- hier
Avec Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme et membre du Bureau politique du RN
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
00:06Je vous invite ce matin Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme et membre du bureau politique du Rassemblement National.
00:11Jean-Philippe Tanguy, bonjour.
00:13Bonjour et merci de votre invitation.
00:14Bien, merci.
00:15Ça me fait plaisir d'être là quand même, si vous me permettez, deux minutes avant le 4 juillet.
00:20Parce que moi je voudrais vous rendre hommage quand même à quelque chose de très important pour moi, c'est la liberté de parole.
00:25Oui.
00:26Et vous savez que j'ai travaillé pendant longtemps avec M. Dupont-Aignan.
00:28Oui.
00:28Et il y a un moment où les idées qu'on défendait les souverainistes, elles n'étaient pas, comment dire, très populaires.
00:33On ne les entendait pas beaucoup et notre famille politique a failli disparaître.
00:35Et je me souviens qu'en 2012, on n'avait pas beaucoup la parole, mais on avait la parole avec vous.
00:39Et c'est important, moi je m'en souviens, j'étais jeune, et moi je me souviens que la liberté de parole c'est sacré.
00:45Et il n'y a pas beaucoup de gens qui la défendent, donc je voulais vous le dire ce matin.
00:48Eh bien ça me fait plaisir Jean-Philippe Tanguy parce que la liberté de parole, je suis d'accord, quelle que soit la parole,
00:53elle est cette... on n'y touche pas.
00:58On n'y touche pas.
00:59Alors vous avez votre liberté de parole, je vais vous parler du budget puisque vous êtes spécialiste entre autres des questions budgétaires.
01:07Le gouvernement va nous annoncer pour 2026 un programme budgétaire, si je puis dire, au moins 40 milliards d'économies à trouver.
01:20On attend les annonces de François Bayrou, la Cour des comptes dit oh là là, 40 milliards, mais beaucoup plus, plus de 100 milliards en 5 ans.
01:28que dit François Bayrou, l'effort sera demandé à tous les Français.
01:34Et il vous propose, hier soir vous avez rencontré Mélie de Montchalin.
01:38Oui, pendant plus d'une heure.
01:38Pendant plus d'une heure.
01:40Et le gouvernement vous propose d'avancer vos idées.
01:46Si j'ai bien compris, vous allez me dire et confirmer.
01:49Nous allons, sur les 40 milliards, nous allons proposer deux tiers d'économies, deux tiers de ces 40 milliards,
01:59et l'opposition devra nous proposer le complément.
02:03C'est bien cela ? C'est ce que vous a dit Amélie de Montchalin ?
02:06Alors ces ordres de grandeur-là, non, mais effectivement on a discuté, et c'est normal d'ailleurs,
02:10le Rassemblement National, on aspire à gouverner.
02:11Donc si on aspire à gouverner, on doit proposer le rétablissement des comptes publics.
02:15Et aux dernières élections législatives, vous m'aviez reçu, moi j'avais annoncé 100 milliards à trouver.
02:19Donc moi j'étais dans la bonne étiage avec Jordan Bardella,
02:22et donc on a fait proposition sur le contrôle, évidemment, de l'émigration,
02:26et les restrictions au coût de l'émigration.
02:29On a proposé une année blanche européenne.
02:32C'est-à-dire qu'avant de demander une année blanche aux Français,
02:34demandons à l'Union Européenne de serrer la ceinture.
02:39J'ai fait des propositions très concrètes et très techniques sur l'annulation de crédits au niveau européen
02:44qui permettra à la France de ne pas avoir à verser 7 milliards d'euros l'année prochaine,
02:48et encore 10 milliards en 2027.
02:51J'ai été écouté, je ne sais pas si j'ai été entendu,
02:52mais au moins j'ai pu exprimer jusqu'au bout mes réflexions.
02:56La lutte contre le millefeuille territorial,
02:58avec enfin la suppression de deux échelons,
03:01ça devient urgent de simplifier tout ça.
03:02Lesquels ?
03:03Les intercommunalités,
03:05et les régions.
03:06Suppression des régions.
03:08Oui.
03:09Régions, on a l'impression qu'on va supprimer la Normandie,
03:12les gens à la même Normandie.
03:13Évidemment, ce n'est pas supprimer la Normandie, le territoire.
03:15C'est supprimer le poste de conseiller régional,
03:17toutes ces administrations qui ont été régionalisées,
03:20renvoyer au département qui sont les champs de proximité, d'efficacité,
03:23et on peut travailler entre les...
03:24Donc les compétences des régions seraient transmises au département ?
03:28Exactement, au parti, et aussi au préfet.
03:30C'est quand même une recentralisation,
03:32une reconcentration à faire au sein des préfets.
03:34C'est une centralisation quand même, ça non ?
03:35Oui, c'est une forme de centralisation.
03:36Nous, on estime que...
03:37Vous êtes centralisateurs.
03:38On est pour donner les bonnes compétences aux beaux endroits.
03:41Il y a, par exemple, la compétence sociale
03:42qui est bien exercée par les départements.
03:44Moi, je le vois dans la politique du handicap,
03:46où il y a un vrai besoin de proximité dans la Somme, par exemple.
03:49Mais il y a d'autres politiques qui demandent
03:51de la coordination de la part des préfets.
03:52Par exemple, la réindustrialisation.
03:54On voit bien que ça marche que quand les préfets s'en occupent,
03:56parce qu'il y a trop de sujets à coordonner.
