:03mai 68
33:03qui met en gros
33:04la France entre les mains
33:06du communisme
33:07enfin du communisme international
33:08il dit
33:09il va falloir répondre à ça
33:10avec la théorie de la participation
33:11et qui le fait tomber
33:12les baladurs
33:14des gens qu'on ne connaît pas à l'époque
33:15qui s'appellent baladurs
33:16qui s'appellent Giscard d'Estaing
33:17qui s'appellent
33:18Jacques Chirac
33:19et puis aussi
33:19qui s'appellent
33:20François Mitterrand
33:20tous les gens qui ont fait
33:21les carrières que nous savons
33:23donc le général
33:23c'est l'homme de la souveraineté
33:25et du souverainisme
33:25on est sur CNews
33:26et sur Europe 1
33:27on va évoquer
33:28le 80e anniversaire
33:30de la libération
33:30du camp d'Auschwitz
33:31on a vécu ces cérémonies
33:32en direct sur nos antennes
33:33le 27 janvier 1945
33:36le camp d'extermination
33:37d'Auschwitz-Birkenau
33:39était libéré
33:40par l'armée rouge
33:41on va écouter
33:43il y a eu des cérémonies
33:44extrêmement émouvantes
33:45avec des témoignages
33:46de rescapés
33:47de la Shoah
33:48et puis il y a un témoignage
33:49particulièrement
33:50qui vous a interpellé
33:51celui du président
33:52du Congrès juif mondial
33:53qui s'appelle
33:54Ronald Lauder
33:55qui dit que le combat
33:56des juifs aujourd'hui
33:57est celui du judéo-christianisme
33:59et au fond
33:59celui de l'Occident
34:00on écoute ses paroles
34:02lorsque je parlais du passé
34:04je ne me suis jamais
34:06rendu compte
34:07du fait que cela
34:07pouvait se répéter
34:09je ne parle pas
34:09des chambres à gaz
34:11je parle
34:12des boycotts
34:13des exclusions
34:14des discriminations
34:15qui sont bien
34:18réelles
34:18elles se déroulent
34:20devant nos yeux
34:21mais retenez ceci
34:23ces attaques
34:24ne visent pas seulement
34:26les juifs
34:27elles visent
34:30les croyances
34:31judéo-chrétiennes
34:32le fondement
34:34de la civilisation
34:35européenne
34:37un combat
34:38civilisationnel
34:39il fait le lien
34:40entre hier et aujourd'hui
34:41formidable
34:42on ne fait pas mieux
34:43en matière de synthèse
34:45que de dire les choses
34:46ainsi
34:46moi j'ai été très ému
34:49d'entendre ce discours
34:50en direct
34:50j'étais devant ma télévision
34:51mais de l'entendre
34:52et de me dire
34:53la chose est clairement
34:54dite
34:54oui ce qui se passe
34:55en Israël
34:55c'est ce qui se passe
34:56en Occident
34:57c'est la totalité
34:58de l'Occident
34:58qui est en jeu
34:58ça commence là-bas
35:00parce que ça a commencé
35:01là-bas
35:01il y a 3000 ans
35:02l'Occident
35:03et la civilisation
35:04judéo-chrétienne
35:04et ça continue
35:05donc oui
35:06quelque chose se joue
35:07là-bas
35:07qui nous concerne
35:08ça me paraît évident
35:09deuxième chose
35:10parce que je voudrais
35:11profiter de ce moment-là
35:12parce que je parle beaucoup
35:13du pacte germano-soviétique
35:14et on m'en veut beaucoup
35:15et je paye très cher
35:16et c'est pas très grave
35:16il faut faire de l'histoire
35:17il faut raconter les choses
35:19telles qu'elle est
35:20donc il faut aussi faire
35:20de l'histoire sur ce sujet
35:21et pour le coup
35:22c'est à l'avantage
35:23de l'Union soviétique
35:24je voudrais célébrer
35:24l'Union soviétique
35:26dans ce qu'elle a fait
35:26après Barbarossa
35:27quand Hitler a envahi
35:28l'Union soviétique
35:29c'est-à-dire qu'il a rompu
35:30unilatéralement
35:31le pacte germano-soviétique
35:32à partir de ce moment-là
35:34l'Union soviétique
35:35est devenue majeure
35:36dans le dispositif allié
35:38c'est-à-dire que
35:39s'il n'y avait pas eu
35:41les soviétiques
35:41il n'y aurait jamais eu
35:42de libération américaine
35:43il faut voir
35:44quand les dates
35:45ont permis aux uns
35:46et aux autres
35:46d'intervenir
35:47donc je veux bien
35:48qu'on n'aime pas Poutine
35:49mais on trouve quelque chose
35:49on veut dire qu'on fait
35:50du révisionnisme
35:51aujourd'hui
35:51mais bien sûr
35:52et même un négationnisme
35:53on oublie le sacrifice
