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  • 15/07/2025
Avec Jean-René Cazeneuve, député EPR du Gers & Aleksandar Nikolic, député européen RN

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##LES_GRANDS_DEBATS_DU_MATIN-2025-07-15##

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News
Transcription
00:00Allez, c'est l'heure d'accueillir nos débatteurs du jour, je les remercie d'être avec nous ce matin.
00:04Jean-René Cazeneuve, député ensemble pour la République du Gers, membre de la Commission des Finances.
00:08Jean-René Cazeneuve, bonjour.
00:11Bonjour.
00:12Et avec nous également Alexandre Nikolic, député européen du RN.
00:17Bonjour et merci d'avoir accepté notre invitation ce matin.
00:20On va commencer avec vous, Alexandre Nikolic.
00:22Est-ce que, sur cette question de la mise à contribution des retraités, vous êtes pour ou contre au RN ?
00:27Non mais là, il s'agit d'un vol des retraités.
00:28Il y avait un contrat moral, évidemment, avec des gens qui ont travaillé dans les années 60-70, avec un certain montant de retraite.
00:35Là, si on suit leurs recommandations d'année blanche, ça veut dire que les retraites ne suivraient pas l'inflation.
00:40Donc, on enlève du pouvoir d'achat aux retraités, on les vole quelque part, on leur prive d'un argent qui leur était dû.
00:48Et vous savez, les retraités, ils participent à la collective énormément, en termes de consommation, en termes d'aide à leurs petits-enfants, par exemple.
00:56Donc, on prive la société aussi, peut-être, d'une consommation qui va se rajouter à faire bénéficier à l'économie française de recettes supplémentaires.
01:07Mais globalement, nous, ce qu'on peut dire, c'est qu'on voudrait surtout que cette année blanche, elle soit sur des choses où on a commis des erreurs.
01:13Une année blanche, par exemple, sur l'immigration, qui coûte, c'est l'Observatoire de l'immigration et de la démographie qui vient de sortir les chiffres,
01:1941 milliards d'euros par an, et 40 milliards, c'est ce que recherche le gouvernement, par exemple.
01:25J'aimerais qu'on revienne...
01:25Une année blanche sur les 7 milliards supplémentaires qu'on veut donner à l'Union européenne, par exemple.
01:30Sur le sujet, je vous entends, Alexandre Nicolich, revenons sur le sujet.
01:33Ça veut dire pas d'efforts financiers de la part des retraités, même pour les retraités les plus aisés ?
01:38Mais non, mais c'est, encore une fois, c'est toujours les mêmes qui doivent payer à la fois plus d'impôts, se voir priver d'argent supplémentaire,
01:47alors qu'il y a des dépenses structurelles qui ne sont pas remises en cause et qui conduisent le pays à ce déficit énorme.
01:53Vous savez, en 1975, on était à 34% de parts de prélèvements obligatoires dans le PIB.
02:00Aujourd'hui, on est à plus de 45%.
02:01Ça montre bien qu'il y a eu une augmentation constante des impôts, avec des erreurs sur les dépenses.
02:07Et oui, en matière énergétique, quand on prône l'éolien et le photovoltaïque,
02:12qui représentent un coût considérable pour la société aujourd'hui,
02:16quand on continue de faire venir toujours plus d'immigrés,
02:20vous savez, on a augmenté trois fois le nombre d'immigrés qui viennent de manière légale en 20 ans en France,
02:25tout ça, ça pèse sur les dépenses du pays.
02:28Jean-René Cazeneuve, vous êtes également avec nous, député ensemble pour la République du Gers.
02:33Sur le principe, vous êtes favorable ou non à une forme de contribution de la part des retraités ?
02:39Écoutez, je ne présenterai pas les choses comme ça.
02:45Moi, je suis attaché à la souveraineté, à l'indépendance de mon pays.
02:51Et pour assurer cette souveraineté, il faut absolument, aujourd'hui, réduire notre déficit.
02:58Il n'y a pas d'autre solution, dans des proportions extrêmement importantes,
03:02parce que nous avons traversé des crises successives très lourdes.
03:06Vous le savez, évidemment, le Covid, la crise en Ukraine, etc.
03:10Donc, nous devons réduire nos dépenses.