03:58D'ailleurs, je vois que ça va dans ce sens-là,
04:00sauf qu'ils ne suppriment pas.
04:00C'est-à-dire qu'il y a un peu aujourd'hui
04:02de recentralisation vers les préfets,
04:04notamment pour les usines.
04:06Mais on voit qu'ils maintiennent les structures parallèles
04:08dans les régions.
04:09Vous êtes anti-régionaliste, là.
04:12Je pense que c'est à la fois trop grand et trop petit.
04:15C'est-à-dire que ça a créé des baronnies,
04:16des dépenses somptuaires.
04:18On voit qu'il y a même des ambassades,
04:19que les régions, parfois, créent des ambassades
04:21à Paris ou à l'étranger.
04:22Tout ça a créé un peu des barons.
04:24Et c'est très dangereux.
04:25L'histoire de France, vous savez aussi,
04:27c'est depuis Richelieu et même avant.
04:29La lutte contre les baronnies,
04:30elle a tendance aux élites françaises
04:32à se constituer un peu des fiefs.
04:33Et c'est les Français qui payent.
04:34Et je ne crois pas que les Français étaient très contents
04:36des résultats des régions.
04:38Mais des intercôts, il ne faut pas oublier.
04:39Parce qu'il y aura bientôt les maires.
04:40Et je sais aussi que vous leur donnez la parole
04:42sur Sud Radio depuis longtemps.
04:43Les maires du terrain.
04:44Qui ne coûtent rien avec des élus bénévoles.
04:47On dit souvent qu'il y a 500 000 élus locaux en France.
04:49On a l'impression que ça coûte clair.
04:50Non, c'est 500 000 élus bénévoles.
04:52Moi, je ne suis pas bénévole.
04:54Moi, je suis payé.
04:54Et je suis bien payé pour être député.
04:56Il y a de la chance.
04:56Il y a 500 000 élus bénévoles sur le terrain.
04:58Non seulement, ils ne sont pas payés.
04:59Mais souvent, ils payent pour entretenir les communes.
05:02Ils passent la tondeuse gratuitement.
05:04Ils entretiennent les digues.
05:06Ils désherbent les jardins.
05:08Et personne ne leur dit merci.
05:10Moi, je leur dis merci.
05:11Bien.
05:12Le budget, c'est pour vous...
05:16Oui ou non, si je puis dire.
05:18Le budget, c'est censure ou pas censure.
05:20Vous vous prononcerez.
05:22Vous ferez tomber le gouvernement sur le budget.
05:25Pas sur un autre sujet.
05:26Ah si, la politique énergétique est toujours sur la table.
05:28Parce que moi, on entend beaucoup de choses aussi dans les rumeurs à Paris.
05:32Vous êtes favorable à une censure.
05:34Aujourd'hui.
05:35Vous allez attendre, évidemment, les propositions budgétaires.
05:38On est bien d'accord.
05:39Mais aujourd'hui, vous dites oui à la censure.
05:41Moi, écoutez, la situation est tellement grave.
05:43Moi, je suis dans le respect.
05:44On est convosqué.
05:45On est invité par le gouvernement à donner des propositions.
05:48Si je vais au nom des Français en disant à la télévision ou à la radio
05:52oui, oui, on va discuter.
05:53Alors qu'en fait, mon seul objectif, c'est de censurer.
05:55Eh bien, ce n'est pas honnête pour les Françaises et les Français.
05:57Dans ce cas-là, on le dit aux gens.
05:58Et on dit au gouvernement.
05:59Donc la censure n'est pas automatique.
06:00On fait comme les insoumis.
06:01On fait comme les insoumis.
06:02On dit quoi ?
06:02Que dise le gouvernement ?
06:03C'est nul.
06:04On censure.
06:04Moi, je pense que ça n'a pas d'intérêt.
06:06Parce que la situation est grave.
06:07Et que d'une part, il faut redresser les comptes publics.
06:10Parce qu'il y a encore deux ans.
06:11Et que deux ans de déficit, ce sont des centaines,
06:14c'est plusieurs centaines de milliards d'euros de dettes qui vont encore se créer.
06:17Donc si on peut arrêter la machine infernale,
06:19c'est la responsabilité de tout le monde de le faire.
06:21Donc on fait des propositions.
06:23Si elles sont entendues, on verra.
06:25Par contre, il y a des lignes rouges très claires.
06:27Ce n'est pas de hausse d'impôt.
06:28Les Français paient trop d'impôt.
06:29Les classes moyennes et populaires paient trop d'impôt.
06:31Mais aussi des impôts déguisés.
06:33Parce que ça, vous connaissez bien sur Sud Radio aussi.
06:35Vous l'identifiez souvent.
06:36Ce n'est pas des hausses d'impôt, mais c'est indirect.
06:39On va désindexer les retraites.
06:40C'est une hausse d'impôt.
06:42On va dérembourser des médicaments.
06:43C'est une hausse d'impôt.
06:44Puisque vous payez des cotisations et vous n'avez rien en face.
06:46Donc on ne veut pas que les Français paient injustement les efforts.
06:50Il y a tellement d'efforts à faire.
06:51Sur la bureaucratie, sur les gaspillages,
06:53sur l'Union Européenne, sur l'immigration, sur les normes.
06:56Déjà, quand on aura fait le ménage, on verra.
06:57Mais je peux vous dire qu'il y a de la marge.