35:54du peuple russe
35:56on oublie la stratégie de Staline
35:57qui est une stratégie gagnante
35:58pour le coup
35:59moi je veux pouvoir dire
36:00qu'il a eu tort
36:01de s'allier Adolf Hitler
36:02mais je veux pouvoir dire
36:03qu'après Barbarossa
36:04il a eu raison
36:05de faire ce qu'il a fait
36:06sans Staline
36:07l'Europe n'aurait pas été libérée
36:09aujourd'hui le cinéma
36:10dit voilà
36:10le jour le plus long
36:11et les américains
36:13c'est John Wayne
36:13avec la clope au bec
36:15et les chewing-gums
36:16et puis le français
36:18c'est Bourville
36:18on a vu l'idéologie américaine
36:21les français sont des crétins
36:22et les américains
36:23ont rendu possible
36:24les libérations
36:24oui mais il y avait
36:25un front à l'ouest
36:26il y avait aussi
36:26un front à l'est
36:27du moins le front à l'est
36:28avait permis la victoire
36:29de Stalingrad
36:30et au nom de millions de gens
36:31donc il y a eu
36:33un peuple russe
36:33qui a été saigné
36:34qui a été saigné
36:35parce que Staline
36:37a fait le nécessaire
36:37à ce moment-là
36:38il a rattrapé la faute
36:39on dira
36:39ça veut dire que
36:41quand ils ne sont pas invités
36:42les soviétiques
36:43les ex-soviétiques
36:44ils ne sont pas invités
36:45au 6 juin 1944
36:46qui n'aurait pas été possible
36:48de manière aussi victorieuse
36:49s'il n'y avait pas eu
36:50les soviétiques
36:51
36:51où il y a eu effectivement
36:53alors en revanche
36:54Yassin Zelensky
36:54pourrait peut-être faire aussi
36:55de l'histoire
36:55sur la façon
36:56qu'ont eu les ukrainiens
36:57de se comporter
36:58avec les nazis à l'époque
37:00il n'était pas né à l'époque
37:01oui non mais le problème
37:02n'est pas de savoir qui est né
37:03qui n'est pas né
37:04Poutine n'était pas né non plus
37:05mais simplement de faire de l'histoire
37:06et de rendre hommage
37:07à qui on doit rendre hommage
37:08et soit on estime
37:12que Zelensky a sa place
37:13l'Union soviétique
37:14doit avoir sa place
37:15alors si ce n'est pas Poutine
37:16que ce soit
37:17je ne sais pas
37:17peut-être l'ambassadeur
37:18de la Russie en Pologne
37:19enfin qui est une figure
37:20qui soit là en disant
37:21Poutine c'est pas la Russie
37:23c'est ce que dit le général de Gaulle
37:24la Russie absorbera le communisme
37:29comme le buvard absorbera l'encre
37:31et il avait tellement raison
37:32qu'aujourd'hui la Russie
37:32n'est plus soviétique
37:34simplement
37:35elle n'est pas forcément désirable
37:37avec Poutine à sa tête
37:38mais Poutine
37:39ça n'est pas la Russie
37:40c'est comme les gens
37:41qui nous diraient
37:41Macron c'est la France
37:42non c'est le président de la France
37:43mais la France ne se résume pas
37:44on va en parler dans un instant
37:45mais un tout petit mot
37:46tout de même
37:46sur l'importance
37:47de continuer à témoigner
37:48sur ce qui s'est passé
37:49dans les camps
37:50il y a un sondage
37:51qui a été mené
37:52dans 8 pays du monde
37:54en France
37:55il y a 46%
37:56Michel Onfray
37:57des jeunes de 18 à 29 ans
37:59qui n'ont jamais
38:00entendu parler de la Shoah
38:01et là on avait
38:02les derniers survivants
38:03les derniers rescapés
38:04de la Shoah
38:05ils étaient une quarantaine
38:06sur place à Auschwitz
38:07c'est la fin
38:09en fait
38:09il n'y aura plus de témoins directs
38:10que va-t-il se passer
38:11le négationnisme
38:12là aussi va se mettre à l'oeuvre
38:14il l'a déjà commencé
38:15évidemment
38:15oui bien sûr
38:16et moi quand j'étais jeune prof
38:18j'avais déjà un élève
38:20qui était négationniste
38:21et quand j'avais fait venir
38:23à l'époque
38:24j'ai perdu ma compagne
38:24mais c'était mon beau-père
38:25qui lui avait été résistant
38:27et mon coiffeur
38:28qui avait été lui aussi résistant
38:29que j'ai beaucoup aimé
38:30résistant et déporté
38:32et puis un autre
38:33de leurs amis
38:33ils étaient là tous les trois
38:34on a fait voir
38:35Nuit et Brouillard
38:35et ce garçon a dit
38:36c'était tourné par qui
38:37ce film ?
