Guillaume Dezaunay s’exprime souvent sur le rôle de l’intendant ; le bon intendant est loué pour sa bonne gestion financière et pour sa capacité à construire des réseaux de solidarité (Lc 16, 1-8). Dans la parabole des ouvriers de la onzième heure (Mt 20,1-16), la responsabilité du bon intendant est de faire en sorte que chacun travaille et soit ainsi intégré dans la société. Le chômage est une situation qui produit le sentiment d’être rejeté et inutile. Il importe que le travail soit utile à la fois pour la société et le travailleur. À côté d’une justice calculatrice qui viserait à l’équité, il y a le principe d’amour , qui consiste dans la générosité et le pardon. Je parle concrètement des aides ponctuelles dans certains cas, par exemple des annulations de dettes inattendues qui permettent de relancer dans l’existence ceux qui étaient bloquées. Le but de l’Évangile, en élevant l’amour au-dessus de tout, n’est pas de détruire la justice mais de la réaliser dans ses formes les plus élevées.