03:13Il n'y a pas d'autre solution que ça.
03:15Et quand vous voyez la marge qu'il y a à franchir, 40 milliards,
03:18il faut que chacun participe.
03:21Chacun participe en fonction, évidemment, de ses moyens.
03:25Et je vois bien tous les démagogues dans notre pays,
03:31tous les partis qui manquent de courage,
03:33qui vont nous expliquer qu'il ne faut pas toucher à ceci, pas toucher à cela, etc.
03:37Non.
03:37Mais notamment parce que les retraités sont ceux qui votent le plus.
03:41Ça veut dire que c'est un risque politique, très clairement, que vous prenez.
03:46Mais bien évidemment, et c'est un risque politique, mais c'est le courage politique.
03:50Moi, je suis persuadé que les Français, aujourd'hui, comprennent que c'est un enjeu crucial.
03:57Le niveau des intérêts de la dette, parce que, je vous le dis, le 1er janvier,
04:01nous faisons un chèque de 60 milliards, aujourd'hui, à nos créanciers.
04:06Alors, cet argent pourrait être beaucoup mieux utilisé pour renforcer nos armées,
04:11pour investir dans la transition écologique, pour investir dans nos hôpitaux.
04:16Donc là, il y a un choix politique très clair, je le dis aux députés du Rassemblement national.
04:22Je vois bien cette lâcheté face aux responsabilités et aux enjeux de souveraineté, aujourd'hui, qui touchent...
04:30D'un mot, avant de redonner la parole à Alexander Nicolitsch,
04:34de quelle manière vous souhaitez mettre à contribution les retraités ?
04:39Lesquels et de quelle manière ?
04:40Je crois qu'on verra, c'est le Premier ministre qui prendra, évidemment, ses responsabilités cet après-midi.
04:49Pour moi, il est important qu'on tienne cet objectif de réduction de nos dépenses de 40 milliards.
04:54Et je crois qu'une sous-indexation de l'ensemble des retraites serait une mesure effectivement difficile,
05:05mais je crois qu'il permettrait d'assainir en partie nos finances publiques.
05:08– Alexandre Nicolitsch, je vous rappelle, député européen du RN,
05:12on entendait Jean-René Cazeneuve qui parlait d'une certaine forme de lâcheté de la part du RN.
05:16– Non mais là, c'est ce qu'ils veulent faire, qui est lâche.
05:19C'est des mesures très simplistes de dire, tiens, on va donner moins aux retraités,
05:22on va peut-être donner moins aux pompiers, on va donner moins aux infirmières.
05:26C'est presque enfantin, je veux dire, ça montre à quel point il n'y a pas de remise en cause.
05:30Alors que je le disais, il y a eu une envolée des dépenses structurelles
05:34et des erreurs de stratégie manifeste.
05:37Je parlais du coût de l'immigration, mais je vais vous donner un exemple concret sur l'énergie, par exemple.
05:41Parce que M. Cazeneuve dit qu'il faut continuer dans la transition énergétique.
05:44Dans les années 70, le plan Mesmer, on met 93 milliards sur la table,
05:48ça produit 70% de l'électricité française via le nucléaire.
05:51Depuis 25 ans, on a dépensé 100 milliards en termes d'exonération fiscale,
05:55d'aide, de subvention dans l'éolien et le photovoltaïque,
05:59ça ne produit même pas 10% de l'électricité française.
06:00Je vous entends là-dessus, la question c'est de savoir courage politique, oui ou non,
06:08de demander un effort financier.
06:10Mais ce n'est pas du courage politique, c'est du vol.
06:12On vole les retraités parce qu'il y avait, je le disais, un engagement moral
06:15avec des gens qui ont travaillé, et souvent c'est dans des conditions bien plus difficiles
06:19dans les années 60-70, et aujourd'hui l'État veut considérer
06:23que c'est facile de leur prendre de l'argent.
06:24Les retraités sont devenus des boncés fesseurs ou pas ?
06:26Parce qu'ils ne manifesteront pas, oui, ils ne manifesteront pas.
06:30Alors que, je le disais, M. Cazeneuve, je vais vous interroger là-dessus,
06:33à quel moment vous allez remettre en cause le coût de l'immigration
06:37et vous dire, oui, on peut faire peut-être une année blanche
06:39sur ce que ça peut représenter ?