06:59Bien. Pas censure automatique.
07:01Donc on est bien d'accord.
07:02Non, parce que c'est un manque de respect pour les Françaises et les Français.
07:06Le Parlement, il a été élu.
07:07Il ne tombe pas du ciel.
07:08Les Françaises et les Français, ils ont voulu cette géographie politique.
07:12Moi, je le regrette.
07:13Je pense que Jordan Bardella méritait d'être Premier ministre
07:15et qu'on aurait pu faire des choses très urgentes pour la France.
07:17Mais c'est ainsi.
07:18Et moi, je me soumets au vote populaire.
07:21Et donc, j'essaie de trouver des solutions.
07:22Par contre, comme on l'a fait avec M. Barnier,
07:24qui avait mis 40 milliards d'impôts sur la table, ce sera non.
07:27Bien. Jordan Bardella, qui, lui, a appelé à une présidentielle anticipée.
07:31Il l'a dit, publiquement.
07:33D'ailleurs, il a changé d'avis, puisque maintenant, il demande une dissolution.
07:38Oui, on demande un peu les deux.
07:39Donc, je ne suis pas sûr qu'il ait changé d'avis.
07:41C'est-à-dire, vous demandez les deux ?
07:43C'est-à-dire que plus vite Marine Le Pen arrive à l'Élysée, mieux c'est.
07:46Et plus vite Jordan Bardella arrive comme Premier ministre, mieux c'est.
07:48Oui.
07:49Plus vite Marine Le Pen arrive à l'Élysée,
07:51en fonction de son calendrier judiciaire, évidemment.
07:54Oui, mais nous, nous pensons que, dans l'attente,
07:56Marine Le Pen est innocente et qu'elle le prouvera vite.
07:59Donc, vous demandez une présidentielle anticipée ?
08:03C'est-à-dire qu'il faut être cohérent.
08:04On ne peut pas...
08:05Là où Jordan Bardella avait raison,
08:08c'est qu'on ne peut pas dire aux Français
08:09que M. Macron doit rester au pouvoir,
08:12parce qu'on serait gêné.
08:13On n'est pas gêné.
08:14Marine Le Pen, elle est innocente.
08:15Donc, la logique, c'est que M. Macron doit partir le plus vite possible.
08:17Elle est innocente, nous verrons bien.
08:19Oui, moi, je pense qu'elle est innocente.
08:20Moi, je pense qu'elle est innocente.
08:21J'affirme qu'elle est innocente et je la défends.
08:23Voilà, et je la défends matin, midi et soir.
08:25Et je suis fière de la défendre,
08:26parce que c'est une honnête femme, injustement accusée.
08:29On ne va pas rouvrir le procès.
08:30Mais moi, je ne lâcherai rien sur l'innocence de Marine Le Pen.
08:34Parce que nous ne sommes pas des procureurs,
08:36ni des juges.
08:38Mais Jean-Philippe Tanguy,
08:40ça veut dire que vous demandez le départ
08:42d'Emmanuel Macron.
08:44Bien sûr qu'on demande son départ.
08:45Il est incompétent, il est dangereux pour la France.
08:47Plus vite il part, mieux c'est.
08:48Vous demandez son départ.
08:49Mais Marine Le Pen a toujours demandé.
08:51On a toujours demandé que M. Macron devait partir.
08:54Là où il y a parfois des malentendus,
08:56c'est qu'il y a des gens qui demandent la destitution
08:58de M. Macron.
08:59Et c'est vrai que nous, on ne veut pas entamer la destitution.
09:02Pourquoi ? Parce que ça ne marche pas.
09:03Il ne va pas partir de lui-même.
09:05On pourrait faire une pression politique,
09:06mais il pourrait en tirer les conséquences de son incapacité.
09:08Mais pourquoi ?
09:09Parce que j'entends ici ou là,
09:10il faut dire sur le réseau social,
09:11destitution de Macron.
09:12On ne peut pas le destituer,
09:13puisque le Sénat ne votera pas.
09:15Donc ça ne sert à rien de faire des promesses aux Français
09:17qu'on ne peut pas tenir.
09:18Moi, j'en ai assez d'entendre des.
09:19C'est facile de dire oui, destitution, renvoyez-les.
09:21On ne peut pas le voter.
09:22Si on pouvait le voter, on l'aurait fait depuis longtemps.
09:24Mais ça ne sert à rien de promettre aux Français
09:26des choses qui n'existent pas.
09:28Grève des contrôleurs aériens intolérable,
09:31disent les compagnies aériennes.
09:33Vous aussi ?
09:33Ce n'est pas les compagnies aériennes.
09:34C'est les compagnies aériennes, je m'en fiche.
09:36C'est les Françaises et les Français
09:37qui, après une année de travail,
09:38veulent partir en famille.
09:40Vous savez à quel point un billet d'avion,
09:42comme un billet de train d'ailleurs,
09:43ça représente parfois et souvent
09:45un poids très important dans le budget des ménages.
09:47Parfois, les familles économisent un an
09:49pour pouvoir se payer un billet d'avion
09:51et on leur dit non, vous ne partez pas.
09:53Donc, ça suffit de faire des grèves
09:54le jour des départs ou pendant les départs en vacances.
09:56On peut faire grève presque toute l'année.
09:58Il y a plein de moyens de se faire entendre.
09:59Moi, je suis très attentif aux droits sociaux.
