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00:00Vidal, toujours à mes côtés, Véronique Jacquet, Georges Fenech, Bernard Cohen Haddad, Paul Sujit et Loïc Valder, délégué national UNSA Police.
00:07Je ne vais pas vous faire l'affront de vous demander qui est Philippe Baptiste, parce que maintenant tout le monde le connaît.
00:13Avant, vous ne le connaissiez pas, mais tout le monde le connaît maintenant.
00:14C'est un ministre, hein ?
00:15C'est un ministre !
00:16L'islamo-gauchiste, c'est ça ?
00:17Oh, ça y est !
00:18Non, qui ne voit pas l'islamo-gauchiste.
00:19Comment c'est pas ? C'est pas ce que j'ai dit. Il est ministre de l'enseignement supérieur.
00:23Pourquoi je vous parle à nouveau de Philippe Baptiste ?
00:26Évidemment, parce qu'on vous a posé une question. C'est un sondage CNews Europe 1, journal du dimanche.
00:32Pensez-vous que l'islamo-gauchisme existe aujourd'hui en France ?
00:35Eh bien, la réponse, elle est très claire. On va peut-être l'envoyer, à moins que Philippe Baptiste regarde et écoute CNews et écoute Europe 1.
00:43La réponse est claire et limpide. C'est oui à 73%, non à 27%.
00:50Sans surprise, j'allais dire, Paul Sujit.
00:53Bon, c'est bien que ce ministre...
00:54Votre antenne a fait un beau travail et a réussi sur tout, et de communication sur la réalité de la situation en France,
01:03et a réussi à montrer aux Français ce que des sommités intellectuelles de ce pays,
01:07puisque le ministre, en réalité, il se lave les mains comme Ponce Pilate,
01:11il refuse de trancher un débat dont il sait qu'il met en colère le CNRS et les hautes instances universitaires.
01:17Et lui, qui a vécu comme chef de cabinet de Frédéric Vidal, il y a quatre ans de cela maintenant,
01:21le psychodrame que ça avait créé, parce que la ministre avait eu le malheur de dire tout,
01:24ce que tout le monde voyait tout bas, sur la présence de forces islamo-gauchistes à l'université,
01:28lui, il avait vu ça à l'époque, il avait vu que ça avait fait un scandale politique pas possible,
01:31il se dit, surtout ne prenons pas les mêmes risques et n'entrons pas sur ce terrain périlleux.
01:35Mais donc, les Français voient ce que les intellectuels de ce pays, eux, refusent de voir et refusent de nommer.
01:42Et c'est Samuel Fitoussi qui a écrit un très beau livre,
01:46Pourquoi est-ce que les intellectuels se trompent ?
01:48Ça permet de comprendre pourquoi est-ce que l'on peut parfois être très intelligent,
01:51très cultivé, avoir beaucoup lu, beaucoup réfléchi,
01:54et malgré tout être complètement à côté de la plaque.
01:56Et sur la question de l'islamo-gauchisme,
01:58si les intellectuels se trompent, pour reprendre l'expression de Samuel Fitoussi,
02:02c'est parce qu'ils sont aussi partie prenante dans cette façon dont une gauche post-marxiste
02:08qui a bien vu que les damnés de la terre ne sont plus ceux d'il y a deux siècles,
02:13se trouvent d'autres causes à défendre,
02:15et en particulier celles de ces nouveaux opprimés
02:18que l'on essaie d'inventer à travers les minorités arabo-musulmanes
02:22présentes en France par le truchement de l'immigration,
02:25et qui, parce qu'ils sont confrontés à un autre mode de vie peut-être
02:28que celui qu'ils voudraient installer chez nous, par exemple en France,
02:31oui, les femmes ne sont pas obligées de se voiler si elles n'en ont pas envie.
02:35Si en France, on ne voit pas non plus, et encore moins, les fillettes,
02:40vous voyez, tout ce genre de choses sur lesquelles il y a une résistance
02:42du mode de vie français par rapport à l'infusion d'un mode de vie islamiste,
02:46certains disent que c'est de la discrimination,
02:50vous êtes en train d'opprimer une minorité en raison de sa religion,
02:54et ça, ce sont des personnalités, des intellectuels d'extrême gauche
02:58qui créent ce discours.
03:00Puisqu'un certain nombre d'intellectuels, d'universitaires,
03:02sont en réalité les chefs de file aussi de ce mouvement,
03:05notamment dans les sciences humaines, dans l'anthropologie,
03:07dans les sciences sociales, vous avez des relais de cette pensée-là,
03:10eh bien, ils refusent de le nommer,
03:12et ils font pression sur le ministère pour que, surtout, surtout,
03:14on n'en parle pas, en disant, regardez, ça n'existe pas,
03:17puisque nous n'en parlons pas, ça n'existe pas.
03:19Ce qui est terrible, c'est que lorsqu'il a sorti cette phrase,
03:22ça a fait beaucoup réagir,
03:24mais il a récidivé, il a confirmé ses dires, Jean-Schwenek,
03:28il persiste et signe, ce ministre.
03:29Oui.
03:30Alors là, on lui donne le sondage en plus, là, c'est cadeau.
03:32Oui, il maintient sa position, il n'y a pas de conceptualisation,
03:37en fait, de l'islamo-gauchisme dans les universités françaises,
03:40c'est ce qu'il nous dit.
03:41C'est ce qu'il nous dit.
03:41Alors, peut-être qu'il n'y a pas de conceptualisation,
03:43c'est peut-être aussi parce qu'on ne veut pas l'en voir,
03:45ni en parler, ni en parler.
03:47Il y en a une.
03:48Oui, mais en plus, ça fait 25 ans que l'André Thiers, par exemple,
03:51a très bien défini ce que c'est.
03:53Mais évidemment.
03:54C'est un débat qui existe.
03:55En tout cas, ce sondage montre qu'il y a une réalité
03:59que chacun peut constater, que ce soit à Sciences Po Paris,
04:03à Grenoble, à Lyon 2, chacun a pu voir les événements
04:06qui ont montré cet entrisme.
04:09Et moi, ce que je tiens, si vous permettez,
04:11à préciser quand même l'islamo-gauchisme,
04:13il ne s'agit pas de mettre en cause l'islam ou les musulmans de France.
04:17Attention, là, nous parlons d'une alliance,
04:20d'une convergence politique entre un islam politique et radical
04:24et ultra-gauche qui veulent renverser le système.
04:27Et donc, ils ont une convergence.
04:28C'est de cela dont on parle.
04:30De ceux qui veulent introduire sur notre sol,
04:32par le biais des universités, etc.,
04:35le conflit à Gaza et ailleurs.
04:38C'est ça, la difficulté.
04:39C'est ça, l'université ne doit pas le supporter.
04:43Je neHereI ne suis pas.
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