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  • il y a 4 jours
J’invite à lire, relire, méditer j’invite à prendre le temps de rester en compagnie de Luc 12, 16-21.
Le bon intendant, écrit Guillaume Dezaunay, produit pour satisfaire ses propres besoins et les besoins de son entourage. Nous savons que nos besoins sont limités. Il n’en est pas ainsi de nos désirs qui peuvent être infinis, sans limite. Par exemple, le désir de changer de vêtements ne peut que conduire à des vêtements jetés dans des décharges. J’invite à regarder ces quelques photos.
Il est inutile de produire tant d’objets, tant de voitures, tant de nouveautés si le problème principale est devenu celui de leur vente sur le marché.
La parabole de l’homme riche qui se construit un nouveau grenier - je ne peux que penser à Amazone - oppose deux formes d’économie :
L’une qui vise la satisfaction des besoins de la communauté,
L’autre qui vise l’efficacité et le profit individuel ; cette économie bouleverse le système de production. La surproduction est un des éléments clefs du capitalisme.
Augmenter la productivité avec de nouvelles méthodes, avec de nouvelles machines, de nouvelles techniques n’est en rien rationnel.
Il est heureux que dans les parlements, les conseil d’administration et les institutions internationales des personnes s’en prennent aux structures du système économique des ambitieux dans la valse d’une concurrence mortifère totalement illibérale.
Pie XI écrivit avec Quadragesiom anno, en 1931 : « Le libre concurrence s’est détruite elle-même ; à la liberté du marché a succédé une dictature économique. L’appétit du gain a fait place à une ambition effrénée de dominer. Toute la vie économique est devenue horriblement dure, implacable, cruelle ».

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Personnes
Transcription
00:00Bonjour, me voilà de nouveau avec vous pour quelques minutes.
00:14J'invite aujourd'hui, j'invite à lire, relire, méditer.
00:20J'invite à prendre le temps de rester en compagnie de Luc, chapitre 12, versets 16 à 21.
00:31Le bon attendant, écrit Guillaume de Zonnet, produit pour satisfaire ses propres besoins et les besoins de son entourage.
00:41Nous savons que nos besoins sont limités. Il n'en est pas ainsi de nos désirs qui peuvent être infinis, sans limite.
00:52Par exemple, le désir de changer de vêtements ne peut que conduire à des vêtements jetés dans des décharges.
01:00J'invite à regarder ces quelques photos.
01:02Il est inutile de produire tant d'objets, tant de voitures, tant de nouveautés, si le problème principal est devenu celui de leur vente sur le marché.
01:16La parabole de l'homme riche qui se construit un nouveau grenier, je ne peux que penser à Amazon, oppose deux formes d'économies.
01:26L'une qui vise la satisfaction des besoins de la communauté, l'autre qui vise l'efficacité et le profit individuel.
01:36Cette économie bouleverse le système de production, la surproduction, et un des éléments clés du capitalisme.
01:45Augmenter la productivité avec de nouvelles méthodes, avec de nouvelles machines, de nouvelles techniques, n'est en rien rationnel.
01:54Il est heureux que dans les parlements, les conseils d'administration et les institutions internationales des personnes
02:04s'emprègnent aux structures du système économique des ambitieux, dans la valse d'une concurrence mortifère totalement illibérale.
02:15Pi XI écrivit avec quadragésimo anno en 1931
02:20« La libre concurrence s'est détruite elle-même, à la liberté du marché a succédé une dictature économique,
02:29l'appétit du gain a fait place à une ambition effrègne de dominer,
02:34toute la vie économique est devenue horriblement dure, implacable, cruelle. »
02:40Dans cette ligne, je souhaite, mais vous connaissez ceci, lire quelques passages.
02:47C'est à la page 142.
02:51Tout simplement, je vous lisais quelques lignes.
02:54L'Évangile propose de s'enrichir en vue de Dieu.
03:02Est-ce une invitation à se détourner de l'économie, pour s'occuper de la vie spirituelle ?
03:09Non.
03:11La vie spirituelle consiste, pour une bonne part, à satisfaire les besoins d'autrui.
03:17Heureux l'homme qui donne sa vie pour mettre en place une organisation du travail plus humaine,
03:25où le producteur n'est pas sacrifié à la production,
03:30où une classe de producteur n'est pas sacrifiée à une autre,
03:34où les besoins les plus importants sont placés avant les désirs superflus des riches.
03:42Un tel homme s'enrichit en vue de Dieu, lui qui, pour aimer Dieu, aime son prochain comme lui-même.
03:53Malheureux, en revanche, l'homme qui, en détruisant son grenier pour en construire de nouveau,
04:01force les autres chefs d'entreprise à lui embatter le pas
04:04et les entraîne dans la danse de la concurrence généralisée pour l'augmentation perpétuelle de la productivité.
04:15Malheureux, celui qui contraint les autres agriculteurs à élargir leur exploitation
04:21et à s'endetter à l'excès pour acheter du matériel.
04:26Malheureux, celui qui signe des accords de libre-échange sans clause sociale et environnementale suffisamment solides,
04:36contraignant les entreprises à déshumaniser une partie du travail.
04:43Malheureux, les guides aveugles qui font de l'augmentation de la productivité l'alpha et l'oméga de la vie économique
04:52et qui conduisent les uns au travail aliénant et les autres au chômage.
04:59Je m'arrête.
05:01Je vous invite à continuer cette lecture, à lire, à méditer, à regarder de bien près
05:08comment nous nous situons dans la vie de tous les jours, dans l'économie, dans la consommation.
05:14Nous sommes là pour notre bonheur et non pas pour accumuler les richesses.
05:23Je vous souhaite une bonne journée.
05:26Persuadez que nous aurons l'occasion de nous revoir.
05:30Et à bientôt, si vous le voulez.

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