10:02Bon, les contrôleurs aériens,
10:03ce n'est pas les plus maltraités de France entre nous.
10:05Au niveau social, c'est un travail difficile.
10:07C'est une responsabilité
10:08parce que vous avez la vie déjà en main.
10:10Mais on peut défendre ses droits,
10:12avoir conscience aussi
10:13qu'on n'est pas maltraité quand même
10:14par rapport aux autres Français,
10:15mais les respecter et ne pas faire grève
10:17pendant les départs en vacances.
10:18Ce n'est pas les oligarques qui sont gênés
10:20quand les contrôleurs font grève pendant les vacances.
10:23C'est comme le métro, les bus, les services publics.
10:25C'est les honnêtes gens.
10:28C'est les classes moyennes.
10:29Donc, moi, j'ai toujours dit avec d'autres
10:30à ceux qui font grève,
10:32pour avoir le soutien du peuple
10:33et le soutien du peuple,
10:34vous l'aurez si votre cause est juste,
10:36faites grève contre les oligarques,
10:38bloquez ceux qui dirigent la France
10:41et n'allez pas embêter les classes moyennes qui bossent.
10:43Jean-Philippe Tanguy,
10:45vous avez une cible en ce moment à l'Assemblée nationale,
10:49c'est Bruno Retailleau,
10:51et dans tous vos discours au Rassemblement national.
10:53Vous reconnaîtrez que moi, j'ai toujours dit.
10:55Alors, Bruno Retailleau s'est adressé à vous.
10:59Vous me qualifiez de nombreuses attaques
11:01et voyez-vous, j'y vois plutôt une marque d'intérêt.
11:05Voilà ce que vous a dit Bruno Retailleau.
11:07Vous vous intéressez à lui ?
11:08Non, je m'intéresse à ses mensonges.
11:10À ses mensonges ?
11:10Oui, parce que je suis habitué, malheureusement, vous savez.
11:12Moi, j'ai grandi avec le traité de Lisbonne.
11:14C'était menteux, Bruno Retailleau ?
11:16Oui, il ment beaucoup.
11:17Je le regrette d'ailleurs.
11:17Je vais vous donner un exemple.
11:18Hier, il a fait une tribune sur la politique énergétique
11:21parce qu'effectivement,
11:22les incohérences de son parti
11:23commencent à se faire sentir,
11:24à lui coûter des voix.
11:26Et donc, il a écrit une tribune
11:27que tout le monde peut lire au Figaro,
11:29où il dit par exemple
11:29que c'est la faute de Ségolène Royal
11:31s'il y a des éoliennes et des panneaux solaires en France
11:33qui coûtent très cher aux Français.
11:34Eh bien, Mme Ségolène Royal, elle a le dos large.
11:36Parce que c'est, vous le savez,
11:37c'est le grenelle de l'environnement
11:38de Nicolas Sarkozy
11:39qui a lancé l'invasion
11:40à la submersion des éoliennes en France.
11:42Donc, mentir à l'oral, c'est une chose.
11:44Mentir à l'écrit, c'en est une autre.
11:46Donc, Ségolène Royal a une grande part
11:47de responsabilité, malheureusement,
11:48dans le naufrage énergétique.
11:50Mais c'est trop facile de l'attaquer
11:51et de mentir par écrit.
11:52Et j'aimerais et j'espère
11:53que les journalistes vont rétablir les choses.
11:55Parce qu'il y en a marre
11:56qu'on puisse écrire n'importe quoi.
11:57Tout le monde peut vérifier.
11:58D'ailleurs, j'ai mis sur Internet,
11:59sur mes réseaux sociaux.
12:00Tout le monde peut vérifier.
12:01C'est Sarkozy qui avait dit
12:02pour un euro dans le nucléaire,
12:04un euro dans l'éolien et le solaire.
12:05Oui.
12:06Jordan Bardella l'a dit,
12:07Nicolas Sarkozy,
12:09lors de leur déjeuner ?
12:10Peut-être, mais je ne sais pas
12:12ce qu'ils se sont dit.
12:12Non, mais je vous pose la question.
12:13Puisque...
12:14Ben oui, non, mais...
12:16Je ne sais pas.
12:17Bon, non, mais c'est une petite remarque.
12:19Dites-moi.
12:20Non, mais par contre, excusez-moi.
12:22Vous savez en plus que c'est intéressant
12:26vous avez un ancien président de la République
12:27qui vous invite pour discuter.
12:30C'est intéressant.
12:31Il faut avoir de l'humilité dans la vie.
12:32Il y a des gens qui ont exercé
12:32des responsabilités.
12:34Même s'ils se sont trompés,
12:35même si on a des accords avec eux,
12:36il faut écouter l'expérience.
12:37Moi, si demain, François Hollande
12:38me propose, je ne pense pas qu'il le fera,
12:40de discuter et d'échanger,
12:41ça m'intéresserait.
12:42Parce que même si je ne suis pas d'accord avec lui,
12:44j'aimerais...
12:44C'est toujours intéressant
12:45d'avoir des discussions.
12:46Jordan Bardella et pas Marine Le Pen.
12:48Non, mais alors pour le coup,
12:49M. Sarkozy, d'ailleurs,
12:50le dit publiquement,
12:51a une espèce de vieille culpabilité
12:54envers Marine Le Pen
12:55pour une raison simple.
12:56C'est que d'une part,
12:57effectivement, vu le bilan de M. Sarkozy,
12:59on n'allait pas soutenir M. Sarkozy.