06:41C'est un débat que nous aurons par ailleurs.
06:42Jean-René Cazeneuve, oui.
06:44On ne va pas faire un sujet ni sur l'immigration, ni sur la transition.
06:47Ah bah si, parlons un peu concrètement, M. Cazeneuve.
06:49Ce n'est pas le sujet de ce débat, nous y reviendrons, bien sûr, dans les prochains jours.
06:53On parle de dépenses structurées.
06:54Bien sûr, oui, Jean-René Cazeneuve.
06:56On ne vole pas les retraités, qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
06:59Leurs retraites ne vont pas baisser, on dit simplement qu'elles devraient augmenter
07:03moins que l'inflation de manière exceptionnelle,
07:06l'inflation qui va être d'ailleurs l'année prochaine extrêmement faible.
07:10Vous pouvez arrêter l'immigration, mais comment vont fonctionner nos restaurants ?
07:14Comment vont fonctionner ?
07:16Qui va ramasser le raisin dans nos vignes, dans le Gers ?
07:20Comment vont fonctionner les entreprises du BTP ?
07:23Donc arrêtez avec vos solutions simplistes.
07:25Nous allons par exemple proposer la remise en cause,
07:29la baisse des allocations de chômage.
07:31Vous avez voté contre.
07:33Dès qu'il y a une décision un peu difficile à prendre, vous votez contre.
07:36Nous avons voté l'obligation pour les personnes qui sont au RSA.
07:40de travailler 15 heures par semaine.
07:42Vous avez voté contre à chaque fois.
07:44Vous êtes toujours contre.
07:45Vous êtes toujours contre des décisions un petit peu courageuses
07:48qui permettent de remettre la France au travail.
07:51D'un mot, Alexandre Nicolique, avant de se retrouver dans quelques instants,
07:55finalement, vous laissez à François Bayrou faire le sale boulot au RN.
08:00Mais encore une fois, ça suffit de rajouter des impôts supplémentaires,
08:06des économies sur le dos des Français, quand je le disais.
08:08Il n'y a pas des économies structurelles qui...
08:12Non, je vais vous répondre juste là-dessus, M. Cazeneuve.
08:14Soit vous êtes nul en économie, soit vous moquez des Français.
08:17Parce que quand vous dites qu'on ne prive pas les retraités d'argent supplémentaire
08:21et on ne les vole pas, oui, c'est le cas.
08:23Parce que quand leur retraite ne suit pas l'inflation,
08:26c'est qu'on leur prive de pouvoir d'achat et qu'on leur prend de l'argent.
08:28Je suis désolé, M. Cazeneuve.
08:29Juste, si je peux me permettre, c'est des choix courageux.
08:34Oui, ce serait par exemple, je parlais de l'immigration,
08:36il faut juste se rendre compte que les revenus des immigrés,
08:43par exemple, d'origine africaine,
08:45aujourd'hui sont à 22% les prestations sociales,
08:48quand pour les Français, c'est à 7%.
08:50Et vous avez des impôts qui sont beaucoup moins payés,
08:53de l'ordre de deux fois moins, également,
08:55par les étrangers, par les immigrés d'origine africaine.
08:57Je suis désolé, mais la mesure courageuse,
08:59ce serait par exemple de diminuer grandement cette immigration
09:02qui nous permettrait de réduire le déficit public.
09:04Pourquoi vous êtes contre la préférence nationale ?
09:06Je finis juste sur une phrase.
09:09On va revenir dans un instant.
09:11Non, s'il vous plaît, Alexandre Nicolitch,
09:12on revient dans un instant.
09:13Député européen RN, et puis Jean-René Cazeneuve avec nous,
09:16également député ensemble pour la République du GERS,
09:19membre de la Commission des Finances, pas d'attaque personnelle.
09:22On débat, c'est musclé, chacun son avis.
09:24On revient juste après ça.
09:25Le Grand Matin Sud Radio, 8h-10h, Benjamin Glaze.
09:30Débat musclé ce matin sur Sud Radio,
09:32et c'est important aussi de donner la parole à tout le monde,
09:35que chacun puisse s'exprimer.