38:38il y avait tous les gamins
38:39tous les élèves de Terminal
38:40il y avait 400
38:41et les américains
38:43ah c'est tout ce que je voulais dire
38:44comment ça ?
38:45ce sont des images de propagande
38:46c'est le tissu
38:47c'est à dire
38:47toute la théorie négationniste
38:48l'acte 46%
38:50vous vous rendez compte ?
38:51presque 1 sur 2
38:52ça veut dire que c'est raté
38:53qui n'a pas entendu parler
38:54parce qu'on n'ose pas en parler
38:55on n'ose pas l'enseigner
38:56bien sûr
38:57alors après on peut remonter plus loin
38:59en disant
38:59mais de toute façon
38:59dès que mai 68 a estimé
39:01qu'il ne fallait plus faire
39:02de chronologie
39:03de philosophie de l'histoire
39:04d'enseignement de la causalité
39:05et qu'il fallait faire des blocs
39:06qu'il fallait mettre en relation
39:07l'empire du Soudan
39:09avec l'empire romain
39:11etc
39:11on a perdu les enfants
39:13quand vous n'avez pas la chronologie
39:14vous ne pouvez pas penser correctement
39:15donc il y a eu un moment donné
39:17où la Shoah
39:18est-ce que c'était avant la guerre
39:20pendant la guerre
39:21etc
39:21c'est perdu ça
39:23et puis après
39:23il y a une autre logique
39:25il y a un autre problème
39:26c'est que
39:26pour un certain nombre d'enfants
39:28qui sont d'origine arabo-musulmane
39:30il n'y a pas eu de Shoah
39:31c'est une invention
39:32il y a une Shoah business
39:34il y a toutes ces choses là
39:34et un enseignant
39:35qui se retrouve devant 30 élèves
39:36avec 2 ou 3
39:37qui se sont bien d'expliquer
39:38que Darwin a tort
39:39que ce n'est pas vrai
39:40que Dieu a créé les hommes
39:41et que l'évolutionnisme est faux
39:42que la terre est plate
39:43et que Kepler, Galilée etc
39:45tout ça ce sont des sottises
39:46ou que
39:47à Auschwitz
39:47ce sont des inventions
39:48pour avoir créé
39:49l'antité sioniste
39:50ou ce genre de choses là
39:51quand vous êtes enseignant
39:52vous faites quoi ?
39:52ça complique les choses
39:53ça veut dire effectivement
39:54qu'au bout du compte
39:55vous avez ce chiffre terrible
39:56alors qu'on nous parle
39:57de la Shoah depuis toujours
39:58moi je suis vent debout
40:00depuis des années
40:00sur les gens qui utilisent
40:01la Shoah
40:02mal à propos
40:03tous ces gens qui disent
40:04Marine Le Pen
40:05si elle arrive au pouvoir
40:06ce sera au radour sur glane
40:08ou de dire
40:09alors le père
40:09on pouvait dire beaucoup de choses
40:10sur Jean-Marie Le Pen
40:11c'est effectivement un antisémite
40:12c'est avéré
40:13le prochain Front Populaire
40:14me permettra de faire
40:15un texte de 100 000 signes
40:16je fais un texte de 100 000 signes
40:17j'ai lu les mémoires
40:18de Jean-Marie Le Pen
40:19l'antisémitisme est constant
40:20du début jusqu'à la fin
40:21c'est pas le cas de sa fille
40:22mais c'est le cas
40:23de Jean-Luc Mélenchon
40:24donc il y a un moment donné
40:25où il a raison
40:26ce président du Congrès mondial juif
40:28de rappeler que
40:29ce qui a eu lieu
40:30il y a 80 ans
40:30c'est quelque chose
40:31qui ressemble étrangement
40:32comparaison n'étant pas raison
40:34mais il y a étrangement
40:34à ce qui advient aujourd'hui
40:36l'interdiction d'enseigner
40:41s'exprimer
40:41la mise en cause
40:43de la liberté d'expression
40:44la criminalisation
40:45de toute pensée autonome
40:47se faire traiter de fasciste
40:48de nazi
40:49de type d'extrême droite
40:49quand on ne pense pas
40:50comme tous ces gens là
40:51mettez tout ça bout à bout
40:52ça ressemble étrangement
40:54aux méthodes nazies
40:54dans les années 20
40:55Michel il nous reste un instant
40:56pour le point philo
40:58notre rendez-vous