13:00Alors, il le regrette,
13:01mais il n'avait qu'à pas trahir les Français
13:02avec le traité de Lisbonne,
13:04avoir des records d'immigration,
13:06mettre M. Kouchner de gauche
13:08au lieu de passer le Karcher
13:09comme il avait promis aux Françaises et aux Français.
13:11Donc, on ne va quand même pas s'excuser
13:12pour le bilan de M. Sarkozy.
13:13Mais M. Sarkozy,
13:14comme beaucoup d'hommes politiques français,
13:15en particulier des hommes,
13:16il faut bien le dire,
13:17c'est toujours la faute des autres.
13:19Alors, pour en revenir à Bruno Retailleau,
13:22parlons d'immigration,
13:23parce qu'il y a une querelle de chiffres.
13:25Les chiffres de l'immigration
13:26baissent depuis qu'il est ministre de l'intérieur.
13:29C'est le Figaro qui a titré
13:30et des chiffres sont donnés
13:32par Bruno Retailleau.
13:34C'est pas Libération.
13:35Oui, le Figaro, tous les jours,
13:37Retailleau, 2, 4, 5...
13:38Pourquoi le Figaro,
13:38c'est la feuille de propagande
13:40de Bruno Retailleau ?
13:41Tous les jours.
13:42Tout le monde peut vérifier.
13:44J'invite,
13:44c'est un très bon journal
13:45pour plein de sujets.
13:46Mais tous les jours,
13:47vous avez le bulletin officiel,
13:49c'est pas de la Grande Armée,
13:50c'est de Retailleau.
13:51C'est le bulletin officiel de Retailleau.
13:53Ah, tous les jours.
13:54Tous les jours.
13:54Tous les jours que Dieu fait.
13:56D'où cette tribune sur l'énergie
13:57où il raconte n'importe quoi,
13:58où le Figaro ne fait même pas remarquer
14:00des choses factuelles
14:00que tout le monde peut vérifier.
14:01Enfin bon,
14:02visa, long séjour,
14:03moins 7%
14:04depuis qu'il est ministre de l'Intérieur.
14:05Admissions exceptionnelles au séjour
14:07des immigrés,
14:08moins 30%.
14:09Interpellation d'irréguliers,
14:11plus 18,8%.
14:13Éloignement,
14:14plus 15%
14:15depuis qu'il est ministre de l'Intérieur.
14:16Ça devrait vous ravir.
14:18Non, mais parallèle,
14:18les chiffres officiels,
14:19ceux qui sont vraiment sortis,
14:20pas les chiffres qui sortent
14:21juste de M. Retailleau
14:22quand ça l'arrange,
14:23l'immigration n'a jamais été aussi haute.
14:25Je crois plus 3%
14:26des titres d'admission,
14:27en particulier l'Algérie,
14:28pour qui c'est vraiment
14:29toujours la porte ouverte
14:31pour les Algériens
14:32et leur régime.
14:33Écoutez-moi,
14:34si un jour,
14:34il y a une baisse de l'immigration,
14:35eh bien tant mieux.
14:36Moi, je prends.
14:37Moi, je prends
14:37toutes les moins bonnes,
14:39toutes les moins mauvaises nouvelles, pardon.
14:41Par contre, excusez-moi,
14:43si un jour,
14:43M. Retailleau nous dit
14:44au lieu d'avoir fait
14:44500 000 entrées,
14:45j'en ai fait 480 000,
14:47ce sera toujours 480 000 de trop.
14:49Il y a de la marge.
14:50Il y a de la marge.
14:50L'immigration,
14:52Giorgia Méloni en Italie,
14:54d'abord régularisé
14:55450 000 étrangers,
14:56non communautaires,
14:58et puis nouveau décret signé
14:59qui autorise
15:00500 000 entrées d'étrangers
15:02entre 2026 et 2028 en Italie.
15:05En 50 pouvoirs,
15:061 million de travailleurs extra communautaires
15:08accueillis en Italie.
15:10L'immigration est indispensable,
15:12parfois ?
15:12Pas du tout.
15:13Ce qui est indispensable,
15:14c'est de donner du travail
15:14aux Françaises et aux Français
15:15qui sont au chômage.
15:17Moi, dans ma région,
15:17la Picardie,
15:18on a un taux de chômage
15:19beaucoup plus important
15:20que la moyenne.
15:20Il y a des gens
15:21qui viennent toutes les semaines
15:21me voir à ma permanence,
15:23qui attendent une formation,
15:24qui attendent un travail.
15:26Ils veulent travailler.
15:27On entend toujours
15:27oui dans la restauration,
15:29dans l'hôtellerie.
15:29On a besoin des immigrés.
15:31Mais Giorgia Méloni
15:32n'est pas un exemple pour vous.
15:33Non, moi je la respecte.
15:34Moi je respecte,
15:35évidemment,
15:36on peut avoir des proximités
15:37sur certaines choses,
15:38mais je pense qu'elle se trompe
15:38en faisant venir
15:40autant d'immigrés pour travailler.
15:41Il y a des Italiens
15:42qui cherchent un travail.
15:43Il y a beaucoup de chômage
15:44aussi en Italie,
15:45notamment des jeunes.
15:47Il y a tellement de chômage
15:47que les jeunes partent
15:48de leur famille à 25-30 ans
15:51qui cohabitent avec leur famille
15:53tellement longtemps
15:53qu'ils ne se marient pas
15:54et qu'ils ne font pas d'enfants.