09:37On parle du budget, les grandes lignes du budget
09:39qui seront annoncées cet après-midi par François Bayrou.
09:42L'une des questions qui se posent, c'est les retraités.
09:44Doivent-ils être mises à contribution ?
09:46On verra cela cet après-midi.
09:48En tout cas avec nous, Jean-René Cazeneuve,
09:50député ensemble pour la République du GERS,
09:51membre de la Commission des Finances,
09:53et Alexandre Nikolic, député européen RN.
09:55Vous n'êtes pas d'accord tous les deux sur cette question
09:58de la contribution demandée aux retraités.
10:01Vous-même, Alexandre Nikolic, vous êtes contre.
10:03Est-ce que ça veut dire que le RN doit censurer
10:05ce gouvernement à l'automne
10:08s'il y a contribution, effort financier demandé aux retraités ?
10:11D'ailleurs, je remarque que c'est évoqué
10:13quand il y a les vacances des députés.
10:15Donc en fait, en permanence, il y a une espèce de calcul politique
10:17parce que là, il se dit, je peux essayer d'évoquer ça
10:22et il n'y aura pas de polémiques qui peuvent entraîner
10:25une censure immédiate.
10:26Donc, mais oui, si on prend en retraité,
10:31à la rentrée, mais si on prend en retraité,
10:33et s'il y a une augmentation des impôts,
10:35parce que c'est une autre piste qui est évoquée,
10:36je parlais d'année blanche, il y a aussi une volonté
10:39d'avoir une année blanche sur les impôts sur le revenu,
10:40c'est-à-dire qu'il n'y aura pas une évolution du barème
10:43et donc ça veut dire qu'on prendra plus d'impôts
10:48encore une fois aux Français
10:49et donc c'est une hausse d'impôts déguisée.
10:51Je le disais, on tape toujours évidemment sur les mêmes.
10:55Moi, ce qui me choque, c'est que les retraités
10:56ces dernières années, ils ont vu souvent,
10:57c'est des propriétaires, ils ont vu la taxe foncière
10:59augmenter considérablement, c'est les collectivités locales,
11:01mais la fin de la taxe d'habitation a entraîné ça.
11:04Évidemment, là, vous évoquez la hausse de la CSG,
11:08vous évoquez le fait que les retraites
11:10ne pourraient pas suivre l'inflation,
11:11donc une perte d'argent pour les retraités.
11:14Oui, je pense qu'on cible des retraités
11:16qui ne manifesteront pas,
11:18qui, peut-être qu'ils se disent que ça va être plus simple,
11:22mais moi, je trouve ça vraiment très lâche, effectivement,
11:24parce que je suis désolé de faire ce parallèle,
11:27mais quand vous avez d'autres économies
11:29qui sont paralysées, je l'ai évoqué tout à l'heure,
11:31sur des déséconomies structurelles,
11:32sur la subvention supplémentaire,
11:34ce qu'on va donner de manière supplémentaire
11:36à l'Union Européenne, 7 milliards supplémentaires,
11:39mais pour les retraités qui nous écoutent,
11:40c'est insupportable,
11:40comme pour eux,
11:41c'est insupportable de voir des gens
11:43qui ne devraient pas être sur le territoire français,
11:44je parle des clandestins,
11:45et qui bénéficient de soins gratuits,
11:47alors qu'eux ne bénéficient pas de soins gratuits,
11:50les retraités doivent payer,
11:52comme tous les Français,
11:53la sécurité sociale,
11:54cotiser, avoir une mutuelle, par exemple,
11:56et comme pour eux,
11:57c'est insupportable d'avoir des aides aux clandestins,
11:59aussi,
12:00de plus de 400 euros en moyenne par individu,
12:03et qui représentent une somme considérable,
12:04je le disais,
12:05il n'y a pas d'économie structurelle,
12:07par exemple sur ce point-là,
12:08avec des gens qui sont délinquants,
12:11parce qu'ils n'ont pas à être sur le territoire français,
12:12ils devraient être expulsés,
12:13et on tape, effectivement,
12:14toujours sur les mêmes.
12:15Jean-René Cazeneuve,
12:16est-ce qu'on fait passer les retraités,
12:18les boucs émissaires,
12:20d'une certaine manière ?