40:58aujourd'hui vous nous proposez
41:00le dialogue l'hélius
41:01de Cicéron
41:02c'est un travail sur l'amitié
41:03expliquez-nous
41:04oui c'est un dialogue
41:05sur l'amitié
41:05parce que je pense aux vacances
41:07et peut-être que c'est difficile
41:09de lire
41:10sur la bombe atomique
41:11chez Gunther Anders
41:12de lire
41:12peut-être
41:13mais je me suis dit
41:14qu'est-ce qu'on peut lire
41:15sans lire des bêtises
41:17comme on dit
41:17les livres de la plage
41:18ou etc
41:18je pense que les vacances
41:19c'est l'occasion de l'amitié
41:20les copains
41:21les barbecues
41:22on rencontre les gens
41:23etc
41:23et je voulais qu'on réfléchisse
41:24sur ce qu'est l'amitié
41:25qui n'est pas le copinage
41:27qui n'est pas la camaraderie
41:28on a des potes
41:29on a des copains
41:29un ami ce n'est pas ça
41:30et dans l'antiquité
41:32il y a quelques très grands textes
41:33Aristote a écrit une partie
41:34de l'éthique à Nicomac
41:35sur l'amitié
41:36mais c'est un grec
41:37et Platon écrit un dialogue
41:39mais c'est un grec aussi
41:40et les grecs
41:40ce sont des gens
41:41qui théorisent
41:41sur l'amitié
41:42c'est l'idée d'amitié
41:43qu'est-ce que c'est
41:44que l'amitié
41:45dans sa relation
41:46à une idée d'amitié
41:47qui est elle qui est etc
41:47du discours théorique
41:49des philosophes
41:50et les romains
41:51ce n'est pas du tout ça
41:52l'amitié c'est
41:53est-ce que je peux être ami
41:54moi homme avec une femme
41:55est-ce que si je suis riche
41:56je peux être ami
41:57avec un pauvre
41:58est-ce que si je suis cultivé
41:59je peux être ami
42:00avec quelqu'un
42:00qui ne l'est pas
42:01est-ce que si je suis
42:02je ne sais pas quoi
42:03électeur du rassemblement national
42:04je peux être ami
42:04avec quelqu'un
42:05qui serait électeur
42:06de Jean-Luc Mélenchon
42:08et les romains
42:09posent des questions
42:10très précises comme ça
42:11est-ce qu'un ami
42:12peut tout se permettre
42:12quand on disait
42:13Amitéran il avait le sens
42:14de l'amitié
42:14ça lui permettrait
42:15de défendre des gens
42:16indéfendables
42:17des bousquets etc
42:18est-ce qu'on ne doit pas
42:19se fâcher avec un ami
42:20pour des raisons d'amitié
42:22en disant
42:23tu n'es plus à la hauteur
42:23de l'amitié
42:24tu n'es plus mon ami
42:25tu cesses d'être un ami
42:25ce ne sont que des questions
42:27comme celles-ci
42:27que chacun peut comprendre
42:32de Platon
42:33de Platon aussi un peu
42:35mais les dialogues de Cicéron
42:36parce qu'il en écrit
42:37sur plein de sujets
42:38et celui-ci
42:38il est lieu sur l'amitié
42:39c'est vraiment quelque chose
42:40qui renvoie chacun
42:41à lui-même
42:41en se disant
42:42tiens oui finalement
42:43avec telle personne
42:44est-ce que j'ai des relations
42:45de copinage
42:45de camaraderie
42:46ou est-ce que c'est
42:47véritablement un ami
42:47qu'est-ce que c'est qu'un ami
42:49est-ce que l'ami
42:49c'est celui à qui on dit
42:50à 3h du matin
42:51je viens d'assassiner quelqu'un
42:52viens m'aider
42:53on va l'enterrer au fond du jardin
42:54c'est souvent ce qu'on dit
42:55et puis l'ami il arrive
42:57il dit pas
42:57qu'est-ce que t'as encore fait
42:58comme bêtise
42:58il creuse
42:59et puis il le fait etc
43:00ou est-ce que l'ami
43:00c'est celui qui dit
43:01ah non c'est pas bien
43:02ce que tu as fait
43:02donc que des réflexions
43:04qu'on appelle de casuistiques
43:05des cas concrets
43:06on disserte sur le cas concret
43:07et on a philosophé
43:08ça c'est toute la philosophie romaine
43:10merci beaucoup Michel Onfray
43:11pour cette émission passionnante

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