15:55Et c'est un cercle infernal.
15:57Je pense qu'ils se trompent.
15:58Bien.
15:59Dites-moi,
16:01si nous parlions
16:01des énergies renouvelables...
16:03Ah !
16:04On en a un peu parlé
16:04avec les mensonges
16:05de M. Rotaillot.
16:06Je sais que c'est un sujet
16:07qui est moratoire
16:08sur les énergies renouvelables.
16:10Vous avez voulu ça.
16:11Indispensable.
16:12Pourtant, je regardais quand même...
16:13Je suis allé m'intéresser
16:14de près aux éoliennes marines
16:16qui produisent une électricité
16:17moins chère
16:18que le nucléaire.
16:19Mais non, mais ce n'est pas vrai
16:20parce que ça,
16:20c'est l'énergie qui sort
16:21du moulin, si je puis dire.
16:23Mais après,
16:24il faut raccorder l'éolienne
16:25et surtout,
16:26c'est ce qu'on appelle
16:26les mécanismes
16:27d'équilibre.
16:29Le problème de l'éolien...
16:30Alors, l'éolien en mer
16:31produit plus
16:31que l'éolien sur Terre.
16:33C'est entre 30 et 40 %.
16:34Oui.
16:35Mais il y a quand même 60 %.
16:37Et ce n'est pas quand vous voulez.
16:38Donc, quand il y a des anticyclones
16:39et qu'il n'y a pas de vent,
16:40c'est surtout les moments
16:41où il fait le plus chaud
16:41ou le plus froid.
16:42Vous avez besoin d'électricité.
16:44Et bien, soit il vous faut
16:44des centrales à gaz,
16:45des centrales à charbon
16:46ou surtout,
16:46effacer le nucléaire.
16:48Il faut un mix énergétique.
16:49Oui, mais un mix.
16:50Voilà, parce que les gens,
16:50quand on dit mix,
16:51ils pensent que oui,
16:52ma petite dame
16:53ou mon petit monsieur,
16:54peut-être bien que oui,
16:55peut-être bien que non,
16:55il faut un peu de tout.
16:56Non.
16:56Avant, on avait un mix
16:57entre le nucléaire
16:58et l'hydroélectricité.
16:59Ça fonctionnait très bien
16:59et surtout, c'était très rentable.
17:01Là, ça ne marche pas
17:02parce qu'il faut compenser.
17:03Ce n'est pas compliqué.
17:04Quand vous avez une usine
17:06qui ne marche pas
17:0760% du temps,
17:08ce n'est pas très rentable.
17:09Un artisan aujourd'hui,
17:10un boulanger,
17:11s'il a un four
17:12et que son four est utilisé
17:13que 40% du temps,
17:15sa boulangerie,
17:16elle va fermer.
17:17Donc, structurellement,
17:19si vous voulez,
17:19le problème des énergies
17:20intermittentes,
17:21ce n'est pas qu'elles soient
17:21renouvelables.
17:23Intermittentes,
17:23qui ne sont pas pilotables,
17:24c'est qu'il faut compenser
17:25quand elles ne produisent pas.
17:26C'est pour ça le solaire.
17:27Moi, je vois le solaire,
17:28j'ai des questions.
17:28Moi, je ne vais pas me cacher
17:29derrière mon petit doigt.
17:30On dit pourquoi ?
17:31Vous êtes contre le solaire,
17:31ce n'est pas méchant,
17:32c'est des panneaux sur les toits.
17:33Le problème,
17:34c'est que ça crée
17:34de l'électricité
17:3615% du temps.
17:38Entre 10h et 16h,
17:39vous avez un pic de production
17:40en France.
17:41Et qu'est-ce qu'on en fait
17:42de ce pic de production ?
17:43On ne va pas ouvrir une usine
17:444h par jour.
17:45Donc, on est obligé
17:45d'effacer du nucléaire.
17:47C'est pour ça que la facture a augmenté.
17:48Ce n'est pas facile à comprendre.
17:49Mais paradoxalement,
17:50si vous avez des prix négatifs
17:52sur le marché européen,
17:53à la fin,
17:53ça coûte plus cher
17:54parce qu'il faut compenser.
17:55Et donc, en fait,
17:56c'est un système vicieux.
17:58De toute façon,
17:58les Français ont bien vu,
17:59depuis qu'on met des éoliennes
18:00et des panneaux solaires partout,
18:01que leur facture,
18:02elle a doublé.
18:03Jean-Philippe Tanguy,
18:05Cécile Collère et Jacques Paris
18:07sont emprisonnés,
18:08maintenant,
18:08depuis 3 ans en Iran,
18:10et maintenant,
18:12inculpés d'espionnage
18:13au profit d'Israël.
18:14Ils risquent la peine de mort.
18:16Je dis bien la peine de mort.
18:17À propos de l'Iran,
18:19je vous pose la question.
18:20À quoi ont servi
18:22les bombardements israéliens
18:24et américains ?
18:25Le régime est plus répressif
18:28que jamais.
18:29Regardez Collère et Paris,
18:31qui sont condamnés
18:32à la peine de mort.
18:34L'Iran s'est retiré
18:35de l'AEIA.
18:37Et non seulement ça,
18:38mais le Pentagone reconnaît
18:39que dans 2 ans,
18:41l'Iran aura la capacité
18:42de fabriquer
18:44une bombe nucléaire.