12:23Ce qui est intéressant
12:24avec le Rassemblement National,
12:25c'est que,
12:26quelle que soit la question,
12:27la réponse,
12:28c'est toujours les éoliennes et l'immigration,
12:31c'est quand même caricatural,
12:33mais c'est assez pratique.
12:35Non,
12:36je veux dire,
12:38il n'est pas question de faire porter aux retraités
12:42l'effort que nous devons faire
12:44sur le budget 2026.
12:47C'est l'ensemble de notre pays
12:49qui doit faire aujourd'hui des efforts.
12:51Donc, il y aura des mesures,
12:52je l'ai dit,
12:53sur l'assurance chômage,
12:55il y aura probablement des mesures
12:56pour les retraités,
12:58il y aura l'intégralité des budgets de l'État,
13:01qui vont aussi être gelés,
13:03figés.
13:04Donc, c'est bien un effort national,
13:06c'est bien un sursaut national
13:07dont on a besoin.
13:09Et je vois bien
13:09les partis politiques
13:10qui vont faire la politique du pire,
13:13qui vont essayer
13:13de dire que rien ne va,
13:16qui vont probablement voter la censure.
13:18Mais ce n'est pas ce que veulent les Français.
13:20Vous savez, moi, je...
13:20Ce serait irresponsable, selon vous,
13:21de voter la censure,
13:23Jean-André Cazeneuve ?
13:24C'est absolument irresponsable.
13:26Tous les Gersois que je rencontre
13:27me disent qu'ils veulent de la stabilité.
13:30Et l'instabilité politique
13:32que nous vivons maintenant
13:33depuis de longs mois,
13:34elle a un impact sur notre économie,
13:37évidemment.
13:37Elle a un impact sur l'épargne.
13:39Les Français sont stressés
13:40pour leur boulot.
13:41Les Français sont stressés
13:42sur leur épargne.
13:43Ils sont stressés
13:44pour les entreprises.
13:45Les chefs d'entreprise,
13:46aujourd'hui,
13:47investissent moins.
13:49Donc, ce climat
13:50créé aujourd'hui
13:52par un certain nombre
13:52de positions,
13:53dont le Rassemblement National,
13:55pour qu'il crée
13:55cette instabilité politique,
13:58cette épée Damoclès,
13:59un jour je censure,
14:00le lendemain je ne censure pas,
14:01et puis peut-être,
14:02et puis peut-être bien que oui,
14:03peut-être bien que non.
14:04Vous voyez,
14:04c'est absolument insupportable.
14:06Ce sont des calculs
14:07politiciens
14:08de gens qui jouent
14:09contre notre pays,
14:11contre la France,
14:12simplement pour prendre le pouvoir.
14:13Et je trouve ça
14:14assez méprisable
14:15pour vous dire
14:15le fond de ma pensée.
14:16Alexandre Nicolich.
14:18Non, mais à part
14:18des éléments de langage,
14:19encore une fois,
14:19il y a un de concret.
14:20Vous dites que
14:22l'instabilité,
14:23ce serait justement
14:24de censurer.
14:25Oui, si vous continuez
14:26à commettre les erreurs
14:27qui nous mènent
14:27à un tel déficit,
14:28effectivement on censurera,
14:29qui nous mènent
14:30à un déficit commercial
14:31de 100 milliards d'euros,
14:32qui font que depuis 2000,
14:34on est passé
14:34de 1,5% de déficit public
14:36à aujourd'hui
14:37plus de 6%
14:37et qu'à chaque fois,
14:39on l'avait vu avec M. Le Maire,
14:40on n'arrive même plus
14:41à déterminer le déficit public
14:42pour montrer à quel point
14:43la situation
14:44elle est incontrôlable.
14:47Sur tous les points,
14:48vous avez un déclin généralisé.
14:49Il faut se mettre
14:51aussi à la place
14:52des auditeurs,
14:53des Français,
14:53c'est que l'instabilité,
14:55il la paye.
14:57Mais non,
14:57il paie les erreurs
14:58et l'instabilité du pays,
15:00elle est provoquée
15:01par les erreurs
15:02de vision sur le long terme.
15:03Oui, en matière énergétique,
15:05oui, en matière migratoire,
15:08oui, en matière
15:08de politique entrepreneuriale.
15:10Quand vous créez
15:11des impôts de production,
15:12vous freinez
15:12l'activité commerciale.
15:13Quand vous trompez
15:15sur la politique énergétique,
15:16vous rajoutez
15:17un prix de l'électricité
15:18qui augmente pour les Français
15:19mais aussi pour les entreprises.
15:21Quand vous les mettez
15:21en concurrence directe
15:22avec des pays
15:23qui n'ont pas les mêmes normes,
15:24vous plombez l'économie française.
15:25Ce qui fait qu'en 30 ans,
15:26on est passé,
15:27par exemple pour l'industrie,
15:28à 20% du PIB,
15:29à moins de 10%.
15:30Tout ça, ça coûte,
15:31évidemment.
15:32Et c'est les retraités
15:33qui doivent le payer,
15:34selon vous,
15:35ceux qui sont au chômage
15:36qui sont en difficulté.
15:37En fait, le progrès,
15:38c'est de faire payer les Français
15:39de plus en plus
15:40sur les retraités,
15:41les chômeurs.
15:42Jean-René Cazeneuve.
15:43La conclusion rapide
15:44pour vous,
15:44Jean-René Cazeneuve.
15:47Là, on a un choix politique
15:49extrêmement important.
15:51Il y a la guerre
15:52aux frontières de l'Europe
15:53avec les amis Poutine
15:56du Rassemblement National.
15:58Il y a une guerre
16:00commerciale
16:01avec les Etats-Unis.
16:02Il y a une guerre commerciale
16:03avec les Etats-Unis.
16:04Donc, notre pays,
16:05aujourd'hui,
16:06est sous un jeu
16:06de contraintes
16:07absolument colossales.
16:08Nous devons baisser
16:10notre déficit.
16:12C'est absolument vital
16:13si nous voulons garder
16:15notre indépendance,
16:16notre souveraineté,
16:17si nous voulons investir
16:19aujourd'hui
16:19dans notre défense.
16:21Moi, je soutiens,
16:22évidemment,
16:23le discours du président
16:23de la République
16:24sur ce sujet.
16:25Donc, ça appelle
16:26à la responsabilité.
16:27La responsabilité,
16:28c'est faire des économies.
16:31Évidemment,
16:31ce n'est pas facile
16:32d'annoncer des économies.
16:33Et ce que va annoncer
16:34le Premier ministre,
16:36c'est un effort important
16:37pour l'ensemble des Français
16:39où les riches
16:39vont être...
16:41à qui on va demander
16:42une plus forte contribution
16:43aux Français
16:44les plus riches,
16:45c'est normal.
16:46Mais voilà,
16:47il est demandé
16:47un sursaut
16:48de manière à réduire
16:50notre déficit
16:51et assurer
16:51notre indépendance.
16:52Voilà.
16:53Et les hommes politiques
16:54vont avoir aujourd'hui
16:55une responsabilité
16:56très lourde.
16:58Est-ce qu'ils veulent
16:58le chaos ?
17:00Est-ce qu'ils veulent
17:01continuer l'instabilité ?
17:02Et ce n'est pas l'avis,
17:03on l'aura entendu,
17:04d'Alexandar Nikolic.
17:06En 2017,
17:07on était à 2,9%
17:08du déficit public.
17:09On a plus de 6%.
17:10Vous avez pu tous les deux
17:12vous exprimer.
17:12Chacun s'est exprimé,
17:14c'est important.
17:14Tout le monde a la parole
17:16sur Sud Radio.
17:17Un grand merci
17:17à Alexandar Nikolic.
17:18Je rappelle,
17:18vous êtes député européen
17:19du RN.
17:20Jean-René Cazeneuve,
17:21un grand merci à vous aussi,
17:22député ensemble
17:23pour la République du Gers,
17:24membre de la Commission
17:25des Finances.
17:26Et on va suivre donc,
17:27comme vous,
17:27bien évidemment,
17:28ces annonces
17:29de François Bayrou
17:30sur le budget
17:3140 milliards d'économie.
17:32Comment ?
17:33On va voir cela
17:33cet après-midi
17:34avec la conférence de presse
17:36du Premier ministre.
17:37Merci à vous.

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