18:45Alors, je vous pose la question.
18:46À quoi ça a servi ?
18:47Alors, le risque
18:48de surrépression,
18:49on l'avait signalé
18:50avec Marine Le Pen
18:51et Jordan Bardella,
18:52on avait donné l'exemple
18:53de la première guerre du Golfe,
18:54où Saddam Hussein
18:55avait été frappé
18:55et était sorti du Koweït.
18:57Et après, effectivement,
18:57il y avait eu un retour répressif
18:58et les pays occidentaux
18:59n'avaient pas protégé
19:00les opposants internes.
19:01Donc, on avait alerté
19:02sur ce risque.
19:03Et c'est dommage,
19:04effectivement,
19:04et que la France,
19:05d'ailleurs,
19:05a une responsabilité là-dedans
19:06de ne plus être audible,
19:08de ne pas avoir fait pression
19:09pour éviter des répressions
19:10plus graves.
19:11Donc, il faut continuer
19:11la pression sur l'Iran.
19:12D'ailleurs, je note
19:13que M. Macron,
19:15après avoir dit
19:15qu'il ne le referait pas,
19:17a repris contact
19:17avec Vladimir Poutine,
19:19qui avec la Chine
19:19est un des seuls régimes
19:20à avoir un peu
19:21de lien et de pouvoir
19:23sur le régime iranien.
19:24Donc, il faut continuer
19:25la diplomatie
19:25pour protéger
19:26nos ressortissants.
19:27Ceci dit,
19:28ils étaient aussi
19:28maintenus en prison,
19:29et vous l'avez dit,
19:30depuis deux ans,
19:31et ça n'avançait pas non plus.
19:32Et croupir
19:33dans les prisons politiques
19:34du régime iranien,
19:35c'est une forme aussi,
19:36malheureusement,
19:37de peine de mort.
19:38Il peut arriver
19:38des malheurs à tout moment.
19:40Donc, nous,
19:40on est évidemment solidaires.
19:41Il faut absolument
19:42reprendre le dialogue
19:43avec la Chine et la Russie
19:44pour faire pression
19:45sur l'Iran avec d'autres.
19:46Par contre, attention,
19:47vous savez,
19:48la Corée du Nord,
19:49un jour,
19:50ils auraient eu la bombe.
19:51Donc aussi,
19:51ne pas intervenir
19:52et dire,
19:53oui, oui,
19:53on discute,
19:54on discute,
19:54et puis un jour,
19:54vous discutez,
19:55vous mettre la bombe nucléaire
19:56sur la table.
19:56Quand on intervient,
19:57on intervient jusqu'au bout,
19:58on n'intervient pas.
20:00On n'avait pas non plus
20:01envahir l'Iran.
20:02Moi, je n'ai pas encore
20:02les informations,
20:03même si, effectivement,
20:09c'était la moins pire chose à faire.
20:12La Corée du Nord
20:12a fabriqué clandestinement
20:14sa bombe atomique.
20:15Enfin, clandestinement,
20:15c'était toujours
20:16avec des discussions
20:16et il y avait aussi la IUA
20:17qui essayait d'intervenir.
20:18Et la Chine,
20:19pour le coup,
20:19avait essayé d'intervenir,
20:20elle n'a pas réussi.
20:21Donc, moi,
20:23une fois plus,
20:23il faut continuer les efforts.
20:25Moi, je regrette
20:25que l'accord historique
20:27avec l'Iran
20:27n'avait pas été poursuivi
20:28et ça a toujours été
20:29notre position.
20:30Il faut essayer
20:31de renouer les fils.
20:32Mais attention,
20:34il est évident
20:35que l'Iran
20:35voulait avoir la bombe
20:36le plus vite possible.
20:36À propos des Etats-Unis,
20:39puisque vous faites allusion
20:39à Donald Trump
20:40qui avait rompu cet accord,
20:42la guerre commerciale,
20:44que doit-on faire ?
20:45Parce que ça approche
20:45les 50% de droits de douane
20:48que les Américains
20:50veulent infliger à l'Europe.
20:52Quelle réponse
20:52doit-on donner ?
20:53C'est une réponse européenne,
20:54bien sûr.
20:55C'est l'Europe
20:56qui a la politique commerciale.
20:58Mais déjà,
20:58au sein,
20:59il faut quand même
20:59défendre les intérêts
21:00de la France
21:00parce qu'en fait,
21:01le commerce avec les Etats-Unis
21:02et la France
21:02est plutôt équilibré.
21:03Les Etats-Unis
21:03ne sont pas perdants
21:04et on n'arrive pas
21:05à le défendre.
21:06cet avantage
21:07par rapport aux autres.
21:07Le problème,
21:08c'est le comportement
21:08d'une part souvent
21:09des Allemands
21:10qui a une politique
21:12mercantiliste
21:12et qui a voulu
21:13avoir les Etats-Unis
21:14aussi depuis trop longtemps
21:15et puis en plus
21:15ils ne participent pas
21:16à la défense commune
21:17et aussi les paradis fiscaux
21:18comme l'Irlande
21:19qui sont des refuges
21:20pour les multinationales
21:21américaines
21:22et l'Union Européenne
21:23organise la fraude
21:24au sein de son propre marché.
21:26On ne fait rien.
21:26Donc Donald Trump,
21:27il défend les intérêts américains
21:29et malheureusement en face,
21:29on ne défend pas
21:30les intérêts de l'Europe
21:31et en particulier de la France.
21:32Donc Donald Trump,
21:33on met des droits de douane
21:36aussi de 50%.
21:37Bien sûr,
21:37de toute façon,
21:38ce qu'il faut au-delà de ça,
21:38c'est quoi M. Bourdin ?
21:39Et vous savez que
21:40le Rassemblement National
21:41et Marine Le Pen en particulier
21:42le dit depuis 15 ans.
21:43Il faut démondialiser l'économie.
21:45La mondialisation de l'économie
21:46n'est pas une chance
21:47pour les pays européens.
21:48Ce n'est pas une chance
21:49pour les ouvriers,
21:49les classes moyennes,
21:50les entrepreneurs.
21:51Ça crée de la concurrence déloyale.
21:52Ça crée de la tension
21:53entre les peuples.
21:54Ça crée des injustices.
21:55Ça crée des enrichissements
21:56massifs
21:57au détriment de pauvres
21:58qui sont exploités.
21:59Il ne faut pas interdire.
22:01Ça ne sert à rien d'interdire.
22:02Il faut relocaliser.
22:03Il faut refaire des huiles en France.
22:05Ça ne sert à rien
22:05d'interdire les importations.
22:06Si on ne les produit pas en France,
22:07ça va juste augmenter la facture
22:08et les gens,
22:09ils auront moins de pouvoir d'achat.
22:10Il faut une politique sérieuse,
22:12durable.
22:13Il faut dire la vérité aux gens.
22:14Moi, sur mon territoire,
22:15j'ai des friches industrielles
22:16au centre des villes
22:17parce qu'on a fermé des gens
22:18qui savaient travailler
22:18et qui faisaient des produits de qualité.
22:20Il faut miser sur les gens.
22:21Il faut faire confiance
22:22aux entrepreneurs français
22:23et il faut arrêter
22:24d'exploiter des esclaves
22:25à l'autre bout du monde.
22:26Moi, je n'oublie pas
22:26les milliers de femmes bengalis
22:29qui sont mortes,
22:30écroulées sous les murs
22:31d'une usine textile dégueulasse
22:33où c'était de l'esclavage moderne.
22:34Donc, il faut arrêter
22:35d'organiser l'esclavage moderne
22:37et après se plaindre
22:38qu'il y ait, soi-disant,
22:38des populistes.
22:39Eh bien, il y a des populistes
22:40parce que les gens
22:40ne veulent pas être exploités.
22:42Jean-Philippe Tanguy,
22:43une dernière question.
22:44Vous avez vu ce fait divers.
22:45Ce jeune homme de 18 ans
22:46interpellé pour terrorisme
22:48et écroué à Saint-Étienne
22:49soupçonné de vouloir commettre
22:51un attentat.
22:52Il fait partie de la mouvance
22:55in-selle masculiniste,
22:57une idéologie anti-féministe.
22:59La haine des femmes,
23:01ça veut dire quoi, selon vous ?
23:03C'est quoi ?
23:03C'est un délitement
23:04de l'ordre social ?
23:06Non, ben, heureusement,
23:06ça a toujours existé.
23:07Écoutez...
23:08Non, ça...
23:09Ça s'intensifie
23:11sur les réseaux sociaux.
23:12Ah oui, mais qui est intensifié
23:12sur les réseaux sociaux,
23:13sans doute,
23:13mais qui est des matrises
23:15et des courants misogynes.
23:15C'est une idéologie ?
23:17Enfin, je vous rappelle quand même
23:17que les Français ont donné
23:19le droit de vote aux femmes
23:20en 1945,
23:21enfin, que jusqu'à
23:21jusqu'à une certaine droite,
23:24la femme ne pouvait pas
23:25ouvrir un compte bancaire
23:26sans le consentement de son mari.
23:27Donc, la misogynie en France,
23:29malheureusement,
23:30ce n'était pas il y a
23:30si longtemps que ça.
23:31Donc, il faut faire attention.
23:32Il y a des courants
23:32complètement dingues.
23:33Vous savez que moi,
23:33je suis pour la dissolution.
23:35Avec Marine Le Pen,
23:36on avait écrit
23:36à tous les premiers ministres
23:37depuis cinq ans
23:38pour la dissolution
23:39des groupes d'extrême droite
23:40et d'extrême gauche,
23:40mais aussi d'extrême droite.
23:42Les masculinismes,
23:43ce sont des idéologies
23:44d'extrême droite.
23:45Il faut les combattre.
23:46Il faut s'en débarrasser.
23:48Et puis, il y en a
23:48quelqu'un aussi,
23:49il faudrait envoyer
23:49un opte à psychiatrique
23:50parce qu'il y en a visiblement
23:51qui ont un problème
23:52qui n'est pas forcément idéologique,
23:54mais il y a un pète au casque
23:54parce que pour avoir
23:55la haine des femmes,
23:57la haine des gens
23:58qui t'ont mis au monde,
23:59qui te t'ont éduqué,
24:00qui sont ton épouse,
24:01ta soeur, tes amis,
24:02il y a un moment,
24:03il faut aussi aller voir un psy.
24:04Merci Jean-Philippe Tanguy
24:05d'être venu nous voir ce matin
24:06sur l'antenne de Sud Radio.
24:08Il est 8h57.
24:09Sous-titrage Société Radio-Canada
24:09Merci Jean-Philippe Tanguy
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